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Affichage par année

187 affiches :

 

    [Festival libertaire, 3 et 4 juillet 1998, Genlis]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Festival libertaire, 3 et 4 juillet 1998, Genlis]. — Dijon : Maloka, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 61 × 43 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : musique
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :


    texte (blanc au noir)

    montage photos (théâtre de rue, décharge, ville et zone industrielle)

    texte :

    Festival libertaire

    3 et 4 juillet 1998

    salle des fêtes de Genlis
    (15 km de Dijon, sur la route de Dôle/Besançon)

    conférences / débats
    (thèmes à préciser)

    stands militants / alternatifs
    de nombreux collectifs, groupes, associations, lieux, revues, journaux, labels, distros, etc.

    expositions
    “Road protest, actions et luttes contre les constructions d’autoroutes”
    “Affichées, promotionnées, exploitées, consommées : patchwork de femmes”

    films / vidéos
    différents films de luttes et de contre-cultures

    Musiques
    avec

    Raymorah - java rock - Paname
    Zigomatik Zone - techno-folk-punk - Bourges
    Kuruma Bakudan = Coche Bomba - Lyon
    P4 à l’attaque ! - hard rock - Paris
    Rabiat - punk-rock’n’roll - Dijon-city
    Inner Terrestrials - ska-reggae-folk-punk - London

    Informations, renseignements, propositions, participation active, tracts, affiches, etc. :
    Maloka, BP 536, 21014 dijon Cedex
    tél/répondeut : 03 80 66 81 49


    sources :

    L’affiche peut comporter un ajout manuscrit de groupes musicaux : « + Persionn Jones (ska), Delinkuere (hxc), Striders (punk) »




    [De la noirceur des geôles]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    De la noirceur des geôles] / Thierry Guitard. — Paris : Tout le monde dehors !, [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , texte en défonce , papier blanc ) ; 65 × 45 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : prison
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    dessin (ligne de prisonniers cicatrisés et robot-maton en colère) par Thierry Guitard ?

    photo (3 enfants armés nous mettant en joue)

    texte :

    De la noirceur des geôles

    Le F.I.E.S (l’équivalent des QHS en France) est un régime carcéral spécial des prisons espagnoles. C’est une abomination, où des dizaines d’individus subissent chaque jour toutes sortes de privations, brutalités et tortures.

    Dans les tréfonds des cellules du F.I.E.S, les surveillants ont carte blanche sur la vie du détenu. Dans les cellules, comme dans toutes celles des prisons spéciales du monde, on pratique un programme scientifique d’anéantissement de ceux qui ne se soumettent pas.

    Plusieurs prisonniers en Espagne ont commencé la lutte commune pour en finir avec le F.I.E.S pour s’opposer aux transferts continuels et pour obtenir la libération des détenus malades. Leur message s’adresse à tous ceux qui sont “dehors”, à ceux qui, dans les villes ou dans les campagnes, vivent l’existence des prisons comme une agression supplémentaire à leur propre liberté.

    C’est sur notre soumission quotidienne que s’érigent, mal cachés aux yeux de tout le monde, les prisons, les maisons de corrections, les centres de rétention, les asiles psychiatriques : ils représentent la menace extrême, le langage le plus clair par lequel s’exprime cette société bâtie sur le profit, la domestication collective, la normalisation.

    À ceux qui en ont assez d’une vie à coups de bâtons, décolorée par l’ennui et par le bon sens, une invitation de tout coeur à appuyer cette lutte.

    Une lutte qu’il faut étendre à tous les lieux fermés de ce monde, pour abattre les murs et les barreaux, pour conquérir toute la liberté qui est la nôtre.

    à la nuit des villes

    Tout le monde dehors !

    Pour plus d’informations - Tout le monde dehors ! - c/o TCP-21 ter, rue Voltaire 75011 Paris / passmuraille@free.fr


    sources :
     



    [Enfermer toujours plus… ? … attaquer toujours plus !!]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Enfermer toujours plus… ? … attaquer toujours plus !!]. — [S.l.] : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 60 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; prison
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    dessin (personnage féminin masqué de manga, couteau à la main)

    texte :

    Enfermer toujours plus… ?

    …VOILÀ L’AMBITION À PEINE VOILÉE DE CELLES ET CEUX QUI ADMINISTRENT NOS VIES au quotidien, sous le nom sordide de démocratie : une société régie par l’exploitation, la compétition, la misère et l’enfermement.

    Entre 2022 et 2027, ce sont 8 000 nouvelles places de prison sur 15 000 programmées qui verront le jour, en parallèle d’un élargissement des peines alternatives supposé “libérer” 8 000 places supplémentaires.

    LE PLAN FAIT RÊVER : des prisons usines pour garantir le business de la punition, des taules de haute sécurité pour isoler récalcitrant.e.s et “radicalisé.e.s”, des structures d’accompagnement vers la sortie (SAS, 2 000 places en plus), pour les courtes et fins de peines, accessibles uniquement aux plus méritant.e.s qui seront des petites structures où encadrement renforcé et intégration obligée seront de mise.

    POUR CELA, L’ÉTAT NOUS PRÉPARE SA RECETTE PRÉFÉRÉE : une tambouille écœurante façon “bien-être des détenu.e.s”, tellement servie par le passé qu’on ne comprend plus qui pourrait encore la bouffer.

