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536 affiches :

 

    [Enfermer toujours plus… ? … attaquer toujours plus !!]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Enfermer toujours plus… ? … attaquer toujours plus !!]. — [S.l.] : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 60 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; prison
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    dessin (personnage féminin masqué de manga, couteau à la main)

    texte :

    Enfermer toujours plus… ?

    …VOILÀ L’AMBITION À PEINE VOILÉE DE CELLES ET CEUX QUI ADMINISTRENT NOS VIES au quotidien, sous le nom sordide de démocratie : une société régie par l’exploitation, la compétition, la misère et l’enfermement.

    Entre 2022 et 2027, ce sont 8 000 nouvelles places de prison sur 15 000 programmées qui verront le jour, en parallèle d’un élargissement des peines alternatives supposé “libérer” 8 000 places supplémentaires.

    LE PLAN FAIT RÊVER : des prisons usines pour garantir le business de la punition, des taules de haute sécurité pour isoler récalcitrant.e.s et “radicalisé.e.s”, des structures d’accompagnement vers la sortie (SAS, 2 000 places en plus), pour les courtes et fins de peines, accessibles uniquement aux plus méritant.e.s qui seront des petites structures où encadrement renforcé et intégration obligée seront de mise.

    POUR CELA, L’ÉTAT NOUS PRÉPARE SA RECETTE PRÉFÉRÉE : une tambouille écœurante façon “bien-être des détenu.e.s”, tellement servie par le passé qu’on ne comprend plus qui pourrait encore la bouffer.

    N’AVALONS PAS LE MORCEAU, une cage dorée sera toujours une cage, même lorsque l’adjectif semble fort mal approprié quand on observe que prison “moderne” et “humaine” rime souvent avec sécurisation renforcée pour empêcher les révoltes, isolement, complication des petites débrouilles et entraides entre prisonnier.e.s…

    Quant aux peines soi-disant alternatives, elles ne sont rien d’autre qu’un agrandissement de l’emprise du monde carcéral, où les murs de sa propre maison se confondent avec ceux d’une cellule aseptisée.

    LA TAULE NE SERA JAMAIS VIVABLE, tout bonnement car elle n’est que contrôle, soumission, et domination. Et ces choses là ne sont pas à reproduire, mais à détruire.

    AU-DELÀ DES MURS ET DES BARREAUX, la prison existe comme bastion de défense de la propriété privée, des riches et des lois. C’est une menace bien réelle pour nous faire plier la tête et marcher droit. En dehors des 4 murs de la prison, c’est l’ensemble d’une société où l’on est dressé dès l’enfance à fermer sa gueule, à respecter l’autorité et le pouvoir sous toutes ses formes. Du voisin qui te dénonce aux contrôleurs CAF qui te suppriment tes aides, le contrôle est partout pour te rappeler que tu n’es pas libre.

    LUTTER CONTRE LA TAULE, C’EST AUSSI s’en prendre à l’ensemble des collabos de cette machine à broyer des vies : architectes, ingénieurs, assistants sociaux, responsables politiques, matons, entreprises de bâtiments, firmes qui exploitent les prisonnier.e.s dans les ateliers, boîtes qui délivrent la bouffe, associations/boites qui prennent des gens en TIG… S’attaquer à ces connards, c’est déjà les confronter à leur responsabilité, mais aussi se battre pour la liberté, contre l’idée d’un monde qui a besoin d’enfermer pour exister.

    D’AILLEURS, UN PEU PARTOUT EN FRANCE, il arrive que des véhicules de matons soient incendiés, des entreprises collabos attaquées, des caméras sabotées… chaque fois, c’est une bouffée d’oxygène reprise face à l’asphyxie du monde carcéral.

    Des tracts au sabotage en passant par manifs et parloirs sauvages, que notre rage se propage !

    … attaquer toujours plus !!


    sources :
     



    [La Fête du Combat syndicaliste]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La Fête du Combat syndicaliste]. — Paris : CNT_F (France : ≥1993), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , papier blanc ) ; 60 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : cinéma  ; culture  ; presse  ; syndicalisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Alpi, Fred (1962-....)  ; Brigada Flores Magón  ; Brixton Cats  ; Compagnie Jolie Môme  ; Levaray, Jean-Pierre (1955-....)  ; Loach, Kenneth "Ken" (1936-....)  ; Malnou, Jacques  ; Nadaud, Martin (1815-1898)  ; Pagès, Yves (1963-....)  ; Réplik, la  ; Riton la Manivelle  ; Saunier, Pierre  ; Utgé Royo, Serge (1947-....)  ; Varoqui, Catherine  ; Ya Basta
    • Presse citée  : Combat syndicaliste (1947-....), le
    • Vie des mouvements  : spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    texte

    vignettes (chat cerclé ; yeux dans le noir)

    texte :

    Face au MEDEF : Osons lutter ! Osons vaincre !

