noir

 

 
 

Affichage par année

3610 affiches :

 

    [32 días de la Revolución. Nuestro sentido humano. Organizacion de la indisciplina]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    32 días de la Revolución. Nuestro sentido humano. Organizacion de la indisciplina]. — Barcelona Barcelone : CNT_ (España) : Mujeres Libres, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 45 × 33 cm.

    • Affiches par pays  : Espagne
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : femmes
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Mujeres libres (1936-1938)
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :


    [ dessin ; texte recto et verso ]

    texte :

    32 días de la Revolución

    Mujeres libres

    Nuestro sentido humano

    En este instante decisivo en que las definiciones han de traducirse de modo fulminante en hechos y las posiciones en acciones rotundas, la definición y la posición de las mujeres de las mujeres libres, de las que afirman su resuelta voluntad de sedo — nos las clan los
    hechos y acciones que estas páginas recogen lo más plásticamente posible. Junto a la mano suave de mujeres que curan heridas, cuidan niños u ofrecen un sorbo de agua a la ardiente sed del combatiente, destacamos el brazo fuerte de la mujer que enarbola un fusil. No significa esto en modo alguno la renuncia a un sentido humano que queremos proclamar sobre todas las cosas. Pero nuestro sentido humano es integral, activo y beligerante. Y es transcendente. Es decir, alcanza a más que al alivio inmediato del dolor inmediato. Aspira a la eliminación radical del dolor, al menos del dolor social—de la fuente de dolores más bien—que nace de la opresión política y de la injusticia económica. Y no es culpa nuestra si, ahora, la lucha se nos plantea, implacable y apremiante, con una insistencia terca de duelo definitivo, en el estruendo mortífero de las armas. No es culpa nuestra que una agresión organizada para nuestro exterminio y armada de cañones, ametralladoras, bombas y fusiles, no la podamos reducir ni contener por el momento con ternuras femeninas y razonamientos humanitarios. Luchamos por la vida y no es culpa nuestra que, en esta lucha, tengamos que operar con la muerte.

    Nuestra proclamación de piedad para luego. Para cuando el cañón enemigo cese de cantar a nuestra misma puerta el himno feroz del fascismo. Para cuando sobre nuestras cabezas no se proyecte la sombra trágica del hacha del verdugo. Para cuando, frente a nuestra aspiración a una vida ascendente, no se cierna la inminente amenaza de las más nefandas regresiones históricas. Entre tanto, nuestro sentido humano, precisamente nuestro sentido humano, nos obliga a la lucha dura, cruenta, implacable contra un enemigo implacable. A través de la muerte, por encima de la muerte, defendemos la vida. La única vida que merece ser .1 defendida : la vicia en plenitud °e libertad.

    « Mujeres Libres »

    CNT - AIT - FAI


    CNT - AIT - FAI

    Organización de la indisciplina

    En estos momentos de enlace de cooperaciones, de alianza perfecta del frente contra-fascista, que lucha por una causa común, se destaca, con evidencia indiscutible, el resulta-do obtenido en años y años de organización de la indisciplina, de la individualidad, del sentimiento instintivo, de la acción directa. En cada hombre de la CNT y de la FAI ha surgido, ¿espontáneamente ?, un sentido aliancista que parte de la cabeza ; una pasión desbordada que dicta el corazón y que encierra toda la necesidad de la lucha ; un valor ilimitado que ciega toda reflexión del interés personal para enfocarse en un solo objetivo : vencer.

    Movidos por el resorte de la indisciplina que conduce a « lo mejor », la CNT y la FAI se encontraron desde el primer momento de alarma en las calles, en los centros, en todas partes, agrupados en una consigna única, nacida de la verdad del momento : armas.

    En Barcelona, en Toledo, en Alcalá, en la Sierra, en Guadalajara, « la indisciplina heroica » ha sobrepasado los límites de lo posible. de ese posible logrado en laboratorios y con gimnasias espectaculares. Infinidad de nuestros compañeros han caído a mucha distancia de las avanzadas oficiales. Han caído en su avanzada, en la que abre el triunfo y la victoria de todos. Han caído contentos de sí mismos. Su valor y su firmeza no obedecían a la irreflexión. El valor y la firmeza de su indisciplina es el fruto de la lucha incansable de una organización : CNT y FAI.

    Esta temeridad en el sacrificio no se improvisa. Cuesta a la organización anárquica muchos años de preparación y de lucha, una gran actividad y, por qué no decirlo, una buena organización.

    Del mismo modo que hasta ahora hemos controlado la indisciplina del valor y del sentimiento, cuando esta hora de lucha decisiva haya pasado, podremos controlar la indisciplina de la inteligencia constructiva. Pero, hoy por hoy, nos quedamos con el lema bien despejado : no queremos disciplina que limite el valor, la inteligencia y el sentimiento.

