CIRA (Lausanne)

Centre international de recherches sur l’anarchisme (CIRA, Lausanne)

CIRA (Lausanne)

Centre international de recherches sur l’anarchisme

Av. de Beaumont 24
CH-1012 Lausanne
Suisse

infoⒶcira.ch
métro m2 depuis la gare jusqu’à l’hôpital (CHUV), ou sortie autoroute Hôpitaux.

Voir en ligne : http://www.cira.ch

http://ficedl.info/?article42

Pour le CIRA Lausanne, les références indiquées sur les notices de ce site sont souvent de type :
Affxxxx, Affyyyy - XXXXXX (cira L)
— la première partie (commençant par Aff) correspond aux inventaires physiques des affiches ;
— la seconde partie correspond à la notice électronique propre au logiciel (http://www.cira.ch/catalogue/index.php?lvl=notice_display&id=XXXXXX) utilisé, ici PMB.

 

Affichage par année

2731 affiches :

 





    [J’aime le cinéma, je vais au TPFA]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    J’aime le cinéma, je vais au TPFA]. — [S.l.] : [s.n.], [ca ] (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier jaune ) ; 45 × 32 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : antimilitarisme  ; procès
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (caricature de la justice militaire, marchant au pas) ]

    texte :

    J’aime le cinéma, je vais au TPFA

    Entrée libre et gratuite

    Adresses des tribunaux permanents des forces armées

    Paris : […]
    Lyon : […]
    Lille : […]
    Metz : […]
    Rennes : […]
    Bordeaux : […]
    Marseille : […]
    Papeete : […]
    Landau : […]

    [cadre vide :] Jour des séances
    [cadre vide :] Adresse du collectif anti-TPFA le plus proche

    Imp. spéc.


    sources :
     




    [La papillonne : pour en finir avec l’école, l’éducation, la soumission, l’enfance]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La papillonne : pour en finir avec l’école, l’éducation, la soumission, l’enfance]. — Marseille : Acratie (Marseille), [ca ] (Encre noire (Marseille)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier violet ) ; 45 × 32 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : éducation  ; enfants et enfance
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (tête d’enfant) ]

    texte :

    Acratie

    Association culturelle régionale d’anthropologie théorique et d’intervention expérimentale

    La Papillonne

    Pour en finir avec l’école, l’éducation, la soumission, l’enfance

    Comme notre temps est à la recherche du nom qui pourrait le mieux en exprimer l’esprit, bien des termes ont été proposés, qui tous prétendent être le bon. De quelque côté qu’on se tourne, l’époque actuelle présente le spectacle le plus chaotique des tumultes partisans et les grands hommes du temps se rassemblent, tels des vautours, autour de l’héritage caduc du passé. Partout abondent les dépouilles politiques, sociales, ecclésiastiques, artistiques, morales et autres, et tant qu’elles ne seront pas consumées, l’air ne sera pas pur et les êtres vivants resteront oppressés.

    Sans notre intervention, notre temps ne donnera pas naissance au terme adéquat ; nous devons tous y travailler ensemble. Pourtant, si cette œuvre dépend de nous, il est bon que nous nous demandions ce que l’on a fait de nous et ce que l’on se pro-pose de faire de nous ; quelle est donc cette éducation grâce à laquelle on tente de faire de noua les créateurs de ce terme ?

    Si notre époque, après avoir conquis la liberté de pensée, désire la parfaire en liberté de volonté pour faire de celle-ci le principe , d’une ère nouvelle, l’objectif final de l’éducation ne peut plus être le Savoir, mais le Vouloir né du Savoir et, pour exprimer de façon frappante le but des efforts de l’éducation, nous dirons qu’il est l’homme personnel ou libre. La vérité même de l’homme n’est rien d’autre que la révélation de sa nature propre et pour cela il lui faut se découvrir lui-même, se libérer de tout ce qui lui est étranger, s’abstraire à l’extrême ou se débarrasser de toute autorité, reconquérir sa naïveté. L’école ne forme pas d’hommes aussi foncièrement trais ; s’il y en a cependant, c’est bien malgré l’école.

