contrôle social

 

 

Affichage par année

156 affiches :

 



    [C’est facile d’attaquer = It’s easy to attack]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    C’est facile d’attaquer = It’s easy to attack]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [22 ?] × [36 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; insurrectionnalisme  ; sabotage / sabottage
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    text

    photo (policier devant une voiture de police renversée sur le toit)

    vignettes (voiture de police en feu, manifestants avec frondes, cocktails molotov)

    texte :

    Chaque flic cache un secret : c’est que c’est facile d’attaquer

    Partout où ils ne sont pas (parce qu’ils ne peuvent être partout en même temps), il y a des banques, des condos, des bureaux du gouvernement, des caméras de surveillance, des murs blancs et les infrastructures du capital (les chemins de fer, les barrages, les autoroutes et les projets de construction). Ceux qui attaquent, ce sont ceux qui ne croient pas que l’histoire n’a qu’un seul chemin, soit celui écrit par l’État et qui mène vers une société de plus en plus contrôlée et de plus en plus morte. La surveillance omniprésente qui nous cerne de plus en plus nous montre que l’État a peur de notre potentialité d’agir pour la liberté. En choisissant d’agir contre les institutions qui tiennent lieu d’obstacle entre nous et le monde que nous désirons, nous devenons capables de créer un monde nouveau et de détruire celui qui nous a été imposé.

    Rendons-nous complices dans la lutte pour un monde libre de toutes formes de domination et d’exploitation — un monde où les gens sont libres de s’associer et de s’allier avec ceux qui partagent leurs besoins et leurs désirs, sans la coercition du capital — où les prisons sont rasées et où le patriarcat, la police, les politiciens, les frontières et les patrons sont choses du passé — où l’économie du don, de l’entraide et de la solidarité remplace l’esclavage salarié et la marchandisation de nos vies. Un monde où la terre n’est pas perçue comme exploitable au service de l’homme mais plutôt comme monde dont nous ne formons qu’une toute petite partie et dont nous dépendons.

    mtlcounter-info.org


    Each cop hides a secret: that it’s easy to attack

    Everywhere they aren’t – and they can’t be everywhere all the time – there are banks, gentrifying condos, government offices, surveillance cameras, blank walls, and the infrastructure of capitalism (railroads, dams, expressways, construction projects). Those who attack are those who don’t believe history has only one path, written by the state, towards a society that is increasingly controlled and increasingly dead. The pervasive surveillance around us shows us that the state is afraid of our potential to act for freedom. By choosing to act against the obstacles that stand between us and the world we desire, we create a new world and destroy the one that has been imposed on us.

    Let’s find each other as accomplices in a struggle for a world free from all forms of domination and exploitation. A world where people are free to build the networks and associations they desire to meet their needs in common with others, without the coercion of capital; where the prisons are razed to the ground, and patriarchy, the police, politicians, borders, and bosses are a thing of the past. Where gift economies of mutual aid and solidarity lay waste to wage slavery and the commodification of our lives. A world where the earth is understood not for us to exploit, but of which we are a small and dependent part.

    mtlcounter-info.org


    sources :

    https://mtlcontreinfo.org/cest-facile-dattaquer/
    https://mtlcounterinfo.org/its-easy-to-attack/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2015/06/easytoattack.pdf


    2015

    2015

    2015

    2015
    Affiches liées




    [Deux instances de sabotage de chemins de fer pétroliers]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Deux instances de sabotage de chemins de fer pétroliers] / Stephan Pilipa. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : noir , jaune , violet , papier blanc ) ; [43 ?] × [28 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; économie : transports  ; insurrectionnalisme  ; sabotage / sabottage
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    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    dessin (voie ferrée déformée & oiseaux)

    Illustration from the beautiful “Economic Disruption” poster (by Stefan Pilipa, for Shawn Brant and the Tyendinaga Support Committee’s Defense Fund)

    texte :

    Deux instances de sabotage de chemins de fer pétroliers

    « Les infrastructures tentaculaires de l’état et du capital continuent de se prolonger, afin d’accélérer l’extraction et le transport des ressources vers le marché. Le vaste territoire du grand nord canadien, peu peuplé en grande partie en conséquence des stratégies de colonisation, de déplacement, d’isolement et de génocide des peuples autochtones, est une immense source de profit ; pétrole, gaz naturel, industrie forestière, barrages hydro-électriques, mines d’uranium, etc. De nombreux projets monstrueux d’expansion des infrastructures tentent présentement de connecter les sables-bitumineux de l’Alberta par des oléoducs qui longent le fleuve St-Laurent jusqu’à l’océan Atlantique. Ces projets impliquent la prolifération et l’expansion de nouvelles infrastructures comme les ports, les voies ferrées et les autoroutes le long des territoires colonisés.

    Durant les trois dernières semaines, nous avons temporairement interrompu à deux reprises la circulation sur le chemin de fer du CN dans le quartier de Pointe St-Charles. Nous avons attaché un fil de cuivre connectant les deux rails du chemin de fer pour déclencher l’envoi d’un signal indiquant un blocage sur les voies et freinant la circulation des trains jusqu’à ce que les voies soient vérifiées et l’obstacle enlevé. Cette section des rails est en reconstruction pour améliorer le transport de pétrole vers l’est jusqu’au port de Belledune au Nouveau-Brunswick.

    Pour bloquer un chemin de fer :
    1. Obtenez au moins 8 pieds de fil de cuivre non-isolé 3AWG (habituellement utilisé pour connecter l’électricité à un panneau électrique résidentiel).
    2. Entourez de fil les deux rails du chemin de fer, connectant les deux côtés, et assurez-vous d’un contact solide.
    3. Couvrez le fil entre les deux cotés pour qu’il soit plus difficile à trouver.
    4. Souriez à la possibilité de causer la perturbation de milliers de tonnes de trafic ferroviaire.

    Cet acte simple est facilement reproductible et démontre la vulnérabilité de leurs infrastructures malgré les technologies de surveillance et les efforts de l’appareil légal à émousser nos dents. Le renforcement récent des habiletés répressives de l’État canadien à travers le projet de loi C-51, maintenant effectif, comprend une législation ordonnant des sentences minimales de cinq ans pour ceux et celles trouvé-e-s coupables d’endommager les infrastructures capitalistes. Pour nous, cette législation met en lumière le rôle critique des infrastructures dans le bon fonctionnement des projets de dévastation écologique (et de la société qui en dépend) et à quel point un geste simple de sabotage peut être une contribution puissante à la lutte contre ces projets.

    Nous concevons notre lutte comme étant contre la civilisation et la domestication totalisatrice qu’elle engendre ; nous désirons rien de moins que la destruction de toute forme de domination. À cet égard, nous espérons contribuer à la formation d’une lutte spécifique contre ces projets d’expansion industrielle. Nous voulons nous organiser pour combattre ces projets de manière décentralisée et autonome, incluant des blocages répétitifs et contagieux des chemins de fer. L’organisation autonome échappe à la logique de mouvement de masse (imposer un programme à travers la ‘mobilisation’ des autres en attendant le ‘bon moment’ pour agir) et à la récupération politique imposée par l’activisme écologique réformiste. Les convergences peuvent jouer un rôle critique dans l’épanouissement des initiatives, mais il est également critique que la lutte contre ces projets ne se résume pas à cela. Augmentons la tension contre ce monde, propageons les attaques. »

    mtlcounter-info.org
    communication autonome pour la lutte contre l’autorité

    Cette affiche n’encourage ni ne condamne des activités illégales.


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/two-moments-of-oil-railway-sabotage-in-montreal-2/
    https://mtlcontreinfo.org/deux-instances-de-sabotage-de-chemins-de-fer-petroliers-2/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2015/11/PSCrailsab1.pdf


    2015
    Affiche liée



    [Hochelag’ nique la police]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Hochelag’ nique la police]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; [43 ?] × [28 ?] cm.

