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432 affiches :

 






    [Gardes fous]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Gardes fous]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : rouge ) ; 60 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : FACL (Fonds d’archives communistes libertaires)
    • Liste des thèmes  : presse  ; psychiatrie
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    dessin (3 dessins grandissants d’un homme entravé dans une camisole)

    texte :

    gardes fous

    Cette revue est le résultat de la rencontre de militants, organisés ou non, qui, tout en se réclamant de courants politiques apparemment différents, manifestent tous par l’action, par la pratique quotidienne, par l’écriture, que la lutte en psychiatrie n’est qu’un des aspects d’une lutte plus générale contre l’oppression exercée par l’État capitaliste, par l’État de classe, par l’idéologie dominante.

    Il apparaît de plus en plus évident que la psychiatrie, née de l’ordre asilaire et contemporaine du colonialisme, a constitué et constitue
    — une des plus grandes supercheries
    — une des plus redoutables inventions de la bourgeoisie et de la société de classes,
    — une des plus odieuses machinations de l’homme contre l’homme.
    — une histoire faite d’escroqueries, de men songes, d’hypocrites, de fausses vérités et d’alibis scientifiques.

    L’appareil psychiatrique a son destin lié à l’ordre capitaliste : il disparaîtra avec lui.

    Cerre revue sera :

    Un instrument de dénonciation de la psychiatrie comme institution de classe.
    Pourquoi ?

    La remise en cause et l’éclatement de la psychiatrie ne proviennent pas d’une crise propre à celle-ci, mais du développement de la lutte des classes.

    Ordre moral et ordre social sont inscrits dans l’idéologie médicale : secret du savoir, hiérarchie du pouvoir, technocratie de la pratique, réadaptation comme finalité.

    La psychiatrie accroît encore son pouvoir par l’utilisation de la psychanalyse. Ainsi renforcée elle prétend désormais apporter des solutions à la crise d’autres institutions telle que la Famille, l’École, la Prison…

    Un instrument d’élaboration et de réflexion.
    Pourquoi ?

    Être fou ne pose pas de problèmes au niveau du technique, mais du politique : au niveau des formes de la famille, de l’éducation, du travail ; au niveau des formes de la sexualité ; au niveau du racisme, etc.

    La folie demande de trouver une autre approche, d’autres solutions que la psychiatrie, en liaison avec la transformation révolutionnaire de la société.

    Un instrument d’information et de coordiantion des multiples batailles dispersées.
    Pourquoi ?

    Le cloisonnement et la division sont les meilleures armes du capitalisme.

    Il faut dénoncer la soumission aux bhiérarchies administratives et médicales qui nous divisent. Il faut rompre la loi du silence imposée par les maffias asilaires, technocratiques et bureaucratiques, qui nous isolent.

    Un instrument de lutte où pourront être abordées les multiples contradictions du champ psychiatrique.
    Pourquoi ?

    C’est ici que se cristallisent les plus fortement les contradictions de classe et les illusions réformistes. C’est ici que l’aliénation de l’homme par l’homme est la plus évidente.

    C’est ici que se réfléchissent les multiples modes de relations entre l’individu et la société.

    C’est ici que la catégorie du désir interroge le mouvement révolutionnaire.

    C’est ici que liberté et folie s’accouplent et se menacent.

    Tout ceci restant à élaborer et à reformuler.

    Un instrument d’impulsion des nouvelles batailles liées à la radicalisation du milieu.
    Pourquoi ?

    Une avant-garde doit se dégager, où les psychiatrisés devront unir leur libération à celle de tous les exclus. Cette lutte est inséparable de tous les combats anti-autoritaires et anti-capitalistes. Elle ne peut être organisée que grâce à l’émergence d’une avant-garde radicalisée parmi les travailleurs de la Senté Mentale et plus particulièrement parmi les infirmiers. Garde Fous n’appelle pas à une critique mais à une rupture et à un renversement de l’ordre existant.

    L’appareil psychiatrique a son destin lié à l’ordre capitaliste : il disparaîtra avec lui.

