quadri

 

 
 

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954 affiches :

 









    [Anarchist attacks on gentrification]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Anarchist attacks on gentrification]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme  ; révolte  ; urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
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    descriptif :


    text

    photos (vitrines et bâtiments attaqués par des extincteurs à peinture)

    texte :

    Anarchist attacks on gentrification

    St. Henri, November 2014

    “Although gentrification of a neighbourhood is more than just new businesses and nice-looking storefronts, we decided to render some of our disgust with gentrification by vandalizing two such examples with fire extinguishers filled with paint…”

    “…These businesses play an active role in the ”revitalisation” of the neighbourhood, and contribute to pushing out the poor in favour of young yuppies with considerable income and who are always in search of the new trend – whether in terms of food, beer, fashion, or even neighborhood. Unable to afford the new price of living and facing greater police harassement, a method of social cleansing that pushes undesirables further and further from downtown and central areas, precarious workers, the unemployed, and all other marginalized of society are always on the losing end of this ‘revitalisation’.

    We see this action as part of a struggle against colonialism and as a gesture of solidarity with indigenous self-determination and soverignty. While we recognize that our struggle in Montreal, occupied indigenous territory, isn’t at all comparable to indigenous struggles in form or content, we engaged in this action in solidarity with those in struggle against exploitative projects, including pipeline construction and other resource extraction schemes.

    We think that one of the best ways to act in solidarity is to struggle in our own context against common enemies : the forces of repression and displacement, including capital and the police. In this sense, inspired in part by the struggles against threats to the territory and water on lands already stolen from indigenous peoples, the threats that participate in this ongoing process of colonisation and genocide of indigenous peoples in Canada, we attacked the forces that further alienate us from our surroundings and push us out of the spaces we inhabit.”

    [phot.] Hochelaga, May 2012 - Place Valois
    [phot.] St. Henri, 2014 - Campenelli’s

    Hochelaga, November 2013

    Le Chasseur restaurant and the Le Valois, In Vivo and Bagatelle bistros had their windows smashed and were graffitied. A flyer left strewn near the destruction read :
    “ You and your collaborators of gentrification, you come here, in Hochelaga to rot us with your 25 bucks table d’hôte, your crap condos and your hip businessman ideals. It seems quite obvious that your not welcome here. Your presence makes us want to vomit. We know the song too well. Under your cheerful young entrepreneur and unscrupulous airs, your only goal is to colonize our neighborhoods and adapt them to your interests. You have big cash and the cops for your security and that’s how you plan to succeed. Well you better get the fuck out of here because we want nothing of your sanitized world...”

    Hochelaga, September 2013
    “Over the night of september 5, we broke the window of the office of Carole Poirier, Partie Québécois representative in Hochelaga-Maisonneuve. With an extinguisher filled with paint (sprayed into the broken window) the interior of Carole’s office was completely covered. Walls, carpet, computers, everything. On the outside wall, “fuck la propriété privée - grève des loyers ” was written. This action was done in solidarity with those being evicted from the Moreau lofts, and as a fuck you to politicians who all work hand in hand with landlords to render the neighbourhood sterilized and policed.”

    More info at mtlcounter-info.org


    sources :

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/03/MTLCI-affiches.pdf
    https://mtlcounterinfo.org/anarchist-attacks-on-gentrification/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2015/11/gentrification.pdf


    2015

    2016

    2016
    Affiches liées




    [Attaques anarchistes contre la gentrification]

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    [
    Attaques anarchistes contre la gentrification]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 43 × 28 cm.

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    texte

    photos (vitrines et bâtiments attaqués par des extincteurs à peinture)

    texte :

    Attaques anarchistes contre la gentrification

    [photo] St. Henri, 2014 - Campenelli’s
    [photo] Hochelaga, Mai 2012 - Place Valois

    St. Henri, novembre 2014

    « Bien que l’embourgeoisement du quartier se fait par plus que des nouvelles entreprises et des belles vitrines, nous avons décidé d’exprimer notre dégoût de celles-ci en vandalisant deux entreprises exemplaires avec des extincteurs de feu remplis de peinture... »

    « ...Ces commerces, en tant que joueurs actifs de la « revitalisation » du quartier, contribuent à repousser les pauvres et les travailleurs-euses précaires pour favoriser la venue de jeunes yuppis ayant des revenus considérables et qui sont toujours à la recherche de la nouvelle tendance-autant en termes de nourriture, de bière, de mode vestimentaire que de quartier. Incapables de débourser le prix du nouveau coût de la vie, subissant plus de harcèlement par la police qui contribue au projet de nettoyage des rues en repoussant les indésirables de plus en plus loin du centre-ville et des aires centrales, les travailleurs-euses précaires, les sans-emploi ou tous autres marginaux de la société se retrouvent toujours perdant-e-s dans ce processus de « revitalisation ».

