- descriptif :
/B_tout>
[ texte ]
- texte :
Contre les bourreaux de la liberté
Nous avons tous admiré le beau geste par lequel les ouvriers d’Espagne se sont révoltés.
Qui donc pourrait blâmer, des pères de famille qui s’insurgèrent plutôt que de courir aux abattoirs du Maroc pour le profit des capitalistes internationaux ?
Ce fut un spectacle réconfortant que cette grève générale spontanée qui fit trembler tous les profiteurs de la monarchie cléricale et inquisitoriale.
Mais cette grève, trop localisée, malgré les actes héroïques de nos courageux camarades, fut vaincue.
C’est la Réaction sauvage, féroce, impitoyable qui sévit maintenant.
Tous les braves qui luttèrent, tous ceux qui ne sont pas morts en combattant expient leur acte sublime dans les cachots, dans les tortures, en attendant leur jugement, leur condamnation et leur exécution.
Les galonnés espagnols, vaincus sur tous les champs de bataille, prend bravement leur revanche sur les sièges des conseils de guerre.
Ils condamnent à mort tout ce que l’Espagne compte encore de noble, de généreux dans sa population.
Les hommes de progrès, les hommes de pensée libre sont voués au garrot ou au peloton d’exécution.
Laisserons-nous assassiner nos frères d’Espagne sans protester, sans crier notre admiration aux victimes, notre haine aux bourreaux…
Non !
Il faut qu’on nous entende !
Il faut que les tortureurs frémissent devant nos vibrantes protestations.
Toute l’Europe ouvrière proteste avec nous. Il faut que nos camarades en danger de mort reprennent espoir. Faisons tout pour les arracher aux cruelles et lâches vengeances des moines et des officiers
Travailleurs
Joignez-vous aux protestataires. Si vous êtes des hommes conscients, venez tous à la manifestation organisée par la CGT.
Le Comité confédéral
sources :Appel d’octobre 1909, « affiché partout par les soins des Bourses du travail » (d’après Rapports des comités & des commissions pour l’exercice 1908-1910, présentés au XVIIe congrès corporatif, XIe de la CGT, tenu à Toulouse, du 3 au 10 octobre 1910, p. 13-15).
Il fait suite à un manifeste du Comité confédéral (en affiche ou non ?) en juillet 1909 :
Manifeste à nos frères d’Espagne
Dans un noble sentiment de fraternité internationale, dans un élan d’admiration et d’émotion, le prolétariat de France adresse à ses frères d’Espagne ses vœux les plus sincères pour le triomphe de leur lutte héroïque contre la guerre.
Nous comprenons trop bien, ouvriers de France, l’importance d’une aussi belle révolte du peuple espagnol pour ne pas nous réjouir aux moindres succès de la révolte ouvrière en Catalogne. Nous applaudissons aux actes d’insubordination militaire. Honneur à ceux qui refusèrent d’être des assassins !
Honneur aux femmes et aux jeunes gens d’Espagne, empêchant les hommes de partir pour la tuerie du Maroc !
Nous applaudissons de tout cœur à tous les actes révolutionnaires accomplis au delà des Pyrénées.
La Grève Générale proclamée par le monde ouvrier des centres industriels d’Espagne, aussitôt suivie d’un sabotage énergique des lignes téléphoniques, télégraphiques et de chemins de fer, c’est en somme, la réalisation des vœux émis en France, dans nos congrès ouvriers.
Il n’y a pas d’autres moyens en notre pouvoir pour empêcher les exploiteurs de partout d’arroser du sang du Peuple les territoires qu’ils convoitent, comme favorables à leurs opérations financières.
« Plutôt l’insurrection que la guerre ! » ont proclamé les socialistes au Parlement français.
« À la déclaration de guerre, nous répondrons par la Grève Générale ! » ont dit les ouvriers de France dans leurs congrès nationaux et internationaux.
