presse

 

 

Affichage par année

468 affiches :

 
















    image indisponible

    [La Brique sort tous les mois]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La Brique sort tous les mois] / Rémi. — Lille : la Brique, [ ?]. — 1 affiche (photocop. ), coul. (quadri ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : presse
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Brique, La (Lille)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin de Rémi : histoire en 4 parties (deux personnes « biens mises » discutent devant un mendiant puis se battent pour récupérer les pièces que ce dernier a perdu en s’assoupissant ]

    texte :

    La Brique sort tous les mois

    …et y en aura pour tout le monde !

    [dessin]

    En vente ici


    sources :

    Affichette de kiosque pour la vente. 2010 ou 2009 ?






    [Fête de La Sociale !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Fête de La Sociale !]. — Paris : CNT_F (France), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : cinéma  ; presse  ; syndicalisme : syndicalisme révolutionnaire  ; travail, emploi
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Carré, Jean-Michel (1948-....)
    • Presse citée  : Sociale ! (CNT), la
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…  ; spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; dessin (employés à buste de poisson, courant de droite à gauche, valise à la main) ]

    texte :

    Fête de La Sociale !

    Le journal de la fédération CNT des travailleur-se-s de la santé et du social

    Évaluation, contrôle, objectif, performances…

    Travail, quel sens ?

    Projection-débat

    14 h. Projection du film « J’ai (très) mal au travail » suivi d’une rencontre-discussion avec le réalisateur Jean-Michel Carré.

    16 h 30. Débat autour des évaluations et de l’isolement au travail et ailleurs. Tout est mis en œuvre pour nous paramétrer, nous mesurer et capter notre imaginaire au service des normes gestionnaires, comptables et patronales. Comment sortir de ce conditionnement ?

    Et aussi…

    De 14 h à 18 h. Goûter pour les petit-e-s et les grand-e-s, espace enfants, tables de presse, restauration légère à prix libre, zone de gratuité (apportez les affaires dont vous ne voulez plus et prenez ce qui vous intéresse), buvette, vente d’artisanat syndical…

    Accueil à partir de 13 h — Entrée à prix libre

    Au local de la CNT — 33, rue des Vignoles 75020 Paris — Métro Avron ou Buzenval


    sources :

    http://www.cnt-f.org/IMG/jpg/Affiche_-__Fete_La_Sociale.jpg




    [La Brique n° 26 : visuel de vente]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La Brique n° 26 : visuel de vente]. — Lille : la Brique, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri  : papier blanc ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : musique  ; police  ; presse
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Cameroun *
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Brique, La (Lille)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessins (artistes hip hop en action à gauche et forces de l’ordre à droite se faisant face) ]

    texte :

    2 euros - Numéro 26 bimestriel mars avril 2011

    www.labrique.net

    La Brique

    Infos et enquêtes de Lille et d’ailleurs

    Moins de flics, plus de hip hop !

    Enquête : répression policière, banalité écœurante

    Vieux-Lille : un reportage sauvage

    Kamerun : chronique d’une guerre censurée

    Roubaix : La Piscine sous Occupation


    sources :

    L’affiche reprend la couverture du n° 26 avec en plus un macaron noir au blanc « en vente ici », à hauteur du poing au premier plan.




    [Reinauguração da Biblioteca da Casa da Lagartixa Preta : homenagem a Saco e Vanzetti]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Reinauguração da Biblioteca da Casa da Lagartixa Preta : homenagem a Saco e Vanzetti]. — Santo André (São Paulo) ; São Paulo : Ativismo ABC_ (Santo André. SP) : Terra livre (biblioteca), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri  : brun ) ; [36 ?] × [26 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Brésil
    • Lieux d’archivages  : Biblioteca Terra Livre (São Paulo)
    • Liste des thèmes  : art : cinéma  ; art : théâtre  ; mouvement anarchiste : histoire  ; presse
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne
    • Noms cités (± liste positive)  : Miller, Peter  ; Sacco, Nicola (1891-1927)  ; Vanzetti, Bartolomeo (1888-1927)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…  ; lieux — librairies...
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (texte d’un livre ouvert) ; dessin (Sacco e Vanzetti) superposé à la photo ]

    texte :