    La Fête du Combat syndicaliste

    Samedi 1er février :
    10 h 30 : Ouverture des portes.
    11 h : Projection : « Les Dockers de Liverpool » de Ken Loach.
    12 h : Projection : « Don(t clean up the blood ». Film sur le contre-sommet de Gênes.
    13 h : Buffet et musique, avec Riton la Manivelle.
    14 h : Projection du film « Danger-Travail » suivi d’un débat avec Yves Pagès (auteur des Petites natures mortes au travail) et Jean-Pierre Levaray (auteur de Putain d’usine).
    17 h : Débat : Quel syndicalisme aujourd’hui contre la précarité.
    18 h 30 : Débat : La criminalisation du mouvement social.
    19 h 30 : Débat : « Journalistes précaires. Presse sommaire ». Avec des journalistes de France soir et de L’Humanité.
    20 h 30 : Soirée rock avec Brixton Cats (punk-rock), Ya Basta (ska) et Brigada Flores Magón (ping-rock).

    Dimanche 2 février !
    10 h 30 : Ouverture des portes.
    11 h : Projection de « Martin Nadaud », un film de Pierre Saunier et de « Gabriel, Sylvain, Amédée et autres migrants de la Creuse », film de Catherine Varoqui et Jacques Malnou. Projection suivie d’un débat avec le SUB : Quelle évolution du bâtiment et du syndicalisme dans le bâtiment depuis Martin Nadaud ?
    13 h : Buffet et chorale La Canaille.
    13 h 30 : Débat : Impérialismes et résistances. Avec le secrétariat Internationale de la CNT.
    15 h : Représentation théâtrale avec la Compagnie Jolie Môme. La Crosse en l’air, de Jacques Prévert.
    16 h 30 : Intervention publique de la CNT.
    17 h : Chansons libertaires, avec Serge Utge-Royo.
    18 Ì : Fred Alpi (rock)
    19 h : La Réplik (java-punk-ska de Bordeaux)

    Samedi 1er et dimanche 2 février

    À la Parole Errante, 9 rue François Debergue, 93100 Montreuil (métro Croix de Chavaux, ligne 9).

    Participation aux frais : 7 euros la journée ou 10 euros pour tout le week-end.

    Face au MEDEF, osons lutter, osons vaincre !

    Tous à Montreuil le premier week-end de février !!!

    CNT un syndicat de combat !
    Confédération Nationale du Travail
    33, rue des Vignoles - 75020 Paris
    nº Azue : 08 10 00 03 67 - Fax : 01 43 72 95 34
    http://cnt-f.org - mél : cnt@cnt-f.org

    2003

    Scripto imprimeur - 01 46 36 59 57


    sources :
     

    2003
    Affiche liée


    [À Palaiseau comme ailleurs, non aux centre de rétention]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    À Palaiseau comme ailleurs, non aux centre de rétention]. — Paris : Collectif anti-expulsions (Paris), [ca ] (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Tanneries (Dijon)
    • Liste des thèmes  : émigration et immigration  ; prison
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (banderole sur grue de chantier)

    texte :

    À Palaiseau comme ailleurs, non aux centre de rétention

    Parce que lutter contre chacun de ces centres, c’est un moyen de mettre en échec les durcissements successifs des lois visant à empêcher la libre circulation et la libre installation…

    Parce que c’est un moyen d’agir concrètement contre l’offensive sécuritaire et le développement de l’univers carcéral qui nous menace tous, avec ou sans papiers…

    Parce que c’est un moyen de renforcer la lutte pour la régularisation des sans-papiers qui est un aspect de la lutte de tous les exploités…

    Parce que c’est un moyen de s’organiser pour rendre effective la liberté de circulation et d’installation…

    Parce que tout ça peut commencer eb se mobilisant à Palaiseau… et ailleurs…

    Partout en France, de nouveaux centres sont en voie de construction, d’autres sont en cours d’agrandissement sous prétexte de rénovation.
    L’augmentation du nombre de places en rétention est nécessaire à l’application de la Loi Sarkozy sur l’immigration.

    D’ores et déjà, une campagne d’organise pour faire échec à ces constructions et pour la fermeture de tous les centres de rétention.

    Depuis janvier 2004, rue E. Zola, à Palaiseau, un centre de rétention est en construction.

    Centre de rétention, c’est le nom que l’État donne à ses prisons spéciales pour étrangers. C’est là qu’il enferme les étrangers sans-papiers, sortant ou non de prison, en vue de leur expulsion. Ce projet date de 1996 et a été avalisé par les gouvernements de droite et de gauche successifs. Il est prévu pour enfermer 50 personnes.

    Aujourd’hui, la loi Sarkozy a fait passer le temps d’enfermement des sans-papiers en centre de rétention de 12 à 32 jours.

    En même temps qu’il veut doubler le nombre des expulsions, l’État précarise encore plus les sans-papiers en les privant entre autres, de l’Aide Médicale d’État.

    De plus en plus, dans les centres de rétention, les sans-papiers se révoltent contre cette situation insupportable : grèves de la faim, automutilations, émeutes, évasions se multiplient.

    Si le chantier est déjà commencé. Il est loin d’être terminé : il ne tient qu’à nous qu’il ne le soit jamais…

    Collectif Anti-Expulsions - 21ter, rue Voltaire, 75011 Paris - rép/fax : 01 53 79 12 21 - caeparis@free.fr - pajol.eu.org/rubrique6.html

    imprimerie spéciale


    sources :
     

    2004
    Affiche liée



    [Ce ne peut être que la fin d’un monde, en avançant : solidarité hargneuse avec les inculpés de Gênes]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Ce ne peut être que la fin d’un monde, en avançant : solidarité hargneuse avec les inculpés de Gênes]. — [S.l.] : [s.n.], [ & post]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , violet , texte en défonce , papier blanc ) ; 64 × 46 cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : procès  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Italie
    • Noms cités (± liste positive)  : Giuliani, Carlo (1978-2001)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants …
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (clown en pause, fumant une cigarette)

    texte :

    Ce ne peut être que la fin d’un monde, en avançant.

