2005

 

 

69 affiches :

 








    [Prendre parti = « Appel »]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Prendre parti = « Appel »]. — [S.l.] : Comité invisible, [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , texte en défonce , papier blanc ) ; 45 × 64 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (scène de rue vers 1900, Italie ?)

    texte :

    Prendre parti

    I.
    Rien ne manque au triomphe de la civilisation. Ni la terreur politique ni la misère affective. Ni la stérilité universelle. Le désert ne peut plus croître : il est partout. Mais il peut encore s’approfondir. Devant l’évidence de la catastrophe, il y a ceux qui s’indignent et ceux qui prennent acte, ceux qui dénoncent et ceux qui s’organisent. Nous sommes du côté de ceux qui s’organisent.

    II.
    L’inflation illimitée du contrôle répond sans espoir aux prévisibles effondrements du système. Rien de ce qui s’exprime dans la distribution connue des identités politiques n’est à même de mener au-delà du désastre. Aussi bien, nous commençons par nous en dégager. Nous ne contestons rien, nous ne revendiquons rien. Nous nous constituons en force, en force matérielle, en force matérielle autonome au sein de la guerre civile mondiale.

    III.
    Ceux qui voudraient répondre à l’urgence de la situation par l’urgence de leur réaction ne font qu’ajouter à l’étouffement. Leur façon d’intervenir implique le reste de leur politique, de leur agitation. Quant à nous, l’urgence de la situation nous libère juste de toute considération de légalité ou de légitimité, devenues de toute façon inhabitables. Qu’il nous faille une génération pour construire dans toute son épaisseur un mouvement révolutionnaire victorieux ne nous fait pas reculer. Nous l’envisageons avec sérénité. Comme nous envisageons sereinement le caractère criminel de notre existence, et de nos gestes.

    V.
    Nous situons le point de renversement, la sortie du désert, la fin du Capital dans l’intensité du lien que chacun parvient à établir entre ce qu’il vit et ce qu’il pense. Contre les tenants du libéralisme existentiel, nous refusons de voir là une affaire privée, un problème individuel, une question de caractère. Au contraire, nous partons de la certitude que ce lien dépend de la construction de mondes partagés, de la mise en commun de moyens effectifs.

    V.
    A toute préoccupation morale, à tout souci de pureté, nous substituons l’élaboration collective d’une stratégie. N’est mauvais que ce qui nuit à l’accroissement de notre puissance. Il appartient à cette résolution de ne plus distinguer entre économie et politique. La perspective de former des gangs n’est pas pour nous effrayer ; celle de passer pour une mafia nous amuse plutôt.

    VI.
    D’un côté, nous voulons vivre le communisme ; de l’autre, nous voulons répandre l’anarchie.


    sources :

    texte tirée de L’Insurrection qui vient ?

    Pour une version en 7 propositions, ensuite développée : https://libcom.org/library/appel


    [ca  2005]
    Affiche liée


    [Prendre parti = « Appel »]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Prendre parti = « Appel »]. — [S.l.] : Comité invisible, [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , texte en défonce , papier blanc ) ; 30 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (scène de rue vers 1900, Italie ?)

    texte :

    Prendre parti

    I.
    Rien ne manque au triomphe de la civilisation. Ni la terreur politique ni la misère affective. Ni la stérilité universelle. Le désert ne peut plus croître : il est partout. Mais il peut encore s’approfondir. Devant l’évidence de la catastrophe, il y a ceux qui s’indignent et ceux qui prennent acte, ceux qui dénoncent et ceux qui s’organisent. Nous sommes du côté de ceux qui s’organisent.

    II.
    L’inflation illimitée du contrôle répond sans espoir aux prévisibles effondrements du système. Rien de ce qui s’exprime dans la distribution connue des identités politiques n’est à même de mener au-delà du désastre. Aussi bien, nous commençons par nous en dégager. Nous ne contestons rien, nous ne revendiquons rien. Nous nous constituons en force, en force matérielle, en force matérielle autonome au sein de la guerre civile mondiale.