    En pédagogie, comme dans d’autres domaines, la liberté n’a pas droit de cité, notre faculté d’opposition ne peut pas s’exprimer ; on ne veut que de la soumission. Le but est seulement de dresser à comprendre la forme et la matière : des ménageries des humanistes ne sortent que des lettrés, de celles des réalistes que des citoyens utilisables et, dans les deux cas, rien que des individus soumis. On étouffe par la force notre saine tendance à l’indiscipline et l’on empêche en même temps le Savoir de se développer en Volonté libre.

    Aussitôt que l’homme met son point d’honneur à se sentir, à se connaître, à se réaliser — ainsi donc dans le sentiment et la conscience de soi et dans la liberté — il s’efforce alors de mettre fin à son ignorance, car celle-ci fait de l’objet étranger et pour lui incompréhensible une barrière, un obstacle à la connaissance de soi. Si l’idée de liberté s’éveille chez l’homme, une fois libre il ne cesse de continuer de se libérer ; mais s’il n’est que cultivé, il s’adaptera aux circonstances en personne hautement cultivée et raffinée et ne sera plus qu’un serviteur à l’âme soumise. Que sont donc, pour la plupart, nos personnages riches d’esprit et de culture ? Des marchands d’esclaves es au sourire hautain, des esclaves eux-mêmes.

    55, rue Berlioz - 13006 Marseille - Tél. (91) 47.33.39

    Imprimerie Encre noire


    sources :
     


    [Le pouvoir : à prendre ou a garder... en ton nom, mais sans toi !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le pouvoir : à prendre ou a garder... en ton nom, mais sans toi !]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : éditions du 22_Mars (Bruxelles), (22_mars, impr. du (Bruxelles)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quatre ou plus ) ; 43 × 61 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : édition  ; pouvoir  ; terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Méfi ! (Marseille)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ dessin n/b de policiers et de personnes assassinées ; texte sur l’État terroriste ]

    texte :

    Le pouvoir : à prendre ou a garder...

    en ton nom, mais sans toi !

    Face à celle de l’État le terrorisme propose une autre légitimation du meurtre.
    Axiome de base : l’individu n’existe pas face au fabuleux espoir des lendemains qui chantent.

    Cette affiche a d’abord été publiée sous forme de planche DIN-A4 dans Méfi nº 2 de février 1978. Méfi est édité par l’imprimerie « L’Encre noire ». Cette officine marseillaise de la bande dessinée a fait « Boum » en aout 80, la cause une charge de plastique [plastic] d’extrême droite…

    Le terrorisme est un échange de signes de puissance entre les gens qui détiennent le pouvoir et ceux qui veulent le prendre au nom des masses.

    et le terrorisme aussi bien étatique que « progressiste » taille au couteau dans cette masse envers laquelle il n’a finalement que le plus profons mépris

    le terrorisme « traite » avec l’État.
    désir paranoïaque de commercer sur le même terrain que lui. Fais voir ton pouvoir, je te montre le mien.

    Les cadavres ne sont plus que des marchandises, signifiants, symboles.

    L’émancipation des imprimeurs sera l’œuvre des imprimeurs eux-mêmes (etc.)

    2 mars asbl - 2, rue de l’Inquisition - tél. 736.27.76 1040 BXL


    sources :
     
















    [Mort aux chefs]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Mort aux chefs]. — Vitry-sur-Seine : le Frondeur, [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 58 × 44 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : lutte des classes  ; travail, emploi
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte long, dactylographié ]

    texte :

    Mort aux chefs

    Le chef a tort

    Le chef a toujours tort, c’est une crapule.

    Même s’il a raison, il a encore tort, car le tort du chef est qu’il soit chef. Son rôle et sa position sociale font qu’il ne peut avoir que tort dans ses décisions, tort dans sa réalité, tort dans sa raison d’existence, tort dans sa vie. Donc les articles 1 et 2 s’appliquent inévitablement.