    La petite bourgeoisie planétaire a bâti son palais sur ce volcan : qu’il se passe effectivement quelque chose — car tout menace son confort usurpé. Il faut donc, quand tout de même quelque chose arrive, que ce soit une horreur. Que cela sente la charogne. Qu’il y ait des victimes.

    Lorsqu’une métropole occidentale est secouée par plusieurs journées d’émeutes comme Gênes en juillet 2001, il faut un Carlo Giuliani baignant dans son sang, des centaines de torturés et des procès-fleuves.

    Depuis mars 2004, ils sont 26 à endurer la mascarade judiciaire — en attendant les autres. Certains risquent de huit à quinze années de prison pour leur participation à ces journées. "Dévastation et pillage", disent les inquisiteurs, pour faire oublier que le soulèvement arrache chacun à soi-même. Qu’à Gênes, l’état réel du monde a été mis à nu. La police assassine. La plèbe s’insurge. ATTAC et les Tute Bianche dénoncent les émeutiers. Et la justice finit le travail. Toute chose rejoint sa vérité. L’événement rend voyant, ou aveugle.

    Ce que Gênes a montré, c’est combien pouvait être commune la pratique du ravage. Combien pouvait être évident l’assaut contre les forces de l’ordre. À nous d’être fidèles au possible qui s’est dessiné là.

    Être fidèles à Gênes ne consiste certainement pas à en poursuivre sans fin la décevante répétition, à Barcelone, à Évian ou à Thessalonique.

    Être fidèles à Gênes veut plutôt dire : frapper la domination là où ça fait mal, nous rendre sans cesse et partout ingouvernables, vouloir les moyens de l’insurrection qui vient.

    Être fidèles à Gênes signifie déjà : se mettre à penser ensemble les conditions dans lesquelles nous opérons et agir en conséquence.

    Solidarité hargneuse avec les inculpés de Gênes


    sources :
     


    [Défense active]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Défense active] / Thierry Guitard. — Paris : Défense active, [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : rouge , noir , beige , papier blanc ) ; 40 × 60 cm.

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    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    12 vignettes par Thierry Guitard

    textes (chansons de : Audrey, Division Ruines, VIP, Unlogistic, Calavera, GRRZZZ, Rapaces, Un Tondu un Chevelu, Dominique Grange, René Binamé, La Fraction, Bière Sociale, Misspent Youth, Protestera, Cellule X, Kochise, Munda di Mierdo, Pekatralatak, Chance + Barbès D, Francesca Solleville, Serge Utgé-Royo, Ninanonyme, DCD) et strips au verso

    texte :

    DA


    sources :
     

    2004
    Affiche liée






    [La police de Montreuil serait à la solde des spéculateurs]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La police de Montreuil serait à la solde des spéculateurs]. — Montreuil (Montreuil-sous-Bois) : [s.n.], [ & ante]. — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : littérature : satires  ; squatt
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte canulard

    mise en page imitant une affichette de vente du quotidien Le Monde

    texte :

    Le Monde

    Régional

    La police de Montreuil serait à la solde des spéculateurs

    Mercredi 10 septembre, une quinzaine de policiers du commissariat de Montreuil investissaient une maison occupée depuis plus de 15 jours. Ils se sont introduits dans les lieux en franchissant une clôture et ont pénétré à l’intérieur des locaux sans y être invité par les habitants qui n’ont pu que constater l’absence de réquisition en ce sens du parquet. « Le plus surprenant, c’est qu’ils étaient visiblement dirigés par la propriétaire des lieux », nous déclare le Procureur de la République qui compte ouvrir sine enquête à ce sujet. Déjà les 15 policiers ont été placés en garde à vue pour violation de domicile et bris de clôture. Leur radiation est à prévoir…
    Lire page 3
    et notre éditorial page 13

    Jean-Pierre Brard nous déclare :
    « Je n’ai rien à voir avec ces voyous ! »
    Le Maire, visiblement éméché, s’est refusé à tout autre commentaire.
    en exclusivité


    sources :
     

    [ 2005 & ante]
    Affiche liée




    [Prendre parti = « Appel »]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Prendre parti = « Appel »]. — [S.l.] : Comité invisible, [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , texte en défonce , papier blanc ) ; 45 × 64 cm.

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    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (scène de rue vers 1900, Italie ?)

    texte :

    Prendre parti

    I.
    Rien ne manque au triomphe de la civilisation. Ni la terreur politique ni la misère affective. Ni la stérilité universelle. Le désert ne peut plus croître : il est partout. Mais il peut encore s’approfondir. Devant l’évidence de la catastrophe, il y a ceux qui s’indignent et ceux qui prennent acte, ceux qui dénoncent et ceux qui s’organisent. Nous sommes du côté de ceux qui s’organisent.

    II.
    L’inflation illimitée du contrôle répond sans espoir aux prévisibles effondrements du système. Rien de ce qui s’exprime dans la distribution connue des identités politiques n’est à même de mener au-delà du désastre. Aussi bien, nous commençons par nous en dégager. Nous ne contestons rien, nous ne revendiquons rien. Nous nous constituons en force, en force matérielle, en force matérielle autonome au sein de la guerre civile mondiale.