    (Del pasquín de Mujeres Libres)

    Imp. Cortes, 719. — Barcelona


    sources :
     


    [À tous les travailleurs, élections législatives, peuple réveille toi !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    À tous les travailleurs, élections législatives, peuple réveille toi !]. — [S.l.] : [s.n.], [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier orange ) ; 85 × 62 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : action directe  ; délégation de pouvoir (élections)  ; parlementarisme et antiparlementarisme  ; patriotisme  ; Révolution [sociale]
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :

    [ texte ; dessin humoristique (candidats escaladant le dos des bonnes poires pour s’asseoir sur le pouvoir et la patrie) ]

    texte :

    À tous les travailleurs, élections législatives

    Les Semailles : Quels qu’ils soient ! des promesses, encore des promesses, toujours des promesses

    La Récolte : de touts temps ! Scandales politiques financiers, 6 février ---, 12 février — décrets lois — misère — chômage — persécutions — Brest — Toulon — Limoges

    Surarmement, chauvinisme patriotique, menaces permanentes de guerres, dictatures des Banques et du Comité des Forges au service des 200 familles maitresses du patrimoine des Français

    Peuple réveille toi !

    Debout pour la libération totale. Réfléchis, agis, ne te donne plus de maîtres ! de chefs ! N’attends nul messie déiste ou politicien. La force est en toi-même, ta libération ne dépend que de ta propre volonté, tu peux disposer de l’arme la plus redoutée de tous les exploiteurs et des politiciens, brise leur dernier rempart et leur suprême espoir « qui est ta chaîne », le bulletin de vote. Fais la grève des électeurs, tout comme dans le cadre économique il n’y a que l’action directe : la grève expropriatrice.

    À toi de choisir ton sort ! être libre en faisant tes affaires toi-même ou être encore et toujours tondu, plumé, bafoué, sacrifié, à l’usine, aux champs, partout, en attendant les prochains champs de batailles de la guerre. « Si tu ne réagis pas. »

    S’il en était ou devait en être ainsi, aie la pudeur de ne plus gémir, de ne plus te plaindre, mais celle de te taire. Plus de frontières ni d’État. Contre la SDN des gouvernements autoritaires, pour la fédération internationale libertaire des peuples, la sereine Anarchie.

    Vive la Révolution sociale !

    Vu : le candidat.

    les Anarchistes.


    sources :
     


    [Aux électeurs... ...nous avons horreur du fascisme... ...rapprochement avec tous les peuples]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Aux électeurs... ...nous avons horreur du fascisme... ...rapprochement avec tous les peuples]. — Paris : LICP (Ligue internationale des combattants de la paix), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier vert ) ; 80 × 80 cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : armement  ; délégation de pouvoir (élections)  ; pacifisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Allemagne  ; URSS
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte avec logo « Pax » (globe avec épée brisée sur fond de flèche vers le haut gauche) ; affiche carrée ]

    texte :

    [logo] PAX — Élections législatives de 1936

    Aux électeurs

    La Ligue Internationale des Combattants de la Paix n’est pas une organisation électorale, elle ne se propose pas de quémander vos suffrages. mais elle vous demande d’agir sur tous les candidats pour qu’ils acceptent nos principes, auxquels nous estimons qu’est lié le salut de notre peuple et de l’humanité toute entière.

    Nous sommes convaincus que toute guerre, quel que soit son prétexte, est un crime, le crime des crimes, une folie, la folie des folies.

    Nous devons aujourd’hui tout particulièrement, repousser les prétextes de guerre que l’on invoque dans certains milieux de gauche et d’extrême gauche auxquels nous sommes, à tous les autres points de vue, particulièrement attachés.

    Nous avons horreur du fascisme

    Mais nous nous refusons à laisser transformer le combat nécessaire contre le fascisme intérieur en une guerre contre les États fascistes du dehors. On n’apporte pas la liberté à la pointe des baïonnettes, ni la révolution dans les fourgons de l’étranger. Et la guerre contre les fascismes du dehors permettrait à l’État-Major d’établir chez nous une dictature militaire qui, comme le fascisme lui-même, supprimerait toute liberté.

    Rapprochement avec tous les peuples

    Nous réclamons l’établissement de rapports cordiaux avec tous les peuples, quels que soient leurs gouvernements. Nous voulons vivre en paix avec le peuple d’Allemagne, voisin du nôtre et destiné à la rester toujours. Nous serions les premiers à défendre l’URSS si elle était attaquée, mais pas par des moyens militaires.

    Tous ceux qui pour un motif quelconque, s’efforcent actuellement en France d’exciter les esprits contre l’Allemagne, travaillent pour la guerre et les profiteurs de la guerre, pour les marchands de canons, de cuirassés et d’avions.

