1970

 

 

87 affiches :

 










    [Mort aux chefs ; les riches moins riches, les pauvres moins pauvres, c’est pour quand ?]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Mort aux chefs ; les riches moins riches, les pauvres moins pauvres, c’est pour quand ?]. — [S.l.] : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 30 × 42 cm.

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    notes :
    descriptif :


    [ texte (hors titraille, style capitales machine à écrire) ; photo (affiche souvent reprise « vieil homme et enfant » par 22 mars (« une » du Bulletin information liaison n°38 de janvier 1982 et article du n° 34 d’octobre 1981), dès avant 1984 et en « une » du Monde libertaire n° 434 du 4 mars 1982).]

    La photo a aussi été reprise en dessin (Nicolas Boucherit-Dessin-Le Vieil homme et l’enfant)

    texte :

    Mort aux chefs

    Le chef a tort

    Le chef a toujours tort, c’est une crapule.

    Même s’il a raison, il a encore tort, car le tort du chef est qu’il soit chef. Son rôle et sa position sociale font qu’il ne peut avoir que tort dans ses décisions, tort dans sa réalité, tort dans sa raison d’existence, tort dans sa vie. Donc les articles 1 et 2 s’appliquent inévitablement.

    Le chef ne boit pas, il nous pompe l’air et nous suce le sang.

    Le chef ne mange pas, il nous bouffe notre vie, notre temps, notre espace, avec sa misérable parcelle de pouvoir sur les hommes et sur les têtes. Pouvoir qu’il croit ridiculement immuable.

    Le chef se repose sur nous. Son rôle n’est pas de travailler lui-même, mais avant tout de faire travailler les autres. Et cet ustensile est encore satisfait de son rôle de clébard.

    Le chef n’est jamais en retard, il est retenu. Qu’importe ! il n’est et ne sera jamais à l’heure. Quoi qu’il fasse, seule l’heure de sa disparition approche, sans aucune retenue et avec aucun retard. Nous saurons être à l’heure quand il le faudra.

    Le chef "n’existe pas", seule la pesante réalité du travail existe ! Il n’est là que pour faire respecter cette réalité. Il faudra bien commencer à s’en prendre au travail lui-même.

    L’idée qu’il y a de bons et de mauvais chefs est une de ces conneries qu’il faut foutre aux poubelles. Il n’y a que "des" chefs. Il faut démasquer cette pseudo-sympathie derrière laquelle se cache le chef.

    Le chef n’a pas d’idées, amusante évidence ! Lui qui croit penser ce qu’il dit, il le vomit. Sa tête n’est qu’une image, sa bouche, la chambre d’échos de mille et un pets. Pets hiérarchiques, hiérarchisés, supérieurs, pets frénétiques et incontrôlés ; il a la parole, elle ne lui appartient pas. On rentre dans le bureau du chef avec les idées du chef, on en ressort avec ses idées personnelles. On n’a vu personne, sinon un presse-papier, un presse-temps, un presse-sang.

    Le chef n’a aucune relation humaine. Bien sûr, ce misérable s’imagine qu’il peut faire travailler plus encore et reproduire, justifier et perpétuer son rôle avec son charme personnel. Et quand il essaie lamentablement d’être autre chose que la chose qu’il est, il ne trouve rien d’autre que sa plus basse vulgarité ; il ne cherche qu’une bête à baiser.

    Plus on critique le chef, plus il se dégonfle comme une vieille baudruche et une vieille trique en papier. Plus apparait derrière le chef la vieille crapule lamentable, sans intelligence, sans humanité.

    Ne dites plus "Monsieur le chef", mais dites "Crève salope".

    Le chef est un emmerdeur. Il n’est en fait qu’un triste pion. Ses règles de jeux sont à détruire. Pour quelques chefs à perdre, nous avons un monde à gagner.

    L’humanité ne sera heureuse que le jour où le dernier capitaliste aura été étranglé avec les tripes du dernier chef

    les riches moins riches, les pauvres moins pauvres, c’est pour quand ?


    sources :

    Il s’agit, ici d’une parodie des 10 commandements du texte « Le chef a toujours raison ». On retrouve ce texte, avec la même mise en page ici : « Mort aux chefs ». Paru vers 1970 (d’après cette autre affiche) ?


    2013

    2009

    [ca  1984]

    [ 1991 & ante]

    1986

    [s.d.]