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    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; insurrectionnalisme  ; police  ; révolte
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    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    dessin (voiture de police en feu devant un poste de police)

    texte :

    Hochelag’ nique la police

    Mars, 2008 : 6 voitures de police ont pris feu au poste 23

    Plus d’info sur mtlcounter-info.org

    « Actions contre l’oppression qui s’intensifie dans le quartier de même que partout où se trouve et se reproduit l’exploitation. Nous agissons en solidarité avec les détenus politiques autochtones de l’Amérique qui luttent encore pour leur liberté et leur autonomie.

    Nous appelons toutes les populations à se réaproprier le temps, l’espace, la rue, la ville et à cramer tout ce qui représente l’autorité. La ville c’est nous, ce n’est pas une prison appartenant aux capitalistes.

    Nous ne sommes pas des esclaves, pourtant nous construisons leurs maisons, leurs banques, leurs routes, nous prenons soin de leurs enfants en leur servant leur café tous les matins, nous cueillons les fruits et les légumes qu’ils mangent. Le moins que l’on puisse faire c’est de brûler leurs voitures, SUVs, chars de police, leurs nouveaux développements immobilliers, leurs grosses maisons, leurs hôtels, les exposer publiquement tels qu’ils sont. Le plus qu’on puisse faire c’est de les rendre inexistants !...Feu au système capitaliste, créateur de cadavres ! »


    sources :

    Une des 24 affiches parue avec Montréal contre-information n° 1 (hiver 2015-hiver 2017).

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/03/MTLCI-affiches.pdf
    https://mtlcounterinfo.org/hochelag-nique-la-police/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2015/11/hochelag.pdf


    2015

    2015
    Affiches liées




    [Souriez, vos caméras ne fonctionnent pas]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Souriez, vos caméras ne fonctionnent pas]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 43 × 28 cm.

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    notes :
    descriptif :


    texte
    dessin (rat blanc sur un toit, prêt à lancer une pierre pour détruite une caméra de vidéo-surveillance)

    texte :

    Souriez, vos caméras ne fonctionnent pas

    Dans la nuit du 26 février 2012, inspiré par les attaques contre la police et par la volonté des manifestant-es de ne pas être dispersé.es durant la manifestation de cet après midi, un extincteur rempli de peinture a été utilisé afin de projeter de la peinture sur une caméra de sécurité et pour faire un énorme (A) sur le mur du Cégep du Vieux Montréal. Dans la nuit du 3 mars, nous avons brisé une caméra de sécurité du Cégep de Maisonneuve en lançant un bloc de béton du toît sur celle-ci. Les portes de l’entrée principale ont étées brisées à coup de marteau.

    Parce que nous en avons plein le cul de la démocratie étudiante. Parce que le « 50% + 1 » est un frein à la révolte et crée l’isolement des idées et des individus. Et surtout, parce que la majorité est la plupart du temps de l’autre coté des barricades ou simplement assise devant sa télévision. Parce qu’il y’en a marre de ces systèmes de contrôle social, des caméras qui nous scrutent où que nous soyons, des gardes de sécurité qui sont dans chaque couloir, des flics dans les rues, des délateurs qui nous trahissent, et nous allons agir contre toutes ces formes de domination, peu importe le résultat d’un vote en assemblée générale.

    Que la rage vive dans la rue et pas seulement dans des assemblées ! Que toutes les caméras sur nos chemins soient détruites ! Que vive la révolte. »
    des anarchistes

    Plus d’info sur mtlcounter-info.org


    sources :

    Une des 24 affiches parue avec Montréal contre-information n° 1 (hiver 2015-hiver 2017).

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/03/MTLCI-affiches.pdf
    https://mtlcounterinfo.org/smile-your-cctv-cameras-dont-work-2/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2015/11/camera.pdf


    2015

    2015

    2015

    2015
    Affiches liées


    [Two moments of oil railway sabotage en Montreal]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Two moments of oil railway sabotage en Montreal] / Stephan Pilipa. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : noir , jaune , violet , papier blanc ) ; [43 ?] × [28 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; économie : transports  ; insurrectionnalisme  ; sabotage / sabottage
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    text

    dessin (voie ferrée déformée & oiseaux)

    Illustration from the beautiful “Economic Disruption” poster (by Stefan Pilipa, for Shawn Brant and the Tyendinaga Support Committee’s Defense Fund)

    texte :

    Two moments of oil railway sabotage en Montreal

    “The infrastructures of state and capital continue to spread their tentacles, seeking to accelerate the extraction and transportation of resources to the market. The vast terrttory that is the Canadian North, often sparsely populated due in large part to the displacement, isolation, and genocide of indigenous peoples, is an immense source of profit ; oil, gas, forestry, hydro-dams, uranium mines, etc. Various monstrous infrastructural expansion projects are currently trying to connect the Alberta Tar Sands through pipelines along the St. Lawrence river to the Atlantic. These projects entail expanding and constructing new infrastructure such as ports, rail lines, and highways all along this route on colonized territories. Over the past three weeks, we temporarily interrupted circulation on the CN rail lines twice in the neighborhood of Pointe-St. Charles. We placed a copper wire connecting both sides of the tracks, thus sending a signal indicating a blockage on the tracks and disrupting circulation until the tracks were checked and cleared. This train line in particular is being worked on in order to facilitate the transport of oil eastward to the port of Belledune in New Brunswick.

    To block train lines, one can :
    1. Obtain at least 8 feet of un insulated 3AWG copper ground wire (the kind that is used for wiring main service panels in a house).
    2. Wrap the wire around each rail of the track, connecting both sides, and ensure good contact.
    3. Cover the wire between the tracks so that it is more difficult to detect.
    4. Smile at the possibility of causing thousands of tonnes of train traffic to be disrupted.

    This simple act is easily reproducible, and demonstrates the vulnerability of their infrastructure despite their surveillance technologies and legal apparatus intent on dulling our teeth. The recent strengthening of the Canadian State’s capacity for repression through Bill C-51, now law, includes legislation requiring a mandatory minimum sentencing of five years for those convicted of tampering with capitalist infrastructure. For us, this legislation further emphasizes how integral the functioning of ‘critical’ infrastructure is to projects of ecological devastation (and the society that needs them), and how powerfully the simple act of sabotage can contribute to struggles against them.

    We conceive of our struggle as against civilization and the totalizing domestication it entails ; we seek nothing less than the destruction of all forms of domination. As a step in this direction, we hope to contribute to the formation of a specific struggle against these projects of industrial expansion. We want to organize to combat these projects in ways that are decentralized and autonomous, including with consistent and widespread railroad blockades. Autonomous self-organizing escapes a mass movement logic (to impose an agenda through ‘mobilizing’
    others while waiting for the ‘right’ conditions to act) and the political recuperation imposed
    by reformist environmental activism. Convergences can play a crucial role in initiatives flou-
    rishing, but it is equally crucial that the struggle against these projects does not start and end
    there. Let’s up the tension against this world, let’s proliferate the attacks.’’

    mtlcounter-info.org
    autonomous communication for the struggle against authority

    This poster does not encourage, condemn or condone illegal actions.


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/two-moments-of-oil-railway-sabotage-in-montreal-2/
    https://mtlcontreinfo.org/deux-instances-de-sabotage-de-chemins-de-fer-petroliers-2/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2015/11/PSCrailsab1.pdf


    2015
    Affiche liée


    [#jappuiemescamaradespourlevandalisme]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    #jappuiemescamaradespourlevandalisme]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 28 × 43 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; insurrectionnalisme  ; police  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    dessin (deux personnes masquées et vêtues de noir attaquant une vitrine avec de la peinture jaune et une batte)

    texte :

    #jappuiemescamaradespourlevandalisme

    En 2016, plus de 20 commerces bobo ont été vandalisés dans Hochelaga. Ne sachant plus que faire pour pour mettre fin à cette vague d’actions directes, la municipalité et les commerçants ont récemment lancé une campagne de relations publiques ayant comme slogan #jappuiemescommercantscontrelevandalisme.

