français
fr
187 affiches :
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- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
texte noir sur fond magenta
cadre noir
- texte :
Ni dieu ni maitre
Que veulent les anarchistes ?
La gestion directe des entreprises par tous ceux qui y travaillent et la répartition égalitaire des richesses par tous les consommateurs.
Les décisions se prenant à la base, coordination à tous les échelons de ces activités. (Entreprises, Communes, Régions).
L’égalité économique, politique, morale de tous, supprimant l’exploitation de l’homme par l’homme sous tous ses aspects. Dans ce cadre ; pas de dictature, et respect de la liberté de chacun, qui a pour limite celle des autres. Les ressources ,aujourd’hui dilapidées (ca-pitalisme, armée, bureaucratie) doivent être utilisées pour les besoins sociaux.
Dans l’immédiat obtenons :
La gratuité des soins médicaux, des transports publics (métro, autobus) et des autoroutes.
Possibilité pour tous d’accès aux études. Retour immédiat aux 40 h. maximum.
Réduction de l’éventail des salaires.
Suppression des forces de répression.Groupes communistes libertaires : Paris - 92 - Clichy-Levallois
Groupes libertaires : 77 Melun - 91 Crosne - Montgeron - AsnièresPour obtenir renseignements ou contacts, écrire en précisant le groupe sur l’enveloppe si possible, et en se recommandant de cette affiche à :
F. A. 3, rue Ternaux - Paris-11e qui transmettraImp. du Sommet. 23, r. du Sommet-des-Alpes, 15e
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
texte (dont le mot « travail » en 6 langues)
photo (agriculteur en action sur son rouleau tiré par un cheval)
- texte :
Blues pour un triste matin
Travail,
Arbeit,
Work,
trabajo,
Lavoro,
Robot …Ça va pas !!!
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- notes :
- descriptif :
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texte manuscrit
dessin (le chanteur avec 3 femmes à ses pieds « je ne pense qu’à chanter ») par Wolinski
- texte :
Alliance française
101 boulevard Raspail. Tel 222.25.28Évariste
12 récitals exceptionnels
du 11 au 22 mars à 21 h tous les soirs
sauf dimanche 15 et lundi 16 mars
mar. samedi 15 h - places 6 Ff - 12 F - 18 F (gratouit pour Confortès et Wolinski)Dillard et Cie Imp. Paris
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- notes :
- descriptif :
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texte
- texte :
Prolétaires, ne vous arrêtez pas ici…
Nous ne connaissons pas d’autre beauté, d’autre fête que celle qui détruit l’abus des banalités quotidiennes et des sentiments truqués. "Le criminel rompt la monotonie et la sûreté quotidienne banale de la vie bourgeoise" (Marx). Les délits ne nous importent pas si ce n’est celui qui les contient tous, l’insurrection. C’est cette fête qui contient l’unique sérieux.
Dans une société ou par leurs actions illégales (occupations, séquestrations) les prolétaires sont criminels, les prisons se remplissent de prolétaires. Mais désormais de tous les lieux de l’isolement monte une menace mortelle pour la totalité des condi-tions d’existence : les détenus qui un peu partout (et dernièrement à Lyon) ont déchainé leur révolte désespérée le savent bien. Tous les acrobates de la pensée progressiste qui affirment que "la cause des fautes des individus est à rechercher dans la société", omettent toujours de dire de quelle société il s’agit et quelles sont les fautes réelles qui tàchent les individus.
Un journaliste qui mentionne : "Les détenus eux aussi sont des hommes, comme nous, absolument semblables à nous", ignore évidemment la différence entre un bipède bénéficiaire des Droits de l’Homme et un homme qui sait que la liberté de chacun passe par la liberté de tous. Il n’est pas facile de diffuser les idées dans le prolétariat, en toutes circonstances contrôlé par le pouvoir ; mais entre-temps nous pouvons patiemment détruire toutes les fourmis humanitaires une à une. Tous les spécialistes de la pensée séparée qui croient voir dans les révoltes des prisons "la crise du système pénitentiaire dans cette société", ignorent qu’il s’agit plutôt de la crise de cette société qui se manifeste initialement dans les secteurs les plus séparés de son organisation à savoir les prisons.
La révolte des détenus est une révolte contre la société, contre la propriété du travail qui est également la propriété des hommes. Ceux-ci, de la même façon que les bandes de loulou, mais plus radicalement parce qu’à un niveau plus élémentaire de la contrainte, explosent en une fureur qui leur permet de savourer précairement la liberté. Son manque est absolu mais c’est la conscience de ce manque qui se fait aujourd’hui sentir avec plus d’ardeur.
Dans les déclarations inquiètes qui fusent de tous côtés, il est facile de relever une note particulière : ce qui provoque avant tout le pouvoir, c’est le fait que les coupables refusent essentiellement l’indignité de leur qualité sociale et de leur condition séparée.
Les détenus plus que les autres ne se sentent ni coupables, ni résignés. Dans leur révolte se trouve l’affirmation — confuse — d’une liberté totale. Il s’agit, même limitée à une prison assiégée par la police, d’une situation révolutionnaire qui cherche ses formes : le mouvement déchainé par le prolétariat lance son appel, ne laisse rien en dehors de lui et rase toutes les prisons ; au moment où ils peuvent le crier et détruire les portes des cellules, il n’existe plus ni hiérarchie ni prison. Une prison occupée n’est plus une prison, une usine occupée n’est plus un lieu de peine.
Dans les destructions ou les occupations par lesquelles les détenus et les ouvriers ont engagé leur bataille et leur fête, les mots d’ordre mesquins et réformistes sont dépassés par les gestes radicaux dignes de la Commune. Les révoltes des prisons comme les mouvements et les occupations ont eu des airs de fête, (mise à sac et banquets, avec des beuveries monstres, nuits de chansons et musiques et d’authentiques folies). La liberté est le crime qui contient tous les crimes.
La révolution moderne n’est plus la révolution innocente, la révolution stérilisée, la révolution bureaucratique bien menée, la révolution de la stratégie et de l’état-major. La révolution moderne accumule ses éléments en pêchant dans les eaux troubles, avance par des voies transversales et trouve des alliés en tous ceux qui n’ont aucun pouvoir sur leur propre vie et le savent. La révolution des prolétaires est la révolution laide et désordonnée, la révolution trouble, la fête sauvage, parce qu’à la place des phrases est entrée la monstruosité des actes. Chaque geste de révolte est une révolte contre les rapports sociaux existants qui la sus-citent, mais elle doit trouver la voie de la totalité. C’est cette recherche dans les faits qui s’annonce dans la profondeur critique des insurrections des prisons, des occupations d’usines ou de lycées.
L’unité du monde est l’unité de la misère, l’unité du travail-marchandise et de la vente-consommation de la vie. Ceux qui ont transgressé — ou pris à la lettre, ce qui revient au même — les lois de la marchandise ne sont pas adaptés pour vivre dans la société ou règnent les produits de consommation. Ils sont les nègres de la société de classe, les exclus du bénéfice d’être exploités en vue d’une intégration plus profitable. La société où le travail est vendu en tant que marchandise doit être fondamentalement hiérarchique, et cette hiérarchie classique de l’expropriation ne fait que se reproduire et créer partout le racisme et les ségrégations La société de la propriété et de la privation de propriété, de la propriété de choses à travers la propriété d’êtres, trouve sa réponse naturelle dans le vol et le meurtre. Ainsi les détenus sont les esclaves désobéissants, les violateurs non tolérés qui ont menacé les rapports de propriété, base de toute civilisation. Dans leur révolte ces hommes pourraient saccager pendant dix ans sans récupérer la moitié de ce qui leur est retiré quotidiennement. Exclus de la survie organisée, ils demandent la vie. Ils se battent ensemble pour la liberté totale, partout, ou pour la défaite totale.
Par l’union des exclus (prisonniers, ouvriers, jeunes…) l’histoire est en train de produire une bande à Bonnot qui ne peut plus être détruite, le dégoût ineffaçable de la survie et de son prix s’exprime dans les révoltes sans réserve qui voient le jour un peu partout. La précarité de cette révolte exprime à la fois désespoir et espérance.
Les détenus en particulier expriment ainsi une nouvelle conscience de prolétaire dans la conscience de ne pas être isolés. Ils sont l’avant-garde des hommes perdus qui ont conscience de l’être. La lie de la société est ainsi à l’avant-garde de la révolution, "la mauvaise part qui produit le mouvement de l’histoire en commençant la lutte" (Marx).
Un coup de vent et un coup de main sont suffisants pour que le jeu devienne total, pour que tout soit remis en jeu, pour que la violence destructrice libère sa positivité. "Du plaisir de créer au plaisir de détruire il n’y a qu’une oscillation qui détruit le pouvoir".
