A cerclé (A encerclé) Ⓐ

 

« Conçu par Tomás Ibañez et réalisé graphiquement par René Darras » (L’histoire véridique du
A
). Voir aussi l’article « La véridique histoire du A cerclé ».

Au moins 105 cartes postales anarchistes parues avec ce nom. Voir sur Cartoliste.

 

Affichage par année

982 affiches :

 










    [10th Montreal anarchist bookfair, 2009]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    10th Montreal anarchist bookfair, 2009] / Christina Xydous. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri  : texte en défonce ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : édition
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : salon, foire
    notes :
    descriptif :

    [ texte ; dessin (bouquet de poings levés sur une étoile noire au milieu d’un timbre-poste à 0 c) de Christina Xydous ]

    texte :

    10th

    Montreal

    Anarchist Bookfair

    ★★ Welcome to all ! ★★

    Saturday, May 16 2009
    10am-6pm

    0 c Free !

    ★ The Bookfair is a child-friendly space with activities for kids ★ Main floor est wheelchair accessible — conct us for further accessibility needs ★ Day of workshops on Sunday, May 17 2009 ★

    www.anarchistbookfair.ca

    2515 rue Delisle, Montréal (metro Lionel-Groulx)

    poster design by Christina Xydous


    sources :
     

    2009
    Affiche liée











    [Soirée projection-débat Alexandre Marius Jacob]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Soirée projection-débat Alexandre Marius Jacob]. — Périgueux : Collectif libertaire Marius Jacob (Dordogne), (ipns). — 1 affiche (photocop. ), coul. (quadri ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : histoire  ; militantisme  ; prison  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Jacob, Alexandre Marius (1879-1954)  ; Termignon, Laurent  ; Turner, Thomas
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; photo : portrait de Jacob en chapeau-melon ]

    texte :

    Soirée projection-débat

    Vendredi 18 décembre 2009 à 20 h 30

    Alexandre Marius Jacob

    film documentaire de Thomas Turner et Laurent Termignon

    Engagement, répression, enfermement

    Anarchiste illégaliste, partisan de la « reprise individuelle », Alexandre Marius Jacob, membre des Travailleurs de la Nuit, devait payer cher plus de 150 cambriolages spectaculaires, reconnus. Riches et oppresseurs étaient la cible. Lui et ses compagnons avaient déclaré la guerre au monde capitaliste. Une partie des « recettes » était reversée à « La Cause ». 25 ans, 8 mois et 23 jours après son arrestation, la bagnard en Guyane, matricule 34 777, soutenu sans relâche par sa mère, recouvrait la liberté mais n’était toujours pas vaincu…

    Au café associatif Les Thétards, 7 rue de la Bride à Périgueux — [logo] Café libertaire : débats - projections - discussions

    Collectif libertaire Marius Jacob

    collectif.libertaire@no-log.org — http://collectif-libertaire.net

    Imprimé par nos soins


    sources :
     










    [Braquons l’existant]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Braquons l’existant]. — [S.l.] : [s.n.], [ & ante]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , texte en défonce , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)  ; Tanneries (Dijon)
    • Liste des thèmes  : illégalisme  ; insurrectionnalisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; photo (femme et pistolet) ]

    texte :

    Braquons l’existant

    Nous n’attendons plus rien de cette société. Ce qu’elle nous impose nous dégoûte ; ce qu’elle nous offre ne nous intéresse pas. Nous ne voulons plus succomber à la routine du travail pour gagner quelques miettes en échange de notre obéissance ; nous ne voulons plus avoir comme seuls rêves ce que la télévision nous montre.

    Ils nous ont déjà tués des milliers de fois. À l’école, où ils nous ont inculqué que suivre le troupeau est mieux que de créer obstinément son propre chemin. Au travail, où les rythmes de la production et les exigences de l’argent étouffent le battement de nos cœurs qui aspirent à la liberté. À la maison, où les antidépresseurs et la tradition familiale nous noient dans l’habitude de la résignation. En prison ou centre fermé, où la société nous confirme que nous sommes indésirables. À l’église, la mosquée ou la synagogue, où la promesse d’un paradis en échange d’une morale autoritaire fait oublier que c’est que dans le présent que nous vivons. Ce monde aime la mort et refoule la vie.

