A cerclé (A encerclé) Ⓐ

 

« Conçu par Tomás Ibañez et réalisé graphiquement par René Darras » (L’histoire véridique du
A
). Voir aussi l’article « La véridique histoire du A cerclé ».

Au moins 105 cartes postales anarchistes parues avec ce nom. Voir sur Cartoliste.

 

Affichage par année

982 affiches :

 





    [Le capitalisme, c’est la crise !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le capitalisme, c’est la crise !]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri  : noir , orange , texte en défonce , papier blanc ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : police  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    texte

    photos (manifestations : Montréal, Égypte, Grèce)

    A cerclé

    fond noir et rouge

    texte :

    Partout dans le monde,

    les politiciens et les capitalistes nous ont mis dans une situation économique et environnementale précaire.

    À l’échelle globale, des gens résistent et luttent pour leur liberté – de l’Égypte à la Grèce, ainsi qu’en Amérique du Nord – par des grèves, des occupations, des émeutes et des révolutions.

    Ici à Montréal, la hausse des frais de scolarité n’est qu’une illustration de comment les politiciens et les capitalistes nous font payer leur crise. Il y a aussi les augmentations du prix de la nourriture, les tarifs des transports en commun et les coupures dans les services sociaux. Ils discutent même de nous faire travailler deux ans de plus en augmentant l’âge de la retraite.

    Refusez de porter ce fardeau. Ces mesures ne sont là que pour protéger les intérêts des patrons.

    [photo :] Montréal : manifestation du 1er mai

    [photo :] En Égypte : les manifestant.es attaquent une van de flics anti-émeutes

    [photo :] En Grèce : une manif durant la grève contre l’austérité

    Le capitalisme, c’est la crise !

    Luttons pour la vie et la liberté,
    pas seulement pour la survie !


    sources :

    https://mtlcontreinfo.org/le-capitalisme-cest-la-crise/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/04/austerity11x17.cleaned.pdf


    2012

    2012
    Affiches liées


    [Le Chat déchaîné #11 : armée lutte de classes et beaux discours]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le Chat déchaîné #11 : armée lutte de classes et beaux discours] / Julien Zeppo. — La Chaux-de-Fonds : FLM_ (Fédération libertaire des Montagnes : 1978-....) : OSL_ (Organisation socialiste libertaire), [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : antimilitarisme  ; armée  ; contrôle social  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Suisse : histoire : 1900-1947
    • Noms cités (± liste positive)  : Hellmo  ; Zeppo, Julien
    • Presse citée  : Chat déchaîné, le
    • Vie des mouvements  : journal mural  ; anniversaire, commémoration
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    texte (signé Hellmo)

    dessin (rue citadine dont l’axe central divise les manifestant·e·s et les militaires qui les mettent en joue) signé Julien Zeppo

    texte :

    Le Chat déchaîné

    Feuille d’agitation de la Fédération Libertaire des Montagnes #9

    Armée lutte de classes et beaux discours

    80 ans après les faits, on a beaucoup parlé de la fusillade de Genève. D’une part, par bête goût de la commémoration. D’autre part, parce qu’est paru un livre (1), qui revient en détail sur ce sujet. Rappelons très brièvement les faits : le soir du 9 novembre 1932, l’année ouvre le feu, au pistolet et au fusil mitrailleur, sur une manifestation antifasciste, faisant treize morts et des dizaines de blessés. Puis on félicite les assassins et l’on condamne des dirigeants du PS genevois, qui avaient appelé à manifester, pour trouble à l’ordre public…

    Cet évènement a fait couler bien de l’encre et de la salive au point d’occulter, sans doute, d’autres drames similaires. Revenons en 1875, par exemple : les ouvriers du Saint Gotthard se mettent en grève ; on fait donner la troupe ; bilan : quatre morts. Jusqu’au milieu du XXe siècle, l’armée a fréquemment été appelée à « contenir » le mouvement ouvrier, avec des résultats plus ou moins dramatiques (2). Ce rôle joué alors par l’année de milice en dit long sur son caractère d’institution de classe.

    L’ouvrage de Jean Batou a des défauts, c’est entendu (3), mais aussi des qualités. Par exemple, il décrit bien l’état quasi psychotique des élites genevoises : confrontées à « quelques centaines de personnes armées de sifflets et de sachets de poivre » (4), elles se persuadent d’assister à un remake de la révolution d’octobre. La collusion est totale entre pouvoirs politique, financier, judiciaire et militaire. Grandes familles patriciennes, banquiers privés, politiciens conservateurs, cadres de l’armée, intellectuels d’extrême-droite : tout ce petit monde s’invite à dîner, défend ses privilèges et cultive jusqu’au délire la « peur du Rouge ».

    Où en sommes-nous aujourd’hui ?