… encore un effort si vous voulez être des hommes
(Imprimerie spéciale ZIG)
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texte
dessin (chien blanc sur fond rouge)
- texte :
Un chien à la Mutualité
du 6 au 10 janvier, Léo Ferré
Lalande-Courbet 91 - Wissous
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texte (journal mural parodique)
dessins (boite de filets de sirènes au vin blanc ; …)
- texte :
Les mutins du grand soir
L’équipage vient de se mutiner à bord du navire d’où nous parvient une étrange atmosphère de théâtre, de musique et de cirque ! Notre article exclusif p. 4
Zéro de conduite journal de pignon pour la sauvegarde des mots sacrés : Fravail, Tramille, etc.
directeurs généraux les anartistes associaux
rédaction/réalisation les anartistes associaux
administration les anartistes associaux
à la trompette les anartistes associaux
aux balais les anartistes associaux
commission paritaire : euh… je me rappelle pasZéro de conduite
En vente nulle part, tous les jours, 15 $
Spéciale dernière ! n’oubliez pas les bidides zannonces sbézziales…
Le tour du Monde en 80 minutes -> “C’est pas des conneries” affirme en substance notre envoyé spécial (p. 1)
Parodie de film d’aventure, cette histoire est avant tout celle d’un bateau : “le Grand soir”, et de son équipage.
Le tour du monde c’est une croisière très particulière, avec un équipage peu sage et des escales délirantes.
La révolte prendra la barre et vous assisterez à une mutinerie explosive.
Prenez un aller simple pour le délire, embarquez sur le “grand soir”, c’est ce qu’il peut vous arriver de plus drôle !
Venez chavirer dans les plaisirs d’ un tour du monde où vous prendrez votre pied marin, votre botte de vingt mille lieues sous les mers !
“Les mutins du grand soir” c’est une aventure au grand large des idées reçues, jouée par des acteurs-danseurs- musiciens-pirates qui sabrent les longueurs et passsent à l’abordage de l’ennui.
Putain il est bien mon boniment !!!!!!!!!!
Marcel ProustCe qu’en pensent les critiqueSS : […]
*c’est une histoire bateau ! LEMASQUE
* sûrement pas ! sûrement pas ! non ! non ! LAPLUME
*nous sommes totalement contre ce genre là d’histoires ! “F. D.L.C.L.H.D.M.” (Front de lutte contre les histoires de mutineries)
*cette histoire n’est qu’une plaisanterie LA MARINE NATIONALE
* ah !.. ah !.. je ! comment dire...ah , . ah !OUI..’est...aa *(ça ’usa beaucoup plu)
* oui ! oui ! c’est ça ! ça m’a beaucoup plu !Théâtre, musik, cirque
Imprimerie 34 - rue des Blanchers - 31000 Toulouse
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- notes :
- descriptif :
[ texte ; dessin (visage de Marini derrière des barreaux) ]
- texte :
Sauvons Marini
Militant italien
victime d’un complot fasciste.
Sauvons-le des prisons italiennesCoordination anarchiste
Imp[…°
Deux tirages ont été faits selon Confrontation anarchiste n° 21 (vers mai 1974).
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texte
photo (manifestation di Premier Mai à paris, avec banderole « Fête de l’aliénation » en surplomb de le rue)
- texte :
Paris 16 h 05
1er Mai 1977. Une idée paralyse pendant 25 minutes 500 bureaucrates et 1000.000 connards.
La police syndicale est une fois de plus mise en échec par la vérité. Alors que le sinistre convoi s’acheminait comme chaque année depuis 40 ans vers son morne destin et que les cappo maffiosi se trouvaient à la hauteur de l’hôtel Sully, rue saint Antoine, une bannière de 15 mètres, grâce à un ingénieux mécanisme, se déployait instantanément et majestueusement à 12 mètres au-dessus des têtes des racketteurs syndicaux et de leur clientèle. Elle claque fièrement au vent et frappe de stupeur les trognes avinées des gros bras du service d’ordre. Elle assène simplement, en lettres de 1 mètre de haut, parfaitement visibles et parfaitement lisibles par les 10 000 personnes massées de la place St Paul à la place de la Bastille, la vérité de ce rassemblement sous-humain FETE DE L’ALIENATION
Là où l’ennemi se croyait, sans doute, redevenu invincible nous avons trouvé le point dérisoirement faible les gros bras cégétistes se sont avérés totalement impuissants devant la toute puissance de l’idée. Une idée triomphe impunément avec sobriété et élégance (pour 800 francs alcools compris). Elle immobilise pendant 25 minutes (1) le ridicule cortège et engendre un fantastique flottement donnant ainsi à l’ennemi un avant-goût de sa prochaine déroute. Succédant aux braillements dérisoires des programmeurs communs glapissant leurs slogans habituels, un stupéfiant silence de 1 000 mètres de long s’abat sur la cohorte grotesque. Les majorettes s’immobilisent une cuisse en l’air, désemparées. Mais surtout, grâce au savant mécanisme (2) de mise en place qui ne demandait l’intervention que d’une seule personne, nous avons pû savourer, mêlés au public et aux charognes elles-mêmes, la déconfiture stupéfaite, blême et rageuse de nos victimes. Certains d’entre nous avaient même poussé le souci de l’anonymat jusqu’à arborer d’infamants badges CGT.
Nous avons donc pu constater et apprécier un franc mouvement de sympathie, d’approbation et de gai bavardage parmi le public situé sur le trottoir et que ne parvint pas à étouffer la salope syndicale. Une bonne cinquantaine de photographes amateurs munis de splendides appareils japonais ont mitraillé pendant tout ce temps l’infamie qui surplombait tout ce désordre.
Nous avons bien ri. C’est peu dire. Nous seuls savions pourquoi nous étions là. Nous n’avons subi aucune perte, pas une seule égratignure, et toutes les photos sont réussies. Merci. Bureaucrates vous l’avez eu dans le cul et vous l’aurez encore. SOWETO. LISBONNE. DAKAR. ROME. PARIS… à la prochaine !
(1) Nous avons donc immobilisé la merde syndicale 25 fois plus longtemps que la première vanne de secours de la plateforme Ecofisk n’immobilisa la merde noire.
(2) Ce n’était pourtant pas encore le savoir absolu si, en plus de la solide chaine cadenassée qui terminait le cable et qui a donné bien du fil à retordre à l’acrobate syndiqué, nous avions mis du savon noir sur le lampadaire, la bannière aurait tenu 30 minutes de plus et en sus des troupes régulières de la bureaucratie, c’est toute la racaille gauchiste et des petits syndicats de la vie quotidienne qui serait passée sous notre joug.
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- notes :
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texte
dessin érotique : « L’énergie c’est nous ! Faites l’amour… pas des chômeurs ! »
- texte :
Du plaisir d’amour au plaisir de donner
Le 1er Mai fut une grève générale mondiale, Pétain la transforma en Fête du travail - famille - patrie - muguet, faisons demain la grève contre le travail, tous à la campagne.
le nouveau mouvement
Le nouveau mouvement n’est pas ce que quelques uns, fussent-ils nombreux, organisés, structurés, “cohérents”. Peuvent construire ou penser pour la “libération” des autres. C’est ce que chacun ou tous créent par eux-mêmes dans leur lutte, pour leur lutte pour leur propre intérêt, pour leur plaisir. Le dépassement des particularismes, l’unification des revendications, leur dépassement dans des problèmes plus généraux, plus fondamentaux, les perspectives de la lutte, tout cela ne peut être, à un moment donné, que le produit de la lutte elle-même. Les syndicats parlent toujours d’unité, les groupes de fronts, de comités, etc. ; dans toute grève où s’exprime l’autonomie et son auto-organisation de l’action. Personne ne parle plus de cela car la lutte est le fait de tous les travailleur en marche. Les partis ont des spécialistes qui traitent de façon séparée chaque problème et ne permettent pas que s’en dégage une vision globale ; c’est la politique. Pour nous, travailleurs et chômeurs, nous considérons que chaque problème n’est pas séparé, qu’ils ne sont que les rouages du système (marché, salariat, profit, hiérarchie, répression…) c’est ce que nous avons essayé de mettre en relief, nous considérons que cette démarche s’inscrit dans le nouveau mouvement de compréhension de la société qui nous exploite afin de mieux la combattre et la détruire.
Crise de l’énergie ? choix d’énergie : nucléaire ou naturelle
La période de décolonisation étant quasiment terminée l’affirmation des intérêts nationaux des pays producteurs de pétrole a fait que ces derniers ont revendiqué un relèvement du prix du pétrole au taux mondial. Ce qui a provoqué une hausse générale des marchandises en liaison avec l’énergie pétrolifère. Il n’y a donc pas crise au sens de la disparition du pétrole sur la planète mais bouderie des capitalistes pour un produit qui est plus cher, cela attaquant leur énorme profit. Coût du pétrole à l’extraction : 0,008 F, le litre d’essence est revendu comme chacun sait, à 1,15F.
Donc la période qui vient de passer est celle du rééquilibrage du prix des autres marchandises par rapport à celle-ci. Les pays du capitalisme avancés dépassent actuellement cette difficulté par la réintroduction des pays pétroliers dans leur marché par des accords économiques (Giscard-Boumédienne) qui font évoluer ces pays vers le type de sociétés industrielles de consommation dirigée que nous connaissons. Nous rentrons dans la phase de l’unification accélérée de la planète à travers un seul type de société marchande et bureaucratique. Mais cette volonté de rééquilibrage des forces se trouve en contradiction avec le capitalisme avancé qui poussé par sa logique interne d’extension des marchés ne peut laisser les pays producteurs se développer, car eux-mêmes les concurrenceront sur le marché mondial. La suprématie des marchés des pays hautement industrialisés ne peut se faire que s’ils s’autonomisent au niveau énergétique. L’énergie nucléaire devient alors la solution pour le grand capital, et renforce sa puissance économique et militaire face aux pays faiblement industrialisés.
