papier blanc

 

 
 

Affichage par année

2514 affiches :

 





    [Amnistie pour tous les prisonniers et toutes les prisonnières du mouvement social]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Amnistie pour tous les prisonniers et toutes les prisonnières du mouvement social]. — Montreuil (Montreuil-sous-Bois) : Envolée (l’), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , brun , papier blanc ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : prison
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Envolée, L’
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (mutins sur un toit de prison) ]

    texte :

    Sur les toits de la prison de Fleury-Mérogis en 1987

    Amnistie pour tous les prisonniers et toutes les prisonnières du mouvement social

    Nous sommes des milliers dans la rue : lycéens, travailleuses, étudiantes, travailleurs avec ou sans emploi, syndiqués ou non. Nous faisons grève, nous occupons, nous bloquons, nous manifestons contre une nouvelle loi et le capitalisme qu’elle sert.

    Nous subissons la violence de la police. Pour nous défendre face à des hommes en armes, nous sommes de plus en plus nombreux à nous organiser et à nous protéger pour continuer à prendre part à la lutte sans risquer des blessures graves ou la mort. Il n’y a pas de « bavures » policières : il y a une logique de terreur pour maintenir l’ordre, politique, économique et social. Le lot habituel des habitants des quartiers populaires se révèle à tous. Nous détestons la police.

    Nous subissons aussi la violence de la justice. Pour nous défendre face à des magistrats qui lancent des poursuites de plus en plus délirantes — jusqu’à perpète pour un croche-patte — soyons de plus en plus nombreux à faire le front. Il n’y a pas d’« erreurs » judiciaires : il y des lois, et des peines, pour maintenir l’ordre, politique, économique et social. Le lot habituel des habitants des quartiers populaires se révèle à tous. Nous détestons la justice.

    Il n’y a pas plus de méchants « casseurs » que de gentils manifestants. Il n’y a ni innocents, ni coupables. Il y a des policiers, des juges. Ils servent l’État et le Capital. Ils en sont les bras armés.

    Amnistie pour tous les inculpés ! Liberté pour tous et toutes !

    Pour en finir avec toutes les prisons

    2016 #tout le monde déteste la justice

    www.lenvolee.net


    sources :

    Affiche parue en pages centrales de L’Envolée : pour en finir avec toutes les prisons nº 44 (juin 2016)




    [Appel pour un mois contre la police]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Appel pour un mois contre la police]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : noir , bleu , jaune , papier blanc ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; insurrectionnalisme  ; police  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    texte

    dessins (loups attaquants la police et une prison et slogan « Destroy what destroy you » ; jeune femme voilée par ses cheveux)

    texte :

    Appel pour un mois contre la police

    Plus tôt aujourd’hui (5 mars, 2016), à 18h, quelques ami.es ont attaqué un véhicule du SPVM stationné à l’extérieur du métro Charlevoix dans le quartier de Pointe-Saint-Charles à Montréal en crevant les pneus et fracassant les vitres.

    Nous voulons nous servir de cette attaque en tant qu’appel à des actions contre la police à Montréal entre aujourd’hui et la fin du mois de mars.

    À l’approche de la manifestation annuelle contre la « brutalité policière », nous aimerions nous éloigner d’une combativité limitée à ces seules manifestations, auxquelles les forces policières ont amplement l’occasion de se préparer et après lesquelles la paix sociale est facilement rétablie. Nous voulons montrer que la police est vulnérable au sabotage, et que ceci est possible à chaque jour de l’année. Nous voulons que la peur change de camp. Nous voulons encourager l’espace anarchiste montréalais à expérimenter une offensive diffuse contre les opérations quotidiennes de la police, pas seulement le 15 mars, mais durant tout le mois à venir. Nous avons dispersé des copies de ce tract près du véhicule vandalisé :

    Pourquoi nous attaquons la police

    Si vous lisez ceci, vous vous demandez probablement pourquoi quelques individus masqués viennent de vandaliser la voiture de police qui est devant vous.

    Ça a été plutôt facile de gâcher la journée de ces flics ; nous portions des foulards, chapeaux et gants pour dissimuler notre identité, et avons dédié vingt secondes à cette action directe, pendant qu’un.e de nous était bien positionné.e pour guetter l’éventualité d’un.e policiè.re tentant de retourner vers le véhicule. Nous avons couru jusqu’au prochain coin de rue, avons changé de vêtements extérieurs pour modifier notre apparence tout en gardant nos foulards, et avons calmement réintégré la foule en nous éloignant.