    Gardes fous
    Cinq numéros par an
    Abonnement annuel : 20 francs
    Prix du numéro : 4 francs

    1, rue des Fossés-Saint-Jacques
    75005 Paris


    sources :

    Revue Gardes fous, ISSN 0339-6673 : n° 1 (févr.-mars 1974)-n° 11-12 (1978)
    http://ark.bnf.fr/ark:/12148/cb34377931b Gardes-fous pour la BnF
    https://lacriee51.blogspot.com/p/garde-fou.html (numérisés)













    [Aux électeurs... ...il est élu]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Aux électeurs... ...il est élu] / Théophile Alexandre Steinlen. — Genève : Noir éditions, [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 62 × 44 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : délégation de pouvoir (élections)  ; presse
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Axa_, Zo d’ (1864-1930)
    • Presse citée  : Feuille (1897-1899, 1978), la
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; dessin (caricature d’un âne élu à la tribune) de Steinlen ]

    texte :

    Aux électeurs...

    Électeurs,
    Je m’appelle Nul, comme le sont mes concurrents les candidats.

    Je suis blanc, comme le sont nombre de bulletins qu’on s’obstinait à ne pas compter et qui, maintenant, me reviendront.

    Mon élection est assurée.

    Vous comprendrez que je parle franc.

    Citoyens,
    On vous trompe. On vous dit que la dernière Chambre composée d’imbéciles et de filous ne représentait pas la majorité des électeurs. C’est faux.

    Une Chambre composée de députés jocrisses et de députés truqueurs représente. au contraire, à merveille, les électeurs que vous êtes. Ne protestez pas : une nation a les délégués qu’elle mérite.

    Pourquoi les avez-vous nommés ?

    Vous ne vous gênez pas, entre vous, pour convenir que plus ça change et plus c’est la même chose, que vos élus se moquent de vous et ne songent qu’a leurs intérêts, à la gloriole ou à l’argent.

    Pourquoi les renommerez-vous demain ?

    Vous savez très bien que tout un lot de ceux que vous enverrez siéger vendront leurs voix contre un chèque et feront le commerce des emplois, fonctions et bureaux de tabac.

    Mais pour qui les bureaux de tabac, les places, les sinécures si ce n’est pour les Comités d’électeurs que l’on paye ainsi ?

    Les entraineurs des Comités sont moins naïfs que le troupeau.

    La Chambre représente l’ensemble.

    Et ça, c’est vous !

    On vous trompe, bons électeurs, on vous berne, on vous flagorne quand on vous dit que vous êtes beaux, que vous êtes la justice, le droit, la souveraineté nationale, le peuple-roi, des hommes libres. On cueille vos votes et c’est tout. Vous n’êtes que des fruits… des poires.

    On vous trompe, on vous trompe sans cesse. On vous parle de fraternité, et jamais la lutte pour le pain ne fut plus âpre et meurtrière.

    On vous parle de patriotisme, de patrimoine sacré — à vous qui ne possédez rien.

    On vous parle de probité ; et ce sont des écumeurs de presse, des journalistes à tout faire, maitres fourbes ou maîtres chanteurs, qui chantent l’honneur national.

    Les tenants de la République, les petits bourgeois, les petits seigneurs sont plus durs aux gueux que les maîtres des régimes anciens. On vit sous l’œil des contremaîtres.

    Les ouvriers aveulis, les producteurs qui ne consomment pas, se contentent de ronger patiemment l’os sans moelle qu’on leur a jeté, l’os du suffrage universel.

    Et c’est pour des boniments, des discussions électorales qu’ils remuent encore la mâchoire — la mâchoire qui ne sait plus mordre.

    L’ignominie de l’heure présente est telle qu’aucun candidat n’ose défendre cette Société. Les politiciens bourgeoisants, réactionnaires ou ralliés, masques ou faux-nez républicains vous crient qu’en votant pour eux, ça marchera mieux, ça marchera bien. Ceux qui vous ont déjà tout pris vous demandent encore quelque chose :
    Donnez vos voix, citoyens !