    Nous percevons aussi cette action comme prenant part à la lutte contre le colonialisme et en solidarité avec l’autodétermination et la souveraineté autochtones. Alors que nous reconnaissons que notre lutte à Montréal, terre autochtone occupée, n’est comparable en aucun cas aux luttes autochtones dans sa forme ou son contenu, nous avons engagé cette action en solidarité avec celles et ceux qui luttent contre des projets extractivistes chez eux, tels que la construction des gazoducs et autres stratégies d’extraction de ressources naturelles.

    Nous pensons que l’une des meilleures façons d’agir en solidarité est de lutter dans notre propre contexte contre des ennemis communs : les forces de répression et de déplacement de population, incluant le capital et la police. En ce sens, inspiré-e-s en partie des luttes contre des menaces du territoire et de l’eau qui se produisent sur des terres ayant déjà été volées aux peuples autochtones, des menaces qui perpétuent un processus sans fin de colonisation et de génocide des peuples autochtones au Canada, nous avons attaqué des forces qui nous rendent aliéné-e-s de ce qui nous entoure et qui nous poussent hors des espaces dans lesquels nous habitons. »

    Hochelaga, novembre 2013,

    Les vitrines du restaurant Le Chasseur et des bistros Le Valois, In Vivo et Bagatelle ont été fracassées et des graffitis ont été peints. Voici un tract laissé sur place :

    « Toi et tes collaborateurs de la gentrification, vous venez ici, dans Hochelaga, pour nous pourrir avec vos tables d’hôte à 25 piasses, vos condos cheaps pis votre idéal hipe de businessman. Il semble que c’est assez clair que vous n’avez pas de place icitte. Votre présence nous donne envie de vomir. On connait trop bien la chanson. Sous vos airs de jeunes entrepreneurs joyeux et sans scrupules, votre seul but est de coloniser nos quartiers et de les adapter à vos intérêts. Vous avez du gros cash pis les flics pour vous SÉCURISER et c’est comme ça que vous prévoyez y arriver. Eh ben vous êtes mieux de décalisser parce qu’on veut rien savoir de votre monde aseptisé… »

    Hochelaga, septembre 2013

    « Dans la nuit du 5 septembre, nous avons brisé la fenêtre du bureau de Carole Poirier, députée du Parti Québécois dans Hochelaga-Maisonneuve. À l’aide d’un extincteur rempli de peinture (celle-ci a été projetée au travers de la vitre brisée), l’intérieur du bureau de Carole en a été complètement enduit. Mur, tapis, ordinateur, tout. Sur le mur à l’extérieur a été inscrit « fuck la propriété privée - grève des loyers ». L’action a été faite en solidarité avec les évincéEs des lofts Moreau et envoie chier les éluEs qui travaillent touTEs main dans la main avec les propriétaires pour rendre le quartier aseptisé et sécuritaire. » »

    Plus d’info sur mtlcounter-info.org


    sources :

    Une des 24 affiches parue avec Montréal contre-information nº 1 (hiver 2015-hiver 2017).

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/03/MTLCI-affiches.pdf
    https://mtlcounterinfo.org/anarchist-attacks-on-gentrification/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2015/11/gentrification.pdf


    2016

    2015

    2016
    Affiches liées










    [Des gentrificateurs de St. Henri accueillis par un joyeux saccage !]

    notice :
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    [
    Des gentrificateurs de St. Henri accueillis par un joyeux saccage !]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme  ; luttes urbaines  ; révolte  ; urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    dessin (chats géants violets-rose jouant dans un quartier de ville “Rue Notre-Dame”)

    texte :

    Des gentrificateurs de St. Henri accueillis par un joyeux saccage !