    Permettez-nous de nous présenter ; nous sommes celles et ceux qui ne se sont jamais senti.es satisfait.es de suivre le programme métro-boulot-dodo auquel l’école nous prépare ; nous sommes celles et ceux qui voient un flic et reconnaissent l’héritage de domination qu’ils représentent et appliquent ; nous sommes celles et ceux qui veulent lutter pour détruire l’État, l’économie, les structures qui nous forcent à nous conformer aux rôles prédéterminés d’« homme » et de « femme », et toutes les violences quotidiennes innombrables que cette société nous impose. Nous voulons détruire ce qui nous détruit, tout en amorçant simultanément la création d’un monde moins misérable que celui-ci.

    Nous ne sommes pas dupé.es par les réformes que l’État nous offre pour atténuer ces sentiments, parce que nous reconnaissons l’absurdité de simplement ajuster les réglages de cette société-machine létale, et la nécessité de mettre feu à ses panneaux électriques. Nous voulons une rupture révolutionnaire d’avec la vie quotidienne qui nous enferme dans le travail et les relations sociales acceptables. En dehors des émeutes et des rébellions de grande échelle, nous vivons ce désir pour quelque chose de nouveau en sabotant les systèmes de domination par tous les moyens qui nous sont possibles.

    Plusieurs d’entre nous se disent anarchistes, mais l’important n’est pas le nom que l’on se donne, mais plutôt le combat riche et inspirant contre l’autorité auquel nos actions et projets participent. Pour nous, une voiture de police qui ne peut plus patrouiller le quartier suggère l’objectif plus large de mettre le système de flicage, de prisons et de tribunaux hors d’état de nuire, parce que ce système de répression et de contrôle n’a jamais été et ne sera jamais autre chose qu’un obstacle à notre liberté. Il sert et protège les puissants – les institutions et les personnes qui ont beaucoup plus de contrôle sur la manière dont nous vivons nos vies que nous-mêmes.

    Nous espérons que le fracas de ces vitres de voiture de police résonne en vous, et que vous êtes également dégoûté.es par tout.e citoyen.ne obéissant.e assimilant cette attaque à une atteinte à sa propre sécurité. Encore et encore, nous constatons que les flics ne font qu’empirer nos vies. Quand il y a un violeur dans notre quartier, nous préférons de loin voir un groupe s’auto-organiser et répondre à coups de bâton de base-ball dans les genoux du violeur que de voir un.e survivant.e traîné.e à travers les tribunaux et humilié.e à chaque étape. Nous préférons de loin voir les personnes de notre quartier qui sont confinées dans la misère par leurs patrons et proprios s’organiser pour piller un IGA ou dévaliser un commerce yuppie plutôt que de les voir se voler entre elles et de se dénoncer mutuellement à la police.

    À chaque année, le 15 mars, il y a une manifestation contre la « brutalité policière ». Si nous voulons vraiment avoir la chance de vivre des vies libres, il faut amener le combat au-delà de la simple dénonciation de la « brutalité » ou des « excès » du SPVM. Nous devons comprendre que la violence brutale et la coercition sont intrinsèques à l’existence même de la police. Nous refusons le narratif dont nous gavent l’État et les médias – selon lequel certains individus parmi les forces policières constitueraient le problème, et non la police en tant que telle et le monde qu’elle défend. Voici pourquoi lorsque plusieurs d’entre nous se rejoignent dans les rues, c’est contre toute police, et nous emmenons avec nous des roches et des feux d’artifice que nous leur jetons de derrière nos barricades. Nous vous invitons à nous y retrouver, et à partager cette révolte en actes.

    À la prochaine, Vos anarchistes de quartier amicaux

    MTLCOUNTER-INFO.ORG


    sources :

    Une des 24 affiches parue avec Montréal contre-information nº 1 (hiver 2015-hiver 2017).

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/03/MTLCI-affiches.pdf
    https://mtlcounterinfo.org/for-a-month-against-police/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2016/03/antipolice.pdf


    2016
    Affiches liées




    [Attaque d’une BMW au Nouvel An à Montréal]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Attaque d’une BMW au Nouvel An à Montréal]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , bleu , papier blanc ) ; [43 ?] × [28 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme  ; sabotage / sabottage
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Hammond brothers  ; Kimble, Michael  ; Kish, Nicole  ; Mason, Marius  ; Romanos, Nikos  ; Sheppard, Emma  ; Swain, Sean
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    dessin (chevreuil/cerf de Virginie couché couvant [?] une forêt avec deux cervidés près d’un feu)

    texte :

    Attaque d’une BMW au Nouvel An à Montréal

    « Parce que le Black December n’est pas une répétition mise en scène d’événements insurrectionnels du passé, mais plutôt un cycle de lutte qui connecte le passé avec le présent, à la recherche d’un futur où nos vies quotidiennes seront inondées d’attaque et d’actes rébellion contre le Pouvoir.

