police

 

 

Affichage par année

145 affiches :

 

    [Québec Ministry of Public Security vehicles attacked]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Québec Ministry of Public Security vehicles attacked]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , bleu ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme  ; police  ; prison  ; révolte  ; sabotage / sabottage
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
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    Symbole(s) utilisé(s) :

    texte

    dessins (couteaux et barbelés)

    texte :

    Québec Ministry of Public Security vehicles attacked

    November 2013

    “Recently, we paid a visit to the parking lot of the Ministry of Public Security of Quebec at 600 Fullum, and doused their official vehicles with paint stripper and slashed the tires.

    The Ministry of Public Security of Quebec is responsible for, among other things, overseeing the municipal and provincial police and provincial prisons. Ultimately, it is the ministry that is responsible for all aspects of the conditions of imprisonment in Quebec – from the conduct of the police to the items available in canteen.

    As we write this, there are two ongoing shows of resistance to the prison system in Canada. One is a hunger strike undertaken by detained immigrants in Ontario who are not accused of any crime, but are detained awaiting deportation proceedings.

    Their demands include better treatment and an end to detention of immigrants without criminal charges. The hunger strike is now in its fifth week. The second is a work strike in many federal prisons across the country to protest the recent 30% pay cut for all federal prisoners. The government justifies the pay cut by claiming they are taking room and board from the prisoners. Not only do prisoners already have to work to maintain their own prisons but they will now have to pay to be imprisoned. This pay cut is part of a broader trend in which prisoners face worsening conditions – from longer sentences, stricter parole, double-bunking, and fewer programs in prison.

    Solidarity to prisoners in struggle ; for an end to all prisons and police. And to Youri and Guillaume, G20 prisoners, in Bordeaux provincial prison in Montreal.”

    More info at
    mtlcounter-info.org


    sources :

    Une des 24 affiches parue avec Montréal contre-information n° 1 (hiver 2015-hiver 2017).

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/03/MTLCI-affiches.pdf
    https://mtlcounterinfo.org/quebec-ministry-of-public-security-vehicles-attacked-2/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2015/11/knives.pdf


    2015

    2015
    Affiches liées



    [Souriez, vos caméras ne fonctionnent pas]

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    [
    Souriez, vos caméras ne fonctionnent pas]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 43 × 28 cm.

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    texte
    dessin (rat blanc sur un toit, prêt à lancer une pierre pour détruite une caméra de vidéo-surveillance)

    texte :

    Souriez, vos caméras ne fonctionnent pas

    Dans la nuit du 26 février 2012, inspiré par les attaques contre la police et par la volonté des manifestant-es de ne pas être dispersé.es durant la manifestation de cet après midi, un extincteur rempli de peinture a été utilisé afin de projeter de la peinture sur une caméra de sécurité et pour faire un énorme (A) sur le mur du Cégep du Vieux Montréal. Dans la nuit du 3 mars, nous avons brisé une caméra de sécurité du Cégep de Maisonneuve en lançant un bloc de béton du toît sur celle-ci. Les portes de l’entrée principale ont étées brisées à coup de marteau.

    Parce que nous en avons plein le cul de la démocratie étudiante. Parce que le « 50% + 1 » est un frein à la révolte et crée l’isolement des idées et des individus. Et surtout, parce que la majorité est la plupart du temps de l’autre coté des barricades ou simplement assise devant sa télévision. Parce qu’il y’en a marre de ces systèmes de contrôle social, des caméras qui nous scrutent où que nous soyons, des gardes de sécurité qui sont dans chaque couloir, des flics dans les rues, des délateurs qui nous trahissent, et nous allons agir contre toutes ces formes de domination, peu importe le résultat d’un vote en assemblée générale.

    Que la rage vive dans la rue et pas seulement dans des assemblées ! Que toutes les caméras sur nos chemins soient détruites ! Que vive la révolte. »
    des anarchistes

    Plus d’info sur mtlcounter-info.org


    sources :

    Une des 24 affiches parue avec Montréal contre-information n° 1 (hiver 2015-hiver 2017).

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/03/MTLCI-affiches.pdf
    https://mtlcounterinfo.org/smile-your-cctv-cameras-dont-work-2/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2015/11/camera.pdf


    2015

    2015

    2015

    2015
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    [Véhicules du ministère de la Sécurité publique du Québec attaqués]

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    Véhicules du ministère de la Sécurité publique du Québec attaqués]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , bleu ) ; 43 × 28 cm.

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    Symbole(s) utilisé(s) :

    texte

    dessins (couteaux et barbelés)

    texte :

    Véhicules du ministère de la Sécurité publique du Québec attaqués

    Novembre 2013

    « Récemment, nous avons visité le stationnement du ministère de la sécurité publique du Québec situé au 600 rue Fullum. Nous avons versé du décapant à peinture sur leurs véhicules officiels et crevé les pneus. Le ministère de la sécurité publique du Québec est entre autres responsable de la supervision de la police provinciale, des polices municipales et des prisons provinciales. Ce ministère est responsable de tous les aspects des conditions d’emprisonnement au Québec – du comportement des flics aux items disponibles à la cantine.

    Au moment de la publication de ce texte, il y a deux démonstrations de résistance au système carcéral au Canada. La première est une grève de la faim engagée par des immigrant-e-s détenu-e-s en Ontario, accusé-e-s d’aucun crime, en attente de procédures de déportation. Leurs revendications incluent de meilleurs traitements ainsi que la fin des détentions d’immigrant-e-s sans accusation criminelle. La grève de la faim en est présentement à sa cinquième semaine. La seconde est une grève du travail en cours dans plusieurs prisons fédérales à travers le pays, protestant contre la coupure de salaire de 30% pour tou-tes les détenu-e-s des prisons fédérales. Le gouvernement justifie cette coupure en annonçant que les prisonnier-e-s doivent payer une pension. Non seulement les prisonnier-e-s doivent déjà travailler au maintien de leur propre prison, mais ils devront dorénavant payer pour leur emprisonnement. Cette coupure de salaire fait partie d’une tendance plus large à empirer les conditions d’emprisonnement - sentences plus longues, libérations conditionnelles plus strictes, cellules doublement occupées et diminution des programmes en prison.

    Solidarité avec les prisonnier.e.s en lutte ; pour en finir avec la police et toutes les prisons. Et avec Youri et Guillaume, prisonniers du G20 à la prison provinciale de Bordeaux à Montréal. »

    Plus d’info sur
    mtlcounter-info.org


    sources :

    Une des 24 affiches parue avec Montréal contre-information n° 1 (hiver 2015-hiver 2017).

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/03/MTLCI-affiches.pdf
    https://mtlcounterinfo.org/quebec-ministry-of-public-security-vehicles-attacked-2/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2015/11/knives.pdf


    2015

    2015
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    [#jappuiemescamaradespourlevandalisme]

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    [
    #jappuiemescamaradespourlevandalisme]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 28 × 43 cm.

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    texte

    dessin (deux personnes masquées et vêtues de noir attaquant une vitrine avec de la peinture jaune et une batte)

    texte :

    #jappuiemescamaradespourlevandalisme

    En 2016, plus de 20 commerces bobo ont été vandalisés dans Hochelaga. Ne sachant plus que faire pour pour mettre fin à cette vague d’actions directes, la municipalité et les commerçants ont récemment lancé une campagne de relations publiques ayant comme slogan #jappuiemescommercantscontrelevandalisme.