    « Nous n’avons jamais vu ou été témoins d’un groupe comme celui-ci, à une heure pareille, avec autant de témoins, armé et courant en masse au milieu de la rue. Ce n’est pas une zone de guerre ! » - un gentrificateur ébranlé

    Vendredi le 22 mai 2015, plusieurs individus masqués et vêtus de noir ont lancé des fumigènes à l’intérieur d’un bar à jus haut de gamme de la rue Notre-Dame Ouest qui tenait une fête à l’occasion de son ouverture. Corey Shapiro, le propriétaire de la place, avait vu plusieurs de ses commerces gentrifiants être la cible de vandalisme dans les derniers mois. Lorsque Shapiro est sorti de son commerce ce soir-là pour voir ce qui se passait, il a été aspergé de poivre de Cayenne.

    La nuit suivante, un groupe portant des masques entreprit un joyeux saccage le long de la rue Notre-Dame Ouest en fracassant les vitrines de nombreux commerces gentrifiants à l’aide de pieds-de-biche et de boules de billard. Les passants furent témoins de la destruction, qui eut lieu peu après minuit. Parmi les cibles figuraient Notorious, un salon de barbier appartenant à Corey Shapiro et Campanelli, un café et magasin de vêtements. Personne n’a été arrêté.

    L’empire de petites entreprises de Shapiro (pour ne citer que cet exemple) sert seulement à rendre le quartier plus attrayant aux yeux des promoteurs, dont les grands projets de condos laids et dispendieux mènent la vie dure aux yeux et aux portefeuilles de tout le monde sauf eux-mêmes. Ceux et celles qui prennent ce genre de commerce pour cible nous rappellent que, malgré leur progression, les projets de développement capitalistes ne sont pas inévitables. Les gentrificateurs yuppies n’ont pas à être tolérés. Il n’est pas seulement possible, mais nécessaire, de riposter.

    mtlcounter-info.org
    communication autonome pour la lutte contre l’autorité


    sources :

    Une des 24 affiches parue avec Montréal contre-information nº 1 (hiver 2015-hiver 2017).

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/03/MTLCI-affiches.pdf
    https://mtlcounterinfo.org/gentrifiers-in-st-henri-welcomed-with-a-joyous-vandalism-rampage/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2015/11/joyousvandalism1.pdf


    [ 2015 ?]
    Affiches liées


    [Droit dans l’mur ! « Le meilleur d’entre nous ! »]

    notice :
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    [
    Droit dans l’mur ! « Le meilleur d’entre nous ! »]. — Bordeaux : GAB_ (Groupe anarchiste Bordelais), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : délégation de pouvoir (élections)  ; urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :


    [ texte sur 3 affiches ; dessin ; photos d’Alain Juppé (maire de Bordeaux, ancien ministre, ancien Premier ministre, …) ]

    texte :

    Droit dans l’mur !

    C’est vrai il est grand, beau intelligent et surtout très bien coiffé. Mais il a quand même quelques défauts.

    1986-1997 Le meilleur d’entre nous ! Un homme d’État d’avant-garde : réformes antisociales, chasse aux immigré.es, délinquance financière…

    1986 : Ministre délégué au budget, il organise la suppression de l’Impôt sur les Grosses Fortunes.

    1994 : Ministre des affaires étrangères lors du génocide rwandais, durant lequel la France a soutenu les génocidaires hutus et monté l’opération « humanitaire » Turquoise pour leur éviter la débâcle totale. Aujourd’hui, il soutient toujours la politique de la France d’alors et notamment le bien-fondé humanitaire de cette mission. Il parle alors d’une action « à l’honneur de l’armée française » qui aurait sauvé « des centaines de milliers de vies ».

    1995 : Premier Ministre, il tente d’imposer un plan de casse de la sécurité sociale, générant les plus grandes grèves depuis 68. Et il appelle au gouvernement une flopée d’anciens d’extrême-droite : Alain Madelin (co-fondateur du mouvement d’extrême-droite Occident), Claude Goasguen (partisan de l’Algérie française et soutien du candidat d’extrême-droite Jean-Louis Tixier-Vignancourt en 1965) et des proches des milieux cathos fachos (Colette Codaccionni et Hervé Gaymard, gendre de l’activiste d’Opus Dei Jérôme Lejeune). Comme par hasard, on assiste alors à une multiplication des actions des commandos anti-IVG.

