Paris

 

 
 

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    [Beau comme des centres de rétention qui flambent]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Beau comme des centres de rétention qui flambent]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : émigration et immigration  ; prison  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (incendie du centre de rétention administrative de Vincennes) ]

    texte :

    Beau comme des centres de rétention qui flambent

    Le 22 juin 2008, les deux bâtiments du centre de rétention de Vincennes (Paris) sont cramés. Après des mois de tension et d’affrontements, comme au Mesnil-Amelot et ailleurs, des sans-papiers y ont réalisé la seule réforme possible des prisons : leur réduction en cendres.

    En Espagne, comme en Italie ou en Belgique (incendie du centre 127bis de Bruxelles le 24 août 2008), des émeutes viennent aussi régulièrement troubler le bon ordre de ces camps de la démocratie marchande.

    Les centres de rétention ne sont qu’un des maillons de cette société carcérale. D’un système qui voudrait tous nous voir soumis ou résignés pour que les puissants continuent de s’enrichir sur la misère, les désastres écologiques ou la guerre.

    La question des prisons est donc d’abord celle du monde qui les produit : il n’existe pas d’enfermement décent, comme il n’y a pas de capitalisme à visage humain. Face aux contrôles et aux rafles de sans-papiers dans les rues et les transports, face au racket spéculatif des tauliers, contre l’exploitation qui nous tue à la tâche, il est temps que la peur change de camp.

    Cinq sans-papiers sont actuellement incarcérés, accusés de l’incendie du centre de rétention de Vincennes. Peu importe qu’ils soient coupables ou innocents : ce sont des otages destinés à effrayer tous ceux qui décident de relever la tête et de renvoyer à la gueule de l’État un peu de la violence qu’il nous fait subir au quotidien.

    Ce qui est sûr, c’est que l’enfermement est une raison suffisante en soi pour se rebeller contre les geôliers et leurs murs barbelés. Ce qui est certain, c’est que tout individu qui a encore le goût de la liberté et la rage au cœur ne peut que se reconnaître dans ces révoltes dévastatrices.

    Et comme la machine à expulser n’est pas abstraite mais s’incarne dans des hommes et des structures, chacun pourra trouver matière à exprimer sa solidarité de la façon la plus adéquate.

    Des partis de gauche comme de droits aux compagnies aériennes qui déportent comme Air France, des constructeurs de camps comme Bouygues et Eiffage à leurs cogestionnaires comme la Croix-Rouge, des balances comme la BNP aux contrôleurs des sociétés de transport public, les rouages se trouvent à chaque coin de la rue.

    Sabotons la machine à expulser !

    Solidarité active avec les sans-papiers accusés de l’incendie de Vincennes


    sources :

    Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?Beau-comme-des-centres-de,106 « Affiche trouvée sur les murs de plusieurs villes, fin 2008 » (25 février 2009).


    2008
    Affiche liée


    [Beau comme des centres de rétention qui flambent]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Beau comme des centres de rétention qui flambent]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Tanneries (Dijon)
    • Liste des thèmes  : émigration et immigration  ; prison  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (incendie du centre de rétention administrative de Vincennes) ]

    texte :

    Beau comme des centres de rétention qui flambent

    Le 22 juin 2008, les deux bâtiments du centre de rétention de Vincennes (Paris) sont cramés. Après des mois de tension et d’affrontements, comme au Mesnil-Amelot et ailleurs, des sans-papiers y ont réalisé la seule réforme possible des prisons : leur réduction en cendres.

    En Espagne, comme en Italie ou en Belgique (incendie du centre 127bis de Bruxelles le 24 août 2008), des émeutes viennent aussi régulièrement troubler le bon ordre de ces camps de la démocratie marchande.

    Les centres de rétention ne sont qu’un des maillons de cette société carcérale. D’un système qui voudrait tous nous voir soumis ou résignés pour que les puissants continuent de s’enrichir sur la misère, les désastres écologiques ou la guerre.