Nos amis, nos frères d’Espagne mettent en pratique ce que nous avons mis en résolution. Nos souhaits les plus chaleureux les accompagnent et, s’ils sont vainqueurs, toute l’Internationale ouvrière voudra bientôt imiter leur exemple. S’ils sont vaincus,leur courage, leur héroïsme n’auront pas été inutiles. Le sang répandu ne l’aura pas été en vain : il fécondera, comme toujours, les idées de révolte, créatives de mieux-être et de liberté !
Quelle que soit l’issue de la lutte acharnée des ouvriers espagnols, un enseignement salutaire s’en dégage pour le Prolétariat universel.
Pour vous, braves camarades en lutte, c’est une expériences qui portera ses fruits.
Frères d’Espagne, courage !
Les travailleurs organisés de France sont avec vous !
Le Comité confédéral.
- descriptif :
/B_tout>
[ texte ]
- texte :
Debout !
Ouvriers, honnêtes gens !
La mesure est comble. La bourgeoisie, dans sa haine implacable contre la classe des travailleurs, vient de condamner un des vôtres, innocent du crime monstrueux qui lui est imputé, à la peine de mort !
C’est l’ère des répressions qui commence, la porte est ouverte à tous les abus !
Laisserez-vous s’accomplir et se perpétuer de telles infamies ? Non.
Ne relèverez-vous pas ce défi lancé à toute la classe prolétarienne organisée ? Oui.
Aussi, vous protesterez tous contre cette condamnation inique et vous répondrez au verdict des jurés bourgeois, haineux et sans entrailles,
en désertant lundi vos bureaux, ateliers et chantiers vous vous ferez un devoir d’assister au meeting qui se tiendra, le lundi 28 novembre, à 10 heures du matin, dans la grande salle du cercle Franklin et à la manifestation qui aura lieu le même jour, à 2 heures de l’après-midi (rendez-vous au Rond-Point).Et souvenez-vous, pour sauver un innocent, de notre devise : Tous pour un ! Un pour tous !
L’Union des syndicats
sources :Affiche parue au lendemain de la condamnation à mort de Jules Durand à la cour d’assises de Rouen (25 novembre 1910) :
http://fr.calameo.com/read/002814565621aad8dac46.
- descriptif :
/B_tout>
[ texte ]
- texte :
Confédération générale du travail
Pour Durand !
Nous voulons la révision
C’en est fait, le pourvoi formulé par Durand vient d’être rejeté par la Cour de cassation.
Il n’en pouvait être autrement, quand l’on constate que la criminelle sentence de Rouen n’est que le couronnement de l’œuvre d’étranglement syndical entreprise par le gouvernement du renégat.
Sans remonter aux crimes gouvernementaux qui ont eu lieu au François, à Limoges, Raon-l’Étape, Narbonne, Nantes, Draveil, Villeneuve-Saint-Georges, rappelons à titre documentaire que c’est par centaines d’années de prisons que se chiffrent les condamnations des militants ouvriers. Pour la première fois, l’infamante peine de l’interdiction de séjour fut appliquée en matière de grève.
Où s’arrêtera cette vague de réaction anti-ouvrière ?
Avec la condamnation de Durand, nos gouvernants sont allés aussi loin qu’ils pouvaient aller dans la voie de la répression.
La mesure est comble !
La peine de mort pour prétendue complicité morale, voilà l’aboutissement de la politique gouvernementale à l’égard de la classe ouvrière.
C’en est assez !
Devant une telle situation, notre silence, notre indifférence sont des crimes.
Durand est innocent, il doit être rendu à la liberté.
La révision de cette monstrueuse iniquité judiciaire s’impose.
Pour l’obtenir, les prolétaires organisés ne doivent reculer devant aucun moyen.
Déjà en Allemagne, en Angleterre, en Belgique, en Hollande, les organisations ouvrières ont fait entendre leur cri d’indignation.
Forts de cet appui, qui ne se limitera pas à ce seul effort, les exploités français se doivent à eux-mêmes de poursuivre plus énergiquement l’œuvre de libération de l’innocent Durand, fût-ce même par la grève générale.
En présence du cynique arrêt de la Cour de cassation, le prolétariat doit déclarer qu’il est prêt à appliquer aux responsables la peine du talion, si le crime gouvernemental était consommé, si Durand était exécuté.