    Considérée comme un acheminement vers la paix désarmée, nous réclamons la nationalisation du commerce et de la fabrication des armes.


    sources :

    Annoncée dans Le Barrage nº 93 (9 avril 1936) avec une autre affiche : « Élections législatives 1936 : Dressez-vous contre l’Union sacrée pour la guerre Pour la paix, formez le Barrage, rejoignez la LICP ».

    Cette affiche est détachée de sa suite :

    Voir : [Nous ne voulons pas d’union sacrée ; Révision des traités et désarmement ; Pour la paix sans aucune réserve]



    [Électeurs ! La farce est jouée !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Électeurs ! La farce est jouée !]. — Lapalisse : les Anarchistes de l’arrondissement de Lapalisse : CGTSR / CGT_ - SR__ (Confédération générale du travail Syndicaliste révolutionnaire : 1926-1939) : FAF_ (Fédération anarchiste de langue française), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : délégation de pouvoir (élections)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Prost, Francis (1873-1948)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Électeurs !

    La farce est jouée !

    Une fois de plus on vous a saoulés avec des discours et des boniments, bourré la crâne de belles promesses, fait prendre des vessies pour des lanternes. On vous a joué la comédie politicienne qui vous passionne ou vous amuse, mais vous berne toujours.

    Après avoir été dénoncé par les Partis Socialistes et Communiste comme le candidat des Droites ; après avoir recueilli effectivement tous les suffrages fascistes de l’arrondissement. Lamoureux, ex-ministre d’Union Nationale, est maintenant l’élu des cléricaux, des radicaux, de la CAP Socialiste, du parti Communiste.

    Et Lamoureux, (amoureux de l’assiette au beurre et de la timbale électorale) peut prendre place parmi ces mal élus du Parlement si bien nourris à nos dépens.

    Pas plus que les autres, il ne vous donnera l’amnistie promise, le désarmement, la réduction du service militaire, la suppression réelle des ligues fascistes et des bastilles capitalistes, car depuis les élections de Mai dernier qui vous enthousiasmèrent, Schneider est resté roi dans la République, le gouvernement de Front Populaire n’a résolu ni le chômage, ni la vie chère et a laissé — crime des crimes — assassiner, en Espagne, les révolutionnaires.

    Électeur ! ouvre enfin les yeux

    Fuis les boutiques électorales, fuis les cuisines politiciennes. Par la politique, on te vole, on te trompe, on te dupe. Les politiciens font leurs affaires, non les tiennes.

    Écoute la parole anarchiste !

    C’est par l’éducation libertaire ;
    C’est par l’action syndicale et directe ;
    C’est par l’action révolutionnaire,
    que tu sortiras de ta misère.

    Sans plus tarder adhère à la CGTSR, 21, rue de Loos, Paris (X)
    adhère à la Fédération anarchiste française, 42, rue de Meudon, Billancourt (Seine)

    Les Anarchistes de l’Arrondissement de Lapalisse.


    sources :

    La démission de Jean Barbier, député de la circonscription de Lapalisse, provoque une élection partielle qui se déroule le 27 décembre 1936 pour le premier tour, le 3 janvier 1937 pour le deuxième tour. Lucien Lamoureux, à nouveau candidat, sera élu.

    Affiche de Francis Prost, selon la police :
    https://militants-anarchistes.info/?article4856
    https://militants-anarchistes.info/IMG/jpg/fontainebleau_832.jpg





    [L’ennemi est chez nous !... Élections législatives 1936]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    L’ennemi est chez nous !... Élections législatives 1936]. — [S.l.] : Le Libertaire (1895-1939) : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), (Cootypographie, impr. la). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier orange ) ; 80 × 60 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : action directe  ; délégation de pouvoir (élections)  ; grève : grève générale  ; guerre (généralités)  ; pacifisme  ; socialisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; papier de couleur ]

    texte :

    Union Anarchiste — Élections législatives 1936

    L’Ennemi est chez nous !…

    Prenant prétexte de ce que Hitler a réoccupé la zone démilitarisée du Rhin, toute la presse s’agite : « La France est menacée » ; « Notre honneur est bafoué » ; « Contre le fascisme, tous debout ! », etc.

    De l’extrême-droite à l’extrême-gauche, l’Union sacrée déjà se réalise.

    Travailleurs, souvenez-vous que c’est avec des mensonges semblables qu’on vous fit marcher en 1914. Pendant plus de quatre ans, vous avez cru vous battre pour la Justice, le Droit et la Civilisation. Votre sacrifice devait pour jamais, mettre fin au militarisme et à la guerre.

    En réalité, c’est pour la capitalisme international que vous vous êtes battus ; pour une poignée de profiteurs qui édifièrent sur votre misère et dans votre sang des fortunes colossales.

    Aujourd’hui vos dirigeants de tous les partis se préparent à recommencer ce crime :

    Le Front National, au nom de la Patrie bourgeoise, de l’honneur national ; le Front Populaire, au nom de la Patrie socialiste, de la défense de l’URSS.