    Reinauguração da Biblioteca da Casa da Lagartixa Preta

    15h : debate : Bibliotecas e Arquivos anarquistas
    17:30 : teatro : Cartas de Tamara (presa política)

    Homenagem a Saco e Vanzetti

    18h : filme : Sacco e Vanzetti (2006), Peter Miller, 80 min

    ***

    27 de agosto — Sábado

    Casa da Lagartixa Preta Malagueña Salerosa
    R. Alcides de Queirós, 161 - Casa Branca - Santo André — SP

    ***

    Realização : Ativismo ABC e Biblioteca Terra Livre

    * ativismoabc.org * bibliotecaterralivre.wordpress.com *


    sources :

    Mail (2011/08) :

    O Ativismo ABC e a Biblioteca Terra Livre convida para a (RE)Inauguração da Biblioteca da Casa da Lagartixa Preta e Homenagem à Sacco e Vanzetti.

    CARTAZ:
    http://i1113.photobucket.com/albums/k519/bibliotecaterralivre/CARTAZBIBLIOSACCO-4.jpg

    (RE)Inauguração da Biblioteca da Casa da Lagartixa Preta

    A biblioteca foi reformada e está tomando nova forma, compreendida por uma organização do acervo mais clara e, em breve, com horários de funcionamento (para consulta e empréstimo de livros, grupos de estudos...).

    Assim, para comemorar a reabertura da biblioteca convidamos para uma atividade especial no dia 27 de agosto, com conversas, apresentação de vídeo e comida vegana...

    Programação a partir das 15:00 h.:

    Lançamento da edição nº8 do nosso periódico EL SALEROSO...

    15h. - Debate sobre a importância das bibliotecas e arquivos anarquistas, com Biblioteca Terra Livre e Ativismo ABC.

    17:30 h. - Esquete teatral sobre as cartas de Tamara (presa política na Espanha) com Raísa.

    19 h. - Exibição do documentário Sacco e Vanzetti, em lembrança ao assassinato destes dois anarquistas, que ocorreu em 27 de agosto de 1927.

    Sinopse:

    "Sacco e Vanzetti" - Documentário (2006) - 80 min
    Direção: Peter Miller

    Documentário que conta a história de dois anarquistas italianos julgados e
    assassinados nos EUA em 27 de agosto de 1927. Contém entrevistas com
    pesquisadores, historiadores e ativistas como Howard Zinn, além de imagens
    e documentos da época. O caso Sacco e Vanzetti tornou-se mundialmente conhecido e mobilizou protestos contra a execução dos anarquistas em vários países. Até hoje o tema é uma ferida profunda na história dos EUA.

    A atividade é aberta e gratuita.

    Casa da Lagartixa Preta:
    Rua Alcides de Queirós, 161 - Bairro Casa Branca - Santo André - SP
    (Próxima a Estação de Trem Celso Daniel/Santo André, Terminal de Onibus,
    SENAI, ELETROPAULO)

    Mais informações:

    ativismoabc.org - fotolog.com/ativismoabc - ativismoabc@riseup.net
    bibliotecaterralivre.wordpress.com – bibliotecaterralivre@gmail.com

    — 
    Biblioteca Terra Livre


    2017

    1977

    1985

    2010
    Affiches liées






    [La Brique : en vente ici]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La Brique : en vente ici]. — Lille : la Brique, [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri  : papier blanc ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : presse
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Brique, La (Lille)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessins (la maire de Lille — Martine Aubry —, un acapitaliste et un nazillon fuient l’effondrement du beffroi de la mairie de Lille) par Kurt ]

    texte :

    La Brique

    Journal local de critique sociale

    Tous les deux mois dans les kiosques & chez nos dealers

    En vente ici


    sources :

    Affichette de vente sur carte forte.




