français

fr

 
 

Affichage par année

536 affiches :

 

    [Aux ouvriers sans travail]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Aux ouvriers sans travail]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier orange ) ; 61 × 43 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : travail, emploi
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Boucher  ; Cottin  ; Duplessy  ; Esnay  ; Garrouste  ; Lecourtier  ; Lecœur  ; Leperchey, Victor  ; Millet, Charles  ; Roussel, Georges (1865-1909)  ; Testart, G.  ; Thibault
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    texte

    texte :

    Aux ouvriers sans travail

    Camarades,

    Voici l’hiver, c’est-à-dire le froid, la faim, en un mot, la misère.

    Déjà le chômage a jeté plusieurs milliers d’entre nous sur le pavé, sans ressources.

    La situation des Travailleurs, déjà si malheureuse, empire chaque jour davantage.

    Nos gouvernants qui devaient, qui nous avaient promis des réformes, n’ont su nous donner que la guerre, et la guerre au seul profit des boursicotiers de tout acabit.

    les financiers tricolores, Bonapartistes, Orléanistes honteux, forment le pacte de famine pour amener une restauration monarchique.

    À cette coalition monarchico-bourgeoise, il est temps d’opposer la coalition de l’éternel déshérité : le Peuple.

    Que ceux qui ont souci de leur dignité, qui ne veulent pas voir leur femme et leurs enfants sans pain et sans asile, viennent faire entendre leurs voix aux oreilles de ceux qui, après nous avoir pressurés toute la bonne saison, nous jettent sur le pavé quand arrive l’hiver.

    C’est pourquoi nous vous convions au meeting populaire, qui aura lieu le vendredi 7 décembre à une heure de l’après-midi, sur la place de la Bourse.

    Leperchey, mesuisier. — Lecourtier, tourneur en cuivre. — Millet, représentant de commerce. — Thibault, joaillier. — Duplessy, peintre. — G. Testart, artiste peintre. — Esnay, cordonnier. — Boucher, mécanicien. — Garrouste, serrurier. — Georges Roussel, imprimeur. — Cottin, mécanicien. — Lecœur, maçon.

    Paris. — Imp. Mallet, rue Thévenot, 10


    sources :

    Le Dictionnaire international des militants anarchistes cite (notice « Georges Roussel », consultée le 30 juin 025)
    « Le 5 décembre 1883 il fut l’un des douze signataires — avec Leperchey, Lecourtier, Millet, Thibault, Duplessy, G. Testart, Esnay, Boucher, Garrouste, Cottin et Lecœur — d’un Manifeste anarchiste appelant les ouvriers sans travail à manifester le 7 décembre Place de la Bourse. Ce manifeste publié notamment dans Le Cri du Peuple, lui valut d’être arrêté, inculpé de provocation directe à attroupement non armé non suivi d’effet et poursuivi le 21 décembre avec Esnay, Thibault, Garrouste, Lecoeur, Millet, Cottin, Levinard, Mivielle (gérant du Cri du Peuple), Raoux, Lalande et les frères Bourdin. Lors de la perquisition à son domicile, la police avait également trouvé divers matériaux pouvant servir à la fabrication d’explosifs, il avait également été inculpé de fabrication ou détention sans autorisation de machines ou engins meurtriers. Lors de l’interrogatoire au procès, il fit une profession de foi résolument anarchiste et se déclara en « veine de récidive ». Il fut finalement condamné à 6 mois de prison et 50 francs d’amende. Les autres inculpés avaient été condamnés aux peines suivantes : Mivielle (6 jours), Millet (4 mois), Esnay, Thibot, Garrouste, Cottin et Lecœur (3 mois), les frères Bourdin et Lalande (15 jours). Seul Raoux avait été acquitté. »

    Voir aussi : l’article « Le procès des signataires du manifeste anarchiste, invitant les ouvriers sans travail, à se rendre place de la Bourse. Décembre 1883 » paru dans Archives anarchistes (consulté le 30 juin 2025).





    [Appel aux peuples : à bas la guerre !, manifestation mondiale dimanche 12 mai 1907]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Appel aux peuples : à bas la guerre !, manifestation mondiale dimanche 12 mai 1907]. — Paris : Comité d’entente pour le désarmement universel, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : papier de couleur ) ; 85 × 62 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : armement  ; pacifisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    texte

    texte :

    Comité d’entente international pour le désarmement universel
    28 rue Serpente, 28 — Paris

    Appel aux peuples

    À bas la guerre !

    Voulez-vous abolir la guerre ?
    Voulez-vous, d’un commun accord, désarmer ?
    Voulez-vous consacrer aux œuvres fécondes de solidarité humaine les dix milliards de la paix armée ?
    Si oui, manifestez publiquement et pacifiquement votre opinion.
    Prenez part à la

    Manifestation Mondiale

    qui aura lieu le dimanche 12 mai 1907 dans tous les pays

    Hommes, Femmes, venez avec vos Enfants affirmer votre inflexible volonté d’imposer à bref délai une réduction générale des Armements destinée à faire entrer les États dans la voie du

    Désarmement Universel

    Le Comité international
    [longue liste de signataires …]

    […]

    « Nous demandons l’arbitrage obligatoire et le désarmement universel, progressif et simultané »

    [Imprimerie nouvelle (Épinal)]


    sources :

    Adresse de la Salle des Sociétés savantes à Paris.

    De nombreux proches des milieux anarchistes apparaissent dans la liste, comme : Hermann-Paul, Jossot, Félicie Numietska [Teutscher], Roubille, Steinlen, Valloton, …



    [La guerre… jamais !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La guerre… jamais !]. — Paris : LIAPS (Ligue internationale d’action pacifiste et sociale) : la Patrie humaine, [ & ante]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 80 × 60 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : guerre (généralités)  ; pacifisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Méric, Victor (1876-1933)
    • Presse citée  : Patrie humaine, la
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    texte :

    Ligue internationale d’action pacifiste et sociale
    Sous la présidence d’honneur de V. Méric

    La guerre… jamais !