    Le chef ne boit pas, il nous pompe l’air et nous suce le sang.

    Le chef ne mange pas, il nous bouffe notre vie, notre temps, notre espace, avec sa misérable parcelle de pouvoir sur les hommes et sur les têtes. Pouvoir qu’il croit ridiculement immuable.

    Le chef se repose sur nous. Son rôle n’est pas de travailler lui-même, mais avant tout de faire travailler les autres. Et cet ustensile est encore satisfait de son rôle de clébard.

    Le chef n’est jamais en retard, il est retenu. Qu’importe ! il n’est et ne sera jamais à l’heure. Quoi qu’il fasse, seule l’heure de sa disparition approche, sans aucune retenue et avec aucun retard. Nous saurons être à l’heure quand il le faudra.

    Le chef "n’existe pas", seule la pesante réalité du travail existe ! Il n’est là que pour faire respecter cette réalité. Il faudra bien commencer à s’en prendre au travail lui-même.

    L’idée qu’il y a de bons et de mauvais chefs est une de ces conneries qu’il faut foutre aux poubelles. Il n’y a que "des" chefs. Il faut démasquer cette pseudo-sympathie derrière laquelle se cache le chef.

    Le chef n’a pas d’idées, amusante évidence ! Lui qui croit penser ce qu’il dit, il le vomit. Sa tête n’est qu’une image, sa bouche, la chambre d’échos de mille et un pets. Pets hiérarchiques, hiérarchisés, supérieurs, pets frénétiques et incontrôlés ; il a la parole, elle ne lui appartient pas. On rentre dans le bureau du chef avec les idées du chef, on en ressort avec ses idées personnelles. On n’a vu personne, sinon un presse-papier, un presse-temps, un presse-sang.

    Le chef n’a aucune relation humaine. Bien sûr, ce misérable s’imagine qu’il peut faire travailler plus encore et reproduire, justifier et perpétuer son rôle avec son charme personnel. Et quand il essaie lamentablement d’être autre chose que la chose qu’il est, il ne trouve rien d’autre que sa plus basse vulgarité ; il ne cherche qu’une bête à baiser.

    Plus on critique le chef, plus il se dégonfle comme une vieille baudruche et une vieille trique en papier. Plus apparait derrière le chef la vieille crapule lamentable, sans intelligence, sans humanité.

    Ne dites plus "Monsieur le chef", mais dites "Crève salope".

    Le chef est un emmerdeur. Il n’est en fait qu’un triste pion. Ses règles de jeux sont à détruire. Pour quelques chefs à perdre, nous avons un monde à gagner.

    L’humanité ne sera heureuse que le jour où le dernier capitaliste aura été étranglé avec les tripes du dernier chef

    les riches moins riches, les pauvres moins pauvres, c’est pour quand ?

    [tampon :] Le Frondeur - BP 105 - 94400 Vitry


    sources :

    On retrouve ce texte, avec la même mise en page ici : « Mort aux chefs ; les riches moins riches, les pauvres moins pauvres, c’est pour quand ? ».


    [ca  1980]

    [s.d.]

    [s.d.]
    Affiches liées


    [Ni dieu, ni maître]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Ni dieu, ni maître] / Guido Crepax. — Genève : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier brun ) ; 43 × 61 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : révolution
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :

    [ dessins (détournement de la bande dessinée Valentina de Crepax) ]

    texte :

    Il faut en finir avec les dictatures révolutionnaires, les tribunaux révolutionnaires, les chefs révolutionnaires, les guides révolutionnaires, les armées révolutionnaires, les prisons révolutionnaires…

    La révolution ne saurait avoir ni dictatures, ni tribunaux, ni chefs, ni guides, ni armées, ni prisons, ni État, ni gouvernements

    ni dieu, ni maître


    sources :
     