    III.
    Ceux qui voudraient répondre à l’urgence de la situation par l’urgence de leur réaction ne font qu’ajouter à l’étouffement. Leur façon d’intervenir implique le reste de leur politique, de leur agitation. Quant à nous, l’urgence de la situation nous libère juste de toute considération de légalité ou de légitimité, devenues de toute façon inhabitables. Qu’il nous faille une génération pour construire dans toute son épaisseur un mouvement révolutionnaire victorieux ne nous fait pas reculer. Nous l’envisageons avec sérénité. Comme nous envisageons sereinement le caractère criminel de notre existence, et de nos gestes.

    V.
    Nous situons le point de renversement, la sortie du désert, la fin du Capital dans l’intensité du lien que chacun parvient à établir entre ce qu’il vit et ce qu’il pense. Contre les tenants du libéralisme existentiel, nous refusons de voir là une affaire privée, un problème individuel, une question de caractère. Au contraire, nous partons de la certitude que ce lien dépend de la construction de mondes partagés, de la mise en commun de moyens effectifs.

    V.
    A toute préoccupation morale, à tout souci de pureté, nous substituons l’élaboration collective d’une stratégie. N’est mauvais que ce qui nuit à l’accroissement de notre puissance. Il appartient à cette résolution de ne plus distinguer entre économie et politique. La perspective de former des gangs n’est pas pour nous effrayer ; celle de passer pour une mafia nous amuse plutôt.

    VI.
    D’un côté, nous voulons vivre le communisme ; de l’autre, nous voulons répandre l’anarchie.


    sources :

    texte tirée de L’Insurrection qui vient ?

    Pour une version en 7 propositions, ensuite développée : https://libcom.org/library/appel


    [ca  2005]
    Affiche liée


    [Prendre parti = « Appel »]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Prendre parti = « Appel »]. — [S.l.] : Comité invisible, [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , texte en défonce , papier blanc ) ; 30 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (scène de rue vers 1900, Italie ?)

    texte :

    Prendre parti

    I.
    Rien ne manque au triomphe de la civilisation. Ni la terreur politique ni la misère affective. Ni la stérilité universelle. Le désert ne peut plus croître : il est partout. Mais il peut encore s’approfondir. Devant l’évidence de la catastrophe, il y a ceux qui s’indignent et ceux qui prennent acte, ceux qui dénoncent et ceux qui s’organisent. Nous sommes du côté de ceux qui s’organisent.

    II.
    L’inflation illimitée du contrôle répond sans espoir aux prévisibles effondrements du système. Rien de ce qui s’exprime dans la distribution connue des identités politiques n’est à même de mener au-delà du désastre. Aussi bien, nous commençons par nous en dégager. Nous ne contestons rien, nous ne revendiquons rien. Nous nous constituons en force, en force matérielle, en force matérielle autonome au sein de la guerre civile mondiale.

    III.
    Ceux qui voudraient répondre à l’urgence de la situation par l’urgence de leur réaction ne font qu’ajouter à l’étouffement. Leur façon d’intervenir implique le reste de leur politique, de leur agitation. Quant à nous, l’urgence de la situation nous libère juste de toute considération de légalité ou de légitimité, devenues de toute façon inhabitables. Qu’il nous faille une génération pour construire dans toute son épaisseur un mouvement révolutionnaire victorieux ne nous fait pas reculer. Nous l’envisageons avec sérénité. Comme nous envisageons sereinement le caractère criminel de notre existence, et de nos gestes.

    V.
    Nous situons le point de renversement, la sortie du désert, la fin du Capital dans l’intensité du lien que chacun parvient à établir entre ce qu’il vit et ce qu’il pense. Contre les tenants du libéralisme existentiel, nous refusons de voir là une affaire privée, un problème individuel, une question de caractère. Au contraire, nous partons de la certitude que ce lien dépend de la construction de mondes partagés, de la mise en commun de moyens effectifs.

    V.
    A toute préoccupation morale, à tout souci de pureté, nous substituons l’élaboration collective d’une stratégie. N’est mauvais que ce qui nuit à l’accroissement de notre puissance. Il appartient à cette résolution de ne plus distinguer entre économie et politique. La perspective de former des gangs n’est pas pour nous effrayer ; celle de passer pour une mafia nous amuse plutôt.

    VI.
    D’un côté, nous voulons vivre le communisme ; de l’autre, nous voulons répandre l’anarchie.


    sources :

    texte tirée de L’Insurrection qui vient ?

    Pour une version en 7 propositions, ensuite développée : https://libcom.org/library/appel


    [ca  2005]
    Affiche liée





    [Appel : 20e anniversaire de l’arrestation des militants d’Action Directe]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Appel : 20e anniversaire de l’arrestation des militants d’Action Directe]. — Paris : Action directe, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 42 × 31 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : lutte armée  ; prison  ; terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Action directe  ; Aubron, Joëlle (1959-2006)  ; Cipriani, Georges (1950-....)  ; Ménigon, Nathalie (1957-....)  ; Rouillan, Jean-Marc (1952-....)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : anniversaire, commémoration
    notes :
    descriptif :


    texte

    texte :

    Appel

    20e anniversaire de l’arrestation des militants d’Action Directe

    […1 Arrêtés le 26 février 1987, nous avons connu toutes les formes de détention spéciale que ce pays est capable d’infliger en toute impunité, de la torture blanche à l’isolement aménagé, jusqu’à la pseudo-normalisation du régime des centrales de sécurité.

