France

 

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Voir aussi : France : histoire : 1968—> (5 affiches) – Géographie, géopolitique et Histoire

Affichage par année

4132 affiches :

 


    [Usagers des PTT : le Personnel des PTT en grève]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Usagers des PTT : le Personnel des PTT en grève]. — [S.l.] : Partis et mouvements non anarchistes, [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : rouge ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
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    • Liste des thèmes  : luttes ouvrières
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; sigle des PTT (postes) ]

    texte :

    Usagers des PTT

    Le Personnel des PTT en grève

    Pourquoi
    • le courrier subit de constants retards
    • les files d’attente s’allongent au guichet
    • le service des chèques postaux se détériore
    • les équipements téléphoniques sont insuffisants et défaillants

    Le gouvernement est responsable
    • il procède au démantèlement des PTT
    • il refuse les effectifs et les moyens nécessaires
    • il licencie les auxiliaires
    • il laisse les équipements dans le plus grand dénuement
    • il surcharge le personnel de tâches
    • le personnel est mal payé, les salaires sont très faibles.

    Le service public en danger

    Vous subissez les conséquences de cette situation… le personnel aussi
    Vous êtes frappés d’un super impôt par l’augmentation des tarifs postaux
    La taxe de raccordement du téléphone va passer de 500 F à 1 100 F
    Par contre les grosses sociétés bénéficient de tarifs et de régimes spéciaux
    Les sociétés privées de financement du téléphone réalisent des profits scandaleux

    Pour redonner aux PTT l’efficacité qui a fait leur renom
    Pour redonner au personnel les conditions de travail et de rémunération auxquelles il a droit

    Soutenez l’action du personnel des PTT

    Édité par les régions parisiennes CGT et CFDT des PTT

    [… impr. ?]


    sources :
     



    [6 heures pour la presse libre]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    6 heures pour la presse libre]. — [S.l.] : [s.n.], [ ?] (Tautin, impr. Gilles (Paris)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir ) ; x × y cm.

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    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : autre presse
    • Vie des mouvements  : galas et actions de soutien
    notes :
    descriptif :


    [ texte (soutien au journal mao Libération ; visuel : chaine s’effritant sous le chant d’un chanteur guitariste sur un mont ]

    texte :

    6 heures de chanson non-stop

    Libération Libération Libération

    dimanche 2 février de 18 h à minuit

    6 heures pour la presse libre

    Avec la participation amicale de :

    François Béranger, Michel Buhler, Jean-Michel Caradec, Jean-Roger Caussimon, Richard Cocciante, Jacques Debronckart, Patrick Font, Jacques Higelin, Imago, Maxime Le Forestier, Jean-Yves Luley, Michèle Mally, Marti ; Alain Meilland, Mouloudji, Georges Moustaki, Véronique Nordet, Hubert Pagani, Quatre-Vents, Catherine Sauvage, Patrick Siniavine, Jean Sommer, Alan Stivell, Anne Sylvestre ; Teca et Ricardo, Pierre Tisserand, Philippe Val, Jacques Yvart

    Chapiteau Galaxy (chauffé) Métro Porte de Pantin - Prix des places : 20 F - Billet de soutien : 30 F… ou plus ! - En vente : Libé, 27 rue de Lorraine, Paris 19e de 10 à 20 h (métro Laumière) et Imprimerie Tautin, 4, passage Dieu, Paris 20e de 10 à 18 h

    […]


    sources :
     
















    [Espagne, vers une société libre, égalitaire avec le mouvement anarchiste : meeting]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Espagne, vers une société libre, égalitaire avec le mouvement anarchiste : meeting]. — Paris : CNT_ (España) : CNT_ (France) : FA__ [2] (Fédération anarchiste : 1953-....), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir ) ; x × y cm.