    [ca  1990]

    1997
    Affiches liées


    [Mystag]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Mystag] / James Hodges. — Paris : Mystag, [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

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    • Noms cités (± liste positive)  : Mystag (1919-1988)
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    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte : titre ; dessin (extraits de spectacle d’illusionnisme sur un fond architectural à fond de Cosmos psychédélique rose-magenta) de James Hodges ]

    texte :

    Mystag


    sources :

    James Hodges (éditions mystagogiques.




    [Non aux fleurs empoisonnées]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Non aux fleurs empoisonnées]. — Nancy : [s.n.], [ & post]. — 1 affiche (sérigr. ) : n. et b. ; 44 × 32 cm.

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    • Liste des thèmes  : féminisme
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    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    dessins en deux passages (homme amoureux d’une fleur au centre en cœur et aux pétales parlants listant les qualités qu’il demande à une femme ; visage de femme avec texte en phylactère)

    texte :

    pureté - séduction - Pénélope - dodo - charme - marmots - muse - mari - ménage

    Non aux fleurs empoisonnées

    Mouvement de Libération de la Femme


    sources :

    Édité à Nancy ?








    [Prolétaires, ne vous arrêtez pas ici… encore un effort si vous voulez être des hommes]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Prolétaires, ne vous arrêtez pas ici… encore un effort si vous voulez être des hommes]. — [S.l.] : [s.n.], [ca ] (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 45 × 34 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme  ; prison  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (beaucoup) ]

    texte :

    Prolétaires, ne vous arrêtez pas ici…

    Nous ne connaissons pas d’autre beauté, d’autre fête que celle qui détruit l’abus des banalités quotidiennes et des sentiments truqués. « Le criminel rompt la monotonie et la sûreté quotidienne banale de la vie bourgeoise » (Marx). Les délits ne nous importent pas si ce n’est celui qui les contient tous, l’insurrection. C’est cette fête qui contient l’unique sérieux.

    […]

    […]

    […]

    […]

    […]

    […]

    […]

    […]

    […]

    Les détenus en particulier expriment ainsi une nouvelle conscience de prolétaire dans la conscience de ne pas être isolés. Ils sont l’avant-garde des hommes perdus qui ont conscience de l’être. La lie de la société est ainsi à l’avant-garde de la révolution, « la mauvaise part qui produit le mouvement de l’histoire en commençant la lutte » (Marx).

    Un coup de vent et un coup de main sont suffisants pour que le jeu devienne total, pour que tout soit remis en jeu, pour que la violence destructrice libère sa positivité.

    « Du plaisir de créer au plaisir de détruire, il n’y a qu’une oscillation qui détruit le pouvoir ».

    … encore un effort si vous voulez être des hommes

    Imprimerie spéciale ZJG


    sources :
     


    [Récital de magie : Mystag présente Tout l’occultisme dévoilé]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Récital de magie : Mystag présente Tout l’occultisme dévoilé]. — Paris : Mystag, [ca ] (Harfort, impr.). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : rouge , noir , bleu , papier blanc ) ; 120 × 80 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : art : théâtre  ; ésotérisme  ; religion et spiritualité (en général)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Mystag (1919-1988)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ Texte. 10 grands numéros, 50 expériences. slnd ]

    texte :

    Récital de magie

    Mystag

    présente

    Tout l’occultisme dévoilé

    10 gds numéros [étoile] 50 expériences

    Magie moderne : le créateur de l’impossible

    Fakirisme : l’homme qui joue avec la mort

    Transmission de pensée et voyance : le radar humain

    Suggestion, magnétisme et hypnotisme : puissance du regard et de la volonté

    Unique, les prodiges de la radiesthésie

    Sensationnel, la vérité sur le spiritisme : reconstitution et description des expériences des plus fameux médiums comme E. Palladino, Guzik, Home, Kalm, Kluski qui ont étonné des hommes de science tels que Crockes, Flammarion, Lombroso, Richet

    Raps, table tournante, messages de l’au-delà, apportes, souffles, image d’esprit, apparition de fantômes, etc… etc…

    La marérialisation de Ramsès II

    La main spirite de Bénévol

    Anticipation, la radio quadri-dimensionnelle : ce que Jules Verne et Wells auraient voulu voir


    sources :

    Existe aussi en version 159× 118 cm.