    En fin de compte, le résultat sera le même et c’est d’abord pour Schneider, de Wendel ou Mercier que vous serez sacrifiés. C’est pourquoi nous, anarchistes, nous vous crions :

    Cette guerre, à laquelle on vous prépare, ce n’est pas votre guerre.

    Si vous devez vous battre, c’est contre l’ennemi intérieur : le fascisme et le capitalisme français. Il ne peut y avoir d’intérêts communs entre eux et vous ; entre les exploiteurs, les oppresseurs et vous, les exploités, les opprimés.

    C’est seulement de vous que dépend votre salut !

    Ce n’est pas des organismes nationaux ou internationaux de la bourgeoisie. Ce n’est pas non plus la SDN, tout exprès créée pour défendre les impérialismes vainqueurs contre les impérialismes vaincus.

    Ne vous laissez pas entraîner dans des rivalités dont, une fois encore, vous feriez tous les frais.

    Vous devez répondre par un non catégorique à l’idée même de la guerre !

    Et vous devez venir avec les anarchistes, avec tous les véritables pacifistes, avec tous les adversaires de la guerre et de l’Union sacrée organiser contre la catastrophe le barrage seul efficace de votre refus intransigeant, refus que vous exprimerez par tous les moyens d’action directe, y compris la grève générale qui, en dernier ressort, sera seule capable d’arrêter l’ignoble boucherie. Prolétaires, de toutes les forces, les anarchistes vous crient :

    Sous aucun prétexte, n’accepter la guerre. Vous, ses victimes, dressez-vous tous contre elle ! Détournez-vous des mauvais bergers blancs, bleus ou rouges qui veulent vous y entrainer.

    Et alors elle n’aura pas lieu !

    Vu : le candidat — Chaque semaine, lisez Le Libertaire, organe de l’Union anarchiste — [marque syndicale] La Cootypographie - 11, rue de Metz, 11 - Courbevoie (Seine)


    sources :

    Le texte de l’affiche (format colombier) est paru dans Le Libertaire : organe hebdomadaire de l’Union anarchiste nº 490 (41e année, 4e série, vendredi 3 avril 1936).

    Cette affiche est parue en même temps que l’affiche « Travailleurs qui votez, les anarchistes vous parlent » (format double colombier) lors de la campagne antiparlementaire de 1936.
































    [Gloire, natalité ...]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Gloire, natalité ...] / Gébé [2]. — Paris : la Grande réforme, [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier jaune ) ; 36 × 29 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : contrôle des naissances  ; littérature : poésie
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Margueritte, Victor (1866-1942)
    • Presse citée  : Grande réforme (1931-1939), la
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (poésie) ; entouré d’un dessin (caricature sur la guerre de Gebé [un autre]) ]

    texte :

    Gloire, natalité ...

    Gloire, natalité, termes gros de dangers…
    À leur tam-tam on voit se grouper sans vergogne
    Les pères La Victoire et les mères Gigognes.
    Il s’agit de lutter contre les étrangers.
     
    Les mères ont mis bas pour servir la Patrie
    Un tas de malheureux dignes de la voirie.
    Ils vont peupler l’hospice ou bine le cabanon.
    Sont-ils sains ? Les voilà promus chair à canon.
    Les pères tireront orgueil de leur massacre.
    Tomber au champ d’honneur, en somme, c’est un sacre.
     
    Personne ne se dit : « Assez tôt vient la mort ».
    Le destin « le plus beau, le plus digne d’envie »
    Combattant tous les maux, c’est d’œuvrer pour la vie.
    Seul but de l’être humain qui mérite l’effort. »
     
    Fabriquer du cadavre en série est besogne
    Plus simple. tout profit pour les maîtres forbans.
    Les pères La Victoire et les mères Gigognes
    Applaudissent. Galons et croix… Ouvrez le ban !
    Le linceul tricolore et doré claque au vent.
     
    Naissez, braves lapins ; la Gloire vous attend.
     
    Victor Margueritte

    Poésie extraite de « Nocturnes ». Un volume de vers
    Dessin de Gébé, exécuté spécialement pour La Grande réforme, 14, rue de la Duée — Paris (20e)


    sources :
     







    [Gli anarchici dopo il 2 giugno e dopo l’amnistia]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Gli anarchici dopo il 2 giugno e dopo l’amnistia]. — Forlì Forlì, Forly : l’ Aurora, [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier gris ) ; 48 × 34 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : manifeste
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (manifeste), supplément à « L’Aurora » n. 4 ]

    texte :

    Gli anarchici dopo il 2 giugno e dopo l’amnistia

    Gli anarchici, […]

    Gli anarchici, […]

    Gli anarchici, […]

    Gli anarchici, […]

    Gli anarchici, […]

    Gli anarchici, […]

    Gli anarchici, […]

    Gli anarchici considerano che da tali genitori non poteva nascere che una tale situazione, republicana di forma, vecchio regime di sostanza ; una republica vergognosa di sè, questuante pietà dal carnefici degli antifascisti ; amnistiante, anche in sede di governo provvisorio, la masnada infame che l’esarchia aveva incarcerata nell’ora in cui il popolo poteva farsi anarchicamente giustizia da sè ; come anarchicamente l’aveva già fatto in un primo temp.