    [Le Pavé : journal révolutionaire contre la récupération électorale, page 1/2]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le Pavé : journal révolutionaire contre la récupération électorale, page 1/2]. — Montréal : le (Montréal) Pavé, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : délégation de pouvoir (élections)  ; presse
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    journal mural

    texte :

    Journal révolutionnaire contre la récupération électorale

    Le Pavé

    Ils sont « monsieur et madame tout le monde », « le payeur de taxe » et « les gens des régions » et, en dépit de leur anonymat, ils savent que le pouvoir corrompt, que les boss s’en mettent plein les poches, que la planète se meurt, qu’ils travaillent trop. Ils savent que des élections vont reconduire l’apparence de légitimité qu’il faut au pouvoir pour continuer à les exploiter


    LEURS LOIS, SPÉCIALES OU PAS, ON S’EN CRISS !

    Sans surprise, on constate qu’une nouvelle échéance électorale s’annonce.Voilà une stratégie d’envergure de l’État pour récupérer la grève,parce qu’elle pourrait devenir de plus en plus féroce, voire révolutionnaire ! On fait croire habilement à l’électorat que c’est lui qui choisira l’issue de la crise. C’est bien le moment pour les politiciens de ressortir leurs grands discours, de s’annoncer comme les sauveurs-gestionnaires de la crise et de gagner du capital politique. Ceux-là prétendent représenter les aspirations des gens en les dictant.

    Soyons sincères : aucun politicien ne pourra jamais rendre même le centième de la liberté et de la solidarité vécues durant un mouvement de grève. Les compagnon.nes commencent à peine à se reconnaître, à partager la complicité qui leur permet enfin de se rencontrer et de se questionner pour devenir maîtres de leurs propres vies. Plusieurs camarades, refusant de se soumettre, ont choisi un destin qui ne s’accorde pas avec les désirs de richesse, de domination et de contrôle des ennemis. Comme d’habitude, les politiciens lancent des messages insécurisants et ils sèment le doute quant à la capacité des rêveurs à produire leur existence autrement, ou quant à l’habileté à créer d’autres formes d’éducation qui ne passeraient pas par l’État, par exemple.

    Retourner en classe n’a tout de même aucun sens. Arrêter de produire ou saboter la circulation du capital et des marchandises, simplement parce qu’on n’y croit plus, répond d’un désir partagé de réappropriation des espaces et des modes de vie. On veut plus de liberté, plus de rencontres, plus de combats contre les flics, et cela même si ce n’est que dans le but de mettre en jeu, d’évaluer et d’améliorer les forces et potentiels révolutionnaires. La solidarité dans l’action se construit par l’expérience.

    Alors que leurs lois fascistes illégallisent la grève et que les syndicats sont vendus, rien ne doit empêcher les complices de se retrouver afin que ceux et celles-ci s’organisent en transformant leurs quotidiens et en mettant la main à la pâte : les travailleur.euses, les étudiant.es, les BS, les mères, les enfants et tous les autres qui sont à boutte. Issues de la popularisation du mouvement de grève et de l’élargissement de la contestation dans la rue contre la loi et l’ordre, les assemblées populaires autonomes s’organisent maintenant dans les quartiers. Celles-ci pourraient se répandre dans les milieux de travail et dans les écoles afin de repousser les limites légales, institutionnelles, autoritaires, médiatiques et associatives qui sont imposées partout. Lorsque la grève devient illégale, la grève sauvage, autonome et hors-la-loi s’organise !

    Aucune élection ne pourra jamais nous donner la liberté. C’est à ceux et celles qui la veulent d’aller la prendre. Les urnes sont de ces dispositifs qui font croire aux gens qu’ils ont un pouvoir de décision. Il y a celles et ceux parmi nous qui sont d’avis qu’il faut les brûler parce qu’elles nous aliènent, reprendre les rues, occuper les espaces, bloquer les écoles et continuer la grève par tous les moyens, se réappropriant nos vies, nos corps et notre dignité.

