quadri

 

 
 

Affichage par année

892 affiches :

 





    [Désir et besoin d’insurrection]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Désir et besoin d’insurrection]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 60 × 43 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : nucléaire
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photos (jeune homme avec foulard ; tour de refroidissement de centrale nucléaire) ]

    texte :

    Désir et besoin d’insurrection

    « Quelque chose doit changer », entend-on dire. Les insurrections dans le monde arabe et la catastrophe nucléaire au Japon ont réveillé à nouveau la conscience, d‘une part de la possibilité, d‘autre part de la nécessité de se révolter contre les intérêts des puissants. Mais ne nous faisons pas d‘illusions : ce « quelque chose », ne signifie-t-il pas, plutôt que d‘éliminer, une fois pour toutes, toute forme d‘oppression, de simplement la rétablir sous la façade démocratique ? Ne signifie-t-il pas, plutôt que d‘arrêter, une fois pour toutes, le délire nucléaire, de seulement l‘enterrer sous des bavardages à propos de la sécurité et des besoins énergétiques, jusqu’à ce qu’on l‘oublie de nouveau ?

    « Quelque chose doit changer ». Cela, ceux qui profitent de l‘oppression l‘ont également compris. Pour les États occidentaux, ce fut rapidement évident que les dictateurs nord-africains avec qui on secouait la main et ricanait devant les caméras récemment encore, ne pouvaient plus tenir. Ainsi, il leur semblait plus avantageux pour la stabilité du commerce du pétrole et de la gestion des flux migratoires de soutenir les leaders de l‘opposition démocratique – avec la force militaire si nécessaire. Ces nouveaux leaders, qui ont mis des revendications dans la bouche des insurgés, ont trompé ceux qui ont détruit les postes de police, les palais de justice, les prisons et les bureaux des partis, ils ont escroqué la liberté de ceux qui ont tout risqué tellement plein de rage, de joie, et de courage. Parce que la liberté, pour nous, commence par la suppression de toutes les structures de coercition et n‘a rien à faire ni avec la dictature, ni avec la démocratie, pas plus qu’avec n‘importe quelle forme d‘État, mais plutôt avec l‘absence de toute autorité : avec l‘auto-détermination immédiate de chaque moment de nos vies. Et de ça, au Maghreb comme ici en Suisse, nous sommes éloignés à mille lieues.

    « Quelque chose doit changer », nous disent aussi les écologistes et les capitalistes verts. Ils veulent nous vendre les énergies renouvelables et les produits biologiques comme “alternative” au nucléaire et à la destruction de l‘environnement, alors qu’il ne faudrait pas toucher à la perpétuation de cette société foncièrement industrialisée. Ils veulent nous faire croire que ce monde, avec son immense production de marchandises, sa vitesse, sa pression de rendement et son avidité de profit, ce monde depuis toujours fondé sur l‘oppression et l‘exploitation de la vie serait un monde merveilleux, si seulement il était animé par des éoliennes et des panneaux solaires. Non, la question nucléaire n‘est pas une question énergétique. Nous n‘avons que faire de savoir comment ce monde pourrait être alimenté de manière alternative. Nous ne voulons de toute façon aucunement de lui. Ce qui nous intéresse, c‘est comment éliminer toute subordination de l‘homme, et pour cela, le nucléaire nous bloque le chemin – justement parce qu’il est tellement “indispensable” pour les intérêts des puissants et au besoin d‘expansion du capitalisme. Ce sont eux qui sont sensés faire tourner cette méga-machine écrasante. Même au prix de la contamination radioactive. Le nucléaire fait de nous les otages des experts, qui manient des choses que personne ne comprend, mais qui concernent tout le monde (on a assez vu à quel point à Tcheliabinsk, Three Mile Island, Tchernobyl, Tokaimura et jusqu’à Fukushima). Nous ne pensons pas qu’il soit nécessaire d‘attendre une catastrophe nucléaire ici pour nous révolter et affirmer à juste titre : « Les conditions de vie dominantes nous étouffent ! »

    « Quelque chose doit changer », c‘est vrai. Mais si nous voulons vraiment que ça se passe, alors ce ne sera par rien d‘autre que par nos propres mains, par nous-mêmes, qui en avons marre de nous soumettre et de laisser les décisions aux autres, alors ce « quelque chose » ne sera pas seulement quelque chose, mais tout !

    Le « printemps arabe » et la « tombée japonaise » ne remettent sur la table rien d‘autre que la possibilité et la nécessité d‘une vieille chose : la révolution sociale.

    Nous ne voulons pas seulement la fin des dictatures.

    Nous voulons la fin de tous les états, parce que la logique de l‘autorité, qu’elle soit fasciste, socialiste ou démocratique, nous empêche depuis toujours l‘expérience d‘une liberté réelle.

    Nous ne voulons pas seulement l‘arrêt du nucléaire.

    Nous voulons l‘arrêt de ce système, parce que ce sont nos modes de vie, nos valeurs, nos habitudes et notre indifférence qui produisent de telles monstruosités.


    sources :

    Diffusé sur http://www.non-fides.fr/?Desir-et-besoin-d-insurrection (15 juin 2011). Décliné aussi en tracts.


    2011
    Affiche liée



    [Drang nach Aufstand]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Drang nach Aufstand]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 60 × 43 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : nucléaire
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photos (jeune homme avec foulard ; tour de refroidissement de centrale nucléaire) ]

    texte :

    Drang nach Aufstand

    „ Irgendetwas muss sich ändern“, hört man sagen. Die Aufstände in der arabischen Welt und die nukleare Katastrophe von Japan haben einerseits die Möglichkeit, andererseits die Notwendigkeit sich gegen die Interessen der Machthaber aufzulehnen, bei einigen wieder ins Bewusstsein gerufen. Aber machen wir uns keine Illusionen : bedeutet dieses „Irgendetwas“ nicht bloss, anstatt endlich jegliche Unterdrückung zu beseitigen, sie unter demokratischer Fassade neu einzurichten ? Bedeutet es nicht bloss, anstatt endlich den nuklearen Wahn zu beenden, ihn mit Gerede über Sicherheit und Energiebedarf zu überhäufen, bis er wieder vergessen ist ?