    Parce que, même si nos corps sont emprisonnés derrières des murs et des barreaux, nos esprits se trouvent à chaque endroit de la planète ou des drapeaux de résistance se lèvent pour un monde de liberté.

    Parce que nos cœurs continuent de battre obstinément au rythme de la sauvage liberté... »
    – Nikos Romanos

    « Durant la soirée du 31 décembre dernier (2015), une personne en colère (moi) a couvert une vaste distance jusqu’à un quartier terriblement gentrifié près du Canal Lachine à Montréal pour incendier une BMW (sur la rue Duvernay, entre Charlevoix et Lévis). On appellera cela une tentative, car je n’étais plus là pour voir si c’est véritablement arrivé... mais si aucun citoyen stupide n’a pris le risque d’intervenir pour empêcher le feu de détruire la voiture, ça devrait avoir marché. Mais on ne peut en être assuré.es.

    Incendier cette horrible machine avec un cocktail molotov aurait permis plus de certitude. Cependant, à cette heure animée de la soirée, lors de l’une des soirées les plus animées de l’année, je ne pouvais pas prendre de risque, alors j’ai utilisé une approche plus discrète qui implique des produits chimiques. Ainsi, j’ai simplement glissé une tasse de café à moitié remplie avec du chlore sec auquel j’ai ajouté du liquide de frein sous l’un des pneus arrière de la voiture, avant de fuir la scène sans un bruit. J’ai testé la recette plusieurs fois, alors je ne vois pas pourquoi ça n’aurait pas fonctionné, particulièrement sur des pneus. Voilà pour l’explication.

    D’autre part, il y a aussi de bonnes raisons qui pourraient mener la police et les médias à taire cet incendie, ou des voisins à ne pas prendre le temps d’appeler la police à propos d’un verre de café suspect – plus particulièrement parce que le quartier est rempli d’ « innocent.es » de la classe moyenne élevée, incluant des membres du Parti Intérieur. Évidemment, iels pourraient chercher à éviter un scandale pouvant rendre inconfortable cet insignifiant disneyland bourgeois et mettre en jeu leur dégoutante et délirante impression d’être socialement (et racialement) supérieurs, avec toutes les fluctuations flatulencielles de bulles de crédit que ça peut impliquer. Alors peut-être, peut-être.

    Pour toustes ceuzécelles écœuré.es de ce formatage social quasi-ouvertement fasciste qu’est la « gentrification », la seule manière d’assurer qu’elle ne soit pas plus encore écartée de la « vue du public » est de reproduire de plus en plus de telles tactiques, dans les endroits les plus achalandés possibles, pour que la situation devienne impossible à éviter pour ces petits rats capitalistes. Nous avons besoin d’insurrections soutenues qui prennent des formes et des aspects aussi variés que les couleurs d’arc-en-ciel de votre clique, votre clan, votre culte, votre couple et votre bande.

    Sortir de nos enclaves de confort peut certainement aider. Si un branleur comme moi a pu s’arranger pour bouger son cul par lui-même, loin de l’apathie normale de mes ami.es, pour fracasser un morceau de la société... alors ça veut peut-être dire que VOUS POUVEZ LE FAIRE.

    Alors vous pourriez aussi – sans vous y limiter – laisser tomber des seringues ou de la merde de chien sur les trottoirs des coins chics... arroser un bar&grill bourge de poivre de cayenne... frapper un homme blanc yuppie dont le visage est empreint de suffisance et lui foutre vos doigts dans les yeux... vous habiller et vous maquiller comme un hipster petit-bourgeois vous-mêmes pour aller foutre le bordel de l’intérieur... ou juste trouver du plaisir a attaquer par surprise n’importe quelle de leurs places pour la trasher... avec leur propre merde bien sûr. Libre a vous. Il y a tant de possibilités à saisir.

    J’ai posé ce geste dans le contexte du Black December, en solidarité avec Michael Kimble et toustes les autres prisonniers.ères qui ont pris part aux révoltes en Alabama, et avec Emma Sheppard en Grande-Bretagne, l’invincible Nikos Romanos, Sean Swain, Nicole Kish, MARIUS Mason et les freres Hammond.