    La question des prisons est donc d’abord celle du monde qui les produit : il n’existe pas d’enfermement décent, comme il n’y a pas de capitalisme à visage humain. Face aux contrôles et aux rafles de sans-papiers dans les rues et les transports, face au racket spéculatif des tauliers, contre l’exploitation qui nous tue à la tâche, il est temps que la peur change de camp.

    Cinq sans-papiers sont actuellement incarcérés, accusés de l’incendie du centre de rétention de Vincennes. Peu importe qu’ils soient coupables ou innocents : ce sont des otages destinés à effrayer tous ceux qui décident de relever la tête et de renvoyer à la gueule de l’État un peu de la violence qu’il nous fait subir au quotidien.

    Ce qui est sûr, c’est que l’enfermement est une raison suffisante en soi pour se rebeller contre les geôliers et leurs murs barbelés. Ce qui est certain, c’est que tout individu qui a encore le goût de la liberté et la rage au cœur ne peut que se reconnaître dans ces révoltes dévastatrices.

    Et comme la machine à expulser n’est pas abstraite mais s’incarne dans des hommes et des structures, chacun pourra trouver matière à exprimer sa solidarité de la façon la plus adéquate.

    Des partis de gauche comme de droits aux compagnies aériennes qui déportent comme Air France, des constructeurs de camps comme Bouygues et Eiffage à leurs cogestionnaires comme la Croix-Rouge, des balances comme la BNP aux contrôleurs des sociétés de transport public, les rouages se trouvent à chaque coin de la rue.

    Sabotons la machine à expulser !

    Solidarité active avec les sans-papiers accusés de l’incendie de Vincennes


    sources :

    Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?Beau-comme-des-centres-de,106 « Affiche trouvée sur les murs de plusieurs villes, fin 2008 » (25 février 2009).


    2008
    Affiche liée



    [Concert de soutien aux prisonniers politiques d’Action directe, Forcalquier, vendredi 3 avril 2008]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Concert de soutien aux prisonniers politiques d’Action directe, Forcalquier, vendredi 3 avril 2008]. — Forcalquier ; Paris : Défense active, . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : prison  ; répression  ; terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Action directe  ; Aubron, Joëlle (1959-2006)  ; Cipriani, Georges (1950-....)  ; Ménigon, Nathalie (1957-....)  ; Rouillan, Jean-Marc (1952-....)  ; Schleicher, Régis (1957-....)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : galas et actions de soutien
    notes :
    descriptif :


    texte

    filigrane (portrait) par Thierry Guitard ?

    texte :

    Concert de soutien aux prisonniers politiques d’Action directe

    à partir de 18 h : projection, exposition, infos de luttes, buvette…
    à partir de 21 h : concert

    S’inscrivant dans la lignée des mouvements révolutionnaires des années 1970, Action directe, groupe internationaliste de lutte armée, revendiquait de nombreuses actions anti-capitalistes et anti-impérialistes. C’est dans ce cadre que ces militants ont agi. Aujourd’hui, alors que l’État utilise l’arsenal des lois antiterroristes pour surveiller et incarcérer des militants politiques qui s’opposent au système capitaliste (cf l’affaire récente des présumés saboteurs de la mouvance anarcho-autonome, les incarcérations d’« islamistes » ainsi que les nombreuses gardes à vue de militants, de syndicalistes, etc.), il nous semble important de se mobiliser largement pour obtenir la libération de tous les prisonniers politiques et l’abrogation de ces lois liberticides qui, sous couvert de « terrorisme », autorisent la surveillance et l’enfermement de nos compagnons de lutte.

    La situation actuelle des prisonniers d’Action directe

    Incarcéré depuis mars 1984, Régis Schleicher a été condamné à perpétuité, dont quinze ans incompressibles. Libérable depuis 1999, ses cinq demandes de libération conditionnelle ont été rejetées. En 2003, à Moulins Yzeure, après vingt ans d’enfermement face à cet horizon clos, son aspiration naturelle à la liberté l’a décidé à tenter de s’évader. Il va entamer sa vingt-sixième année de détention !