    Gli anarchici, […]

    Gli anarchici, […]

    Di fronte ai fallimentari risultati della politica esarchica, gli anarchici […]

    Non eletti, non elettori ieri, sui piano del macchinismo statale ; ma presenti sempre ed astensionisti […]

    ***

    Non eletti nè elettori, nemmeno domani, gli anarchici ancora una volta dicono ai proletari, agli uomini liberi di ogni classe : la salute è in noi, […]

    Concluderemo coll’ osservare che anche i fatti in maturazione già smentiscono il miracolismo di quei bene intenzioni […]

    Viva la rivoluzione sociale !

    Supplemento all’Aurora N. 4 - Corso Diaz, 60 - Forlì


    traduction :

    Supplément à L’Aurora nº 4.


    sources :
     


    [Gli anarchici, chi siamo, che cosa vogliamo]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Gli anarchici, chi siamo, che cosa vogliamo]. — Forlì Forlì, Forly : l’ Aurora, [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 50 × 35 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : propagande
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Bakounine, Michel (1814-1876)  ; Faure, Sébastien (1858-1942)  ; Kropotkine, Pierre (1842-1921)  ; Proudhon, Pierre-Joseph (1809-1865)  ; Reclus, Élisée (1830-1905)
    • Presse citée  : Libertario (Milano, il)  ; Umanità Nova (1920-…)  ; Volontà (Napoli)
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :


    [ texte (papier de couleur) ]

    texte :

    L’Aurora [pagina] 3

    Gli anarchici, chi siamo, che cosa vogliamo

    Nè ingenui nè violenti…

    Si ha degli anarchici, come individui, la più falsa delle idee.

    Gli uni ci considerano come degl’innocui utopisti, dei dolci sognatori, e ci trattano di spiriti chimerici dalle immaginazioni stravaganti il che è come dire dei semi-pani. Costoro propendono a ravvisare in noi dei malati che le circostanze possono rendere pericolosi, ma non dei malfattori sistematici e coscienti.

    Gli altri hanno di noi un giudizio ben differente pensano che gli anarchici siano dei bruti incoscienti, degli esseri odiosi, violenti e forsennati contro i quali non si è mai troppo premuniti nè si esercita una repressione abbastanza implacabile.

    Gli uni e gli altri sono nell’errore. Se noi siamo degli utopisti, lo siamo nello stesso modo di tutti quelli che ci hanno preceduti, i quali, hanno osato proiettare sullo schermo dell’avvenire delle immagini in contraddizione con quelle dei loro tempi... Noi siamo effettivamente i discendenti e i continuatori di questi Individui, i quali, dotati di una percezione e di una sensibilità più vive dei loro contemporanei, hanno intravveduto l’ alba, sebbene sprofondati nella notte.

    Noi siamo gli eredi di quegli uomini i quali, pur vivendo in un’epoca d’ignoranza, di miseria, d’ oppressione, di bruttura, d’ ipocrisia, d’ iniquità e di odio, hanno intravveduto una Città del sapere, del benessere, della libertà, della bellezza, della sincerità, della giustizia e della fratellanza, e che, con tutte le loro forze, hanno lavorato all’ edificazione di questa Città meravigliosa.

    Che i privilegiati, i soddisfatti e tutta la sequela immonda dei mercenarii e degli schiavi interessati al mantenimento e preposti alla difesa del Regime di cui sono o credono di essere i profittatori, lancino sdegnosamente l’epiteto peggiorativo d’ utopisti, dì sognatori, di spiriti stravaganti contro i coraggiosi artigiani e contro i chiaroveggenti costruttori di un’avvenire sociale migliore, è nel loro interesse. Essi sono nella logica delle cose.

    Ma è certo che, senza questi sogna-tori di cui noi facciamo fruttificare le idee ereditate, senza questi costruttori chimerici e malati — è così che in ogni tempo sono stati qualificati i novatori e i loro discepoli —noi saremmo ancora in quelle tenebrose epoche di schiavitù che stentiamo a credere che siano veramente esistite, tanto l’ uomo era ignorante, selvaggio e miserabile. Utopisti, perchè noi vogliamo che l’evoluzione segua il suo corso, liberandoci dalla schiavitù moderna, dal salariato, e faccia del produttore di tutte le ricchezze un’ essere libero, degno, felice e amorevole ?

