2010

 

 

176 affiches :

 

    [Résister, c’est créer]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Résister, c’est créer]. — Paris : No Pasaran (réseau), [ & ante] (ipns). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , jaune , papier blanc ) ; 70 × 50 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : militantisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; photo (jeune homme, t-shirt avec “A cerclé”, avec drapeau au -dessus d’une manifestation contre la guerre en Irak) ]

    texte :

    Contre : le productivisme, le capitalisme, les idéologies et pratiques sécuritaires, la domination patriarcale et sexiste, le nationalisme et le racisme

    Pour : la démocratie directe, l’autogestion, la gratuité des services sociaux, l’égalité, la solidarité entre les peuples, une activité socialement utile

    Résister, c’est créer

    Réseau No Pasaran — Solidaires - Égalitaires - Libertaires
    21ter, rue Voltaire, 75011 Paris — 06 11 29 02 15 — nopasaran@samidat.net

    À ne coller que sur les endroits autorisés, conformément à la loi du 29 décembre 1979.

    imprimé par nos soins


    sources :

    L’affiche existe en plusieurs nuances de seconde couleur (jaune, rouge, au moins).


    [ca  2010]
    Affiche liée


    [Résister, c’est créer]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Résister, c’est créer]. — Paris : No Pasaran (réseau), [ca ] (ipns). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 70 × 50 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : militantisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; photo (jeune homme, t-shirt avec “A cerclé”, avec drapeau au -dessus d’une manifestation contre la guerre en Irak) ]

    texte :

    Contre : le productivisme, le capitalisme, les idéologies et pratiques sécuritaires, la domination patriarcale et sexiste, le nationalisme et le racisme

    Pour : la démocratie directe, l’autogestion, la gratuité des services sociaux, l’égalité, la solidarité entre les peuples, une activité socialement utile

    Résister, c’est créer

    Réseau No Pasaran — Solidaires - Égalitaires - Libertaires
    21ter, rue Voltaire, 75011 Paris — 06 11 29 02 15 — nopasaran@samidat.net

    À ne coller que sur les endroits autorisés, conformément à la loi du 29 décembre 1979.

    imprimé par nos soins


    sources :

    L’affiche existe en plusieurs nuances de seconde couleur (jaune, rouge, au moins).


    [ 2010 & ante]
    Affiche liée

















    [Turbulences sociales : solidaires, égalitaires, libertaires]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Turbulences sociales : solidaires, égalitaires, libertaires]. — Lille : Turbulences sociales, [ca ]. — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 43 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : égalité et inégalité  ; liberté  ; organisation  ; propagande  ; solidarité
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Centre culturel libertaire (CCL, Lille)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; logo du groupe ]

    texte :

    Turbulences sociales : solidaires, égalitaires, libertaires

    Turbulences Sociales, c’est un groupe politique libertaire dont l’objectif est de bâtir une société :
    — où les libertés individuelles et collectives ne seront pas entravées
    — où les richesses et le travail seront partagés de façon égalitaire
    — sans classes sociales, sans État ni bureaucratie ; sans chefs ni hiérarchies
    — fondée sur les principes d’autogestion, de collectivisme, de décentralisation, de fédéralisme et d’acologie

    Révolutionnaires et internationalistes, nous pensons que seule la guerre des classes, qui amènera la grève générale expropriatrice et l’abolition du salariat, nous permettra d’atteindre le but.

    Nous luttons contre l’ensemble des formes de dominations de discriminations et d’oppressions, qu’elles soient économiques, sociales, raciales, sexistes, carcérales ou religieuses.

    Nous participons et organisons des grèves, manifestations, rassemblements ainsi que des évènements contre-culturels.

    Rejoins-nous ! Réunion un lundi sur deux au Centre Culturel Libertaire (4, rue de Colmar, Lille)/

    Les dates et le reste sur http://lille.indymedia.org


    sources :
     


    [Usines en lutte… et après ?]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Usines en lutte… et après ?]. — Lille : CCL_ (Centre culturel libertaire Benoît-Broutchoux. Lille), . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : économie : industrie  ; luttes ouvrières
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Levaray, Jean-Pierre (1955-....)  ; Pitten, Alain  ; Ricordeau, Rémy
    • Presse citée  : Brique, La (Lille)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (foule à casquette) ]

    texte :

    Usines en lutte… et après ?

    Les licenciements vont bon train, et rien ne garantit qu’ils vont cesser. En riposte à la multiplication de ces « plans sociaux », des mouvements s’organisent comme à Continental, Goodyear, Molex, Philips ou plus récemment Total. Souvent en rupture avec les directions syndicales, ces luttes semblent renouer avec des méthodes de démocratie directe (assemblées générales, comités de grève, tentatives d’autogestion, etc.) et suscitent de plus en plus d’intérêt.