    Les mendigots, les candidats, les tirelaines, les soutire-voix, ont tous un moyen spécial de faire et refaire le Bien public.

    Écoutez les braves ouvriers, les médicastres du parti : ils veulent conquérir les pouvoirs .. afin de les mieux supprimer.

    D’autres invoquent la Révolution, et ceux-là se trompent en vous trompant. Ce ne seront jamais des électeurs qui feront la Révolution. Le suffrage universel est créé précisément pour empêcher l’action virile, Charlot s’amuse à voter...

    Et puis quand même quelque incident jetterait des hommes dans la rue, quand bien même, par un coup de force, une minorité ferait acte, qu’attendre ensuite et qu’espérer de la foule que nous voyons grouiller — la foule lâche et sans pensée.

    Allez ! allez. gens de la foule ! Allez, électeurs ! aux urnes... Et ne vous plaignez plus. C’est assez. N’essayez pas d’apitoyer sur le sort que vous vous êtes fait. N’insultez pas, après coups, les Maîtres que vous vous donnez.

    Ces Maîtres vous valent, s’ils vous volent. Ils valent, sans doute, davantage ; ils valent vingt-cinq francs par jour, sans compter les petits profits. Et c’est très bien :
    L’Électeur n’est qu’un Candidat raté.

    Au peuple du bas de laine, petite épargne, petite espérance, petits commerçants rapaces, lourd populo domestiqué, il faut Parlement médiocre qui monnoie et qui synthétise toute la vilenie nationale.

    Votez, électeurs ! Votez ! Le Parlement émane de vous. Une chose est parce qu’elle doit être, parce qu’elle ne peut pas être autrement. Faites la Chambre à votre image. Le chien retourne à son vomissement — retournez à vos députés.

    Chers électeurs

    Finissons-en. Votez pour eux. Votez pour moi.

    Je suis la Bête qu’il faudrait à la Belle Démocratie.

    ...il est élu


    sources :

    Reproduction d’un numéro de La Feuille de Zo d’Axa (1897-1899), dessin de Steinlen.




    [Démocratie directe]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Démocratie directe]. — Paris : OCL_ (Organisation communiste libertaire : 1976-....), (Edit 71 (Paris)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 54 × 37 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : FACL (Fonds d’archives communistes libertaires)
    • Liste des thèmes  : autogestion  ; démocratie directe  ; presse
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Front libertaire des luttes de classes (1970-1979)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    bande dessinée de pirates

    texte :

    Démocratie directe

    — Les responsables ont décidé de…
    — Quels responsables ? Nous sommes tous responsables
    —  ?!!!…
    — Les délégués ont décidé que…
    —  Quels délégués ? …
    — Pas de provocation ! Les délégués ont été régulièrement émus il y a six mois !!!
    — Nous ne déléguons pas notre pouvoir à des spécialistes !!
    — Çà suffit !!!
    — Seule, l’assemblée générale peut mandater des délégués sur des sujets précis !!! Et ces délégués sont contrôlables et révocables par la base à tout instant !!!
    — Irresponsables !!! Il faut bien que ceux qui ont les informations prennent des décisions !!
    — Nous devons tous être informés de tout avant les AG décisionnelles !
    — D’ailleurs l’AG vient de décider que les bureaucrates étaient révoqués !!
    — Y en a marre des bureaucrates !

    Autogérons nos luttes dès maintenant pour préparer l’autogestion généralisée de demain.

    Lisez

    Front libertaire des luttes de classes

    33, rue des Vignoles, Paris 20

    supplément à FL 52

    imprimerie Edit 71 75020 Paris


    sources :

    Supplément à Front libertaire des luttes de classes n° 52 (mai 1976).


    1976

    1974

    [s.d.]

    1974

    [ 1980 & post]
    Affiches liées


    [Imprimerie 34 : c’est reparti !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Imprimerie 34 : c’est reparti !]. — Toulouse : [s.n.], (Imprimerie 34__ (Toulouse : 1973-2014)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : rouge , noir , jaune , papier blanc ) ; 60 × 45 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : presse  ; terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (caricature des membres de l’Imprimerie 34) par Didier De Jaeger ]

    texte :

    Imprimerie 34

    c’est reparti !