    Sognatori, perchè noi prevediamo ed annunciamo la distruzione dello Stato la di cui funzione è di sfruttare il lavoro, d’asservire il pensiero, di soffocare lo spirito di rivolta, di paralizzare il progresso, di stroncare le iniziative, di perseguitare gli umili, d’ ingrassare gl’intriganti, di derubare i contribuenti, di sostenere i parassiti, di favorire la menzogna e I’ oscurantismo, di stimolare all’assassinio e all’odio, e, quando il suo potere è minacciato, di gettare sui campi di massacro tutte le esistenze che il popolo ha di più sane, di più vigorose, di più belle ?

    Spiriti chimerici, semi-pazzi, perchè, constatando le trasformazioni lente, troppo lente, ma inevitabili, che so-spingono le società unione verso nuove strutture edificate su basi rinnovate, noi consacriamo le nostre energie per demolire la struttura della società capitalista e autoritaria ?

    Noi sfidiamo gli spiriti informati e attenti del nostro tempo ad accusare seriamente di squilibrati gli uomini che progettano e che preparano consimili trasformazioni sociali.

    Insensati, al contrario, non solo a metà ma totalmente, quelli che s’ immaginano di poter sbarrare la strada alle generazioni contemporanee che marciano verso la Rivoluzione sociale, come il fluisse si dirige verso l’oceano : essi possono con I’aiuto di potenti dighe e d’ abili deviazioni, rallentare più o meno il corso del fiume, ma è fatale che questo tosto o tardi si precipiti nel mare.

    No ! Gli Anarchici non sono nè utopisti, nè dei sognatori, nè dei pazzi, e la prova è che ovunque i Governi lì attaccano e lì relegano nelle carceri alfine d’impedire alle parole di Verità ch’essi propagano di penetrare negli orecchi dei diseredati, mentre che, se I’ insegnamento libertario contenesse del chimerico o della demenza sarebbe loro facile farne emergere la sragione-volezza e I’assurdità.

    Nobiltà degli anarchici

    Certuni pretendono che gli anarchici siano dei bruti ignoranti.

    È vero che tutti i libertari non possiedono I’alta coltura e I’ intelligenza superiore di Proudhon, di Bakounine. di Eliseo Reclus e di Kropotkine. È esatto che molti anarchici colpiti dalla sventura propria dei tempi moderni, la miseria, hanno dovuto dall’età di dieci o dodici anni abbandonare la scuola e lavorare per vivere ; ma il fatto solo di essersi elevati fino alla concezione anarchica denota una comprensione viva e attesta uno sforzo intellettuale di cui sarebbe incapace un bruto.

    L’anarchico legge, studia, medita, s’ istruisce ogni giorno. Egli prova il bisogno d’ allargare continuamente il circolo delle sue conoscenze, d’arrichire costantemente le sue cognizioni. Egli s’interessa alle cose serie ; si appassiona per la bellezza che lo avvince. Il suo sforzo per formarsi una coltura più profonda e più estesa, non si arre-sta mai. Egli non crede mai di saperne abbastanza. Più apprende e più gli piace educarsi. Per istinto egli sente che se vuole illuminare gli altri bisogna che prima faccia provvigione di luce.

    Ogni anarchico è un propagandista egli soffre a tacere le convinzioni che lo animano e la sua più grande gioia consiste nell’esercitare intorno a lui, in ogni circostanza, I’ apostolato delle sue idee. Egli pensa di aver perduto la sua giornata se non ha niente imparato e niente insegnato, e tiene sì alto il culto del suo ideale, che osserva, paragona, riflette, studia sempre, tanto per avvicinarsi all’Ideale e rendersene degno, quanto per essere maggiormente in grado di esporlo e di farlo amare.

    E quest’uomo può essere un bruto insensato ? Un simile individuo può essere un crasso ignorante ?

    Menzogna I Calunnia !

    Umanità degli anarchici

    L’ opinione la più diffusa è che gli anarchici siano dei violenti, delle anime gonfie d’ odio. Ciò è, e non è.

    Gli anarchici sentono dell’odio ; essi sono vivaci e multipli, ma il loro odio non è che la conseguenza logica, necessaria, fatale del loro amore. Essi odiano la servitù, perchè hanno l’amore dell’indipendenza essi detestano il lavoro sfruttato, perchè amano il lavoro libero : essi combattono violentemente la menzogna, perchè difendono ardentemente la verità : essi esecrano l’ iniquità, perchè hanno il culto del giusto ; essi odiano la guerra, perchè combattono appassionatamente per la pace.

    Noi possiamo prolungare queste enumerazioni e dimostrare come tutto l’odio che gonfia il cuore degli Anarchici ha per causa I’ ardente attaccamento alle loro convinzioni, e che quest’odio è legittimo e fecondo, è virtuoso è sacro.

    Non siamo naturalmente odiatori ; siamo al contrario di cuore affettuoso e sensibile, di temperamento accessibile all’amicizia, all’amore, alla solidarietà, a tutto ciò che è di natura tendente ad avvicinare gl’individui.