    En 1932, on vivait les soubresauts de la crise de 29. La place financière genevoise connais-sait des difficultés dues à des affaires de fraude fiscale. Il y a donc des similitudes entre cette époque et la nôtre, et aussi d’immenses différences : ainsi, l’obligation de servir est aujourd’hui remise en cause, ne serait-ce que parce qu’elle n’arrange pas les patrons. De même, le mouvement ouvrier était certes divisé, mais plus actif et radical qu’aujourd’hui. Sans doute toutes les conditions ne sont-elles pas réunies pour que, demain, l’armée suisse fasse feu sur des civils. Mais il faut malheureusement constater qu’en théorie, tout est prêt.

    À la demande de l’inénarrable Ueli Maurer, la Milizkommission C a rendu en août dernier un rapport intitulé L’importance de l’armée pour la Suisse (5). Comme l’ont fait remarquer plusieurs observateurs, bon nombre des membres de cette commission sont, dans le civil, de hauts dirigeants de la banque ou de l’industrie. Leur prose est édifiante, surtout le paragraphe Utilité de l’armée dans des circonstances exceptionnelles. Par « circonstances exceptionnelles » on entend les catastrophes naturelles, les attaques militaires (un point sur lequel les auteurs eux-mêmes semblent fort peu convaincus) et l’extrémisme violent : on se demande bien de quel type d’ « extrémisme » il s’agit…

    Au mois de septembre, l’exercice d’état-major Stabilo due avait pour thème Désordres en Suisse et autour de la Suisse : il s’agissait de préparer 2000 officiers à la « gestion » de flux migratoires massifs et de mouvements sociaux à l’intérieur du pays. Ce jeu de rôle d’un goût douteux fait écho au projet de créer quatre bataillons de police militaire, sans prendre le risque d’une votation populaire (6). « La situation (due à la crise économique dans PUE et en Suisse) pourrait échapper à tout contrôle. Je n’exclus pas que nous utilisions l’armée dans ces prochaines années, » déclarait Ueli Maurer début octobre : l’heure n’est donc pas à la rigolade. Et la porte-parole du Département Militaire Fédéral, Sonia Margelist, d’ajouter : « L’armée doit être prête dans le cas où la police demanderait de l’aide. Il n’est pas exclu que les conséquences de la crise économique puissent conduire en Suisse à des protestations et à des violences. » On notera l’emploi du terme « protestations », suffisamment vague pour désigner tout et n’importe quoi…

    Il est donc encore parmi les missions de l’armée suisse que de s’attaquer à des civils, qu’il s’agisse de « gérer » les flux migratoires ou de réprimer les mobilisations sociales. Mais le discours a changé. Pendant l’entre-deux-guerres puis pendant la guerre froide, on présentait le peuple suisse comme fondamentalement bon et brave mais sujet à l’influence pernicieuse d’agents subversifs étrangers. Dans les années 30, les adversaires d’un parti socialiste genevois alors très re-muant soulignaient constamment les origines de ses dirigeants. On reprochait à Jacques Dicker d’être Juif et Russe (ça faisait beaucoup) et à Léon Nicole d’être… Vaudois : « deux microbes importés (…), deux vilains parasites qui par leurs émanations pestilentielles risquent d’infecter tout l’organisme genevois », écrivait ainsi le leader d’extrême-droite Roger Steinmetz.

    Aujourd’hui, plus besoin de métaphores médicales. Même Ueli Maurer, qui n’est pas vraiment une lumière, se rend compte que la colère sociale, de même qu’une bonne partie en tous cas des flux migratoires, sont les conséquences logiques des dé-confitures du capitalisme. Les pontes du DMF admettent sans peine que dans un contexte de crise globale, le peuple suisse, si placide soit-il, pourrait bien se révolter sans même que des agents étrangers lui en injectent l’idée. Or l’armée se doit de défendre les intérêts de l’économie - aussi foireux et injuste le système économique soit-il.

    Que l’armée suisse est une institution de classe, ce n’est pas un scoop. Mais, au pays de la paix du travail, du tir obligatoire et du couteau à douze lames, on ne s’en rend pas assez compte. Tant les élucubrations de la Milizkommission C que les travaux d’historiens doivent donner lieu à des prises de conscience et à des refus : refus de servir, refus de payer la taxe militaire, refus de cette solution foireuse que serait l’instauration d’une armée de métier ; refus du système tel qu’il fonctionne, et tel que l’armée cherche à le maintenir. À 80 ans de distance, il ne coûte rien de prononcer des discours commémoratifs ni d’exiger, comme Jean Batou, la réhabilitation posthume de leaders socialistes à qui ça fera une belle jambe. Mieux vaut nous réapproprier le bon vieux slogan : Pas un homme, pas un sou pour le militarisme !