    Ils essaient de nous faire croire que la « revitalisation » (un joli mot pour la gentrification) bénéficie à tout le monde, comme si plus de policiers qui nous harcèlent dans les rues, plus d’expulsions et plus de boutiques de luxe était en fait pour notre propre bien ! Ils veulent nous monter contre ceux qui prennent action, ceux qui refusent de laisser le capitalisme rendre notre quartier de plus en plus misérable. Bien sûr, la seule réelle priorité derrière les sourires des politiciens est de s’assurer que Hochelaga reste profitable pour les commerces.

    Nous voyons les choses différemment. Ces commerces bobos ne servent qu’à rendre le quartier plus attirant pour les développeurs immobiliers. Leurs projets de condos affreux et hors de prix ne font que mener la vie dure aux yeux et aux porte-feuilles de tout le monde sauf eux-même. Ceux et celles qui prennent action contre ce genre de cible nous rappellent que, malgré leur progression, les projets de développement capitaliste ne sont pas invulnérables. Les gentrificateurs n’ont pas à être tolérés. Se défendre n’est pas seulement possible, c’est aussi nécessaire. Continuons la lutte !

    « J’aimerais que la police ait peur d’être attaquée quand elle patrouille dans Hochelag ; que les petits commerces bourgeois hésitent avant de s’installer ici, parce que leurs primes d’assurances vont être super chères ; que les gens pensent au fait que s’ils parquent leur char de luxe dans le quartier pour la nuit, il risque de se faire trasher ; que dès qu’un graf ou une affiche est enlevée, elle soit aussitôt remplacée. »
    - une anarchiste impliquée dans certaines actions contre la gentrification

    Communication autonome pour la lutte contre l’autorité :
    MTLCOUNTER-INFO.ORG


    sources :

    Une des 24 affiches parue avec Montréal contre-information n° 1 (hiver 2015-hiver 2017).

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/03/MTLCI-affiches.pdf


    2017

    2017

    2017
    Affiches liées


    [1890-2016 : Louis Cyr, la police et l’embourgeoisement de St-Henry]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    1890-2016 : Louis Cyr, la police et l’embourgeoisement de St-Henry]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , bleu , papier blanc ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; insurrectionnalisme  ; luttes urbaines  ; révolte  ; urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    bande dessinée

    texte :

    1890-2016 : Louis Cyr, la police et l’embourgeoisement de St-Henry

    1890 — St-Henry

    Rue Notre Dame
    À St-Henri, vers la fin des années 1890, la rue Notre-Dame est un endroit disputé. L’élite commerçante fait appel aux autorités et à la police de la ville de St-Henri pour agrandir la rue et favoriser son développement avec l’industrie et les expropriations de même que l’application de divers règlements qui visent à priver la population plus démunie de l’usage des espaces publics.

    Bref, on voulait changer le profil du quartier.
    Les conséquences ? Des nouvelles lois interdisent la présence des travailleuses du sexe et des gangs de rues, et accroissent la présence policière.

    Louis Cyr
    La ville a même recruté Louis Cyr, l’homme-fort et héros consacré de St-Henri, pour donner à sa police une image forte.

    Ces lois suscitent une résistance considérable. En fait, une nuit où Cyr tente s’arrêter une membre du Gang des Bleus (une bande du coin), il se fait tabasser par les complices du prévenu et tombe sans connaissance. Peu après Cyr lâche sa job. Aujourd’hui à St-Henri on lutte toujours contre les commerçants riches, les proprios, et la police, puisqu’ils sont tous complices dans l’exclusion systématique des résident.es les plus défavorisées.

    2015
    En réponse au vandalisme de ses commerces, Corey Shapiro fait appel à des policiers en civil pour surveiller
    L’Archive et Campanelli et propose aux commerces sur Notre Dame d’embaucher une compagnie
    de sécurité privée. Quelle ironie que Campanelli ait fait peindre une murale de Louis Cyr sur son commerce !
    La murale a été vandalisée plusieurs fois déjà. La lutte de 1890 continue...

    …Leur présence fait augmenter les loyers, chassent les commerces abordables, et ne contribue en rien aux besoins sociaux du quartier. De plus, pour les protéger, la présence policière est intensifiée ! Ainsi, la résistance contre la police et l’embourgeoisement continue. En 2016, des gens ont pillé pour des milliers de dollars dans une épicerie bobo de la rue Notre-Dame. La nourriture a ensuite été redistribuée dans le quartier.


    sources :

    Une des 24 affiches parue avec Montréal contre-information n° 1 (hiver 2015-hiver 2017).

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/03/MTLCI-affiches.pdf


    [ 2016 ?]
    Affiche liée


    [À Marseille un grand chantier est en cours à la prison des Baumettes]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    À Marseille un grand chantier est en cours à la prison des Baumettes]. — Marseille : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; prison
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (blanc au noir) ; photo (deux jeunes garçons sur un bateau dont l’un saute dans l’eau) ]

    texte :

    À Marseille un grand chantier est en cours à la prison des Baumettes

    Le prétexte affiché par l’État serait de mettre un terme à la vétusté de cette vieille taule, et de créer des « conditions d’enfermement plus dignes » pour les détenu-es. Derrière le langage humanitaire, le véritable objectif de cette restructuration est clairement de pouvoir enfermer plus de monde, et de manière plus sécurisée (renforcer l’isolement des détenu-es, limiter les contacts entre elles-eux, empêcher les solidarités, les mutineries et les évasions).

    En parallèle du chantier des Baumettes, deux autres prisons sont en train de sortir de terre dans la région, celle d’Aix (Luynes 2) et celle de Draguignan. Elles-mêmes s’inscrivent dans un plus vaste plan de construction et de rénovation qui vise à accroître encore plus les capacités d’enfermement, alors que les peines ne cessent de s’allonger. Sans compter les mesures et dispositifs qui se multiplient et se surajoutent à l’incarcération en tant que telle : contrôles judiciaires, pointages, bracelets électroniques, assignations à résidence…

    Tandis que Pôle emploi et la CAF, aidés par une multitude d’associations et d’organismes de formation, intensifient notre mise au travail forcé et notre insertion, la loi travail et la réforme pénale succèdent à l’état d’urgence… Les tenailles du contrôle et de l’exploitation nous étouffent et exigent toujours plus de soumission dans la vie quotidienne. De fait nous sommes de plus en plus nombreux-ses à sentir la menace de l’enfermement planer au dessus de nos têtes, à faire des allers-retours entre la taule et un “dehors” qui lui ressemble toujours plus…

    Et dans ce monde régi par le fric et l’autorité, l’enfermement des un-es fait le bonheur des autres… À l’affût des bonnes occasions, de nombreuses entreprises (Artelia, Vinci et sa filiale Travaux du midi, Icade…) s’empressent de participer au festin, tant pour la réalisation des taules (architecture, construction), que pour leur gestion (cantines, nettoyage, travail dans le cadre de la détention…). Là où le pouvoir voudrait présenter la prison comme un bastion invulnérable, de nombreux actes d’insoumission individuels et collectifs, à l’intérieur comme à l’extérieur, ne cessent de démontrer le contraire. En déplaçant le regard, on constate aussi que les différents rouages qui la font fonctionner ne sont jamais à l’abri d’un peu d’audace et de quelques coups bien placés.

    Pas question de subir cette offensive du pouvoir en baissant la tête ! Il y a autant de raisons que de manières différentes d’essayer de bloquer, saboter, entraver et détruire leurs structures mortifères et le projet de domination qui en a besoin.