    Joëlle Aubron, Nathalie Ménigon, Georges Cipriani et Jean-Marc Rouillan sont arrêtés en février 1987 et condamnés aussi à perpétuité par une cours d’assise composée uniquement de magistrats (en application de la loi de 1986, dite antiterroriste, créant cette juridiction spéciale).

    Joëlle Aubron, atteinte d’un cancer, a été libérée pour « raison médicale ». Elle est morte quelques mois après, le 1er mars 2006. Nathalie Ménigon a obtenu, en août 2007, un régime de semi-liberté (travail la journée et retour en prison tous les soirs et les week-ends), qui lui a permis, au bout d’une année, de bénéficier d’une libération conditionnelle.

    Aujourd’hui, Georges Cipriani, Jean-Marc Rouillan et Régis Schleicher sont toujours incarcérés pour des faits ayant eu lieu il y a plus de vingt ans.

    Georges et Régis attendent depuis plus d’un an l’avis d’une commission nouvellement créée qui doit statuer sur leur demande de libération conditionnelle… Georges a terminé, depuis février 2005, la peine de sûreté de dix-huit ans qui accompagnait sa condamnation à la prison à perpétuité. Régis, quant à lui, l’a terminée depuis 1999. Ils peuvent donc tous prétendre à une libération conditionnelle. À ce jour, toutes leurs demandes ont été rejetées.

    Jean-Marc a obtenu un régime de semi-liberté en décembre 2007, mais il a été réincarcéré suite à un entretien publié dans la presse, le 1er octobre 2008, et s’est vu refuser la libération conditionnelle dont il aurait dû bénéficier en décembre 2008.

    Nous n’oublions pas les conditions spéciales d’incarcération que subissent les prisonniers politiques et les rebelles :
    - isolement (dans certains cas de plusieurs années)
    - communication avec l’extérieur entravée (courrier, téléphone)
    - permis de visite délivrés au compte-gouttes, etc.

    Rappelons que les améliorations des conditions de détention des prisonniers d’AD ont été acquises par la lutte (notamment des grèves de la faim) et par la solidarité organisée hors des murs.

    Cet acharnement n’a que trop duré ! Affirmons notre refus face à cette vengeance d’État. Libération des militants d’Action directe et des prisonniers politiques.

    La solidarité est une arme !

    Centre culturel de la Bonne Fontaine

    Vendredi 3 avril - 21 h - Forcalquier
    (Alpes-de-Haute-Provence)

    Organisation
    Défense active
    80 rue de Ménilmontant 75020 paris


    sources :
     

    2008
    Affiche liée








    [Kalimero]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Kalimero]. — Paris : Kalimero (Paris), [ & post]. — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : prison  ; solidarité
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants …  ; benefiet - collecte de fonds
    notes :
    descriptif :


    texte

    dessin (le poussin noir Calimero)

    texte :

    Kalimero

    est un collectif et une caisse de solidarité
    pour les prisonniers de la guerre sociale en cours.

    En prison, avoir de l’argent pour se procurer les denrées de base (sel, sucre, timbres, tabac, ricoré, etc.) est une nécessité. Pour permettre aux personnes incarcérées de satisfaire leurs besoins élémentaires, nous souhaitons leur envoyer un mandat mensuels de 120 euros.

    Une caisse de solidarité a besoin de continuité. Nous n’avons ni sponsor, ni mécène, aussi avons-nous convenu d’un rendez-vous par mois pour collecter des sous afin d’alimenter la caisse. Ces rencontres sont également l’occasion d’échanger des informations, d’assurer le suivi des différentes histoires et de discuter des situations qui se présentent. Dans un souci de régularité, ces rencarts ont été fixés le deuxième jeudi de chaque mois, à 18 h pour la réunion, et à 2 h pour une auberge espagnole (apporter à boire et à manger).

    arrêtés pour transport de fumigène…
    inculpés, pour une tentative d’incendie d’un véhicule de police…
    incarcérés pour l’incendie du centre de rétention de Vincennes…
    poursuivis pour des actes qt contre la SNCF…
    ils ont besoin de nous !