    [ca  1970]
    Affiche liée


    [Récital de magie : Mystag présente Tout l’occultisme dévoilé]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Récital de magie : Mystag présente Tout l’occultisme dévoilé]. — Paris : Mystag, [ca ] (Harfort, impr.). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : rouge , noir , bleu , papier blanc ) ; 159 × 118 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : théâtre  ; ésotérisme  ; religion et spiritualité (en général)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Mystag (1919-1988)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (important) ]

    texte :

    Récital de magie

    Mystag

    présente

    Tout l’occultisme dévoilé

    10 gds numéros [étoile] 50 expériences

    Magie moderne : le créateur de l’impossible

    Fakirisme : l’homme qui joue avec la mort

    Transmission de pensée et voyance : le radar humain

    Suggestion, magnétisme et hypnotisme : puissance du regard et de la volonté

    Unique, les prodiges de la radiesthésie

    Sensationnel, la vérité sur le spiritisme : reconstitution et description des expériences des plus fameux médiums comme E. Palladino, Guzik, Home, Kalm, Kluski qui ont étonné des hommes de science tels que Crockes, Flammarion, Lombroso, Richet

    Raps, table tournante, messages de l’au-delà, apportes, souffles, image d’esprit, apparition de fantômes, etc… etc…

    La marérialisation de Ramsès II

    La main spirite de Bénévol

    Anticipation, la radio quadri-dimensionnelle : ce que Jules Verne et Wells auraient voulu voir


    sources :

    Existe aussi en version 120 × 80 cm.


    [ca  1970]
    Affiche liée



    [Rouge : crèvent les martyrs du prolétariat !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Rouge : crèvent les martyrs du prolétariat !]. — [S.l.] : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 32 × 50 cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : religion et spiritualité (en général)  ; trotskisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin 1 (ouvrier et étudiant/e tenant drapeaux rouge et noir sur fond de foule couverte de drapeaux, dans Paris), dessin 2 (visage de Christ avec couronne d’épines) ]

    texte :

    Vive la révolution

    L’humanité rouge ne sera heureuse que le jour où le dernier bureaucrate aura été pendu avec les tripes du dernier capitaliste russe !

    Cette page reproduit une affiche chinoise revue par les marxistes non maoïstes. Elle n’a donc pu être collée massivement dans les usines chinoises


    Rouge

    Partout le mode de survie actuel se présente comme éternel et immuable. L’“avant-garde” qui prétend l’abolir est figée dans la même éternité. Elle n’a aucune chance de lui survivre et elle commence à le savoir.

    Crèvent les martyrs de prolétariat !


    sources :

    Imprimé sur une moitié d’affiche : un exemplaire de « Il n’est pas de sauveur suprême, ni dieu, ni Castro, ni Mao ».


    1995
    Affiche liée








    [To nonsubscribers of Radical America]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    To nonsubscribers of Radical America]. — New York : Situationist International, [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 57 × 44 cm.

    • Affiches par pays  : États-Unis
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : édition  ; presse  ; situationnisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : France : histoire : 1871 (La Commune)
    • Noms cités (± liste positive)  : Debord, Guy-Édouard (1931-1994)  ; Perlman, Fredy (1934-1985)
    • Presse citée  : Radical America (1967-1999)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ photo montage (barricade de la Commune de Paris et des têtes au bout de piques : Mao Zédong, Moshe Dayan, Yasser Arafat, Hafez el-Assad ?, Léonid Brejnev, XX ? & Elvis Presley ?) ; texte critiquant la publication et la traduction de la Société du Spectacle de Guy Debord dans le journal Radical America) ]

    texte :

    To nonsubscribers of Radical America :

    Proletarian revolution depends entirely on the condition that, for the first time, theory as intelligence of human practice be recognized and lived by the masses.
    It requires workers to become dialecticians and to inscribe their thought into practice.

    In the reproduction of Guy Debord’s situationist text Society of the Spectacle, by Radical America, the spectacle of spectacles is achieved. The contradiction between the reproducers and the object reproduced is glaring. This reproduction, however, is not an absurdity in abstracto, even if its passage into the absurd escapes the recognition of its inventors. The absurdity has become real, and it can acquire, without denunciation, the force of historical confusion.

    If the critical fragment discovers itself ultimately within the alien totality, this Pop Front For the Liberation of Radical Appearances goes a step further. It brings every conceivable ideological fragment, independently incapable of more putrefaction, together as the totality itself. Its dream is the encirclement of revolutionary theory with its name to make it seem as if it is its milieu ; the ideologization of that which is absolutely opposed to ideology.

    Revolutionary theory finds itself buried alive in the coffin of Radical America between the cadavres of State surrealism and bureaucratic councilism.