    „Irgendetwas“ muss sich ändern. Das haben auch jene begriffen, die von der Unterdrückung profitieren. Bald war den westlichen Staaten klar, das sich die nordafrikanischen Diktatoren nicht mehr halten können, mit denen man bis vor kurzem noch Hände schüttelnd in die Kameras grinste. So schien es ihnen für die Stabilität des Ölhandels und der Migrationsverwaltung vorteilhafter, die demokratischen Oppositionsführer zu unterstützen — wenn nötig mit militärischer Gewalt. Diese neuen Führer, die den Aufständischen Forderungen in den Mund legten, betrogen jene, die Polizeiposten, Gerichte, Gefängnisse und Parteibüros zerstörten, um die Freiheit, für die sie so voller Wut, Freude und Mut alles riskierten. Freiheit nämlich, wenn es nach uns geht, beginnt mit der Beseitigung aller Einrichtungen des Zwangs und hat weder mit Diktatur, noch mit Demokratie, noch mit irgendeiner Form von Staat irgendetwas zu tun, sondern vielmehr mit der Abwesenheit jeglicher Autorität : mit der unmittelbaren Selbstbestimmung über jeden Moment unseres Lebens. Und davon sind wir, im Maghreb sowie hier in der Schweiz, meilenweit entfernt.

    „Irgendetwas“ muss sich ändern, erzählen uns auch die Öko‘s und grünen Kapitalisten. Sie wollen uns erneuerbare Energien und Bioprodukte als “Alternative“ zu Atomkraft und Umweltzerstörung verkaufen, während das Fortbestehen dieser durch und durch industrialisierten Gesellschaft unangetastet bleiben soll. Sie wollen uns glauben machen, diese Welt, mit ihrer immensen Warenproduktion, ihrer Geschwindigkeit, ihrem Leistungsdruck und ihrer Profitgier, diese Welt, die sich seit jeher auf die Unterdrückung und Ausbeutung des Lebens stützt, wäre eine heile Welt, wenn sie doch nur von Windrädern und Solar­panels angetrieben würde. Nein, die Frage der AKW‘s ist keine Energiefrage. Es interessiert uns nicht, wie diese Welt alternativ versorgt werden könnte. Wir wollen sie doch gar nicht. Uns interessiert, wie jegliche Unterwerfung der Menschen beseitigt werden kann, und dabei stehen uns die AKW‘s im Wege – gerade weil sie für die Interessen der Mächtigen und den kapitalistischen Expansionsdrang so “unentbehrlich“ sind. Sie sind es, die diese erdrückende Megamaschine am Laufen halten sollen. Wenn auch zum Preis einer radioaktiven Verseuchung. Sie machen uns zu Geiseln irgendwelcher Experten, die mit Dingen hantieren, die niemand versteht, aber alle betreffen (inwiefern, haben wir von Tscheljabinsk, Three Mile Island, Tschernobyl, Tokaimura bis Fukushima deutlich genug gesehen). Wir denken nicht, das es notwendig ist, auf eine hiesige Atomkatastrophe zu warten, um zu revoltieren und mit Recht zu behaupten : „Die herrschenden Lebensbedingungen ersticken uns !“

    „Irgendetwas” muss sich ändern, in der Tat. Aber wenn dies wirklich passieren soll, dann durch nichts und niemand, als durch unsere eigenen Hände, durch uns, die wir es satt haben, uns zu unterwerfen und die Entscheidungen anderen zu überlassen, und dann ist dieses „irgendetwas“ nicht irgendetwas, sondern alles !

    Der „arabische Frühling“ und die „japanische Dämmerung“ bringen für uns nichts anderes als die Möglichkeit und die Notwendigkeit einer alten Sache wieder auf den Tisch : jene der sozialen Revolution.

    Wir wollen nicht nur das Ende der Diktaturen

    Wir wollen das Ende aller Staaten, denn die Logik von Autorität, sei sie faschistisch, sozialistisch oder demokratisch, hält uns schon seit jeher von der Erfahrung wirklicher Freiheit ab.

    Wir wollen nicht nur die Abschaltung der AKWs

    Wir wollen die Abschaltung dieses Systems, denn es sind unsere Lebensweisen, unsere Werte, unsere Gewohnheiten und unsere Gleichgültigkeit, die solche Monströsitäten hervorbringen.


    traduction :

    Désir et besoin d’insurrection

    « Quelque chose doit changer », entend-on dire. Les insurrections dans le monde arabe et la catastrophe nucléaire au Japon ont réveillé à nouveau la conscience, d‘une part de la possibilité, d‘autre part de la nécessité de se révolter contre les intérêts des puissants. Mais ne nous faisons pas d‘illusions : ce « quelque chose », ne signifie-t-il pas, plutôt que d‘éliminer, une fois pour toutes, toute forme d‘oppression, de simplement la rétablir sous la façade démocratique ? Ne signifie-t-il pas, plutôt que d‘arrêter, une fois pour toutes, le délire nucléaire, de seulement l‘enterrer sous des bavardages à propos de la sécurité et des besoins énergétiques, jusqu’à ce qu’on l‘oublie de nouveau ?

    « Quelque chose doit changer ». Cela, ceux qui profitent de l‘oppression l‘ont également compris. Pour les États occidentaux, ce fut rapidement évident que les dictateurs nord-africains avec qui on secouait la main et ricanait devant les caméras récemment encore, ne pouvaient plus tenir. Ainsi, il leur semblait plus avantageux pour la stabilité du commerce du pétrole et de la gestion des flux migratoires de soutenir les leaders de l‘opposition démocratique – avec la force militaire si nécessaire. Ces nouveaux leaders, qui ont mis des revendications dans la bouche des insurgés, ont trompé ceux qui ont détruit les postes de police, les palais de justice, les prisons et les bureaux des partis, ils ont escroqué la liberté de ceux qui ont tout risqué tellement plein de rage, de joie, et de courage. Parce que la liberté, pour nous, commence par la suppression de toutes les structures de coercition et n‘a rien à faire ni avec la dictature, ni avec la démocratie, pas plus qu’avec n‘importe quelle forme d‘État, mais plutôt avec l‘absence de toute autorité : avec l‘auto-détermination immédiate de chaque moment de nos vies. Et de ça, au Maghreb comme ici en Suisse, nous sommes éloignés à mille lieues.