    Toujours en 1995, Juppé loge sa famille dans des “HLM” de la ville de Paris. Aucune poursuite… (20 ans plus tard, Bordeaux n’a toujours pas atteint le seuil de 20% de logements sociaux prévus par la loi de 2001).

    23 août 1996 : la porte de l’église St Bernard à Paris est défoncée à la hache pour en déloger les occupant.es sans-papier.es, summum de la politique anti-immigré.es menée par le gouvernement Juppé.

    Veste, mise en examen, exil

    1997 : Loi Debré permet la confiscation des passeports des étranger.es en situation irrégulière, ainsi que la mémorisation des empreintes digitales des étranger.es qui demandent un titre de séjour.

    Fin d’année beaucoup plus drôle avec la dissolution de l’assemblée et une veste mémorable. Faut bien rigoler un peu !

    999 : Il est mis en examen pour organisation de jeux d’argent clandestins et recel de cadavres - OK, c’est une blague…
    En réalité, il est mis en examen pour « abus de confiance, recel d’abus de biens sociaux, et prise illégale d’intérêt » c’est-à-dire pour avoir, alors qu’il était à la fois secrétaire général du RPR et adjoint aux Finances à la mairie de Paris, fait financer sept permanents du RPR par la Ville de Paris et des entreprises privées qui voulaient passer des contrats publics.

    2002 : Enfin la retraite ! Juste avant la réforme de 2003, Juppé fait valoir ses droits à la retraite à 57 ans (comme inspecteur des finances, fonction qu’il a exercée de 1972 à 1976, trop dur…). Il gagnait 7 775 €. Faut dire qu’il l’avait méritée, lui qui cumulait la mairie de Bordeaux, la présidence de la CUB, la députation, la fonction de 1er ministre de 1995 à 1997, sans oublier la direction du RPR puis la présidence de l’UMP de 2002 à 2004.

    2004 : Les charges les plus lourdes de l’affaire des emplois fictifs sont abandonnées, il ne reste “que” prise illégale d’intérêt. Verdict : 18 mois de prison avec sursis et 10 ans d’inéligibilité. Mais la justice de classe reconnaissant les siens, en appel sa condamnation est réduite à 14 mois de prison avec sursis et un an d’inéligibilité. Il devient conférencier à Québec…
    Et prise de conscience écologique, Il écrit un livre sur les cerises.

    2006 : Fin de l’intérim et retour triomphal à Bordeaux. Merci à Hugues Martin de lui avoir gardé la place au chaud !

    Mais heureusement, pendant ce temps-là les bordelais.es continuent de l’aimer, et il l’a bien mérité :

    1995 : Parachutage réussi depuis Paris.

    2000 : Scandale du village andalou. De jeunes “gitan.es sédentarisé.es” sont atteintes de saturnisme dans ce bidonville qu’illes louent à la municipalité. Il aura fallu un an et demi de lutte et de solidarité pour les “reloger”.

    En janvier 2002 : Arrêté anti-bivouac ou comment nettoyer le centre-ville. La justice donne raison à deux ans de lutte et annule l’arrêté en 2004.

    Il attribue l’église St Éloi aux catholiques intégristes de la fraternité St Pie X. Justification de Sa Sainteté Alain Juppé qui considère le cinéma Utopia comme “foyer d’animation trotskiste, anarchiste” : “C’est ce-la l’équilibre démocratique”.

    Avec Alain Juppé, Bordeaux est devenue une sacrée ville d’accueil pour les catholiques Intégristes (tous les ans, nous avons les manifs pro-vie, manif pour tous et prières publiques contre l’avortement).

    En 2002 toujours : l’ancienne Bourse du travail, classée monument historique, est bradée à un promoteur, chouchou de la municipalité. Il débourse 350 000 et en perçoit 2 millions pour restaurer le bâtiment. Celui-ci est finalement partiellement détruit dans un incendie, ce qui simplifie les travaux…

    En 2003, le Tram est construit grâce à l’embauche massive de sans papier.es. Et l’inauguration du dit tramway se fait en plein délire policier avec rafle et emprisonnement des militant.es à ciel ouvert pendant 5 heures.
    Sans oublier une aseptisation de la ville avec la suppression des bancs sur les places, les rafles de sans-papier.es et les contrôles au faciès, les expulsions violentes de squats, la vidéosurveillance qui croît qui croît, l’affichage libre qui disparait.