    [Valpreda è innocente, la strage è di Stato, Pinelli è Stato ucciso]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Valpreda è innocente, la strage è di Stato, Pinelli è Stato ucciso]. — Milano Milan : [s.n.], ([…] in proprio). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , texte en défonce ) ; 70 × 49 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : CDA (FA, Paris)  ; CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : prison  ; terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Pinelli, Giuseppe (1928-1969)  ; Valpreda, Pietro (1933-2002)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : journal mural  ; soutien à militants …
    notes :
    descriptif :


    [ texte }

    texte :

    Valpreda è innocente

    la strage è di Stato

    Pinelli è Stato ucciso

    Era un fallito, un ballerino di infimo ordine di avanspettacolo, incapace di trovare un posto di lavoro, costretto a dividere una baracca alla periferia di Roma con altri sbandati come lui. Dedito al vizio dell’hascisc e per questo facilmente manovrabile.”

    È con simili considerazioni giuridiche che il "dott." Domenico Porcelli (!), procuratore generale al processo di appello di Catanzaro, ha chiesto nella sua requisitoria-delirio l’ergastolo per Valpreda. Come già ai tempi della sentenza di rinvio a giudizio degli anarchici firmata nove anni fa dai magi-strati romani Cudillo e Occorsio, unica "chiave del processo" la "testimonianza genuina" - pilotata, pagata e a futura memoria -del tassista Rolandi.

    Medesimo il linguaggio, ottuso e spudorato, medesimi gli argomenti, nulli.

    In avanscoperta era venuto, pochi giorni prima, il lurido scriba Indro Montanelli, servo risentito di tutti i regimi, capofila, da sempre, dei calunniatori forcaioli. E vero che il suo tentativo grottesco di sporcare la memoria di Pinelli (con "rivelazioni" di una tale consistenza che gli erano valse un "Se ne vada !" persino da parte del presidente del tribunale) era fallito miseramente, ma la porta era stata di nuovo spalancata : da essa potevano tornare all’attacco, in questo clima di "ritirata", "pentimenti", "riflusso" e infamie, tutti i professionisti della menzogna, tutti gli sciacalli della diffamazione.

    Del resto, era ora che per la Giustizia il cerchio si chiudesse : nell’ottobre 1975 la magistratura aveva già stabilito, per bocca del progressista D’Ambrosio, che la caduta di Pinelli dal quarto piano della questura doveva, "verosimilmente", essere attribuita a un "malore" (quindi, Calabresi e la sua gang di assassini risultavano, per la legge, innocenti) ; oggi bisognava, finalmente, regolare i conti anche con Valpreda.

    Chi può stupirsi se il verminaio statale assolve personaggi come Gioia e Bisaglia e allo stesso tempo chiede il carcere a vita per Valpreda ?

    Esattamente undici anni fa, poche ore dopo l’omicidio di Pinelli, in piena "caccia all’anarchico", da alcuni rivoluzionari fu letta una dichiarazione all’Assemblea Generale dell’Università di Milano e poi tenuta, il 17 dicembre, una conferenza stampa, in cui si affermava senza mezzi termini che : Pinelli era stato ucciso, Val-preda era innocente, le bombe le aveva messe lo Stato.

    Oggi come allora,sostenere a viso scoperto la verità, difendere sino in fondo Valpreda e la memoria di Pinelli, significa difendere la libertà e la dignità di tutti noi. I Porcelli con o senza toga che adesso scodinzolano infervorati e impuniti se lo possono permettere perché i tempi sembrano essere a loro favorevoli.

    Ma non si illudano ! Se oggi la rivoluzione appare lontana, essa è tuttavia sempre più necessaria, e la vecchia talpa continua il suo lavoro sotterraneo.

    Questa stessa società capitalistica in putrefazione, di cui sono i cani da guardia, prepara nelle sue viscere il terremoto che li seppellirà.

    I compagni che non dimenticano

    Milano, dicembre 1980
    Serigrafato in proprio c/o Radio Specchio Rosso - Fantasma (F.M. 103,500)
    Via Mancinelli 21 - 20131 Li. - Tel. 2850348


    sources :