    Ils essaient de nous faire croire que la « revitalisation » (un joli mot pour la gentrification) bénéficie à tout le monde, comme si plus de policiers qui nous harcèlent dans les rues, plus d’expulsions et plus de boutiques de luxe était en fait pour notre propre bien ! Ils veulent nous monter contre ceux qui prennent action, ceux qui refusent de laisser le capitalisme rendre notre quartier de plus en plus misérable. Bien sûr, la seule réelle priorité derrière les sourires des politiciens est de s’assurer que Hochelaga reste profitable pour les commerces.

    Nous voyons les choses différemment. Ces commerces bobos ne servent qu’à rendre le quartier plus attirant pour les développeurs immobiliers. Leurs projets de condos affreux et hors de prix ne font que mener la vie dure aux yeux et aux porte-feuilles de tout le monde sauf eux-même. Ceux et celles qui prennent action contre ce genre de cible nous rappellent que, malgré leur progression, les projets de développement capitaliste ne sont pas invulnérables. Les gentrificateurs n’ont pas à être tolérés. Se défendre n’est pas seulement possible, c’est aussi nécessaire. Continuons la lutte !

    « J’aimerais que la police ait peur d’être attaquée quand elle patrouille dans Hochelag ; que les petits commerces bourgeois hésitent avant de s’installer ici, parce que leurs primes d’assurances vont être super chères ; que les gens pensent au fait que s’ils parquent leur char de luxe dans le quartier pour la nuit, il risque de se faire trasher ; que dès qu’un graf ou une affiche est enlevée, elle soit aussitôt remplacée. »
    - une anarchiste impliquée dans certaines actions contre la gentrification

    Communication autonome pour la lutte contre l’autorité :
    MTLCOUNTER-INFO.ORG


    sources :

    Une des 24 affiches parue avec Montréal contre-information n° 1 (hiver 2015-hiver 2017).

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/03/MTLCI-affiches.pdf


    2017

    2017

    2017
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    [Appel pour un mois contre la police]

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    Appel pour un mois contre la police]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : noir , bleu , jaune , papier blanc ) ; 43 × 28 cm.

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    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    texte

    dessins (loups attaquants la police et une prison et slogan « Destroy what destroy you » ; jeune femme voilée par ses cheveux)

    texte :

    Appel pour un mois contre la police

    Plus tôt aujourd’hui (5 mars, 2016), à 18h, quelques ami.es ont attaqué un véhicule du SPVM stationné à l’extérieur du métro Charlevoix dans le quartier de Pointe-Saint-Charles à Montréal en crevant les pneus et fracassant les vitres.

    Nous voulons nous servir de cette attaque en tant qu’appel à des actions contre la police à Montréal entre aujourd’hui et la fin du mois de mars.

    À l’approche de la manifestation annuelle contre la « brutalité policière », nous aimerions nous éloigner d’une combativité limitée à ces seules manifestations, auxquelles les forces policières ont amplement l’occasion de se préparer et après lesquelles la paix sociale est facilement rétablie. Nous voulons montrer que la police est vulnérable au sabotage, et que ceci est possible à chaque jour de l’année. Nous voulons que la peur change de camp. Nous voulons encourager l’espace anarchiste montréalais à expérimenter une offensive diffuse contre les opérations quotidiennes de la police, pas seulement le 15 mars, mais durant tout le mois à venir. Nous avons dispersé des copies de ce tract près du véhicule vandalisé :

    Pourquoi nous attaquons la police

    Si vous lisez ceci, vous vous demandez probablement pourquoi quelques individus masqués viennent de vandaliser la voiture de police qui est devant vous.

    Ça a été plutôt facile de gâcher la journée de ces flics ; nous portions des foulards, chapeaux et gants pour dissimuler notre identité, et avons dédié vingt secondes à cette action directe, pendant qu’un.e de nous était bien positionné.e pour guetter l’éventualité d’un.e policiè.re tentant de retourner vers le véhicule. Nous avons couru jusqu’au prochain coin de rue, avons changé de vêtements extérieurs pour modifier notre apparence tout en gardant nos foulards, et avons calmement réintégré la foule en nous éloignant.

    Permettez-nous de nous présenter ; nous sommes celles et ceux qui ne se sont jamais senti.es satisfait.es de suivre le programme métro-boulot-dodo auquel l’école nous prépare ; nous sommes celles et ceux qui voient un flic et reconnaissent l’héritage de domination qu’ils représentent et appliquent ; nous sommes celles et ceux qui veulent lutter pour détruire l’État, l’économie, les structures qui nous forcent à nous conformer aux rôles prédéterminés d’« homme » et de « femme », et toutes les violences quotidiennes innombrables que cette société nous impose. Nous voulons détruire ce qui nous détruit, tout en amorçant simultanément la création d’un monde moins misérable que celui-ci.

    Nous ne sommes pas dupé.es par les réformes que l’État nous offre pour atténuer ces sentiments, parce que nous reconnaissons l’absurdité de simplement ajuster les réglages de cette société-machine létale, et la nécessité de mettre feu à ses panneaux électriques. Nous voulons une rupture révolutionnaire d’avec la vie quotidienne qui nous enferme dans le travail et les relations sociales acceptables. En dehors des émeutes et des rébellions de grande échelle, nous vivons ce désir pour quelque chose de nouveau en sabotant les systèmes de domination par tous les moyens qui nous sont possibles.

    Plusieurs d’entre nous se disent anarchistes, mais l’important n’est pas le nom que l’on se donne, mais plutôt le combat riche et inspirant contre l’autorité auquel nos actions et projets participent. Pour nous, une voiture de police qui ne peut plus patrouiller le quartier suggère l’objectif plus large de mettre le système de flicage, de prisons et de tribunaux hors d’état de nuire, parce que ce système de répression et de contrôle n’a jamais été et ne sera jamais autre chose qu’un obstacle à notre liberté. Il sert et protège les puissants – les institutions et les personnes qui ont beaucoup plus de contrôle sur la manière dont nous vivons nos vies que nous-mêmes.

    Nous espérons que le fracas de ces vitres de voiture de police résonne en vous, et que vous êtes également dégoûté.es par tout.e citoyen.ne obéissant.e assimilant cette attaque à une atteinte à sa propre sécurité. Encore et encore, nous constatons que les flics ne font qu’empirer nos vies. Quand il y a un violeur dans notre quartier, nous préférons de loin voir un groupe s’auto-organiser et répondre à coups de bâton de base-ball dans les genoux du violeur que de voir un.e survivant.e traîné.e à travers les tribunaux et humilié.e à chaque étape. Nous préférons de loin voir les personnes de notre quartier qui sont confinées dans la misère par leurs patrons et proprios s’organiser pour piller un IGA ou dévaliser un commerce yuppie plutôt que de les voir se voler entre elles et de se dénoncer mutuellement à la police.