    « Quelque chose doit changer », nous disent aussi les écologistes et les capitalistes verts. Ils veulent nous vendre les énergies renouvelables et les produits biologiques comme “alternative” au nucléaire et à la destruction de l‘environnement, alors qu’il ne faudrait pas toucher à la perpétuation de cette société foncièrement industrialisée. Ils veulent nous faire croire que ce monde, avec son immense production de marchandises, sa vitesse, sa pression de rendement et son avidité de profit, ce monde depuis toujours fondé sur l‘oppression et l‘exploitation de la vie serait un monde merveilleux, si seulement il était animé par des éoliennes et des panneaux solaires. Non, la question nucléaire n‘est pas une question énergétique. Nous n‘avons que faire de savoir comment ce monde pourrait être alimenté de manière alternative. Nous ne voulons de toute façon aucunement de lui. Ce qui nous intéresse, c‘est comment éliminer toute subordination de l‘homme, et pour cela, le nucléaire nous bloque le chemin – justement parce qu’il est tellement “indispensable” pour les intérêts des puissants et au besoin d‘expansion du capitalisme. Ce sont eux qui sont sensés faire tourner cette méga-machine écrasante. Même au prix de la contamination radioactive. Le nucléaire fait de nous les otages des experts, qui manient des choses que personne ne comprend, mais qui concernent tout le monde (on a assez vu à quel point à Tcheliabinsk, Three Mile Island, Tchernobyl, Tokaimura et jusqu’à Fukushima). Nous ne pensons pas qu’il soit nécessaire d‘attendre une catastrophe nucléaire ici pour nous révolter et affirmer à juste titre : « Les conditions de vie dominantes nous étouffent ! »

    « Quelque chose doit changer », c‘est vrai. Mais si nous voulons vraiment que ça se passe, alors ce ne sera par rien d‘autre que par nos propres mains, par nous-mêmes, qui en avons marre de nous soumettre et de laisser les décisions aux autres, alors ce « quelque chose » ne sera pas seulement quelque chose, mais tout !

    Le « printemps arabe » et la « tombée japonaise » ne remettent sur la table rien d‘autre que la possibilité et la nécessité d‘une vieille chose : la révolution sociale.

    Nous ne voulons pas seulement la fin des dictatures.

    Nous voulons la fin de tous les états, parce que la logique de l‘autorité, qu’elle soit fasciste, socialiste ou démocratique, nous empêche depuis toujours l‘expérience d‘une liberté réelle.

    Nous ne voulons pas seulement l‘arrêt du nucléaire.


    Nous voulons l‘arrêt de ce système, parce que ce sont nos modes de vie, nos valeurs, nos habitudes et notre indifférence qui produisent de telles monstruosités.


    sources :

    Diffusé sur http://www.non-fides.fr/?Drang-nach-Aufstand (15 juin 2011). Décliné aussi en tracts.


    2011
    Affiche liée



    [Feu à toutes les prisons !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Feu à toutes les prisons !]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 61 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique  ; France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : prison  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin couleurs (visage de femme style années 50) ]

    texte :

    Feu à toutes les prisons !

    La prison... On en a tous vaguement une idée, un reportage à la TV, un énième assassinat de l’administration pénitentiaire à la rubrique faits divers des journaux du jour, de brèves indignations à peu de frais par-ci par-là. On en entend tous parler, et on fait comme si cela n’existait pas. Comme si chaque jour des dizaines de milliers d’entre-nous n’étaient pas les otages de l’État, seuls dans leurs périples carcéraux individuels, isolés de tous et réprimés en silence. Pourtant nous sommes tant à avoir un frère, une amie, un cousin en taule, à visiter un proche incarcéré au parloir, nous sommes tant à finir par trouver cela banal. Un petit séjour en taule, après tout, on est pas mal à y avoir gouté, une fois, deux fois, trois fois ou plus, de près ou de loin, dans les faits ou par procuration.

    Enfermer des êtres humains dans des cages de quelques mètres carrés pendant des mois ou des années, annihiler toute volonté en eux, les presser comme des citrons, les briser, les empêcher d’aimer, les harceler, les droguer, les frapper, les juger, les tuer, les traiter comme personne n’ose traiter de la merde et les soumettre à un travail de forçat ; la taule, c’est la barbarie dans toute sa banalité, c’est le règne total d’une poignée de sadiques et de petits exécutants obéissants. C’est le dernier souffle d’une balle qui vient se loger droit dans notre tête pendant que tout le monde regarde ailleurs, trop préoccupé par sa propre misère. C’est la manière par laquelle ce monde se venge contre ton anormalité ou contre la concurrence. C’est une des manières par lesquelles ce monde force la paix.

    La prison a au moins un mérite, avec elle les choses sont claires : pas de bla-bla ou presque, une société qui a besoin de prisons pour se maintenir est une société qui a déclaré la guerre à une partie d’elle-même. Une société qui s’enorgueillit de gérer avec tant de violence ces usines de mort est une société qui offre son cou à la guillotine de la révolte, qui justifie la nécessité de sa destruction. Ils auront beau réformer les prisons en long et en large, plaquer les cellules d’or, les climatiser ou raccourcir la taille des matraques, les coups feront toujours aussi mal et la prison restera le même problème qu’elle aura toujours été. C’est l’audace de la liberté qui importe, pas la lâcheté du statu quo de l’aménagement de la contrainte.

    Une prison acceptable est une prison qui brûle !

    On parle déjà d’une trentaine de morts en détention depuis le début de l’année. On ose encore nous parler de suicides et d’accidents... On ose insinuer qu’il est anodin de se pendre dans une prison, qu’il est anodin de mourir « accidentellement » sous les coups des matons ou d’autres détenus. On nous parle de « suicides » pour faire croire que ce n’est pas l’Administration Pénitentiaire et l’État qui tuent. Mais nous affirmons que chaque mort en prison est un assassinat de l’Administration Pénitentiaire et de l’État. Considérer les choses autrement, c’est affirmer que les conditions de vie du dehors et du dedans sont les mêmes. C’est affirmer que la prison n’existe pas. Et pourtant le dedans et le dehors ne se différencient que par leur degré d’intensité. La prison n’est rien d’autre que le reflet exagéré de cette société qui se regarde dans un miroir grossissant.

    Tout est pire que dehors en prison, et pourtant, tout est tellement pareil que dehors...

    La même merde, les mêmes mécanismes autoritaires, la même domination, la même violence inhérente à la paix sociale, le même fichage, les mêmes rapports dégueulasses entre les gens, qu’ils soient économiques ou sociaux.

    Il est si difficile de parler sereinement de la prison. Il est si difficile de ne pas se laisser plomber par l’atmosphère poisseuse qu’elle disperse autour de nos vies. Mais ce ne sont pas des larmes qui en viendront à bout, au contraire, on ne peut que se noyer avec des larmes. L’indignation, elle, n’a jamais fait tomber un seul mur, et l’on ne viendra jamais à bout de la prison par le biais du Droit ou de la Loi, puisque c’est de leurs pierres qu’elle est construite.