    Et une politique de gentrification à outrance avec le ravalement général des façades (une obligation faite aux propriétaires qui permet notamment d’exproprier les plus modestes d’entre eux/elles), qui se traduit par une hausse des loyers. Le centre historique devient ainsi de plus en plus inaccessible pour les classes populaires et se transforme en quartier réservé aux classes aisées, au tourisme et au commerce superflu. Cette politique culmine aujourd’hui au niveau de la CUB avec le projet Euratlantique avec, entre autre, l’extension de la LGV : trop pratique les ami.es ! De Bordeaux, on pourra être à Paris en 2h10, à Toulouse en 1h, à Bilbao en 1h45, à Madrid en 3h40… à condition bien sûr d’avoir un porte-monnaie bien replet !

    La CUB attend 100 000 nouveaux et nouvelles habitant.es d’ici 20 ans. Il y en a déjà pas mal — avant-gardistes ? aventurier.es ? — et certain.es ont déjà leur blog ; on y trouve le « communicant », la « directrice », le « responsable marketing », le « journaliste », l’« étudiante en médecine », l’« entrepreneur », etc. Il.les trouvent les bars des Capus drôlement pittoresques et ad0000rent manger des huîtres au Cap Ferret !

    On l’aura deviné : les riches, par le fameux « art de vivre » alléché.es, trouvent leur bonheur dans le Bordeaux Imaginé par le meilleur d’entre nous, avec ses belles façades, son miroir d’eau, son futur pôle d’affaires européen…

    Les chômeur.es, par contre, déchantent assez vite, qui arrivent dans une région sinistrée. Pas de blog émerveillé pour elleux, ça doit être ça la fracture numérique…

    Bordeaux capitale du spectacle mainstream et des jeux : en 2012, Alain Juppé fait un beau cadeau d’anniv’ à Johnny Halliday en mettant à sa disposition le stade Chaban-Delmas. Bientôt, s’il se donne la peine de revenir, Johnny aura peut-être droit à THE grand stade mythique, un peu ex-centré certes, mais ÉN000RME.

    Votez bien, votez rien !


    sources :

    Journal mural Droit dans l’mur (Bordeaux, vers mars 2015).
    https://gabx.noblogs.org/post/2015/03/18/droit-dans-le-mur-le-meilleur-dentre-nous/
    https://gabx.noblogs.org/files/2015/03/ddlm-j-1.jpg (p. 1/3)
    https://gabx.noblogs.org/files/2015/03/ddlm-j-2-.jpg (p. 2/3)
    https://gabx.noblogs.org/files/2015/03/ddlm-j-3.jpg (p. 3/3)












    [Hochelag’ nique la police]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Hochelag’ nique la police]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; [43 ?] × [28 ?] cm.

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    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; insurrectionnalisme  ; police  ; révolte
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    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    dessin (voiture de police en feu devant un poste de police)

    texte :

    Hochelag’ nique la police

    Mars, 2008 : 6 voitures de police ont pris feu au poste 23

    Plus d’info sur mtlcounter-info.org

    « Actions contre l’oppression qui s’intensifie dans le quartier de même que partout où se trouve et se reproduit l’exploitation. Nous agissons en solidarité avec les détenus politiques autochtones de l’Amérique qui luttent encore pour leur liberté et leur autonomie.

    Nous appelons toutes les populations à se réaproprier le temps, l’espace, la rue, la ville et à cramer tout ce qui représente l’autorité. La ville c’est nous, ce n’est pas une prison appartenant aux capitalistes.

    Nous ne sommes pas des esclaves, pourtant nous construisons leurs maisons, leurs banques, leurs routes, nous prenons soin de leurs enfants en leur servant leur café tous les matins, nous cueillons les fruits et les légumes qu’ils mangent. Le moins que l’on puisse faire c’est de brûler leurs voitures, SUVs, chars de police, leurs nouveaux développements immobilliers, leurs grosses maisons, leurs hôtels, les exposer publiquement tels qu’ils sont. Le plus qu’on puisse faire c’est de les rendre inexistants !...Feu au système capitaliste, créateur de cadavres ! »


    sources :

    Une des 24 affiches parue avec Montréal contre-information nº 1 (hiver 2015-hiver 2017).

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/03/MTLCI-affiches.pdf
    https://mtlcounterinfo.org/hochelag-nique-la-police/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2015/11/hochelag.pdf


    2015
    Affiches liées