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    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; font rayonnant rouge) ]

    texte :

    18 déc. 20 h 30 — 44, rue de Rennes
    M° Saint-Germain des Prés

    Meeting

    CNT - Fédération Anarchiste

    invitas
    Confederación Nacional del Trabajo

    Espagne

    Vers une société libre, égalitaire
    avec le mouvement anarchiste

    [… impr. ?]


    sources :

    Conférence annoncée dans Le Monde libertaire n° 217 (décembre 1975).
    Un attentat contre le local de la CNT (rue de la Tour-d’Auvergne) aura lieu pendant ce meeting :

    Communiqué
    Un attentat a été commis au local de nos camarades de la CNTF, rue de la Tour-d’Auvergne le jour même de notre meeting commun.
    Nous signalons que notre meeting, malgré les rigolos du Christo Rey, a été un succès complet, si l’on en juge par la qualité des orateurs, des interventions et de l’auditoire venu nombreux ce soir là.
    la rédaction
    in Le Monde libertaire n° 218 (janvier 1976)

    Un attentat contre le siège de la Fédération anarchiste et du Monde libertaire aura lieu 5 jours plus tard ; cf. Le Monde libertaire n° 218 (janvier 1976) :

    Attentat fasciste contre la Fédération anarchiste
    Les franquistes ou leurs acolytes parisiens ont fait sauter le siège de notre journal et de notre organisation dans la nuit du 23 au 24 décembre.
    Pour que le « Monde libertaire » et la Fédération anarchiste restent le fer de lance de la lutte en France contre les alliés du franquisme :
    Souscrivez en masse : C.C.P. Paris 11289-15



    [Franco assassin]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Franco assassin]. — Paris : CNT_ (France), [ & post] (Gondoles, impr. des (Choisy-le-Roi : 1956-2006)). — 1 affiche (sérigr. ), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 65 × 50 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : mort  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne
    • Noms cités (± liste positive)  : Delgado Martínez, Joaquín (1934-1963)  ; Granado Gata, Francisco (1935-1963)  ; Puig Antich, Salvador (1948-1974)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :

    texte

    dessins (portraits des exécutés à mort ; portrait de franco sur des tibias croisés sur fond de garrotages) par ?

    texte :

    Franco assassin

    Hier, il a tué.
    Mais en Espagne c’est chaque jour que l’on arrête arbitrairement, que l’on condamne aux peines de prison les plus folles (lors d’un très prochain Conseil de guerre à Barcelone, 10 libertaires risquent en tout plus de 500 ans de prison).

    Alors face à l’accentuation du terrorisme d’État en Espagne, face à la tentative de liquidation physique de tout le mouvement révolutionnaire, face aux tortures atroces qu’inflige la police à nos camarades de Mouvement Libertaire Espagnol comme à ceux de toutes les autres organisations d’extrême-gauche, il faut rendre effectif le boycottage de l’Espagne fasciste et la solidarité envers les peuples ibériques opprimés !

    300.000 exécutions après la guerre civile et …
    1963 - Delgado garroté
    1963 - Granados garroté
    1974 - Puig-Antich garroté
    1975 - Juan Paredes Manot (Txiki), Ramon Garcia Sanz, José Umberto Baena Alonso, Angel Otaegui Echevarria, José Sachez, Bravo Sollas

    Et demain combien ?

    Confédération Nationale du Travail

    Impr. des Gondoles - 94600 Choisy-le-Roi


    sources :
     


    [Franco assassine, les démocraties en profitent : sabotons leur sale commerce]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Franco assassine, les démocraties en profitent : sabotons leur sale commerce]. — [S.l.] : [s.n.], (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 120 × 60 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Allemagne  ; Espagne  ; Italie  ; Peine de mort
    • Noms cités (± liste positive)  : Marini, Giovanni (1942-2001)  ; Meins, Holger (1941-1974)  ; Puig Antich, Salvador (1948-1974)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte en trois parties (60 × 40 cm, chaque) noir sur rouge ou jaune (dans l’ordre du drapeau espagnol) ; filigrane (aigle espagnole) ]

    texte :

    Franco assassine, les démocraties en profitent

    Après l’assassinat de Puig Antich, quelques mois se sont écoulés, avant que Franco remette ça.