Le capital repousse encore sa crise de surproduction en déversant sa diarrhée de marchandise, made in France, made in Japan, made in China et made in URSS sur les pays du tiers monde.
De cette logique du système capitaliste privé et d’État, il en résulte que l’aide aux pays sous-développés, c’est du pipeau, que la misère restera encore, que dans cette course au profit maximum, le système ne peut se poser la question du danger de mort d’une telle énergie (santé de tous, cancer, radioactivité, bombe, etc.).
Nous devons passer à l’attaque en construisant partout des systèmes autonomes énergétiques. Toutes les initiatives de fabrication d’énergie autonome sont un pas de plus vers le dépérissement de l’État centralisateur, car la consommation de cette énergie est gratuite et il n’est pas nécessaire de recourir à un groupe énergétique central, tel l’EDF. Chacun peut construire sur sa maison son groupe énergétique en utilisant les agents naturels tels le vent, le soleil, les étoiles (énergie cosmique) et bénéficier ainsi d’une énergie gratuite, hors du coùt de la construction, et totalement indépendante. Le vent, les étoiles et le soleil n’appartiennent pas à l’État. Si des millions de personnes, individuellement ou regroupées par affinité, entreprennent la réalisation de ce type de production énergétique nous ferlons échec au projet de l’EDF. Pour œuvrer dans ce sens, des cama-rades nous ont signalé la réédition de la brochure sur l’énergie solaire ’ "la face cachée du soleil" qui montre comment réaliser pratiquement ce projet.
Réflexions sur l’échec de la grève des PTT
La grève des postes la plus longue que les P.T.T. ait connu s’est soldée par un échec. Cet échec n’a pas été celui des postiers seulement, mais celui de toute la fonction publique. Pour nous, travailleurs, il ne s’agit pas de rester désarmés devant cette défaite, de laisser se restructurer dans la rentabilité ce secteur sur le dos des travailleurs. Nous devons tirer un bilan du pourquoi cet échec. Le conflit est resté limité aux postes quand il aurait pu se généraliser à d’autres secteurs. Pour cela deux choses nous paraissent essentielles :
1°) En ce qui concerne les salaires : il aurait fallu pouvoir avancer une revendication de salaire qui puisse rallier d’autres travailleurs, ceci d’une façon anti-hiérarchique afin d’unifier l’ensemble des travailleurs et non pas de les mettre corporativement en concurrence (par exemple : exiger 2000 F pour tous égalitairement).
2°) En ce qui concerne la conduite de la grève par les syndicats :
la grève dirigée par les bureaucrates fut transformée par ces derniers en grève passive, par le biais des manifestations traîne-savate bien encadrées (17 en 86 jours), et par l’isolement et le manque de liaisons voulues par les bureaucraties syndicales.Ce nec le plus extra de la lutte a fait que pendant ce temps les patrons ont eu tout le temps nécessaire pour élaborer des centre de tri parallèles clandestins. Notre groupe de lutte de classe tenta de proposer aux postiers un type d’actions qui visait à étendre et renforcer la grève, par exemple par la formation de gros piquets de grève volants (1000 à 2000 personnes) qui se placeraient devant d’autres entreprises et proposeraient aux autres travailleurs de débrayer sur les Mêmes revendications ce qui aurait permis, face au blocus patronal, l’établissement d’un rapport de force important et la menace d’une grève généralisée aurait écourté le conflit et nous aurait assuré une victoire collective. Ce type d’action a déjà été mené par des travailleurs anglais avec des comités d’hommes de confiance et non des bureaucrates permanents syndicaux payés par l’État (voir le fric que reçoivent ces Messieurs pour leurs bons et loyaux services. Fric qui passe pour être une aide aux commissions de travail). Donc lorsque nous avons essayé de proposer ce type d’action, les gros bras de la police syndicale (S.O.) nous arrachèrent nos tract. C’est la liberté d’expression type stalinien. Ces Messieurs se sont appropriés la classe ouvrière et ne veulent surtout pas qu’elle entende un autre son de cloche que le leur.
Noué proposons aux travailleurs de refuser de défiler tant qu’on mettra des chaînes autour d’eux.
À Nancy, un groupe de 30 gars du tri mirent tout sans dessus dessous dans un centre de tri parallèle.
À Paris, un groupe incendia un centre patronal de tri-parallèle, cette action permit de montrer le coup de poignard patronal et militaire dans la grève les postes. D’après France-Soir, il aurait été trouvé chez un révolutionnaire libertaire (membre supposé de l’ex-GARI) la machine à écrire qui aurait servi à taper le tract. Information prise, ce révolutionnaire aurait prêté la machine à un groupe qui s’en serait servi pour taper le texte du tract. Ce camarade est inculpé par le juge Galut de complicité d’incendie volontaire quand il aurait été seulement solidaire en prêtant sa machine à des grévistes. Ce camarade est actuellement à la prison de la Santé, il s’agit de Raymond DELGADO. Nous pensons que l’acte le solidarité de ce révolutionnaire doit trouver une réponse sans la solidarité de classe de tous les travailleurs.
Lui écrire à l’adresse suivante :
Delgado N° 177402 div.1, cel.35
M.A. La Santé Paris Cedex 75014Actuellement, nous pensons que la lutte pourrait se poursuivre au niveau du tri par la sélection et l’élimination d’un certain courrier ; tels les envois publicitaires, le courrier commercial des entreprises, le courrier de la police et des militaires et des diverses administrations. Seules les lettres des particuliers pourraient arriver à destination (et les lettres d’amour par exemple).
cinémas
A voir absolument. Dupont Lajoiehttps://comitehistoire.laposte.fr/recherche/la-greve-de-la-poste-en-1974/
https://shs.cairn.info/revue-de-l-ires-2006-2-page-55?lang=fr- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
texte manuscrit
dessin (« Le petit prince » et le mouton : « S’il te plait, dessine-moi un mutant ! »
- texte :
Évariste chante à la pizza du Marais
15, rue des Blancs-Manteaux
tél. 277-62-51Tous les soirs à 20 h 30 (sauf dimanche)
du 15 janvier au 15 février 1975places 20 F (étudiants et collectivité 15 F)
[logo :∏I34 - imprimerie 34, rue des Blanchers, 31000 Toulouse
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- Symbole(s) utilisé(s) : pavillon pirate (Jolly Roger) ☠ — squelette humain / crâne — tête de mort ☠ /B_tout>
texte
dessins (portraits des exécutés à mort ; portrait de franco sur des tibias croisés sur fond de garrotages) par ?
- texte :
Franco assassin
Hier, il a tué.
Mais en Espagne c’est chaque jour que l’on arrête arbitrairement, que l’on condamne aux peines de prison les plus folles (lors d’un très prochain Conseil de guerre à Barcelone, 10 libertaires risquent en tout plus de 500 ans de prison).Alors face à l’accentuation du terrorisme d’État en Espagne, face à la tentative de liquidation physique de tout le mouvement révolutionnaire, face aux tortures atroces qu’inflige la police à nos camarades de Mouvement Libertaire Espagnol comme à ceux de toutes les autres organisations d’extrême-gauche, il faut rendre effectif le boycottage de l’Espagne fasciste et la solidarité envers les peuples ibériques opprimés !
300.000 exécutions après la guerre civile et …
1963 - Delgado garroté
1963 - Granados garroté
1974 - Puig-Antich garroté
1975 - Juan Paredes Manot (Txiki), Ramon Garcia Sanz, José Umberto Baena Alonso, Angel Otaegui Echevarria, José Sachez, Bravo SollasEt demain combien ?
Confédération Nationale du Travail
Impr. des Gondoles - 94600 Choisy-le-Roi
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- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
texte manuscrit
dessins
- texte :
La troupe de Justice d’Alby présente sa parodie Le Procès
au Palais de Théâtre
— On en fait quoi juge ?
— Ben, on les juge pour antifranquisme et soignez les pour la bonne conscienceJanvier 75 à Albi, Dominique Monti et Jean-Claude Driant se trouvent dans une voiture qui explose alors que Driant devait remettre un paquet à un antifranquiste espagnol.
Gravement blessés, ils passent 6 mois d’hôpital-prison et, le pouvoir qui vend des canons à Franco, accueille les flics espagnols, envoie ses esclaves en vacances en Espagne, va les juger !
1e épisode : vendredi 4 juillet. Tirage au sort du juge qui les verrra à l’hôpital-prison !
À suivre…
Comité de soutien
Imp. spéc.
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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Faux texte du juge d’instruction au tribunal de grande instance de Paris
photos (Giscard, Marcellin, Lecanuet, Chirac)
- texte :
Avis de recherche
Les 4 bandits des GARI ont profité de leur transfert de la la cour de Sureté de l’État aux assises, pour s’évader
Récompense
Ceux qui nous gouvernent manipulent la juridiction au fil des événements et de leur inspiration. Il y a 2 ans, pour faire plaisir à Franco, ils inculpent les GARI (groupes d’action révolutionnaire internationalistes) en Cour de Sureté de l’État.