    Le spectre de la guerre plane sur nous. La guerre est la préoccupation dominante de l’heure. Toute l’activité économique et sociale est subordonnée à la préparation de la guerre au point que l’on peut penser qui notre capitalisme moribond ne trouve point d’autre planche de salut.

    Des internationalistes fougueux retrouvent une patrie, adoptent la défense nationale et préparent l’union sacrée.

    Les mensonges que l’on croyait usés
    Défense de la démocratie, de la liberté, de la patrie socialiste, etc. renaissent.
    Le bourrage de crâne bat son plein. Face à cet état de choses.

    Les pacifistes intégraux proclament
    Que toute guerre étant une défaite du prolétariat, les prolétaires ne doivent accepter de faire la guerre.
    À aucun prix, dans aucun but, sous aucun prétexte.
    Ouvriers français, nous n’avons pas d’ennemis chez les peuples voisins et nous n’accepterons pas plus la guerre capitaliste qu’une croisade antifasciste.

    Nos ennemis, ils sont chez nous !
    Ils sont la haute finance, la haute industrie, la canaille de l’armement qui exploitent la Patrie comme une chasse gardée, nous pressure en temps de paix et nous fait tuer à la guerre quand leurs intérêts l’exigent.

    Le Peuple seul peut faire la paix
    Nous n’avons pas confiance en la SDN qui en toute occasion a montré son impuissance. C’est donc au peuple que nous faisons appel. C’est à toi, camarade ouvrier, quelque soit ton parti, que nous disons, tout salut est en toi, sois pacifiste consciemment, répand l’idée pacifiste, œuvre pour le désarmement unilatéral seul moyen d’arriver au désarmement général.

    Mais surtout, prépare toi à oser refuser la guerre. Pour faire hésiter les maudits prépare toi aux gestes salutaires et qu’ils osent enfin, soit prêt à opposer à leur guerre, la grève générale révolutionnaire spontanée avec toute sa violence inévitable et nécessaire.

    Tout, étant préférable à la guerre, il nous faut être prêts à

    Ne faire la guerre à aucun prix

    Tous les vendredis lisez “La Patrie humaine” 16, rue Saint-Marc, Paris, ke nº 0,50

    [marque syndicale] Imp. Ménard - Paris


    sources :
     




    [Blues pour un triste matin]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Blues pour un triste matin]. — [S.l.] : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 63 × 44 cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : travail, emploi
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte (dont le mot « travail » en 6 langues)

    photo (agriculteur en action sur son rouleau tiré par un cheval)

    texte :

    Blues pour un triste matin

    Travail,
    Arbeit,
    Work,
    trabajo,
    Lavoro,
    Robot …

    Ça va pas !!!


    sources :
     



    [Prolétaires, ne vous arrêtez pas ici… encore un effort si vous voulez être des hommes]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Prolétaires, ne vous arrêtez pas ici… encore un effort si vous voulez être des hommes]. — [S.l.] : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 46 × 34 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme  ; marxisme  ; prison  ; révolte  ; révolution
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    texte :

    Prolétaires, ne vous arrêtez pas ici…

    Nous ne connaissons pas d’autre beauté, d’autre fête que celle qui détruit l’abus des banalités quotidiennes et des sentiments truqués. "Le criminel rompt la monotonie et la sûreté quotidienne banale de la vie bourgeoise" (Marx). Les délits ne nous importent pas si ce n’est celui qui les contient tous, l’insurrection. C’est cette fête qui contient l’unique sérieux.

    Dans une société ou par leurs actions illégales (occupations, séquestrations) les prolétaires sont criminels, les prisons se remplissent de prolétaires. Mais désormais de tous les lieux de l’isolement monte une menace mortelle pour la totalité des condi-tions d’existence : les détenus qui un peu partout (et dernièrement à Lyon) ont déchainé leur révolte désespérée le savent bien. Tous les acrobates de la pensée progressiste qui affirment que "la cause des fautes des individus est à rechercher dans la société", omettent toujours de dire de quelle société il s’agit et quelles sont les fautes réelles qui tàchent les individus.

    Un journaliste qui mentionne : "Les détenus eux aussi sont des hommes, comme nous, absolument semblables à nous", ignore évidemment la différence entre un bipède bénéficiaire des Droits de l’Homme et un homme qui sait que la liberté de chacun passe par la liberté de tous. Il n’est pas facile de diffuser les idées dans le prolétariat, en toutes circonstances contrôlé par le pouvoir ; mais entre-temps nous pouvons patiemment détruire toutes les fourmis humanitaires une à une. Tous les spécialistes de la pensée séparée qui croient voir dans les révoltes des prisons "la crise du système pénitentiaire dans cette société", ignorent qu’il s’agit plutôt de la crise de cette société qui se manifeste initialement dans les secteurs les plus séparés de son organisation à savoir les prisons.

    La révolte des détenus est une révolte contre la société, contre la propriété du travail qui est également la propriété des hommes. Ceux-ci, de la même façon que les bandes de loulou, mais plus radicalement parce qu’à un niveau plus élémentaire de la contrainte, explosent en une fureur qui leur permet de savourer précairement la liberté. Son manque est absolu mais c’est la conscience de ce manque qui se fait aujourd’hui sentir avec plus d’ardeur.

    Dans les déclarations inquiètes qui fusent de tous côtés, il est facile de relever une note particulière : ce qui provoque avant tout le pouvoir, c’est le fait que les coupables refusent essentiellement l’indignité de leur qualité sociale et de leur condition séparée.

    Les détenus plus que les autres ne se sentent ni coupables, ni résignés. Dans leur révolte se trouve l’affirmation — confuse — d’une liberté totale. Il s’agit, même limitée à une prison assiégée par la police, d’une situation révolutionnaire qui cherche ses formes : le mouvement déchainé par le prolétariat lance son appel, ne laisse rien en dehors de lui et rase toutes les prisons ; au moment où ils peuvent le crier et détruire les portes des cellules, il n’existe plus ni hiérarchie ni prison. Une prison occupée n’est plus une prison, une usine occupée n’est plus un lieu de peine.