En cette période trouble de réaction sauvage, nous faisons appel à tous les hommes de cœur, à tous les esprits indépendants, épris de justice et d’humanité, pour qu’à côté de l’action spécifiquement ouvrière des syndicats, ils travaillent pour la révision, qui sera le triomphe de la vérité.
Que bourgeois et gouvernants choisissent la révision du scandaleux procès, la libération de Durand, ou la grève générale avec toutes ses conséquences.
Liberté pour Durand !
Tel doit être le cri de ralliement de tous les prolétaires, de tous les hommes libres et honnêtes.
Ce qui a été possible pour le capitaine Dreyfus doit l’être pour l’ouvrier Durand.
Le comité confédéral.
Placement gratuit au siège de l’organisation
[marque syndicale] [Impr. …]
sources :Affiche parue au lendemain de la condamnation à mort de Jules Durand à la cour d’assises de Rouen (25 novembre 1910) et du rejet du pourvoi en cassation (22 décembre 1910) : « Le repos hebdomadaire pour tous les salariés ! » — (d’après Rapports des comités & des commissions pour l’exercice 1910-1912, présentés au XVIIIe congrès corporatif (XIIe de la CGT), tenu au Havre, du 16 au 21 septembre 1912, p. 14-15).
- descriptif :
/B_tout>
[ texte ]
- texte :
[marque] Confédération Générale du Travail [marque]
Sept ans de réclusion à l’innocent Durand !
Telle est la peine fixée par le président de la République.
Pourquoi sept ans, puisqu’il est d’usage de commuer la peine de mort en celle des travaux forcés à perpétuité ou à temps ?
Une telle dérogation à cet usage n’est-elle pas la preuve évidente que l’innocence de Durand est déjà reconnue par M. Fallières ?
Cette innocence reconnue, pourquoi la décision présidentielle n’a-t-elle pas accordé la
libération immédiate ?
Que l’on ne nous parle pas d’impossibilité : le cas Dreyfus est le précédent duquel nous sommes en droit de nous réclamer.
On s’en souvient : li millionnaire Dreyfus, au lendemain de la seconde sentence le condamnant encore, fut cependant mis en complète liberté !
Ce qui fut fait pour l’officier Dreyfus devait lêtre pour l’ouvrier Durand !
Pourquoi n’en fût-il pas ainsi ? S’est-on imaginé qu’une telle mesure, qui constitue un scandaleux compromis, désarmerait notre colère et mettrait fin à notre campagne ?
Notre conception de la Justice est tout autre : Durand, étranger au meurtre de Dongé, devait être rendu à la liberté. C’est pourquoi notre campagne doit se poursuivre !
Travailleurs !
C’est votre indignation que nous exprimons ainsi. Il vous faut la traduire en intensifiant l’action.
Tous vous vous rendrez à l’appel de vos Syndicats !
Tous vous assisterez à nos meetings pour y justifier votre volonté de recourir à tous les moyens pour obtenir
la libération complète et définitive de notre camarade Durand !
Le Comité Confédéral
Placement gratuit au siège des syndicats adhérents.
[marque syndicale] Imprimerie […]
sources :Affiche parue au lendemain de la grâce partielle de Jules Durand par le président de la Républqiue Armand Fallières (31 décembre 1910) :
http://www.julesdurand.fr/p%C3%A9riple-judiciaire/la-gr%C3%A2ce-de-durand/
- descriptif :
/B_tout>
[ texte (avec espace à compléter) ]
- texte :
Comité de Défense Sociale
Journée Sacco-Vanzetti
Justice américaine !!!
Osera-t-on tuer deux innocents : Sacco et Vanzetti ?
Depuis plus de 5 ans, la peine de mort reste suspendue sur la tête de ces deux hommes, pour un crime qu’ils n’ont point commis ; leur unique faute fut surtout d’être des militants ouvriers.
Le “dollarisme” américain ne leur pardonna pas cette audace
Ce forfait judiciaire fut perpétré sciemment, comme une vengeance de classe, selon l’aveu même du juge Thayer.