    Mais ce geste était d’abord et avant tout une vengeance pour un chevreuil femelle retrouvée morte dans un fossé sur le bord de la route il y a près d’un an dans les Cantons de l’Est, alors qu’elle était encore enceinte. Il faudra des centaines de voitures brûlées pour apaiser ma colère face à la mort de cette pauvre créature sans défense. Ainsi je continuerai peu importe les embûches.

    Fire for hire!

    – un Individu de la Bande du Plateau »

    Trouvé sur : MTLCOUNTER-INFO.ORG
    Cette affiche n’encourage ni ne condamne des activités illégales.


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/new-years-eve-attack-on-a-yuppie-car/
    https://mtlcontreinfo.org/attaque-dune-bmw-au-nouvel-an-a-montreal/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2016/02/yuppiecar.pdf


    2016
    Affiche liée



    [Biométrie… Vidéosurveillance… Fichage]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Biométrie… Vidéosurveillance… Fichage]. — [S.l.] : [s.n.], [ & ante]. — 1 affiche (sérigr. ), coul. (une  : violet , papier blanc ) ; 32 × 42 cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    dessin (écorchés d’homme)

    texte :

    Biométrie… Vidéosurveillance… Fichage

    Pression — Contrainte — Frustration — Contrôle — Traque — Filtrage — Normalisation — Voyeurisme — Transparence — Viol — Ségrégation — Dressage — Terrorisme — Marchandise — Prison


    sources :
     




    [Call for a month against police]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Call for a month against police]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : noir , bleu , jaune , papier blanc ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; insurrectionnalisme  ; police  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    text

    dessins (loups attaquants la police et une prison et slogan «  » ; jeune femme voilée par ses cheveux)

    texte :

    Call for a month against police

    Earlier today (March 5, 2016), at 6 pm, a few friends attacked an SPVM cruiser parked outside of Charlevoix metro in the Montreal neighborhood of Pointe-Saint-Charles by slashing the tires and breaking the windows.

    We want to use this attack as a call for actions against police in Montreal between now and the end of March.

    As the annual demonstration against “police brutality” approaches, we’d like to move away from only being combative with police during an annual demonstration, for which they can prepare extensively and after which social peace is easily restored. We want to show that the police are vulnerable to sabotage, and that this is possible every day of the year. We want fear to change camps. We want to encourage the anarchist space in Montreal to experiment with a diffuse offensive against the daily operations of police, not just on March 15th, but in the entire coming month.

    We scattered copies of this flyer at the site of the smashed cruiser :

    Why we attack the police

    If you’re reading this, you’re probably wondering why a few masked individuals just smashed the police car in front of you.

    It was pretty easy to ruin these cops’ day ; we wore scarves, hats, and gloves to conceal our identities, and dedicated twenty seconds to our direct action while one of us was well positioned to watch for police trying to return to their vehicle. We ran a block, changed our outer layer to appear different while keeping our scarves on, and calmly blended back into the crowd as we walked away.

    Allow us to introduce ourselves ; we are those who never felt content to follow the program of metro-boulot-dodo that schools prepare us for ; we are those who see a cop and recognize the legacy of domination they represent and enforce ; we are those who want to struggle to destroy the state, the economy, the apparatuses which force us to conform to the predetermined roles of ‘woman’ and ‘man’, and all the innumerable daily violences this society imposes on us. We want to destroy what destroys us, while simultaneously beginning to create a world less miserable than this one.

    We’re not fooled by the reforms the state offers us to placate these sentiments, because we also recognize that we can’t just adjust the dials on this death-machine of a society, but must set fire to its electrical board. We want a revolutionary rupture with the daily life that forces us into work and acceptable social relations. Outside of large-scale riots and rebellions, we live this desire for something new by sabotaging the systems of domination in whichever ways we can.

    Many of us call ourselves anarchists, though what’s important isn’t what we call ourselves, but rather the rich and inspiring struggle against authority that our actions and projects contribute to. For us, a police cruiser that can no longer patrol the neighborhood hints at the bigger goal of making the system of policing, prisons, and courts non-functional, because this system of repression and control has never and will never be anything but an obstacle to our freedom. It protects and serves the powerful – institutions and people who have more of a say in how we live our lives than we do.

    We hope that the sound of those shattering police car windows resonates with you, and that you’re also disgusted by any obedient citizens who understands this as an attack on their own safety. Time and time again, we see that police only worsen our lives. When there’s a rapist in our neighborhood, we’d far rather see a self-organized group of people respond with baseball bats to the rapists kneecaps, rather than see someone who survived rape be dragged through the courts and made to feel shamed at every turn. We’d far rather the people in our neighborhood who are kept in poverty by bosses and landlords organize to loot the IGA or hold up a yuppie business, rather than steal from and call the police on each other.