    Pour la révolte ! Pour la liberté !


    sources :

    Affiche apparue sur les murs de Marseille en septembre 2016 :
    https://mars-infos.org/a-marseille-un-grand-chantier-est-1668 (Marseille infos autonomes : site collaboratif d’infos et de luttes à Marseille)



    [Appel pour un mois contre la police]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Appel pour un mois contre la police]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : noir , bleu , jaune , papier blanc ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; insurrectionnalisme  ; police  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    texte

    dessins (loups attaquants la police et une prison et slogan « Destroy what destroy you » ; jeune femme voilée par ses cheveux)

    texte :

    Appel pour un mois contre la police

    Plus tôt aujourd’hui (5 mars, 2016), à 18h, quelques ami.es ont attaqué un véhicule du SPVM stationné à l’extérieur du métro Charlevoix dans le quartier de Pointe-Saint-Charles à Montréal en crevant les pneus et fracassant les vitres.

    Nous voulons nous servir de cette attaque en tant qu’appel à des actions contre la police à Montréal entre aujourd’hui et la fin du mois de mars.

    À l’approche de la manifestation annuelle contre la « brutalité policière », nous aimerions nous éloigner d’une combativité limitée à ces seules manifestations, auxquelles les forces policières ont amplement l’occasion de se préparer et après lesquelles la paix sociale est facilement rétablie. Nous voulons montrer que la police est vulnérable au sabotage, et que ceci est possible à chaque jour de l’année. Nous voulons que la peur change de camp. Nous voulons encourager l’espace anarchiste montréalais à expérimenter une offensive diffuse contre les opérations quotidiennes de la police, pas seulement le 15 mars, mais durant tout le mois à venir. Nous avons dispersé des copies de ce tract près du véhicule vandalisé :

    Pourquoi nous attaquons la police

    Si vous lisez ceci, vous vous demandez probablement pourquoi quelques individus masqués viennent de vandaliser la voiture de police qui est devant vous.

    Ça a été plutôt facile de gâcher la journée de ces flics ; nous portions des foulards, chapeaux et gants pour dissimuler notre identité, et avons dédié vingt secondes à cette action directe, pendant qu’un.e de nous était bien positionné.e pour guetter l’éventualité d’un.e policiè.re tentant de retourner vers le véhicule. Nous avons couru jusqu’au prochain coin de rue, avons changé de vêtements extérieurs pour modifier notre apparence tout en gardant nos foulards, et avons calmement réintégré la foule en nous éloignant.

    Permettez-nous de nous présenter ; nous sommes celles et ceux qui ne se sont jamais senti.es satisfait.es de suivre le programme métro-boulot-dodo auquel l’école nous prépare ; nous sommes celles et ceux qui voient un flic et reconnaissent l’héritage de domination qu’ils représentent et appliquent ; nous sommes celles et ceux qui veulent lutter pour détruire l’État, l’économie, les structures qui nous forcent à nous conformer aux rôles prédéterminés d’« homme » et de « femme », et toutes les violences quotidiennes innombrables que cette société nous impose. Nous voulons détruire ce qui nous détruit, tout en amorçant simultanément la création d’un monde moins misérable que celui-ci.

    Nous ne sommes pas dupé.es par les réformes que l’État nous offre pour atténuer ces sentiments, parce que nous reconnaissons l’absurdité de simplement ajuster les réglages de cette société-machine létale, et la nécessité de mettre feu à ses panneaux électriques. Nous voulons une rupture révolutionnaire d’avec la vie quotidienne qui nous enferme dans le travail et les relations sociales acceptables. En dehors des émeutes et des rébellions de grande échelle, nous vivons ce désir pour quelque chose de nouveau en sabotant les systèmes de domination par tous les moyens qui nous sont possibles.

    Plusieurs d’entre nous se disent anarchistes, mais l’important n’est pas le nom que l’on se donne, mais plutôt le combat riche et inspirant contre l’autorité auquel nos actions et projets participent. Pour nous, une voiture de police qui ne peut plus patrouiller le quartier suggère l’objectif plus large de mettre le système de flicage, de prisons et de tribunaux hors d’état de nuire, parce que ce système de répression et de contrôle n’a jamais été et ne sera jamais autre chose qu’un obstacle à notre liberté. Il sert et protège les puissants – les institutions et les personnes qui ont beaucoup plus de contrôle sur la manière dont nous vivons nos vies que nous-mêmes.

    Nous espérons que le fracas de ces vitres de voiture de police résonne en vous, et que vous êtes également dégoûté.es par tout.e citoyen.ne obéissant.e assimilant cette attaque à une atteinte à sa propre sécurité. Encore et encore, nous constatons que les flics ne font qu’empirer nos vies. Quand il y a un violeur dans notre quartier, nous préférons de loin voir un groupe s’auto-organiser et répondre à coups de bâton de base-ball dans les genoux du violeur que de voir un.e survivant.e traîné.e à travers les tribunaux et humilié.e à chaque étape. Nous préférons de loin voir les personnes de notre quartier qui sont confinées dans la misère par leurs patrons et proprios s’organiser pour piller un IGA ou dévaliser un commerce yuppie plutôt que de les voir se voler entre elles et de se dénoncer mutuellement à la police.

    À chaque année, le 15 mars, il y a une manifestation contre la « brutalité policière ». Si nous voulons vraiment avoir la chance de vivre des vies libres, il faut amener le combat au-delà de la simple dénonciation de la « brutalité » ou des « excès » du SPVM. Nous devons comprendre que la violence brutale et la coercition sont intrinsèques à l’existence même de la police. Nous refusons le narratif dont nous gavent l’État et les médias – selon lequel certains individus parmi les forces policières constitueraient le problème, et non la police en tant que telle et le monde qu’elle défend. Voici pourquoi lorsque plusieurs d’entre nous se rejoignent dans les rues, c’est contre toute police, et nous emmenons avec nous des roches et des feux d’artifice que nous leur jetons de derrière nos barricades. Nous vous invitons à nous y retrouver, et à partager cette révolte en actes.

    À la prochaine, Vos anarchistes de quartier amicaux

    MTLCOUNTER-INFO.ORG


    sources :

    Une des 24 affiches parue avec Montréal contre-information n° 1 (hiver 2015-hiver 2017).

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/03/MTLCI-affiches.pdf
    https://mtlcounterinfo.org/for-a-month-against-police/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2016/03/antipolice.pdf


    2016

    2016
    Affiches liées




    [Call for a month against police]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Call for a month against police]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : noir , bleu , jaune , papier blanc ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; insurrectionnalisme  ; police  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
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    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    text

    dessins (loups attaquants la police et une prison et slogan «  » ; jeune femme voilée par ses cheveux)

    texte :

    Call for a month against police

    Earlier today (March 5, 2016), at 6 pm, a few friends attacked an SPVM cruiser parked outside of Charlevoix metro in the Montreal neighborhood of Pointe-Saint-Charles by slashing the tires and breaking the windows.

    We want to use this attack as a call for actions against police in Montreal between now and the end of March.

    As the annual demonstration against “police brutality” approaches, we’d like to move away from only being combative with police during an annual demonstration, for which they can prepare extensively and after which social peace is easily restored. We want to show that the police are vulnerable to sabotage, and that this is possible every day of the year. We want fear to change camps. We want to encourage the anarchist space in Montreal to experiment with a diffuse offensive against the daily operations of police, not just on March 15th, but in the entire coming month.

    We scattered copies of this flyer at the site of the smashed cruiser :

    Why we attack the police

    If you’re reading this, you’re probably wondering why a few masked individuals just smashed the police car in front of you.

    It was pretty easy to ruin these cops’ day ; we wore scarves, hats, and gloves to conceal our identities, and dedicated twenty seconds to our direct action while one of us was well positioned to watch for police trying to return to their vehicle. We ran a block, changed our outer layer to appear different while keeping our scarves on, and calmly blended back into the crowd as we walked away.