    Dans cette société qui a besoin d’enfermer : prisons, psychiatrie, centres de rétention, gardes-à-vue, internats, écoles, maisons de retraite, camps humanitaires, usines, hôpitaux, centres éducatifs fermés, barres d’immeubles, établissements de réinsertion scolaire etc. Dans cette société où certains font le choix de devenir mâtons, juges ou flics, notre choix est clair : Feu à toutes les prisons. Feu à l’État.

    Les prisons doivent être détruites une par une, pierre par pierre, maton par maton, juge par juge.

    Détruisons les prisons en détruisant la société, parce qu’une société qui a besoin d’enfermer et d’humilier est elle-même une prison.

    Détruisons les prisons avec rage et joie.


    sources :

    Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?Affiche-Feu-a-toutes-les-prisons : « Affiche trouvée sur les murs de plusieurs villes, juin 2011 » (10 juin 2011).


    2011

    2009

    2009
    Affiches liées



    [La Brique n° 26 : visuel de vente]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La Brique n° 26 : visuel de vente]. — Lille : la Brique, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri  : papier blanc ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : musique  ; police  ; presse
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Cameroun *
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Brique, La (Lille)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessins (artistes hip hop en action à gauche et forces de l’ordre à droite se faisant face) ]

    texte :

    2 euros - Numéro 26 bimestriel mars avril 2011

    www.labrique.net

    La Brique

    Infos et enquêtes de Lille et d’ailleurs

    Moins de flics, plus de hip hop !

    Enquête : répression policière, banalité écœurante

    Vieux-Lille : un reportage sauvage

    Kamerun : chronique d’une guerre censurée

    Roubaix : La Piscine sous Occupation


    sources :

    L’affiche reprend la couverture du n° 26 avec en plus un macaron noir au blanc « en vente ici », à hauteur du poing au premier plan.



    [La CNT face à la répression antisyndicale : samedi 18 juin, journée d’action et de soutient à l’union locale de Lille]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La CNT face à la répression antisyndicale : samedi 18 juin, journée d’action et de soutient à l’union locale de Lille]. — Lille : CNT_- 59/62 (CNT-Union régionale Nord Pas-de-Calais) : CNT_F (France), . — 1 affiche (photocop. ), coul. (quadri ) ; 41 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : musique  ; fascisme et antifascisme  ; luttes ouvrières  ; police  ; répression  ; syndicalisme : syndicalisme révolutionnaire
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : 3 Bones  ; Chuche ma gaillette  ; Miss America  ; Mr Marcaille
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : galas et actions de soutien  ; soutien à militants  ; spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; photo : chat cerclé (rouge sur noir) au dos d’un militant ]

    texte :

    La CNT face à la répression antisyndicale

    samedi 18 juin, journée d’action et de soutient à l’union locale de Lille

    15h : Projection + débat sur la répression antisyndicale, organisés par le STIS59, à la Maison des Syndicats, CNT de Lille (32 rue d’Arras).

    18h : Apéro,

    21h : Concert au Centre Culturel Libertaire (4 rue de Colmar, Lille) avec : Mr Marcaille (Noise), Chuche Ma Gaillette (Oi !), Miss America (Punk hardcore), 3Bones (Gabber)

    La CNT est une organisation syndicale qui monte. La combativité déployée par nos militant-es et le gain de crédibilité syndicale que connaissent nos pratiques de luttes, d’autogestion et d’action directe font peur aux patron-nes, aux capitalistes et à leurs allié-es. Pour nous faire taire, ils font tout leur possible !
    La CNT, organe de solidarité entre travailleur-ses, outil de lutte et de résistance aux exploiteur-ses qui nous affament et nous narguent, est de plus en plus efficace et donc de plus en plus prise pour cible :

    RÉPRESSION PATRONALE

    À Lille comme ailleurs, les directions voient d’un mauvais œil l’implantation de sections syndicales CNT dans les boîtes. Un syndicat combatif qui refuse la collaboration de classe (travailleur-ses et capitalistes ont des intérêts divergents et seuls nos oppresseur-ses ont intérêt à ce que nos deux classes s’entendent pour conserver leurs privilèges) et qui, directement contrôlé par sa base, n’est pas aussi prompt que certaines centrales corrompues à signer des accords défavorables aux employé-es ne peut pas plaire à ceux qui ne vivent que grâce à l’argent qu’ils nous volent. Les patron-nes utilisent tout l’arsenal juridique à leur disposition pour tenter d’interdire l’implantation de sections syndicales CNT dans les entreprises qu’ils contrôlent. Rien qu’à Sevelnord (Valenciennes, groupe PSA), la direction a
    intenté deux procès en vue d’interdire la section CNT de l’usine et multiplie les intimidations envers nos camarades qui l’animent. Après d’âpres batailles et de nombreux frais, la section existe officiellement et a été jugée légale..

    RÉPRESSION POLICIÈRE

    Comme la plupart des acteur-ices des différents mouvements sociaux récents et particulièrement au cours de celui pour la sauvegarde du régime des retraites qui a secoué la France cet automne, les militant-es de la CNT sont victimes de l’acharnement de la police et de la justice bourgeoise (bras armés par l’État à la solde des capitalistes) qui tentent tout pour intimider les grévistes et casser les contestations à grand coup de tonfa, d’amendes et de prison. Les procès s’enchainent et les peines tout aussi exorbitantes que disproportionnées tombent. Difficile pour notre organisation et ses militants de trouver les ressources financières nécessaires. Face à la répression, la solidarité est l’arme que nous devons déployer !

    AGRESSIONS FASCISTES

    Notre syndicat à toujours combattu le fascisme, le racisme et la xénophobie. Opposé-es aux idées et aux lois nauséabondes promues par les gouvernements successifs (chasse aux sans-papiers, aux Roms, débats sur « l’identité nationale »,…) ainsi qu’aux partis et groupuscules d’extrême droite qui se développent sur ce terreau (Front National et Identitaires), les militant-es de la CNT et ses locaux sont la cible récurrente d’attaques perpétrées par les nervis fascistes. Nous devons tout faire pour éviter que Lille ne devienne à l’image de Lyon, où des éléments fascistes ultra-violents n’hésitent plus à tenter d’assassiner des militant-es de notre organisation.

    Toutes ces luttes coûtent beaucoup d’argent. Le patronat, l’État et leurs allié-es attaquent les militant-es et leurs organisations aux portefeuilles de manière délibérée : ils savent que c’est un moyen très efficace de les plomber et de les rendre inaudibles.

    UL CNT, 32 rue d’Arras, 59000 Lille - www.cnt-f.org/59-62


    sources :

    Vu sur : http://www.cnt-f.org/59-62/wp-content/uploads/18juin2011-affiche-journee-repression.pdf (10/06/2011) ; accompagné du tract : http://www.cnt-f.org/59-62/wp-content/uploads/18juin2011-tract-journee-repression.pdf (10/06/2011).