Leur innocence fut à ce point établie qu’une révision de ce procès monstrueux fut ordonné ; mais cette révision, comme le procès lui-même, ne fut qu’une parodie de justice.
L’odieuse et mortelle sentence reste donc toujours suspendue sur la tête de Sacco et Vanzetti.
Demain, ils peuvent être exécutés
Ce meurtre légal ne doit pas s’accomplir. Pour l’empêcher, le Comité de Défense Sociale fait un pressant appel à tous les travailleurs manuels et intellectuels, gens épris de cœur épris d’humanité et de justice.
Pour arracher à la mort ces deux victimes du capitalisme américain, le CDS jette un cri d’alarme et organise à cet effet un
Grand Meeting
auquel vous assisterez tous et qui aura lieu le
sources :
- descriptif :
/B_tout>
[ texte ; dessin (petite main sur le titre) ]
- texte :
Comité central Sacco-Vanzetti, 72, rue des Prairies, Paris (20e)
La fête macabre du 29 septembre ne peut avoir lieu
Pourquoi ?
De nombreux orateurs locaux et
Férandel du Comité central Sacco-Vanzetti
vous le diront augrand meeting
Mercredi 7 septembre, à 20 h 30
Salle de l’Alcazar (ancien Cirque Rancy), 220, avenue de SaxeEntrée : 1 Franc pour couvrir les frais
[marque syndicale] Spécialité d’affiches. Imp. “La Fraternelle”, 55, rue Pixerécourt - Paris (20e)
sources :
- descriptif :
/B_tout>
[ texte ]
- texte :
Six ans devant la mort
Tel est le sort tragique et douloureux de deux militants ouvriers que les tribunaux d’Amérique ont condamnés à mort, en 1921, pour un crime de droit commun qu’ils n’ont point commis.
Réclamons l’exécution sans délai de Sacco et Vanzetti ou leur liberté immédiate !
Il ne faut pas que Sacco et Vanzetti restent plus longtemps dans cette attente inhumaine. Le capitalisme yankee doit assassiner, immédiatement, ces deux hommes ou les rendre sans délai, à la liberté.
Pour mettre un terme à une situation des plus horribles ; pour faire libérer ces deux martyrs, d’une façon ou d’une autre : par la liberté ou la mort,
Grand Meeting
sous la présidence de Lecoin, du Comité International de Défense Anarchiste
Vendredi 18 mars à 20 h 30
Salle de l’Alcazar (ancien cirque Rancy) - 220, avenue de Saxe à Lyon
Prendront la parole :
Emmanuel Lévy, adjoint au maire de Lyon
Georges Pioch, homme de lettres
Durafour, député de la Loire, ancien ministre
Marius Moutet, député du Rhône
Huart, de la CGTSRLe Comité Sacco-Vanzetti — Le Comité International de Défense Anarchiste
Nota. — Entrée : 1 fr. 50 pour couvrir les frais.
Ouverture des portes à 19 h 30
Impr. [… ?]
sources :
![]() 1927 |
- descriptif :
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[ texte ; vignettes (garrots espagnols) ]
- texte :
Provo protest meeting
××× [Amsterdam]
voorkom de worgdood van Luis Edo, Alicia Mursin, Jesus Rodriques Piney, Antonio Canete, Alberto Dativo
Die volgens de Spaanse facistiese politie de Amerikaanse ambassadeur in Spanje zouden hebben willen ontvoeren uit protest tegen de oorlog in Vietnam en tegen de atoombommen in Spanje (Palomares), tevens wapens in huis zouden hebben gehad. Ook zouden zij in mei jl de Spaanse prelaat in Rome hebben ontvoerd hetgeen niet waar is. Deze jonge mensen worden deze week voor een korrupte militaire rechtbank in Madrid gebracht
speakers korner
Donderdagavond 3 november
8.00 uur Vondelpark
by het Leidse Bosje
sources :http://provo-images.info/pq.html
http://www.geheugenvannederland.nl/?/nl/items/RA01:30051001451605
- descriptif :
/B_tout>
[ Juin 1974. Texte ; photos. Les mots "condamné à mort" sont biffés et on a écrit en surcharge "garrotté". ]
Front libertaire
Comité Soutien et vérité pour les emprisonnés de l’ex-MIL
- texte :
Après Puig Antich garrotté par l’État espagnol, deux révolutionnaires risquent la peine de mort :
Oriol Sole Sugranyes, 25 ans, typographe, membre de l’ex-MIL
Jesé Luis Pons LLobet, 18 ans, étudiant, membre de l’ex-MIL
Solidarité !