    Grève Sauvage et révolution.


    UN PIED DANS L’URNE

    Le problème ce n’est pas tant les élections que la signification qu’on prétend leur donner. Ne visent-elles pas à ménager une sortie de « crise » en pacifiant la lutte ?

    Mais de quelle crise parle-t-on ?

    La crise financière et les méga subventions aux banques ? La crise écologique et les méga subventions aux compagnies pour laver leur image ? Les guerres perpétrées au nom de cette même démocratie ? La « crise » actuelle est la manifestation d’un mouvement populaire qui refuse haut et fort, à travers le monde, les dictats du capitalisme. Aucune élection ne résoudra ça ... et c’est tant mieux !

    Ayant adopté le projet de loi 78, la très spéciale loi 12, l’État montre sa véritable nature : aménager les conditions pour que les intérêts des puissants ne connaissent plus d’entraves à leur déploiement, conditions appuyées sur la peur auto-entretenue. Les gouvernements règnent et sévissent pour défendre les intérêts de leurs copains des multinationales et du capital financier.

    À la question sociale, pas de solution électorale.


    LE 4e POUVOIR

    es médias. Ce n’est pas qu’ils mentent, c’est qu’ils relaient une vérité mise en boîte, douteuse ou sensationnaliste. Ils reproduisent un monde qui carbure aux élections, à l’exploitation, au sexisme et au racisme. Pendant 5 mois de grève, ils ont pris soin de présenter quelques instants choisis pour leurs effets de reproduction de la peur et de la misère, laissant de côté la diversité des expériences et des engagements. Tout le monde n’y a pas cru. Dans la rue, nous étions de plus en plus nombreux.se.s. Les médias vont maintenant mettre en scène une fausse concurrence sur le marché des idées politiques et relayer le discours de la pacification comme si le véritable enjeu de l’autonomie pouvait se cantonner à la concurrence pour la moins pire équipe. Médias et politiciens, main dans la main pour le beurre et l’argent du beurre.


    PARCE QUE LA LUTTE EN FAIT QUE COMMENCER

    Manifs et contingent anti-capitaliste / anti-électoraliste
    • Dans la manif de soir : mercredi le 1er août (Place Émilie-Gamelin 20h30)
    • Dans la manif du 22 août
    • Manif lors du débat des chefs
    • Manif le jour des élections

    Plus d’infos à venir :
    www.contreleselections.wordpress.com

    1/2


    sources :

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/08/journal-antielec61.pdf


    2012
    Affiche liée


    [Le Pavé : journal révolutionaire contre la récupération électorale, page 2/2]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le Pavé : journal révolutionaire contre la récupération électorale, page 2/2]. — Montréal : le (Montréal) Pavé, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : délégation de pouvoir (élections)  ; presse
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    journal mural

    texte :

    LE PLAN NORD ET LA POURSUITE DU COLONIALISME

    Au début de la grève en février, Le Devoir publiait une affirmation de la CLASSE (Coalition Large de l’ASSÉ), via son porte parole G. Nadeau Dubois : « La Coalition affirme qu’elle a une ‘panoplie d’alternatives’ à proposer au gouvernement pour financer l’éducation, comme le Plan Nord, par exemple. Le Plan Nord, comme de plus en plus d’intervenants le disent, est un « bar ouvert » pour les compagnies minières étrangères. Pourquoi ne pas aller chercher de l’argent en redevances ? ». Comme s’il était évident que les redevances minières était une option pour le financement de l’éducation. Ces déclarations ont fait réagir et ont amené des assemblées étudiantes à faire le lien en tre leurs revendications et celles des communautés affectées pas les méga projets d’exploitation.