    2011
    Affiche liée













    [Noborderfest #7]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Noborderfest #7]. — Timișoara : Gluga Neagră : No Border, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Roumanie - România
    • Lieux d’archivages  : Anarhiva
    • Liste des thèmes  : art : musique  ; émigration et immigration
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : galas et actions de soutien  ; spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    texte
    dessin : personne franchissant un mur avec des barbelés

    texte :

    Gluga Neagră - AKA Black Hood Society — www.gluganeagra.ro - AKA Black Hood Society

    ora 19:00, atelier DIY, Str. Pestalozzi Nr. 20

    Gattaca - liberated hardocre/crust (Cehia)
    Tyranie Identity - freedom fronted folk punks (Cehia)
    Iluzia - melodic punk rock in struggle (Slovacia)
    Livia Sura - balckened sludge / crust (România)

    + films & workshops
    Food not bombs in Prague and Timișoara
    www.realita.tv

    Vegan Buffet

    Photo Exhibition “Animal liberation-human liberation”
    “shots from the local hardcore punk scene” Distro’s

    Noborderfest #7

    Do it yourself Eastern European Festival
    26 Martie 2011

    Atelier DIY 32 […]


    sources :

    Atelier DIY/Gluga Neagră, “Afiș Noborderfest # 7 (2011),” Anarhiva, accessed May 31, 2024, https://anarhiva.com/items/show/362.



    [Not bombs = Pas de bombes !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Not bombs = Pas de bombes !]. — Besançon : Food not bombs : Resto Trottoir (Besançon), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : alimentation  ; antimilitarisme  ; armée  ; guerre (généralités)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : repas, cantine, …
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; images en filigrane ]

    texte :

    Not bombs = Pas de bombes

    L’État Français en guerre

    l’Afghanistan, principal terrain d’opérations

    Lancée en 2001 sous prétexte de traquer les terroristes responsables des attentats du 11 septembre, la guerre d’Afghanistan a déjà officiellement causé la mort de 37 249 personnes sans compter les
    «  victimes collatérales  » d’un conflit mené dans un pays très pauvre et totalement désorganisé.
    Aujourd’hui, 40 000 soldats de l’Otan et 28 000 mercenaires privés sont engagés dans un conflit qui s’enlise et qui a déjà coûté 285 milliards de dollars. Alors que Chirac s’était contenté d’envoyer des instructeurs militaires, Sarkozy l’américain a engagé la France sur le terrain et en 2010, ce sont 4 300 militaires français qui se battent en Afghanistan aux frais du contribuable.

    Loin de rétablir un régime démocratique, la présence militaire est accusée par les associations humanitaires comme Human Right Watch de commettre de nombreuses exactions comme des arrestations arbitraires, la torture des prisonniers et les bombardements de civils (en 2008, 1 192 tonnes de bombes avaient été larguées sur l’Afghanistan…). De plus, depuis l’installation de l’administration de Karzaï en 2000, la culture de l’opium est redevenue la principale ressource du pays et l’Afghanistan fournit à lui seul 93 % de la production mondiale de cette drogue.

    La situation humanitaire s’est dégradée depuis le début du conflit, l’espérance de vie est passée de 45,5 ans en 2000 à 43,1 ans en 2005 et le taux d’alphabétisation de 31 % à 28,7 %. 40 % de la population vit sous le seuil de pauvreté et beaucoup d’Afghans souffrent de la faim, notamment les enfants. Seul 31 % de l’aide humanitaire, qui sert souvent de bonne conscience aux militaires, parvient à atteindre les populations.

    Aucun des soi-disant responsables terroristes n’a été trouvé en Afghanistan, le régime Taliban est tombé mais pour être remplacé par un système corrompu et autoritaire qui n’hésite pas à faire alliance avec les anciens maîtres du pays. Et on peut légitimement s’interroger sur les motifs réels de cette guerre impérialiste. Contrôle de la région et de ses frontières avec l’Iran, le Pakistan et la Chine ? Sécurisation du passage d’oléoducs en provenance de la région pétrolifère du Bakou ? Les Afghans apprécient, c’est sûr, ce que leur offrent de tels «  avantages  »…

    De l’argent pour la nourriture, pas pour les bombes ! Ni ici, ni ailleurs !

    Le néo-colonialisme à la française

    la Françafrique...

    L’armée constitue un des piliers de la «  Françafrique  », système mis en place par le général De Gaulle et Jacques Foccart pour maintenir les anciennes colonies françaises dans la soumission et la dépendance à l’égard de la métropole.
    La France dispose de bases permanentes sur le continent africain à Djibouti et au Gabon et intervient dans de nombreux pays pour soutenir des «  régimes amis  » (Tchad, Centratrique, Côte-d’Ivoire…).
    Parmi les 21 pays sous domination française en Afrique, seuls deux sont des démocraties (Mali et Sénégal) les autres subissent des dictatures militaires ou des régimes illégitimes. L’armée française a soutenu de nombreux coup d’État (comme celui qui, en 1987 a renversé Thomas Sankara au Burkina Faso pour installer la dictature de Blaise Compaoré toujours en poste). Elle forme l’armée et la police de ces régimes sanguinaires comme elle l’a fait au Rwanda avec le gouvernement raciste hutu responsable du génocide tutsi. La France vend également beaucoup d’armes à ces pays pauvres et entretient ainsi les conflits qu’elle dénonce officiellement.
    Ces régimes maintenus en place grâce à des accords secrets de défense qui autorisent l’armée française à intervenir sur leur territoire organisent le pillage des ressources naturelles de leur pays au profit des multinationales françaises qui leur reversent quelques jolies miettes du gâteau  :

    Total, dont 1/3 de l’activité se situe en Afrique et qui multiplie les profits records a de gros intérêts en Angola et au Gabon.
    Areva, qui exploite les mines d’uranium au Niger.
    Bolloré, qui est en situation de quasi monopole dans l’exploitation des transports terrestres et maritimes. Il possède également plus de 50 000 ha de palmiers à huile, de bananes, de coton, de cacao…
    Rougier, principal exportateur de bois exotique vers l’Europe,
    et bien d’autres…

    Les programmes d’ajustement structurel exigés par le FMI* (l’actuel directeur en février 2011, Dominique Strauss Khan) pour «  aider  » les pays africains surendettés ont particulièrement profité à la Françafrique. Ainsi, de nombreuses entreprises privatisées dans le cadre de ces plans ont été rachetées par des entreprises françaises (Bolloré notamment) ; les cultures d’exportation ont été encouragées pour remplir les caisses des États au détriment de l’agriculture vivrière augmentant la dépendance alimentaire. L’aide au développement est également accusée de n’être qu’une excuse pour financer indirectement les entreprises françaises, l’ex-secrétaire à la coopération, Alain Joyandet a même déclaré «  on veut aider les Africains mais il faut que cela nous rapporte  ».