    N’AVALONS PAS LE MORCEAU, une cage dorée sera toujours une cage, même lorsque l’adjectif semble fort mal approprié quand on observe que prison “moderne” et “humaine” rime souvent avec sécurisation renforcée pour empêcher les révoltes, isolement, complication des petites débrouilles et entraides entre prisonnier.e.s…

    Quant aux peines soi-disant alternatives, elles ne sont rien d’autre qu’un agrandissement de l’emprise du monde carcéral, où les murs de sa propre maison se confondent avec ceux d’une cellule aseptisée.

    LA TAULE NE SERA JAMAIS VIVABLE, tout bonnement car elle n’est que contrôle, soumission, et domination. Et ces choses là ne sont pas à reproduire, mais à détruire.

    AU-DELÀ DES MURS ET DES BARREAUX, la prison existe comme bastion de défense de la propriété privée, des riches et des lois. C’est une menace bien réelle pour nous faire plier la tête et marcher droit. En dehors des 4 murs de la prison, c’est l’ensemble d’une société où l’on est dressé dès l’enfance à fermer sa gueule, à respecter l’autorité et le pouvoir sous toutes ses formes. Du voisin qui te dénonce aux contrôleurs CAF qui te suppriment tes aides, le contrôle est partout pour te rappeler que tu n’es pas libre.

    LUTTER CONTRE LA TAULE, C’EST AUSSI s’en prendre à l’ensemble des collabos de cette machine à broyer des vies : architectes, ingénieurs, assistants sociaux, responsables politiques, matons, entreprises de bâtiments, firmes qui exploitent les prisonnier.e.s dans les ateliers, boîtes qui délivrent la bouffe, associations/boites qui prennent des gens en TIG… S’attaquer à ces connards, c’est déjà les confronter à leur responsabilité, mais aussi se battre pour la liberté, contre l’idée d’un monde qui a besoin d’enfermer pour exister.

    D’AILLEURS, UN PEU PARTOUT EN FRANCE, il arrive que des véhicules de matons soient incendiés, des entreprises collabos attaquées, des caméras sabotées… chaque fois, c’est une bouffée d’oxygène reprise face à l’asphyxie du monde carcéral.

    Des tracts au sabotage en passant par manifs et parloirs sauvages, que notre rage se propage !

    … attaquer toujours plus !!


    sources :
     


    [La Fête du Combat syndicaliste]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La Fête du Combat syndicaliste]. — Paris : CNT_F (France), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , papier blanc ) ; 60 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : cinéma  ; culture  ; presse  ; syndicalisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Alpi, Fred (1962-....)  ; Brigada Flores Magón  ; Brixton Cats  ; Compagnie Jolie Môme  ; Levaray, Jean-Pierre (1955-....)  ; Loach, Kenneth "Ken" (1936-....)  ; Malnou, Jacques  ; Nadaud, Martin (1815-1898)  ; Pagès, Yves (1963-....)  ; Réplik, la  ; Riton la Manivelle  ; Saunier, Pierre  ; Utgé Royo, Serge (1947-....)  ; Varoqui, Catherine  ; Ya Basta
    • Presse citée  : Combat syndicaliste (1947-....), le
    • Vie des mouvements  : spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    texte

    vignettes (chat cerclé ; yeux dans le noir)

    texte :

    Face au MEDEF : Osons lutter ! Osons vaincre !

    La Fête du Combat syndicaliste

    Samedi 1er février :
    10 h 30 : Ouverture des portes.
    11 h : Projection : « Les Dockers de Liverpool » de Ken Loach.
    12 h : Projection : « Don(t clean up the blood ». Film sur le contre-sommet de Gênes.
    13 h : Buffet et musique, avec Riton la Manivelle.
    14 h : Projection du film « Danger-Travail » suivi d’un débat avec Yves Pagès (auteur des Petites natures mortes au travail) et Jean-Pierre Levaray (auteur de Putain d’usine).
    17 h : Débat : Quel syndicalisme aujourd’hui contre la précarité.
    18 h 30 : Débat : La criminalisation du mouvement social.
    19 h 30 : Débat : « Journalistes précaires. Presse sommaire ». Avec des journalistes de France soir et de L’Humanité.
    20 h 30 : Soirée rock avec Brixton Cats (punk-rock), Ya Basta (ska) et Brigada Flores Magón (ping-rock).

    Dimanche 2 février !
    10 h 30 : Ouverture des portes.
    11 h : Projection de « Martin Nadaud », un film de Pierre Saunier et de « Gabriel, Sylvain, Amédée et autres migrants de la Creuse », film de Catherine Varoqui et Jacques Malnou. Projection suivie d’un débat avec le SUB : Quelle évolution du bâtiment et du syndicalisme dans le bâtiment depuis Martin Nadaud ?
    13 h : Buffet et chorale La Canaille.
    13 h 30 : Débat : Impérialismes et résistances. Avec le secrétariat Internationale de la CNT.
    15 h : Représentation théâtrale avec la Compagnie Jolie Môme. La Crosse en l’air, de Jacques Prévert.
    16 h 30 : Intervention publique de la CNT.
    17 h : Chansons libertaires, avec Serge Utge-Royo.
    18 Ì : Fred Alpi (rock)
    19 h : La Réplik (java-punk-ska de Bordeaux)

    Samedi 1er et dimanche 2 février

    À la Parole Errante, 9 rue François Debergue, 93100 Montreuil (métro Croix de Chavaux, ligne 9).

    Participation aux frais : 7 euros la journée ou 10 euros pour tout le week-end.

    Face au MEDEF, osons lutter, osons vaincre !

    Tous à Montreuil le premier week-end de février !!!

