noir

 

 
 

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    [Béta]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Béta]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : délégation de pouvoir (élections)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Béta

    Pour fêter le 14 juillet, pour paraître blanc, aujourd’hui tu t’est débarbouillé, malgré celà en toi on reconnaît le nègre.

    Les blancs, les bourgeois qui te volent et te tuent, crois-tu qu’ils ne sont pas contents de voir que tu coupes dans leurs boniments ; ils sont contents de voir que tu croies que tout est pour le mieux dans la soi-disant république française.

    Oui, ils sont heureux que tu fêtes le 14, et que tu ne sois pas prêt à te retirer le bandeau qu’ils te mettent devant les yeux, pour t’empêcher de voir clair.

    Ils peuvent dormir tranquilles, tes maîtres, continuer à de tuer à l’atelier et à débaucher tes filles, ils peuvent continuer à te faire lécher leurs bottines !

    Pauvre imbécile !

    Tu e te réveilleras donc pas ?

    Continueras-tu donc encore longtemps à servir de jouet et de bête de somme à des fainéants, qui ne savent qu’embrasser leurs maîtresses et de monter le cou ?

    Exploité

    Le parti de la révolte existe, viens dans nos réunions, dans nos groupes, étudier la question de l’humanité, tu verras que là seulement on dit et on cherche la vérité sans intérêt personnel.

    Tu verras alors, que si les anarchistes ne font pas la fête, c’est parce que derrière eux il y en a des milliers qui meurent de faim.

    Les anarchistes feront la fête, quand la liberté et l’égalité se seront plus de vains mots, c’est-à-dire quand pas plus au Palais Bourbon qu’à l’atelier il n’y aura plus d’exploiteurs.

    Nous te disons au revoir, parce que nous espérons que tu ne seras pas toujours si jobard, et que tu seras avec nous quand nous ferons la crapuleuse bourgeoisie.

    Les anarchistes du 20e arrondissement


    sources :

    Repéré à la Préfecture de Police (Paris). Fin du 19e siècle.











    [Campagne nazionale pro Spagna libertaria]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Campagne nazionale pro Spagna libertaria]. — [S.l.] : Comitato espagna libertaria, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : CDA (FA, Paris)
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; dessin (carte d’Espagne surmontée d’un poing levé rouge, sur fond de trois guardes civils) ]

    texte :

    Campagne nazionale pro Spagna libertaria

    contro l’evoluzione dello sfruttamento dal franchismo alla socialdemocrazia

    contro i patteggiamenti antirivoluzionari dell’opposizione moderata e riformista

    sosteniamo le lotte dei compagni spagnoli per una società egualitaria e libertarià

    apertura di una sottoscrizione straordinaria per la rinascita di Solidaridad obrera quotidiano libertario del proletario iberico

    Comitato Spagna libertaria

    […]


    sources :
     








    [Citoyen par ci, citoyenne par là…]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Citoyen par ci, citoyenne par là…]. — Marseille : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , orange , papier blanc ) ; 48 × 32 cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    dessin extraits de mangas

    texte :

    Citoyen par ci, citoyenne par là…

    On nous les sert à toutes les sauces car ce sont les poucaves, les balances, les indics, les collabos, les mouchards, les donneuses, les corbeaux, les délateurs… Ils sont ceux qui entretiennent ce monde, les yeux et les oreilles des juges, de la flicaille, des politiciens et des patrons. Les merdes…

    LA POUCAVE a la langue bien pendue, elle dénonce les sans-papiers. Elle bave sa haine raciste, à peine dissimulée derrière le prétexte des lois ou de la situation économique.

    LE MOUCHARD va et vient derrière ses collègues, les épie, les évalue puis les dénonce au patron. Ceux qui glandent, volent, sabotent, en bref résistent à leurs exploiteurs, sont poursuivis, virés, emprisonnés.

    LA BALANCE fait confiance à la justice. Elle s’en remet à elle pour faire valoir ses “droits”. Droit de dénoncer tous ceux qui ne lui plaisent pas. Trop jeunes. Trop foncés. Trop vieux. Bruyants. Nombreux.

    LA DONNEUSE dénonce ce qu’elle jalouse. Elle ne supporte pas ceux qui survivent par du boulot au noir, des trafics, des petites combines ou de la débrouille. Elle préfère les voir crever comme elle crève elle-même : soumise.

    L’INDIC a sa conscience pour lui : il dénonce pour de l’argent. Qu’il soit assistante sociale, employé du Pôle Emploi, animateur social, sociologue, vigile, éducateur ou voisin, l’indic vit de la misère.

    LE CORBEAU n’assume pas. Il dénonce anonymement voisins, amis, collègues, inconnus. Il n’assume pas car seule compte sa vengeance, celle que sa lâcheté l’empêche de réaliser lui-même.

    LE DÉLATEUR préserve ses intérêts. Qu’il soit commerçant, propriétaire, prof, politicien, contrôleur ou militant, il n’admet pas que ceux qui le font vivre puissent ne pas accepter ses règles. Il dénonce voleurs, squatteurs, rebelles et autres indésirables.

    LE COLLABO, comme lors de la seconde guerre mondiale, se retranche derrière l’administration. Si la loi le lui permet, il se laisse aller à dénoncer immigrés, déserteurs, révoltés, homosexuels, chômeurs… Pour lui ce ne sont que des cafards.

    LE CITOYEN est un peu tout à la fois. Lui, dénonce publiquement avec comme prétexte la poli-tique. Il vote. Parce qu’il est l’esclave zélé qui légitime ses maîtres, il s’imagine avoir pour mission de faire respecter les lois. Voir de les modifier. Il est un flic sans uniforme.

    TOUS CEUX qui refusent de subir la vie qui leur est imposée savent qui sont leurs ennemis. Savent où ils sont et comment les traiter : Qu’ils se cachent derrière le sourire grimaçant d’une voisine, l’odeur nauséabonde d’un Comité d’Intérêt de Quartier (CIQ), le masque de sympathie d’un commerçant, le velours d’un cabinet d’huissiers, les murs suintants d’un commissariat...
    Qu’il soit de droite ou de gauche, le citoyen est notre ennemi. Qu’elle soit de droite ou de gauche, la politique est notre ennemie.

    Tous veulent nous empêcher de vivre

    Nous ne nous laisserons pas faire


    sources :