    À chaque année, le 15 mars, il y a une manifestation contre la « brutalité policière ». Si nous voulons vraiment avoir la chance de vivre des vies libres, il faut amener le combat au-delà de la simple dénonciation de la « brutalité » ou des « excès » du SPVM. Nous devons comprendre que la violence brutale et la coercition sont intrinsèques à l’existence même de la police. Nous refusons le narratif dont nous gavent l’État et les médias – selon lequel certains individus parmi les forces policières constitueraient le problème, et non la police en tant que telle et le monde qu’elle défend. Voici pourquoi lorsque plusieurs d’entre nous se rejoignent dans les rues, c’est contre toute police, et nous emmenons avec nous des roches et des feux d’artifice que nous leur jetons de derrière nos barricades. Nous vous invitons à nous y retrouver, et à partager cette révolte en actes.

    À la prochaine, Vos anarchistes de quartier amicaux

    MTLCOUNTER-INFO.ORG


    sources :

    Une des 24 affiches parue avec Montréal contre-information n° 1 (hiver 2015-hiver 2017).

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/03/MTLCI-affiches.pdf
    https://mtlcounterinfo.org/for-a-month-against-police/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2016/03/antipolice.pdf


    2016

    2016
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    [Call for a month against police]

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    Call for a month against police]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : noir , bleu , jaune , papier blanc ) ; 43 × 28 cm.

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    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; insurrectionnalisme  ; police  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    text

    dessins (loups attaquants la police et une prison et slogan «  » ; jeune femme voilée par ses cheveux)

    texte :

    Call for a month against police

    Earlier today (March 5, 2016), at 6 pm, a few friends attacked an SPVM cruiser parked outside of Charlevoix metro in the Montreal neighborhood of Pointe-Saint-Charles by slashing the tires and breaking the windows.

    We want to use this attack as a call for actions against police in Montreal between now and the end of March.

    As the annual demonstration against “police brutality” approaches, we’d like to move away from only being combative with police during an annual demonstration, for which they can prepare extensively and after which social peace is easily restored. We want to show that the police are vulnerable to sabotage, and that this is possible every day of the year. We want fear to change camps. We want to encourage the anarchist space in Montreal to experiment with a diffuse offensive against the daily operations of police, not just on March 15th, but in the entire coming month.

    We scattered copies of this flyer at the site of the smashed cruiser :

    Why we attack the police

    If you’re reading this, you’re probably wondering why a few masked individuals just smashed the police car in front of you.

    It was pretty easy to ruin these cops’ day ; we wore scarves, hats, and gloves to conceal our identities, and dedicated twenty seconds to our direct action while one of us was well positioned to watch for police trying to return to their vehicle. We ran a block, changed our outer layer to appear different while keeping our scarves on, and calmly blended back into the crowd as we walked away.

    Allow us to introduce ourselves ; we are those who never felt content to follow the program of metro-boulot-dodo that schools prepare us for ; we are those who see a cop and recognize the legacy of domination they represent and enforce ; we are those who want to struggle to destroy the state, the economy, the apparatuses which force us to conform to the predetermined roles of ‘woman’ and ‘man’, and all the innumerable daily violences this society imposes on us. We want to destroy what destroys us, while simultaneously beginning to create a world less miserable than this one.

    We’re not fooled by the reforms the state offers us to placate these sentiments, because we also recognize that we can’t just adjust the dials on this death-machine of a society, but must set fire to its electrical board. We want a revolutionary rupture with the daily life that forces us into work and acceptable social relations. Outside of large-scale riots and rebellions, we live this desire for something new by sabotaging the systems of domination in whichever ways we can.

    Many of us call ourselves anarchists, though what’s important isn’t what we call ourselves, but rather the rich and inspiring struggle against authority that our actions and projects contribute to. For us, a police cruiser that can no longer patrol the neighborhood hints at the bigger goal of making the system of policing, prisons, and courts non-functional, because this system of repression and control has never and will never be anything but an obstacle to our freedom. It protects and serves the powerful – institutions and people who have more of a say in how we live our lives than we do.

    We hope that the sound of those shattering police car windows resonates with you, and that you’re also disgusted by any obedient citizens who understands this as an attack on their own safety. Time and time again, we see that police only worsen our lives. When there’s a rapist in our neighborhood, we’d far rather see a self-organized group of people respond with baseball bats to the rapists kneecaps, rather than see someone who survived rape be dragged through the courts and made to feel shamed at every turn. We’d far rather the people in our neighborhood who are kept in poverty by bosses and landlords organize to loot the IGA or hold up a yuppie business, rather than steal from and call the police on each other.

    Every year on March 15, there is a protest against “police brutality”. If we want a chance at free lives, we need to bring the fight beyond just the “brutality” or “excesses” of the SPVM. We need to understand that brutal violence and coercion are intrinsic to the police’s very existence. We refuse the narrative that the media and the state feed us – that the problem is individual police and not the entire structure of policing and the world they defend. That’s why when many of us meet in the streets, it’s against all police, and we bring rocks and fireworks to lob at them from behind barricades. We invite you to find us there, and share in this practice of revolt.

    Until next time,
    Your friendly neighborhood anarchists

    mtlcounter-info.org


    sources :

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/03/MTLCI-affiches.pdf
    https://mtlcounterinfo.org/for-a-month-against-police/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2016/03/antipolice.pdf


    2016

    2016
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    [Rest in power Jean-Pierre Bony]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Rest in power Jean-Pierre Bony]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; [28 ?] × [43 ?] cm.

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    notes :
    descriptif :


    text

    photo (scènes de nuit d’émeute)

    texte :

    Rest in power Jean-Pierre Bony

    Last week, the police murdered Jean-Pierre Bony in Montreal-Nord, yet another black person assassinated by the agents of white supremacy. Wednesday night, the day of the birthday of Fredy Villanueva – assassinated by the police in 2008 and avenged by two nights of riots in Montreal-Nord – a demonstration in response to the murder of Jean-Pierre Bony turned into a riot against the police.

    As expected, the Media regurgitated the myth of the “outside agitator”, just as they did during the Oscar Grant riots in Oakland, and the recent rebellion in Ferguson, perpetuating the lie of the incapacity of black people to act for themselves.

    We were overjoyed to see the people who live in Montreal-Nord initiate a fierce attack against the police. Media vans and cameras were smashed, and every police car in sight was charged with rocks, crowbars, and smoke bombs. When the police were hiding, people decided to go to the police station. On the way, the windows of several businesses as well as a bank were shattered (with a fire later started inside) and the joyous destruction of the police station unfolded for twenty minutes.

    The post was evacuated preemptively, and we overheard people yelling, “the police are afraid of us now” as every window of the station had rocks thrown through them. When a lone riot cop (didn’t get the memo ?) tried to intimidate people from entering the parking lot, he was charged and a hammer was thrown at him as he fled, giving everyone free reign to destroy all the cars as well. When riot-police reluctantly moved in to salvage what was left of their wrecked station, they were welcomed with rocks and fireworks. As people moved back into the residential streets, at least six cars were torched.

    As anarchists, we participated in these moments to support these courageous acts of rage and rebellion. What went down Wednesday night continues to return to our minds, warming our hearts and inspiring our fight against policing in our own contexts. The complicity we felt with people we met in the streets of Montreal-Nord calls us to go out of our cliques and surpass the borders formed in our city and our heads by the racist social order.

    So tonight, we wrote the name of Jean-Pierre Bony on several giant billboards in the city alongside images of burning police cruisers, because “memory is alive, and ready to strike”.

    Never forgive, never forget.
    The fire continues to burn in us.

    mtlcounter-info.org


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/rest-in-power-jean-pierre-bony-4/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2016/04/rip.pdf


    [ 2017 ?]