    Si les questions de l’emploi, du pouvoir patronal ou financier et de la répartition des richesses sont au coeur de ces conflits, nous vous proposons de venir discuter d’une autre question : celle de la production.

    Comment imaginer un monde plus libre sans nous réapproprier la maîtrise des moyens de production mais aussi de leur finalité ? Pouvons nous espérer une société qui nous rende plus joyeux et plus dignes si nous nous laissons noyer par un flot de marchandises inutiles voire néfastes ?

    Allons-nous laisser quelques élus, quelques scientifiques et autres industriels décider à notre place de ce que nous devons fabriquer ? Des innovations technologiques aux machines polluantes en passant par l’industrie du divertissement, il n’est rien de tout cela qui doive fatalement être produit ou consommé. à nous donc de discuter des valeurs que nous voulons défendre et de la société dans laquelle nous souhaitons vivre.

    mercredi 31 mars, 19 h, au CCL • 4, rue Colmar • M° Porte des Postes • Lille

    Discussion après la projection du film Putain d’usine, en présence des réalisateurs

    Des salariés en lutte de la raffinerie Total de Dunkerque, seront également présents

    Cette discussion est proposée par le revue itinérante Z à l’occasion de la sortie de son n° 3 et le journal La Brique


    sources :

    Putain d’usine : le film / réal. Rémy Ricordeau, Alain Pitten ; comp. Dominique Lafontaine,









    [Φτώχεια εκμετάλλευση κρατική τρομοκρατία εξαθλίωση-καταπίεση ]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Φτώχεια εκμετάλλευση κρατική τρομοκρατία εξαθλίωση-καταπίεση ]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , orange ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Grèce
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte (blanc ou noir) sur fond orange ]

    texte :

    Φτώχεια εκμετάλλευση κρατική τρομοκρατία εξαθλίωση-καταπίεση

    Φτώχεια-εξαθλίωση-καταπίεση-εκμετάλλευση : τέσσερις λέξεις που χαρακτηρίζουν το παρόν και το μέλλον που επιφυλάσσουν και επιβάλλουν με κάθε μέσο οι κυρίαρχοι στην κοινωνία. Ταυτόχρονα, προωθούν σαν μόνη λύση για την επιβίωσή μας τον αλληλοσπαραγμό των από τα κάτω, την εφαρμογή του νόμου της ζούγκλας, όπου επικρατεί ο πιο δυνατός. Μια συνθήκη ζωής στην οποία θα κυριαρχεί ο κοινωνικός κανιβαλισμός. Παράλληλα, όποιος δεν συμμορφώνεται, δεν συναινεί στους αντικοινωνικούς τους σχεδιασμούς και επιλέγει το δρόμο της αντίστασης έρχεται αντιμέτωπος με την κρατική καταστολή και τρομοκρατία.

    Μέσα σε αυτήν τη συνθήκη επιστρατεύονται οι κάθε λογής παρακρατικές-φασιστικές συμμορίες, οι οποίες, μυρίζοντας το φόβο και το ανθρώπινο αίμα, βγαίνουν από τις τρύπες τους και με το δάκτυλο υποδεικνύουν ως εχθρό το διπλανό μας, τον πιο εξαθλιωμένο, το μετανάστη, τον άστεγο, τον πιο αδύναμο. Έτσι συνέβη και με αφορμή την αποτρόπαια δολοφονία του 44χρονου Μανώλη Καντάρη, για μια βιντεοκάμερα. Τις επόμενες ημέρες στην περιοχή γύρω από το σημείο της δολοφονίας και μέχρι την Ομόνοια εκτυλίσσονται σκηνές αγριότητας : ομάδες ακροδεξιών με μαχαίρια, κράνη, παλούκια μαχαιρώνουν και ξυλοκοπούν αδιακρίτως μετανάστες, σπάνε τα μαγαζιά και τα σπίτια τους. Οι διάφοροι παρακρατικοί φασίστες, χέρι χέρι με ένα συρφετό από υστερικούς πατριώτες και ρατσιστές, με την προστασία και επίβλεψη της αστυνομίας και υπό τα παραληρήματα και τις φονικές ιαχές των ΜΜΕ, εξαπέλυσαν για πέντε μέρες πογκρόμ εναντίον των από κάτω, των πιο αδύναμων, των πιο ευάλωτων, των μεταναστών. Οι τελευταίοι αποτέλεσαν τον εύκολο στόχο για τα αγελαία ένστικτα όσων δεν θέλουν να αντικρίσουν την πραγματικότητα και, καθοδηγούμενοι από τα διάφορα φασιστοειδή, επιλέγουν τη λύση που τους προσφέρει το κράτος – άλλωστε, τα πογκρόμ αποτέλεσαν και αποτελούν τη συμπύκνωση της μεταναστευτικής του πολιτικής. Ταυτόχρονα, οι φασίστες, καθοδηγούμενοι και επικουρούμενοι από τις δυνάμεις καταστολής, επιτέθηκαν στις καταλήψεις Σκαραμαγκά και Villa Amalias, οι οποίες βρίσκονταν κοντά στο χώρο της δολοφονίας του Μ. Καντάρη και στέκονταν εμπόδιο στα κανιβαλιστικά τους σχέδια, όπως αποτελούν τόσα χρόνια εμπόδιο στα αντικοινωνικά σχέδια του κράτους και ταυτόχρονα εφαλτήρια αγώνα. Φυσικά, ο κόσμος της ελευθερίας και της αλληλεγγύης περιφρούρησε τα απελευθερωμένα κοινωνικά εδάφη και έτρεψε σε φυγή τα παρακρατικά ανδρείκελα της « χρυσής αυγής ».