    * cf WIKI : Le Fonds Monétaire International (FMI) est une institution internationale multilatérale regroupant 187 pays, dont le rôle est de « promouvoir la coopération monétaire internationale, de garantir la stabilité financière, de faciliter les échanges internationaux, de contribuer à un niveau élevé d’emploi, à la stabilité économique et de faire reculer la pauvreté ». Le FMI a ainsi pour fonction d’assurer la stabilité du système monétaire international et la gestion des crises monétaires et financières en fournissant des crédits aux pays qui connaissent des difficultés financières telles qu’elles mettent en péril l’organisation gouvernementale du pays, la stabilité de son système financier (banques, marchés financiers), ou les flux d’échanges de commerce international avec les autres pays. […] Le FMI prête de l’argent [… mais] conditionne l’obtention de prêts à la mise en place de certaines réformes économiques visant de manière générale à améliorer la gestion des finances publiques et une croissance économique équilibrée à long terme. >>> (Note de traduction du “Food Not Bombs-Resto Trottoir” de cet article > Tout cela veut dire : Casse de la sécurité sociale et de tous les systèmes de protection des individus, Obligation de cultures ou de productions pour l’exportation au détriment des productions locales vivrières, Augmentation du coût de la vie et diminution du niveau de vie pour la population, Hausse des acquis et des lois pour les entreprises, etc.)

    Complexe militaro-industriel  :

    ensemble des entreprises liées au budget de l’armement

    L’ensemble des entreprises liées au budget de l’armement forme le complexe militaro-industriel. Elles vivent quasi exclusivement des commandes militaires de l’État français et des accords de vente d’armes à l’étranger passés par celui-ci. Elle bénéficient d’un marché protégé où les contrats, souvent opaques se comptent en centaines de millions et font l’objet de commission et de rétrocommission (comme la vente des frégates à Taïwan) bénéficiant aux partis politiques qui signent les contrats.
    En France, elles s’appellent NEXTER  : armement terrestre  ; EADS-SNECMA-DASSAULT  : aéronautique, missiles  ; THALES-SAGEM  : électronique  ; DCNS  : construction navale  ; MBDA  : production de missiles  ; MATRA  : aéronautique, transport, télécommunications.
    Parmi ces entreprises, trois sont liées à de grands groupes de presse qui assurent une « communication  » favorable à leurs intérêts en légitimant par exemple les interventions militaires dont elles profitent directement  :

    Dassault, président du groupe Socpresse dont le journal Le Figaro  ;
    Matra et Eads qui appartiennent au groupe Lagardère et qui détient  : Les éditions Hachette, Elle, Paris Match, Télé 7 jours, Disney Hachette Presse, Europe1, virgin17, canalJ, Gulli, Hachette distribution service, ainsi que 40 % des NMPP (Nouvelles Messageries de la Presse Parisienne – devenue “Presstalis”) chargées de distribuer l’ensemble de la presse dans les kiosques. Ces entreprises tissent également des liens étroits avec les hommes politiques qui reconduisent les juteux budgets de la défense et négocient les ventes avec leurs «  homologues étrangers  »  :
    DASSAULT, sénateur et maire UMP de la ville de Corbeil-Essonne de 1995 à 2009, a été condamné pour avoir truqué les élections en achetant des électeurs.
    LAGARDÈRE est un proche ami de M. Sarkozy.
    L’entreprise DCNS est au cœur du scandale de Karachi, affaire de rétro-commissions au Pakistan soupçonné du financement de la campagne éléctorale de M. Balladur en 1993 dont M. Sarkozy était le directeur.

    Ici, le collectif Resto trottoir explique la partie « bombs » du mouvement Food Nor Bombs auquel le Resto trottoir se rattache.

    La GUERRE, c’est un outil pour un projet de société

    QUI ? ou “Les acteurs” :

    Les ENTREPRISES MULTINATIONALES exploitant les ressources naturelles et la main d’œuvre bon marché.
    Les ÉTATS aux mains de politiciens corrompus au service des entreprises. Les institutions internationales (FMI, OMC…) au service des banquiers.
    LES MÉDIAS aux mains des industriels de l’armement et d’États qui encouragent  : la division entre les peuples, la xénophobie, la création d’un ennemi intérieur et d’extérieur (propagande/guerre/terrorisme).

    POURQUOI ? ou “Un outil” :

    La guerre, ou sa préparation, permet la soumission des peuples et l’enrichissement de quelques hommes (ou établissements) de pouvoir.

    COMMENT ? ou “Les objectifs/ les résultats” :

    Extension des territoires sous contrôle impérialiste et capitaliste (vente d’armes, nucléaire, imposition de dépendance alimentaire…)
    Accès aux ressources des pays conquis pour les multinationales  : pétrole : Total en Birmanie, gaz  : Afghanistan, eau  : Palestine/Israël, Coltan  : Congo, Uranium  : Niger, Opium  : Afghanistan, Or  : Mali, diamants  : Sierra Leone, cacao  : Côte d’ivoire, …
    Désorganisation des sociétés  : installation de dictatures corrompues et de démocraties factices.
    Renforcement dans les pays occidentaux du pouvoir de contrôle des populations, de la répression, de l’emprise des multinationales, fermeture des frontières…


    Budget de l’État français

    […]
    53,5 milliards : Défense et sécurité
    […]
    12,3 milliards : Solidarité et insertion
    […]


    sources :

    Ceci n’est pas une affiche proprement dite mais un panneau de propagande amené lors des repas du Resto Trottoir.

    https://restotrottoir.blogspot.com/2011/02/panneau-not-bombs-pas-de-bombes.html
    https://restotrottoir.blogspot.com/2012/05/not-bombs-pas-de-bombes.html




    [Nucléaire : danger permanent]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Nucléaire : danger permanent]. — Lyon : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 69 × 50 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : nucléaire
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (beaucoup de légendes) ; carte de France ]

    texte :

    Nucléaire : danger permanent

    […]

    Réseau sortir du nucléaire

    Agissez avec nous pour un monde sans nucléaire !