    Hellmo

    1) Jean Batou : Quand l’esprit de Genève s’embrase. Au-delà de la fusillade du 9 novembre 1932, Lausanne, éditions d’En Bas, 2012.
    2) Entre 1918 et 1945, l’armée a assuré 22 fois un « service d’ordre » contre le mouvement ouvrier. Cf Bernard Degen dans l’ouvrage collectif Mourir en manifestant, Lausanne, En Bas, 2008, p. 44.
    3) Lire une critique acerbe mais pertinente sur www.lereveil.ch
    4) Manchester Guardian du 28 novembre 1932, cité in Batou, p. 108.
    5) www.vbs.acImin.ch/internet/vbs/fr/home/clepartementiorganisation/miliz-komm.html
    6) En 1978, la création d’une police fédérale de sécurité avait été refusée par 56 % des votants.
    7) Cité par Jean-François Fayet et Michel Caillat in Mourir en manifestant, p. 77.

    Hellmo

    Fédération Libertaire des Montagnes (FLM)
    CP 569 / 2301 La Chaux-de-Fonds / flm.osl@espacenoir.ch

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    sources :

    2012 ou 2013 ?



    [Le Chat déchaîné #9 : Rencontres internationales de l’anarchisme]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le Chat déchaîné #9 : Rencontres internationales de l’anarchisme]. — La Chaux-de-Fonds : FLM_ (Fédération libertaire des Montagnes : 1978-....) : OSL_ (Organisation socialiste libertaire), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : mouvement anarchiste : rencontres internationales
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Chat déchaîné, le
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    texte

    dessin (« A cerclé »)

    texte :

    Le Chat déchaîné

    Feuille d’agitation de la Fédération Libertaire des Montagnes #9

    Rencontres internationales de l’anarchisme

    Du 09 au 12 août 2012 se tiendra à St-Imier (Jura Bernois, CH) une rencontre internationale entre libertaires de tout poils, ainsi que toutes personnes désirant faire connaissance ou connaitre d’avantage les différentes mouvances anarchistes.

    Ce « Mondial de l’Anarchisme » sera en fait une commémoration de la première internationale anti-autoritaire qui fût organisée en 1872 en réponse à l’internationale de Marx. Depuis le monde a passablement changé, du moins sous certains angles, les courants libertaires ont su évoluer avec le temps et cette rencontre en sera représentative. Une chose est sûre, le temps n’a en rien diminué l’oppression des puissants vis-à-vis des plus faibles. Cette rencontre exposera de multiples moyens de résistance sous des formes variées et diverses.

    La Fédération Jurassienne :

    L’Association Internationale des Travailleurs (AIT) se fonde en 1864. Très vite des sections se créent à la Chaux-De-Fonds, au Locle, à St-Imier et dans le reste du Jura suisse. Beaucoup d’ouvriers-ères qui y adhèrent sont encore des travailleurs-euses à domicile. Ils-elles ont le goût de la lecture et de l’indépendance. Lorsqu’en 1869 Bakounine vient dans la région, leur rencontre n’est pas sans conséquence. La convergence d’idées qu’ils-elles découvrent va faire de le Fédération Jurassienne le pôle libertaire de l’AIT qui s’oppose à la tendance marxiste.

    Excédé par cette opposition Marx fait tout ce qu’il peut pour éliminer ce courant. En 1872, il croit bien y parvenir. Au congrès de La Haye, il réussit à faire venir un maximum de délégués-ées qui lui sont acquis, dont certains-nes sont censés-ées représenter des sections qui s’avèrent inexistantes. Grâce à cette majorité factice il fait voter l’exclusion de Bakounine et James Guillaume et manque de quelques voix pour celle d’Adhémar Schwitzguébel, tous-tes délégués-ées du Jura. Scandalisées, les sections de tendance anti-autoritaire de l’AIT, notamment d’Espagne, d’Italie, de France, de Belgique, des USA, organisent un congrès à St-Imier où les résolutions prises seront clairement libertaires. L’AIT anti-autoritaire survivra à la branche marxiste jusqu’à la fin du siècle.

    140 ans après le congrès de St-Imier, l’exploitation et l’aliénation des travailleurs-euses sont toujours aussi brutales. L’illusion marxiste s’est dissipée au vu des dictatures communistes. Le capitalisme vit de crise en crise, crise sociale, crise politique, auxquelles s’ajoute désormais la crise écologique.

    Et le mouvement anarchiste ?

    Ces rencontres internationales d’août 2012 seront l’occasion de faire le bilan de l’histoire du mouvement anarchiste, ses idées, ses réalisations, ses espoirs, ses défaites ; ce qu’il en reste aujourd’hui ; les combats qui sont les siens et ceux qu’il partage avec d’autres : antimilitarisme, antiracisme, antisexisme, autogestion, décroissance, éducation, féminisme, internationalisme, non-violence, etc.

