papier blanc

 

 
 

Affichage par année

2514 affiches :

 

    [Nous voulons une vie riche, pas une vie de riche]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Nous voulons une vie riche, pas une vie de riche]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : noir , bleu , violet , papier blanc ) ; [43 ?] × [28 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (vitrine vandalisée)

    frise d’oiseaux noirs posés sur une ligne

    texte :

    Nous voulons une vie riche, pas une vie de riche

    « Dans la nuit du 19 mai, nous avons décidé de nous rassembler pour attaquer le restaurent Ludger, le bureau de Projet Montréal et le IGA de Saint-Henri.

    Si nous avons attaqué-es le Ludger, ce n’est pas seulement pour dénoncer les plats trop cher qu’on y sert, mais pour s’attaquer au mode de vie des jeunes professionnels yuppis qui viennent envahir les quartiers populaires avec tout leur fric et qui contribue largement à l’exclusion des pauvres dans le quartier.

    Si nous avons attaqué le bureau de Projet Montréal ce n’est pas seulement pour leur rôle dans la gentrification du quartier en sortant l’argument de la mixité sociale et en favorisant l’implantation de nouveaux commerces et de nouveaux projets de condos.Nous avons attaqué le bureau, car c’est le monde politique au grand complet qu’on voulait attaquer. Nous refusons d’être représentés et diriger par quelqu’un-e d’autre que ce soit le premier ministre ou un député d’arrondissement. Nous sommes maîtres de notre propre vie.

    Si nous avons attaqué le IGA ce n’est pas seulement parce que la bouffe y est trop cher, mais parce que nous croyons que bien manger ne devrait pas être un luxe, mais quelque chose de gratuit et accessible à tous et à toutes. Dans ce quartier, certaines personnes ont faim et nous ne voulons pas être des observateurs désolés de la situation.

    Nous sommes très conscient-es qu’en s’attaquant à ces cibles ce ne sont pas les grandes institutions capitalistes qui ont été visées. Il reste que ces commerces sont le reflet, à plus petite échelle, d’un monde qui favorise toujours les plus nantis face aux plus pauvres qui subissent toujours plus la misère. C’est pourquoi nous avons voulu pendant un instant renversé l’ordre des choses et faire comprendre à ces gens qu’à force de se faire piétiner dessus à chaque jour nous pouvons aussi mordre. Nous voulons une vie riche pas une vie de riche.

    Nous avons été réjoui-es le lendemain matin en voyant dans les nouvelles que d’autres commerces avaient été attaqués dans la même nuit à Verdun.

    p.s. On espère ne pas avoir trop déranger votre petit souper du vendredi.

    Des insoumises (ungovernables) »

    MTLCOUNTER-INFO.ORG


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/hey-there-yuppies-2/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/08/insoumises.pdf


    2017
    Affiches liées




    [Plus de caméras, plus de cibles !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Plus de caméras, plus de cibles !]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : noir , bleu , violet , papier blanc ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; insurrectionnalisme  ; sabotage / sabottage
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    text

    photo

    texte :

    Plus de caméras, plus de cibles !

    décembre, 2016

    « Durant les derniers mois, nous avons joué à CamOver dans Hochelaga. Nous avons détruit une vingtaine de caméras de sécurité. Pour vous (et beaucoup pour notre propre plaisir !), voici une photo où l’on voit un.e ami.e arborant un collier de trophées optiques.

    En réponse au récent saccage de commerces gentrificateurs dans le quartier, et dans un contexte ou vingt-deux commerces ont été vandalisés dans la dernière année, la municipalité et la police annoncent publiquement une collaboration renouvelée. Ils tentent désespérément de rétablir le contrôle face à ces gens qui « n’ont pas peur de la police », telle que le montre leur volonté d’installer davantage de caméras. Bien sûr, la police sait qu’il lui est impossible d’être partout en même temps. Il y aura toujours des failles qui permettront à ceux.celles qui sont créatif.ves et bien préparé.es d’attaquer. Voilà pourquoi les caméras se multiplient : pour nous faire sentir impuissant.es et observé.es. Mais nos masques continueront à nous protéger contre toute caméra. No face, no case. D’ailleurs, face à cette augmentation de la présence des caméras dans le quartier, pour garder le moral, on a décidé d’y voir plus d’occasions de jouer à CamOver et de saboter les mécanismes de contrôle que les autorités mettent en place.