    Nos peines incompressibles sont terminées depuis deux ans, mais l’État affirme haut et fort que nous n’avons pas assez payé. Non pas qu’il existe un tarif judiciaire correspondant à « nos crimes » révolutionnaires, laissons cette pensée incongrue aux laudateurs des pouvoirs institutionnels. Du premier au dernier jour de détention, le militant est et demeure un otage. Tels des trophées de guerre, les différents gouvernants nous ont utilisés, nous utilisent et comptent nous utiliser encore pour démontrer leur inflexibilité face à la subversion et mettre en valeur l’unanimité de la condamnation de nos choix politiques. Qu’ils soient de droite ou de gauche mais toujours au service de la bourgeoisie et des monopoles, les gestionnaires propagent l’idée qu’une seule façon de faire de la politique est acceptable : la leur. Celle qu’ils imposent à tous pour le bénéfice de quelques-uns. Celle de la soumission au marché, de l’ordre policier et de la peur des masses. Celle de la vacuité et de la disparition du politique. Toute pratique et tout engagement en dehors des cadres balisés du système sont dénoncés et criminalisés comme autant de menaces terroristes.

    L’État nous maintient en prison. Il estime avec raison que nous ne sommes pas brisés.

    La pression judiciaire n’est pas parvenue à nous transformer en porte-voix du repentir et ainsi en agents du projet de pacification et de désarmement du mouvement révolutionnaire dans les centres impérialistes. Depuis notre premier jour de prison, c’est son but affiché.

    Et durant des années, les « juges » d’instruction ont prolongé l’usage de la torture blanche, convaincus que nous craquerions et que nous nous renierions. Aujourd’hui les mêmes « magistrats » affirment que quelques années supplémentaires entraîneront immanquablement notre reddition. Combien ils sont loin du compte ! Et que peuvent-ils.

    Leur plan de criminalisation est et sera un échec autant de temps que nous refuserons de critiquer notre engagement en échange d’un assouplissement de nos conditions de détention ou de quelques années de prison en moins. Nous n’entrerons pas dans le rang des prisonniers sans visage et sans histoire.

    Cet État, si prompt à tourner la page de la collaboration avec l’occupant nazi et qui amnistia les parachutistes tortionnaires, le quarteron des putschistes d’Alger, les terroristes de la Cagoule et ceux de l’OAS …, cet État nous rend un bel hommage en nous considérant, encore et malgré les décennies de cachot, comme de redoutables ennemis impossibles à libérer tant le danger que nous représentons « à l’air libre » serait grand pour lui et ses sbires !

    Concrètement, il a fait de nous des exemples.

    Par nos condamnations spectaculaires et notre détention d’exception, il cherchait à frapper l’imaginaire et à créer un impact de terreur chez les militants résolus à bouleverser radicalement l’oppression. Nous devions servir d’exemple dans le « cauchemar des années 80 » alors que la bourgeoisie entreprenait un vaste mouvement de rétablissement des profits par l’intensification de l’exploitation, les délocalisations, les flexibilisations et les privatisations. À la même époque, les troupes françaises s’engageaient dans les coalitions et autres grandes armadas en participant aux campagnes de bombardements, aux guerres préventives, aux blocus et autres embargos au nom de l’ingérence humanitaire. La volonté impérialiste était de transformer en simple protectorat la planète entière et en premier lieu les pays producteurs de matières premières. Lors de cette offensive néoconservatrice, la bourgeoisie était prête à tolérer une opposition légaliste et impuissante mais non une contestation radicale capable de mettre en danger chacune de ses décisions et D’UNIFIER SOUS UN MÊME DRAPEAU ANTI-IMPÉRIALISTE LES PROLÉTAIRES ICI AVEC LEURS FRÈRES AU-DELÀ DES MERS.

    L’acharnement de l’État français contre nous quatre ( Nathalie, Georges, Joëlle et Jean Marc ), prisonniers d’Action Directe, n’est déchiffrable qu’a partir de cette lecture historique.

    Face à cette exemplarité de la répression durant deux décennies, nous avons dressé une seule bannière, celle de la résistance. Aujourd’hui, il est l’heure de renverser le projet de pacification érigé au cours de nos condamnations. Du fond de nos cachots, nous affirmons qu’il est possible et nécessaire d’utiliser notre résistance comme une arme dans le combat contre l’oppression actuelle. Une arme disponible pour tous les contestataires et les rebelles alors que le pays s’embourbe dans une situation préfasciste.

    Les prisonniers de la guérilla d’Action Directe, Georges Cipriani à la Centrale d’Ensisheim, Nathalie - Ménigon au Centre de détention de Bapaume, et Jean Marc Rouillan à la Centrale de Lannemezan, décembre 2006.


    sources :

    Autre poster au dos : « 20 ans ! Libérez les militant-e-s d’Action Directe ».






    [Ils font tâche dans le paysage les prisonniers et prisonnières d’Action directe !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Ils font tâche dans le paysage les prisonniers et prisonnières d’Action directe !]. — Paris : [s.n.], [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux ) ; 42 × 30 cm.