    Dans les destructions ou les occupations par lesquelles les détenus et les ouvriers ont engagé leur bataille et leur fête, les mots d’ordre mesquins et réformistes sont dépassés par les gestes radicaux dignes de la Commune. Les révoltes des prisons comme les mouvements et les occupations ont eu des airs de fête, (mise à sac et banquets, avec des beuveries monstres, nuits de chansons et musiques et d’authentiques folies). La liberté est le crime qui contient tous les crimes.

    La révolution moderne n’est plus la révolution innocente, la révolution stérilisée, la révolution bureaucratique bien menée, la révolution de la stratégie et de l’état-major. La révolution moderne accumule ses éléments en pêchant dans les eaux troubles, avance par des voies transversales et trouve des alliés en tous ceux qui n’ont aucun pouvoir sur leur propre vie et le savent. La révolution des prolétaires est la révolution laide et désordonnée, la révolution trouble, la fête sauvage, parce qu’à la place des phrases est entrée la monstruosité des actes. Chaque geste de révolte est une révolte contre les rapports sociaux existants qui la sus-citent, mais elle doit trouver la voie de la totalité. C’est cette recherche dans les faits qui s’annonce dans la profondeur critique des insurrections des prisons, des occupations d’usines ou de lycées.

    L’unité du monde est l’unité de la misère, l’unité du travail-marchandise et de la vente-consommation de la vie. Ceux qui ont transgressé — ou pris à la lettre, ce qui revient au même — les lois de la marchandise ne sont pas adaptés pour vivre dans la société ou règnent les produits de consommation. Ils sont les nègres de la société de classe, les exclus du bénéfice d’être exploités en vue d’une intégration plus profitable. La société où le travail est vendu en tant que marchandise doit être fondamentalement hiérarchique, et cette hiérarchie classique de l’expropriation ne fait que se reproduire et créer partout le racisme et les ségrégations La société de la propriété et de la privation de propriété, de la propriété de choses à travers la propriété d’êtres, trouve sa réponse naturelle dans le vol et le meurtre. Ainsi les détenus sont les esclaves désobéissants, les violateurs non tolérés qui ont menacé les rapports de propriété, base de toute civilisation. Dans leur révolte ces hommes pourraient saccager pendant dix ans sans récupérer la moitié de ce qui leur est retiré quotidiennement. Exclus de la survie organisée, ils demandent la vie. Ils se battent ensemble pour la liberté totale, partout, ou pour la défaite totale.

    Par l’union des exclus (prisonniers, ouvriers, jeunes…) l’histoire est en train de produire une bande à Bonnot qui ne peut plus être détruite, le dégoût ineffaçable de la survie et de son prix s’exprime dans les révoltes sans réserve qui voient le jour un peu partout. La précarité de cette révolte exprime à la fois désespoir et espérance.

    Les détenus en particulier expriment ainsi une nouvelle conscience de prolétaire dans la conscience de ne pas être isolés. Ils sont l’avant-garde des hommes perdus qui ont conscience de l’être. La lie de la société est ainsi à l’avant-garde de la révolution, "la mauvaise part qui produit le mouvement de l’histoire en commençant la lutte" (Marx).

    Un coup de vent et un coup de main sont suffisants pour que le jeu devienne total, pour que tout soit remis en jeu, pour que la violence destructrice libère sa positivité. "Du plaisir de créer au plaisir de détruire il n’y a qu’une oscillation qui détruit le pouvoir".

    … encore un effort si vous voulez être des hommes

    (Imprimerie spéciale ZIG)


    sources :
     









    [Les mutins du grand soir]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Les mutins du grand soir]. — [S.l.] : compagnie Le Zéro de conduite (1973-1984), [ & post] (Imprimerie 34__ (Toulouse : 1973-2014)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 62 × 45 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : littérature : satires  ; presse
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : journal mural  ; spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :


    texte (journal mural parodique)

    dessins (boite de filets de sirènes au vin blanc ; …)

    texte :

    Les mutins du grand soir

    L’équipage vient de se mutiner à bord du navire d’où nous parvient une étrange atmosphère de théâtre, de musique et de cirque ! Notre article exclusif p. 4

    Zéro de conduite journal de pignon pour la sauvegarde des mots sacrés : Fravail, Tramille, etc.
    directeurs généraux les anartistes associaux
    rédaction/réalisation les anartistes associaux
    administration les anartistes associaux
    à la trompette les anartistes associaux
    aux balais les anartistes associaux
    commission paritaire : euh… je me rappelle pas

    Zéro de conduite

    En vente nulle part, tous les jours, 15 $

    Spéciale dernière ! n’oubliez pas les bidides zannonces sbézziales…

    Le tour du Monde en 80 minutes -> “C’est pas des conneries” affirme en substance notre envoyé spécial (p. 1)

    Parodie de film d’aventure, cette histoire est avant tout celle d’un bateau : “le Grand soir”, et de son équipage.
    Le tour du monde c’est une croisière très particulière, avec un équipage peu sage et des escales délirantes.
    La révolte prendra la barre et vous assisterez à une mutinerie explosive.
    Prenez un aller simple pour le délire, embarquez sur le “grand soir”, c’est ce qu’il peut vous arriver de plus drôle !
    Venez chavirer dans les plaisirs d’ un tour du monde où vous prendrez votre pied marin, votre botte de vingt mille lieues sous les mers !
    “Les mutins du grand soir” c’est une aventure au grand large des idées reçues, jouée par des acteurs-danseurs- musiciens-pirates qui sabrent les longueurs et passsent à l’abordage de l’ennui.
    Putain il est bien mon boniment !!!!!!!!!!
    Marcel Proust

    Ce qu’en pensent les critiqueSS : […]
    *c’est une histoire bateau ! LEMASQUE
    * sûrement pas ! sûrement pas ! non ! non ! LAPLUME
    *nous sommes totalement contre ce genre là d’histoires ! “F. D.L.C.L.H.D.M.” (Front de lutte contre les histoires de mutineries)
    *cette histoire n’est qu’une plaisanterie LA MARINE NATIONALE
    * ah !.. ah !.. je ! comment dire...ah , . ah !OUI..’est...aa *(ça ’usa beaucoup plu)
    * oui ! oui ! c’est ça ! ça m’a beaucoup plu !