    Alors, la première émotion passé, les gouvernements des démocraties européennes se mettaient à traquer les révolutionnaires qui continuaient la lutte contre la franquisme et le capitalisme international.

    Sous l’œil serein des partis de « gauche », Poniatowski expulsait en Espagne les étrangers soupçonnés d’antifranquisme. Juan Carlos venait en France chasser le lapin avec Giscard.

    Lecanuet organisait avec ses collègues européens la lutte contre le terrorisme, prévoyant le refus de droit d’asile, demandant ou conseillant des peines de mort pour certains actes.

    L’Europe a bien préparé le terrain à Franco.

    Les 5 exécutions sont la conclusion des lois anti-révolutionnaires du Comité européen des problèmes criminels dépendant du Conseil de l’Europe en mai 1975.

    Le Caudillo n’est que l’exécuteur des basses œuvres de l’Europe !!!

    Les démocraties ont bonne mine de s’offusquer…

    La RFA qui a laissé mourir Holger Meins, qui crée des lois en cours de procès (loi anti-terroriste pour la « Fraction Armée Rouge ») et qui proteste contre les entraves faites à la défense en Espagne, mais fourre ses avocats en prison… (Va-t-elle envoyer Baader et ses camarades se faire exécuter en Espagne pour éviter de se salir les mains ?)

    Et les Italiens, qui ont fait la loi liberticide en Août 1974, qui font passer les militants révolutionnaires par la fenêtre, qui condamnent lourdement Marini après l’avoir torturé, pour s’être défendu contre un fasciste !

    Et en France, on se gargarise de démocratie et de justice bien faite alors que Lecanuet et « madame France » réclament plus de condamnations à mort, froidement, devant tous les téléspectateurs béats, alors que le prétendu « bon peuple républicain » veut assassiner effectivement un jeune de 17 ans, alors aussi que par le biais de la Cour de sûreté de l’État on détient depuis plus d’un an des révolutionnaires français et espagnols des GARI, qui après l’assassinat de leur camarade Salvador Puig Antich ont agi pour empêcher qu’il n’y en ait d’autres.

    Maintenant on détient ceux-là et en même temps on fait mine de pleurer sur le sort des 5 exécutés de Madrid que personne n’a pu sauver.
    Maintenant ou très bientôt les raisons économiques reprendront le dessus : oranges et Mirages se croiseront aux frontières. Les touristes de « gauche » rangeront leurs banderoles pour aller se dorer au soleil de Malaga ou de la Costa Brava. Les révolutionnaires seront à nouveau pourchassés et leur action détournée, falsifiée, crapulisée : tout sera rentré dans l’ordre jusqu’au prochain assassinat…

    L’Espagne de Franco, si elle est odieuse ne nous fera pas aimer la France de Giscard…

    Le boycott de l’Espagne ne se fera pas en 24 heures ni du bout des lèvres, mais sur le terrain même où les complicités se manifestent, donc aussi dans ces démocraties qui (soi-disant) rejettent politiquement, mais accueillent économiquement !

    Sabotons leur sale commerce

    Imprimerie spéciale


    sources :
     








    [La France à la sauce nucléaire]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La France à la sauce nucléaire]. — Paris : Comité(s) antinucléaire, (Imprimeurs libres (Paris), les). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier kraft ) ; 70 × 57 cm.

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    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : nucléaire
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ carte des sites nucléaires français avec légendes ]

    texte :

    La France à la sauce nucléaire

    Ce qui y figure

    […]

    Légende […]

    Ce qui n’y figure pas !