    Allow us to introduce ourselves ; we are those who never felt content to follow the program of metro-boulot-dodo that schools prepare us for ; we are those who see a cop and recognize the legacy of domination they represent and enforce ; we are those who want to struggle to destroy the state, the economy, the apparatuses which force us to conform to the predetermined roles of ‘woman’ and ‘man’, and all the innumerable daily violences this society imposes on us. We want to destroy what destroys us, while simultaneously beginning to create a world less miserable than this one.

    We’re not fooled by the reforms the state offers us to placate these sentiments, because we also recognize that we can’t just adjust the dials on this death-machine of a society, but must set fire to its electrical board. We want a revolutionary rupture with the daily life that forces us into work and acceptable social relations. Outside of large-scale riots and rebellions, we live this desire for something new by sabotaging the systems of domination in whichever ways we can.

    Many of us call ourselves anarchists, though what’s important isn’t what we call ourselves, but rather the rich and inspiring struggle against authority that our actions and projects contribute to. For us, a police cruiser that can no longer patrol the neighborhood hints at the bigger goal of making the system of policing, prisons, and courts non-functional, because this system of repression and control has never and will never be anything but an obstacle to our freedom. It protects and serves the powerful – institutions and people who have more of a say in how we live our lives than we do.

    We hope that the sound of those shattering police car windows resonates with you, and that you’re also disgusted by any obedient citizens who understands this as an attack on their own safety. Time and time again, we see that police only worsen our lives. When there’s a rapist in our neighborhood, we’d far rather see a self-organized group of people respond with baseball bats to the rapists kneecaps, rather than see someone who survived rape be dragged through the courts and made to feel shamed at every turn. We’d far rather the people in our neighborhood who are kept in poverty by bosses and landlords organize to loot the IGA or hold up a yuppie business, rather than steal from and call the police on each other.

    Every year on March 15, there is a protest against “police brutality”. If we want a chance at free lives, we need to bring the fight beyond just the “brutality” or “excesses” of the SPVM. We need to understand that brutal violence and coercion are intrinsic to the police’s very existence. We refuse the narrative that the media and the state feed us – that the problem is individual police and not the entire structure of policing and the world they defend. That’s why when many of us meet in the streets, it’s against all police, and we bring rocks and fireworks to lob at them from behind barricades. We invite you to find us there, and share in this practice of revolt.

    Until next time,
    Your friendly neighborhood anarchists

    mtlcounter-info.org


    sources :

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/03/MTLCI-affiches.pdf
    https://mtlcounterinfo.org/for-a-month-against-police/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2016/03/antipolice.pdf


    2016

    2016
    Affiches liées



    [Ni de leur guerre, ni de leur paix : pour la révolution sociale]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Ni de leur guerre, ni de leur paix : pour la révolution sociale]. — [S.l.] : [s.n.], [ & ante]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 60 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  : Anarchief (Gent)
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; guerre (généralités)  ; Révolution [sociale]
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (personnes courant dans la nuit, au flanc d’une prairie en pente) ]

    texte :

    Ni de leur guerre, ni de leur paix

    La guerre arrive maintenant jusque devant les portes de vos maisons. Les militaires postés dans la rue vous en donnent la preuve. Les contrôles renforcés dans la rue font disparaître des centaines de sans-papiers dans les camps de déportation. Les flics sont sur les nerfs, appliquant une tolérance zéro pour écraser tous ceux qui ne restent pas dans les rangs. Les journalistes font pénétrer le message du pouvoir dans nos têtes. Et l’argent pleut pour financer la lutte contre « la menace ».

    Le plan annoncé par le gouvernement de contrôler chaque maison à Molenbeek, et ensuite, on n’en doute pas, chaque maison dans les quartiers populaires est révélateur de ce qui est réellement visé : les exclus, les pauvres, les sans-papiers, les révoltés. L’État se saisit de l’occasion d’un acte de guerre sanglant à Paris pour serrer la vis. Et il serre les vis avant tout au niveau mental : soit vous êtes avec les soldats de Daech, soit vous êtes avec les soldats de l’État belge. C’est la logique pure de la guerre. Les deux camps nous dégoûtent, et pour la même raison : tous les deux cherchent à nous imposer leur pouvoir et leur loi. L’un au nom du capitalisme et du régime démocratique, l’autre au nom de la religion et de la construction du nouveau État du califat. Et tous les deux commettent des massacres. La seule différence, c’est que l’un a des bombardiers tandis que l’autre se sert de kamikazes.

    Tous les deux ont un ennemi en commun, un ennemi mortel : la liberté. L’État ici écrase la liberté pour garantir l’exploitation capitaliste et l’abrutissement technologique. L’État là-bas l’écrase pour imposer sa loi qu’elle considère divine. Dans la guerre qu’ils se font, ce sont les combats pour la liberté qui subissent les plus grandes pertes. Ici comme là-bas. Et n’oublions pas que c’est aussi ici que la guerre est littéralement produite : les entre-prises d’armement tournent à plein régime, les centres de recherche développent des armes encore plus meurtrières et perfides, les boîtes des sécurité connaissent un boom sans précédent.

    Face à l’état d’urgence, à la guerre qui s’apprête à nous dévorer toutes et tous, c’est l’heure de rompre les rangs. Rompre les rangs de tout pouvoir, qu’il s’appelle démocratique ou islamique. Rompre les rangs pour créer des espaces de lutte pour la liberté, pour ne pas succomber au fatalisme résignée des bains de sang.

    Le point de ralliement pour les déserteurs de leurs guerres et de leurs paix faits d’exploitation féroce, pour les révoltés contre tout pouvoir, c’est le combat pour la liberté. Ce combat se livre aujourd’hui avec les sans-papiers contre les frontières et les déportations, avec les insoumis qui luttent contre la construction d’une maxi-prison à Bruxelles, avec tous ceux qui se battent contre les mesures répressives et d’austérité (les deux faces de la même médaille) du gouvernement. C’est là qu’il faut souffler fort sur le feu. Car pendant que l’État décrète, la mobilisation totale et nous gave avec son idéologie de sécurité, pendant qu’il envoie son armé les rues où nous habitons, pendant qu’il s’apprête à étouffer tout combat pour la liberté, pas question de rester désarmés. Nos armes, ce sont celles de la liberté : le courage de penser par soi-même, la détermination de saboter leurs bâtiments, casernes, entreprises, prisons, la solidarité entre rebelles.

    Les temps à venir seront difficiles et sanglants. Mais c’est dans les ténèbres qu’on peut voir brûler plus radieusement les feux de la liberté, contre tout État et contre tout pouvoir.

    des anarchistes

    Pour la révolution sociale


    sources :
     



    [Repas gratuit pour tous et toutes, dimanche 31 janvier 2016]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Repas gratuit pour tous et toutes, dimanche 31 janvier 2016]. — Besançon : Food not bombs : Resto Trottoir (Besançon), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : alimentation  ; contrôle social  ; liberté
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : repas, cantine, …
    notes :
    descriptif :


    [ texte & texte manuscrit ]

    texte :

    Resto Trottoir

    collectif Food not bombs, Besançon
    blog : restotrottoir.blogspot.com

    Dim. 31 jan. 2016

    Repas gratuit pour tous et toutes !

    Dès 12 h 30 place Marulaz

    Repas végétalien issu de récupérations

    + zone de gratuité : vêtements, chaussures, objets, livres, jouets…
    + infokiosque : tracts et brochures… discussions, échanges…
    + venez avec des jeux, des instruments, des animations !