    III.
    Ceux qui voudraient répondre à l’urgence de la situation par l’urgence de leur réaction ne font qu’ajouter à l’étouffement. Leur façon d’intervenir implique le reste de leur politique, de leur agitation. Quant à nous, l’urgence de la situation nous libère juste de toute considération de légalité ou de légitimité, devenues de toute façon inhabitables. Qu’il nous faille une génération pour construire dans toute son épaisseur un mouvement révolutionnaire victorieux ne nous fait pas reculer. Nous l’envisageons avec sérénité. Comme nous envisageons sereinement le caractère criminel de notre existence, et de nos gestes.

    V.
    Nous situons le point de renversement, la sortie du désert, la fin du Capital dans l’intensité du lien que chacun parvient à établir entre ce qu’il vit et ce qu’il pense. Contre les tenants du libéralisme existentiel, nous refusons de voir là une affaire privée, un problème individuel, une question de caractère. Au contraire, nous partons de la certitude que ce lien dépend de la construction de mondes partagés, de la mise en commun de moyens effectifs.

    V.
    A toute préoccupation morale, à tout souci de pureté, nous substituons l’élaboration collective d’une stratégie. N’est mauvais que ce qui nuit à l’accroissement de notre puissance. Il appartient à cette résolution de ne plus distinguer entre économie et politique. La perspective de former des gangs n’est pas pour nous effrayer ; celle de passer pour une mafia nous amuse plutôt.

    VI.
    D’un côté, nous voulons vivre le communisme ; de l’autre, nous voulons répandre l’anarchie.


    sources :

    texte tirée de L’Insurrection qui vient ?

    Pour une version en 7 propositions, ensuite développée : https://libcom.org/library/appel


    [ca  2005]
    Affiche liée










    [Εκδήλωση - Συζήτηση Οι φυλακές σήμερα.]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Εκδήλωση - Συζήτηση Οι φυλακές σήμερα.]. — Thessaloníki̱ = Θεσσαλονίκη Thessalonique : [s.n.], [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Grèce
    • Lieux d’archivages  : Tanneries (Dijon)
    • Liste des thèmes  : prison
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Karýdis, Vasílis = Καρύδης, Βασίλης  ; Kátsia, Konstantína = Κάτσια, Κωνσταντίνα  ; Papadákis, Kóstas = Παπαδάκης, Κώστας
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; photo (prison derrière des barbelés) ]

    texte :

    Εκδήλωση - Συζήτηση
    Οι φυλακές σήμερα.
    Το κίνημα των κρατουμένων
    & το νόημα πι Αλληλεγγύης

    Ομιλητές.
    •Κώστας Παπαδάκης
    Δικηγόρος, Εναλλακτική Παρέμβαση
    •Βασίλης Καρύδης
    Εγκληματολόγος, Καθηγητής Πανεπιστημίου
    •Κωνσταντίνα Κάτσια
    Δικηγόρος, Αντιεξουσιαστική Κίνηση

    ΠαΜακ (παν. Μακεδονίας)
    Παρασκευή 21/11 7.00μμ
    τηλ. παρέμβαση κρατουμένων φυλακών

    Αντιεξουσιαστική Κίνηση Θεσσαλονίκης

    www.resistance2003.gr


    traduction :

    Événement - Discussion
    Les prisons aujourd’hui.
    Le mouvement des prisonniers & le sens de la solidarité

    Intervenants.
    • Costas Papadakis
    Avocat, intervention alternative
    • Vassilis Karydis
    Criminologue, professeur d’université
    • Konstantina Katsia
    Avocat, Mouvement anti-autoritaire

    PaMak (Université de Macédoine)
    Vendredi 21/11 7.00PM
    intervention téléphonique des détenus

    Mouvement anti-autoritaire de Thessalonique

    www.resistance2003.gr


    sources :

    2005 / 2011 ?

    kdílosi - Syzítisi
    Oi fylakés símera.

    To kínima ton kratouménon
    & to nóima pi Allilengýis

    Omilités.
    •Kóstas Papadákis
    Dikigóros, Enallaktikí Parémvasi
    •Vasílis Karýdis
    Enklimatológos, Kathigitís Panepistimíou
    •Konstantína Kátsia
    Dikigóros, Antiexousiastikí Kínisi

    PaMak (pan. Makedonías)
    Paraskeví 21/11 7.OOmm
    til. parémvasi kratouménon fylakón

    Antiexousiastikí Kínisi Thessaloníkis

    www.resistance2003.gr