Aujourd’hui, Franco est mort, il s’agit de dépolitiser leur combat : la raison d’État les transforme en bandits, transfère leur dossier aux assises et nomme un juge à sa dévotion.On a pensé en haut lieu que je me prêterais à ces manœuvres. Bien que juge, j’ai ma dignité. Je me déclare incompétent sur un dossier aussi clairement politique. Je porte l’affaire à la connaissance de tous et vous laisse juge.
[signature & tampon] Guy Louis Pia
Juge d’instruction au tribunal de grande instance de paris- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
texte
dessin d’après photo (homme avec molotov dans la main et deux molotov dans les poches) signé « V »
- texte :
Ciné expression
la criée
• De qui dépend que l’oppression demeure (la répression en RFA)
• Ce gamin là (film de R. Victor : l’expérience Deligny)
• La Terrifiante diablerie de Pétrifix
• Mets pas tes doigts dans ton nez, ils sont radioactifs
• La Bombe (film de Peter Watkins)
entrée 20 F
Soutien 30 FImp. 34 Toulouse
1975, ou 1976 (sortie officielle de Ce gamin là) en janvier ?
https://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/17689
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ce_gamin,_l%C3%A0
https://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/17819_0
https://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/17749_0
https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Bombe- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
texte
- texte :
Espagne 1976
Les luttes s’amplifient
Réunion publique d’information
le vendredi 23 janvier à 20 h 30
Immeuble communal - 73, av. Diderot, St-Maur
Métro RER : station Le Parc St-MaurFilm, exposition, débat,
avec des représentants d’organisations espagnoles : FRAP, CNT, etc.
… et d’une organisation saharaouiComité Espagne St-Maur
Imp. des Gondoles - 94600 Choisy-le-Roi
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
texte (journal mural)
dessins, dont « Fascisme et social-démocratie deux aspects de le même bourgeoisie ! »
- texte :
GARI
1974 - Action directe révolutionnaire contre le franquisme
Fin 1974 - 20 inculpations en France, 4 en Espagne
1975/76 - Encore plusieurs inculpés emprisonnés
Bientôt les procès
[…]
23 mars 1974
[…]3 mai 1974
[…]Juillet 1974
[…]Mi septembre 1974
[…]Le sens du soutien que nous devons leur apporter
[…]Situation des 24 inculpés des G.A.R.I.
[…]Comment préparer les procés
[…]Oui nous transformerons ces procés en procés du capitalisme et de l’État
Oui nous transferons ces procés en procés du franquisme et de la kollaboration franco-espagnole
Oui nous affirmons qu’il n’y a pas d’anti-fascisme véritable sans critique de l’État
Si l’Espagne franquiste est désignée comme fasciste par les États européens ce n’est que pour rehausser leur façade libérale. Que demain l’Espagne fasciste soit « libéralisée » et il n’y aura plus de pays fasciste en Europe !!! Tel est le calcul des démocraties bourgeoises qui continuent à tuer, à torturer, à emprisonner, … mais sans bruit… Silence … Silence… Ça a tué Holger Meins…
Le fascisme supérieur est là !C’est celui là aussi que nous combattons.
C’est celui-là aussi que nous écraseront en détruisant l’État.
Dès aujourd’hui, nous réclamons la mise ne liberté immédiate de tous les inculpés incarcérés des GARI ainsi que leur acquittement en France comme en Espagne.
CA-Coordination anarchiste — Contact : H.D., B.P. 1902, 45009 Orléans Cedex
journal mural R°/V°
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- notes :
- descriptif :
dessin (scènes de rue — ville en reconstruction — avec tags et collages sauvages — dont journaux muraux toulousains « Le Contre journal » n° 24 [seulement 12 numéros parus ] et Basta —, nombreux slogans anarchistes, dynamite attendant un camion de police, etc.) par De Jaeger Cazaux
- texte :
La poésie, elle quitte les salons et descend dans la rue, c’est ainsi qu’elle cesse de faire le trottoir…
[…]
Libérez les 3 des GARI
L’Immagination au pouvoir
Les murs ont la parole
Volme viure al païs
MLF vaincra
Nixon assassin
[…]
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- notes :
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texte
dessin (policier, louche pleine en main : « Amenez à boire !… ») par ?
- texte :
Les groupes autonomes
c’est de la merde ou du rata ?…
Débat
Fabrique Arnaud-Bernard
10 rue Saint-Charles à 10 heuresDimanche 7 mars 19763…
imprimerie 34 - rue des Blanchers - Toulouse
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
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texte
dessin (taupe avec panneau « Abolition du salariat »)
- texte :
Lutter contre le chômage ou contre le Capital ?
Le chômage est produit par :
un mauvaise gestion du gouvernement ?
la crise inéluctable du capitalismeLes syndicats sont :
les organes des travailleurs ?
des piliers de l’ordre capitaliste !Pour organiser notre lutte, il faut :
un gouvernement appliquant le programme commun, un front unique ouvrier ?
former des comités de grève anti-syndicaux, des noyaux ouvriers communistes !Réunion publique :
Jeudi 18 mars à 20 h 30
33, rue de Vignoles, 20e
métro : Avron/BuzenvalPour une Intervention Communiste
Supplément à “Jeune taupe” n° 9
Imprimerie Edit 71
9, rue A. Métivier 75020 Paris- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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texte manuscrit en sérigraphie
- texte :
… Encore un insoumis en prison
• Parce-qu’il refuse l’armée J. Roques viticulteur vient d’être incarcéré à Bordeaux
• Affirmons notre solidarité active contre l’autorité sous toutes ses formes
• Demandons sa libération et celle de tous les insoumis au CapitalNe nous soumettons plus
Liberté aux réfractaires
Groupes d’entraide à J. Roques
Affiche de Bordeaux ou Limoux (Aude) ?
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texte
2 photos (dont une de la Guerre d’Espagne : « S’organiser contre la violence d’État : Espagne 36 »)
- texte :
Front libertaire des luttes de classes
édité par l’Organisation Communiste Libertaire
texte de mise au point des NAPAP
Qui sommes-nous ?
Nous n’avons plus den à voir avec l’étiquette « maoïste » que la presse nous a collée si commodément. S’il est vrai que d’anciens maos appartiennent aux NAPAP, ce n’est pas seulement à partir du bilan de la liquidation de la « Gauche Prolétarienne » ou de « Vive la Révolution » que nous nous sommes formés.
De même que les éléments stratégiques de notre pratique ne s’appuient pas sur la théorie de la lutte armée comme une fin en soi.
Notre pratique part du bilan du « gauchisme » en général depuis 68, et sur une lecture précise des luttes révolutionnaires à travers l’Europe capitaliste.
Le « gauchisme » depuis 68, c’est avant tout un constat d’échec flagrant au niveau stratégique, c’est-à-dire face à l’objectif numéro 1 qui motive son existence : bousiller cette société pourrie et contribuer à en construire une autre.
Pourtant, cet échec ne s’étend pas à toute l’Europe. Quand on compare les situations révolutionnaires de la France et de l’Italie sur la même période (et cela malgré des différences évidentes de contexte), on remarque que :
— d’un côté les gauchistes français se sont noyés dans d’innombrables querelles idéologiques stériles.
— de l’autre côté des Alpes, par contre, s’est développée au sein d’une certaine extrême-gauche, une expérience militante riche d’enseignements stratégiques.Pour la première fois au sein du « gauchisme européen », le besoin d’une véritable stratégie anti-capitaliste l’emportait sur le radotage idéologique classique.
Ainsi, la « stratégie du P.38 » se comprend mieux dans sa finalité par la double défaite historique du PCI (à travers les grèves sauvages anti-compromis historique d’automne 76 et le saccage du Seguy italien, Lama, de l’Université de Rome par les étudiants), que par le raccourci simplet : durs/pas durs, violents/ non violents.
Cette référence à l’Italie n’est pas pour nous le second piège à cons du « pays grand-Timonier », comme la Chine en joua le rôle ici entre 66 et 72. Ce qui nous frappe et nous intéresse dans l’exemple italien, ce sont les victoires réelles de forces populaires révolutionnaires dans leur façon de penser, d’agir, mais aussi de vivre en 1977.
Loin de tomber dans les souricières de boutique ou baba-cool, ces forces populaires ont mis sur pied en quinze ans une dynamique dont la direction incombe aux gens eux-mêmes (et non plus à des bureaucrates de partis ou de groupuscules).
En France, le règne des groupuscules, de 1966 à 1977, a contribué à mettre en pièces tout apport et anti-soupe PS/PCF des luttes de masse. La liste serait longue à faire des espoirs déçus par les conneries répétées des gauchistes idéologiques français : la liquidation des foyers autonomes d’usines, des groupes locaux de Secours Rouge, du mouvement des immigrés qui lança la grève nationale de septembre 73, des nombreuses expériences depuis 1968 au sein de la jeunesse, des activités offensives des paysans-travailleurs réduites souvent à néant par des querelles de chapelles, etc., toute cette liquidation laborieuse est à mettre au lourd passif du gauchisme.
En dehors des restes du gauchisme culturel encore « à la mode », l’extrême-gauche traditionnelle n’a rien d’autre à proposer de « vivant » qu’un soutien critique pour 1978 à la gauche unie. Quant aux frustrés du Grand Soir, on leur glisse naïvement un « On verra après, peut-être qu’on débordera », entamant encore plus le potentiel (déjà rare) de confiance populaire les soutenant.