Comité de soutien et vérité pour les prisonniers de l’ex-MIL
Le Mouvement Ibérique de Libération
Le MIL s’était constitué en 1971 comme groupe de soutien aux luttes radicales du mouvement ouvrier révolutionnaire de Barcelone. Le type d’action directe choisi par le MIL (attaque de banque, agitation armée) permettait l’aide financière aux comités de grève, aux licenciés, aux groupes ouvriers autonomes, ainsi que la constitution d’un appareil de propagande autonome au service exclusif des groupes de base (éditions Mai 37).
Le MIL s’est autodissout en novembre 73 après la constatation suivante :
- Danger de dégénérescence en une organisation politico-militaire, coupée de la réalitée de la lutte des classes. la majorité des gains étant destiné à la survie en clandestinité.
- Évolution vers un affrontement direct entre un grou[pe] d’individus et l’État.
- -* Demande de contacts ouvriers pour arrêter momentanément les attaques de abnque, et reporter les activités aux éditions clandestines Mai 37, autofinancées par les groupes de base.
Le MIL s’est autodissout pour se reconstituer sous la forme de GAC (Groupes Autonomes de Combat), et continuer l’activité pratique et théorique sous de nouvelles formes. L’agitation armée n’étant pour eux qu’un moyen parmi d’autres, répondant à une situation précise.
« Les Imprimeurs libres » — 16, passage des Soupirs - 75020 - 366-91-53
Supplément à Front libertaire
sources :Supplément à Front libertaire. Paru en mars-avril 1974. Certains exemplaires de l’affiche ont été surchargés "Garroté" sur "Condamné à mort".
![]() 1974 |
![]() 1974 |
- descriptif :
/B_tout>
[ texte ; photos des trois personnages ]
- texte :
Après Puig Antich garrotté par l’État espagnol, deux révolutionnaires risquent la peine de mort !
Oriol-Sole-Sugranyes, 25 ans, typographe
Jose-Luis-Pons-Llobet, 18 ans, étudiant
procès vers mi-avril (16 ?)
Solidarité !
Mouvement ibérique de libération s’est formé en 1971
Le groupe initial participa à la grève de l’usine Harry Walker, de Barcelone, début 71, où elle rompt avec les Commissions ouvrières pour former des Groupes ouvriers autonomes (GOA). En mars 71 apparait le sigle « 1000 » à côté de celui des GOA. Le groupe détermine sa ligne politique en fonction des Communistes de conseils de Pannekoek : « Parti et classe ouvrière ». En 72, le MIL devient une organisation clandestine des Groupes autonomes de combat (GAC) ; ses actions : expropriations de banques pour financer des activités révolutionnaires ; soutien aux luttes ouvrières radicales ; éditions « Mayo 37 », etc.
Mais en août 73, le congrès du MIL décide de la dissolution, après une sévère autocritique :
— Les risques de dégénérescence en une organisation politico-militaire coupée de la réalité quotidienne de la lutte des classes, évoluant vers un affrontement direct avec l’État ;
— C’est alors que des groupes ouvriers de base proposent un financement « légal » des Edit. « Mayo 37 ».Malgré cela un GAC continue la même action qui échoue le 15 septembre 73 entraînant 12 arrestations.
La situation politique en Espagne rend inévitable l’organisation clandestine des révolutionnaires. la répression est une réalité quotidienne entraînant des arrestations en chaîne et des procès où les peines vont de 5 à 40 ans de prison ! Après l’assassinat de Puig, Sole Sugranyes et Pons Llobet risquent la peine de mort ! La solidarité envers eux : d’abord briser la conspiration du silence ; faire la vérité sur leur combat ; informer sur leur situation. Mais plus que jamais nos camarades espagnols ont besoin d’une solidarité active dans le combat commun contre le capitalisme international ! Développons nos luttes contre le capital et l’État là où nous sommes ; dénonçons le Pouvoir espagnol dans ses banques, ses consulats, son tourisme, etc.