    E non potremmo essere diversamente, poichè il più caro del nostro sogno e del nostro fine, è di sopprimere tutto ciò che solleva gli uomini in stato di guerra gli uni contro gli altri Proprietà, Governo, Chiesa, Militarismo, Polizia, Magistratura.

    Il nostro cuore sanguina e la nostra coscienza si rivolta dí fronte al contrasto della miseria e dell’opulenza. I nostri nervi vibrano e il nostro cervello in-sorge alla sola evocazione delle torture che subiscono quelli che, in tutti i paesi e a milioni, agonizzano nelle prigioni e nei bagni penali. La nostra sensibilità freme e tutto il nostro essere è preso da indignazione e da pietà al pensiero dei massacri, delle barbarie, delle atrocità che col sangue dei combattenti imbevono i campi di battaglia.

    Gli odiatori, sono i ricchi che fissano gli occhi al quadro dell’indigenza che li circonda di cui sono la causa ; sono i governanti che, ad occhio asciutto, ordinano i rnassacri ; sono gli esecra-bili profittatori che raccolgono le (ultime nel sangue e nel calmarne ; sono i cani di polizia che stringono le ma-nette ai polsi dei poveri diavoli : sono i magistrati che, senza indulgere con-dannano in nome della Legge e della Società, gli sventurati che sono vittime della Legge e della Società.

    Quanto all’accusa di violenti con cui si pretende di colpirci, basta, per farne giustizia, aprire gli occhi e constatare che, nel mondo attuale come nei secoli passati. la violenza governa, domina, broglia e assassina. Essa è la regola ipocritamente organizzata e sistematica di ogni governo. Essa si pratica e si afferma tutti i giorni sotto la veste dell’agente fiscale, del proprietario, del padrone, del gendarme, del carceriere, del boia, dell’ufficiale, tutti professionisti, sotto forme multiple, della Forza, della Violenza, della Brutalità.

    Gli Anarchici vogliono organizzare I’ accordo libero, I’ aiuto fraterno, l’intesa armoniosa. Ma essi sanno - per esperienza, per ragionamento e per storia - che non potranno edificare la loro volontà di Benessere e di Libertà per tutti che sulle rovine delle istituzioni costituite. Essi hanno coscienza che solo una Rivoluzione violenta avrà ragione delle resistenze dei dominanti e dei loro mercenari. La violenza di-viene così, per essi, una fatalità ; essi la subiscono, ma non la considerano che come una reazione resa necessaria dallo stato permanente di legittima di-fesa nel quale si trovano posti ad ogni momento i deseredati.

    La logica dell’anarchismo

    La tesi anarchica importa nella pratica alcune conseguenze che è indispensabile segnalare.

    Una rapida esposizione di questi coronari basterà a situare gli Anarchici in faccia a tutti gli altri aggruppamenti e a tutte le altre tesi, ed a precisare i tratti mediante i quali noi ci differenziamo da tutte le altre scuole filosofiche-sociali.

    Prima conseguenza — Colui che nega e combatte I’Autorità morale (la Religione), senza negare e combattere le altre non è un vero anarchico e, aggiungo, non è un anarchico integrale, poichè, sebbene nemico della Autorità morale, egli resta partigiano dell’Autorità politica ed economica.

    È lo stesso e per il medesimo motivo, di colui che nega e combatte la Proprietà, ma ammette e sostiene la legittimità e la bontà dello Stato e della Religione.

    È ancora lo stesso caso di colui che nega e combatte lo Stato, ma ammette e sostiene la Religione e la Proprietà. L’ Anarchico integrale condanna con la medesima convinzione e attacca con eguale ardore tutte le forme e le manifestazioni dell’Autorità, e si eleva con eguale vigore contro tutte le imposizioni che esse comportano.

    Dunque, in fatto come in diritto, l’Anarchismo è antireligioso, anticapitalista ed antistatale. Esso non risparmia, i suoi colpi, nè allo Stato, nè alla Proprietà, nè alla Religione ; ma vuole sopprimerli tutti e tre.

    Seconda conseguenza — Gli Anarchici non accordano alcuna efficacia ad un semplice cambiamento tra il personale che esercita l’Autorità. Essi considerano i governanti e i possidenti, i preti e i moralisti, uomini come gli altri, i quali, non sono per natura nè peggiori nè migliori dei comuni mortali e che, se essi imprigionano, uccidono, se vivono del lavoro altrui, se menticono, se insegnano una morale falsa e convenzionale, è perchè sono funzionalmente nella necessità di opprimere, sfruttare, mentire.

    Nella tragedia che si svolge, è la parte del Governo, qualunque esso sia, quella di opprimere, di fare la guerra, d’ imporle le imposte, di colpire quelli che urtano la legge e dì massacrare quelli che insorgono ; è il compito del capitalista, qualunque esso sia, quello di sfruttare il lavoro e di vivere da parassita ; è il compito del prete e del professore di morale, chiunque essi siano, di soffocare il pensiero, oscurare la coscienza e d’ incatenare la volontà.