    Un certain nombre d’ateliers et de manifestations sont d’ores et déjà prévus : conférences historiques, conférences thématiques, théâtre, concerts, expositions, cinéma, salon du livre, radio, camping libertaire, foire à l’autogestion et aux produits bio, ateliers pratiques, restauration, etc.

    Cette manifestation internationale sera publique et se veut ouverte à l’ensemble du mouvement anarchiste international mais aussi à l’ensemble de la population, sans discrimination.

    Les zones gratuites et le prix libre seront favorisés afin de permettre à chacun-e de pouvoir y participer.

    Le comité d’organisation se réserve le droit d’accueillir tel-lle ou tel-lle participant-te. Les décisions seront prises en fonction des idées et des pratiques qui nous sont propres et qui sont celles de l’Internationale antiautoritaire. L’expression et la manifestation du racisme, du sexisme, de la xénophobie, de l’homophobie et de toute forme de violence et de discrimination ne seront pas tolérées.

    Sur la base de ce qui vient d’être dit, toute personne, structure ou organisation peut demander à s’associer à cette initiative et proposer des lieux d’exposition, de débats ; des conférences, spectacles, intervenants ; des ateliers, etc. Nous sommes aussi à la recherche de bénévoles (flm.osl@espace noir.ch) !

    Le Comité d’organisation des Rencontres Internationales de l’Anarchisme.
    St-Imier 2012

    Les détails du programme sont à suivre.
    www.anarchisme2012.ch

    Fédération Libertaire des Montagnes (FLM)
    CP 569 / 2301 La Chaux-de-Fonds / flm.osl@espacenoir.ch

    Les personnes qui désirent afficher ce texte sont priées de le faire aux endroits autorisés


    sources :

    http://rebellion-osl.ch/index.php/flm/chats-dechaines



    [Le Pavé : journal révolutionaire contre la récupération électorale, page 1/2]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le Pavé : journal révolutionaire contre la récupération électorale, page 1/2]. — Montréal : le (Montréal) Pavé, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 43 × 28 cm.

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    notes :
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    Symbole(s) utilisé(s) :

    journal mural

    texte :

    Journal révolutionnaire contre la récupération électorale

    Le Pavé

    Ils sont « monsieur et madame tout le monde », « le payeur de taxe » et « les gens des régions » et, en dépit de leur anonymat, ils savent que le pouvoir corrompt, que les boss s’en mettent plein les poches, que la planète se meurt, qu’ils travaillent trop. Ils savent que des élections vont reconduire l’apparence de légitimité qu’il faut au pouvoir pour continuer à les exploiter


    LEURS LOIS, SPÉCIALES OU PAS, ON S’EN CRISS !

    Sans surprise, on constate qu’une nouvelle échéance électorale s’annonce.Voilà une stratégie d’envergure de l’État pour récupérer la grève,parce qu’elle pourrait devenir de plus en plus féroce, voire révolutionnaire ! On fait croire habilement à l’électorat que c’est lui qui choisira l’issue de la crise. C’est bien le moment pour les politiciens de ressortir leurs grands discours, de s’annoncer comme les sauveurs-gestionnaires de la crise et de gagner du capital politique. Ceux-là prétendent représenter les aspirations des gens en les dictant.

    Soyons sincères : aucun politicien ne pourra jamais rendre même le centième de la liberté et de la solidarité vécues durant un mouvement de grève. Les compagnon.nes commencent à peine à se reconnaître, à partager la complicité qui leur permet enfin de se rencontrer et de se questionner pour devenir maîtres de leurs propres vies. Plusieurs camarades, refusant de se soumettre, ont choisi un destin qui ne s’accorde pas avec les désirs de richesse, de domination et de contrôle des ennemis. Comme d’habitude, les politiciens lancent des messages insécurisants et ils sèment le doute quant à la capacité des rêveurs à produire leur existence autrement, ou quant à l’habileté à créer d’autres formes d’éducation qui ne passeraient pas par l’État, par exemple.

    Retourner en classe n’a tout de même aucun sens. Arrêter de produire ou saboter la circulation du capital et des marchandises, simplement parce qu’on n’y croit plus, répond d’un désir partagé de réappropriation des espaces et des modes de vie. On veut plus de liberté, plus de rencontres, plus de combats contre les flics, et cela même si ce n’est que dans le but de mettre en jeu, d’évaluer et d’améliorer les forces et potentiels révolutionnaires. La solidarité dans l’action se construit par l’expérience.