    Nous avons décidé de jouer, et nous continuerons ce jeu de révolte, à la fois excitant et effrayant, apprenant à surpasser nos peurs, à composer avec le stress, à faire croître nos capacités, puisqu’il s’agit d’une question qui dépasse la gentrification d’un certain quartier. Ce qui se passe dans Hochelaga s’inscrit dans une histoire de luttes contre la domination aussi vieille que la civilisation elle-même : une multiplicité de mondes insoumis et sauvages qui résistent et se dérobent à celui de l’ordre et du ‘progrès’.

    Qui est ce ‘nous’ ? Nous des ami.es qui avons décidé de manière autonome de détruire des caméras. Contrairement à ce que veulent faire croire les élu.es et les médias de masse qui cherchent à savoir qui est le ‘groupe de vandales’, il n’y a pas de réseau s’apparentant à celui de la mafia, qu’il faudrait démanteler. Les anarchistes n’agissent pas au sein d’une chaîné de commande, nous agissons avec nos tripes. Nulle opération policière contre des ‘réseaux’ fictifs ne peut arrêter l’organisation autonome de gens qui décident d’attaquer en portant des masques. »

    Trouvé sur :
    MTLCOUNTER-INFO.ORG


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/more-cameras-more-targets-2/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/01/morecameras.pdf


    2017
    Affiches liées









    [Salon du livre antifasciste 2017]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Salon du livre antifasciste 2017] / BDPNL. — Montreuil (Montreuil-sous-Bois) ; Paris : La Parole errante ; [et al.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; [45 ?] × [33 ?] cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : cinéma  ; édition  ; fascisme et antifascisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Ecco, Umberto (1932-2016)  ; Sauder, Régis
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : salon, foire
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (livre en forme de persiennes ouvertes ?) ]

    texte :

    Salon du livre antifasciste 2017

    Résistances aux droites extrêmes et à l’extrême droite

    « On peut jouer au fascisme de milles façons, sans que jamais le nom du jeu change. »
    Umberto Ecco (1932-2016)

    Samedi 8 avril 2017

    Avant-première de Retour à Forbach de Régis Sauder, en présence du réalisateur, au cinéma Le Méliès (Montreuil) à 20 h

    Dimanche 9 avril 2017

    de 11 h à 22 h à La Parole Errante
    9, rue François-Debergue à Montreuil — Métro Croix-de-Chavaux

    Cette journée proposera : des stands d’éditeurs, de syndicats, d’organisations antifascistes — un espace libraire présentant une sélection large d’ouvrages — des projections de films — des conférences et débats — théâtre et fanfare

    Entrée : prix libre

    Voir le programme détaillé sur : www.visa-isa.org

    [suite de logos] VISA - Vigilance et Initiatives Syndicales Antifascistes) — IHS - Institut d’histoire sociale CGT — IR — FSU

    Maisons d’édition partenaires et présentes :
    Agone, Syllepse, Le Temps des cerises et Libertalia

    Grafizm : www.bdpnl.fr


    sources :

    http://www.visa-isa.org/content/salon-du-livre-antifasciste-le-programme-detaille











    [We want rich lives, not the lives of the rich]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    We want rich lives, not the lives of the rich]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : noir , bleu , violet , papier blanc ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    text

    photo

    texte :

    We want rich lives, not the lives of the rich

    On the night of May 19, we decided to come together to attack the restaurant and bar Ludger, the offices of Projet Montréal, and the IGA supermarket in Saint-Henri.

    If we attacked Ludger, it’s not only to denounce the over-priced meals that they serve, but to attack the way of life of young professional yuppies who invade popular neighbourhoods with their cash, and contribute to the exclusion of the poor in the neighbourhood.