    [ 2017 ?]

    [ 2017 ?]

    [ 2017 ?]

    2016

    2016
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    [Rest in power Jean-Pierre Bony]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Rest in power Jean-Pierre Bony]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; [28 ?] × [43 ?] cm.

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    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme  ; police
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    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    text

    photo (scènes de nuit d’émeute)

    texte :

    Rest in power Jean-Pierre Bony

    La semaine dernière, la police a tué Jean-Pierre Bony à Montréal-Nord : encore une personne noire assassinée par les agents meurtriers de la suprématie blanche. Mercredi dernier, le jour de l’anniversaire de Fredy Villanueva – assassiné par la police en 2008 et vengé par deux nuits d’émeutes à Montréal-Nord – une manifestation en réponse au meurtre de Jean-Pierre Bony a viré à l’émeute contre la police.

    À leur habitude, les médias ont recraché le mythe des “casseurs extérieurs”, tout comme ils l’ont fait lors des émeutes d’Oscar Grant à Oakland et de la récente rébellion à Ferguson, perpétuant une image faisant croire à l’incapacité des personnes noires d’agir pour elles-mêmes.

    Pourtant, nous nous réjouissons d’avoir vu des personnes qui vivent à Montréal-Nord initier une féroce attaque contre la police. Des vans et des caméras de médias ont été attaquées et les voitures de police en présence ont été pourchassées avec des crowbars, des roches et des bombes fumigènes jusqu’à ce qu’elles disparaissent. À ce moment, les gens ont décidé de se diriger vers le poste de police. En chemin, plusieurs vitres de commerces ainsi que celles d’une banque ont été éclatées – un feu a été allumé à l’intérieur de celle-ci plus tard. S’en est suivi un joyeux saccage du poste qui a duré une vingtaine de minutes.

    Le poste avait été évacué préventivement et alors que toutes le fenêtres se faisaient fracasser nous avons entendu dans la rue des gens crier “la police a peur de nous maintenant”. Lorsqu’un policier anti-émeute seul a tenté d’intimider les gens qui entraient dans le stationnement, un marteau lui a été lancé au visage, ce qui a laissé le champs libre aux gens pour s’attaquer aussi aux chars de patrouille dans le stationnement. Lorsque la police anti-émeute s’est avancée pour protéger ce qu’il restait de leur poste, elle a été accueillie avec des roches et des feux d’artifice. Et alors que les gens retournaient vers les rues résidentielles, au moins six voitures ont été incendiées.

    Nous avons participé à ces événements pour supporter, en tant qu’anarchistes, ces actes de courage, de rage et de rébellion. Ce qui s’est passé mercredi soir laisse une trace persistante dans nos esprits, réchauffe nos coeurs et nous inspire contre la police et le flicage dans nos propres contextes. La complicité que nous avons ressentie avec les gens que nous avons rencontrés dans les rues de Montréal-Nord nous appelle à sortir de nos cliques et à dépasser les frontières formées dans notre propre ville et dans nos têtes par l’ordre social raciste.

    Ce soir, nous avons écrit le nom de Jean-Pierre Bony sur plusieurs panneaux publicitaires géants à Montréal dans d’autres quartiers, aux côtés d’images de chars de flic en feu, parce que “la mémoire est vivante et prête à frapper”.

    Nous n’oublions pas, nous ne pardonnons pas.
    Le feu continue de brûler en nous.

    trouvé sur mtlcounter-info.org


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/rest-in-power-jean-pierre-bony-4/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2016/04/rip.pdf


    2016

    2016

    [ 2017 ?]

    [ 2017 ?]

    [ 2017 ?]

    [ 2017 ?]
    Affiches liées



    [Tout le monde déteste la police]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Tout le monde déteste la police]. — [S.l.] : [s.n.], [ & post]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , jaune , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Tanneries (Dijon)
    • Liste des thèmes  : police
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; dessin (casques de police anti-meute (CRS), tonfa, lance flash-balls…, abandonnés contre un muret barbelé défoncé ; oiseau, chat, portière) ]

    texte :

    Parce qu’elle n’existe que pour défendre les intérêts des riches et des puissants.

    Parce qu’elle vient réprimer toute envie de révolte contre ce monde qui nous veut docile et soumis à l’exploitation.

    Parce que chaque jour, dans les quartiers, aux frontières ou en manif, elle humilie, blesse et tue.

    Tout le monde déteste la police

    Rien d’étonnant alors que les flics soient régulièrement attaqués. Qu’ils soient insultés, peinturlurés, caillassés, ou que leurs voitures partent en fumée, tant mieux ! Même si ces gestes semblent dérisoires face à la violence de ce système, ils redonnent de la force et du courage.

    De Villiers-le-Bel en 2007 à l’incendie des flics quai de Valmy le 19 mai 2016, la stratégie de l’État est la même : isoler des gestes et des individus pour que personne ne puisse s’y reconnaître, puis condamner fermement dans l’indifférence générale.

    Ne nous laissons pas diviser. Ces gestes de révolte sont les nôtres. Soyons solidaires des actes, comme des personnes poursuivies, qu’elles soient coupables ou innocentes. Et que continue de vivre la rage dans nos luttes, dans les quartiers et partout où l’État veut nous écraser !


    sources :
     









    [Hier Zyed et Bouna, aujourd’hui Selom et Matisse : manifestation place Degeyter]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Hier Zyed et Bouna, aujourd’hui Selom et Matisse : manifestation place Degeyter]. — Lille : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , jaune , texte en défonce , papier blanc ) ; 37 × 55 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : police  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo de fond (aiguillages ferroviaires) ]

    texte :

    Hier Zyed et Bouna, aujourd’hui Selom et Matisse

    Le vendredi 15 décembre 2017, aux alentours de 21 h, Selom, Matisse, Ashraf et Aurélien se font renverser par un train. Selom et Matisse en meurent. Ashraf et Autrélien sont blessés.

    La soir même, La Voix du Nord parle d’un raccourci que les jeunes « inconscients » auraient voulu prendre. Le lendemain à Caulier, des voitures brûlent. Une rumeur tourne dans le quartier : ils fuyaient la police. Pendant trois jours, presse, police, justice et préfecture ont nié la présence de la police sur les lieux.

    Le lundi, lors du rassemblement de solidarité avec les familles et les victimes sur la place de Fives, Aurélien explique que lui et ses amis cherchaient à échapper à l’intervention de policiers particulièrement agressifs qui leur fonçaient dessus, matraques à la main. Depuis, des plaintes ont été déposées par les familles et les autorités ont dû admettre une possible responsabilité policière dans le « tragique accident ».

    À Fives, comme dans d’autres quartiers, la police met la pression, elle frappe, elle ment, elle humilie. Voilà pourquoi certains les fuient…
    Comme en 2005 avec Zyed et Bouna, les conséquences sont mortelles.