    Alors que leurs lois fascistes illégallisent la grève et que les syndicats sont vendus, rien ne doit empêcher les complices de se retrouver afin que ceux et celles-ci s’organisent en transformant leurs quotidiens et en mettant la main à la pâte : les travailleur.euses, les étudiant.es, les BS, les mères, les enfants et tous les autres qui sont à boutte. Issues de la popularisation du mouvement de grève et de l’élargissement de la contestation dans la rue contre la loi et l’ordre, les assemblées populaires autonomes s’organisent maintenant dans les quartiers. Celles-ci pourraient se répandre dans les milieux de travail et dans les écoles afin de repousser les limites légales, institutionnelles, autoritaires, médiatiques et associatives qui sont imposées partout. Lorsque la grève devient illégale, la grève sauvage, autonome et hors-la-loi s’organise !

    Aucune élection ne pourra jamais nous donner la liberté. C’est à ceux et celles qui la veulent d’aller la prendre. Les urnes sont de ces dispositifs qui font croire aux gens qu’ils ont un pouvoir de décision. Il y a celles et ceux parmi nous qui sont d’avis qu’il faut les brûler parce qu’elles nous aliènent, reprendre les rues, occuper les espaces, bloquer les écoles et continuer la grève par tous les moyens, se réappropriant nos vies, nos corps et notre dignité.

    Grève Sauvage et révolution.


    UN PIED DANS L’URNE

    Le problème ce n’est pas tant les élections que la signification qu’on prétend leur donner. Ne visent-elles pas à ménager une sortie de « crise » en pacifiant la lutte ?

    Mais de quelle crise parle-t-on ?

    La crise financière et les méga subventions aux banques ? La crise écologique et les méga subventions aux compagnies pour laver leur image ? Les guerres perpétrées au nom de cette même démocratie ? La « crise » actuelle est la manifestation d’un mouvement populaire qui refuse haut et fort, à travers le monde, les dictats du capitalisme. Aucune élection ne résoudra ça ... et c’est tant mieux !

    Ayant adopté le projet de loi 78, la très spéciale loi 12, l’État montre sa véritable nature : aménager les conditions pour que les intérêts des puissants ne connaissent plus d’entraves à leur déploiement, conditions appuyées sur la peur auto-entretenue. Les gouvernements règnent et sévissent pour défendre les intérêts de leurs copains des multinationales et du capital financier.

    À la question sociale, pas de solution électorale.


    LE 4e POUVOIR

    es médias. Ce n’est pas qu’ils mentent, c’est qu’ils relaient une vérité mise en boîte, douteuse ou sensationnaliste. Ils reproduisent un monde qui carbure aux élections, à l’exploitation, au sexisme et au racisme. Pendant 5 mois de grève, ils ont pris soin de présenter quelques instants choisis pour leurs effets de reproduction de la peur et de la misère, laissant de côté la diversité des expériences et des engagements. Tout le monde n’y a pas cru. Dans la rue, nous étions de plus en plus nombreux.se.s. Les médias vont maintenant mettre en scène une fausse concurrence sur le marché des idées politiques et relayer le discours de la pacification comme si le véritable enjeu de l’autonomie pouvait se cantonner à la concurrence pour la moins pire équipe. Médias et politiciens, main dans la main pour le beurre et l’argent du beurre.


    PARCE QUE LA LUTTE EN FAIT QUE COMMENCER

    Manifs et contingent anti-capitaliste / anti-électoraliste
    • Dans la manif de soir : mercredi le 1er août (Place Émilie-Gamelin 20h30)
    • Dans la manif du 22 août
    • Manif lors du débat des chefs
    • Manif le jour des élections

    Plus d’infos à venir :
    www.contreleselections.wordpress.com

    1/2


    sources :

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/08/journal-antielec61.pdf


    2012
    Affiche liée


    [Le Pavé : journal révolutionaire contre la récupération électorale, page 2/2]

    notice :
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    [
    Le Pavé : journal révolutionaire contre la récupération électorale, page 2/2]. — Montréal : le (Montréal) Pavé, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : délégation de pouvoir (élections)  ; presse
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    journal mural

    texte :

    LE PLAN NORD ET LA POURSUITE DU COLONIALISME

    Au début de la grève en février, Le Devoir publiait une affirmation de la CLASSE (Coalition Large de l’ASSÉ), via son porte parole G. Nadeau Dubois : « La Coalition affirme qu’elle a une ‘panoplie d’alternatives’ à proposer au gouvernement pour financer l’éducation, comme le Plan Nord, par exemple. Le Plan Nord, comme de plus en plus d’intervenants le disent, est un « bar ouvert » pour les compagnies minières étrangères. Pourquoi ne pas aller chercher de l’argent en redevances ? ». Comme s’il était évident que les redevances minières était une option pour le financement de l’éducation. Ces déclarations ont fait réagir et ont amené des assemblées étudiantes à faire le lien en tre leurs revendications et celles des communautés affectées pas les méga projets d’exploitation.