    Rosemont, self-disciplined necrophiliac holding his revivalist rites over the thirty-five-year-old grave of surrealism, moves from literary reification of the former significance of the critical automatism to sordid identification with determinism. — after Aragon. "Our unreserved adherence to the fundamental principles of marxism-leninism, our active participation in concrete political struggles and on militant demonstrations, should be sufficient proof that our conception of poetry does not end with the poem" (it ends with the bureaucratic class). — Radical. America, Jan. 1970, p. 62. Note the more than slight contrast with this : "Dadaism wanted to suppress art without realizing it ; surrealism wanted to realize art without suppressing it" (Society of the Spectacle, thesis 191).

    CLR James, unlike Jesse, does not recognize the actual influence of men on events. Borrowing from the old evolutionary model of Bernstein, he conceals the subjective aspect in the Bolshevik counter-revolution under the seemingly harmless heading of "underdevelopment." Impossible for James to see from within his nondialectical perspective, the Bolshevism of Lenin played its own part in underdevelopment, in its role as factor of retard and regression for that central part of productive forces, which is revolutionary class consciousness. Toward the end of his anarcho-trotskyist career in critical underdevelopment, James vindicates even that bureaucratic excess, stalinism, which he once opposed. "The countries known as underdeveloped have produced the greatest statesmen of the twentieth century, men who have substantially altered the shape and direction of world civilization in the last 50 years. There are four in number : Lenin, Gandhi, Mao-tse-tung, and Nkrumah" (Radical America, CLR James, p. 97).

    Our comrade adequately defrocks the new priests of dead time : "If all the bureaucrats taken together decide everything, the cohesion of their own class can only be assured by the concentration of their terrorist power in a single person. In this person resides the only practical truth of falsehood in power : the indisputable permanence of its constantly adjusted frontier" (Society of the Spectacle, thesis 107).

    If Radical America can hide behind the senile, and apparently harmless activity of a clearing home, the anti-theoretical function it accomplishes cannot escape even its own modernist eyes. In this world nobody is innocent. To introduce revolutionary theory into the domain of muted perspective blurs its own total transparence, and transforms it into a mere appendix to the imposture of speculation. The category of "situationist-type" texts (see again, if you dare, the CLR James edition, p. 104) marks the limit of their flat world. There, at the point of necessary return, we find Perlman’s Revolutionary Struggle in Yugoslavia, an anti-bureaucratic collage, made by way of mere citation and information, thus realizing it-self in the voice of the bureaucracy. "In its very style, the exposition of dialectical theory is a scandal and an abomination in terms of the rules of the dominant language and for the taste which they have educated, be-cause in the positive use of existing concepts it at the same time includes the knowledge of their rediscovered fluidity, of their necessary destruction" (Society of the Spectacle, thesis 205).

    At the same time that Radical America has re-enforced the theory of the peaceful co-existence of revolutionary ideology and revolutionary theory, it has also de-mystified it, despite itself, in its direct mutilation of Society of the Spectacle. The petit-specialists of radical contradictions cannot escape them in turn ; the mutilator mutilates himself. The actual distortion of the text, in the translation (thanks to the metaphysical assistance of the at once existing and nonexisting Black and Red) follows logically from the entire displacement of Society of the Spectacle under the banner of reified thought. Nevertheless the consequences always multiply the horror of bad premises.

    Against the backdrop of a myriad of linguistic as well as stylistic errors, the crucial falsification occurs blatantly in the realm of the revolutionary concept : "dépassement" becomes "overcoming" instead of supersession ; "renversement" becomes "overturning" instead of reversal ; "détournement" becomes "displacement" instead of diversion. This partial apprehension of the dialectic and absolute captivation of the degree zero of writing reaches its summit there where the distorted words are themselves distorted : "Critical theory must be communicated [communicate itself from the french "se communiquer"] in its own language. This is the language of contradiction, which must be dialectical in its form as in its content. It is not a ’zero degree of writing’ but its overcoming ["It is not a ’degree-zero of writing’ but its reversal," as in the original is written, "II n’est pas un ’degré zéro de I’écriture’ mais son renversement.’"] It is not a negation of style, but the style of negation" (Debord, thesis 204).

    Finally, the repeated introduction of unresolved esthetic images, in spite of some other excellent images (which cannot redeem them), is the excess of this spectacle. The Situationists can draw only one conclusion by which the truth of this moment of revolutionary theory can be restored : the authentic reproduction, funded and distributed by Radical America, of Society of the Spectacle and brought back under its own organizational name, Situationist International. If the situationists are not the only theoreticians in the revolutionary movement today, it is equally true that the only revolutionary theory is situationist.

    Situationist International, PO Box 491, Cooper Station, New York, New York 10003


    sources :