    Théâtre, musik, cirque

    Imprimerie 34 - rue des Blanchers - 31000 Toulouse


    sources :
     



    [Ni dominants ni dominés]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Ni dominants ni dominés]. — Toulouse : Jeunes libertaires (Toulouse), [ca ]. — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : soumission
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    texte

    bande dessinée muette (engueulade hiérarchique en chaine de réaction descendante depuis le roi jusqu’à l’animal domestique) par ? [illisible]

    texte :

    Ni dominants ni dominés

    contre l’organisation sociale autoritaire :

    Ni dieu ni maitre

    l’anarchie est un projet de société !

    [logo « chat noir cerclé »] Jeunes libertaires

    Jeunes libertaires
    c/o CNT, 7 rue St Rémésy, 31000 Toulouse

    [logo « A cerclé »]


    sources :
     



    [1er Mai 1977 : une idée paralyse pendant 25 minutes 500 bureaucrates et 1000.000 connards]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    1er Mai 1977 : une idée paralyse pendant 25 minutes 500 bureaucrates et 1000.000 connards]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 46 × 32 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : gauchisme  ; Premier Mai
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (manifestation di Premier Mai à paris, avec banderole « Fête de l’aliénation » en surplomb de le rue)

    texte :

    Paris 16 h 05

    1er Mai 1977. Une idée paralyse pendant 25 minutes 500 bureaucrates et 1000.000 connards.

    La police syndicale est une fois de plus mise en échec par la vérité. Alors que le sinistre convoi s’acheminait comme chaque année depuis 40 ans vers son morne destin et que les cappo maffiosi se trouvaient à la hauteur de l’hôtel Sully, rue saint Antoine, une bannière de 15 mètres, grâce à un ingénieux mécanisme, se déployait instantanément et majestueusement à 12 mètres au-dessus des têtes des racketteurs syndicaux et de leur clientèle. Elle claque fièrement au vent et frappe de stupeur les trognes avinées des gros bras du service d’ordre. Elle assène simplement, en lettres de 1 mètre de haut, parfaitement visibles et parfaitement lisibles par les 10 000 personnes massées de la place St Paul à la place de la Bastille, la vérité de ce rassemblement sous-humain FETE DE L’ALIENATION

    Là où l’ennemi se croyait, sans doute, redevenu invincible nous avons trouvé le point dérisoirement faible les gros bras cégétistes se sont avérés totalement impuissants devant la toute puissance de l’idée. Une idée triomphe impunément avec sobriété et élégance (pour 800 francs alcools compris). Elle immobilise pendant 25 minutes (1) le ridicule cortège et engendre un fantastique flottement donnant ainsi à l’ennemi un avant-goût de sa prochaine déroute. Succédant aux braillements dérisoires des programmeurs communs glapissant leurs slogans habituels, un stupéfiant silence de 1 000 mètres de long s’abat sur la cohorte grotesque. Les majorettes s’immobilisent une cuisse en l’air, désemparées. Mais surtout, grâce au savant mécanisme (2) de mise en place qui ne demandait l’intervention que d’une seule personne, nous avons pû savourer, mêlés au public et aux charognes elles-mêmes, la déconfiture stupéfaite, blême et rageuse de nos victimes. Certains d’entre nous avaient même poussé le souci de l’anonymat jusqu’à arborer d’infamants badges CGT.

    Nous avons donc pu constater et apprécier un franc mouvement de sympathie, d’approbation et de gai bavardage parmi le public situé sur le trottoir et que ne parvint pas à étouffer la salope syndicale. Une bonne cinquantaine de photographes amateurs munis de splendides appareils japonais ont mitraillé pendant tout ce temps l’infamie qui surplombait tout ce désordre.

    Nous avons bien ri. C’est peu dire. Nous seuls savions pourquoi nous étions là. Nous n’avons subi aucune perte, pas une seule égratignure, et toutes les photos sont réussies. Merci. Bureaucrates vous l’avez eu dans le cul et vous l’aurez encore. SOWETO. LISBONNE. DAKAR. ROME. PARIS… à la prochaine !


    (1) Nous avons donc immobilisé la merde syndicale 25 fois plus longtemps que la première vanne de secours de la plateforme Ecofisk n’immobilisa la merde noire.

    (2) Ce n’était pourtant pas encore le savoir absolu si, en plus de la solide chaine cadenassée qui terminait le cable et qui a donné bien du fil à retordre à l’acrobate syndiqué, nous avions mis du savon noir sur le lampadaire, la bannière aurait tenu 30 minutes de plus et en sus des troupes régulières de la bureaucratie, c’est toute la racaille gauchiste et des petits syndicats de la vie quotidienne qui serait passée sous notre joug.


    sources :
     


    [Du plaisir d’amour au plaisir de donner : le nouveau mouvement]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Du plaisir d’amour au plaisir de donner : le nouveau mouvement]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : papier bleu ) ; 50 × 33 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : grève : grève générale  ; grève  ; luttes ouvrières  ; nucléaire  ; Premier Mai  ; syndicalisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Delgado, Raymond  ; GARI (Groupes d’action révolutionnaire internationalistes, 1974)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    dessin érotique : « L’énergie c’est nous ! Faites l’amour… pas des chômeurs ! »

    texte :

    Du plaisir d’amour au plaisir de donner

    Le 1er Mai fut une grève générale mondiale, Pétain la transforma en Fête du travail - famille - patrie - muguet, faisons demain la grève contre le travail, tous à la campagne.