Mais il serait absurde de résumer la lutte révolutionnaire, en France, aux bruits de chiottes des groupuscules gauchistes.
En effet, il existe aujourd’hui des noyaux d’usines qui ont commencé à réfléchir à ce qui les attend face aux chemins sinueux et aventuristes proposés par les saints patrons de l’avenir « du peuple de France » (sociaux-démocrates du PS, euro-communistes du PCF).
La lutte des SONACOTRA, malgré l’isolement volontaire dans lequel les contiennent les réformistes de gauche et d’extrême-gauche, a montré que la nouvelle classe ouvrière immigrée peut s’exprimer en toute autonomie. Et de plus qu’elle ne se limite plus seulement à des luttes minoritaires de secteur. Il en est de même pour les Lip ou les paysans du Larzac ou les viticulteurs qui passent progressivement de la révolte à une réflexion constructive et originale sur la lutte à mener contre le capitalisme dans tous ses aspects.
Il est évident que cette force populaire est encore très faible. Elle a du mal à panser les coups pris dans la gueule depuis 1871 de la part des trahisons réformistes très variées et des déboires du gauchisme.
Mais c’est avant tout à partir de sa réalité que nous, NAPAP, nous avons décidé d’exister et de nous battre.
Que signifie notre forme d’organisation pour lutter ?
Il est clair que nous ne sommes ni le parti combattant de quoi que ce soit, encore moins une nouvelle « Bande à Baader ».
Nous avons tiré le bilan de pratiques politico-militaires étrangères qui mènent des combattants « spécialistes » à une lutte solitaire et suicidaire face à l’appareil d’État moderne.
Notre pratique s’inscrit dans l’édification de l’autonomie ouvrière organisée au sein du mouvement populaire. Notre but n’est pas d’appeler à la formation de 1, 10, 100 NAPAP régis par une direction centrale, style état-major de la violence populaire potentielle. Nous abordons une autre étape qui consiste à nous fondre dans la dynamique du mouvement et non pas à chercher à en prendre la tête d’une façon officielle ou magouillarde.
Cela pour réaffirmer notre volonté de ne plus être des délégués de l’action violente, qu’elle soit applaudie ou sifflée.
Pourquoi en priorité l’autonomie ouvrière ?
Parce qu’en dépit des bavardages philosophiques de salon marginal, la lutte des classes et Ia dynamique des couches révoltée du prolétariat restent la clé stratégique majeure pour foutre en l’air ce système social. Il est évident que le patronat l’a compris. Il suffit de lire les comptes rendus patronaux et gouvernementaux de la CEE pour découvrir que la convention européenne sur le terrorisme vise les degrés croissants de violence populaire et leur maturité politique.
Mais le terrorisme d’État ne se manifeste pas seulement au cœur des usines. Toutes les formes de vie, de comportement sont touchées par les lourdeurs répressives de la société carnivore.
Au niveau de l’habitat, on ne compte plus les expulsions arbitraires, les opérations quasi-criminelles des promoteurs qui saccagent les vieux quartiers pour y couler leur fleuve de béton macabre. Pour-tant, depuis l’expérience avortée de 1971 et des comités de mal-logés, des groupes de squatters tentent de vivre dans des îlots occupés. Mais les flics ne leur laissent guère le temps d’en profiter. Et changer de plus en plus souvent d’endroits rend la vie dingue aux dits squatters. La solution pour eux est-elle alors de se réfugier dans la drogue dure ou dans le pacifisme désespéré ? Le coktail Molotov reste parfois un argument plus convaincant que la résignation refoulée.
Pour ceux qui ont un logis, la situation n’est guère plus réjouissante : immeubles souvent insalubres et loyers en hausse constante. Face à cet état de fait, la désobéissance civile est une pratique timide et mal connue en France. Auto-réduire son loyer, ses factures de gaz, d’électricité, s’attaquer aux prix hiérarchisés des transports, des cinémas, des théâtres, demeure la seule riposte possible et vivable. devant le pouvoir de l’argent.
Il est grand temps d’imposer sa manière de vivre autrement qu’en ayant pour seul recours le choix d’un bon avocat. Pour les jeunes fauchés, étudiants sans boulot, prolos anti-syndicat-ronron, immigrés en ghetto racial, jeunes braqueurs ou casseurs, il n’y aura jamais de « bon avocat », mais toujours de sales flics pour leur balancer une grenade à tir tendu, ou une 357 magnum à la sortie d’une banque.
Le mal s’étend maintenant à la nature elle-même, l’énergie nucléaire soutenue par la droite et la gauche réformiste (PS/PCF) est le dernier gadget des apprentis-sorciers de la recherche capitaliste. La lutte contre l’implantation des centrales nucléaires ne s’arrêtera pas grâce à un rassemblement non-violent, si chouette soit-il, ou un recours au Conseil d’État.
Il est donc vital que le débat sur les ripostes efficaces à apporter contre le terrorisme d’État s’éten-de aussi bien dans l’usine qu’en dehors, y compris en nous-mêmes, car il serait aberrant de lutter, même les armes à la main, sans combattre les germes que l’idéologie dominante nous a collés dans la tête (passivité forcée des « femmes soumises », phallocratie, racisme…).
Pourquoi la lutte armée ? Pourquoi. Tramoni ?
L’affaire Tramoni a dévoilé le clivage créé par la mort de Pierre Overney. Dans l’histoire du mouve-ment révolutionnaire en France, on connaissait jusqu’à maintenant, le vieux fossé réformistes/« révolutionnaires ».
Il faudrait maintenant être plus précis sur les subdivisions. Une nouvelle catégorie de penseurs est née : celle des dandies de la « révolution humainement possible » (cf. déclaration de Geismar, Victor, Le Dantec). Il est certain que, planqué derrière un bureau universitaire ou une maison d’édition, on ne craint pas trop les aléas de la restructuration industrielle, ni les coups de flingue ou de tournevis de la CFT. Il est étonnant que ces « anciens » ne s’en souviennent plus.
Ce courant de parleurs à vide se cache derrière un discours réquisitoire très juste sur l’histoire du socialisme/Bunker aux vingt millions de morts (ses propres victimes) et sur les absurdités des militantisme gauchiste. D’où son impact passager depuis 1972. Mais lorsqu’on aborde les recettes proposées, on se rend compte de leur aspect fantomatique classable dans la rubrique « Soldes » sous le titre « Humanisme au rabais ».
Nous avons abattu Tramoni, non pas comme des vengeurs, mais parce qu’il était le symbole du terrorisme patronal impuni. Parce que baisser les bras devant ce symbole équivaut à en créer d’autres, mais victimes ceux-là, du nom d’Overney ou de Maître. Pour combattre ce style de « paix sociale ». répondre au terrorisme d’État par des moyens aussi convaincants que les siens. L’utilisation du fusil ou du « P.38 » n’est pas un mythe pour Français en mal d’Italie ou d’Amérique du Sud. Elle demeure la seule argumentation de résistance et d’attaque que les multinationales et les patrons ne pourront jamais récupérer dans leurs bureaux d’études.
— l’exécution du flic privé A. Tramoni ;
— la tentative de destruction du stock de véhicules anti-grève bouchon de de Renault-Flins.
— le plasticage du siège de la CFT.
— les coups de feu tirés sur le siège administratif de Citroën.
— l’attentat contre l’un des bureaux d’embauche de Simca-Chrysler.
Toutes ces actions s’inscrivent dans un même schéma.1. Nier les thèses légalistes et soi-disant démocratiques des syndicats et de l’Union de la gauche, comme quoi ces gens une fois au pouvoir, tout s’arrangera pour le mieux avec les patrons et leurs nervis. Mais les patrons seront toujours là, même si l’usine passe sous le contrôle de l’État.
2. Nier qu’une pétition pour exiger la dissolution d’une milice patronale comme la CFT ait quelque utilité sinon endormir la colère populaire. Idem pour le recours à la justice bourgeoise comme garant neutre des libertés.
À ce propos, l’affaire du viol d’Issy-les-Moulineaux en 1972 par un commando CFT dans l’enceinte de l’usine Citroen-Balard est révélatrice de l’impuissance du légalisme. Depuis cinq ans d’instruction, aucun procès n’a eu lieu, malgré l’identification des coupables et la perquisition du juge au local CFT de l’usine à Balard, dans laquelle on retrouva trente barres de fer […]
Sans récuser le caractère positif des juges progressistes, il est évident que si leur travail n’est pas relayé par des actions Illégales, il ne sert à rien […].
C’est pourquoi nous avons décidé de sortir de la légalité bourgeoise ou réformiste et de pratiquer le lutte armée afin d’instaurer un autre type de vie et de rapporte humains entre les gens. De ce fait, les NAPAP n’auront pas d’attitude « critique » face aux irresponsables du Programme commun s’ils dirigeaient le gouvernement en 1978. Leur voie légaliste, et au contenu politique plus que douteux les amènera dans le même cul de sac que leurs collègues italiens du PCI : soit faire payer la crise aux plus pauvres et appliquer ainsi la même politique que Giscard-Chirac, soit tenter l’aventure démocratique socialiste à la chilienne ou à la portugaise sous le regard amusé de Carter, Chirac et autres Bigeard. Dans le second cas, ce sera toujours les mêmes qui paierons l’addition. Du fait que, fondamentalement, le Programme commun ne change rien à l’exploitation de l’homme par l’homme ou de la femme par l’homme, les NAPAP combattront les gérants futurs d’un capitalisme d’État avec les mêmes armes que celles que nous utilisons contre le capitalisme libéral de Giscard.