    Cette société tient tout le monde en laisse ; la seule différence, c’est la longueur. Nous ne sommes pas de ceux qui se battent pour un collier moins serré, un salaire plus élevé, une police moins brutale, des politiciens et des patrons plus soucieux et honnêtes. Nous voulons simplement ce que tout être tenu en laisse devrait avoir à cœur : nous voulons la couper, foutre le feu à la cage, écraser tous ceux qui nous tiennent ou voudraient nous tenir en laisse.

    Ce déchaînement de la passion pour la vie n’est pas un grand moment final à attendre patiemment ; il est quotidien et s’intensifie à mesure qu’il incite et se diffuse. Peut-être est-il parfois confus, ne sachant pas toujours où frapper pour briser les chaînes de l’esclavage et de l’adhésion, mais il est vivant. La révolte, ce cri de vie contre une société de morts, s’exprime des milliers de couleurs d’un arc-en-ciel : des attaques contre les polices qui quadrillent les rues aux atteintes à la sacro-sainte propriété, des sabotages de structures de la domination comme les banques, les intérims, les supermarchés, les institutions en tout genre aux refus clairs et nets de se laisser contrôler, humilier, enrégimenter.

    La révolte ne relève pas du simple dégoût, mais parle aussi de joie. La joie d’affirmer que malgré tout, nous sommes vivants. Que malgré l’aliénation régnante, nos chemins de révolte se croisent encore et que les possibilités de tisser des liens de complicité ne sont jamais entièrement anéanties.

    Dans la fureur de l’action, nous forgeons, petit à petit, nos rêves d’un monde sans maîtres et sans esclaves. L’attaque est nécessaire car elle crée des fissures, mais ce sont les désirs qui sapent l’édifice social.

    Ⓐ Que souffle le vent de la liberté, que se déchaîne la tempête de l’insurrection


    sources :
     





    [Café libertaire exceptionnel, Charlie Bauer Rouge Bandit]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Café libertaire exceptionnel, Charlie Bauer Rouge Bandit]. — Périgueux : Collectif libertaire Marius Jacob (Dordogne), (ipns). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : cinéma  ; prison
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Bauer, Charlie (1943-2011)  ; Nicolas, Fred K.
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; photos du film ]

    texte :

    Mardi 08 juin 2010

    Café libertaire exceptionnel

    Charlie Bauer rouge bandit

    de Fred K. Nicolas - Sycomore Films

    À 20 h 30 - Film-débat en présence de Charlie Bauer

    [photo « Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent. »]

    Né en 1943, Charlie Bauer, enfant des quartiers Nord de Marseille, fut militant aux Jeunesses communistes dans les années cinquante. Il a rompu les amarres quand le PCF a voté les crédits militaires pour mener une guerre coloniale en Algérie. En toute logique, il soutiendra le combat du FLN algérien. Armes au poing, Charlie, adepte de la « propagande par le fait », va aussi attaquer des trains, des banques et des bijouteries pour redistribuer à des gens dans la dèche.

    Arrêté en 1962, Charlie Bauer va ronger son frein pendant vingt-cinq ans en prison, dont neuf en Quartier de haute sécurité (QHS). C’est là qu’il rencontra Jacques Mesrine, « l’ennemi public nº 1 », avec qui il luttera contre le système carcéral. Une action qu’il mena de front avec des études supérieures. En prison, Charlie a passé une licence en psychologie, une autre en philosophie et un doctorat d’anthropologie sociale. Libéré en 1988, l’insoumis a publié deux ans plus tard une ardente autobiographie, Fractures d’une vie, rééditée chez Agone. Le réalisateur Fred K. Nicolas a fait son portrait dans Rouge Bandit (2009, 54 mn).

    Si les mots ont remplacé les balles, Charlie Bauer reste fidèle à ses combats révolutionnaires et à sa haine des prisons.

    Au café associatif Les Thétards, 7 rue de la Bride à Périgueux — [logo] Café libertaire : débats - projections - discussions

    Collectif libertaire Marius Jacob

    collectif.libertaire@no-log.org — http://collectif-libertaire.net

    Permanences premier et troisième mercredi du mois de 20 h à 22 h, au 7 rue de la Bride, Périgueux

    Imprimé par nos soins


    sources :
     


    [Café libertaire, l’insurrection au Chiapas et la mouvement zapatiste]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Café libertaire, l’insurrection au Chiapas et la mouvement zapatiste]. — Périgueux : Collectif libertaire Marius Jacob (Dordogne), (ipns). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : luttes rurales et paysannes  ; populations autochtones
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Mexique
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; photo : militante mexicaine cagoulée ]

    texte :