    If we attacked the office of Projet Montréal it’s not only for their role in the gentrification of the neighbourhood in advancing the argument of social mixity (mixité) and favoring the establishment of new businesses and condo projects. We attacked the office because it’s the entire political world that we want to attack. We refuse to be represented and directed by someone else, whether a Prime Minister or a borough councillor. We are masters of our own lives.

    If we attacked the IGA it’s not only because the food is too expensive,but because we believe that eating well shouldn’t be a luxury, but something that’s free and accessible to everybody. In this neighbourhood, some people are hungry and we don’t want to be sorry observers of the situation.

    We’re very aware that the targets that were attacked aren’t large capitalist institutions. However, these businesses are the reflection, at the smallest scale, of a world that always favors the wealthiest over the poorest, who are always subject to further misery.This is why we wanted to reverse the order of things for an instant, and have it understood that though shuffling through each day we can also bite. We want rich lives, not the lives of the rich.

    We were happy the morning after to read in the news that other businesses had been attacked the same night in Verdun.

    P.S. Hope we didn’t disturb your little Friday night dinner too much.

    Des insoumises (ungovernables)

    MTLCOUNTER-INFO.ORG


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/hey-there-yuppies-2/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/08/insoumises.pdf


    2017
    Affiches liées






    [5e Fête de l’autogestion]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    5e Fête de l’autogestion]. — Quimper : CNT_F (France : ≥1993), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri  : rouge , noir , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : musique  ; autogestion  ; édition
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…  ; salon, foire
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte noir et rouge ; photo couleur (place urbaine avec meute sculptée de loups) ]

    texte :

    5e Fête de l’autogestion

    [logo "chat noir cerclé] CNT

    (L’Action directe en débat,

    des concerts, restauration sur place, des stands, des éditeurs, un marché gratuit et + encore !!!

    Samedi 22 septembre 2018

    11 h-20 h, entrée libre

    Esplanade F. Mitterrand, Quimper (entre la médiathèque et le théâtre de Cornouailles)

    L’action directe en débat

    11 h : « la désobéissance »

    14 h : « la réappropriation (squats, ZAD, milieux libres, …) »

    15 h : « les stratégies de propagande par le fait »

    17 h : « le syndicalisme »

    Des concerts

    Paul Cooper, chanson — Rrolande est furieuse, musique improvisée — Skaer Flaer, anarcho punk — Trio Cosa, musique improvisée — duo Diaminé, tarentelle — Platypus Theory, rock garage

    Des stands, des éditeurs, un marché gratuit

    Restauration : WhouAmap, Tri Martolod

    Éditeurs : La Digitale, Atelier de Création Libertaire, Publico, CNT-RP, Libertalia

    Stands : Enercoop, Quimper en roue libre, Food not bombs, AC !, Réseau Salariat, FASTI, Thomas Bouloù/ardecom29, Collectif entraide santé, Collectif Antifa29, Fraternité Quimper, Temps partagé, Stop Linky, CRABES, FA, Ensemble !, …


    sources :

    http://www.cnt-f.org/staf/wp-content/uploads/2018/08/Afficheprogramme.jpg





    [Ceci n’est pas une bavure]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Ceci n’est pas une bavure]. — [S.l.] : [s.n.], [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : rouge , noir , jaune , texte en défonce , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : police
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte (liste de victimes par la police ou en prison)

    texte :

    2000-2017 : 205 personnes tuées lors d’interventions policières

    Ceci n’est pas une bavure

    […]

    Travail réalisé à partir des sources disponibles. Il fait état des victimes des interventions policières et des crimes des forces de l’ordre en civil entre 2000 et 2017. Et ce, de manière malheureusement non exhaustive.


    sources :
     

    2020
    Affiche liée





    [Hier Zyed et Bouna, aujourd’hui Selom et Matisse : manifestation place Degeyter]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Hier Zyed et Bouna, aujourd’hui Selom et Matisse : manifestation place Degeyter]. — Lille : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , jaune , texte en défonce , papier blanc ) ; 37 × 55 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : police  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo de fond (aiguillages ferroviaires) ]

    texte :

    Hier Zyed et Bouna, aujourd’hui Selom et Matisse

    Le vendredi 15 décembre 2017, aux alentours de 21 h, Selom, Matisse, Ashraf et Aurélien se font renverser par un train. Selom et Matisse en meurent. Ashraf et Autrélien sont blessés.