    Il pleut ou neige fortement : cherchez-nous quai Vauban

    Nous rejoindre
    place Marulaz : 11h30 participer à l’installation

    Venir à la réunion d’organisation (pour participer à la diffusion de l’information, à la collecte, à la cuisine) : chaque premier mercredi de chaque mois à 19 h à la librairie L’Autodidacte au 5 de la rue Marulaz.

    état d’urgence ?

    il est urgent de dire non à l’état d’urgence pour retrouver la liberté !

    La Liberté se meurt en toute sécurité

    mail : resto-trottoir@herbesfolles.org

    Papier recyclé le plus qu’on peut. Imprimerie spéciale. À coller où on peut ! À ne pas jeter sur la voie publique.


    sources :

    https://restotrottoir.blogspot.com/2016/01/resto-trottoir-de-janvier.html



    [Une histoire populaire de St-Henri]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Une histoire populaire de St-Henri]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; insurrectionnalisme  ; luttes urbaines  ; révolte  ; urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    bande dessinée

    texte :

    Une histoire populaire de St-Henri

    À St-Henri, vers la fin des années 1890, la rue Notre-Dame est un endroit très disputé. L’élite commerçante du coin fait appel aux autorités et à la police de la ville de St-Henri pour agrandir la rue et favoriser son développement industriel, les expropriations et l’application de divers règlements qui visent à priver une partie de la population de l’usage de l’espace public.

    Ces règlements ciblent particulièrement les travailleuses du sexe et les gangs de rues de l’époque. Cette réglementation justifie une présence policière accrue, qui rencontre alors une résistance considérable.

    La ville a même recruté Louis Cyr, l’homme-fort et héros consacré de St-Henri, pour donner à sa police une image forte. Malgré tout, une nuit où il tentait d’arrêter un membre du Gang des Bleus (une bande du coin), il s’est fait sauter dessus par les complices du prévenu et s’est retrouvé sans connaissance. Ça n’a pas pris bien longtemps avant que Louis Cyr ne lâche sa job.

    Un siècle plus tard, dans les années 1990, St-Henri est toujours un lieu de dispute. Avec les condos qui remplacent les usines, la multiplication des commerces chics et des caméras de surveillances, la transformation du quartier ne se fait pas non plus sans escarmouches.
    Des organismes locaux comme le POPIR organisent des manifestations pour le logement social tandis que des groupes comme Mobilisation Turcot résistent à la dernière vague d’expropriations prévues pour faire place au nouvel échangeur d’autoroute.
    Apparaît aussi le sabotage politique comme tactique de lutte contre la gentrification du quartier et contre le renforcement de la présence policière qui vient avec. Ce sabotage soulève les mêmes questions qui se posaient déjà il y a cent ans par rapport à l’espace public et à son usage...

    2009
    Dans la foulée de la Journée internationale contre la brutalité policière de 2009, 11 voitures de polices sont endommagées, fenêtres brisées et ordinateurs détruits. Ça se passe juste à côté de St-Henri dans la Petite Bourgogne.

    2010
    Suite au sommet du G20 à Toronto, les édifices fédéraux qui hébergent la GRC et l’Agence des services frontaliers, sur Rose-de-Lima, ont également vu leurs fenêtres voler en éclats.

    2011
    Depuis 2011, le Café St-Henri sur Notre-Dame s’est vu décoré de plusieurs graffitis anti-yuppies.

    La présence des commerçants riches fait augmenter les loyers, chassent les commerces abordables, et ne contribue en rien aux besoins sociaux du quartier. Ainsi, la résistance contre la police et l’embourgeoisement continue. In 2015, un groupe portant des masques entreprit un joyeux saccage le long de la rue Notre-Dame Ouest en fracassant les vitrines de nombreux commerces gentrifiants. En 2016, des gens ont pillé pour des milliers de dollars dans une épicerie bobo de la rue Notre-Dame. La nourriture a ensuite été redistribuée dans le quartier.


    sources :

    Une des 24 affiches parue avec Montréal contre-information n° 1 (hiver 2015-hiver 2017).

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/03/MTLCI-affiches.pdf


    [ 2016 ?]
    Affiche liée


    [Camover Montréal]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Camover Montréal]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; sabotage / sabottage
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    dessin & photo (sabotage de caméra de vidéo-surveillance)

    texte :

    Camover Montréal

    Dans CAMOVER, vous jouez un groupe d’humains confronté à une invasion de caméras dans un quartier en pleine gentrification. La lutte contre les caméras est importante, mais votre propre survie est primordiale ! Pour gagner vous allez devoir nouer des alliances avec vos ami.es dans vos quartiers et détruire le plus de caméras possible. La partie se déroule tout au long de l’été. À la fin, le quartier qui totalise le plus de points remporte la partie.

    Que le vandalisme commence !
    Rendons nos nuits d’été magiques et excitantes !

    Déroulement

    1. Préparation
    Parlez à vos ami.es et rassemblez un petit groupe de
    confiance. Promenez-vous dans le quartier et repérez les
    cibles potentielles. Durant le repérage, prenez soin de notez,
    pour chaque cible, les endroits suivants : où se masquer
    sans être vu.es ; où se positionnent les personnes
    chargées de surveiller les alentours ; quelle sera la voie
    de sortie.
    Rassemblez les items suivants :
    masque, gants & vêtements non-identifiables
    extincteur / marteau / corde / peinture / roches

    2. Sabotage
    Le soir venu, sélectionnez l’outil adéquat puis mettez-vous en route. Positionnez les guetteurs, masquez-vous à l’endroit préalablement choisi et vérifiez que personne ne vous observe. Exécutez l’acte de sabotage puis empruntez la voie de sortie le plus rapidement possible.

    3. Laissez les gens savoir
    Comptabilisez vos points : un point par caméra. Écrivez un court texte relatant les événements puis envoyez-le à mtlcounter-info.org. Il est possible de joindre au texte une image ou un vidéo. Si vous avez été en mesure de repartir avec une ou plusieurs caméras détruites, soyez créatif.ves : posez avec elles, dansez avec elles, faites-en des marionnettes ou une installation artistique.

    Pourquoi jouer ?
    • Développer des habiletés utiles dans de multiplescontextes : manipuler certains outils, déterminer des trajets d’action, devenir non-identifiable, s’enfuir de la police, communiquer dans ce genre moment.
    • Nourrir des complicités d’action avec des ami.es
    • Transformer notre rapport à notre quartier : connaître les rues, les bâtiments, les passages, etc.
    • Rendre le quartier plus sécuritaire : pour les personnes dont les activités quotidiennes sont criminalisées (vendeur.ses de drogue, travailleur.ses du sexe, etc.), pour les personnes qui pratiquent le street art, pour ceux et celles qui désirent lutter contre les systèmes de domination.

    Pour la carte géographique des caméras de Montréal :
    montreal.sous-surveillance.net
    Pour publier les communiqués de vos actions :
    mtlcounter-info.org

    Idée pour l’utilisation d’une corde
    • Attachez un petit objet, comme un morceau de bois, à une corde.
    • Lancez la corde par-dessus le bras de la caméra.
    • Saissez les deux extrémités de la corde puis tirez !

    Comment remplir de peinture un extincteur ?
    • Les extincteurs adéquats sont de couleur grise et ont un boulon et une valve. Ils peuvent être volés dans les blocs appartement et les restaurants.
    • Vider l’extincteur en appuyant sur la gachette, puis retirer la partie supérieure en dévissant le boulon. Verser un mix de peinture de latex et d’eau, à un ratio de 1:1.
    • Replacez la partie supérieure et pressurisez l’extincteur avec une pompe à vélo ou un pressuriseur jusqu’à 100 PSI.
    • Utiliser des gants pour manipuler l’extincteur pour éviter d’y laisser des empreintes digitales.
    • Il est suggéré de porter un imperméable à jeter pour éviter les éclaboussures sur les vêtements.


    sources :

    Une des 24 affiches parue avec Montréal contre-information n° 1 (hiver2015-hiver 2017).