    Vendredi 17 septembre 2010

    Café libertaire

    L’Insurrection au Chiapas et le mouvement zapatiste

    film-débat, 20 h 30

    Dans la province du Chiapas au Mexique, le premier janvier 1994 des Indiens Mayas en armes investissent plusieurs municipalités. C’est le début de l’insurrection zapatiste menée par l’EZLN (« armée zapatiste de libération nationale »). Au-delà des affrontements avec la police, l’armée mexicaine et les milices privées des propriétaires terriens, très rapidement ce mouvement va s’organiser au quotidien sur des bases autonomes de démocratie directe. Les femmes vont jouer un rôle capital mettant en avant leurs revendications spécifiques, confrontées aux mêmes responsabilités que les hommes au sein des collectivités. Le « sous-commandant Marcos » est évidemment un personnage important au style marqué par l’intelligence radicale, la culture et l’humour. Le mouvement zapatiste est désormais connu dans le monde entier et les actions de solidarité ont fait écho aux luttes sur le terrain, aux proclamations et appels internationaux des « sans-visages » du Chiapas. Les révolutionnaires internationalistes et anticapitalistes sont évidemment concernés par ce mouvement et particulièrement les anarchistes qui reconnaissent des réalisations concrètes en accord avec leurs propres conceptions…

    Au café associatif Les Thétards, 7 rue de la Bride à Périgueux — [logo] Café libertaire : débats - projections - discussions

    Collectif libertaire Marius Jacob

    collectif.libertaire@no-log.org — http://collectif-libertaire.net

    Permanences premier et troisième mercredi du mois de 20 h à 22 h, au 7 rue de la Bride, Périgueux

    Imprimé par nos soins


    sources :
     


    [Café libertaire, rroms, gitans, manouches en danger]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Café libertaire, rroms, gitans, manouches en danger]. — Périgueux : Collectif libertaire Marius Jacob (Dordogne), (ipns). — 1 affiche (photocop. ), coul. (quadri ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : émigration et immigration
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Rroms, gitans, tziganes…
    • Noms cités (± liste positive)  : Michel, Louise (1830-1905)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; photo : gitane (du paquet de cigarette) sur bouclier (CRS Mai 68) ]

    texte :

    Vendredi 15 octobre 2010

    Café libertaire, rroms, gitans, manouches en danger

    Film-débat, 20 h 30

    Tandis que se poursuivent les expulsions et déportations de Sans-Papiers, les RROMS de Roumanie et Bulgarie sont à leur tour déportés. La sinistre campagne entamée au cours de l’été par le gouvernement français, dans la logique du fascisme d’état, à l’encontre de ces citoyens européens nous rappelle, s’il en est besoin, que les gérants du système sont capables du pire, dès qu’il est question de conserver leur pouvoir dont Louise Michel disait qu’il est « maudit »...

    Au café associatif Les Thétards, 7 rue de la Bride à Périgueux — [logo] Café libertaire : débats - projections - discussions

    Collectif libertaire Marius Jacob,

    collectif.libertaire@no-log.org — http://collectif-libertaire.net

    Permanences premier et troisième mercredi du mois de 20 h à 22 h, au 7 rue de la Bride, Périgueux

    Imprimé par nos soins


    sources :
     

    1998

    [ca  2006]

    [ca  2006]

    1998

    1980

    1985

    [s.d.]
    Affiches liées














    [Le Chat déchaîné #5 : chantons la révolte !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le Chat déchaîné #5 : chantons la révolte !]. — La Chaux-de-Fonds : FLM_ (Fédération libertaire des Montagnes : 1978-....) : OSL_ (Organisation socialiste libertaire), [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : chanson  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Arkana, Keny (1982-....)  ; Brassens, Georges (1921-1981)  ; Ferré, Léo (1916-1993)  ; Zeppo, Julien
    • Presse citée  : Chat déchaîné, le
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    textes et chansons (Georges Brassens, Julien Zeppo, Léo Ferré, Keny Arkana, Zabriskie Point)

    dessin (« A cerclé » musical)

    texte :

    Le Chat déchaîné

    Feuille d’agitation de la Fédération Libertaire des Montagnes #5

    Chantons la révolte !

    Dans le présent journal, nous avons choisi de diffuser quelques textes de chansons connues ou pas, des textes de tout temps mais toujours d’actualité, des textes parlants, reflets d’un système mortifère auquel nous souhaitons nous soustraire.