    Le Plan Nord est un projet de développement économique visant à enrichir les corporations en soutenant l’exploitation industrielle non-durable des ressources naturelles des territoires nordiques et, d’autre part, le Plan Nord n’est que la continuité du projet d’assimilation des autochtones au sein des institutions québécoises.

    Les grévistes, tellement épris de justice sociale, ne peuvent pas proposer de passer sur le corps des Cris, de saccager la forêt boréale, d’ouvrir le ventre du Nunavik pour en extraire de l’uranium et des diamants, de coloniser les Abitibien-ne-s, les Nord-Côtoi-se-s, de scrapper le golfe du St-Laurent en harnachant les dernières grandes rivières de la Côte-Nord, de piler sur les Innus, de massacrer les caribous des bois, et tout le reste, pour financer l’éducation. Pour toucher des redevances sur l’exploitation, il faut exploiter. Or, cette dynamique impliquerait une désolidarisation du mouvement étudiant d’avec les luttes autochtones, d’avec la réalité des régions. Elle supposerait une prise de position favorable au discours capitaliste de destruction de la nature et au discours colonialiste opposé aux luttes de libéra tion sociale des communautés touchées par le Plan Nord.

    La CLASSE ne s’est toujours pas positionnée sur le sujet des redevances minières.


    RETOUR À L’ANORMALE
    L’État s’est accaparé le monopole de la démocratie. Et cette vision s’est répandue jusque dans les cercles bien pensants de la gauche, récupérateurs en chef de la grève étudiante et de la tension sociale qui en a résultée. Le gouvernement délégitime depuis des mois les formes de démocratie étudiante, tandis que la gauche socialement acceptable va essayer de convaincre les grévistes que la victoire est au fond des urnes.

    Comment un changement au parlement peut-il conduire à une victoire dans la lutte contre la hausse des frais de scolarité ? Dans la hâte frénétique d’un retour à l’ordre, les sermons sur la responsabilité d’aller voter et l’inutilité de poursuivre la grève pendant et après la campagne électorale sont autant de tentatives pour noyer les revendications étudiant-es dans un retour à la normale.

    Ce qu’on nie aux étudiant.es à travers ces « conseils » paternalistes, c’est le pouvoir qu’ils et elles se sont donné pendant la grève. Celui de perturber, de déranger, de lutter. Ce qu’on veut leur enlever, c’est la souveraineté que les étudiant.es ont affirmé sans en demander la permission.

    Le mouvement de grève a intégré à ses actions et à ses analyses une compréhension plus globale du conflit social – inégalités, sexisme, racisme, pauvreté – il ne va pas s’arrêter sur cette lancée. Avec la loi 78, le Règlement P-6 et la répression toujours plus violente, le gouvernement essaie de tuer le mouvement. Ils ont peur. Efforçons-nous de leur donner raison. Pas de trêve pour l’État.

    Il ne s’agit pas ici de proposer une alternative précise mais simplement de détruire l’idée que l’État possède le monopole de la démocratie et de la souveraineté. La grève doit continuer.


    www.contreleselections.wordpress.com

    Le PQ c’est comme le PLQ, mêmes politiques pro-capitalistes, moins la Lutte


    NE PASSONS PAS DANS LA SOUPAPE, MAINTENONS LA PRESSION !

    L’élection, la voie légale de la contestation, suppose que le vote est le seul moyen acceptable d’obtenir un changement, si minime soit-il. Cette supposition implique la criminalisation de toutes les autres méthodes de contestation. Le vote permet de jouer un rôle de soupape face à la grogne populaire donnant un vague sentiment de participation à la vie politique.

    Le cirque des élections permet aux politicien.ne.s de restaurer leur autorité et de légitimer l’emploi de la force pour la faire respecter. Élire des politicien.ne.s qui votent les lois qui nous enferment ne fait pas rêver. Changer la couleur de la matraque ne va pas attendrir les hordes d’anti-émeutes, ni atténuer le bruit de fond des sirènes policières et des hélicoptères, disperser les gaz ou empêcher les arrestations.