    Every year on March 15, there is a protest against “police brutality”. If we want a chance at free lives, we need to bring the fight beyond just the “brutality” or “excesses” of the SPVM. We need to understand that brutal violence and coercion are intrinsic to the police’s very existence. We refuse the narrative that the media and the state feed us – that the problem is individual police and not the entire structure of policing and the world they defend. That’s why when many of us meet in the streets, it’s against all police, and we bring rocks and fireworks to lob at them from behind barricades. We invite you to find us there, and share in this practice of revolt.

    Until next time,
    Your friendly neighborhood anarchists

    mtlcounter-info.org


    sources :

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/03/MTLCI-affiches.pdf
    https://mtlcounterinfo.org/for-a-month-against-police/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2016/03/antipolice.pdf


    2016
    Affiches liées











    [Festival de la CNT, 2016 : Salon du livre]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Festival de la CNT, 2016 : Salon du livre]. — Montreuil (Montreuil-sous-Bois) ; Paris : CNT_F (France : ≥1993) : La Parole errante, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : édition
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Davranche, Guillaume (1977-....)  ; Debeuf, Alain  ; Jacquier, Charles  ; Maricourt, Thierry (1960-....)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : salon, foire  ; spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ]

    texte :

    Confédération nationale du Travail — 33, rue des Vignoles, Paris XXe

    Festival CNT

    Salon du livre

    24-25-26 juin

    La Parole Errante — 9, rue François-Debergue — Montreuil

    Les éditeurs et revues
    Éditions CNT-TP, Éditions Libertalia, Éditions libertaires, L’Échappée, Éditions Ab-irato - Oiseau tempête, Éditions les Bons caractères, Éditions La Ville brûle, Les Fondeurs de brique, L’œil d’or, Éditions du Sextant, Éditions Albache, Éditions Repas, Éditions Entremonde, Éditions antisociales, Berg international, Éditions du Croquant, Éditions Plein Chant, La Digitale, Les Liens qui libèrent, Lux éditeur, Éditions Tirésias, Éditions Les Prairies ordinaires, Lignes (éditions et revue), Amsterdam, Éditions du Temps perdu, Éditions de L’Éclat, Raison d’agir, revue Ballast, Z, Article XXI, CQFD, Pages 2, Acratie éditions, L’Insomniaque, Infokiosque, Smolny, La Dispute, Parangon / revue Entropia, Hobo diffusion,
    et les librairies Quilombo et Publico

    Les auteurs
    Olivier Pinalie, Patrick Marcolini, Samuel Hayat, Michèle Riot-Sarcey, Julie Duchatel, Thierry Maricourt, Raphaële Perret, Miguel Benasayag, François Jarrigue, Céline Pessis, Renaud Garcia, Christophe Darmengeat, Anselme Jappe, Marin Ledun, Dominique Manotti, Christian Roux, Patrick Pécherot, Guillaume Davranche, Charles Jacquier, Alain Debeuf, William Blanc, Olivier Favier,
    et biens d’autres

    www.cnt-f.org/festival-cnt — br.rp@cnt-f.org — 06 95 45 67 62

    [logo chat cerclé CNT]

    Entrée prix libre


    sources :

    http://www.cnt-f.org/festival-cnt/


    2016

    2016

    2016
    Affiches liées




    [Gardien de la Paix, mon œil]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Gardien de la Paix, mon œil]. — Montreuil (Montreuil-sous-Bois) : Collectif 8 juillet (Montreuil), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : noir , brun , rose , texte en défonce , papier blanc ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : police  ; procès  ; répression  ; squatt
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    texte

    photos (flash-Ball ; squatt)

    dessin (œil)

    texte :

    Gardien de la Paix, mon œil

    Le 8 juillet 2009, suite à l’expulsion d’un immeuble occupé, “La Clinique” à Montreuil, la police nous a tiré dessus au Flash-Ball.
    6 personnes ont été touchées.
    Joachim a prdu un œil.
    Une instruction a été ouverte et 3 policiers ont été mis en examen.
    7 ans après, du 21 au 25 novembre 2016, ils comparaissent devant le tribunal de Bobigny.