    Le Plan Nord est un projet de développement économique visant à enrichir les corporations en soutenant l’exploitation industrielle non-durable des ressources naturelles des territoires nordiques et, d’autre part, le Plan Nord n’est que la continuité du projet d’assimilation des autochtones au sein des institutions québécoises.

    Les grévistes, tellement épris de justice sociale, ne peuvent pas proposer de passer sur le corps des Cris, de saccager la forêt boréale, d’ouvrir le ventre du Nunavik pour en extraire de l’uranium et des diamants, de coloniser les Abitibien-ne-s, les Nord-Côtoi-se-s, de scrapper le golfe du St-Laurent en harnachant les dernières grandes rivières de la Côte-Nord, de piler sur les Innus, de massacrer les caribous des bois, et tout le reste, pour financer l’éducation. Pour toucher des redevances sur l’exploitation, il faut exploiter. Or, cette dynamique impliquerait une désolidarisation du mouvement étudiant d’avec les luttes autochtones, d’avec la réalité des régions. Elle supposerait une prise de position favorable au discours capitaliste de destruction de la nature et au discours colonialiste opposé aux luttes de libéra tion sociale des communautés touchées par le Plan Nord.

    La CLASSE ne s’est toujours pas positionnée sur le sujet des redevances minières.


    RETOUR À L’ANORMALE
    L’État s’est accaparé le monopole de la démocratie. Et cette vision s’est répandue jusque dans les cercles bien pensants de la gauche, récupérateurs en chef de la grève étudiante et de la tension sociale qui en a résultée. Le gouvernement délégitime depuis des mois les formes de démocratie étudiante, tandis que la gauche socialement acceptable va essayer de convaincre les grévistes que la victoire est au fond des urnes.

    Comment un changement au parlement peut-il conduire à une victoire dans la lutte contre la hausse des frais de scolarité ? Dans la hâte frénétique d’un retour à l’ordre, les sermons sur la responsabilité d’aller voter et l’inutilité de poursuivre la grève pendant et après la campagne électorale sont autant de tentatives pour noyer les revendications étudiant-es dans un retour à la normale.

    Ce qu’on nie aux étudiant.es à travers ces « conseils » paternalistes, c’est le pouvoir qu’ils et elles se sont donné pendant la grève. Celui de perturber, de déranger, de lutter. Ce qu’on veut leur enlever, c’est la souveraineté que les étudiant.es ont affirmé sans en demander la permission.

    Le mouvement de grève a intégré à ses actions et à ses analyses une compréhension plus globale du conflit social – inégalités, sexisme, racisme, pauvreté – il ne va pas s’arrêter sur cette lancée. Avec la loi 78, le Règlement P-6 et la répression toujours plus violente, le gouvernement essaie de tuer le mouvement. Ils ont peur. Efforçons-nous de leur donner raison. Pas de trêve pour l’État.

    Il ne s’agit pas ici de proposer une alternative précise mais simplement de détruire l’idée que l’État possède le monopole de la démocratie et de la souveraineté. La grève doit continuer.


    www.contreleselections.wordpress.com

    Le PQ c’est comme le PLQ, mêmes politiques pro-capitalistes, moins la Lutte


    NE PASSONS PAS DANS LA SOUPAPE, MAINTENONS LA PRESSION !

    L’élection, la voie légale de la contestation, suppose que le vote est le seul moyen acceptable d’obtenir un changement, si minime soit-il. Cette supposition implique la criminalisation de toutes les autres méthodes de contestation. Le vote permet de jouer un rôle de soupape face à la grogne populaire donnant un vague sentiment de participation à la vie politique.

    Le cirque des élections permet aux politicien.ne.s de restaurer leur autorité et de légitimer l’emploi de la force pour la faire respecter. Élire des politicien.ne.s qui votent les lois qui nous enferment ne fait pas rêver. Changer la couleur de la matraque ne va pas attendrir les hordes d’anti-émeutes, ni atténuer le bruit de fond des sirènes policières et des hélicoptères, disperser les gaz ou empêcher les arrestations.


    Journal révolutionnaire contre la récupération électorale

    Le Pavé

    2/2


    sources :

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/08/journal-antielec61.pdf


    2012
    Affiche liée











    [Repas gratuit pour tous et toutes, dimanche 25 novembre 2012]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Repas gratuit pour tous et toutes, dimanche 25 novembre 2012] / Luz_. — Besançon : Food not bombs : Resto Trottoir (Besançon), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : alimentation  ; féminisme  ; sexisme et homophobie
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations  ; repas, cantine, …
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; photo (banderole « Les filles sages vont au Paradis… Les autres vont où elles veulent » avec un dessin de Luz) ]

    texte :

    Resto Trottoir

    collectif Food not bombs, Besançon
    blog : restotrottoir.blogspot.com

    Dim. 25 nov. 2012

    Repas gratuit pour tous et toutes !