Le sort de Sugranyes et de Llobet dépend de nos luttes !
sources :Paru à Toulouse en mars-avril 1974.
![]() 1974 |
- descriptif :
/B_tout>
[ texte ]
- texte :
Barcelone 1 et 2 juillet
Tribunal militaire, procès de deux compagnons de S. Puig Antich (exécuté ce 2 mars 74)
Oriol Solé Sugranyes (âgé de 28 ans) risque au moins 64 ans de prison
José Luis Pons LLobet (âgé de 18 ans) déjà condamné à 30 ans au même procès que Puig Antich risque 21 ans de prison en plus.
Période défavorable au soutien ? Bien sûr on l’a choisi exprès !
Par solidarité où que nous soyons, prenons nos responsabilités, répandons la nouvelle !
Agissons ! Par tous les moyens possibles et imaginables
Comité de solidarité
[impr. …]
sources :Couleurs ?
Paru en juin 1974 à Toulouse d’après Les GARI, 1974 : la solidarité en actes (CRAS, 2013).
![]() 1974 |
- descriptif :
/B_tout>
[ texte en trois parties (60 × 40 cm, chaque) noir sur rouge ou jaune (dans l’ordre du drapeau espagnol) ; filigrane (aigle espagnole) ]
- texte :
Franco assassine, les démocraties en profitent
Après l’assassinat de Puig Antich, quelques mois se sont écoulés, avant que Franco remette ça.
Alors, la première émotion passé, les gouvernements des démocraties européennes se mettaient à traquer les révolutionnaires qui continuaient la lutte contre la franquisme et le capitalisme international.
Sous l’œil serein des partis de « gauche », Poniatowski expulsait en Espagne les étrangers soupçonnés d’antifranquisme. Juan Carlos venait en France chasser le lapin avec Giscard.
Lecanuet organisait avec ses collègues européens la lutte contre le terrorisme, prévoyant le refus de droit d’asile, demandant ou conseillant des peines de mort pour certains actes.
L’Europe a bien préparé le terrain à Franco.
Les 5 exécutions sont la conclusion des lois anti-révolutionnaires du Comité européen des problèmes criminels dépendant du Conseil de l’Europe en mai 1975.
Le Caudillo n’est que l’exécuteur des basses œuvres de l’Europe !!!
Les démocraties ont bonne mine de s’offusquer…
La RFA qui a laissé mourir Holger Meins, qui crée des lois en cours de procès (loi anti-terroriste pour la « Fraction Armée Rouge ») et qui proteste contre les entraves faites à la défense en Espagne, mais fourre ses avocats en prison… (Va-t-elle envoyer Baader et ses camarades se faire exécuter en Espagne pour éviter de se salir les mains ?)
Et les Italiens, qui ont fait la loi liberticide en Août 1974, qui font passer les militants révolutionnaires par la fenêtre, qui condamnent lourdement Marini après l’avoir torturé, pour s’être défendu contre un fasciste !
Et en France, on se gargarise de démocratie et de justice bien faite alors que Lecanuet et « madame France » réclament plus de condamnations à mort, froidement, devant tous les téléspectateurs béats, alors que le prétendu « bon peuple républicain » veut assassiner effectivement un jeune de 17 ans, alors aussi que par le biais de la Cour de sûreté de l’État on détient depuis plus d’un an des révolutionnaires français et espagnols des GARI, qui après l’assassinat de leur camarade Salvador Puig Antich ont agi pour empêcher qu’il n’y en ait d’autres.
Maintenant on détient ceux-là et en même temps on fait mine de pleurer sur le sort des 5 exécutés de Madrid que personne n’a pu sauver.