    CNT un syndicat de combat !
    Confédération Nationale du Travail
    33, rue des Vignoles - 75020 Paris
    N° Azue : 08 10 00 03 67 - Fax : 01 43 72 95 34
    http://cnt-f.org - mél : cnt@cnt-f.org

    2003

    Scripto imprimeur - 01 46 36 59 57


    sources :
     


    [À Palaiseau comme ailleurs, non aux centre de rétention]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    À Palaiseau comme ailleurs, non aux centre de rétention]. — Paris : Collectif anti-expulsions (Paris), [ca ] (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Tanneries (Dijon)
    • Liste des thèmes  : émigration et immigration  ; prison
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (banderole sur grue de chantier)

    texte :

    À Palaiseau comme ailleurs, non aux centre de rétention

    Parce que lutter contre chacun de ces centres, c’est un moyen de mettre en échec les durcissements successifs des lois visant à empêcher la libre circulation et la libre installation…

    Parce que c’est un moyen d’agir concrètement contre l’offensive sécuritaire et le développement de l’univers carcéral qui nous menace tous, avec ou sans papiers…

    Parce que c’est un moyen de renforcer la lutte pour la régularisation des sans-papiers qui est un aspect de la lutte de tous les exploités…

    Parce que c’est un moyen de s’organiser pour rendre effective la liberté de circulation et d’installation…

    Parce que tout ça peut commencer eb se mobilisant à Palaiseau… et ailleurs…

    Partout en France, de nouveaux centres sont en voie de construction, d’autres sont en cours d’agrandissement sous prétexte de rénovation.
    L’augmentation du nombre de places en rétention est nécessaire à l’application de la Loi Sarkozy sur l’immigration.

    D’ores et déjà, une campagne d’organise pour faire échec à ces constructions et pour la fermeture de tous les centres de rétention.

    Depuis janvier 2004, rue E. Zola, à Palaiseau, un centre de rétention est en construction.

    Centre de rétention, c’est le nom que l’État donne à ses prisons spéciales pour étrangers. C’est là qu’il enferme les étrangers sans-papiers, sortant ou non de prison, en vue de leur expulsion. Ce projet date de 1996 et a été avalisé par les gouvernements de droite et de gauche successifs. Il est prévu pour enfermer 50 personnes.

    Aujourd’hui, la loi Sarkozy a fait passer le temps d’enfermement des sans-papiers en centre de rétention de 12 à 32 jours.

    En même temps qu’il veut doubler le nombre des expulsions, l’État précarise encore plus les sans-papiers en les privant entre autres, de l’Aide Médicale d’État.

    De plus en plus, dans les centres de rétention, les sans-papiers se révoltent contre cette situation insupportable : grèves de la faim, automutilations, émeutes, évasions se multiplient.

    Si le chantier est déjà commencé. Il est loin d’être terminé : il ne tient qu’à nous qu’il ne le soit jamais…

    Collectif Anti-Expulsions - 21ter, rue Voltaire, 75011 Paris - rép/fax : 01 53 79 12 21 - caeparis@free.fr - pajol.eu.org/rubrique6.html

    imprimerie spéciale


    sources :
     

    2004
    Affiche liée



    [Ce ne peut être que la fin d’un monde, en avançant : solidarité hargneuse avec les inculpés de Gênes]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Ce ne peut être que la fin d’un monde, en avançant : solidarité hargneuse avec les inculpés de Gênes]. — [S.l.] : [s.n.], [ & post]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , violet , texte en défonce , papier blanc ) ; 64 × 46 cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : procès  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Italie
    • Noms cités (± liste positive)  : Giuliani, Carlo (1978-2001)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (clown en pause, fumant une cigarette)

    texte :

    Ce ne peut être que la fin d’un monde, en avançant.

    La petite bourgeoisie planétaire a bâti son palais sur ce volcan : qu’il se passe effectivement quelque chose — car tout menace son confort usurpé. Il faut donc, quand tout de même quelque chose arrive, que ce soit une horreur. Que cela sente la charogne. Qu’il y ait des victimes.

    Lorsqu’une métropole occidentale est secouée par plusieurs journées d’émeutes comme Gênes en juillet 2001, il faut un Carlo Giuliani baignant dans son sang, des centaines de torturés et des procès-fleuves.

    Depuis mars 2004, ils sont 26 à endurer la mascarade judiciaire — en attendant les autres. Certains risquent de huit à quinze années de prison pour leur participation à ces journées. "Dévastation et pillage", disent les inquisiteurs, pour faire oublier que le soulèvement arrache chacun à soi-même. Qu’à Gênes, l’état réel du monde a été mis à nu. La police assassine. La plèbe s’insurge. ATTAC et les Tute Bianche dénoncent les émeutiers. Et la justice finit le travail. Toute chose rejoint sa vérité. L’événement rend voyant, ou aveugle.

    Ce que Gênes a montré, c’est combien pouvait être commune la pratique du ravage. Combien pouvait être évident l’assaut contre les forces de l’ordre. À nous d’être fidèles au possible qui s’est dessiné là.

    Être fidèles à Gênes ne consiste certainement pas à en poursuivre sans fin la décevante répétition, à Barcelone, à Évian ou à Thessalonique.

    Être fidèles à Gênes veut plutôt dire : frapper la domination là où ça fait mal, nous rendre sans cesse et partout ingouvernables, vouloir les moyens de l’insurrection qui vient.

    Être fidèles à Gênes signifie déjà : se mettre à penser ensemble les conditions dans lesquelles nous opérons et agir en conséquence.