Noyaux Armés pour l’Autonomie Populaire
Inculpé !
pour apologie de crimes, de meurtres, et d’incendies…
Imprimerie Edit 71, 9, rue Auguste Métivier - 75020 Paris
Sur les NAPAP :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Noyaux_arm%C3%A9s_pour_l%27autonomie_populaire- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
texte
dessin (usine-guillotine « Dupont et Cie - S.A. »)
- texte :
Halte au meurtre légal
5 000 travailleurs meurent chaque année des accidents du travail
le travail
pour tous, par tous - Oui
pour l’État, le Capital, les patrons — Plus jamais
CNT - AIT
Pour la gestion directe de la vie économique et sociale des travailleurs eux-mêmes
Vieille bourse du travail. Union locale
42, rue Lalande - BordeauxImprimerie 34 - rue des Blanchers - 31000 Toulouse
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
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texte
- texte :
Les autonomes à Saint-Lazare : un réformisme aux couleurs radicales
L’opéra-pour quatre sous
C’est fait : dans la valse des étiquettes, « l’Autonomie » casse tous les prix. Son label s’étale en lettres grasses sur toutes les vitrines du spectacle, de Libération aux informations télévisées.
Rarement un tel saccage ne s’est émancipé si radicalement de ces prétextes circonstanciels traditionnels, ne s’est organisé si délibérément.
De quoi faire trembler toute la racaille politique, de la Ligue Communiste au PFN, en passant par l’euromarchais, le garde des « sots » et le président de la République. Tous ces mensonges sont groupés en une sainte chasse à courre pour traquer ce spectre : la négation de la marchandise et de l’État.
Mais jamais une action si radicale ne s’est enchaînée si radicalement à une cause aussi méprisable, n’a proclamé aussi délibérément sa dépendance à l’égard du pire réformisme : la lutte contre la vie chère.
Voilà bien de quoi rassurer la même racaille. Et si les staliniens et les gauchistes déplorent cette concurrence extrémiste mal venue, tous se réjouissent d’un péril qui se ment assez bien à lui-même pour ne plus avoir à en falsifier la portée. L’essentiel est sauvé, la grande peur prend l’allure d’un combat d’étudiants pour l’aménagement des poubelles de la vie quotidienne.
La « paupérisation croissante » dont parle le communiqué des BAR n’est que la forme ultime d’une paupérisation de la vie elle-même.
Il est toujours plus difficile de « perdre sa vie à la gagner » et la marchandise, dont le développement quantitatif semblait pouvoir garantir, jusqu’en 68, le sommeil d’une foule d’esclaves et les pro-fits de leurs maîtres, présente aujourd’hui une abondance empoisonnée qui n’est même pas à la portée de toutes les bourses. Tous ceux qui étaient déjà fondamentalement pauvres n’ont même plus la possi-bilité de se croire riches.
Cette « mort chère » ne contraint évidemment pas les « masses prolétariennes à un suicide collectif inéluctable », comme voudraient le faire croire les auteurs imbéciles du communiqué des BAR ; mais elle les amène à choisir entre le développement de la barbarie actuelle et une révolution abolissant le travail, la marchandise, les classes et l’État.
Le maître-mot des autonomes : survivre.
Après les bêtes et les gauchistes, les « zootonomes » voudraient encore faire croire que l’homme est fait pour vivre de pommes de terre. Et ceci, en faisant leurs « achats politiques » (les basses quêtes), en « auto-réduisant » les néo-aliments vomis par les restaurants universitaires, en imposant la gratuité des droits de petits cadres (s’offrir les plaisirs sublimés du cinéma ou garrer son « atome-mobile dans les camps de concentration urbains, par exemple). Mais ils ne s’arrêtent pas là ; après avoir lutté pour habiter « sans bourse délier » leurs taudis squattérisés ou les rames puantes du « métro-police », ils prétendent élargir leur combat à la hausse des prix en général ! Voilà ce qu’ils cachent derrière leur verbiage révolutionnariste, leurs phrases telles que : « politique des besoins », « politique de la vie quotidienne », « salaires garantis pour tous ». Ces bouffons n’ont d’autre but en fait que de sauver par tous les moyens, et la politique, et le salariat, et la vie quotidienne, c’est-à-dire la trivialité de la vie réifiée par les pseudo-besoins de l’économie.
Héritiers du gauchisme décomposé par leurs origines étudiantes dégradées, leurs prétentions éducastratrices, leur démagogie, leur volonté de se faire reconnaître par toutes les puissances du vieux monde : média, partis, fausse et irréelle opinion publique(1) ; ils sont aussi le produit concentré en idéologie des principales contradictions des luttes du prolétariat moderne. Notamment des luttes ouvrières actuelles où l’affrontement avec les gardiens de l’aliénation, les défenseurs du prolétariat (qui ne défendent même plus seulement le travail salarié mais l’austérité et l’auto-limitation des grèves tout court), se déroule encore sur le terrain de l’aliénation, celui miné par avance de la conservation du travail (Lorraine par exemple).
Mais alors que les ouvriers apprennent, en se parlant sans intermédiaire et en s’organisant eux-mêmes, à rencontrer et à combattre l’ennemi qui est dans leur tête, à se critiquer, alors que les faux problèmes posés par l’atomisation des luttes empêchent encore un règlement global de la question sociale, mais se dépassent dès que les conditions le permettent (Caen et Saint-Nazaire. On sait de plus qu’une généralisation des grèves sauvages est possible à tout moment), alors que les ouvriers sont toujours plus contraints à ne plus combattre l’aliénation par des moyens aliénés, l’idéologie autonome fait tout pour maintenir l’aliénation, y compris par des moyens désaliénants.
Quand les bureaucrates staliniens et gauchistes sont mis à nu, le réformisme se rhabille avec les oripeaux de l’extrémisme. Ces enfants abârtadis de la contestation en miettes ont eux-mêmes jugé bon de se scinder sans vergogne en « militaros » et en « désirants ». Mais ces écoliers du P.38 et ces machines désirantes ignorent évidemment tout de la violence historique et du désir, occupés qu’ils sont à singer avec deux doigts ce que leurs homologues italiens ont fait avec des armes, ou à se prostituer avec les putes de Vincennes et Bologne réunies.
Mais nous n’identifions évidemment pas les plumes prostituées, les petits épiciers misérabilistes de la « marge » bénéficiaire, les chefs occultes qui font figure de leaders à « mascarade » ou à Tolbiac avec un grand nombre de jeunes prolétaires qui circulent dans cette « mouvance » et dont la rage de vivre est authentique.
Mais le meilleur service que l’on puisse rendre à un mouvement quel qu’il soit, est de critiquer impitoyablement toutes ses faiblesses ; comme le meilleur soutien que l’on peut apporter aux cama-rades victimes de la répression et à tous les emprisonnés, n’est pas d’apposer inutilement au bas d’une feuille les signatures de nos ennemis, ou de protester contre la seule répression, mais de poursuivre l’offensive en nous forçant à être de plus en plus intelligents, en liquidant chez nous ce qui appartient encore à l’ennemi.
Camarades anti-« militants » et anti-« politiques », l’isolement provisoire est de loin préférable à la communauté de la misère. Les gens qui fétichisent l’organisation en cherchant à s’allier à tout prix ou en sombrant dans l’activisme ne font que masquer leur manque d’autonomie réelle. Le désespoir ne suffit plus, le terrorisme fait le jeu de l’État, la lutte de classes existe ! Ce n’est pas le groupuscule d’étudiants qui se réclame de l’autonomie et de l’action de Saint-Lazare contre la vie chère qui fait peur au pouvoir dominant et à tous ceux qui voudraient prendre sa place, mais au contraire le mouvement prolétarien moderne, qu’ils ne font que représenter spectaculairement.
Ce mouvement a déjà dit sur la « vie chère » l’essentiel, le 14 juillet 1977 à New-York : « Les prix ont monté trop haut, maintenant il n’y aura plus de prix et quand nous aurons fini, il n’y aura plus de Brodway non plus ». Ne nous effrayons pas de nos propres gestes ; ils parlent suffisamment d’eux-mêmes.
L’autonomie réelle commence sur les ruines de sa représentation politique
Les ami(e)s de Mary Black
(1). Voir les nombreuses interviews accordées au « Matin », au « Monde », au « Nouvel Observateur », à « Libération », à la radio, à la télé, etc. Ces racketeurs se sont encore signalés récemment en faisant avec la LCR le service d’ordre d’une manifestation à Tolbiac et en condamnant les débordements de Saint-Lazare et les « casseurs » du passage Hebrard.
Imprimerie Édit 71 — 9, rue Auguste-Métivier = 75020 Paris — tél. 636.89.09
Journal mural R°/V° ou tract-manifeste ?
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
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texte
dessin (presse à vis sur un personnage)
- texte :
Libérons Alain Bonneaud
tous les insoumis, déserteurs et soldats emprisonnés
Suppression
des ordonnances de janv. 1959
des tribunaux militaires
des juridictions d’exceptionNon à la justice militaire !
imp. 34
Comité de soutien à Alain Bonneaud : 30, rue Gatien-Arnoult, 31000 Toulouse.