    Καταλαβαίνουμε λοιπόν πως, όσοι δεν δέχονται την καταπίεση, την εκμετάλλευση, τον κοινωνικό κανιβαλισμό και το φόβο ως όρους ζωής, έρχονται αντιμέτωποι είτε με τις παρακρατικές συμμορίες είτε με την κρατική καταστολή, όπως συνέβη στην πανεργατική απεργία της 11ης Μάη, όταν τα ΜΑΤ, εφαρμόζοντας το δόγμα μηδενικής ανοχής, λίγο μετά το Σύνταγμα επιτέθηκαν στην πορεία και ειδικά στα μπλοκ των συνελεύσεων γειτονιάς, των σωματείων βάσης, των εργατικών συλλογικοτήτων, της συνέλευσης αναρχικών για την κοινωνική αυτοδιεύθυνση και της εξωκοινοβουλευτικής αριστεράς. Ξύλο, δολοφονικά χτυπήματα, τόνοι χημικών, χειροβομβίδες κρότου λάμψης, συλλήψεις, δεκάδες αιμόφυρτοι και τραυματισμένοι διαδηλωτές συνέθεταν το σκηνικό. Από τη δολοφονική επίθεση ένας διαδηλωτής έχασε τη σπλήνα του, ενώ τραυματίστηκε πολύ σοβαρά στο κεφάλι ο συναγωνιστής Γιάννης Κ., ο οποίος μεταφέρθηκε σε οριακή κατάσταση για την ίδια του τη ζωή στο Γ.Ν. Νίκαιας με εσωτερική αιμορραγία στο κεφάλι, χειρουργήθηκε άμεσα και νοσηλεύτηκε για μέρες στην εντατική. Επίσης, ένας εκ των συλληφθέντων, ο Φώτης Δ., βρίσκεται προφυλακισμένος με στημένες κατηγορίες από τους μπάτσους, οι οποίοι του φόρτωσαν μια τσάντα με μολότοφ. Η επίθεση στα μπλοκ της αυτοοργάνωσης, της αντιιεραρχίας, των ταξικών και κοινωνικών αντιστάσεων και όσων δεν συναινούν είχε ως στόχο να τρομοκρατήσει, να καταστείλει, να παραδειγματίσει και να καταπνίξει κάθε ανεξέλεγκτη φωνή και χειρονομία η οποία κινείται συλλογικά, ακηδεμόνευτα, οργανωμένα και αδιαμεσολάβητα ενάντια στους αντικοινωνικούς σχεδιασμούς του κράτους και του Κεφαλαίου.

    Γνωρίζουμε ότι η συσσώρευση φτωχών, καταπιεσμένων και εξαθλιωμένων σε συγκεκριμένα και περιορισμένα γεωγραφικά σημεία, όπως συμβαίνει σε διάφορες γειτονιές της Αθήνας, δημιουργεί μεγάλα προβλήματα συνύπαρξης, τα οποία επιτείνονται από τη δράση της μαφίας, η οποία, σε συνεργασία και με την πλάτη του κρατικού μηχανισμού, αποτελεί μια από τις πιο απάνθρωπες και ταυτόχρονα επικερδείς επιχειρήσεις του καπιταλισμού. Αυτό λοιπόν που προωθείται από τους από τα πάνω είναι να επιτεθούμε ο ένας στον άλλο, να στρεφόμαστε ενάντια σε όποιον μας « παίρνει », να μας φταίει ο πιο αδύναμος, να αφήσουμε το φόβο να κυριαρχήσει και να ορίσει την καθημερινότητά μας· να δεχτούμε ότι λύση είναι να θυσιαστούμε στο βωμό του εθνικού συμφέροντος και να μην κοιτάξουμε την πραγματικότητα κατάματα, γιατί θα καταλάβουμε ότι για τα δεινά μας δεν ευθύνεται ο πιο αδύναμος από εμάς ή ο διπλανός μας αλλά το κράτος, τα αφεντικά και οι υπερεθνικοί σχηματισμοί (ΕΕ-ΕΚΤ-ΔΝΤ).