    Solidarité hargneuse avec les inculpés de Gênes


    sources :
     


    [Défense active]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Défense active] / Thierry Guitard. — Paris : Défense active, [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : rouge , noir , beige , papier blanc ) ; 40 × 60 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    12 vignettes par Thierry Guitard

    textes (chansons de : Audrey, Division Ruines, VIP, Unlogistic, Calavera, GRRZZZ, Rapaces, Un Tondu un Chevelu, Dominique Grange, René Binamé, La Fraction, Bière Sociale, Misspent Youth, Protestera, Cellule X, Kochise, Munda di Mierdo, Pekatralatak, Chance + Barbès D, Francesca Solleville, Serge Utgé-Royo, Ninanonyme, DCD) et strips au verso

    texte :

    DA


    sources :
     

    2004
    Affiche liée




    [Prendre parti = « Appel »]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Prendre parti = « Appel »]. — [S.l.] : Comité invisible, [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , texte en défonce , papier blanc ) ; 45 × 64 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (scène de rue vers 1900, Italie ?)

    texte :

    Prendre parti

    I.
    Rien ne manque au triomphe de la civilisation. Ni la terreur politique ni la misère affective. Ni la stérilité universelle. Le désert ne peut plus croître : il est partout. Mais il peut encore s’approfondir. Devant l’évidence de la catastrophe, il y a ceux qui s’indignent et ceux qui prennent acte, ceux qui dénoncent et ceux qui s’organisent. Nous sommes du côté de ceux qui s’organisent.

    II.
    L’inflation illimitée du contrôle répond sans espoir aux prévisibles effondrements du système. Rien de ce qui s’exprime dans la distribution connue des identités politiques n’est à même de mener au-delà du désastre. Aussi bien, nous commençons par nous en dégager. Nous ne contestons rien, nous ne revendiquons rien. Nous nous constituons en force, en force matérielle, en force matérielle autonome au sein de la guerre civile mondiale.

    III.
    Ceux qui voudraient répondre à l’urgence de la situation par l’urgence de leur réaction ne font qu’ajouter à l’étouffement. Leur façon d’intervenir implique le reste de leur politique, de leur agitation. Quant à nous, l’urgence de la situation nous libère juste de toute considération de légalité ou de légitimité, devenues de toute façon inhabitables. Qu’il nous faille une génération pour construire dans toute son épaisseur un mouvement révolutionnaire victorieux ne nous fait pas reculer. Nous l’envisageons avec sérénité. Comme nous envisageons sereinement le caractère criminel de notre existence, et de nos gestes.

    V.
    Nous situons le point de renversement, la sortie du désert, la fin du Capital dans l’intensité du lien que chacun parvient à établir entre ce qu’il vit et ce qu’il pense. Contre les tenants du libéralisme existentiel, nous refusons de voir là une affaire privée, un problème individuel, une question de caractère. Au contraire, nous partons de la certitude que ce lien dépend de la construction de mondes partagés, de la mise en commun de moyens effectifs.

    V.
    A toute préoccupation morale, à tout souci de pureté, nous substituons l’élaboration collective d’une stratégie. N’est mauvais que ce qui nuit à l’accroissement de notre puissance. Il appartient à cette résolution de ne plus distinguer entre économie et politique. La perspective de former des gangs n’est pas pour nous effrayer ; celle de passer pour une mafia nous amuse plutôt.

    VI.
    D’un côté, nous voulons vivre le communisme ; de l’autre, nous voulons répandre l’anarchie.


    sources :

    texte tirée de L’Insurrection qui vient ?

    Pour une version en 7 propositions, ensuite développée : https://libcom.org/library/appel




    [Aéroport Notre-Dame-des-Landes : un projet qui nous pompe l’air !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Aéroport Notre-Dame-des-Landes : un projet qui nous pompe l’air !] / Jacques Rouxel. — Notre-Dame-des-Landes : Zone à défendre (NDDL), [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , texte en défonce , papier blanc ) ; 70 × 50 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : économie : agriculture  ; économie : transports
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    BD inspirée des Shadoks de Jacques Rouxel

    texte :

    Aéroport Notre Dame des Landes : un projet qui nous pompe l’air !

    — Depuis trop longtemps, les shadoks pompaient, pompainet, pompaient …
    — En 2018, les pompeuses, ivre de pomper ont expmosé et recouvert Shadokville de détritus, de dégoulinures de pompage
    — Pour faire face à cette catastrophe, le rois Shadok a décidé que les shadoks devaient pomper encore plus
    — Mais plus les shadoks pompaient, plus leurs conditions de vie se détérioraient. Plus ils pompaient plus la terre des shadoks se dégradait.
    -- Pour permettre aux shadoks de pomper toujours plus, le roi Shadok imagina d’installer une gigantesque aéropompeuse à Notre Dame des landes. Anti-écologique, anti-social, coûteux et inutile, ce projet pompeux allait faire disparaître des milliers d’hectares d’agriculture de proximité.
    — Alors les shadoks descendirent dans la rue : « Gardons la terre » « Stoppons le productivisme destructeur ! »
    — Et posèrent la question : pourquoi et pour qui pompons-nous ?
    — Ils refusèrent l’aéropompeuse. Ils voulaient organiser la société shadok autrement.
    — Contre les ravages du pompage, une seule solution, la révolution écologique, égalitaire, émancipatrice et solidaire !
    — Pomper toujours plus, produire toujours plus, détruire toujours plus pour le profit de quelques-uns contre le bien commun est l’idéal des gouvernants. Il n’y a pas de capitalisme à visage humain !
    -- Nous voulons une vie riche, pas une vie de riche !