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/03/MTLCI-affiches.pdf



    [More cameras, more targets !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    More cameras, more targets !]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : noir , bleu , violet , papier blanc ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; insurrectionnalisme  ; sabotage / sabottage
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    text

    photo

    texte :

    More cameras, more targets !

    December, 2016

    “Over the last few months, friends have been playing CamOver in the neighbourhood of Hochelaga. We’ve destroyed around twenty security cameras. For your pleasure (and certainly for our own as well !), here’s a photo in which we see a friend sporting a necklace of optical trophies.

    In response to the recent smashings of gentrifiers in the neighbourhood, and in the context of twenty-two businesses being vandalized in the last year, the city and the police have publicly announced a renewed collaboration. They’re desperately trying to reassert control, faced with people who “aren’t afraid of the police”, and their initiative to install more cameras shows it. Of course, the police know that it’s impossible to be everywhere all of the time. There will always be loopholes that allow those who are creative and well-prepared to attack. That’s where cameras come in : to make us feel powerless and watched. But our masks will continue to give us power against any camera. No face, no case. And so, to keep up morale, we’ve decided to see this increase in the presence of cameras in the neighbourhood as an occasion for more CamOver and increased sabotage of the mechanisms of control that the authorities put in place.

    We decided to play, and will continue this game of revolt, which is simultaneously thrilling and frightening, where we learn to overcome fears, deal with stress, and expand our capacities, because this is ultimately about more than the gentrification of a particular neighborhood. What’s happening in Hochelaga speaks to a history of struggle against domination as old as civilization itself : a multiplicity of wild and uncontrollable worlds that resist and evade the world of order and ‘progress’.

    Who is this ‘we’ ? We’re some friends who decided to autonomously destroy some cameras. Despite what the politicians and mass media want people to think, by trying to uncover who’s behind this ‘vandal group’, there is no mafia-like network to take apart. Anarchists don’t act from a chain of command, we act from the feelings in our bones. No police operation against any fictitious ‘network’ can stop people from deciding to self-organize, don a mask, and attack.”

    Found on :
    MTLCOUNTER-INFO.ORG


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/more-cameras-more-targets-2/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/01/morecameras.pdf


    2017

    2017
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    [Plus de caméras, plus de cibles !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Plus de caméras, plus de cibles !]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : noir , bleu , violet , papier blanc ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; insurrectionnalisme  ; sabotage / sabottage
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    text

    photo

    texte :

    Plus de caméras, plus de cibles !

    décembre, 2016

    « Durant les derniers mois, nous avons joué à CamOver dans Hochelaga. Nous avons détruit une vingtaine de caméras de sécurité. Pour vous (et beaucoup pour notre propre plaisir !), voici une photo où l’on voit un.e ami.e arborant un collier de trophées optiques.

    En réponse au récent saccage de commerces gentrificateurs dans le quartier, et dans un contexte ou vingt-deux commerces ont été vandalisés dans la dernière année, la municipalité et la police annoncent publiquement une collaboration renouvelée. Ils tentent désespérément de rétablir le contrôle face à ces gens qui « n’ont pas peur de la police », telle que le montre leur volonté d’installer davantage de caméras. Bien sûr, la police sait qu’il lui est impossible d’être partout en même temps. Il y aura toujours des failles qui permettront à ceux.celles qui sont créatif.ves et bien préparé.es d’attaquer. Voilà pourquoi les caméras se multiplient : pour nous faire sentir impuissant.es et observé.es. Mais nos masques continueront à nous protéger contre toute caméra. No face, no case. D’ailleurs, face à cette augmentation de la présence des caméras dans le quartier, pour garder le moral, on a décidé d’y voir plus d’occasions de jouer à CamOver et de saboter les mécanismes de contrôle que les autorités mettent en place.

    Nous avons décidé de jouer, et nous continuerons ce jeu de révolte, à la fois excitant et effrayant, apprenant à surpasser nos peurs, à composer avec le stress, à faire croître nos capacités, puisqu’il s’agit d’une question qui dépasse la gentrification d’un certain quartier. Ce qui se passe dans Hochelaga s’inscrit dans une histoire de luttes contre la domination aussi vieille que la civilisation elle-même : une multiplicité de mondes insoumis et sauvages qui résistent et se dérobent à celui de l’ordre et du ‘progrès’.

    Qui est ce ‘nous’ ? Nous des ami.es qui avons décidé de manière autonome de détruire des caméras. Contrairement à ce que veulent faire croire les élu.es et les médias de masse qui cherchent à savoir qui est le ‘groupe de vandales’, il n’y a pas de réseau s’apparentant à celui de la mafia, qu’il faudrait démanteler. Les anarchistes n’agissent pas au sein d’une chaîné de commande, nous agissons avec nos tripes. Nulle opération policière contre des ‘réseaux’ fictifs ne peut arrêter l’organisation autonome de gens qui décident d’attaquer en portant des masques. »

    Trouvé sur :
    MTLCOUNTER-INFO.ORG


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/more-cameras-more-targets-2/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/01/morecameras.pdf


    2017

    2017
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    [Cops Kill]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Cops Kill]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , texte en défonce , papier blanc ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; police
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    text

    fond (taches de sang)

    texte :

    Cops kill

    Anthony Griffin • Marcellus François • Trevor Kelly • Richard Barnabé • Paolo Romanelli • Martin Omar Suazo • Mohamed Anas Bennis • Fredy Alberto Villanueva • Marin Hamel • Patrick Limoges • Farshad Mohammadi -Alain Magloire • David Lacour • Nicholas Thorne-Belance • Rene Gallant • André Benjamin • Bony Jean-Pierre • Chad Murphy • Pierre Coriolan • Nicholas Gibbs

    None of them had guns. All of them were killed by the SPVM.

    Think before calling the cops. You might be summoning someone’s executioner.

    Before you call the cops on someone who is having a mental health crisis, someone who looks homeless, someone who is having a bad drug ytip, someone who is stealing a bike, ask yourself :

    Do I really want to be responsible for this person’s death ?


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/wp-content/uploads/2019/06/fuck12-en.pdf

    Anonymous submission to MTL Counter-info — https://mtlcounterinfo.org/dont-call-the-cops/
    with text :

    n the early morning of Monday June 10th, the Montreal police shot a man. A neighbour was having a crisis. Instead of doing anything helpful, they harassed him for hours. They had guns pointed at his head. They finally shot him in the leg through hs own apartment door early Monday morning. On Sunday June 17th anarchists in the St-Henri neighbourhood of Montreal put up posters reminding our neighbours to think twice before calling the cops.

    St-Henri is famously undergoing a rapid and brutal gentrification process. Gentrification is fueled by social cleansing. This means arresting and relocating people with mental health issues, the poor, drug users, sex workers, and all of us trying to get by in a cruel world. One way to resist the over-policing and gentrification of our neighbourhoods is to stop calling the goddamn cops. We made posters that name all the unarmed people who have been killed by the SPVM in the last few years, because this is fucking serious. Cops will always escalate the situation, we can’t trust them. Instead let’s build relationships of trust between neighbours — Let’s make police obsolete ! Please download and share these posters — let your neighbours know that COPS KILL, and share some alternatives to calling the police, so no one else has to have their neighbours blood on their hands.


    2019

    2019
    Affiches liées


    [Invitation aux Jeux d’hiver de la révolte sociale]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Invitation aux Jeux d’hiver de la révolte sociale]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; économie : transports  ; insurrectionnalisme  ; urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    dessins

    texte :

    Invitation aux jeux d’hiver de la révolte sociale

    20 décembre 2019 – 15 mars 2020

    Lancez le défi à vos compagnon.ne.s, à vos voisin.e.s, aux autres bandes.
    Sabotons le contrôle social, dégentrifions nos quartiers !