    le nouveau mouvement

    Le nouveau mouvement n’est pas ce que quelques uns, fussent-ils nombreux, organisés, structurés, “cohérents”. Peuvent construire ou penser pour la “libération” des autres. C’est ce que chacun ou tous créent par eux-mêmes dans leur lutte, pour leur lutte pour leur propre intérêt, pour leur plaisir. Le dépassement des particularismes, l’unification des revendications, leur dépassement dans des problèmes plus généraux, plus fondamentaux, les perspectives de la lutte, tout cela ne peut être, à un moment donné, que le produit de la lutte elle-même. Les syndicats parlent toujours d’unité, les groupes de fronts, de comités, etc. ; dans toute grève où s’exprime l’autonomie et son auto-organisation de l’action. Personne ne parle plus de cela car la lutte est le fait de tous les travailleur en marche. Les partis ont des spécialistes qui traitent de façon séparée chaque problème et ne permettent pas que s’en dégage une vision globale ; c’est la politique. Pour nous, travailleurs et chômeurs, nous considérons que chaque problème n’est pas séparé, qu’ils ne sont que les rouages du système (marché, salariat, profit, hiérarchie, répression…) c’est ce que nous avons essayé de mettre en relief, nous considérons que cette démarche s’inscrit dans le nouveau mouvement de compréhension de la société qui nous exploite afin de mieux la combattre et la détruire.

    Crise de l’énergie ? choix d’énergie : nucléaire ou naturelle

    La période de décolonisation étant quasiment terminée l’affirmation des intérêts nationaux des pays producteurs de pétrole a fait que ces derniers ont revendiqué un relèvement du prix du pétrole au taux mondial. Ce qui a provoqué une hausse générale des marchandises en liaison avec l’énergie pétrolifère. Il n’y a donc pas crise au sens de la disparition du pétrole sur la planète mais bouderie des capitalistes pour un produit qui est plus cher, cela attaquant leur énorme profit. Coût du pétrole à l’extraction : 0,008 F, le litre d’essence est revendu comme chacun sait, à 1,15F.

    Donc la période qui vient de passer est celle du rééquilibrage du prix des autres marchandises par rapport à celle-ci. Les pays du capitalisme avancés dépassent actuellement cette difficulté par la réintroduction des pays pétroliers dans leur marché par des accords économiques (Giscard-Boumédienne) qui font évoluer ces pays vers le type de sociétés industrielles de consommation dirigée que nous connaissons. Nous rentrons dans la phase de l’unification accélérée de la planète à travers un seul type de société marchande et bureaucratique. Mais cette volonté de rééquilibrage des forces se trouve en contradiction avec le capitalisme avancé qui poussé par sa logique interne d’extension des marchés ne peut laisser les pays producteurs se développer, car eux-mêmes les concurrenceront sur le marché mondial. La suprématie des marchés des pays hautement industrialisés ne peut se faire que s’ils s’autonomisent au niveau énergétique. L’énergie nucléaire devient alors la solution pour le grand capital, et renforce sa puissance économique et militaire face aux pays faiblement industrialisés.

    Le capital repousse encore sa crise de surproduction en déversant sa diarrhée de marchandise, made in France, made in Japan, made in China et made in URSS sur les pays du tiers monde.

    De cette logique du système capitaliste privé et d’État, il en résulte que l’aide aux pays sous-développés, c’est du pipeau, que la misère restera encore, que dans cette course au profit maximum, le système ne peut se poser la question du danger de mort d’une telle énergie (santé de tous, cancer, radioactivité, bombe, etc.).

    Nous devons passer à l’attaque en construisant partout des systèmes autonomes énergétiques. Toutes les initiatives de fabrication d’énergie autonome sont un pas de plus vers le dépérissement de l’État centralisateur, car la consommation de cette énergie est gratuite et il n’est pas nécessaire de recourir à un groupe énergétique central, tel l’EDF. Chacun peut construire sur sa maison son groupe énergétique en utilisant les agents naturels tels le vent, le soleil, les étoiles (énergie cosmique) et bénéficier ainsi d’une énergie gratuite, hors du coùt de la construction, et totalement indépendante. Le vent, les étoiles et le soleil n’appartiennent pas à l’État. Si des millions de personnes, individuellement ou regroupées par affinité, entreprennent la réalisation de ce type de production énergétique nous ferlons échec au projet de l’EDF. Pour œuvrer dans ce sens, des cama-rades nous ont signalé la réédition de la brochure sur l’énergie solaire ’ "la face cachée du soleil" qui montre comment réaliser pratiquement ce projet.

    Réflexions sur l’échec de la grève des PTT

    La grève des postes la plus longue que les P.T.T. ait connu s’est soldée par un échec. Cet échec n’a pas été celui des postiers seulement, mais celui de toute la fonction publique. Pour nous, travailleurs, il ne s’agit pas de rester désarmés devant cette défaite, de laisser se restructurer dans la rentabilité ce secteur sur le dos des travailleurs. Nous devons tirer un bilan du pourquoi cet échec. Le conflit est resté limité aux postes quand il aurait pu se généraliser à d’autres secteurs. Pour cela deux choses nous paraissent essentielles :
    1°) En ce qui concerne les salaires : il aurait fallu pouvoir avancer une revendication de salaire qui puisse rallier d’autres travailleurs, ceci d’une façon anti-hiérarchique afin d’unifier l’ensemble des travailleurs et non pas de les mettre corporativement en concurrence (par exemple : exiger 2000 F pour tous égalitairement).
    2°) En ce qui concerne la conduite de la grève par les syndicats :
    la grève dirigée par les bureaucrates fut transformée par ces derniers en grève passive, par le biais des manifestations traîne-savate bien encadrées (17 en 86 jours), et par l’isolement et le manque de liaisons voulues par les bureaucraties syndicales.