    Pour envoyer de l’argent ou pour être tenus au courant des prochains rendez-vous, vous pouvez demander à être inscrit sur la mailing-list de kalimero en écrivant à
    kalimeroparis@gmail.com

    Le nº de compte pour faire un virement : 10278 06137 00020471901 Clé 07
    Sinon chacun peut déposer de l’argent en liquide dans toutes les agences du Crédit Mutuel en donnant ce numéro : 06137 00020471901


    sources :

    https://paris-luttes.info/+-kalimero-1066-+





    [Pour célébrer l’Anniversaire de la Commune de Paris, venez construire une barricade de livres]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Pour célébrer l’Anniversaire de la Commune de Paris, venez construire une barricade de livres]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , texte en défonce , papier blanc ) ; 60 × 40 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : édition
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : France : histoire : 1871 (La Commune)
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : anniversaire, commémoration  ; spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo solarisée (barricade de lives sur des pavés)

    plan de rue

    texte :

    Dimanche 18 mai 2008, de 10 h à 18 h

    Libr’Est ★ Libraires de l’Est parisien

    Pour célébrer l’Anniversaire de la Commune de Paris

    Venez construire une barricade de livres

    Vous avez des livres qui vous encombrent ?
    Profitez de l’occasion pour les recycler utilement !
    Apportez-les et ainsi contribuez à l’élaboration d’une barricade symbolique.
    Cette barricade proche du Mur des fédérés et des lieux où se sont déroulés les derniers combats en Mai 1871 pendant la semaine sanglante sera le lieu de débats, de rencontres et d’événements pour « fêter » la Commune.

    À l’issue de la journée, les livres seront collectés par Bibliothèques sans Frontières pour aider des bibliothèques défavorisées.

    Concerts, lectures, conférences, … tout le programme de la journée sur www.librest.fr

    À l’entrée du cimetière du Père Lachaise (Porte Gambetta, Mº Gambetta, au bout de l’avenue du Père Lachaise)

    Vous pouvez également déposer vos livres à partir du 10 mai dans les librairies Libr’Est :
    L’Atelier - 2 bis, rue du Jourdain - Paris 20
    Atout Livre - 203 bis, avenue Daumesnil - Paris 12
    Le Comptoir des mots - 239, rue des Pyrénées - Paris 20
    Le Genre urbain - 30, rue de Belleville - Paris 20
    La Manœuvre - 58, rue de la Roquette - Paris 11
    Le Merle Moqueur - 51, rue de Bagnolet - Paris 20
    Millepages - 174, rue de Fontenay - Vincennes

    [logo] bibliosansfrontières.com www.librest.fr

    bolivie


    sources :
     


    [Rassemblement contre la machine à expulser]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Rassemblement contre la machine à expulser] / Eric Drooker. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; émigration et immigration  ; logement, habitat
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    [ texte (long) ; gravure (ville enclose d’une haute clôture avec personnes [pauvres ?] expulsées par un coup de pied géant) par Eric Drooker ]

    texte :

    Rassemblement contre la machine à expulser

    métro La Chapelle — dimanche 15 juin à 16 h

    Les contrôles et arrestations massifs de sans-papiers s’intensifient dans les quartiers et les gares. Au métro La Chapelle (ligne 2) et sur les boulevards qui l’entourent, ils sont devenus presque quotidiens : policiers et contrôleurs RATP traquent, tôt le matin, à l’heure d’aller au travail (à partir de 6 heures) et le soir, les sans papiers et les fraudeurs.

    Plutôt que de faire des grosses rafles visibles, les flics préfèrent opérer en petites unités de civils. Les détenus du centre de rétention de Vincennes expliquent qu’ils se sont fait arrêter par des policiers déguisés en jeunes couples ou passants du quartier, puis emmener au commissariat dans des voitures banalisées. En discutant entre eux, les retenus ont remarqué qu’à chaque jour correspondrait un faciès : par exemple, au mois de mai, les jeudi et vendredi les flics n’auraient contrôlé que des maghrébins.