    Rassemblement mercredi 23 novembre à 18 h 30 à Montreuil
    au début de la rue piétonne (métro Croix de Chavaux - L9)

    À l’appel de collectifs contre les violences policières en présence de collectifs en lutte aujourd’hui à Montreuil

    Pour se tenir au courant de l’actualité de la mobilisation :
    collectif8juillet.wordpress.com
    huitjuillet@riseup.net
    facebook : collectif 8 juillet
    Twitter : @huitjuillet


    sources :
     

    2014
    Affiche liée


    [Grève des prisonnier.ères aux États-Unis]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Grève des prisonnier.ères aux États-Unis]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , bleu , papier blanc ) ; [43 ?] × [28 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : grève  ; prison  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (manifestation dans une cour de prison)

    texte :

    Grève des prisonnier.ères aux États-Unis

    Le 9 septembre 1971, les détenus de la Facilité Correctionnelle d’Attica, située dans le nord de l’État de New York, ont pris le contrôle de la prison. Le soulèvement d’Attica, qui a duré cinq jours, n’était pas la première ni la dernière des rébellions ayant eu lieu à l’intérieur d’une prison. Pourtant, son importance a marqué de manière indélébile l’histoire de la lutte contre la suprématie blanche et contre la société-prison dans laquelle nous habitons aujourd’hui encore.

    À travers les quarante-cinq années depuis la révolte d’Attica, les prisons gonflent jusqu’à l’explosion sous la pression des tragédies de toutes ces vies interrompues, des familles éclatées et des communautés brisées. Dans la dernière décennie, les mouvements de résistance ont poussé régulièrement derrière les murs des prisons. Partout à travers les États-Unis, les prisonniers.ères sont pleinement réveillé.es et en mouvement : de l’arrêt généralisé du travail dans les prisons de Georgie en 2010, à la grève de la faim qui s’est propagée à travers le système californien de prison en 2013, des incendies dans les centres de détention I.C.E. (Immigration et Contrôle Douanier) au Texas aux émeutes et aux prises de contrôle des prisons au Nebraska et en Alabama. La révolte contre la prison est aussi présente de ce côté-ci de la frontière : à Lindsay, en Ontario, les détenu.es du Centre correctionnel du Centre-Est sont en grève depuis deux ans, demandant la fin de la détention des immigrant.es.

    « Nous ne sommes pas des bêtes et on n’a pas l’intention de les laisser nous battre ou nous conduire comme si on l’était… Ce qui s’est passé ici, c’est le bruit précédant la furie des opprimés. »
    – L.D. Barkley, participant à la rébellion d’Attica

    Septembre 9.2016

    En septembre prochain, les prisonniers.ères ainsi que leurs familles et des supporteurs de l’extérieur sont en train de coordonner une grève des prisonniers.ères à travers les États-Unis, laquelle doit avoir lieu lors du 45e anniversaire de la rébellion d’Attica. Cet effort historique porte en son sein le potentiel de s’élargir et de nourrir le mouvement contre les horribles conditions de confinement, les prisons elles-mêmes et la société qui les crée.

    Pour la destruction de toutes les prisons et la création d’une communauté humaine libre et véritable.

    supportprisonerresistance.noblogs.org
    antistatestl.noblogs.org | itsgoingdown.org | iwoc.noblogs.org


    sources :

    https://mtlcontreinfo.org/9-septembre-greve-des-prisonnier-eres-aux-etats-unis/
    https://mtlcounterinfo.org/september-9th-prisoner-strike-across-the-us/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2016/08/sept9FR.pdf
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2016/08/sept9EN.pdf

    D’après https://antistatestl.noblogs.org/post/2016/07/28/september-9th-nationwide-prisoner-strike-poster/


    2016
    Affiches liées







    [L’anarchico più pericoloso d’America : una storia di Luigi Galleani]

    notice :
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    [
    L’anarchico più pericoloso d’America : una storia di Luigi Galleani]. — Bologna Bologne : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : États-Unis : histoire  ; Italie : histoire : 1872-1881  ; Italie : histoire : 1882-1911  ; Italie : histoire : 1912-1920  ; Italie : histoire : 1921-1939
    • Noms cités (± liste positive)  : Galleani, Luigi (1861-1931)  ; Senta, Toni
    • Presse citée  : Cronaca sovversiva (1903-1919)
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (portrait de Luigi Galleani) ; dessins d’après Cronaca sovversiva ]

    texte :

    Cronaca sovversiva

    Venerdì 22 aprile

    Luigi Galleani (1861-1931) è stato, insieme a Errico Malatesta, militante più influente nel movimento anarchico di lingua italiana. Attivo nei conflitti di classe degli ultimi due decenni dell’Ottocento, nel 1900 approda negli Stati Uniti, dove per circa vent’anni redige il giornale “Cronaca Sovversiva”. Definito come "l’anarchico più pericoloso d’America", nel 1919 viene deportato in Italia, dove partecipa al Biennio rosso. II regime fascista lo costringe poi al carcere e al confino. Contrario a ogni organizzazione politica verticistica e burocratica, e fautore di un anarchismo naturalmente ribelle e battagliero, perennemente in rotta con lo sfruttamento capitalista e l’ordine gerarchico.