    Ce nec le plus extra de la lutte a fait que pendant ce temps les patrons ont eu tout le temps nécessaire pour élaborer des centre de tri parallèles clandestins. Notre groupe de lutte de classe tenta de proposer aux postiers un type d’actions qui visait à étendre et renforcer la grève, par exemple par la formation de gros piquets de grève volants (1000 à 2000 personnes) qui se placeraient devant d’autres entreprises et proposeraient aux autres travailleurs de débrayer sur les Mêmes revendications ce qui aurait permis, face au blocus patronal, l’établissement d’un rapport de force important et la menace d’une grève généralisée aurait écourté le conflit et nous aurait assuré une victoire collective. Ce type d’action a déjà été mené par des travailleurs anglais avec des comités d’hommes de confiance et non des bureaucrates permanents syndicaux payés par l’État (voir le fric que reçoivent ces Messieurs pour leurs bons et loyaux services. Fric qui passe pour être une aide aux commissions de travail). Donc lorsque nous avons essayé de proposer ce type d’action, les gros bras de la police syndicale (S.O.) nous arrachèrent nos tract. C’est la liberté d’expression type stalinien. Ces Messieurs se sont appropriés la classe ouvrière et ne veulent surtout pas qu’elle entende un autre son de cloche que le leur.

    Noué proposons aux travailleurs de refuser de défiler tant qu’on mettra des chaînes autour d’eux.

    À Nancy, un groupe de 30 gars du tri mirent tout sans dessus dessous dans un centre de tri parallèle.

    À Paris, un groupe incendia un centre patronal de tri-parallèle, cette action permit de montrer le coup de poignard patronal et militaire dans la grève les postes. D’après France-Soir, il aurait été trouvé chez un révolutionnaire libertaire (membre supposé de l’ex-GARI) la machine à écrire qui aurait servi à taper le tract. Information prise, ce révolutionnaire aurait prêté la machine à un groupe qui s’en serait servi pour taper le texte du tract. Ce camarade est inculpé par le juge Galut de complicité d’incendie volontaire quand il aurait été seulement solidaire en prêtant sa machine à des grévistes. Ce camarade est actuellement à la prison de la Santé, il s’agit de Raymond DELGADO. Nous pensons que l’acte le solidarité de ce révolutionnaire doit trouver une réponse sans la solidarité de classe de tous les travailleurs.
    Lui écrire à l’adresse suivante :
    Delgado nº 177402 div.1, cel.35
    M.A. La Santé Paris Cedex 75014

    Actuellement, nous pensons que la lutte pourrait se poursuivre au niveau du tri par la sélection et l’élimination d’un certain courrier ; tels les envois publicitaires, le courrier commercial des entreprises, le courrier de la police et des militaires et des diverses administrations. Seules les lettres des particuliers pourraient arriver à destination (et les lettres d’amour par exemple).

    cinémas
    A voir absolument. Dupont Lajoie


    sources :

    https://comitehistoire.laposte.fr/recherche/la-greve-de-la-poste-en-1974/
    https://shs.cairn.info/revue-de-l-ires-2006-2-page-55?lang=fr




    [Franco assassin]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Franco assassin]. — Paris : CNT_ (France : ≤1993), [ & post] (Gondoles, impr. des (Choisy-le-Roi : 1956-2006)). — 1 affiche (sérigr. ), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 65 × 50 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : mort  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne
    • Noms cités (± liste positive)  : Delgado Martínez, Joaquín (1934-1963)  ; Granado Gata, Francisco (1935-1963)  ; Puig Antich, Salvador (1948-1974)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants …
    notes :
    descriptif :

    texte

    dessins (portraits des exécutés à mort ; portrait de franco sur des tibias croisés sur fond de garrotages) par ?

    texte :

    Franco assassin

    Hier, il a tué.
    Mais en Espagne c’est chaque jour que l’on arrête arbitrairement, que l’on condamne aux peines de prison les plus folles (lors d’un très prochain Conseil de guerre à Barcelone, 10 libertaires risquent en tout plus de 500 ans de prison).

    Alors face à l’accentuation du terrorisme d’État en Espagne, face à la tentative de liquidation physique de tout le mouvement révolutionnaire, face aux tortures atroces qu’inflige la police à nos camarades de Mouvement Libertaire Espagnol comme à ceux de toutes les autres organisations d’extrême-gauche, il faut rendre effectif le boycottage de l’Espagne fasciste et la solidarité envers les peuples ibériques opprimés !

    300.000 exécutions après la guerre civile et …
    1963 - Delgado garroté
    1963 - Granados garroté
    1974 - Puig-Antich garroté
    1975 - Juan Paredes Manot (Txiki), Ramon Garcia Sanz, José Umberto Baena Alonso, Angel Otaegui Echevarria, José Sachez, Bravo Sollas

    Et demain combien ?

    Confédération Nationale du Travail

    Impr. des Gondoles - 94600 Choisy-le-Roi


    sources :
     



    [Avis de recherche : les 4 bandits des GARI ont profité de leur transfert]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Avis de recherche : les 4 bandits des GARI ont profité de leur transfert]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 56 × 41 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : justice  ; prison  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : GARI (Groupes d’action révolutionnaire internationalistes, 1974)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : Wanted !
    notes :
    descriptif :


    Faux texte du juge d’instruction au tribunal de grande instance de Paris

    photos (Giscard, Marcellin, Lecanuet, Chirac)

    texte :

    Avis de recherche

    Les 4 bandits des GARI ont profité de leur transfert de la la cour de Sureté de l’État aux assises, pour s’évader

    Récompense

    Ceux qui nous gouvernent manipulent la juridiction au fil des événements et de leur inspiration. Il y a 2 ans, pour faire plaisir à Franco, ils inculpent les GARI (groupes d’action révolutionnaire internationalistes) en Cour de Sureté de l’État.
    Aujourd’hui, Franco est mort, il s’agit de dépolitiser leur combat : la raison d’État les transforme en bandits, transfère leur dossier aux assises et nomme un juge à sa dévotion.

    On a pensé en haut lieu que je me prêterais à ces manœuvres. Bien que juge, j’ai ma dignité. Je me déclare incompétent sur un dossier aussi clairement politique. Je porte l’affaire à la connaissance de tous et vous laisse juge.