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    • Liste des thèmes  : justice  ; prison  ; terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Action directe
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants …
    notes :
    descriptif :


    texte sur tâche rouge sang

    texte :

    Ils font tâche dans le paysage les prisonniers et prisonnières d’Action directe !

    Révolutionnaires, les armes à la main
    Ennemis publics nº 1
    Mis à prix dans les années 80
    Condamnés à perpétuité dont 18 années de peine de sûreté
    Entre 17 et 20 ans effectués
    Souffrants de maladies graves (cancers, attaques cérébrales, problèmes psychiatriques, …)
    Libérables au regard de la Loi

    Pourquoi sont-ils toujours derrière les barreaux ?
    Pourquoi un tel acharnement ?

    Pour l’esxemple, au cas où d’autres s’aviseraient de remettre en cause par les armes, l’État de Droit.
    Par vengeance, pour leur faire expier et re,ier leurs actes.
    Pour préparer leurs réinsetions ?
    Par nature : la prison écrase tous ceux qui ne se soumettent pas à ses règles.
    Pour appeler que la mise à mort existe toujours, appliquée au travers de longues peines, par mort lente et systématique, dans la discrétion carcérale.
    Nous refusons d’être complices par notre silence, de ces assassinats légaux
    Nous refusons de porter un regard bienveillant sur la justice qui pratique l’arbitraire en toute légalité

    Nous refusons de cautionner une société qui érige la peur, la surveillance, la punition, l’enfermement, comme principes fondateurs

    Rouge comme un soleil couchant
    Présage des lendemains radieux
    Où tomberont les murs des prisons

    sources :
     




    [Strollad Lochu]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Strollad Lochu]. — Brest : Comité Brestois de la CBIL (strollad Lochu), [ca ]. — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 30 × 42 cm.

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    • Noms cités (± liste positive)  :
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    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    dessin (deux cosmonautes-archéologues autour d’une urne électorale, près d’une fusée type Hergé « Objectif Lune » sur un satellite)

    texte :

    — Bon dieu, John !… Mais qu’est-ce que c’est ? … Et à quoi ça peut bien servir ?…
    — Et bien, Mike !… Selon mon portable, c’est un piège à pigeons !!
    — Fascinant !
    — … Aussi appelé un attrape-couillons !
    — Ouf !!
    — Ou bien urne électorale !
    — … Daté fin du 2ème millénaire !


    StrollⒶd Lochu
    Strollad Lochu@no-log.org


    sources :
     





    [Aéroport Notre-Dame-des-Landes : un projet qui nous pompe l’air !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Aéroport Notre-Dame-des-Landes : un projet qui nous pompe l’air !] / Jacques Rouxel. — Notre-Dame-des-Landes : Zone à défendre (NDDL), [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , texte en défonce , papier blanc ) ; 70 × 50 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : économie : agriculture  ; économie : transports
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    BD inspirée des Shadoks de Jacques Rouxel

    texte :

    Aéroport Notre Dame des Landes : un projet qui nous pompe l’air !

    — Depuis trop longtemps, les shadoks pompaient, pompainet, pompaient …
    — En 2018, les pompeuses, ivre de pomper ont expmosé et recouvert Shadokville de détritus, de dégoulinures de pompage
    — Pour faire face à cette catastrophe, le rois Shadok a décidé que les shadoks devaient pomper encore plus
    — Mais plus les shadoks pompaient, plus leurs conditions de vie se détérioraient. Plus ils pompaient plus la terre des shadoks se dégradait.
    -- Pour permettre aux shadoks de pomper toujours plus, le roi Shadok imagina d’installer une gigantesque aéropompeuse à Notre Dame des landes. Anti-écologique, anti-social, coûteux et inutile, ce projet pompeux allait faire disparaître des milliers d’hectares d’agriculture de proximité.
    — Alors les shadoks descendirent dans la rue : « Gardons la terre » « Stoppons le productivisme destructeur ! »
    — Et posèrent la question : pourquoi et pour qui pompons-nous ?
    — Ils refusèrent l’aéropompeuse. Ils voulaient organiser la société shadok autrement.
    — Contre les ravages du pompage, une seule solution, la révolution écologique, égalitaire, émancipatrice et solidaire !
    — Pomper toujours plus, produire toujours plus, détruire toujours plus pour le profit de quelques-uns contre le bien commun est l’idéal des gouvernants. Il n’y a pas de capitalisme à visage humain !
    -- Nous voulons une vie riche, pas une vie de riche !

    Soutien aux habitan-e-s qui résistent, aux expulsé-e-s de la ZAD et aux inculpés


    sources :
     



    [Concert de soutien aux prisonniers politiques d’Action directe, Forcalquier, vendredi 3 avril 2008]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Concert de soutien aux prisonniers politiques d’Action directe, Forcalquier, vendredi 3 avril 2008]. — Forcalquier ; Paris : Défense active, . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : prison  ; répression  ; terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Action directe  ; Aubron, Joëlle (1959-2006)  ; Cipriani, Georges (1950-....)  ; Ménigon, Nathalie (1957-....)  ; Rouillan, Jean-Marc (1952-....)  ; Schleicher, Régis (1957-....)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : galas et actions de soutien
    notes :
    descriptif :


    texte

    filigrane (portrait) par Thierry Guitard ?

    texte :

    Concert de soutien aux prisonniers politiques d’Action directe

    à partir de 18 h : projection, exposition, infos de luttes, buvette…
    à partir de 21 h : concert