    Όμως, η λύση δεν βρίσκεται στα κελεύσματα των ΜΜΕ για εθνική συστράτευση, στη συναίνεση στα σχέδια λεηλασίας της ζωής μας, στην υποταγή στους από τα πάνω και στον κοινωνικό κανιβαλισμό που θέλουν να μας επιβάλουν. Η λύση βρίσκεται στην αυτοοργάνωση, στη συλλογικότητα, στην αλληλεγγύη, στην αντιιεραρχική οργάνωση των καταπιεσμένων και των εκμεταλλευόμενων, στην ελεύθερη και κοινωνική συνύπαρξη όλων των από τα κάτω, με γνώμονα τον αλληλοσεβασμό, την ανεκτικότητα, την ανθρωπιά, την ισότητα· αναπτύσσοντας κοινωνικά εγχειρήματα και δομές μέσα από τις οποίες θα παίρνουμε τη ζωή στα χέρια μας. Μέσα από συνελεύσεις γειτονιάς, σωματεία βάσης, αυτοδιαχειριζόμενους χώρους αντίστασης, συλλογικές κουζίνες, κινήσεις αλληλοβοήθειας, ανάπτυξη γειτονικών και συντροφικών σχέσεων, σπάζοντας την αποξένωση και τους κοινωνικούς αποκλεισμούς, μακριά από και ενάντια στον καπιταλισμό, τις επιταγές των κυρίαρχων, τους θεσμούς και τις λογικές της διαμεσολάβησης. Μέσα από κοινούς ταξικούς και κοινωνικούς αγώνες ντόπιων και μεταναστών ενάντια στο κράτος και το Κεφάλαιο, για μια κοινωνία χωρίς καταπίεση και εκμετάλλευση, για την ανατροπή και την κοινωνική επανάσταση.

    Συνέλευση αναρχικών για την κοινωνική αυτοδιεύθυνση


    traduction :

    Contre la peur, le terrorisme d’État, l’appauvrissement et le cannibalisme social

    Pauvreté, Exploitation, Terrorisme Étatique, Misère-Cannibalisme

    Des mots qui caractérisent le présent et l’avenir qui nous sont imposés par les dominants avec tous les moyens. S’entretuer, c’est la solution proposée. C’est ainsi que toute sorte de bande fasciste de l’État profond est utilisée en indiquant comme ennemi celui qui est à côté de nous, le plus pauvre, l’immigré, le SDF, le plus faible. Comme par exemple le pogrom contre des dominés qui ont été organisés à l’occasion de l’assassinat brutal de Manolis Kantaris (44 ans) pour un caméscope. Des pogroms auxquels participent des fascistes de l’État profond et des racistes hystériques, sous l’œil et la protection de la police. Tous ceux qui n’acceptent pas l’oppression, l’exploitation, le cannibalisme social et la peur comme critères de vie, ont à faire avec la répression étatique ; par exemple, lors de la grève générale du 11 Mai, les cortèges de l’auto-organisation et de la résistance ont été attaqués et des dizaines des manifestants ont été blessés, parmi eux G. Kaukas qui a été hospitalisé aux urgences pendant des jours et qui a failli perdre sa vie, et Fotis D. emprisonné avec des faux chefs d’inculpation.

    Nous savons que l’accumulation des pauvres, des opprimés et des miséreux crée des grands problèmes au niveau de la vie en communauté. La solution des dominants consiste à s’attaquer l’un à l’autre, à attaquer des cibles faciles, à accuser le plus faible, à laisser dominer la peur, à ne pas regarder la réalité aux yeux parce qu’on comprendra que pour les maux que nous vivons, les responsables sont l’État, les Patrons et les structures supranationales (UE, BCE, FMI).

    Mais la solution n’est pas l’enrôlement national, ni le compromis, ni la soumission, ni le cannibalisme
    La solution se trouve à la solidarité entre les opprimés

    à l’auto-organisation des dominés

    à la collectivité

    à la vie commune libre et sociale

    aux luttes communes des locaux et des immigrés contre l’État et le Capital

    signature : Assemblée d’Anarchistes pour l’Autogestion Sociale

    sinelefsianarchikon@gmail.com


    sources :

    Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?Ενάντια-στο-φόβο (7 juin 2010).

    Le texte de la notice ne correspond pas au texte de l’affiche.

    sinelefsianarchikon@gmail.com