    Pour dénoncer les violences policières et le mépris des pouvoirs publics

    Pour soutenir les victimes, leurs familles et leurs proches

    Manifestation samedi 13 janvier 2018 - 15 h - place Degeyter - Lille Fives


    sources :
     


    [La Grande guif’, feuille d’info n° 8]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La Grande guif’, feuille d’info n° 8]. — Lille : la Grande guif’, . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : émigration et immigration  ; féminisme  ; justice  ; police  ; squatt
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : journal mural  ; conférence, débat…  ; meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; logo du journal mural (oiseau marin) ; vignette de trois roses feuillées ]

    texte :

    La Grande guif’

    feuille d’info n° 8 : octobre 2018, jamais rentré-es, jamais partie-es…

    Quelques informations murales en provenance de nos réseaux vénères, amateurs et contre-culturels, sur Lille ou ailleurs… à destination de toutes et tous. On lâche rien et on tient les murs, contre vents et marées… vive la sociale !

    Dans la nuit du 28 septembre 2018 à 3 h 30, près de Fouquières-lès-Lens (62), des gendarmes tuent Henry , lors d’un contrôle. Une colère légitime des proches et soutiens embrase les rues des communes voisines les heures suivantes. Cela est arrivé non loin de Montigny-en-Gohelle où fut assassiné Lahoucine Ait-Omghar, en 2013. À Lille, ça fait 9 mois que les proches et les soutiens de Selom et Matisse, morts en fuyant la police à Caulier, se battent contre la justice qui acquitte systématiquement les keufs. D’ailleurs, pour Adama Traoré, la justice déclare que les flics ne sont pas responsables de l’étouffement qu’il a subit lors de sa violente arrestation ! La famille d’Adama et les proches appellent à un rassemblement le samedi 13 octobre à Paris Gare du Nord à 14 h 30. Soutien à toutes les victimes et proches des violences policières, aux émeutières et aux incendiaires ! Ni oubli ni pardon ! Nique les keufs !

    Quelques nouvelles de la répression qui touche des employés syndiqués, de la SNCF notamment, suite au mouvement contre la réforme ferroviaire de ce printemps : à Lille, Nicolas et Olivier sont passés en commission disciplinaire et ont écopés de 2 et 4 jours de mise à pied et d’un dernier avertissement. Nous attendons encore une date de passage au tribunal correctionnel pour simples faits de grèves. Un rendez vous, annoncé large et fédérateur, contre la répression de ceux et celles qui luttent sur leurs lieux de travail pour leurs conditions de survie matérielle, se tiendra à la bourse du travail le samedi 20 octobre prochain… vive les voyous syndiqués, Nique les exploiteurs !

    Samedi 13 octobre, à la maison des syndicats CNT, au 32 rue d’Arras, est organisée une journée pour parler de la situation politique et sociale Grecque. À partir de 15 h 30, il y a la projection d’un film sur le parti néo-nazi Aube Dorée « Aube dorée, une histoire personnelle » , d’Angélique Kourounis, suivi d’une rencontre avec des camarades Grecs. Le soir à 20 h, un concert prix libre de rap avec Krav Boca (Toulouse), Atome d’Intifada (Bruxelles) et Sid (zad Notre-Dame-des-Landes) au même endroit. Tous les fonds récoltés seront reversés aux camarades d’ESE (syndicat anarchiste) et au squat de migrant-e-s Notara26 (Exarcheia, quartier d’Athènes).

    Les actions de mobilisation continuent pour soutenir et rendre visible les habitant-e-s du squat le 5 étoiles, 15 rue Jean-Jaurès pour réclamer de vrais hébergements, dignes et durables. Mineur-es, étranger-es, majeur-es, dubliné-es ou non, sdf, ont tous et toutes leurs situations bloquées. Tout le monde subit la violence administrative et policière de l’État, du département, des mairies, qui appliquent leurs politiques de contrôle, de parcage et de division favorisant la guerre entre les pauvres. Nahadine les frontières ! Nahadine la nation ! Nahadine la France !

    ** Ah ouai ! À ce qui paraît Le pen est à l’agonie, qu’il crève ! Sortons les cotillons avec force et paillette !… Nique sa race de facho ! **

    Suite à l’expulsion en juin dernier de l’espace autonome des 18 ponts, on est un peu en tong... mais toujours là ! Les promoteurs n’ont pas pris de vacances et ça rénove à tout va. Le projet de la loi Élan veut pénaliser l’ouverture de bâtiments vides. Il sera plus compliqué d’avoir des espaces de lutte et d’auto-organisation, hors de la légalité. Organisons nous face à la répression ! Nique les promoteurs ! Partout chez nous !

    Saluons et souhaitons de joyeux débordements à la toute nouvelle KIF (kaisse d’impression féministe). Le Kif est une caisse autogérée qui permet à qui veux, d’imprimer des brochures, des autocollants, des tracts, des affiches… qui touchent une pluralité de sujet dans une perspective féministe intersectionnelle (un féminisme qui à la volonté de prendre en compte toute les formes de domination systémique).

    *** Une nouvelle prison est en construction à Loos, un centre de détention qui verra le jour en 2021. Nique la taule ! ***

    **** Force et courage pour Rédoine Faid et ses complices, rage et détermination pour les prisonniers et prisonnières. ****

    VIVE LA CAVALE !


    sources :
     



    [Cops Kill]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Cops Kill]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , texte en défonce , papier blanc ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; police
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    text

    fond (taches de sang)

    texte :

    Cops kill

    Anthony Griffin • Marcellus François • Trevor Kelly • Richard Barnabé • Paolo Romanelli • Martin Omar Suazo • Mohamed Anas Bennis • Fredy Alberto Villanueva • Marin Hamel • Patrick Limoges • Farshad Mohammadi -Alain Magloire • David Lacour • Nicholas Thorne-Belance • Rene Gallant • André Benjamin • Bony Jean-Pierre • Chad Murphy • Pierre Coriolan • Nicholas Gibbs

    None of them had guns. All of them were killed by the SPVM.

    Think before calling the cops. You might be summoning someone’s executioner.

    Before you call the cops on someone who is having a mental health crisis, someone who looks homeless, someone who is having a bad drug ytip, someone who is stealing a bike, ask yourself :

    Do I really want to be responsible for this person’s death ?


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/wp-content/uploads/2019/06/fuck12-en.pdf

    Anonymous submission to MTL Counter-info — https://mtlcounterinfo.org/dont-call-the-cops/
    with text :

    n the early morning of Monday June 10th, the Montreal police shot a man. A neighbour was having a crisis. Instead of doing anything helpful, they harassed him for hours. They had guns pointed at his head. They finally shot him in the leg through hs own apartment door early Monday morning. On Sunday June 17th anarchists in the St-Henri neighbourhood of Montreal put up posters reminding our neighbours to think twice before calling the cops.

    St-Henri is famously undergoing a rapid and brutal gentrification process. Gentrification is fueled by social cleansing. This means arresting and relocating people with mental health issues, the poor, drug users, sex workers, and all of us trying to get by in a cruel world. One way to resist the over-policing and gentrification of our neighbourhoods is to stop calling the goddamn cops. We made posters that name all the unarmed people who have been killed by the SPVM in the last few years, because this is fucking serious. Cops will always escalate the situation, we can’t trust them. Instead let’s build relationships of trust between neighbours — Let’s make police obsolete ! Please download and share these posters — let your neighbours know that COPS KILL, and share some alternatives to calling the police, so no one else has to have their neighbours blood on their hands.