    S’inscrivant dans la lignée des mouvements révolutionnaires des années 1970, Action directe, groupe internationaliste de lutte armée, revendiquait de nombreuses actions anti-capitalistes et anti-impérialistes. C’est dans ce cadre que ces militants ont agi. Aujourd’hui, alors que l’État utilise l’arsenal des lois antiterroristes pour surveiller et incarcérer des militants politiques qui s’opposent au système capitaliste (cf l’affaire récente des présumés saboteurs de la mouvance anarcho-autonome, les incarcérations d’« islamistes » ainsi que les nombreuses gardes à vue de militants, de syndicalistes, etc.), il nous semble important de se mobiliser largement pour obtenir la libération de tous les prisonniers politiques et l’abrogation de ces lois liberticides qui, sous couvert de « terrorisme », autorisent la surveillance et l’enfermement de nos compagnons de lutte.

    La situation actuelle des prisonniers d’Action directe

    Incarcéré depuis mars 1984, Régis Schleicher a été condamné à perpétuité, dont quinze ans incompressibles. Libérable depuis 1999, ses cinq demandes de libération conditionnelle ont été rejetées. En 2003, à Moulins Yzeure, après vingt ans d’enfermement face à cet horizon clos, son aspiration naturelle à la liberté l’a décidé à tenter de s’évader. Il va entamer sa vingt-sixième année de détention !

    Joëlle Aubron, Nathalie Ménigon, Georges Cipriani et Jean-Marc Rouillan sont arrêtés en février 1987 et condamnés aussi à perpétuité par une cours d’assise composée uniquement de magistrats (en application de la loi de 1986, dite antiterroriste, créant cette juridiction spéciale).

    Joëlle Aubron, atteinte d’un cancer, a été libérée pour « raison médicale ». Elle est morte quelques mois après, le 1er mars 2006. Nathalie Ménigon a obtenu, en août 2007, un régime de semi-liberté (travail la journée et retour en prison tous les soirs et les week-ends), qui lui a permis, au bout d’une année, de bénéficier d’une libération conditionnelle.

    Aujourd’hui, Georges Cipriani, Jean-Marc Rouillan et Régis Schleicher sont toujours incarcérés pour des faits ayant eu lieu il y a plus de vingt ans.

    Georges et Régis attendent depuis plus d’un an l’avis d’une commission nouvellement créée qui doit statuer sur leur demande de libération conditionnelle… Georges a terminé, depuis février 2005, la peine de sûreté de dix-huit ans qui accompagnait sa condamnation à la prison à perpétuité. Régis, quant à lui, l’a terminée depuis 1999. Ils peuvent donc tous prétendre à une libération conditionnelle. À ce jour, toutes leurs demandes ont été rejetées.

    Jean-Marc a obtenu un régime de semi-liberté en décembre 2007, mais il a été réincarcéré suite à un entretien publié dans la presse, le 1er octobre 2008, et s’est vu refuser la libération conditionnelle dont il aurait dû bénéficier en décembre 2008.

    Nous n’oublions pas les conditions spéciales d’incarcération que subissent les prisonniers politiques et les rebelles :
    - isolement (dans certains cas de plusieurs années)
    - communication avec l’extérieur entravée (courrier, téléphone)
    - permis de visite délivrés au compte-gouttes, etc.

    Rappelons que les améliorations des conditions de détention des prisonniers d’AD ont été acquises par la lutte (notamment des grèves de la faim) et par la solidarité organisée hors des murs.

    Cet acharnement n’a que trop duré ! Affirmons notre refus face à cette vengeance d’État. Libération des militants d’Action directe et des prisonniers politiques.

    La solidarité est une arme !

    Centre culturel de la Bonne Fontaine

    Vendredi 3 avril - 21 h - Forcalquier
    (Alpes-de-Haute-Provence)

    Organisation
    Défense active
    80 rue de Ménilmontant 75020 paris


    sources :
     

    2008
    Affiche liée



    [Kalimero]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Kalimero]. — Paris : Kalimero (Paris), [ & post]. — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : prison  ; solidarité
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants …  ; benefiet - collecte de fonds
    notes :
    descriptif :


    texte

    dessin (le poussin noir Calimero)

    texte :

    Kalimero

    est un collectif et une caisse de solidarité
    pour les prisonniers de la guerre sociale en cours.

    En prison, avoir de l’argent pour se procurer les denrées de base (sel, sucre, timbres, tabac, ricoré, etc.) est une nécessité. Pour permettre aux personnes incarcérées de satisfaire leurs besoins élémentaires, nous souhaitons leur envoyer un mandat mensuels de 120 euros.

    Une caisse de solidarité a besoin de continuité. Nous n’avons ni sponsor, ni mécène, aussi avons-nous convenu d’un rendez-vous par mois pour collecter des sous afin d’alimenter la caisse. Ces rencontres sont également l’occasion d’échanger des informations, d’assurer le suivi des différentes histoires et de discuter des situations qui se présentent. Dans un souci de régularité, ces rencarts ont été fixés le deuxième jeudi de chaque mois, à 18 h pour la réunion, et à 2 h pour une auberge espagnole (apporter à boire et à manger).

    arrêtés pour transport de fumigène…
    inculpés, pour une tentative d’incendie d’un véhicule de police…
    incarcérés pour l’incendie du centre de rétention de Vincennes…
    poursuivis pour des actes qt contre la SNCF…
    ils ont besoin de nous !