    Le choix de ce quartier n’est pas anodin : entre Barbès et Stalingrad, la police sait qu’elle va attraper des travailleurs sans papiers. Et les autorités — de la préfecture à la municipalité — y trouvent leur compte, ça « nettoie » le quartier pour laisser place à la « mixité sociale » avec l’installation des bobos sur les Quais de Seine et à la Goutte d’Or. Cela fait plusieurs années que ces quartiers sont en « restructuration » : augmentation des loyers, expulsions des pauvres aux portes de Paris, contrôle e des places et des rues. La Chapelle, comme beaucoup d’autres quartiers, est un secteur d’application de la politique d’immigration de la France et de l’Europe : expulser un maximum de clandestins tout en mettant en place « immigration choisie et dévouée ». C’est le meilleur moyen pour optimiser le contrôle sur tous les travailleurs et sur tous les migrants.

    Face à ces arrestations des gens s’organisent. En témoignent les réseaux d’alerte téléphoniques mis en place dans certains quartiers de la région parisienne pour se prévenir des contrôles, se rendre sur place et opposer une résistance à la police. Dans les centres de rétentions les personnes arrêtées se révoltent (grèves de la faim, émeutes, refus du contrôle et de rentrer dans les cellules…) et devant ces prisons, des manifestations et des parloirs sauvages se multiplient.

    Sabotons la machine à expulser !

    Ce rassemblement s’inscrit dans le cadre de la « semaine de solidarité sans frontières » (du 9 au 16 juin 2008).
    Liberté pour tous les prisonniers, avec ou sans papiers !
    Liberté pour toutes et tous !
    Solidarité avec les deux de Vierzon. avec Bruno. Ivan, Damien et les autres !

    Toute contribution pratique à la semaine de solidarité sans frontières pourra être envoyée à : solidarite_sans_frontieres@riseup.net


    sources :

    Affiche annoncée dans Mauvaises intentions nº 2 (janv. 2009) : « Affiche trouvée sur les murs du 18e arrondissement, à Paris, début juin 2008. »












    [Face à la guerre aux pauvres…]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Face à la guerre aux pauvres…]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , bleu ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : logement, habitat  ; pauvreté
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; image (sommets de tours vues depuis le sol) ]

    texte :

    Face à la guerre aux pauvres…

    Hausse des loyers, expulsion des logements, transformation du mobilier urbain en repoussoir anti-SDF, occupation policière, multiplication des caméras de vidéo-surveillance, chasse aux sans-papiers, aux prostituées, aux vendeurs à la sauvette...

    La rénovation n’a qu’un but : faire du fric. Elle permet de virer les pauvres pour installer des populations plus riches.

    La mairie et l’état organisent la spéculation immobilière et en tirent profit au côté des promoteurs. Ils construisent spécialement pour cette nouvelle population : 104, MK2, cafés-bobos, boutiques de mode...

    Flics, politiciens, artistes branchés, spéculateurs…

    Dégageons-les !


    sources :

    Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?Face-a-la-guerre-aux-pauvres : « Affiche trouvée sur les murs du Nord-Est de Paris, juin 2009 » (12 juin 2009).





    [Il n’y a pas de paradis futur]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Il n’y a pas de paradis futur]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 21 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : individualisme  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Libertad, Albert (1875-1908)
    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (femmes et fillettes souriantes traversant une rue devant une voiture renversée et enflammée, main dans la main) ]

    texte :

    Résignés, regardez, je crache sur vos idoles, je crache sur Dieu, je crache sur la patrie, je crache sur le Christ, je crache sur les drapeaux, je crache sur le capital et sur le veau d’or, je crache sur les religions : ce sont des hochets, je m’en moque, je m’en ris… Ils ne sont rien que par vous, quittez-les et ils se brisent en miettes. Vous êtes donc une force, ô résignés, de ces forces qui s’ignorent mais qui n’en sont pas moins des forces, et je ne peux pas cracher sur vous, je ne peux que vous haïr…ou vous aimer. Par-dessus tous mes désirs, j’ai celui de vous voir secouer votre résignation dans un réveil terrible de vie.