    Journal révolutionnaire contre la récupération électorale

    Le Pavé

    2/2


    sources :

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/08/journal-antielec61.pdf


    2012
    Affiche liée
















    [Peur à Lille, le film de ta vie]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Peur à Lille, le film de ta vie] / Modeste Richard. — Lille : Hors-sol, . — 1 affiche (photocop. ), coul. (quadri ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : presse  ; urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Hors-sol (Lille)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (pieuvre Euralille — symbolisée par la tour Portzamparc — piétinant une ville ancienne — la rue du Faubourg-de-Roubaix) ]

    texte :

    Hors-sol — 1,5 € — Chez votre libraire

    L’écologie, c’est l’industrie
    La réhabilitation, c’est l’expulsion
    La sécurité, c’est la précarité

    Peur à Lille, le film de ta vie

    Urbaniser l’ilot Pépinière : une question de ville ou de mort / Intelligence artificielle : dialogue entre un journaliste et un robot-journaliste / Logiciels libres et nouvel esprit du capitalisme / Marcuse : sauver la recherche ou la subvertir ?


    sources :

    Cette affiche reprend le dessin de « Une » du n° 2 (février-mars 2015) de la revue Hors-sol.

    Coquille : « subfertir » au lieu de « subvertir ».


    2015

    2015

    2015

    2015
    Affiches liées


    [Rencontre autour de la revue Z]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Rencontre autour de la revue Z]. — Saint-Jean-du-Gard : Bibliothèque-infokiosque (Saint-Jean-du-Gard), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [30 ?] × [21 ?] cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : consommation  ; presse  ; technologie
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (deux hommes âgés regardent un chantier à travers une clôture) ]

    texte :

    Rencontre autour de la revue Z

    (en présence d’une des rédactrices)

    Z, sous-titrée revue itinérante d’enquête et de critique sociale, existe depuis 2009 et sort à peu près un numéro par an. Pour ce numéro 9, les rédactrices de Z sont alors voir du côté des technopoles de Toulouse et de San Francisco et ont tenté de comprendre comment fonctionnent ces entreprises qui produisent autant des objets que de l’idéologie.

    La politique est engloutie sous la quincaillerie qui prétend sauver le monde et réduire les inégalités sociales et qui, globalement, fait l’inverse tout en se faisant appeler progrès. Mais, autant que ces entreprises prédatrices et leurs profits insolents, ce qui nous met aujourd’hui directement en danger, c’est cette croyance si partagée que la technologie pourrait résoudre le problème par elle-même. La foi dans la promesse sans cesse renouvelée de lendemains qui chantent, malgré les dégâts des étapes précédentes. Nous sommes allés rencontrer les gens derrière ce mirage : ceux qui imaginent les nouvelles trouvailles, celles et ceux qui sont censés les utiliser ou qui triment dans l’ombre pour les fabriquer

    Lundi 14 décembre à 19 h
    À la Bibliothèque-infokiosque
    142, Grande rue, à Saint-Jean-du-Gard

    Ramenez plats gigantesques et boissons fameuses


    sources :

    http://raforum.site/spip.php?article7453
    http://raforum.site/IMG/pdf/affiche_zv21.pdf



    [Roches, papier, allumettes]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Roches, papier, allumettes]. — [S.l.] : Roches papier allumette, . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 30 × 21 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
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    descriptif :


    texte

    dessin (personne, encapuchonnée, avec stock de journaux en bandoulière et mettant le feu à un journal)

    vignettes (positions de mains pour le jeu « caillou papier ciseaux » « roches papier allumettes »

    texte :

    Roches

    Papier

    Allumettes

    Il y a la roche, partout, là, éternelle, comme indestructible. En elle se joue une nature duale, conflictuelle. On détruit un immeuble pour bâtir un condo, on abandonne ses vieux matériaux, sans faire grand cas du fait qu’une de ces briques servira peut-être un jour à casser la vitrine de ce qui l’a remplacé. Un mineur sud-africain consume sa vie pour elle, mais renverse les rôles et fait du produit de son exploitation l’arme de son émancipation. Elle construit les murs des prisons, mais canalise dans le poing serré d’une prisonnière sa rage de vivre.