    Pour envoyer de l’argent ou pour être tenus au courant des prochains rendez-vous, vous pouvez demander à être inscrit sur la mailing-list de kalimero en écrivant à
    kalimeroparis@gmail.com

    Le nº de compte pour faire un virement : 10278 06137 00020471901 Clé 07
    Sinon chacun peut déposer de l’argent en liquide dans toutes les agences du Crédit Mutuel en donnant ce numéro : 06137 00020471901


    sources :

    https://paris-luttes.info/+-kalimero-1066-+




    [Pour célébrer l’Anniversaire de la Commune de Paris, venez construire une barricade de livres]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Pour célébrer l’Anniversaire de la Commune de Paris, venez construire une barricade de livres]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , texte en défonce , papier blanc ) ; 60 × 40 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : édition
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : France : histoire : 1871 (La Commune)
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : anniversaire, commémoration  ; spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo solarisée (barricade de lives sur des pavés)

    plan de rue

    texte :

    Dimanche 18 mai 2008, de 10 h à 18 h

    Libr’Est ★ Libraires de l’Est parisien

    Pour célébrer l’Anniversaire de la Commune de Paris

    Venez construire une barricade de livres

    Vous avez des livres qui vous encombrent ?
    Profitez de l’occasion pour les recycler utilement !
    Apportez-les et ainsi contribuez à l’élaboration d’une barricade symbolique.
    Cette barricade proche du Mur des fédérés et des lieux où se sont déroulés les derniers combats en Mai 1871 pendant la semaine sanglante sera le lieu de débats, de rencontres et d’événements pour « fêter » la Commune.

    À l’issue de la journée, les livres seront collectés par Bibliothèques sans Frontières pour aider des bibliothèques défavorisées.

    Concerts, lectures, conférences, … tout le programme de la journée sur www.librest.fr

    À l’entrée du cimetière du Père Lachaise (Porte Gambetta, Mº Gambetta, au bout de l’avenue du Père Lachaise)

    Vous pouvez également déposer vos livres à partir du 10 mai dans les librairies Libr’Est :
    L’Atelier - 2 bis, rue du Jourdain - Paris 20
    Atout Livre - 203 bis, avenue Daumesnil - Paris 12
    Le Comptoir des mots - 239, rue des Pyrénées - Paris 20
    Le Genre urbain - 30, rue de Belleville - Paris 20
    La Manœuvre - 58, rue de la Roquette - Paris 11
    Le Merle Moqueur - 51, rue de Bagnolet - Paris 20
    Millepages - 174, rue de Fontenay - Vincennes

    [logo] bibliosansfrontières.com www.librest.fr

    bolivie


    sources :
     














    [Non au nouveau centre fermé, Ni à Steenokkerzeel, ni ailleurs !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Non au nouveau centre fermé, Ni à Steenokkerzeel, ni ailleurs !]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : rouge , noir , vert , texte en défonce , papier blanc ) ; 60 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; émigration et immigration  ; prison
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    dessin (oiseau blanc)

    texte :

    Non au nouveau centre fermé

    Ni à Steenokkerzeel, ni ailleurs !

    La construction d’un nouveau centre fermé a commencé à Steenokkerzeel. Il viendra s’ajouter aux quatre centres fermés déjà existants, à la quarantaine de prisons et aux nombreux centres ouverts gérés par Fedasil et la Croix-Rouge. L’État belge complète ainsi son infrastructure, cherchant du même coup à raffiner le fonctionnement de la machine à expulser.

    Sous couvert d’humanité, une immigration de plus en plus choisie est en voie de légalisation, laissant au reste des indésirables le circuit du travail au noir, tout aussi nécessaire au bon fonctionnement de l’économie. Avec ou sans papiers on se fera exploiter par un patron ’belge’ ou ’immigré’, tandis que les divers nationalismes et religions feront tout pour nous séparer, garantissant ainsi l’avenir radieux de ce monde de merde.

    Pourtant, si l’on voit les révoltes qui éclatent depuis des années aussi bien dans les centres fermés que dans les prisons, dans la rue et les aéroports, force est de constater que la machine n’est pas si bien huilée que ça. Face à l’enfermement et à des conditions de vie qui s’apparentent souvent cruellement à celles qu’ils ont fui, de plus en plus d’indésirables prennent le chemin de la révolte.

    Ainsi se sont succédées mutineries, évasions, attaques contre la police suite à des contrôles, représailles contre divers collaborateurs : ISS-Cleaning, la STIB ou encore la Banque de la Poste. Qui ne se souvient pas par exemple du beau feu de joie de l’été passé ? Le 127bis était presque entièrement parti en fumée. Et c’est justement là, à Steenokkerzeel, que l’État a choisi de construire son nouveau centre fermé spécialement conçu pour les récalcitrants.

    L’Etat entretient un silence pesant autour de la construction de ce nouveau camp de concentration. Et pourtant les constructeurs de cette infamie - Besix, Valens, Michiels H. NV., etc. - y mettent les bouchées doubles. Alors n’attendons pas qu’il soit trop tard.

    Sabotons la machine à expulser !

    Détruisons toutes les frontières !


    sources :

    disponible en néerlandais


    [ca  2010]
    Affiches liées