    Soutien aux habitan-e-s qui résistent, aux expulsé-e-s de la ZAD et aux inculpés


    sources :
     


    [Pour célébrer l’Anniversaire de la Commune de Paris, venez construire une barricade de livres]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Pour célébrer l’Anniversaire de la Commune de Paris, venez construire une barricade de livres]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , texte en défonce , papier blanc ) ; 60 × 40 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : édition
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : France : histoire : 1871 (La Commune)
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : anniversaire, commémoration  ; spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo solarisée (barricade de lives sur des pavés)

    plan de rue

    texte :

    Dimanche 18 mai 2008, de 10 h à 18 h

    Libr’Est ★ Libraires de l’Est parisien

    Pour célébrer l’Anniversaire de la Commune de Paris

    Venez construire une barricade de livres

    Vous avez des livres qui vous encombrent ?
    Profitez de l’occasion pour les recycler utilement !
    Apportez-les et ainsi contribuez à l’élaboration d’une barricade symbolique.
    Cette barricade proche du Mur des fédérés et des lieux où se sont déroulés les derniers combats en Mai 1871 pendant la semaine sanglante sera le lieu de débats, de rencontres et d’événements pour « fêter » la Commune.

    À l’issue de la journée, les livres seront collectés par Bibliothèques sans Frontières pour aider des bibliothèques défavorisées.

    Concerts, lectures, conférences, … tout le programme de la journée sur www.librest.fr

    À l’entrée du cimetière du Père Lachaise (Porte Gambetta, Mº Gambetta, au bout de l’avenue du Père Lachaise)

    Vous pouvez également déposer vos livres à partir du 10 mai dans les librairies Libr’Est :
    L’Atelier - 2 bis, rue du Jourdain - Paris 20
    Atout Livre - 203 bis, avenue Daumesnil - Paris 12
    Le Comptoir des mots - 239, rue des Pyrénées - Paris 20
    Le Genre urbain - 30, rue de Belleville - Paris 20
    La Manœuvre - 58, rue de la Roquette - Paris 11
    Le Merle Moqueur - 51, rue de Bagnolet - Paris 20
    Millepages - 174, rue de Fontenay - Vincennes

    [logo] bibliosansfrontières.com www.librest.fr

    bolivie


    sources :
     









    [Non au nouveau centre fermé, Ni à Steenokkerzeel, ni ailleurs !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Non au nouveau centre fermé, Ni à Steenokkerzeel, ni ailleurs !]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : rouge , noir , vert , texte en défonce , papier blanc ) ; 60 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; émigration et immigration  ; prison
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    dessin (oiseau blanc)

    texte :

    Non au nouveau centre fermé

    Ni à Steenokkerzeel, ni ailleurs !

    La construction d’un nouveau centre fermé a commencé à Steenokkerzeel. Il viendra s’ajouter aux quatre centres fermés déjà existants, à la quarantaine de prisons et aux nombreux centres ouverts gérés par Fedasil et la Croix-Rouge. L’État belge complète ainsi son infrastructure, cherchant du même coup à raffiner le fonctionnement de la machine à expulser.

    Sous couvert d’humanité, une immigration de plus en plus choisie est en voie de légalisation, laissant au reste des indésirables le circuit du travail au noir, tout aussi nécessaire au bon fonctionnement de l’économie. Avec ou sans papiers on se fera exploiter par un patron ’belge’ ou ’immigré’, tandis que les divers nationalismes et religions feront tout pour nous séparer, garantissant ainsi l’avenir radieux de ce monde de merde.

    Pourtant, si l’on voit les révoltes qui éclatent depuis des années aussi bien dans les centres fermés que dans les prisons, dans la rue et les aéroports, force est de constater que la machine n’est pas si bien huilée que ça. Face à l’enfermement et à des conditions de vie qui s’apparentent souvent cruellement à celles qu’ils ont fui, de plus en plus d’indésirables prennent le chemin de la révolte.

    Ainsi se sont succédées mutineries, évasions, attaques contre la police suite à des contrôles, représailles contre divers collaborateurs : ISS-Cleaning, la STIB ou encore la Banque de la Poste. Qui ne se souvient pas par exemple du beau feu de joie de l’été passé ? Le 127bis était presque entièrement parti en fumée. Et c’est justement là, à Steenokkerzeel, que l’État a choisi de construire son nouveau centre fermé spécialement conçu pour les récalcitrants.

    L’Etat entretient un silence pesant autour de la construction de ce nouveau camp de concentration. Et pourtant les constructeurs de cette infamie - Besix, Valens, Michiels H. NV., etc. - y mettent les bouchées doubles. Alors n’attendons pas qu’il soit trop tard.

    Sabotons la machine à expulser !

    Détruisons toutes les frontières !


    sources :

    disponible en néerlandais


    [ca  2010]

    [ca  2010]
    Affiches liées




    [Libération immédiate ; levée des poursuites]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Libération immédiate ; levée des poursuites]. — Toulouse : [s.n.], (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , jaune , texte en défonce , papier blanc ) ; 60 × 40 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : justice  ; prison
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    texte

    dessin (engrenages « Police, État, Prison, Capital, Justice » rendant les manifestantes en citoyen·ne·s modèles)

    texte :

    À Toulouse depuis le 15 novembre, des personnes sont toujours en prison, soupçonnées d’avoir participé à une action politique contre les prisons pour mineurs.
    La machine répressive tourne à plein pour maintenir l’ordre capitalisme, en enfermant les pauvres et les révoltéEs.
    L’État ne fait pas d’économie quand il s’agit de protéger les privilèges.« Police, État, Prison, Capital, Justice »

    Leurs matraques ne nous feront pas taire ni marcher d’un seul pas !

    info : http://pourlaliberte.noblogs.org

    Libération immédiate

    Levée des poursuites

    Imprimerie spéciale


    sources :
     