Maintenant ou très bientôt les raisons économiques reprendront le dessus : oranges et Mirages se croiseront aux frontières. Les touristes de « gauche » rangeront leurs banderoles pour aller se dorer au soleil de Malaga ou de la Costa Brava. Les révolutionnaires seront à nouveau pourchassés et leur action détournée, falsifiée, crapulisée : tout sera rentré dans l’ordre jusqu’au prochain assassinat…L’Espagne de Franco, si elle est odieuse ne nous fera pas aimer la France de Giscard…
Le boycott de l’Espagne ne se fera pas en 24 heures ni du bout des lèvres, mais sur le terrain même où les complicités se manifestent, donc aussi dans ces démocraties qui (soi-disant) rejettent politiquement, mais accueillent économiquement !
Sabotons leur sale commerce
Imprimerie spéciale
sources :
- descriptif :
/B_tout>
[ Sur la condamnation à mort de deux anarchistes accusés d’avoir tué un policier. Dessin d’une corde ]
- texte :
Irlanda : due compagni anarchici
condannati alla forca !
Il capitalismo sta vivendo un periodo di profonda crisi economica e politica dovuta alle sue difficoltà interne ed allo sviluppo delle lotte proletarie in tutte il mondo.
L’applicazione di nuove leggi (in Italia la legge Reale) e il rafforzamento degli apparati repressivi dello Stato (magistratura, polizia, esercito) in Europa rientro nel progetto di costruzione di un sistema sempre più perfezionato di repressione e di controllo ideologica che freni le spinte delle masse sfruttate.
In particolare nella Repubblica d’Irlanda, per opera di un governo a composizione socialdemocratica, la lotta aperta antiproletaria raggiunge punte assai elevate coll’impiego sistematico della tortura, l’uso della provocazione e l’estenzione dei poteri polizieschi. Non è quindi un caso che proprio in questo paese due anarchici, Noel Murray di 25 anni e la sua compagna, Marie Mc Phillips di 27 anni, siano stati condannati alla pena di morte mediante impiccagione perchè sospettati di aver participato, nel settembre scorso, ad una rapina in banca conclusati con la morte di un poliziotto. Il barbaro omicidio di stato verrà eseguito a Dublino il 27 luglio.
Contro i compagni non c’è l’ombra di una prova, ma solo la volontà del governo in carica di presentarsi alle prossime elezioni come garante dell’ordine e dell’autorità : la loro condanna è una condanna politica comme Sacco e Vanzetti ed altri nella storia.
Contro l’internationale della repressione rispondiamo con una vasta mobilitazione internazionale per salvare i due compagni irlandesi dalle mani del boia !
Mobilitiamoci per dimostrare che, nonostante la censura dei giornali e dei mezzi d’informazione, gli occhi dei proletari sono puntati sui carnefici di Dublino !
FAI-Federazione Anarchica Italiana — Umanità nova , settimanale anarchico
Supplemento al n. 29 du Umanità Nova - Giornale murale iscritto sul Registro Stampa al n. 4891 (Trib. di Roma) - Stampa : Tipographia "Il Seme" - Carrara
sources :
![]() [ca 1976] |
- descriptif :
[ texte ; dessin (deux potences contre lesquelles se lèvent des poings avec ou sans clés de mécanicien et faucille) ]
- texte :
Liberiamo i compagni condannati alla forca
Noel Murray e Marie Mc Phillips
due anarchici irlandesi sono stati condannati a morte per impiccagione in un processo farsa per la morte di un poliziotto. Questa condanna insieme alle leggi speciali adottate in Germania e alla legge. Reale ché da più di un anno ammazza proletari in Italia sono le conseguenze di un processo che il capitale europeo ha messo in moto per far pagare il prezzo della crisi si lavoratori da una parte alleandosi con i riformisti nella gestione dello sfruttamento, dall’altra intensificando la repressione contro ogni forma di rivolta proletaria.In Irlanda come in Italia e in Spagna contro la ristrutturazione dello sfruttamento, contro le aggressioni di stato costruiamo l’autogestione proletaria della società attraverso l’autodifesa militante delle lotte
Liberiamo tutti i rivoluzionari
Unione dei comunisti anarchici
[…]
sources :1987 d’après Libreria Anomalia.