    Il y a plusieurs façons de faire taire les gens.
    — en parlant à leur place, c’est le rôle des élus ;
    — en disant n’importe quoi sur eux, c’est le rôle de la presse ;
    — en les empêchant de s’exprimer, c’est le rôle des barbouzes.

    Ainsi tous ceux qui se sont imaginés qu’à coup de mensonges, de faux-bruits ou de plastic, ils pouvaient y parvenir, se sont lourdement trompés.

    Quitte à tuer, ils ont cassé du matériel, c’est vrai. Mais ils n’ont pas entamé la volonté d’expression que nous avons, et souligné à tous la nécessité d’en garder les moyens.

    Alors, la fumée s’est dissipée, les gravas ont été déblayés, les fachos se sont tirés, et nous repartons…

    Typo offset, sérigraphie

    Affiche éditée en solidarité avec l’Imprimerie 34 - 34, rue des Blanchers, 31000 Toulouse. Tél. : 23.00.38


    sources :

    Redémarrage de l’imprimerie après un attentat.



    [Le Dos au mur, journal mural, numéro 1, décembre 1976]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le Dos au mur, journal mural, numéro 1, décembre 1976]. — Genève : Noir éditions, . — 1 affiche (sérigr. ), coul. (une  : brun ) ; 44 × 31 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : presse  ; travail, emploi  ; vie_ quotidienne
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Dos_au mur_, le
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :


    [ texte tapuscrit ]

    texte :

    Le Dos au mur

    journal mural — numéro 1 — décembre 1976

    Dire la vie courante, la parler couramment, c’est la vivre. Ce n’est pas simple : la confusion généralisée, celle dans laquelle on trempe quotidiennement, nous en empêche. Cette organisation du quotidien, ,fui en majeure partie nous est imposée, s’étend à fatiguer notre vie.

    Plus que le travail c’est le quotidien, organisé en taches séparées, distinctes, confusément amalgamées dans la journée, qui nous épuise. C’est la voiture, le supermarché, le journal, la télé, la famille, la bouffe pré-mâchée.

    On ne se retrouve dans rien, on consomme de tout. Le travail se consomme comme des petits pois : seule la marque change, nous pas. Un étrange glissement s’est opéré : le travail a pris notre place et noue, nous ne sommes plus qu’un engrenage de la machine sociale.

    Aujourd’hui on tente, par la diminution du nombre d’heures de travail, de revaloriser notre boulot. Mais c’est trop tard. Nous ne sommes plus. On a déjà donné. On a tout donné. Notre force de travail, y a cent ans qu’on nous l’a volée. Notre vie, y a cinquante ans qu’on l’a rachetée sous forme de gadgets. Ça nous aide à survivre.

    Alors, le travail, on s’en fout pas mal. Faut simplement tuer le temps au boulot. Faut savoir s’économiser si on veut pas crever jeune. Mais quarante heures à donner à cette racaille, c’est déjà trop.

    C’est davantage savoir ce qu’on fait de notre temps qui importe. 4 à 5 heures de moins au boulot pour 4 à 5 heures de plus à la télé. On perd encore au change. La bagarre est ailleurs. C’est notre vie qu’on veut, c’est pas l’aménagement de notre survie.

    La gauche, les syndicats, le patronat, les bourgeois, la droite sont identiques pour nous. Ils veulent posséder notre vie. Ils sont unanimes dans un discours confus, imprécis et mensonger. Il y a toujours une catastrophe qui va nous tomber sur le coin de la gueule si on ne fait pas ci, si on ne fait pas ça, qu’ils disent. On leur fait plaisir, et la catastrophe se produit quand même. Ils nous ont tout piqué, en échange on peut jouer avec leur Marchandise.