    [Bibliothèque anarchiste Libertad]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Bibliothèque anarchiste Libertad]. — Paris : Bibliothèque anarchiste Libertad, [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier brun ) ; 65 × 32 cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : édition
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…  ; lieux — librairies...
    notes :
    descriptif :


    texte

    logo (flamme s’échappant d’un livre ouvert)

    papier brun

    texte :

    Bibliothèque anarchiste Libertad

    19, rue Burnouf, 75019 Paris

    Permanences tous les mardis de 17 à 20 h

    À une époque où les livres comme les humains se voient de plus en plus réduits à la seule dimension marchande, la bibliothèque Libertad se veut un espace où les livres subversifs peuvent circuler sans que l’argent ne soit une barrière. C’est aussi un lieu où se rencontrer et débattre, pour en finir avec un monde mortifère fondé sur des logiques d’exploitation et de domination.

    Il y c des permanences les mardis pour emprunter et consulter sur place les livres et les archives de la bibliothèque, ou farfouiller dans l’infokiosque pour trouver tracts, brochures et publications anarchistes et anti-autoritaires. Il y a aussi les jeudis, pour des discussions, rencontres, présentations, débats autour d’une lutte ou d’une révolte, d’une période ou d’un bouquin… autant d’occasions de prendre du recul ou d’approfondir un thème, d’affiner les armes de la critique pour ici et maintenant.

    Aller à l’encontre d’un monde atomisant qui voudrait faire de nous des individus sans passé ni avenir, résignés dans des cages qui taisent leur nom, partager expériences et perspectives, sont quelques-uns des possibles lorsque les idées antagonistes peuvent se répondre et s’inscrire dans une certaine continuité.

    À chacun de faire vivre cette bibliothèque à l’aune de sa propre conflictualité, de se l’approprier comme un moyen parmi d’autres, loin des programmes à défendre et de la propagande à distiller. Vers une liberté démesurée sans fric ni flics, sans maîtres ni esclaves, parce que tout est toujours possible.

    Discussions les jeudis
    Programme disponible sur http://bibliothequelibertad.noblogs.org


    sources :
     


    [Bibliothèque anarchiste Libertad : programme]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Bibliothèque anarchiste Libertad : programme]. — Paris : Bibliothèque anarchiste Libertad, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier brun ) ; 44 × 30 cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : édition
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…  ; lieux — librairies...
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (lecteurs mis en scène dans une bibliothèque en ruine, Holland House, 23 octobre 1940 (?) : “Blitz
    de Londres en 1940-1941)

    papier brun

    texte :

    Bibliothèque anarchiste Libertad

    19, rue Burnouf, 75019 Paris
    Métro Belleville ou Colonel Fabien

    Permanences tous les mardis de 17 à 20 heures

    Discussions les jeudis à 20 heures

    À une époque où les livres comme les humains se voient de plus en plus réduits à la seule dimension marchande, la bibliothèque Libertad se veut un espace où les livres subversifs peuvent circuler sans que l’argent ne soit une barrière. C’est aussi un lieu où se rencontrer et débattre, pour en finir avec un monde mortifère fondé sur des logiques d’exploitation et de domination.

    Il y c des permanences les mardis pour emprunter et consulter sur place les livres et les archives de la bibliothèque, ou farfouiller dans l’infokiosque pour trouver tracts, brochures et publications anarchistes et anti-autoritaires.
    Il y a aussi les jeudis, pour des discussions, rencontres, présentations, débats autour d’une lutte ou d’une révolte, d’une période ou d’un bouquin… autant d’occasions de prendre du recul ou d’approfondir un thème, d’affiner les armes de la critique pour ici et maintenant.

    Aller à l’encontre d’un monde atomisant qui voudrait faire de nous des individus sans passé ni avenir, résignés dans des cages qui taisent leur nom, partager expériences et perspectives, sont quelques-uns des possibles lorsque les idées antagonistes peuvent se répondre et s’inscrire dans une certaine continuité.

    À chacun de faire vivre cette bibliothèque à l’aune de sa propre conflictualité, de se l’approprier comme un moyen parmi d’autres, loin des programmes à défendre et de la propagande à distiller. Vers une liberté démesurée sans fric ni flics, sans maîtres ni esclaves, parce que tout est toujours possible.

    Programme disponible sur http://bibliothequelibertad.noblogs.org

    [encart à coller : programme du mois]

    [frise de texte :] infokiosque • discussions • journaux • affiches • livres • rencontres • distro • projections • brochures • tracts • revues •


    sources :
     



    [Le viol c’est…]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le viol c’est…]. — Lille : l’ Échappée (Lille), [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : femmes  ; sexisme et homophobie  ; violence
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    texte :

    Le viol c’est…

    Chaque année en France, 75 000 sont violées et 90 % des femmes d’entre elles ne portent pas plainte.

    Dans 75 % des cas, l’agresseur est connu de la victime. Pourtant, lorsque c’est un copain ou un membre de la famille, la gravité de l’agression a tendance à être minimisée.

    Ces agressions sont inacceptables et doivent être dénoncées.
    Le silence et le secret ne rpofitent qu’à l’agresseur.

    Imposer un rapport sexuel par la force, la menace ou la surprise, est un viol et c’est un crime puni par la loi.

    On a le droit de refuser un rapport sexuel jusqu’à dernier moment.

    Que faire en cas de viol ?