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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texte
grande photo (civils en arme : libération de Paris, 1944)
2 petites photos (nus enlacés [Amérindiens ?] ; scène de film muet : femme cousant le fond de pantalon d’un enfant)
- texte :
Plus de travail !
Plus de salaire !
La guerre sociale.
Le nº 1 vient de paraître :
Comment les primitifs ont pu connaître l’abondance en ignorant le travail.
Comment l’automation développe les bases matérielles de la suppression du prolétariat.
Comment le refus du travail salarié et des loisirs imposés annonce déjà une autre activité.
Comment le communisme abolit la loi de la valeur et permet l’extension de toutes les passions humaines.
Copédith
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ texte (genre Letraset) ; dessin (homme courbé sous un sac d’or accompagnant un capitaliste à la frontière) ]
- texte :
Pour les libertaires,
l’autogestion
ce n’est pas gérer son propre esclavage !
c’est supprimer
• le profit (privé ou d’État)
• la hiérarchie
• le salariatC’est décider ensemble
• des conditions de travail
• du type de productionGroupe libertaire Fresnes-Antony
Fédération anarchiste - 3, rue Ternaux - 75011 Paris
[imp. spé ?]
Dessin paru en « Une » du Monde libertaire n° 232 (avril 1977).
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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texte ironique
cadre tricolore (bleu, blanc, rouge)
- texte :
Démocrates, unissez-vous
À partir de dorénavant tout sera comme d’habitude…
la continuité sans changement
Osons l’aventure de la sécurité
votez dur - votez sûr - votez pus
Votez PVFD
Parti des Vrais Français Démocrates
1985 pour France Archives (et La Contemporaine) https://francearchives.gouv.fr/fr/facomponent/9d56e9b3a69a4831e54f21e83f3a343f5abc24e0
1978 Pour La Gueule ouverte n° 200 (8 mars 1978) : « VRAIS FRANÇAIS DEMOCRATES Attendu le mépris dans lequel les divers partis politiques considèrent les pécheurs à la ligne, surtout ceux qui préfèrent se livrer à leur activité favorite plutôt que d’aller choisir entre les partis charognards … Nous, Parti des Vrais Français Démocrates, lançons un appel solennel à toute la population pour résister aux pressions, voire aux menaces.
Nous organisons un pique-nique, suivi d’un concours de pêche à la ligne samedi 12 mars. L’endroit est déjà choisi, Il se situe à 20 km de Paris. Pour participation, préparatifs, départs … joindre le P.V.F.D., 154 rue Oberkampf 75011 Paris. »- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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texte dans un cadre bicolore (bleu, blanc, bleu)
- texte :
Misère du féminisme
Le rapport le plus naturel de la femme à la femme, c’est le rapport de la femme à l’homme.
Jenny von Westphalen.En opposant à la barbarie sordide du viol la barbarie froide et civilisée de la justice et de la prison, les féministes ne font que dévoiler leur collusion avec l’Etat et la société qu’elles prétendent dénoncer.
Quant aux avocats, journalistes, politiciens — qui vivent et se nourrissent de l’abomination organisée en la rejetant sur quelques pauvres types — ils ne pensent qu’à enrichir le Code pénal quand il s’agit en fait de le supprimer.
Morbides et hargneuses, les féministes prétendent représenter les femmes en les opposant fondamentalement aux hommes, en réprimant le besoin de l’autre sexe. Elles reprochent aux hommes d’être des hommes alors que cette qualité leur est déniée par la société.
C’est là qu’apparaissent leur crispation sur leur propre misère, leur incapacité d’affronter et d’aimer les hommes, leur inaptitude à transformer leurs rapports avec les autres et à s’attaquer aux causes de l’insatisfaction et de l’atomisation sociales.
Le monde du capital produit toutes sortes d’oppositions fausses pour masquer l’opposition centrale du prolétariat aux rapports marchands et au mode de vie qu’ils ont engendré. Après l’opposition entre jeunes et vieux, le fameux "conflit des générations", mis au rencart par la renaissance des mouvements sociaux depuis les années 60, les féministes nous remettent ça avec l’opposition hommes/ femmes : avoir quasiment réussi à créer un racisme de plus, voilà bien leur plus grande victoire.
Le mensonge de leur revendication de l’autogestion de la personne humaine — qui veut conserver la société actuelle mais sans les tensions et les heurts qu’elle produit — voudrait faire croire que la femme peut disposer librement de son corps quand il lui faut, pour survivre, et comme les hommes, aliéner toute sa personne dans le travail salarié.
Merde aux féministes, et chapeau les bombeuses !
Les amis de la Guerre sociale, juin 1978.
Imprimerie spéciale
Affiche anti-féministe d’un groupe d’ultra-gauche qui — sous l’intitulé « les bombeuses à chapeau » — a déjà saccagé la Librairie des femmes le 12 mai 1978 et qui soutiendra aussi le négationnisme du génocide anti-juif (2e Guerre mondiale).
Voir aussi : https://incendo.noblogs.org/genresetclasses/sur-le-mlf-des-anees-1970/- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
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texte dans un cadre noir
photo (portrait d’un haut-fontionnaire)
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Attention
voici le nouveau responsable de la lutte contre l’ennemi antimilitariste
NOM : BARBEAU
PRENOM : Charles
SURNOM : "Barbouze"
NÉ LE : 23 décembre 1932 à Valence — Age : 46 ans
PROFESSION : Directeur de la gendarmerie et de la justice militaire depuis le 27 février 1979
SIGNES PARTICULIERS : Spécialiste des coups fourrés
REFERENCES :
— 1958 — E.NA
— 1960 — Délégation. Générale en Algèrie
— 1967 — Conseil d’Etat
— 1974 — Préfet de la Corrèze
— 1977 — Détaché au ministère de l’Intérieur
TACHES IMMEDIATES
— Arrêter et emprisonner les quelques 16000 insoumis en cavale
— Arrêter et incarcérer les déserteurs passés à l’ennemi intérieur
— Réduite les demandes de statut d’objecteur
— Infiltrer et neutraliser les réseaux clandestins d’insoumis totaux
— Dissoudre les croupes antimilitaristes publiques et les réseaux d’entraide
— Bayonner la presse antimilitariste
— Neutraliser les comités de soldatsLe Groupe Révolutionnaire Insoumission Totale vous souhaite bon courage, Monsieur le Directeur…
Ici ou ailleurs , à bientôt…
GRIT
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- notes :
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texte dans un cadre tricolore (noir, blanc, rouge)
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Aux prolétaires
Oh ! Ce sont là de grands coupables et entre tous les plus coupables, ceux en qui le peuple trompé par des phrases de tribun, voyait son épée et son bouclier ; ceux qu’il proclamait avec enthousiasme, arbitres de son avenir.
Malheur à nous, si, au jour du prochain triomphe, l’indulgence oublieuse des masses laissait monter au pouvoir un de ces hommes qui ont forfait à leur mandat ! Une seconde fois, c’en serait fait de la Révolution.
Que les travailleurs aient sans cesse devant les yeux, cette liste de noms maudits ! et si un seul apparaissait jamais dans un gouvernement sorti de l’insurrection, qu’ils crient tous, d’une voix : Trahison !
Discours, sermons, programmes ne seraient encore que piperie et mensonge ; les mêmes jongleurs ne reviendraient que pour exécuter le même tour, avec la même gibecière ; ils formeraient le premier anneau d’une chaîne nouvelle de réaction plus furieuse !
Sur eux, anathème, s’ils osaient jamais reparaître !
Honte et pitié sur la foule imbécile qui retomberait encore dans leurs filets.
Ce n’est pas assez que les escamoteurs de février [1848] soient à jamais repoussés de l’Hôtel-de-Ville, il faut se prémunir contre de nouveaux traîtres.
Traîtres seraient les gouvernements qui, élevés sur les pavois prolétaires, ne feraient pas opérer à l’instant même :
1° Le désarmement des gardes bourgeoises ;
2° L’armement et l’organisation en milice nationale de tous les ouvriers.Sans doute, il est bien d’autres mesures indispensables, mais elles sortiraient naturellement de ce premier acte qui est la garantie préalable, l’unique gage de sécurité pour le Peuple.
Il ne doit pas rester un fusil aux mains de la Bourgeoisie. Hors de là, point de salut.
Les doctrines diverses qui se disputent aujourd’hui les sympathies des masses, pourront un jour réaliser leurs promesses d’amélioration et de bien-être, mais à la condition de ne pas abandonner la proie pour l’ombre.
Les armes et l’organisation, voilà l’élément décisif du progrès, le moyen sérieux d’en finir avec la misère.
Qui a du fer, a du pain.
On se prosterne devant les baïonnettes, on balaye les cohues désarmées. La France, hérissée de travailleurs en armes, c’est l’avènement du socialisme. En présence des prolétaires armés, obstacles, résistances, impossibilités, tout disparaîtra.
Mais, pour les prolétaires qui se laissent amuser par des promenades ridicules dans les rues, par des plantations d’arbres de liberté, par des phrases sonores d’avocat, il y aura de l’eau bénite d’abord, des injures ensuite, enfin de la mitraille, de la misère toujours. Que le peuple choisisse !