    Parce qu’invisible :

    la pollution radioactive […]

    La pollution thermique […]

    Imaginez-vous en train de surveiller les déchets laissés par les Phéniciens […]

    Diffusé par Comité Antinucléaire de Paris, "Cité Fleurie", 65 Bd Arago, 75013 Paris

    — "Les Imprimeurs libres" Paris - 366.91.53 —


    sources :
     


    [La grégaire solitude]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La grégaire solitude]. — Grenoble : Esquisses, [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 60 × 43 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Nietzsche, Friedrich (1844-1900)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (très long) ; citations (d’Errata N° 1 et 3, de Nietzsche ; 3 photos (vieille photo d’enfant, façade de bar-café « Au tout va bien », vieille porte ruinée à ouverture à grillage de bois) ]

    texte :

    La grégaire solitude

    […]

    Évadés de toutes places, sans raison sociale et sans identité, ce n’est pas en se nommant frénétiquement femme, homosexuel, schizophrène, voyou, noir, gauchiste, détenu, libérateur ou de quelque autre étiquette contestataire ou social-pop, que nous envisageons la socialité, dont la lutte de classe, ou n’importe quelle lutte au nom d’un projet n’est que le substitut spectaculaire.

    Il nous importe […]

    […]

    […]

    Contact : Esquisses - BP 51 — 38004 Grenoble Cedex

    Imprimerie SOGIREP - Domène


    sources :
     




    [Lettre de prison des inculpés des GARI]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Lettre de prison des inculpés des GARI]. — [S.l.] : [s.n.], (Imprimerie quotidienne (Fontenay-sous-Bois)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 56 × 27 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : justice  ; prison
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Camilleri, Michel  ; Cuadrado, Floréal  ; Delgado, Raymond  ; GARI (Groupes d’action révolutionnaire internationalistes, 1974)  ; Ines Torres, Mario  ; Martinez, Jean-Michel  ; Menrique, Victor  ; Rouillan, Jean-Marc (1952-....)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ Lettre des inculpés et communiqué n° 2 ]

    texte :

    Lettre de prison des inculpés des GARI

    Après avoir vainement tenté d’obtenir le statut politique par la voie normale et par la grève de l’instruction, après avoir été victimes de la répression pénitentiaire quand nous avons refusé de subir de nouvelles brimades, nous sommes contraints de faire la grève de la faim, bien que nous soyons hostiles à ce mode d’action.

    Mais c’est tout ce qu’il nous est possible de faire : la grève de la faim ou la soumission aux injustices et à l’arbitraire des autorités politiques, judiciaires et pénitentiaires.

    Il va de soi pour nous :
    — que les hommes ne peuvent vivre pleinement quand leur liberté est fortement entravée dans tous les systèmes politiques existants.
    — qu’il est absolument criminel d’enfermer un individu 22 h sur 24 dans une cellule malsaine de 6 m2 en leur refusant volontairement la satisfaction des besoins les plus élémentaires (air, nourriture, sexualité, contacts humains, etc.).
    — que la délinquance et les délinquants sont produits par la société actuelle.
    — que tous les délinquants sont d’abord des hommes et qu’en tant que tels, ils ont tous des besoins vitaux à satisfaire, quelles que soient leurs motivations (« politiques » ou de « droit commun »), la nature ou la gravité de leur délit.

    Cependant, nous sommes conscients de la fonction de la Justice et de la prison qui consiste à contribuer au maintien du système politico-économico-social existant, basé sur l’exploitation et l’oppression.

    Tant que subsistera ce système, les prisons existeront et les hommes seront considérés comme u bétail qui produit et qui consomme selon les exigences du capital, et que l’on enferme quand ils s’écartent du troupeau et refusent d’aller tristement, résignés, à l’abattoir.

    Dans ce système, on distingue les détenus de « droit commun » des détenus « politiques ». En ce qui nous concerne, nous avons été incarcérés pour des raisons politiques et nous avons été traités d’une manière particulière :
    — garde à vue de six jours (avec interrogatoire policier sans pouvoir bénéficier d’une assistance quelconque, ou communiquer avec l’extérieur).
    — tribunal d’exception (Cour de sureté de l’État).

    Or, si l’on nous fait subir ce traitement spécial, on nous refuse les droits que cela implique au niveau de la détention.

    C’est-à-dire que l’on nous refuse le droit de nous exprimer et de nous défendre politiquement.