    Pour l’entourage :
    - Écouter, croire et soutenir la personne dans les démarches
    - En parler à des professionnels

    Pour la personne :
    - Ne pas rester seul-e et en parler à une personne de confiance
    - Ne pas se sentir coupable
    - Se rendre au service de médecine légale de l’hôpital le plus proche ou consulter le plus vite possible un médecin

    Téléphoner de façon anonyme et gratuite à :

    SOS Viol Femmes Informations : : 0800 05 95 95

    Violences Femes info : 3919

    Jeunes violences écoute : 0800 20 22 23

    Fil santé jeunes : 3224

    À Lille : L’Échapée : 06 30 89 27 33 lechapee.over-blog.com

    Extrait du site du Planning familial : www.planning-familial.org


    sources :
     




    [Vers le centre de rétention de Vincennes, manifestation sonore et nocturne]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Vers le centre de rétention de Vincennes, manifestation sonore et nocturne]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : noir , rose , jaune , papier blanc ) ; 61 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : émigration et immigration  ; prison
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    texte

    dessin (silhouette de manifestation, mats de hauts-parleurs et de sirènes ?, feux d’artifices)

    photo (pavage de rue, barbelés)

    texte :

    Vers le centre de rétention de Vincennes

    manifestation sonore et nocturne

    Les centres de rétention comme les autres lieux d’enfermement sont un des moyens répressifs pour l’État d’asseoir son pouvoir et d’étendre le contrôle sur la société. Ils sont banalisés et admis comme faisant partie d’un système qui fonctionne du mieux qu’il peut. De toute évidence, la machine rodée de la politique migratoire fait face à des individus qui ne veulent pas subir leur exploitation et leur enfermement.
    Des révoltes ont lieu dans les prisons pour étrangers en Europe et ailleurs.
    S’organiser pour lutter contre les centres de rétention et les fronti !res, c’est s’opposer aux outils de contrôle et de répression qui vont avec.

    Nous refusions de nous laisser contrôler et enfermer dans des prisons et des frontières.
    Attaquons les lieux d’enfermement et le système qui les produit.

    liberté pour toutes et tous, avec ou sans papiers

    Vendredi 16 novembre à 18 h à l’heure !
    à la gare de Joinville-le-Pont (RER A)


    sources :
     


    [10e Critérium sauvage des Cascades, 29 septembre 2013]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    10e Critérium sauvage des Cascades, 29 septembre 2013]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 64 × 46 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : sport
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :


    texte

    dessin (café, lieu d’arrivée, avec skate et vélos garés)

    texte :

    Commune de Bellevill’Montant

    Avis à la populasse !

    Dimanche 29 septembre 1913 - 14 h

    10e Critérium sauvage des Cascades

    Déroulement et parcours officieux du critérium sauvage des Cascades :
    La participation au critérium sauvage des Cascades est ouverte à tous les gonzes et gonzesses sans discrimination de quartiers d’origine (banlieue, province, et étranger compris). Les inscriptions se feront de 14 h a 14 h 30 juste avant le départ au bistroquet dit « La Fontaine d’Henry IV » sis au 42 bis rue des Cascades à Ménilmontant. Le critérium se fait en 10 tours du parcours suivant (hors trichailleries de bon alois) : départ vers 14 h 30 rue des Cascades, devant l’trocson - descente rue des Savies - remontée rue d’la Mare - descente rue des Couronnes - descente rue Henri Chevreau - remontée rue de l’a Mare (en entière c’coup ci I) - sprint de fin de tour par la rue des Cascades, et on r’commence… Jusqu’à la fin, mais on a le droit d’abandonner.

    Règlement non officiel du critérium sauvage des Cascades :
    Le matériel vélocipédique devra être composé d’au moins une roue mue par la force mécanique, intellectuelle ou pataphysique des concurrent-es. Engins à 3 roues ou plus ainsi que les variantes manufacturées (tandems par exemple) ou bricolées (caisses à savon et autres machines infernales) sont bien sûr autorisés (pas de rollers bien sur). Le dopage est laissé à l’appréciation de chaque participant-es… 3ème mi-temps aura lieu dès la fin de la course. Il faut tout de même effectuer au moins un tour du quartier pour accéder au tableau de classement de l’héroïsme local. Il n’y aucune récompense ni gain à espérer, la casquette Number one étant remise en jeu chaque année, mais on la recherche car les rigolos vainqueurs du 8e criterium ne l’ont pas rapporté, tsss…

    Animation musicale toute l’aprèm avec :

    Le Zoubir Orchestra, Riton la Manivelle, et la fanfare Vent de panique


    sources :
     



    [Depuis dix ans Euromed vous fait chantier… avec Marseille2013, capitale européenne de la culture vous allez aussi danser…]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Depuis dix ans Euromed vous fait chantier… avec Marseille2013, capitale européenne de la culture vous allez aussi danser…]. — Marseille : [s.n.], [ & ante]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , orange , papier blanc ) ; 54 × 37 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : culture  ; urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte en noir

    filigrane orange (gravure de ville en flammes et inondée — avec humains et guitare dans le flux)

    cadre noir

    texte :

    depuis dix ans Euromed vous fait chantier…

    … avec Marseille2013, capitale européenne de la culture vous allez aussi danser…

    Depuis 1995, l’opération Euromed impose aux habitants de Marseille une réorganisation totale du centre-ville, aseptisé et sécurisé. Du sur mesure pour les cadres nouvellement installés à la Joliette et les touristes toujours plus abondants dans la capitale pressentie de la future Union euro-méditerranéenne (vaste entreprise de pompage d’énergie et de main d’œuvre des pays du Sud). Cela se traduit pour une grand nombre d’entre nous par la nécessité de partir se loger dans des zones périphériques, chassés pas l’augmentation des loyers et bien d’autres dispositifs de répression économique, quand il ne s’agit pas de rafles et de déportations pour les sans-papiers. Le but du jeu : canaliser encore mieux la circulation de la marchandise, évidemment.