    [signature & tampon] Guy Louis Pia
    Juge d’instruction au tribunal de grande instance de paris


    sources :
     


    [C’est la canaille, nous en sommes]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    C’est la canaille, nous en sommes]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 30 × 21 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : autonomie  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Italie  ; Pologne
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte (stencil ?)

    texte :

    C’est la canaille, nous en sommes

    Le mouvement Subversion actuek à plusieurs reprises en Italie, en Pologne, s’est traduit par le pillage des supermarchés, des coopératives étatisées.

    Ici, le pillage est la critique en actes contre la société marchande.

    La marchandisation n’est que la mise en vitrine de la misère. Cela ne peut qu’attirer la poésie du pavé.

    Cette critique n’en restera pas là ; de la marchandise à la production elle-même, il n’y a qu’un pas.

    S.O. gauchiste, flics, syndicats-bordels, protecteurs de la propriété privatisée, serrez les fesses !

    Paris le 8 avril 76


    sources :
     




    [Foutre !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Foutre !]. — [S.l.] : [s.n.], [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 41 × 23 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : situationnisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    texte :

    Foutre !

    Les Éditions Champ Libre viennent d’avoir l’impertinence de rééditer La Misère en milieu étudiant, sans tenir aucun compte de la ferme protestation que leur avaient adressée les personnes les plus autorisées et les plus estimables ; des personnes qui, à Strasbourg comme ailleurs, ont pris une part éminente au mouvement de contestation en 1966 et même quelque peu avant, et dont on sait de reste qu’en aucune circonstance elles ne se sont abaissées à tirer la moindre rémunération des entreprises de l’édition commerciale. Tous ceux qui connaissent les mérites passés et présents de ces personnes comprendront assurément les raisons de leur indignation. Leur cause est celle de tous ceux qui leur ressemblent.

    Les néfastes Éditions Champ Libre, en effet, ne craignent pas maintenant de faire mettre en vente le célèbre pamphlet de Strasbourg, le transformant donc tout à coup en pure et simple marchandise, et par le fait même en texte contre-révolutionnaire. On n’ignorait pas, pourtant, que la destination évidente de ce pamphlet était la diffusion absolument gratuite.

    Le public a été averti de cette révoltante récupération, la plus notable peut-être de la dernière décennie, par un document parfaitement convaincant qu’a signé Mustapha Khayati lui-même, mais qui exprime aussi très fidèlement le sentiment de quelques autres.

    Des bourgeois ou des bureaucrates, pour nuire à la contestation, ont parfois insinué que certains de ceux qui la représentent se souciaient assez peu de la réalité concrète, surtout là où elle les gêne, et ne croyaient pas tout ce qu’ils disent, puisqu’on les voit le plus souvent se dérober sous des sophismes qui ne font même pas bon ménage à l’intérieur d’une seule page. On ne sait pas trop qui cette calomnie prétendait viser. Il en est en tout cas quelques-uns - et s’il n’en reste que deux nous serons ceux-là - qui ne sont point faits pour se déguiser sous la perruque de Tartuffe, et qui exposent bien franchement et bien honnêtement à la face du monde, quand ils croient devoir prendre position sur un terrain pratique, tout ce qu’ils en pensent et tout ce qu’ils y font Ceux-là ne se paient pas de creuses dialectiques : ils appellent un chèque un chèque. Et ils ont acquis, peut-être, quelque compétence et quelques titres pour apprendre à ceux qui l’ignorent ce que c’est qu’un marchand.

    Aussi bien, dans la présente affaire, la pire malveillance sera réduite au silence, car rarement la théorie révolutionnaire a été fondée sur une base si solide, et la justesse de son application pratique sera transparente aux yeux de tous. On ne peut nier que quiconque vend à quelque prix que ce soit quelque chose, qu’il s’agisse d’une tonne de blé, d’un exemplaire d’un livre ou d’une heure de son temps, participe au système marchand, qui est mauvais. Ceux qui ont plus à vendre que les autres sont les pires : petits ou grands possédants du système de la vénalité. Tous ceux qui vendent, ou font vendre, des textes révolutionnaires, ne sont rien d’autre que des marchands, au sens scientifique du terme, mais des marchands plus perfides que tous les autres, et souvent même plus riches. Quand la Révolution, qui ne peut que se vouloir au delà de ce néfaste système, juge bon de communiquer ses écrits, elle les confie tout innocemment à l’édition sauvage, et c’est en quoi l’édition sauvage n’est pas marchande.

    Ce principe apporte, on en conviendra, un progrès décisif à la critique révolutionnaire, progrès qui permet en même temps une simplification théorique dont elle avait fortement besoin : ce ne sont plus les textes qui sont à juger désormais, mais uniquement les éditeurs. Est-il marchand ? Est-il sauvage ? Voilà la pierre de touche de la valeur d’usage, et le credo de la praxis globale. L’édition marchande est coupable, quoi que veuillent dire les livres publiés Au contraire, n’importe quoi peut être écrit dans la nouvelle innocence de l’édition sauvage, ou moyenne-sauvage. L’édition sauvage, surtout quand elle peut utiliser les techniques de reproduction moderne, coûte très peu : elle permet donc aux prolétaires qui l’animent de se livrer sans entraves à leur pratique favorite, nous voulons dire celle du don subversif, en offrant gratuitement les textes, notamment dans les librairies. Il convenait de couronner l’édition sauvage de la théorie par une théorie de l’édition sauvage. Nous la donnons ici avec cette modestie collective que l’on nous connaît depuis longtemps, et qui nous protège de tout vedettariat Mais comme chacun reconnaîtra notre bonne foi et notre cohérence, on pourra aussi nous reconnaître à cette rigoureuse lumière que nous avons créée nous-mêmes pour la circonstance.