    2019

    2019
    Affiches liées


    [Les flics tuent]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Les flics tuent]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , texte en défonce , papier blanc ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; police
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    fond (taches de sang)

    texte :

    Les flics tuent

    Anthony Griffin • Marcellus François • Trevor Kelly • Richard Barnabé • Paolo Romanelli • Martin Omar Suazo • Mohamed Anas Bennis • Fredy Alberto Villanueva • Marin Hamel • Patrick Limoges • Farshad Mohammadi -Alain Magloire • David Lacour • Nicholas Thorne-Belance • Rene Gallant • André Benjamin • Bony Jean-Pierre • Chad Murphy • Pierre Coriolan • Nicholas Gibbs

    Aucun ne possédait d’arme. Ils ont tous été tués par le SPVM. 

    Penses-y à deux fois avant d’appeler la police. Tu convoqueras peut-être l’exécuteur de quelqu’un.

    Avant d’appeler la police pour quelqu’un qui est en détresse psychologique, quelqu’un qui a l’air d’un.e sans-abris, quelqu’un qui fait un mauvais trip de drogue, quelqu’un qui a volé un vélo, demande toi :

    Est-ce que je veux vraiment être responsable de la mort de cette personne ?


    sources :

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2019/06/fuck12-fr.pdf

    Soumission anonyme à MTL Contre-info — https://mtlcontreinfo.org/nappelle-pas-les-flics/
    avec le commentaire :

    Tôt le matin du lundi 10 juin, la police de Montréal a tiré sur un homme. Un voisin avait une crise. Plutôt que de faire quelque chose d’utile, les flics l’ont harcelé pendant des heures. Leurs armes étaient pointés vers sa tête. Ils lui ont finalement tiré dans la jambe à travers la porte de son propre appartement tôt lundi matin. Dimanche le 17 juin, des anarchistes du quartier St-Henri à Montréal ont collé des affiches rappelant au quartier d’y penser à deux fois avant d’appeler la police.

    St-Henri est actuellement dans un processus d’embourgeoisement rapide et brutal. L’embourgeoisement va de paire avec le nettoyage sociale. Cela signifie les arrestations et les relocalisations de personnes ayant des troubles de santé mentale, de pauvres, d’utilisateur.trice.s de drogue, de travailleur.euse.s du sexe et de tous.tes celleux d’entre-nous qui essaient de s’en sortir dans un monde cruel. Un façon de résister au poliçage et à l’embourgeoisement de notre quartier est d’arrêter d’appeler les osti de flics. On a fait des affiches qui nomment toutes les personnes non-armées ayant été tuées par le SPVM depuis les dernières années, parce que c’est sérieux. Les flics escaladeront toujours la situation. Nous ne pouvons pas leur faire confiance. Bâtissons plutôt des relations de confiance entre voisins : rendons la police inutile ! SVP téléchargez et partager ces affiches — faites savoir à vos voisins que LES FLICS TUENT et partagez des alternatives à appeler la police pour que plus personne n’ait le sang de leur voisin sur les mains.


    2019

    2019
    Affiches liées



    [Ceci n’est toujours pas une bavure]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Ceci n’est toujours pas une bavure]. — Lille : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 90 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : police
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (placage musclé par deux policiers antiémeutes) montage de 3 format A3 ]

    texte :

    202-2020, 284 personnes tuées kirs d’interventions policières

    fig. 1 : bis repetita placent

    « Ceci n’est toujours pas une bavure »


    sources :

    Collage d’octobre 2020
    https://iaata.info/Lille-Collage-de-soutien-aux-7-de-Toulouse-4452.html :

    Lille : Collage de soutien aux « 7 de Toulouse »

    A l’image de ce qui a été fait à Marseille le 13 octobre (https://iaata.info/Solidarite-avec-les-sept-de-toulouse-4444.html), nous voulions nous aussi manifester notre soutien aux toulousain-e-s ayant subit la répression étatique.

    Nous nous sommes donc baladés dans différents quartiers de Lille pour coller les fameuses affiches : « le feu tue les virus brûle ton comico », « ne relevons pas l’économie détruisons-la ! », « avec ou sans masques ce monde est irrespirable, détruisons ce qui nous étouffe », etc.

    Nous avons aussi collé des affiches dénonçant les violences policières et citant le nom de toutes les victimes tuées par la police, sous Chirac, Sarkozy, Hollande et Macron.

    Le collage a été accompagné de quelques tags de soutien, dans le centre-ville, à Fives, Moulins, Wazemmes, ou encore Lille-Sud.

    Une pensée pour les personnes accusé-e-s.
    Crève la taule !
    Force aux copaines à l’ombre et à celles qui se battent à l’extérieur.




    [aff01165]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    aff01165]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Pays-Bas
    • Lieux d’archivages  : CDA (FA, Paris)
    • Liste des thèmes  : police
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ galerie de photos de manifestations ]

    texte :

    [vide]


    sources :
     


    [Agitación n°1, Perdida en la memoria condenada busca la manera de gritar]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Agitación n°1, Perdida en la memoria condenada busca la manera de gritar]. — Valladolid : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , texte en défonce , papier blanc ) ; 68 × 101 cm.

    • Affiches par pays  : Espagne
    • Lieux d’archivages  : CDA (FA, Paris)  ; CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : communication : radio & audiovisuel*  ; éducation  ; police  ; presse
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Agitación
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; dessins (homme avec porte-voix) ]

    texte :

    Agitación

    n°1 - Apartado 258 - 47080 Valladolid

    Perdida en la memoria condenada busca la manera de gritar

    insumisión, insumisión, insumisión

    SEGURIDAD CIUDADANA, LA ESTABILIDAD DEL PODER

    SEGURIDAD CIUDADANA, TODOS CON MIEDO TRAS LAS VENTANAS

    No salgas a la calle tarde y de noche ; las cosas están mal, amigo. Deja que el Estado se ocupe de todo. No salgas de casa tras el trabajo. La patrulla velará tu sueño. Ellos guardan tu puerta. Mejor no salgas de tu agujero. Afuera está el mundo entero. Es demasiado grande, puede que te pierdas. No salgas de tu vida, ciudadano. No te metas donde no te llaman. Deja las calles a la policía, deja la vida a quienes te cuidan.

    ... PERO NO ME ENGAÑES...

    El resplandor de tus ojos confirma los hechos. Con un cuerpo duro como el diamante. Con una mente clara como el litio. Toda la energía se libera cuando gritas. Con tus manos destrozas los poderes del Mundo. En los límites de la carne y de la sangre AVANZAS. No dudas. No aminoras tu paso.

    HOMBRE EN UNA ÉPOCA SIN HÉROES, EXPLORADOR DE UN NUEVO FIRMAMENTO, LUCHAS PARA EXPERIMENTAR TU LIBERTAD
    (A.D.) Versión libre

    MONOTIDIANA

    Hemos quedado a comer. Te espero sentado, desmigando el tiempo frente al televisor. Pienso en tu retraso. Sin pensar. La comida sobre la mesa, repartida entre los platos y el aburrimiento, fría.

    Llegas corriendo, los pulmones jadeando. Problemas en el curro. La mierda de las pelas. No hay suficiente aire para olvidar. Adelanto hacia ti mis manos. Me apartas. Te apartas. Quiero abrazarte. Insisto. Me empujas. Recuerdas la hora. Hay que comer deprisa. Tienes que volver al trabajo. Gritamos, nos gritamos. Mi rabia contra la pared. La tuya es un portazo.., y otro más. Te escapas a fumar un cigarrillo, a viajar siendo humo, a buscar más allá de lo que te alcanza la vista, empujando con la frente el sucio cristal.