    Friday, the 22nd of April, 2016 at 9 P.M.
    Modo infoshop,
    Mascarella Street 24B, Bologna

    “L’anarchico più pericoloso d’America”. Una storia di Luigi Galleani

    “Luigi Galleani : the most dangerous anarchist in America”

    Con Sean Sayers, professore di filosofia presso) I Universita di Kent (UK), nipote di Galleani e Tony Senta che introduce e traduce / A speaking with Sean Sayers, Emeritus Professor of Philosophy at the University of Kent (UK), and grandson of Galleani. Introduced and translated by Toni Senta.

    H21


    Luigi Galleani (1861-1931), together with Errico Malatesta, was the most influential figure in the Italian anarchist movement. He was active in the class conflicts of the last two decades of the nineteenth century, he arrived in the US in 1900 where, for almost twenty years, he produced the journal "Cronaca Sovversiva" (Subversive Chronicle). Branded "the most dangerous anarchist in America", he was deported to Italy in 1919, where he participated in the "Two Red Years". The fascist regime then put him in prison and sent him into internal exile. He opposed all forms of hierarchical and bureaucratic organization and championed a militant and revolutionary form of anarchism, permanently in conflict with capitalist exploitation and ruling structures.


    sources :
     


    [La catastrophe ne nous pend pas au nez, elle est notre quotidien]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La catastrophe ne nous pend pas au nez, elle est notre quotidien]. — [S.l.] : [s.n.], [ & ante]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , texte en défonce , papier blanc ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : nucléaire
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    texte :

    C’est le train train du Castor qui transporte ses déchets de La Hague à Gorleben depuis 15 ans.

    C’est la routine des 600 autres transports de déchets radioactifs annuels.

    C’est le ronronnement des centrales et de leurs accidents « mineurs ».

    C’est l’amère litanie du flicage et du contrôle.

    C’est la pesante rengaine de la répression contre tout-te-s celleux qui contestent ce monde là.

    La catastrophe ne nous pend pas au nez.

    Elle est notre quotidien.


    sources :
     










    [Long live De-Gentrification]

    notice :
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    [
    Long live De-Gentrification]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme  ; révolte  ; urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    text

    photo (silhouettes jetant un ballot de paille ?)

    texte :

    Long live De-Gentrification

    Balade in Saint-Henri loots expensive grocery store

    A balade for de-gentrification took to the streets of Saint-Henri on the evening of May 28, 2016. About 30 people, all in black bloc, strolled down rue Notre-Dame and looted the yuppie boutique grocery store “Le 3734”. As most of the crowd held down the street outside the store, a few people went inside and filled duffel bags with fresh and dry sausages, cheese, maple syrup, and other items. Meanwhile, the storefront was redecorated with graffiti reading ‘Fuck Empire’ and wheatpasted posters that communicated some of the intentions behind the action. After throwing smoke bombs ahead of and behind the crowd on Notre-Dame, people dispersed via the train tracks before police could arrive, and no arrests have been made. In the days that followed, we re-distributed the food to people in the neighborhood who wouldn’t regularly have had access to it. The poster left behind read as follows :

    With the arrival of the condos in Saint-Henri, a multitude of expensive businesses, hipster restaurants, and bourgeois grocery stores followed. Nevertheless, despite this affluence of food, the neighborhood remains practically a food desert for people with little money. Such a paradox it is to live in a world that produces so much food, but that isn’t accessible for those who are hungry.

    May 28th, we tried to recalibrate things a bit, to the extent of our means. We put on masks to protect our identity, we entered one of these extravagant businesses, we took everything we could and we left to redistribute the goods joyously in the neighborhood. Inspired by the recent actions against the police in different neighborhoods and knowing that they were going to show up to protect the property owners, we brought what we needed to protect ourselves.