    La nouvelle carte sortie du chapeau : « marseille2013capitaleeuropéennedelaculture », bond en avant dans la mortification de l’ambiance urbaine.

    Avec « marseille2013 », il s’agit pour les gouvernants et les entrepreneurs non seulement d’étendre, vers la Belle-de-mai et Arenc, cette refonte de l’espace, mais aussi de créer un décor scintillant pour faire passer la pilule de la destruction des cultures de résistances et de solidarités (lutter, c’est vivre) : l’alibi culturel n’est qu’un masque jovial, nous divertissant du contrôle et de la collaboration toute citoyenne. Mais l’idée qu’ici le capital n’avance plus à un coup de canon mais précédé d’une milice dansante, bruissante, bigarrée, d’artistes en costumes et de branchés, ne nous est pas encore familière. Pourtant, les artistes (même les « scandaleux » ou les « rebelles ») ont trop souvent été l’avant-garde dévoyée à la pacification des quartiers les plus agités : il suffit de voir comment le Panier, envahi par les ateliers d’artistes et les boutiques d’artisanat subventionnés par la mairie, a été ravalé en « quartier typique et authentique ». Et cela nous rappelle la fonction des acteurs socioculturels, des salles de sport et de concert, après les grandes émeutes du début des années 1980. Avec leurs « armes culturelles de dialogue et de collaboration », ce projet est clairement une bataille de plus dans la guerre sociale en cours, à Marseille comme ailleurs.

    Alors face à cette nouvelle machine de guerre, dont le redéploiement des forces d’occupation du territoire est l’aspect le plus visible, il ne s’agit pas de ne pas collaborer ou d’en profiter pour grappiller quelques subventions, mais bien de passer dans les rangs ennemis, d’imaginer, organiser et diffuser tous les gestes mutins d’une résistance offensive.

    urbanistes, flics, artistes nous construisent ce monde de merde

    détruisons ce qui nous détruit


    sources :

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Eurom%C3%A9diterran%C3%A9e
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Marseille-Provence_2013









    [Contre la société de contrôle, refusons le forum de la cybersécurité]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Contre la société de contrôle, refusons le forum de la cybersécurité]. — Lille : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ), coul. (quadri ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; technologie
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    illustration (sorte de “Big Brother”) par ?

    texte :

    Lille 21 & 22 janvier 2014

    Contre la société de contrôle

    Refusons le forum de la cybersécurité

    Les polices en rêvaient, la technologie l’a fait : la surveillance est totale

    Six mois après les “révélations” sur la NSA, policiers, militaires et industriels de l’armement organisent un Forum internationale de la cybersécurité. Même la Stasi n’aurait pas imaginé un tel rassemblement pour exposer ses dernières trouvailles en matière de contrôle des populations : géolocalisation, écoutes, fichage, quand la vie privée n’existe plus, le pouvoir est sans faille.

    Face à l’œil inquisiteur de l’État, nous agissons. Nous refusons que les professionnels de la contention sociale se réunissent. Nous refusons leurs guerres économiques et militaires, intérieurs et extérieures ?

    Nous voulons vivent libres


    sources :
     



    [La police assassine, ni oubli, ni pardon]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La police assassine, ni oubli, ni pardon]. — Lille : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme  ; police
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (policiers avec lance-grenades)

    texte :

    La police assassine

    ni oubli, ni pardon

    Depuis plus d’une semaine, des actions et des manifs ont lieu partout en France et ailleurs suite à la mort de Rémi Fraisse qui manifestait contre la construction d’un barrage à Sievens (Tarn). Cette mort survient après de violentes interventions policières répétées contre des opposants à des projets capitalistes.

    Pour défendre l’ordre social, l’État et sa police utilisent de manière systématique du matériel militaire : grenades offensives, tasers, flashballs, lacrymogènes, etc. qui provoquent de plus en plus souvent des blessures graves et des mutilations, parfois la mort.

    Dans les quartiers, dans les luttes, en prison et aux frontières la police tue !

    Si l’on parle aujourd’hui d’un mort en manif, il ne faut pas oublier que la police, la justice et l’État mutilent et tuent de manière quasi quotidienne et plus discrète dans les rues, dans les prisons, aux frontières — comme à Calais. Ce sont toujours les mêmes qui sont visés : habitant-es des quartiers populaires, précaires, pauvres, personnes en lutte.

    Médias et politiques omettent de parler de ces violences policières pour se focaliser sur quelques dégâts matériels lors des révoltes et manifestations. Ils tentent ainsi de diviser et de faire oublier les raisons de la colère alors que la multiplicité des modes d’action fait la force des luttes.

    Il faut replacer le meurtre de Rémi dans une histoire longue où la police apparaît très clairement pour ce qu’elle est : un appareil d’État chargé de maintenir l’ordre économique, politique et social (capitaliste, raciste et patriarcal) par l’usage de la violence.

    Elle est chargée de dominer, bannir et soumettre les couches sociales qui auraient le plus intérêt à se débarrasser de ce système parce qu’elles en bénéficient le moins.

    De Zyed et Bouna (2005, Seine-Saint-Denis) à Lahoucine Ait Omghar (2013 — Pas-de-Calais) et à Rémi Fraisse (2014), nous ne vous oublierons pas !

    Manifestation samedi 8 novembre à 18 h, Grand-Place, Lille


    sources :
     

    2014
    Affiche liée