    […]

    3e édition : juillet 2011. Imprimé sur papier recyclé à 100 % avec des encres végétales par un imprimeur labellisé Imprim’Vert.


    sources :
     




    [Propostas e projetos anarquistas para uma sociedade em crise]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Propostas e projetos anarquistas para uma sociedade em crise]. — São Paulo : Terra livre (biblioteca), . — 1 affiche (photocop. ), coul. (quadri ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Brésil
    • Lieux d’archivages  : Biblioteca Terra Livre (São Paulo)
    • Liste des thèmes  : art : cinéma  ; propagande
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : France : histoire : 1871 (La Commune)  ; France : histoire : 1894-1914
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photos (extraits de films) ]

    texte :

    Cineclube Terra Livre

    Mostra películas negras : produção cinematográfica anarquista

    A Biblioteca Terra Livre tem o prazer de anunciar o inicio atividades do Cineclube Terra Livre. Trata-se de uma parceria com o Centro Cineclubista de São Paulo - http://centrocineclubista.blogspot.com/ A partir de março de 2011 o Cineclube Terra Livre realizará uma sessão de cinema mensal gratuita com temática anarquista seguida de debate. No primeiro semestre realizaremos a Mostra “Películas Negras” : Produção Cinematográfica Anarquista. O objetivo central desta mostra é resgatar parte de história do cinema que foi escamoteada por muitos anos. Pretendemos apresentar e retornar a discussão da produção cinematográfica anarquista. Anarquistas se aventuraram a produzir filmes em diferentes países e em diversos períodos históricos. Pretendemos traçar um panorama dessa produção, trazendo o anarquismo não somente como terna dos filmes, mas como idéia que orientou a organização e realização dos filmes, pensando na propaganda e se valendo da autogestão como meio do produção. Além disso, pretendemos criar um espaço permanente de reflexão e discussão sobre a estética anarquista e como os anarquistas utilizaram a linguagem do cinema para se expressar.

    Sessão 1 : 20/03 (Domingo) 18 horas

    cinema do povo

    Na sessão de inauguração do Cineclube Terra Livre serão exibidos filmes silenciosos realizados pelo grupo anarquista Cinema do Povo na década de 910 na França. Também serão exibidos dois filmes realizados por grandes estúdios de cinema comerciais do inicio do sêculo XX que criticam e combatem o anarquismo.

    A Comuna (La Commune) França, 1914, 35 mm, p/b, 22min
    As misérias da agulha (Les Misères de l’aiguille) França, 1914, 35 mm, p/b, 13min
    O Velho doqueiro (Le Vieux docker) França, 1914, 35 mm, b/b, 5min
    Assassinato do ministro Plehve - grão duqué Serge (Assassinat du ministre Plehve - grand-duc Serge) França, 1904, 35 mm, p/b, 1min16
    A Terrorista  (La Terroriste) França, 1907, tingido, 11min20

    ★★★

    Local : Centro Cineclubista de São Paulo

    Rua Augusta, 1239, sala 13 — São Paulo
    Próximo ao Metrô Consolação
    Entrada gratuita

    ★★★

    Cineclube Terra Livre
    http://bibliotecaterralivre.wordpress.com


    sources :

    Le Cinéma du Peuple (Paris, 1913-1914).


    1914
    Affiche liée










    [Reinauguração da Biblioteca da Casa da Lagartixa Preta : homenagem a Saco e Vanzetti]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Reinauguração da Biblioteca da Casa da Lagartixa Preta : homenagem a Saco e Vanzetti]. — Santo André (São Paulo) ; São Paulo : Ativismo ABC_ (Santo André. SP) : Terra livre (biblioteca), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri  : brun ) ; [36 ?] × [26 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Brésil
    • Lieux d’archivages  : Biblioteca Terra Livre (São Paulo)
    • Liste des thèmes  : art : cinéma  ; art : théâtre  ; mouvement anarchiste : histoire  ; presse
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne
    • Noms cités (± liste positive)  : Miller, Peter  ; Sacco, Nicola (1891-1927)  ; Vanzetti, Bartolomeo (1888-1927)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…  ; lieux — librairies...
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (texte d’un livre ouvert) ; dessin (Sacco e Vanzetti) superposé à la photo ]

    texte :

    Reinauguração da Biblioteca da Casa da Lagartixa Preta

    15h : debate : Bibliotecas e Arquivos anarquistas
    17:30 : teatro : Cartas de Tamara (presa política)

    Homenagem a Saco e Vanzetti

    18h : filme : Sacco e Vanzetti (2006), Peter Miller, 80 min

    ***

    27 de agosto — Sábado

    Casa da Lagartixa Preta Malagueña Salerosa
    R. Alcides de Queirós, 161 - Casa Branca - Santo André — SP

    ***

    Realização : Ativismo ABC e Biblioteca Terra Livre

    * ativismoabc.org * bibliotecaterralivre.wordpress.com *


    sources :

    Mail (2011/08) :

    O Ativismo ABC e a Biblioteca Terra Livre convida para a (RE)Inauguração da Biblioteca da Casa da Lagartixa Preta e Homenagem à Sacco e Vanzetti.

    CARTAZ:
    http://i1113.photobucket.com/albums/k519/bibliotecaterralivre/CARTAZBIBLIOSACCO-4.jpg

    (RE)Inauguração da Biblioteca da Casa da Lagartixa Preta

    A biblioteca foi reformada e está tomando nova forma, compreendida por uma organização do acervo mais clara e, em breve, com horários de funcionamento (para consulta e empréstimo de livros, grupos de estudos...).

    Assim, para comemorar a reabertura da biblioteca convidamos para uma atividade especial no dia 27 de agosto, com conversas, apresentação de vídeo e comida vegana...

    Programação a partir das 15:00 h.:

    Lançamento da edição nº8 do nosso periódico EL SALEROSO...

    15h. - Debate sobre a importância das bibliotecas e arquivos anarquistas, com Biblioteca Terra Livre e Ativismo ABC.

    17:30 h. - Esquete teatral sobre as cartas de Tamara (presa política na Espanha) com Raísa.

    19 h. - Exibição do documentário Sacco e Vanzetti, em lembrança ao assassinato destes dois anarquistas, que ocorreu em 27 de agosto de 1927.

    Sinopse:

    "Sacco e Vanzetti" - Documentário (2006) - 80 min
    Direção: Peter Miller

    Documentário que conta a história de dois anarquistas italianos julgados e
    assassinados nos EUA em 27 de agosto de 1927. Contém entrevistas com
    pesquisadores, historiadores e ativistas como Howard Zinn, além de imagens
    e documentos da época. O caso Sacco e Vanzetti tornou-se mundialmente conhecido e mobilizou protestos contra a execução dos anarquistas em vários países. Até hoje o tema é uma ferida profunda na história dos EUA.