    La soir même, La Voix du Nord parle d’un raccourci que les jeunes « inconscients » auraient voulu prendre. Le lendemain à Caulier, des voitures brûlent. Une rumeur tourne dans le quartier : ils fuyaient la police. Pendant trois jours, presse, police, justice et préfecture ont nié la présence de la police sur les lieux.

    Le lundi, lors du rassemblement de solidarité avec les familles et les victimes sur la place de Fives, Aurélien explique que lui et ses amis cherchaient à échapper à l’intervention de policiers particulièrement agressifs qui leur fonçaient dessus, matraques à la main. Depuis, des plaintes ont été déposées par les familles et les autorités ont dû admettre une possible responsabilité policière dans le « tragique accident ».

    À Fives, comme dans d’autres quartiers, la police met la pression, elle frappe, elle ment, elle humilie. Voilà pourquoi certains les fuient…
    Comme en 2005 avec Zyed et Bouna, les conséquences sont mortelles.

    Pour dénoncer les violences policières et le mépris des pouvoirs publics

    Pour soutenir les victimes, leurs familles et leurs proches

    Manifestation samedi 13 janvier 2018 - 15 h - place Degeyter - Lille Fives


    sources :
     



    [Les lycéens montrent la voie, suivons là !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Les lycéens montrent la voie, suivons là !]. — Toulouse : CLASSE (Collectif de Liaison pour l’Autodéfense et la Solidarité de clasSE), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : autonomie  ; étudiants (et luttes étudiantes)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (manifestant·e·s agenouillés avec banderole « Traverse la rue, prends ton bahut ») ]

    texte :

    Les lycéens montrent la voie, suivons là !

    Depuis une semaine un mouvement lycéen d’une ampleur et rapidité inédite a pris forme partout en France et particulièrement à Toulouse. Une quarantaine de lycées bloqués au plus fort, des blocus reconductibles presque partout, des manifs spontanées et sauvages du matin au soir tous les jours, des mises à distance de la police, des barricades enflammées un peu partout en ville, des pillages, des incendies d’établissements… Si les grands médias minimisent la chose personne n’a pu passer sérieusement à côté. De fait les lycéens et leurs alliés de galères bloquent la ville quotidiennement. Contrairement aux mobilisations contre la loi Travail ou Parcoursup au printemps dernier, ce sont les lycées aux plus fortes compositions prolétariennes qui se sont mis immédiatement en mouvement, donnant un rythme et un contenu bien plus intéressants.

    De la continuité…

    Les voix s’élèvent déjà pour tenter de faire rentrer ce mouvement dans des cases revendicatives, pour mieux le circonscrire. Pourtant, les médias le repèrent aisément, il ne s’agit ni spécifiquement d’une lutte contre Parcoursup ou contre la sélection à l’université, ni d’une lutte contre la réforme du bac pro ni d’une pure continuation du mouvement « gilet jaune ». C’est que, comme ce dernier, son contenu reste impalpable pour beaucoup, c’est-à-dire pour ceux qui veulent que les prolétaires en lutte aient des revendications et des objectifs réformistes et catégoriels.

    Les lycéens n’ont que trop de raisons pour se révolter et beaucoup ont vu leurs parents mettre ou soutenir les gilets jaunes ces derniers temps. Comme eux ils subissent depuis une répression à la hauteur de la fébrilité du gouvernement : des centaines d’arrestations, des blessés (graves) sont à compter dans de nombreuses villes ou encore des humiliations comme à Mantes-la-Jolie.

    Par le dépassement !

    Les blocages organisés par le mouvement des gilets jaunes semblaient atteindre une forme de limite que sont venues compenser les journées d’actions du samedi. Moins de personnes sur les piquets, plus de flics envoyés par le pouvoir pour déloger. C’est normal qu’après avoir passé plus de 20 jours et nuits à se relayer, tout en continuant pour beaucoup, d’aller au taf la journée, la fatigue se ressente… Les lycéens ont changé la donne par leur mobilité et leur détermination. Bloquer un carrefour et bouger sur un autre, la manœuvre a fait ses preuves.