    Dès 12 h 30 place Marulaz

    Repas végétalien issu de récupérations

    + zone de gratuité : vêtements, chaussures, objets, libres, jouets…
    + infokiosque : tracts et brochures… discussions, échanges…
    + venez avec des jeux, des instruments, des animations !

    Il pleut ou neige fortement : cherchez-nous quai Vauban ou aux Arènes

    Le féminisme n’a jamais tué personne, le machisme tue tous les jours !

    Alors qu’aujourd’hui encore la violence (viol, violences physiques, injures, harcèlement, etc.) fait partie du quotidien de nombre de femmes, certains aimeraient encore les culpabiliser.

    Ce samedi 24 novembre, deux rendez-vous :

    • à partir de 14 h, place Pasteur, contre les violences faites aux femmes, organisé par Solidarité Femmes,
    • à 14 h 30, parvis de la cathédrale St Ferjeux, pour lutter contre les grenouilles de bénitier de SOS tous petits qui veulent revenir sur le droit à l’avortement.

    Face à cette société patriarcale, mobilisons-nous !

    Nous rejoindre : place Marulaz : participer à l’installation (11 h 30) et au repas…

    Participer librement : venir à la réunion d’organisation (pour participer à la diffusion de l’information, à la collecte, à la cuisine) : chaque premier mercredi de chaque mois à 19 h à la librairie L’Autodidacte au 5 de la rue Marulaz.

    Nous contacter : par mail : resto-trottoir@herbesfolles.org

    Papier recyclé le plus qu’on peut. Imprimerie spéciale. À coller où on peut ! À ne pas jeter sur la voie publique.


    sources :

    https://restotrottoir.blogspot.com/2012/11/rendez-vous-dimanche-25-novembre-12.html


    2014

    2014
    Affiches liées









    [Soirée de solidarité avec les prisonnier.ères du groupe Lutte révolutionnaire]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Soirée de solidarité avec les prisonnier.ères du groupe Lutte révolutionnaire]. — Montréal : la Belle époque, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 46 × 31 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Grèce
    • Noms cités (± liste positive)  : Foundas, Lambros  ; Gournas, Kosta  ; Maziotis, Nikos = Μαζιωτη, Νικο (1971-....)  ; Roupa, Pola
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants …
    notes :
    descriptif :

    texte

    photo (« À la suite de l’attaque contre la bourse d’Athènes, septembre 2009 »)

    fond (noir et jaune)

    texte :

    Dans les jours d’avril 2010, quand le gouvernement grec a finalement accepté un prêt du Fonds monétaire international qui a débuté la reprise de force du pays par les financiers internationaux, les services de sécurité avaient préparé un spectacle médiatique pour célébrer l’occasion : la capture de 6 combattantEs anarchistes afin de soumettre la lutte sociale.

    Les combattantEs anarchistes, qui avaient en eux-mêmes/elles-mêmes été une source d’irritation, étaient maintenant des otages. Des otages qui humilièrent les services d’intelligence démoralisés et brutaux, les divisions anti-terroristes ainsi que l’équivalent de l’occupant américain, la CIA, qui recherchaient Lutte révolutionnaire (‘Epanastatikos Agwnas’ –EA – en langue grecque) pour une attaque au lance-roquettes contre l’ambassade des États-Unis à Athènes. Cette action chérie et symbolique a eu lieu dans le contexte d’une série d’attaques qui durèrent pendant des années avec un fort impact destructeur contre les institutions du capitalisme et du gouvernement, accompagnées de tonnes de pages critiques, brillantes et articulées d’analyse anarchiste des structures institutionnelles qui pillent (ou parasitent) la richesse sociale produite par le travail ainsi que par l’auto-organisation mise de l’avant comme une alternative égalitaire anti-État et anti-capitaliste. Lutte révolutionnaire, c’est Nikos Maziotis, Pola Roupa, Kosta Gournas et le défunt Lambros Foundas, qui a été tué dans une bataille contre la police. Ensemble, elles/ils formèrent un groupe d’anarchistes sociaux basé dans la capitale occupée, Athènes, qui ont dirigé leurs activités armées dans l’intérêt de leur classe de travailleuses/travailleurs exploitéEs de Grèce dans le cours et au sein de l’important mouvement anarchiste/anti-autoritaire des années 2003 à 2010.

    Maintenant, elles/ils continuent leur lutte dans les cours et dans les prisons du régime grec, leur lutte est encore plus intense contre la légitimité du système capitaliste. Le procès-spectacle contre les camarades a commencé en octobre 2011 et fût accompagné d’une campagne de répression contre le mouvement anarchiste/anti-autoritaire en général et spécialement contre plusieurs anarchistes qui nient toute responsabilité. Ce que les services de sécurité grecs et leurs collègues étrangers veulent prévenir par l’intimidation, la surveillance et l’emprisonnement, c’est la contagion. La contagion des tactiques qui ridiculisent leur système et démontrent facilement comment n’importe qui peut les attaquer. La contagion des idées qui maintenant se répandent au-delà du mouvement anarchiste/anti-autoritaire dans les grèves de masses des gens en colère contre tout, qui veulent mettre ce système à terre et voir quelque chose de plus humainE commencer.