![]() [ca 1976] |
- descriptif :
/B_tout>
[ texte ; dessin (vautour au chapeau haut-de-forme au-dessus d’une guillotine ]
- texte :
Ne hurlez pas à la mort avec les imbéciles.
Demain, vous serez peut-être leurs victimes.
Fédération anarchiste - 3, rue Ternaux 75011
sources :Affiche annoncée dans Le Monde libertaire n° 222 (mai 1976).
![]() 1976 |
- descriptif :
/B_tout>
[ texte ; dessin (vautour au képi au-dessus d’une guillotine ]
- texte :
Ne hurlez pas à la mort avec les imbéciles.
Vous serez, peut-être, demain leurs victimes.
sources :Affiche annoncée dans Le Monde libertaire n° 222 (mai 1976).
![]() 1976 |
- descriptif :
/B_tout>
[ texte ]
- texte :
Non à la peine de mort !
Tous à la manif *
du Père Lachaise à la BastilleSamedi 6 novembre
à 15 heuresRendez-vous : entrée principale du cimetière. Bd Ménilmontant
sources :1971 ou 1976 ?
- descriptif :
/B_tout>
[ texte ; dessin (francisque ensanglantée dans son faisceau) ]
- texte :
On ne supprime pas les conséquences sans supprimer les causes
— on ne supprime pas le profit avec des amendes
— on ne supprime pas le viol par les Assises
— On ne supprime pas les accidents du travail avec les juges rouges
— on ne supprime pas le vol par la prisonOn ne lave pas le sang avec le sang
Non à la peine de mort
Supplément à Basta n° 5 - I 34
sources :Supplément à Basta n° 5 (novembre-décembre 1976). L’exemplaire paru dans Basta comporte en plus le texte :
- descriptif :
/B_tout>
[ dessin de Steinlen ( magistrat qui tiens dans sa main gauche une tête d’homme décapité) ]
- texte :
« …Prouvez l’erreur, mon ami. Si je me suis trompé, je ne demande pas mieux que de le reconnaitre »
d’après Steinlen, 1903.
Fédération anarchiste
3, rue Ternaux, 75011 Paris
Imprimeurs libres, Paris 20e - 366.91.53
sources :Affiche, du groupe Voline, annoncée dans Le Monde libertaire No 273 (15 juin 1978).
- descriptif :
/B_tout>
[ calendrier 1995 ; illustration (garrot, signé Pilla) ]
- texte :
Collectivo "Red Dog" autoproduzioni
[dessin, signature :] Pilla 94
©1995
Le notte d’estate sono pesanti, nelle piccole camere si dorme male : è la vigilia della ghigliottina (Zo d’Axa)
No agli omicidi di stato, no alla pena di morte
[calendrier]
sources :
- descriptif :
/B_tout>
[ dessin de trois pendus avec texte sur la peine de mort aux USA ]
- texte :
USA = Democratic Serial Killers
La barbarie légale permet aux États-Unis d’Amérique de fêter l’an 2000 dans la sang :
583 exécutés, dont des enfants, depuis le rétablissement de la peine de mort en 1977 : par chambre à gaz, électrocution, arme à feu, injection létale, poison et pendaison…
En 1999, de janvier à octobre, 83 condamnés ont été déjà exécutés.
Au programme : 11 exécutions en novembre, 10 en décembre, 6 en janvier 2000, … et plus de 3 564 condamnés attendent dans les couloirs de la mort
Non à la peine de mort
Association pour l’Art et l’expression libres - Toulouse - novembre 1999
Alternative Libertaire - Belgique
sources :Cette affiche a aussi été distribuée encartée dans Alternative libertaire, n° 227 (avr. 2000).
- descriptif :
/B_tout>
[ dessin : tête de mort ]
- texte :
Fédération anarchiste
groupe libertaire Makhno
Pour l’abolition de la peine de mort
sources :
- descriptif :
/B_tout>
[ « Une » de magazine ? ; dessin (corde de pendu) ]
- texte :
Sunday Express
A Life for
a Life by Edgar Lustgarten
sources :
2007
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