    Les pratiques actuelles du mouvement lycéen sont la piste la plus crédible pour que ce mouvement se transforme en grande vague révolutionnaire. Comme les gilets jaunes avant eux les lycéens se sont immédiatement retrouvés ensemble par l’action directe. Blocage du bahut puis prise de la rue tant pour bloquer (barricades, déplacements policiers, métro coupé…) que pour agrandir le mouvement par le débrayage constant. Les manifs peuvent commencer à peu et finir à des milliers, signe de l’ambiance actuelle.

    Pour l’auto-organisation, contre le retour des morts-vivants

    Mais la mise en branle lycéenne a aussi remis dans le bain tout un pan du « mouvement social » complètement dépassé par l’actuel mouvement des gilets jaunes, car en mal de ses sujets de prédilection habituels. Si les bureaucrates de la gauche semblent avoir du mal à contenir ce bel élan pour le moment, il n’en reste pas moins que leurs tentatives sont et seront nombreuses. Services d’ordre, groupes de gilets jaunes qui s’attachent à reconnaître les « fauteurs de trouble » comme ils disent, paternalisme des syndicats étudiants envers des lycéens qu’on ramène à la fac et à qui on ordonne de rester sages…

    Cette contradiction va se retrouver dans tous les cortèges et blocages ces prochains temps. Entre ceux qui veulent la poursuite du mouvement, son élargissement sur des bases de classe et ceux qui aimeraient bien gratter quelques miettes afin que tout le monde rentre sagement chez soi en attendant les prochaines élections politiques ou syndicales.

    Comme une odeur de grève généralisée !

    Le mouvement actuel est en constante évolution. Tout le monde a bien compris désormais que ce n’est pas une mobilisation contre les taxes… Partout, on ne parle plus que de la vie trop chère pour être vécue, de l’argent qu’on n’a pas, d’un système politique qui n’est là que pour nous maintenir dans la merde, et nous tirer dessus le cas échéant. A nous de transformer les appels à détruire Macron en appels et en actes à détruire le capital. La question de la grève est désormais centrale, partout elle se murmure. Il suffit d’une brèche pour que nous venions toutes et tous l’agrandir. Soutenons tous les piquets des prochains jours, tant dans les lycées que dans les boîtes !

    La fameuse grève générale ne se décrète pas. Elle s’organise pratiquement, comme le font les lycéens.

    Bloquons puis allons débrayer les entreprises autour de nous une par une !

    C’est comme cela que nous déploierons la grève partout et sans représentant !

    Collectif Classe


    sources :

    Affiche ou tract ?
    http://www.classeenlutte.org/2018/12/07/les-lyceens-montrent-la-voie-suivons-la/
















    [Belvil’Montant en luttes, solidaires dans la galère]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Belvil’Montant en luttes, solidaires dans la galère]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : gris , papier blanc ) ; 61 × 46 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : luttes urbaines
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    texte

    plan des quartiers avec slogans

    texte :

    Belvil’Montant en luttes

    Solidaires dans la galère

    Dimanche 19 mai 2019
    Départ 16 h, Ⓜ Gambetta — Arrivée vers 20 h, place des Fêtes

    Avec ou sans papiers, liberté !

    Non aux frontières invisibles entre quartiers

    Police partout, justice nulle part

    Une maison du peuple !

    Stop aux violences policières

    Écoles sacrifiées

    Logements pour tous

    Hôpital fout le camp

    Des moyens pour les jeunes

    Nous ne sommes pas que des consommateurs

    Déambulation manifestation

    Cabane jane place des fêtes / Collectif Carton rouge / Parie 20e solidaire avec tous les migrants / Collectif Place des Fêtes / Collectif pour la maison de l’air de Belleville / Droit à la belle ville / CSP20 / Gilets jaunes Belleville / La Cantine des Pyrénées / United Migrants / Les Mères combattantes

    facebook : http://tiny.cc/a6be6y


    sources :