    La mauvaise réputation

    Au village, sans prétention / J´ai mauvaise réputation.
    Qu´je m´démène ou qu´je reste coi /Je pass´ pour un je-ne-sais-quoi !
    Je ne fais pourtant de tort à personne /En suivant mon ch’min de petit bonhomme. /Mais les brav´s gens n´aiment pas que / L´on suive une autre route qu´eux, / Non les brav´s gens n´aiment pas que / L´on suive une autre route qu´eux, / Tout le monde médit de moi, / Sauf les muets, ça va de soi.

    Le jour du Quatorze Juillet / Je reste dans mon lit douillet.
    La musique qui marche au pas, / Cela ne me regarde pas.
    Je ne fais pourtant de tort à personne, /En n´écoutant pas le clairon qui sonne. [...] Tout le monde me montre au doigt / Sauf les manchots, ça va de soi.

    Quand j´croise un voleur malchanceux, / Poursuivi par un cul-terreux,
    J´lance la patte et pourquoi le taire, / Le cul-terreux s´retrouv´ par terre. / Je ne fais pourtant de tort à personne, / En laissant courir les voleurs de pommes. [...] Tout le monde se rue sur moi, / Sauf les culs-de-jattes, ça va de soi.

    Pas besoin d´être Jérémie, / Pour d´viner l´sort qui m´est promis,
    S´ils trouv´nt une corde à leur goût, / Ils me la passeront au cou,
    Je ne fais pourtant de tort à personne, / En suivant les ch´mins qui n´mènent pas à Rome, [...] Tout l´mond´ viendra me voir pendu,
    Sauf les aveugles, bien entendu.
    Georges Brassens, 1953

    Lettre à mon frère, ma sœur

    Regarde-nous, regarde cette déchéance. Regarde ou le système capitaliste nous emmène. A notre perte, irrémédiablement, sans faux pas. Il nous berce dans l’illusion d’un « monde parfait », tout en réduisant à l’esclavage une partie de l’humanité, chaque jour, l’ « holocauste » est vécu par nos cousins à poils, à plumes, les forêts sont dévastées pour y semer l’ « unique » génétiquement modifié. Le fourbe connait malheureusement bien l’adage : « Loin des yeux, loin du cœur ». Au moindre signe de réveil déstabilisateur, par le style arrogant dont seul il est le maître, il inverse la vapeur sans grand effort et obtient par la ruse la confiance du quidam. Si l’insatisfaction persiste, il divise pour mieux régner tout en prenant soin de garder la majorité à sa botte. Nous montons les uns envers les autres, il prend un malin plaisir à exalter la compétition. La coopération, à dessein, est passée dans l’oubli. A grands coups de théories, de statistiques mensongères, il étaye sa vision du « monde parfait », sans vague, mais surtout sans vie, car de la vie il se moque. Seul compte le profit, les rentrée immédiates, après lui le déluge, ou plus exactement la famine, la misère sociale, la souffrance de tout être et la mort, car c’est bien d’un système mortifère dont je te parle. Mon frère, ma sœur, demain il sera trop tard. Sache que le capitalisme à visage humain est un leurre, c’est un masque, un subterfuge visant à te faire taire. Sache que le système est sans scrupule et vit uniquement dans le présent. Le sens de ta vie ne serait-il pas plus juste s’il avait dans sa mire la sauvegarde de la planète, cette planète, mère des générations à venir ? Or, de son pillage, son exploitation, il ne résulte que le néant. Le paradis, c’est la Terre, à toi de faire en sorte qu’elle ne devienne pas l’enfer !

    Julien Zeppo, 2008

    Ni dieu ni maître

    La cigarette sans cravate / Qu’on fume à l’aube démocrate
    Et le remords des cous-de-jatte / Avec la peur qui tend la patte
    Le ministère de ce prêtre / Et la pitié à la fenêtre
    Et le client qui n’a peut-être / Ni Dieu ni maître
    Le fardeau blême qu’on emballe / Comme un paquet vers les étoiles
    Qui tombent froides sur la dalle / Et cette rose sans pétales
    Cet avocat à la serviette / Cette aube qui met la voilette
    Pour des larmes qui n’ont peut-être / Ni Dieu ni maître
    Ces bois que l’on dit de justice / Et qui poussent dans les supplices
    Et pour meubler le sacrifice / Avec le sapin de service
    Cette procédure qui guette / Ceux que la société rejette
    Sous prétexte qu’ils n’ont peut-être / Ni Dieu ni maître
    Cette parole d’Evangile / Qui fait plier les imbéciles
    Et qui met dans l’horreur civile / De la noblesse et puis du style
    Ce cri qui n’a pas la rosette / Cette parole de prophète
    Je la revendique et vous souhaite / Ni Dieu ni maître
    Léo Ferré, 1964