    Il n’y a pas de paradis futur,

    il n’y a pas d’avenir,

    il n’y a que le présent.

    Vivons-nous ! Vivons !
    La résignation, c’est la mort. La révolte, c’est la vie.

    Albert Libertad, « Aux résignés », dans L’Anarchie, 13 avril 1905.


    sources :

    Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?Il-n-y-a-pas-de-paradis-futur : « Affiche trouvée sur les murs de Paris, fin 2009 » (28 décembre 2009).




    [Les feux de la révolte]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Les feux de la révolte]. — Paris : Mauvaises intentions, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 61 × 40 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : émigration et immigration  ; prison  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Grèce
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations  ; soutien à militants …
    notes :
    descriptif :


    [ texte (blanc, jaune, rouge) ; photo couleurs en fond (jeunes courant près d’une voiture en flammes) ]

    texte :

    Les feux de la révolte

    Les fins de mois sont de plus en plus difficiles. On se fait de plus en plus exploiter au boulot pour toujours moins de fric, sucrer les allocs et emmerder sans fin au RMI. Des milliers de personnes sont licenciées, l’âge de la retraite est encore reculé… et pendant ce temps-là l’État arrose les banques et les patrons à coups de milliards.

    Le pouvoir lâche ses cow-boys en uniforme qui se croient tout permis à coups de flash-ball, de rafles, d’expulsions, de rackets et de contrôles… tandis que toujours plus de personnes se retrouvent enfermées, que ce soit en hôpital psychiatrique, en centre de rétention ou en prison. Le système impose sa paix sociale en nous vidant le cerveau à l’aide de Prozac, de télévision et de crédits… bref, tout ce qui constitue la violence du quotidien.

    Les tensions sociales s’exacerbent et rien n’indique que cela va aller en s’amenuisant.

    Les actes de révoltes collectives et individuelles se multiplient aussi :

    En mai 2007 par exemple, lors du joyeux bordel des élections présidentielles, un véhicule de police a bien failli être incendié dans le 18e. Trois personnes suspectées dans cette affaire croupissent encore en prison sous l’accusation d’ « association terroriste ».

    De même, en juillet dernier après plusieurs mois de révoltes collectives, de mutineries et d’affrontements, des prisonniers ont détruit par le feu le centre de rétention de Vincennes. Sept sans-papiers (peut-être plus) sont inculpés et incarcérés.

    Depuis décembre en Grèce, après l’assassinat d’un jeune par les flics, des milliers de révoltés attaquent banques, commerces et commissariats. Occupations, pillages et destructions, manifestations et affrontements se poursuivent.

    Solidarité avec les révoltés incarcérés.
    Que les feux de la révolte se propagent partout.

    Manifestation samedi 24 janvier 2009, 15 h à Barbès


    sources :

    Affiche diffusée aussi sur http://www.non-fides.fr/?Les-feux-de-la-revolte (8 janvier 2009).


    2009
    Affiche liée







    [Solidarité avec les inculpés de la révolte de Vincennes]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Solidarité avec les inculpés de la révolte de Vincennes]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , orange , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Tanneries (Dijon)
    • Liste des thèmes  : émigration et immigration  ; prison  ; procès  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants …
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; photos (mutins ; barbelés) ]

    texte :

    Le centre de rétention administratif de Vincennes était la plus grande prison pour sains-papiers de France. Le 21 juin 2008, un détenu qui avait réclamé en vain des médicaments y est mort. Le lendemain, le 22 juin, au cours d’une révolte collective, le centre est parti en fumée. 10 personnes sont inculpées pour cette révolte. Être solidaire des inculpés de l’incendie de Vincennes, c’est être solidaire de toutes celles et ceux qui, d’une manière ou d’une autre, se révoltent contre un monde où des millions de vies sont suspendues à des bouts de papiers.

    Solidarité avec les inculpés de la révolte de Vincennes

    Procès

    du 25 au 27 janvier
    13 h 30 au TGI de Paris, Mº Cité

    Semaine de solidarité

    du 17 au 24 janvier


    sources :