    En silencio me acerco de puntillas. Te abrazo por detrás. Descansas un infinito instante. Lentamente te sueltas. Media vuelta. Nos miramos. Un beso. Y te vas.

    Caigo el cuerpo sobre el sillón. Como con desgana, mordisqueando la soledad.

    Si hubiéramos quedado a comer, estaría derrumbado frente al televisor, como ahora, sin pensar.

    NOS ROBÁIS LA VIDA Y CON MENTIRAS NOS LA CAMBIÁIS POR UN SUCEDÁNEO DE SEGURIDAD COTIDIANA ; DE MONOTONÍA REPETIDA HASTA LA VACIEDAD

    POR UNA COMUNICACIÓN ALTERNATIVA : RADIOS LIBRES

    La reciente aprobación de la LOT (Ley Orgánica de Telecomunicaciones) ha reavivado el enfrentamiento represivo del Estado hacia las radios libres, únicos cauces de información alternativa y de comunicación antiautoritaria en muchos puntos de la geografía estatal, desde barriadas populares de las grandes ciudades hasta pueblos y comarcas del medio rural. La auto-gestión informativa que define a todas ellas supone una respuesta contestataria a la manipulación interesada de todos los medios de comunicación de masas. Éstos, con su poder económico y publicitario, no pueden permitir que se socave su monopolio informativo, conformador de las mentes sumisas de los ciudadanos. Por esto, solidarizarse con las radios libres es luchar por mantener y ampliar la libertad de expresión en todos los ámbitos de la sociedad.

    ¿EDUCAR ?

    Conscientes de las contradicciones y la incoherencia de todo el proceso educativo, pero con la convicción de que es posible la utopía de conseguir una educación que esté al servicio de la persona para su libre realización : ser capaz de desarrollar su vida en solidaridad con los demás, sin la necesidad de gobernar o ser gobernado.

    Tratamos de recoger todas las alternativas realizadas y plantear un debate crítico del hecho educativo en todos sus aspectos : desde la pedagogía libertaria hasta las nuevas tecnologías, pasando por la problemática de la mujer y los jóvenes en la enseñanza, la sexualidad, la medicina natural, las fiestas populares, la ecología, el antimilitarismo...

    LATINOAMÉRICA : LA REPRESIÓN SANGRIENTA

    Ésta es la característica común de la mayoría de los regímenes latinoamericanos. Pero de la represión cotidiana pasan con harta frecuencia a la aplicación del terror de Estado. Este fenómeno, que allí se manifiesta sin el menor refinamiento, ocurre siempre que el poder burgués se siente amenazado por las luchas populares.

    A la trágica lista de países latinoamericanos represores —Argentina, Chile, El Salvador, Paraguay, etc.— se incorpora con todos los méritos Colombia, donde en los últimos meses más de 200 campesinos han sido asesinados en matanzas colectivas... No es casual que éstas se efectúen en la región de Urabá, con explotaciones bananeras y una alta concentración de campesinos, con organizaciones sindicales de fuerte implantación y de capacidad combativa contrastada.

    El Estado Colombiano aplica las lecciones impartidas por Estados Unidos para con los « Escuadrones de la Muerte » intentar imponer el orden, su orden. La historia se repite.


    sources :

    Imprimé au dos d’une affiche de 1978.












    [The Police]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    The Police]. — [S.l.] : Crimethinc, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 55 × 36 cm.

    • Affiches par pays  : États-Unis
    • Lieux d’archivages  : Anarchief (Gent)
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; police  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Cohn-Bendit, Daniel (1945-...)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte recto / verso) ; photo (rang de policiers anti-émeute) ]

    texte :

    The Police

    The ones who beat Rodney King, who gunned down Sean Bell and Amadou Diallo and Oscar Grant, who murdered Fred Hampton in his bed. The ones who enforced Apartheid in South Africa and segregation in the United States. The ones who broke Victor Jara’s hands and Steve Biko’s skull, who disappeared dissidents from Argentina to Zaire, who served Josef Stalin. The ones who interrogated Black Panthers and Catholic Workers, who maintained records on 16 million people in East Germany, who track us through surveillance cameras and phone taps. The ones firing tear gas and rubber bullets whenever a demonstration gets out of hand, who back the bosses in every strike. The ones who stand between every hungry person and the grocery shelves stocked with food, between every homeless person and the buildings standing empty, between every immigrant and her family.

    In every nation, in every age, you tell us you’re indispensable, that without you we’d all be killing each other.

    But we know well enough who the killers are.

    You won’t fuck with us much longer.

    Police everywhere, justice nowhere — [logo (cartouche d’arme à feu) :] Crimethinc. — www.crimethinc.org/police


    Seven Myths about the Police

    The police exercise legitimate authority. The average police officer is not a legal expert ; he probably knows his department protocol, but very little about the actual laws. This means his enforcement involves a great deal of bluffing, improvisation, and dishonesty. Police lie on a regular basis : "I just got a report of someone of your description committing a crime around here. Want to show me some ID ?"
    This is not to say we should unthinkingly accept laws as legitimate, either. The entire judicial system protects the privileges of the wealthy and powerful Obeying laws is not necessarily morally right—it may even be immoraL Slavery was legal, aiding escaped slaves illegal. The Nazis came to power in Germany via democratic elections and passed laws through the prescribed channels. We should aspire to the strength of conscience to do what we know is best, regardless of laws and police intimidation.

    [draw] “protecting and serving the fuck out of you”

    The police are ordinary workers just like us ; they should be our allies. Unfortunately, there’s a big gap between "should be" and "are." The role of the police is to serve the interests of the ruling class ; anyone who has not had a bad experience with them is likely privileged, submissive, or both. Today’s police officers know exactly what they’re getting into when they join the force—people in uniform don’t just get cats out of trees. Yes, most take the job because of economic pressure, but needing a paycheck is no excuse for evicting families, harassing young people of color, or pepper-spraying demonstrators. Those whose consciences can be bought are everyone’s potential enemies, not allies.
    This fairy tale is more persuasive when it is couched in strategic terms : for example, "Every revolution succeeds at the moment the armed forces refuse to make war on their fellows ; therefore we should focus on seducing the police to our side." But the police are not just any workers ; they’re the ones who chose to base their livelihoods upon defending the prevailing order, thus the least likely to be sympathetic to those who wish to change it. In this context, it makes more sense to oppose the police as such than to seek solidarity with them. As long as they serve their masters, they cannot be our allies ; by denouncing the institution of police and demoralizing individual officers, we encourage them to seek other livelihoods so we can one day find common cause with them.

    Maybe there are some bad apples, but some police officers are good people. Perhaps some police officers have good intentions, but once again, insofar as they obey orders rather than their consciences, they cannot be trusted.
    There’s something to be said for understanding the systematic nature of institutions, rather than attributing every injustice to the shortcomings of individuals. Remember the story of the man who, tormented by fleas, managed to catch one between his fingers ? He scrutinized it for a long time before placing it back at the spot on his neck where had he caught it. His friends, confounded, inquired why on earth he would do such a thing. That wasn’t the one that was biting me," he explained.