    Désobéissance civile

    Trop nombreux sont ceux qui ont oubliés le passé

    L’histoire de l’homme, une honte, faut-il te le ressasser ? Le monde, une spirale ou les mêmes erreurs sont retracées. À force de côtoyer l’horreur, nos cœurs sont devenus glacés. Nous parlent que d’profits, la condition de l’homme effacé.

    Mondialisation et concurrence sont leurs uniques phrasés. Les peuples unilatéralement écrasés.

    La création menacée. Multinationales et croissance ont tracée. Leurs routes sur nos libertés.

    Ils ont jurés, crachés qu’rien n’entravera la leur à l’heure ou les dictatures sont cachées. À cause de leurs profits, immédiat l’avenir est gâché. Cette bande d’ingrats ont réduit la planète à un grand marché.

    La loi des plus riches et beaucoup crèvent avant d’être âgé. Protestations dîtes criminelles si tu les as outragés. Ils mentent lorsqu’ils disent que le mal-être n’est que passager. Puis s’étonnent quand la nature se rebelle comme un peuple enragé. Ils disent être transparent alors que de sang, leurs mains sont tachées. Déconseillent fortement d’avoir des idées trop engagées. Accélération d’leur plan depuis qu’des avions se sont crashés. Et toi, dis-moi dans quels sens au système es-tu attaché ? Ils prêchent le blasphème et la vraie lumière se fait lyncher. Tous nés la corde au cou, dans certains pays elle a lâchée. Parlent de justice alors qu’à la racine ils l’ont arrachée. Les plus gros s’engraissent sur la tête de ceux qui n’ont rien à mâcher. Voila le monde d’aujourd’hui. Parait qu’leur plan a marché. Nous vantent un progrès technique mais dans le fond à tout saccager. Parle d’évolution quand notre humanité s’est fait hachée. Notre cœur ne bat plus vraiment et notre inconscient est fâché.

    Stress, angoisse, cancers, dépressions notre compte s’est chargé. Mais on ne cherche pas la cause et les effets qu’on aimerait chassés. « Philosophie fast-food » pour que nos consciences soient terrassées. Au nom de la dignité humaine, nous avons dis : « Assez ! », désobéissance civile !
    Keny Arkana 2008

    Capital violence
    Tous coupables ou tous victimes / c’est du pareil au même.
    Votre classe commet des crimes et vous récoltez ce qu’elle sème.
    La mécanique est si bien huilée rentrée dans la nature des choses.
    Saloperie intériorisée. / L’inadmissible à petites doses.
    Vous n’savez même plus ce que vous faites. / Vous n’connaissez même pas l’étendue de vos dégâts. / Obstinément vous niez ce que vous êtes
    et vous tournez la tête quand on vous montre du doigt.

    CAPITAL VIOLENCE. / Vous avez inventé la guerre pour diminuer nos majorités naissantes / imaginé les syndicats pour contenir la colère croissante. / Vous avez inventé l’chômage pour nous détourner de nos cibles et les élections petit ravitaillement annuel de possible.

    CAPITAL VIOLENCE. / Tout cela va mal tourner. / Contre vous se retourner. / Mine de rien vous continuez à sévir / à tout acheter sur vos chemins / Vous avez inventé le sourire / et nous nous sommes rendu compte de rien. / Mine de rien vous persistez nuire / tout tacheter sur vos routes. / Et vous êtes là tout sourire / ça nous perturbe ça nous déroute. / Vous nous poussez au pire. / Bientôt nos violences elles-mêmes n’auront plus de sens.

    Zabriskie Point 1995

    Fédération Libertaire des Montagnes (FLM)
    CP 569 / 2301 La Chaux-de-Fonds / flm.osl@espacenoir.ch

    Les personnes qui désirent afficher ce texte sont priées de le faire aux endroits autorisés


    sources :

    http://rebellion-osl.ch/index.php/flm/chats-dechaines