(Blanqui, Toast de Londres, 1851)
Imprimerie spéciale
Publié par les Amis de la Guerre sociale ?
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[Ni dieu ni maitre : que veulent les anarchistes ?]
[Ni dieu ni maitre : que veulent les anarchistes ?]. — Asnières ; Clichy ; Crosne ; Levallois-Perret ; Melun ; Montgeron ; Paris : FA__ [2] (Fédération anarchiste : 1953-....) : FA__. Groupe communiste libertaire Clichy Levallois : FA__. Groupe d’Asnières : FA__. Groupe libertaire Crosne : FA__. Groupe libertaire Melun : FA__. Groupe libertaire Montgeron, [ ?] (Sommet, impr. du (Paris)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : noir , magenta ) ; 58 × 38 cm.
sources :
![]() 1968 |
![]() 1968 |
[Blues pour un triste matin]
[Blues pour un triste matin]. — [S.l.] : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 63 × 44 cm.
sources :
[Évariste, Alliance française : je ne pense qu’à chanter]
[Évariste, Alliance française : je ne pense qu’à chanter] / Georges Wolinski. — [S.l.] : [s.n.], (Imprimerie 34__ (Toulouse : 1973-2014)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 51 × 31 cm.
sources :
[Prolétaires, ne vous arrêtez pas ici… encore un effort si vous voulez être des hommes]
[Prolétaires, ne vous arrêtez pas ici… encore un effort si vous voulez être des hommes]. — [S.l.] : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 46 × 34 cm.
sources :
[Un chien à la Mutualité : du 6 au 10 janvier, Léo Ferré]
[Un chien à la Mutualité : du 6 au 10 janvier, Léo Ferré]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : rouge , texte en défonce , papier blanc ) ; 59 × 39 cm.
sources :
[Les mutins du grand soir]
[Les mutins du grand soir]. — [S.l.] : compagnie Le Zéro de conduite (1973-1984), [ & post] (Imprimerie 34__ (Toulouse : 1973-2014)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 62 × 45 cm.
sources :
[Sauvons Marini, victime d’un complot fasciste]
[Sauvons Marini, victime d’un complot fasciste]. — Paris : CA__ (Coordination anarchiste : 1972-1976), [ca ] (Édit 71 (Paris)). — 1 affiche (sérigr. ), coul. (une : bleu , papier de couleur ) ; 62 × 45 cm.
sources :
![]() [ca 1974] |
[1er Mai 1977 : une idée paralyse pendant 25 minutes 500 bureaucrates et 1000.000 connards]
[1er Mai 1977 : une idée paralyse pendant 25 minutes 500 bureaucrates et 1000.000 connards]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 46 × 32 cm.
sources :
[Du plaisir d’amour au plaisir de donner : le nouveau mouvement]
[Du plaisir d’amour au plaisir de donner : le nouveau mouvement]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : papier bleu ) ; 50 × 33 cm.
sources :
[Évariste chante à la pizza du Marais]
[Évariste chante à la pizza du Marais]. — [S.l.] : [s.n.], (Imprimerie 34__ (Toulouse : 1973-2014)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : bleu , papier blanc ) ; 63 × 45 cm.
sources :
[Franco assassin]
[Franco assassin]. — Paris : CNT_ (France), [ & post] (Gondoles, impr. des (Choisy-le-Roi : 1956-2006)). — 1 affiche (sérigr. ), coul. (deux : rouge , noir , papier blanc ) ; 65 × 50 cm.
sources :
[La Troupe de Justice d’Alby présente sa parodie Le Procès, au Palais de Théâtre]
[La Troupe de Justice d’Alby présente sa parodie Le Procès, au Palais de Théâtre]. — Albi : Comité de soutien…, (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (sérigr. ) : n. et b. ; 62 × 45 cm.
sources :
[Avis de recherche : les 4 bandits des GARI ont profité de leur transfert]
[Avis de recherche : les 4 bandits des GARI ont profité de leur transfert]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 56 × 41 cm.
sources :
[Ciné expression, la Criée]
[Ciné expression, la Criée]. — Toulouse : [s.n.], [ ?] (Imprimerie 34__ (Toulouse : 1973-2014)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : bleu , brun , texte en défonce , papier blanc ) ; 62 × 31 cm.
sources :
![]() [ca 1976] |
![]() 1981 |
[Espagne 1976 : les luttes s’amplifient]
[Espagne 1976 : les luttes s’amplifient]. — Saint-Maur : Comité Espagne Saint-Maur, (Gondoles, impr. des (Choisy-le-Roi : 1956-2006)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 65 × 50 cm.
sources :
[GARI, bientôt les procès]
[GARI, bientôt les procès]. — Toulouse : CA__ (Coordination anarchiste : 1972-1976), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 55 × 38 cm.
sources :
[La poésie, elle quitte les salons et descend dans la rue, c’est ainsi qu’elle cesse de faire le trottoir…]
[La poésie, elle quitte les salons et descend dans la rue, c’est ainsi qu’elle cesse de faire le trottoir…] / De Jaeger Cazaux. — Toulouse : AAEL (Association pour l’art et l’expression libre : 1973-....), (Imprimerie 34__ (Toulouse : 1973-2014)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 45 × 62 cm.
sources :
[Les groupes autonomes, c’est de la merde ou du rata ?]
[Les groupes autonomes, c’est de la merde ou du rata ?]. — Toulouse : AAEL (Association pour l’art et l’expression libre : 1973-....), (Imprimerie 34__ (Toulouse : 1973-2014)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , papier blanc ) ; 63 × 45 cm.
sources :
[Lutter contre le chômage ou contre le Capital ?]
[Lutter contre le chômage ou contre le Capital ?]. — Paris : Partis et mouvements non anarchistes, (Édit 71 (Paris)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 57 × 37 cm.
sources :
[… Encore un insoumis en prison]
[… Encore un insoumis en prison]. — [S.l.] : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (sérigr. ) : n. et b. ; 60 × 44 cm.
sources :
[Front libertaire des luttes de classes : inculpé ! pour apologie de…]
[Front libertaire des luttes de classes : inculpé ! pour apologie de…]. — Paris : Front libertaire des luttes de classes, (Édit 71 (Paris)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : noir , vert , papier blanc ) ; 64 × 46 cm.
sources :
[Halte au meurtre légal 5 000 travailleurs meurent chaque année des accidents du travail]
[Halte au meurtre légal 5 000 travailleurs meurent chaque année des accidents du travail]. — Bordeaux : CNT_ (France), (Imprimerie 34__ (Toulouse : 1973-2014)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , papier blanc ) ; 63 × 44 cm.
sources :
![]() 1977 |
[Les autonomes à Saint-Lazare : un réformisme aux couleurs radicales]
[Les autonomes à Saint-Lazare : un réformisme aux couleurs radicales]. — Paris : [s.n.], [ ?] (Édit 71 (Paris)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 46 × 33 cm.
sources :
[Libérons Alain Bonneaud, tous les insoumis, déserteurs et soldats emprisonnés]
[Libérons Alain Bonneaud, tous les insoumis, déserteurs et soldats emprisonnés]. — Toulouse : [s.n.], (Imprimerie 34__ (Toulouse : 1973-2014)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : brun , papier jaune ) ; 63 × 45 cm.
sources :
[Plus de travail ! Plus de salaire ! : la guerre sociale]
[Plus de travail ! Plus de salaire ! : la guerre sociale]. — Paris : La (1977-1985) Guerre sociale, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : bleu , papier blanc ) ; 62 × 46 cm.
sources :
[Pour les libertaires, l’autogestion, ce n’est pas gérer son propre esclavage !]
[Pour les libertaires, l’autogestion, ce n’est pas gérer son propre esclavage !]. — Antony : FA__ [2] (Fédération anarchiste : 1953-....) : FA__. Groupe de Fresnes-Antony, [ca ] (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (sérigr. ), coul. (deux : rouge , noir ) ; x × y cm.
sources :
![]() [ 2016 & ante] |
[À partir de dorénavant tout sera comme d’habitude…]
[À partir de dorénavant tout sera comme d’habitude…]. — [S.l.] : PVFD (Parti des vrais Français démocrates), . — 1 affiche (sérigr. ), coul. (deux : rouge , bleu , papier blanc ) ; 65 × 46 cm.
sources :
[Misère du féminisme]
[Misère du féminisme]. — Paris : La (1977-1985) Guerre sociale, [ca ] (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : bleu , papier blanc ) ; 60 × 40 cm.
sources :
[Attention, voici le nouveau responsable de la lutte contre l’ennemi antimilitariste]
[Attention, voici le nouveau responsable de la lutte contre l’ennemi antimilitariste]. — Paris : GRIT (groupe révolutionnaire insoumission totale), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 62 × 44 cm.
sources :
[Aux prolétaires]
[Aux prolétaires]. — Paris : La (1977-1985) Guerre sociale, [ca ] (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , papier blanc ) ; 60 × 40 cm.
sources :
[Contre les défenseurs de la condition prolétarienne]
[Contre les défenseurs de la condition prolétarienne]. — Paris : La (1977-1985) Guerre sociale, [ca ] (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , papier blanc ) ; 60 × 40 cm.