    Trois terrains de jeu attendent les athlètes.

    no 1 Camover, la reprise

    Détruire les caméras de surveillance

    fausse-caméra = 2 points
    caméra fonctionnelle = 6 points
    sonnette intelligente avec caméra (Amazon Ring / Google Nest) = 6 points

    no 2 Personne ne paie

    chaque tourniquet de métro mis hors-service = 3 points
    tous les tourniquets de la station = bonus +4
    chaque distributeur de billets mis hors-service = 6 points
    tous les distributeurs de la station s’il y en a plus qu’un = bonus +2

    no 3 L’hiver est long pour les promoteurs de condos

    coller les serrures d’un bureau de vente de condo (toutes les portes) = 6 points
    redécorer l’extérieur (cannettes de peinture, grafs ou extincteur) = 4 points
    redécorer l’intérieur (à l’extincteur) = 10 points

    Bonus

    revendiquer son action avec un meme = 2 points
    brûler un arbre de noël exposé sur la place publique = 4 points
    mettre hors-service un char de flic pendant une tempête de neige = 10 points

    *ceci n’est pas un encouragement à trop se vanter de ses actions ni à mettre sa sécurité en péril ou celle des compagnon.ne.s.

    Avis de non-responsabilité : cette affiche est produite uniquement à titre informatif et n’incite quiconque à enfreindre quelconque loi.


    sources :

    Soumission anonyme à MTL Contre-info — https://mtlcontreinfo.org/jeuxdhiver/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2019/12/jeuxdhiver_fr-1.pdf


    2019

    2019
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    [Invitation to the winter games of urban revolt]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Invitation to the winter games of urban revolt]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
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    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; économie : transports  ; insurrectionnalisme  ; urbanisme
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    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    text

    draws

    texte :

    Invitation to the winter games of urban revolt

    December 20, 2019 – March 15, 2020

    Challenge your friends, your neighbors, and other crews.
    Sabotage social control, de-gentrify our neighborhoods !

    Three fields of play await the athletes.
    no 1 Camover Returns

    Destroy surveillance cameras

    dummy camera = 2 points
    functional camera = 6 points
    smart doorbell with camera (Amazon Ring / Google Nest) = 6 points

    no 2 Nobody Pays

    each metro turnstile disabled = 3 points
    all the turnstiles of a station = bonus +4
    each fare distribution machine disabled = 6 points
    all the distribution machines of a station = bonus +2

    no 3 A Long Winter for Condo Promoters

    glue the locks of a condo sales office (all doors) = 6 points
    redecorate exterior (paint bombs, graffiti, or extinguisher) = 4 points
    redecorate interior (with an extinguisher) = 10 points

    Bonus

    claim one’s action with a meme = 2 points
    burn a christmas tree displayed in public = 4 points
    disable a cop car during a snow storm = 10 points

    *This is not an encouragement to brag about one’s actions or otherwise endanger one’s security or that of friends.

    Disclaimer : this poster is produced solely for informational purposes and does not incite anyone to break any law.


    sources :

    Anonymous submission to MTL Counter-info — https://mtlcounterinfo.org/wintergames/
    https://mtlcounterinfo.org/wp-content/uploads/2019/12/jeuxdhiver_en-1.pdf


    2019

    2019
    Affiches liées


    [Les flics tuent]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Les flics tuent]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , texte en défonce , papier blanc ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; police
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    fond (taches de sang)

    texte :

    Les flics tuent

    Anthony Griffin • Marcellus François • Trevor Kelly • Richard Barnabé • Paolo Romanelli • Martin Omar Suazo • Mohamed Anas Bennis • Fredy Alberto Villanueva • Marin Hamel • Patrick Limoges • Farshad Mohammadi -Alain Magloire • David Lacour • Nicholas Thorne-Belance • Rene Gallant • André Benjamin • Bony Jean-Pierre • Chad Murphy • Pierre Coriolan • Nicholas Gibbs

    Aucun ne possédait d’arme. Ils ont tous été tués par le SPVM. 

    Penses-y à deux fois avant d’appeler la police. Tu convoqueras peut-être l’exécuteur de quelqu’un.

    Avant d’appeler la police pour quelqu’un qui est en détresse psychologique, quelqu’un qui a l’air d’un.e sans-abris, quelqu’un qui fait un mauvais trip de drogue, quelqu’un qui a volé un vélo, demande toi :

    Est-ce que je veux vraiment être responsable de la mort de cette personne ?


    sources :

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2019/06/fuck12-fr.pdf

    Soumission anonyme à MTL Contre-info — https://mtlcontreinfo.org/nappelle-pas-les-flics/
    avec le commentaire :

    Tôt le matin du lundi 10 juin, la police de Montréal a tiré sur un homme. Un voisin avait une crise. Plutôt que de faire quelque chose d’utile, les flics l’ont harcelé pendant des heures. Leurs armes étaient pointés vers sa tête. Ils lui ont finalement tiré dans la jambe à travers la porte de son propre appartement tôt lundi matin. Dimanche le 17 juin, des anarchistes du quartier St-Henri à Montréal ont collé des affiches rappelant au quartier d’y penser à deux fois avant d’appeler la police.

    St-Henri est actuellement dans un processus d’embourgeoisement rapide et brutal. L’embourgeoisement va de paire avec le nettoyage sociale. Cela signifie les arrestations et les relocalisations de personnes ayant des troubles de santé mentale, de pauvres, d’utilisateur.trice.s de drogue, de travailleur.euse.s du sexe et de tous.tes celleux d’entre-nous qui essaient de s’en sortir dans un monde cruel. Un façon de résister au poliçage et à l’embourgeoisement de notre quartier est d’arrêter d’appeler les osti de flics. On a fait des affiches qui nomment toutes les personnes non-armées ayant été tuées par le SPVM depuis les dernières années, parce que c’est sérieux. Les flics escaladeront toujours la situation. Nous ne pouvons pas leur faire confiance. Bâtissons plutôt des relations de confiance entre voisins : rendons la police inutile ! SVP téléchargez et partager ces affiches — faites savoir à vos voisins que LES FLICS TUENT et partagez des alternatives à appeler la police pour que plus personne n’ait le sang de leur voisin sur les mains.


    2019

    2019
    Affiches liées


    [Débat « Penser ensemble » à l’Anamorphose]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Débat « Penser ensemble » à l’Anamorphose]. — Liévin ; Lille : Anamorphose, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 30 × 21 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : capitalisme et anticapitalisme  ; contrôle social  ; édition
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Dardot, Pierre  ; Sauvêtre, Pierre
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (couverture de livre : dessin d’homme — sous le buste — assis sur une chaise aux très hauts pieds) ; livre de Christian Laval, Haud Guéguen, Pierre Dardot et Pierre Sauvêtre dans la collection « Futur proche » chez Lux éditeur (Montréal, 2021)

    texte :

    Le Choix de la guerre civile : une autre histoire du néolibéralisme

    Débat « Penser ensemble » de Cliss XXI
    avec Pierre Dardot et Pierre Sauvêtre

    Vendredi 10 septembre à 18 h 30

    À l’Anamorphose
    48, rue du Long-Pot à Lille (métro Fives)

    [image couv.] Cet ouvrage aborde le néolibéralisme sur le terrain qui, dès ses origines, fut le sien : le choix de la guerre civile en vue de réaliser le projet d’une pure société de marché. Une guerre de domination polymorphe qui sait parfois se doter des moyens de la coercition militaire et policière, mais qui se confond souvent avec l’exercice du pouvoir gouvernemental et qui se mène dans et par les institutions de l’État.

    Renseignements : contact@cliss21.com


    sources :

    « Cliss xxi » : Pour une informatique libre, sociale et solidaire
    https://www.cliss21.com/site/