    C’est pour cela que nous réclamons un véritable statut politique applicable à tous les prisonniers politiques, conscients que nous pouvons, dans le cadre de notre action, exiger une reconsidération générale du régime de détention en France (ce qui n’empêche pas que nous soyons solidaires de tout mouvement de détenus de « droit commun » réclamant une amélioration des conditions de détention).

    Par véritable statut politique, nous entendons :
    — droit de réunion libre dans une salle spéciale pour tous les détenus politiques d’une même prison avec possibilité de prendre des repas en commun.
    — parloir libre pour la famille et les amis quotidiennement.
    — droit de visite libre.
    — droit de communiquer librement avec l’extérieur (abolition de la censure du courrier, correspondance secrète).
    — droit d’assistance juridique durant la garde à vue.

    Nous réclamons en outre :
    — le rapprochement, dans l’immédiat, dans des cellules contiguës, de tous les individus inculpés dans les « affaires » concernant le GARI.
    — une amélioration et un contrôle radical de la nourriture ainsi qu’une amélioration du régime des promenades, le manque de vitamines et d’oxygénation provoquant chez tous les détenus des troubles aisément constatables.

    Les emprisonnés du GARI

    communiqué n.2 — 12 janvier 1975

    Cour de sureté de l’État

    Un véritable statut politique

    Quatre militants des GARI (Groupes d’action révolutionnaire internationaliste), actuellement incarcérés à la prison de la Santé, ont entamé une grève de la faim pour obtenir le statut de prisonniers politiques. Ils font partie des sept inculpés, reconnus ou présumés membres des GARI, ayant reconnu ou étant soupçonnés d’avoir participé à certaines actions antifranquistes : Jean-Michel Martinez, Victor Menrique, Mario Ines, Michel Camilleri, Jean-Marc Rouillant, Raymond Delgado, Floréal Cuadrado.

    Tous ces militants faisaient la grève de l’instruction (en refusant de répondre aux interrogations du juge) ; ils désiraient obtenir les droits qu’implique le statut de « politique » pour pouvoir se défendre à ce niveau.

    Nou spublions aujourd’hui une lettre des grévistes de la faim de la Santé dans laquelle ils s’expliquent sur ce qu’ils réclament. Dans la nuit du réveillon du Nouvel An, plusieurs prises de parole ont eu lieu au mégaphone à l’extérieur de la prison pour soutenir leur action.

    Comité « Pour une amnistie générale »

    L’Imprimerie Quotidienne — Val-de-Marne


    sources :
     


    [Libertad]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Libertad]. — [S.l.] : [s.n.], [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier orange ) ; 31 × 45 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : liberté
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :

    [ dessin de nombreux symboles projetés par une explosion nommée « libertad » ; slnd ]

    impr. sur carte forte

    texte :

    Libertad


    sources :

    Affiche en 2-3 parties ?


    1975
    Affiche liée




    [L’État arnaque ; la démocratie bourgeoise vient de reconnaître un statut spécial pour les 5 emprisonnés pro-GARI]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    L’État arnaque ; la démocratie bourgeoise vient de reconnaître un statut spécial pour les 5 emprisonnés pro-GARI]. — Dijon : [s.n.], (Imprimerie autonome (Dijon)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : prison  ; répression  ; sexualité et genre
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Camilleri, Michel  ; Delgado, Raymond  ; GARI (Groupes d’action révolutionnaire internationalistes, 1974)  ; Ines Torres, Mario  ; Martinez, Jean-Michel  ; Menrique, Victor  ; Rouillan, Jean-Marc (1952-....)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; dessin (prisonnier nu se masturbant) ]

    texte :

    L’État arnaque

    La démocratie bourgeoise vient de reconnaître du bout des lèvres (cf ci-contre), un statut spécial nominatif, pour les 5 emprisonnés pro-GARI ; peut-on vraiment parler d’un statut politique, comme ce fut le cas lors de la guerre d’Algérie ou pendant d’autres périodes d’agitation gauchiste (Geismar, Krivine, etc.).