    Everyone deserves to eat well and there is enough food for everyone ! It is with great pleasure that we organized this pillaging, which is a slap in the face to the forces that impoverish and starve us. We invite everyone to do the same !

    for everyone everything

    Tonight is a great banquet, we celebrate complicity and abundance

    mtlcounter-info.org


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/balade-in-saint-henri-loots-expensive-grocery-store-2/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2016/08/degentrification.pdf


    2016

    2015

    2015
    Affiches liées




    [New Year’s Eve attack on a yuppie car]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    New Year’s Eve attack on a yuppie car]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , bleu , papier blanc ) ; [43 ?] × [28 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme  ; sabotage / sabottage
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Hammond brothers  ; Kimble, Michael  ; Kish, Nicole  ; Mason, Marius  ; Romanos, Nikos  ; Sheppard, Emma  ; Swain, Sean
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    dessin (chevreuil/cerf de Virginie couché couvant [?] une forêt avec deux cervidés près d’un feu)

    texte :

    New Year’s Eve attack on a yuppie car

    Because Black December is not a staged repetition of previous insurrectional events, but rather a circle of struggle that connects the past with the present, in search of a future where our everyday life will be inundated with acts of attack and rebellion against Power.

    Because, although our bodies are incarcerated between walls and bars, our souls are found in every part of the planet where flags of resistance are raised for a world of freedom.

    Because our hearts stubbornly continue to beat to the rhythm of wild freedom...
    – Nikos Romanos

    “Last december 31st (2015) in the evening, an angry person (me) went over a rather vast distance to a terribly-gentrified neighborhood by the Lachine Canal in Montreal to put an expensive BMW on fire (on Duvernay between Charlevoix and Levis St). I’ll call it an attempt, as I wasn’t around to see what actually happened... yet if no stupid citizen took the risk to intervene to keep the fire from destroying a car, it should have worked. But there is no guarantee.

    Molotoving this damn machine would have been surely more certain. Though at this busy time of the evening, in one of the busiest evenings of the year, I couldn’t afford the risk so I went for a more discreet approach involving chemicals. Hence, I just slipped under one of the rear tires a cup of coffee half-filled with dry chlorine and added some brake fluid to it, then flew the scene without a fuss. I tested this recipe many times already so there’s no reason why it shouldn’t have worked, especially on tires. Here’s for the explanation.

    On the other hand, there are also good reasons why this arson may have been silenced by the police and the mainstream media - or just neighbors who wouldn’t bother calling the cops over a suspicious coffee cup - especially given how this neighborhood is filled with some of the city’s “innocent” upper middle-class, including fancy members of the Inner Party. Obviously they would seek to avoid a scandal with the potential of causing discomfort among this disneyland of the petty bourgeoisie and challenge their disgusting yet delusional sense of social (and racial) supremacy, with all the intestine fluctuations of credit-bubble flatulences this might involve. So, maybe, maybe.

    The only way to make sure that it gets there, for all those sickened by this near-overtly fascistic social formatting -a.k.a “gentrification”- to not have it further steered away from “public view”, would be to keep reproducing such tactics more and more, in busier spots when possible, so that a real inevitable situation is brought upon these small capitalist rats. We need a sustained insurgency taking as many forms and aspects as there are beautiful colors in the rainbow of your clique, your clan, your cult, your couple and your crew.

    Especially to gtfo of these accomodating enclaves might help. If a wanker like me could manage to move my ass out of my own, away from the usual apathy of my buddies just to smash a bit of society... so this possibly means YOU CAN DO IT.

    So you may as well - though not limited to - drop syringes and dog poos on the sidewalks of trendy areas... pepper-spray more bougie bar & grills... punch some White male yuppie’s smug face and poke your fingers in their shallow eyes... dress and make up as a petty bourgeois hipster yourself to fuck everything up from the inside... or just do a really funny surprise attack out of nowhere to trash their places... with their own trash of course. It’s up to you. So many possibilities to grab ! I did that in the context of Black December in solidarity with Michael Kimble and all the other prisoners who’ve been taking part in the recent uprisings in Alabama, along with Emma Sheppard in Britain, the invincible Nikos Romanos, Sean Swain, Nicole Kish, MARIUS Mason and the Hammond brothers.

    But it was primarily as an act of revenge for a female deer that, roughly a year ago somewhere in the Eastern Townships, was found dead in a ditch on the side of the road, while she was still pregnant. It will take hundreds of burned cars to sooth my anger about this poor defenseless creature. So I’ll keep doing this no matter what.

    Fire for hire !

    – an Individual from the Plateau Crew ”
    Found on : MTLCOUNTER-INFO.ORG

    This poster does not encourage, condemn or condone illegal actions.


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/new-years-eve-attack-on-a-yuppie-car/
    https://mtlcontreinfo.org/attaque-dune-bmw-au-nouvel-an-a-montreal/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2016/02/yuppiecar.pdf


    2016
    Affiche liée