    Les 40 heures, la droite est plutôt contre, la gauche plutôt pour, mais c’est pas clair. Car les 40 heures, ça pourrait être une mesure de relance économique (diminution du chômage, amélioration de la productivité, baisse de l’indice du coût de la vie comme en 1920-1922 augmentation de la consommation, enfin relance de la production).

    Mais les politiciens ont ceci de commun (qu’ils soient de gauche ou de droite) : leur bêtise et leur manque d’audace.

    La décadence de la bourgeoisie ne vaut que par le spectacle qu’elle nous donne.


    sources :
     


    [Le Dos au mur, journal mural, numéro 2, décembre 1976]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le Dos au mur, journal mural, numéro 2, décembre 1976]. — Genève : Noir éditions, . — 1 affiche (sérigr. ), coul. (une  : brun ) ; 44 × 31 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : art : chanson  ; presse  ; travail, emploi
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Dos_au mur_, le
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :


    [ texte tapuscrit ; filigrane (bateau de Robur le Conquérant) ]

    texte :

    Le Dos au mur

    journal mural — numéro 2 — décembre 1976

    La vie s’écoule, la vie s’enfuit,
    Les jours défilent au pas de l’ennui
    Parti des rouges, parti des gris,
    Nos révolutions sont trahies.
     
    Le travail tue, le travail paie,
    Le temps s’achève au supermarché,
    Le temps payé ne revient plus,
    La jeunesse meurt de temps perdu.
     
    Les yeux fait pour l’amour d’aimer
    Sont le reflet d’un monde d’objets
    Sans rêve et sans réalité,
    Aux images nous sommes condamnés.
     
    Les fusillés, les affamés,
    Viennet vers nous du foud du passé
    Rien n’a changé, mais tout commence,
    Et va mûrir dans la violence.
     
    Brûlez, repaires de curés,
    Nids de marchands, de policiers !
    Au vent qui sème la tempête
    Se récoltent les jours de fête.
     
    Les fusils sur nous dirigés
    Contre les chefs vont se retourner.
    Plus de dirigeants, plus d’État,
    Pour profiter de nos combats.

    sources :
     






    [Ponia réalise le rêve d’Henri IV : un poulet pour chaque Français]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Ponia réalise le rêve d’Henri IV : un poulet pour chaque Français]. — Paris : OCL_ (Organisation communiste libertaire : 1976-....), (Edit 71 (Paris)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : brun , papier blanc ) ; 63 × 46 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : FACL (Fonds d’archives communistes libertaires)
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; police  ; presse
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Front libertaire des luttes de classes (1970-1979)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    bande dessinée (cabinet du ministre : le ministre de l’intérieur Michel Poniatowski et un conseiller)

    texte :

    Ponia réalise le rêve d’Henri IV :

    Un poulet pour chaque Français

    Chez le ministre
    -- Les travailleurs acceptent de moins en moins leur situation. Il faut augmenter les effectifs de la police, au cas où…
    -- Mais c’est impopulaire ça
    -- Asseyez-vous, je vais vous exposer ma petite idée …
    -- Il faut que ce soit les travailleurs eux-mêmes qui le demande. Il faut donc créer un climat d’insécurité, et pour cela nous comptons sur les mas-media …
    -- … Carlos, les anarchistes, tout ça, c’est qu’un début. Les opérations « coup de poing » donnent l’habitude de voir les flics partout.
    -- Oui, mais c’est insuffisant
    -- Exact ! Et c’est là que la presse intervient : il, s’agit pour elle de monter en épingle chaque rapt, agression, … Ainsi chacun se sentira personnellement en danger permanent
    -- ?
    -- Et il demandera une meilleure protection, donc davantage de flics. Mais… et l’opposition ?
    -- Elle protestera bien sûr. Mais elle dénoncera comme provocateurs ceux qui voudront s’opposer à la police

    Organisation Communiste Libertaire

    supplément à Front libertaire 56
    33, rue des Vignoles, Paris 20

    imprimerie Edit 71 - 9, rue Métivier, Paris 20


    sources :

    Supplément à Front libertaire des luttes de classes n° 56 (octobre 1976).