    Les militants du GARI ont cessé la grève de la faim. — Les cinq membres des Groupes d’action révolutionnaire internationalistes (GARI). MM. Michel Camilleri, Raymond Delgado. Mario Ines, Jean-Michel Martinet, Victor Menrique et Jean-Marc Rouillan, inculpés d’atteinte à la sûreté l’État et incarcérés à la Santé, ont interrompu, le 7 février. la gréve de la faim qu’ils avaient commencée le 27 décembre dernier. Ils ont, en effet, obtenu satisfaction de leurs revendications : repas en commun, réunion libre et une heure de parloir pu jour. (le Monde du 9 janvier)
    [logo :]Le Monde - 15 février 1975

    Pourquoi ne veut-elle pas reconnaitre cette réalité politico-sociale ?
    — Parce qu’elle veut sauvegarder le mythe des libertés politiques sous le règne de la démocratie.
    — Parce qu’elle veut garder un "prestige de la liberté" sous sa défroque libérale.

    Pour nous la démocratie n’est que la dictature de la bourgeoisie sur le prolétariat et un système de gestion du capital quelle que soit la clique de droite ou de gauche au pouvoir.

    Car sous son règne l’oppression par le salariat sur la classe exploitée demeure la même.

    Pour elle la dictature c’est : Franco le partenaire d’Hitler et on lui tend la main. Notre but étant la destruction de toutes les prisons (Famille, Écoles, Casernes, Usines, Prisons), etc. Mais cela ne peut être le fait que de la Révolution Sociale.

    L’action réformiste juridique entreprise par certains révolutionnaires aujourd’hui pour arracher un statut politique social à la bourgeoisie française ne s’inscrit pas comme une volonté de privilège de la part de ceux-ci.

    Mais plutôt son but est d’ouvrir une brèche dans l’expression extrémiste de la société de classe : La prison.

    Cette brèche pouvant être utilisée par tout ce qu’on appelle "les droits communs" à la condition qu’ils s’expliquent politiquement et socialement leurs actes. Qu’ils accèdent par eux-mêmes et pour eux-mêmes à la conscience de classe de leurs actes. Contribution nécessaire,à l’accentuation des luttes de classe dans les taules. Dans la mesure où 95 % des prisonniers sont des prolétaires qui enfreignent la loi capitalo-bureaucratique de la propriété privée et de la morale liée à celle-ci. Les 596 étant des capitalistes trop expéditifs dans l’exploitation de la force de travail (maquereaux, escrocs, truands de la drogue et du rackett, etc.).

    Pratiquement :
    La lutte se poursuit pour :
    a) Amnistie générale pour les copains libertaires emprisonnés.
    b) assistance juridique pendant la garde à vue.
    c) Droit à la liberté d’expression pour les révolutionnaires emprisonnés (camarades pro-GARI et les divers Autonomistes).
    d) Droit de pouvoir rencontrer d’autres personnes que leur famille (journaliste, médecin, copains).
    e)Droit de rapport sexuel en prison (hétéro et homo) ceci par l’établissement de chambre sexuelle comme dans les taules du capitalisme avancé. Cela étant une exigence humaine minimale. Ceci avec l’application des possibilités contraceptives et avortives.
    f) Droit au SMIG comme pécule pour tous les emprisonnés quel que soit leur régime, unification des deux catégories sous l’appellation de Travailleurs. Ceci implique pour les travailleurs restés à l’extérieur des murs une lutte commune contre les mêmes exploiteurs. (Qu’ils s’appellent Parti Communiste avec les boulots sur-exploités sur les gadgets du journal Pif ou les épingles Bonus etc...) travaux exécutés dans les prisons.

    Des individualistes libertaires solidaires

    Le 15/2/75 Imp. Autonome Dijon


    sources :

    Texte commentant une coupure du Monde du 15 février 1975. Image déjà parue dans CAP : journal des prisonniers, n° 38 (juillet 1976).