    [draw] “puppets of the ruling class”

    Police can win any confrontation, so we shouldn’t antagonize them. With all their weapons, equipment, and surveillance, the police can seem invincible, but this is an illusion. They are limited by all sorts of invisible constraints—bureaucracy, public opinion, communication breakdowns, an overloaded judicial system. If they don’t have vehicles or facilities available to transport and process a great number of arrestees, for example, they can’t make mass arrests.
    This is why a motley crowd armed only with the tear gas canisters shot at them can hold off a larger, more organized, better-equipped police force ; contests between social unrest and military might don’t play out according to the rules of military engagement. Those who have studied police, who can predict what they are prepared for and what they can and cannot do, can often outsmart and outmaneuver them.
    Such small victories are especially inspiring for those who chafe under the heel of police violence on a daily basis. In the collective unconscious of our society, the police are the ultimate bastion of reality, the force that ensures that things stay the way they are ; taking them on and winning, however temporarily, shows that reality is negotiable.

    [draw] “together we are stronger than them”

    Police are a mere distraction from the real enemy, not worth our wrath or attention. Alas, tyranny is not just a matter of politicians or executives ; they would be powerless without those who do their bidding. When we contest their rule, we’re also contesting the submission that keeps them in power, and sooner or later we’re sure to come up against some of those who submit.
    That being said, it’s true that the police are no more integral to hierarchy than the oppressive dynamics in our own communities ; they are simply the external manifestation, on a larger scale, of the same phenomena. If we are to contest domination everywhere, rather than specializing in combating certain forms of it while leaving others unchallenged, we have to be prepared to confront it both in the streets and in our own bedrooms ; we can’t expect to win on one front without fighting on the other. We shouldn’t fetishize confrontations with uniformed foes, we shouldn’t forget the power imbalances in our own ranks—but neither should we be content merely to manage the details of our own oppression in a non-hierarchical manner.

    We need police to protect us. According to this line of thinking, even if we might aspire to live in a society without police in the distant future, we need them today, for people are not ready to live together peacefully without armed enforcers. As if the social imbalances and fear maintained by police violence are peace ! Those who argue that the police sometimes do good things bear the burden of proving that those same good things could not be accomplished at least as well by other means.
    In any case, it’s not as if a police-free society is suddenly going to appear overnight just because someone spray-paints "Fuck the Police" on a wall. The protracted struggle it will take to free our communities from police repression will probably go on as long as it takes us to learn to coexist peacefully ; a community that can’t sort out its own conflicts can’t expect to triumph against a more powerful occupying force. In the meantime, opposition to police should be seen as a rejection of one of the most egregious sources of oppressive violence, not an assertion that without police there would be none. But if we can ever defeat and disband the police, we will surely be able to defend ourselves against less organized threats.

    [draw (Daniel Cohn-Bendit & French policeman)] “Take some responsibility for yourself you fucking coward !

    Resisting the police is violent—it makes you no better than them. According to this line of thinking, violence is inherently a form of domination, and thus inconsistent with opposing domination. Those who engage in violence play the same game as their oppressors, thereby losing from the outset.
    This is dangerously simplistic. Is a woman who defends herself against a rapist no better than a rapist ? Were slaves who revolted no better than slave-holders ? There is such a thing as self-defense. In some cases, violence enforces power imbalances ; in other cases, it challenges them. For people who still have faith in an authoritarian system or God, following the rules—whether legal or moral—is the top priority, at whatever cost : they believe they will be rewarded for doing so, regardless of what happens to others as a result. Whether such people call themselves conservatives or pacifists makes little difference in the end. On the other hand, for those of us who take responsibility for ourselves, the most important question is what will serve to make the world a better place. Sometimes this may include violence.
    Police are people too, and deserve the same respect due all living things. The point is not that they deserve to suffer or that we should bring them to justice. The point is that, in purely pragmatic terms, they must not be allowed to brutalize people or impose an unjust social order. Though it can be empowering for those who have spent their lives under the heel of oppression to contemplate finally settling the score with their oppressors, liberation is not a matter of exacting revenge but of rendering it unnecessary. Therefore, while it may sometimes even be necessary to set police on fire, this should not be done out of a spirit of vengeful self-righteousness, but from a place of care and compassion—if not for the police themselves, at least for all who would otherwise suffer at their hands.

    Delegitimizing the police is not only beneficial for those they target, but also for police officers’ families and police officers themselves. Not only do police officers have disproportionately high rates of domestic violence and child abuse, they’re also more likely to get killed, commit suicide, and struggle with addiction than most sectors of society. Anything that encourages police officers to quit their jobs is in their best interest, as well as the interest of their loved ones and society at large. Let’s create a world in which no one oppresses or is oppressed, in which no one has to live in fear.

    [logo "adjustable wrench" Crimethinc.] Produced and dispersed by the Crimethinc. Ex-Worker’s Collective, an unlikely collection of misfits held together by an insatiable desire for freedom and the means to achieve it.

    Crimethinc. Community Services
    PO Box 13998
    Salem Oregon 97309

    Download a PDF of this poster and many others at crimethinc.com [QR-Code]

    "Find out just what any people will quietly submit to and you have found out the exact measure of injustice and wrong which will be imposed upon them, and these will continue till they are resisted with either words or blows, or both."

    — Frederick Douglass


    sources :
     


    [Vigili urbani nuovi pistoleri ?]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Vigili urbani nuovi pistoleri ?]. — Carrara Carrare : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : CDA (FA, Paris)
    • Liste des thèmes  : police
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :

    [ texte ; dessin (policier anti-émeute) ]

    texte :

    Vigili urbani nuovi pistoleri ?

    Finalmente una pistola per i vigili di Carrara : così anche loro potranno sparare alla schiena dei ragazzi. Proprio come quel loro collega di Torino che qualche anno fa freddò un quindicenne colpevole di girare in motorino senza casco : con la vita pagò une multa molto salata. O come il vigile di Napoli che proprio qualche giorno fa è stato così coraggioso da sparare alle spalle di un diciasettenne disarmato (una pallottola ai polmoni ed una al fegato). Non saranno così più invidiosi dei carabinieri ! Come il CC Roberto Randelli che l’anno scorso a Prato ha assassinato a bruciapelo un giovane : con una condanna a 12 mesi con la condizionale ed un risarcimento di 20 milioni, lo Stato ha stabilito il prezzo di una vita. Quante lacrime invece quando crepa uno di quei signori in divisa, legalmente addestrati ad ammazzare.

    E ricordiamo i carabinieri che in questi giorni a Catania hanno ammazzato un diciottenne, sparandogli alla schiena (hanno proprio una passione per questa parte anatomica). Anche lui disarmato !

    Forza, vigili urbani : anche voi potrete essere nei secoli fedeli alla Legge reale e fare concorrenza a carabinieri e polizia nell’allungare la lista dei cittadini ammazzati.

    L’unico rischio che correte è quello di essere decorati con una medaglia : ma certo non saremo noi a darvela.

    [… impr. ]


    sources :
     


    image indisponible

    [Wir kommen oftmals, ohne dass man uns ruft !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Wir kommen oftmals, ohne dass man uns ruft !]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : police
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [traduction : « Nous venons souvent sans qu’on nous appelle. »]

    [Visuel : policiers anti-émeutes en tenue anti-lacrymo, bouclier rond en osier]

    texte :

    « Wir kommen oftmals, ohne dass man uns ruft ! »


    sources :

    D’après Le Monde libertaire n° 474 (10 février 1983), page 9.