    Elle est à la fois matérialité de nos oppressions et arme spontanément saisie par les désœuvré.e.s dans ces fragments de résistances qui parsèment le quotidien. Contre un ennemi qui lui fait face, lui impose un mode d’être, une cadence, un mouvement, elle est défense, légitime et spontanée. Elle détruit un pare-brise, une mâchoire de policier, et redevient, l’instant d’après, cette paisible violence en puissance, immobile, prête à servir la première cause qu’on lui proposera.

    Nommer le conflit, c’est l’encourager. Si la roche vise le corps d’un ennemi, le papier nomme l’ennemi pluriel. Dès lors, la relation duelle entre l’émeutier et le flic, entre la femme battue et son agresseur, devient rapport entre les opprimé.e.s et leurs oppresseurs. Leur idéologie est nommée comme telle, elle est prise à partie et attaquée. Par le papier nous pouvons diffuser nos idées, en débattre, réfléchir notre pratique politique, se rejoindre au travers d’expériences communes.

    Mais les mots seuls ne peuvent rien. Ils se retournent contre nous dès l’instant où ils se détachent du politique, dès qu’on les sacralise et qu’on les fige, dès qu’ils n’existent plus que pour eux-mêmes.

    Dès qu’ils s’enferment dans une tour et ne font que se répondre.

    Le papier doit faire vivre notre rapport au monde et, à tout moment, incarner le conflit. Parce que, arme puissante et sans maître.sse, il donne des ordres et subvertit les mœurs. Il propose à la roche des cibles à attaquer, lui impose des casernes à bâtir. Il fait exister nos dettes, notre statut civil, il dévoile violemment les pratiques douteuses de notre classe dirigeante. Et pourtant, il brûle si facilement.

    Le conflit se généralise, s’amplifie. Par le détournement, l’arrêt, le débordement, tôt ou tard, l’abcès crève. L’allumette est flamme fragile, éclairant un à-venir flou dont les contours obscurs restent encore à définir. Par la contagion, elle est aussi incendie consumant tout sur son passage. Entre l’espoir de sortir de l’obscurité et celui d’une consumation du « vieux-monde », l’allumette est ce « moment révolutionnaire » qui porte la possibilité d’une rupture. Ces moments révolutionnaires, tout comme la flamme de l’allumette, n’ont pas d’avenir déterminé. Un coup de vent peut éteindre la flamme encore frêle, comme les forces de l’inertie peuvent récupérer les brèches révolutionnaires, renvoyant l’enthousiasme du moment au néant. L’incendie, une fois déclenché, n’est plus contrôlable et suit son cours au-delà des prévisions des planificateur.trice.s de ce monde. Il fait disparaitre tout ce qui se dresse devant lui et, lorsque tout y sera passé, s’arrêtera, inévitablement, impuissant, devant une étendue de roches. Une fois braise fumante, l’incendie étouffé nourrit d’une nouvelle fertilité les aspirations qui prendront racine dans les cendres de l’histoire.

    Un jeu de mains, de vilain.e.s, de gamin.e.s, de complices et de conflits.

    Banal, hasardeux, répété tant de fois, à temps perdu, au corps à corps, trois objets, trois outils qui se complètent et offrent un champ des possibles, de potentielles forces.

    Au-delà du jeu, de ses règles imposées, de la violence qu’il impose, qui banalise nos souffrances, et délégitimise la rage, il est temps de tricher, car ce n’est ni un jeu ni une fatalité.

    À tout perdre, il vaut mieux tout prendre, il ne s’agit plus de gagner mais de vaincre.

    JournalRPA.com


    sources :

    https://mtlcontreinfo.org/roches-papier-allumettes-2/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2015/02/afficherpa.pdf