    Perciò noi combattiamo tutti i ciarlatani, qualunque essi siano, dei partiti politici, nessuno escluso, che tendono i loro sforzi a persuadere le masse, di cui mendicano i suffragi, che tutto và male perchè essi non governano e che tutto andrebbe bene se essi governassero.

    Terza conseguenza — Risulta da ciò che precede che, sempre logici, noi siamo gli avversari dell’Autorità da esercitare pel medesimo titolo e nel medesimo grado che lo siamo dell’Autorità da seguire.

    Non volere obbedire, ma volere comandare, non significa essere anarchici, Rifiutarsi di lasciar sfruttare il proprio lavoro, ma consentire a sfruttare il lavoro altrui, non è essere anarchici. Il libertario si rifiuta di dare ordine nello stesso modo che si rifiuta di riceverne. Egli prova per la condizione di capo tanta repugnanza quanto per quella di subordinato. Non consente a sfruttare gli altri come non consente di essere sfruttato lui stesso. È ad eguale distanza dal padrone e dallo schiavo. Ma possiamo in pari tempo dichiarare che, a conti fatti, noi accordiamo a quelli che si rassegnano alla sottomissione le circostanze attenuanti le quali rifiutiamo formalmente a quelli che consentono a comandare polche i primi si trovano forzatamente nella necessità — è per essi, in certi casi, una questione di vita o di morte — di rinunciare alla rivolta, mentre che nessuno è nell’obbligo di ordinare, di esercitare funzioni di capo o di padrone.

    Quì emergono le opposizioni profonde, le distanze irriducibili che separano i gruppi anarchici da tutti i partiti politici che si dicono rivoluzionari o passano per tali. Poichè, dal primo all’ultimo, dal più bianco al più rosso, tutti i partiti politici non cercano che di scacciare dal Potere il partito che lo detiene per impadronirsene essi e diventare padroni a loro volta. Tutti sono partigiani dell’Autorità... alla condizione ch’essi stessi la detengano.

    Quarta conseguenza — Noi non vogliamo solamente abolire tutte le forme dell’Autorità, ma vogliamo ancora distruggerle tutte simultaneamente e proclamiamo che la distruzione totale e simultanea. è Indispensabile.

    Perchè ?

    Perchè tutte le forme dell’Autorità si collegano ; esse sono indissolubilmente legate le une alle altre. Esse sono complici e solidali. Lasciandone sussistere una sola significa favorire la resurrezione di tutte. Sventura alle generazioni, che non avranno il coraggio di andare fino alla totale estirpazione del germe viscido, del focolare d’ infezione I Esse vedranno prontamente riapparire le germinazione. Inoffensivi in principio, per non allarmare, impercettibili e quasi senza forza i germi si svilupperanno, si fortificheranno e allorche il male, sarà perfidamente e nell’ombra ingrandito, apparirà in piena luce, occorrerà ricominciar la lotta per sotterrarlo definitivamente.

    No l no ! non mezze misure, niente concessioni. Tutto o niente.

    La guerra è dichiarata tra i due principi che si disputano l’ impero del mondo : Autorità o Libertà. Il democraticismo sogna una conciliazione ; I’ esperienza ha dimostrato la stolta assurdità d’ una associazione tra questi due principii che si escludono.

    Bisogna scegliere. Soli, gli Anarchici si pronunciano in favore della Libertà. Essi sono contro il mondo intero.

    Non importa ! Vinceranno.

    Sébastien Faure

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    [Grande fête de solidarité]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Grande fête de solidarité]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : SIA_ (Solidaridad internacional antifascista - Solidarité internationale antifasciste), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; x ×  cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  : Mundaneum (Mons)
    • Liste des thèmes  : solidarité
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : galas et actions de soutien
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    SIA

    Solidarité Internationale Antifasciste (asbl)

    Local : Aux deux bécasses, 40, rue au Beurre, Bruxelles

    Le dimanche 23 mars 1947, à 15 h précises

    dans la
    Grande Salle des Fêtes des Tramwaymen
    17, rue du Poinçon, Bruxelles

    Grande

    Fête de solidarité

    en faveur des œuvres de la SIA

    Au programme :
    Elsa Goetschalck, soprano
    Willy Jackont, basse chantante
    Claudine Franche, du Théâtre des Galeries
    Maruxina, danseuse classique
    Paquita Cuaetero, chanteuse espagnole
    Les Mandolinistes de Bruxelles
    Pianiste accompagnateur : René Jacop
    Le Spectacle sera présenté par Marcel Antoine

    Le Cercle philodramatique « Aurore » interprètera “Scrupule”

    Le spectacle sera suivi de Redoute

    [impr. … ?]


    sources :