    Liberté pour les prisonnier.ères ! – Honorons la mémoire de Lambros Foundas !

    [photo :] À la suite de l’attaque contre la bourse d’Athènes, septembre 2009

    Soirée de solidarité avec les prisonnier.ères du groupe Lutte révolutionnaire et celles ainsi que ceux accuséEs pour des raisons similaires

    Session d’information / souper / écriture de lettres
    revolutionarystrugglecase.blogspot.com // fr.contrainfo.espiv.net

    Mercredi 28 mars à 19 h
    La Belle Époque
    Espace sociale anarchiste
    1984 rue Wellington, metro Charlevoix
    epoquemtl.org
    en anglais avec traduction chuchotée vers le français


    sources :

    https://mtlcontreinfo.org/soiree-de-solidarite-avec-les-prisonnier-eres-du-groupe-lutte-revolutionnaire/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/04/revstrug12x18fr.cleaned.pdf


    2012

    2012
    Affiches liées


    [Solidarity evening with the anarchist prisoners of the group Revolutionary Struggle]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Solidarity evening with the anarchist prisoners of the group Revolutionary Struggle]. — Montréal : la Belle époque, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 46 × 31 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Grèce
    • Noms cités (± liste positive)  : Foundas, Lambros  ; Gournas, Kosta  ; Maziotis, Nikos = Μαζιωτη, Νικο (1971-....)  ; Roupa, Pola
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants …
    notes :
    descriptif :

    text

    photo (“Aftermath of the Athens stock exchange bombing, Sept 2009”)

    background (black and yellow)

    texte :

    In the days of April 2010, when the Greek government finally agreed to accept a loan from the International Monetary Fund to begin the take-over of the country into the hands of the international financiers, the security services had prepared a media spectacle to mark the occasion : the capture of 6 anarchist fighters for the purpose of the submission of the social struggle.

    Anarchist fighters who had been a thorn in their side for some time, were now hostages. Hostages who had humiliated the demoralised and brutal Greek intelligence services, anti-terrorist divisions and their American occupier counterparts, the CIA, who had sought out the Revolutionary Struggle (‘Epanastatikos Agwnas’ – EA – in Greek language) for a Rocket Propelled Grenade attack against the US Embassy in Athens. This daring and symbolic action came amongst scores of other targeted attacks which struck for years with symbolically definitive high-impact blows against the institutions of capitalism and government, accompanied by dozens and dozens of pages of critical, thoughtful and articulate anarchist analysis of the institutional structures that parasite on the social wealth produced by labour, with social and economic self-organisation put forward as an anti-capitalist and anti-state egalitarian alternative. Revolutionary Struggle are Nikos Maziotis, Pola Roupa, Kostas Gournas and the fllen Lambros Foundas, who was killed in a battle with the police. Together they formed a group of social-libertarian anarchists based in the busy capital, Athens, who directed their armed activities in the class interests of the exploited workers of Greece and within/alongside the specific mass anarchist/anti-authoritarian movement from 2003-2010.

    And now, they continue their fight in the court rooms and prisons of the Greek regime, where they push an even harder fight to the legitimacy of the capitalist enemy. The show-piece trial against the comrades began in October 2011 and is partnered by a campaign of repression against the anarchist/anti-authoritarian movement in general and specifically to several anarchists who deny responsibility. What the Greek security services and their foreign colleagues wish to prevent through intimidation, surveillance and imprisonment is contagion. Contagion of tactics which made a mockery of their system and showed how easily it could be struck by anyone. Contagion of ideas which have now spread far beyond the world-wide anarchist/anti-authoritarian movement into the general masses of people who are angry with everything, wishing to see it all come down and something much more humane begin.

    Freedom for the prisoners – honour to Lambros Foundas

    [photo ;] Aftermath of the Athens stock exchange bombing, Sept 2009

    Solidarity evening with the anarchist prisoners of the group Revolutionary Struggle and those accused in the same case.

    Info-session // dinner // letter writing
    For case updates : revolutionarystrugglecase.blogspot.com // actforfree.nostate.net

    7 PM ,Wednesday March 28 th
    La Belle Époque
    Anarchist social space
    1984 rue Wellington, metro Charlevoix
    epoquemtl.org
    whisper-translation to french available


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/solidarity-evening-with-the-anarchist-prisoners-of-the-group-revolutionary-struggle/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/04/revstrug12x18.cleaned.pdf


    2012

    2012
    Affiches liées