    A atividade é aberta e gratuita.

    Casa da Lagartixa Preta:
    Rua Alcides de Queirós, 161 - Bairro Casa Branca - Santo André - SP
    (Próxima a Estação de Trem Celso Daniel/Santo André, Terminal de Onibus,
    SENAI, ELETROPAULO)

    Mais informações:

    ativismoabc.org - fotolog.com/ativismoabc - ativismoabc@riseup.net
    bibliotecaterralivre.wordpress.com – bibliotecaterralivre@gmail.com

    — 
    Biblioteca Terra Livre


    2017

    1977

    1985

    2010
    Affiches liées





    [Repas gratuit pour tous et toutes, dimanche 29 mai 2011]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Repas gratuit pour tous et toutes, dimanche 29 mai 2011]. — Besançon : Food not bombs : Resto Trottoir (Besançon), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : alimentation
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : repas, cantine, …
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; dessin (cantine collective « Food not Bombs » en ville avec le logo « poing levé avec carotte ») par ? ]

    texte :

    Resto Trottoir

    collectif Food not bombs, Besançon — blog : restotrottoir.blogspot.com

    Dim. 29 mai 2011

    Repas gratuit pour tous et toutes !

    Dès 12 h 30 place Marulaz

    Repas végétalien
    + zone de gratuité : vêtements, chaussures, objets, libres, jouets…
    + infokiosque : tracts et brochures…
    - discussions et échanges…

    + venez avec des jeux, des instruments, des animations !

    Il pleut : cherchez-nous quai Vauban

    de la bouffe, pas des bombes
    des soins pas des potions
    des biens communs pas des profits
    des maisons, pas des prisons…

    Food not Bombs

    Tant qu’il y aura de l’argent il n’y en aura pas pour tout le monde

    Nous rejoindre : place Marulaz : participer à l’installation (11 h 30) et au repas…

    Participer librement : venir à la réunion d’organisation (pour participer à la diffusion de l’information, à la collecte, à la cuisine) : chaque premier mercredi de chaque mois à 19 h à la librairie L’Autodidacte au 5 de la rue Marulaz.

    Nous contacter : par mail : resto-trottoir@herbesfolles.org


    sources :

    https://restotrottoir.blogspot.com/2011/05/mai-2011-anniversaire-du-resto-trottoir.html



    [Repas gratuit pour tous et toutes, dimanche 30 janvier 2011]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Repas gratuit pour tous et toutes, dimanche 30 janvier 2011]. — Besançon : Food not bombs : Resto Trottoir (Besançon), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : alimentation  ; logement, habitat  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : galas et actions de soutien  ; repas, cantine, …
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; montage photo (vieux pulvérisateur Fly-Tox marqué « LOPPSI 2 » ; président Sarkozy avec bulle « On les a encore enfumés ») ]

    texte :

    Resto Trottoir

    collectif Food not bombs, Besançon
    blog : restotrottoir.blogspot.com

    Dim. 30 jan. 2011

    Repas gratuit pour tous et toutes !

    Dès 12 h 30 place Marulaz

    + zone de gratuité : vêtements, chaussures…
    + infokiosque : infos, tracts et brochures…

    + concert de soutien au Resto Trottoir
    à 18 h au Maquis, rue Claude-Pouillet
    avec Astarojna, les ex R’Lopeurs, jazz manouch
    + Manu et Momo and guets

    Il pleut ou neige fortement : cherchez-nous quai Vauban ou aux Arènes

    pas vu à la TV !

    Nouveau liberticide !

    Désinfecte les Roms !
    Mate les cyber-rebels !
    Dépoussière les cabanes !
    Dégraisse les SDF !
    Désincruste les squatters, et même les locataires et proprios !

    Agit en moins de 48 ! : plus besoin des trêves hivernales !

    Nouvelle loi LOPPSI 2 : “tous les pauvres en tôle, les mécontents aussi !”

    Expulsion, décidée par le préfet, de toute personne vivant dans un logement susceptible de « comporter de graves risques pour la salubrité, la sécurité ou la tranquillité publiques », dans un délai de quarante-huit heures et sans l’avis d’un juge.

    Nous rejoindre : place Marulaz : participer à l’installation (11 h 30) et au repas…

    Participer librement : venir à la réunion d’organisation (pour participer à la diffusion de l’information, à la collecte, à la cuisine) : chaque premier mercredi de chaque mois à 19 h à la librairie L’Autodidacte au 5 de la rue Marulaz.

    Nous contacter : par mail : resto-trottoir@herbesfolles.org

    Papier recyclé le plus qu’on peut. Imprimerie spéciale. À coller où on peut ! À ne pas jeter sur la voie publique.


    sources :

    https://restotrottoir.blogspot.com/2011/01/le-repas-de-janvier-2011.html



    [Repas gratuit pour tous et toutes, dimanche 31 juillet 2011]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Repas gratuit pour tous et toutes, dimanche 31 juillet 2011]. — Besançon : Food not bombs : Resto Trottoir (Besançon), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : alimentation
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : repas, cantine, …
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; dessin (“Leguman”, personnage vert et orange formé de légumes : petits pois, artichauts, citrouille, etc. de écu avec radis) par ? ]

    texte :

    Resto Trottoir

    collectif Food not bombs, Besançon
    blog : restotrottoir.blogspot.com

    Dim. 31 juillet 2011

    Repas gratuit pour tous et toutes !

    Dès 12 h 30 place Marulaz

    Repas végétalien issu de récupérations

    + zone de gratuité : vêtements, chaussures, objets, libres, jouets…
    + infokiosque : tracts et brochures… discussions, échanges…
    + venez avec des jeux, des instruments, des animations !

    Il pleut ou neige fortement : cherchez-nous quai Vauban ou aux Arènes

    Leguman !

    Nous rejoindre : place Marulaz : participer à l’installation (11 h 30) et au repas…

    Participer librement : venir à la réunion d’organisation (pour participer à la diffusion de l’information, à la collecte, à la cuisine) : chaque premier mercredi de chaque mois à 19 h à la librairie L’Autodidacte au 5 de la rue Marulaz.

    Nous contacter : par mail : resto-trottoir@herbesfolles.org

    Papier recyclé le plus qu’on peut. Imprimerie spéciale. À coller où on peut ! À ne pas jeter sur la voie publique.


    sources :

    https://restotrottoir.blogspot.com/2011/07/resto-trottoir-de-juillet.html