    Qu’est-il, en effet, de plus choquant qu’un ouvrier qui fait grève pour autogérer la production des montres, alors que la montre est essentiellement l’instrument de la mesure du temps esclavagiste ? C’est évidemment un play-boy fortuné qui verse dans le snobisme d’employer son argent à publier des vérités critiques, alors que l’argent est l’instrument essentiel de la société du mensonge. L’Histoire nous confirme autant que le bon sens. S’est-il jamais trouvé un aristocrate pour approuver la révolution de 1789, ou un bourgeois pour financer Bakounine ? Mais les récupérateurs de notre temps ne redoutent aucun paradoxe.

    Les révolutionnaires sincères sont si bien servis par l’édition sauvage qu’ils n’ont qu’à laisser sans regret l’édition officiellement commerciale aux misérables qui la lisent, ou même se compromettent jusqu’à y travailler sur commande ; encore heureux les jours où ils n’en ont pas tiré vainement les sonnettes !

    N’y aurait-il pas, en vérité, quelque chose d’insolite, de choquant, de jamais vu, à laisser vendre un livre dans lequel on condamne le système marchand ? Qui croirait alors à la sincérité des exigeantes convictions de l’auteur, ou des co-auteurs s’ils sont plusieurs ? Imagine-t-on, par exemple, le Traité de savoir-vivre à l’usage des jeunes générations diffusé autrement que par un éditeur sauvage ? On en aurait ri.

    Mais les paroles sont insuffisantes pour soutenir le bon droit piétiné : il faut agir, et l’occasion est Justement là.

    Sait-on bien que le même texte que Champ Libre se permet de vendre 8 francs est disponible depuis huit mois dans les bonnes librairies, et pour le prix de 6 francs seulement, en édition sauvage ? Cette édition sauvage est due aux courageuses Editions Zoé, de Genève. C’est celle-là que tout vrai révolutionnaire se fera un devoir d’acheter pour boycotter et miner le ploutocrate de Champ Libre.

    Les Éditions Zoé, de Genève, sont sauvages puisque J.-P. Bastid, le collaborateur de Mustapha Martens, craignant d’excéder l’honnête sauvagerie des Editions Lattès et des Presses de la Cité, ou des ultra-anarchistes de la Série Super-Noire, y apporte une partie de son utile production Les Éditions Champ Libre sont tout le contraire, puisqu’elles ont autrefois refusé l’étonnant De la grève sauvage à l’autogestion généralisée que leur présentait Raoul Ratgeb, ce qui a contraint ce révolté à porter son manuscrit à l’édition sauvage, chez Bourgois-10-18. Ces mêmes Éditions Champ Libre s’étaient du reste déjà démasquées auparavant en refusant les services de Khayati lui-même, et de Vaneigem aussi, qui leur proposaient, contre une somme modique, de se charger de compiler hâtivement des anthologies de textes subversifs des siècles précédents, parce qu’il importe de les faire connaître présentement à ceux qui sauront s’en servir. On voit par ces exemples si variés, mais qui tous, comme par hasard, offensent les plus dignes signatures de l’édition sauvage, et un stock de personnalités si apparentées et si ressemblantes dans toutes les métamorphoses de leur rigueur subversive qu’il est presque impossible de distinguer les unes des autres, combien l’activité, essentiellement commerciale, des détestables Éditions Champ Libre est finalement inacceptable.

    Ô vertu subjective-radicale, tu n’es qu’un mot ! Estimerait-on pour rien les nsques personnels immenses que nous avons courus jadis, nos années de peines et de fatigues constantes au service de la révolution, et notre fort long refus de toute concession ? Si l’on nous négligeait alors, sous le prétexte que l’on ignorait tous nos talents, que nous objectera-t-on, à présent qu’on les connaît ? N’est-ce pas assez que les vampires de la mine et du rail sucent notre sang du matin au soir dans les usines où ils nous exploitent ? Il faut encore souffrir qu’un nanti se rie de nous, et ramasse de l’argent à la pelle, alors qu’il n’en a même pas besoin, en livrant dans tous les hyper-marchés, à la canaille consommatrice qui en fait ses délices, Cieszkowski, Anacharsis Cloots, Bruno Rizzi !

    DES PROLÉTAIRES


    sources :
     


    [GARI, bientôt les procès]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    GARI, bientôt les procès]. — Toulouse : CA__ (Coordination anarchiste : 1972-1976), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 55 × 38 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : fascisme et antifascisme  ; procès
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne
    • Noms cités (± liste positive)  : GARI (Groupes d’action révolutionnaire internationalistes, 1974)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : journal mural  ; soutien à militants …
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    texte (journal mural)

    dessins, dont « Fascisme et social-démocratie deux aspects de le même bourgeoisie ! »

    texte :

    GARI

    1974 - Action directe révolutionnaire contre le franquisme

    Fin 1974 - 20 inculpations en France, 4 en Espagne

    1975/76 - Encore plusieurs inculpés emprisonnés

    Bientôt les procès

    […]

    23 mars 1974
    […]

    3 mai 1974
    […]

    Juillet 1974
    […]

    Mi septembre 1974
    […]

    Le sens du soutien que nous devons leur apporter
    […]

    Situation des 24 inculpés des G.A.R.I.
    […]

    Comment préparer les procés
    […]

    Oui nous transformerons ces procés en procés du capitalisme et de l’État

    Oui nous transferons ces procés en procés du franquisme et de la kollaboration franco-espagnole

    Oui nous affirmons qu’il n’y a pas d’anti-fascisme véritable sans critique de l’État

    Si l’Espagne franquiste est désignée comme fasciste par les États européens ce n’est que pour rehausser leur façade libérale. Que demain l’Espagne fasciste soit « libéralisée » et il n’y aura plus de pays fasciste en Europe !!! Tel est le calcul des démocraties bourgeoises qui continuent à tuer, à torturer, à emprisonner, … mais sans bruit… Silence … Silence… Ça a tué Holger Meins…
    Le fascisme supérieur est là !

    C’est celui là aussi que nous combattons.

    C’est celui-là aussi que nous écraseront en détruisant l’État.

    Dès aujourd’hui, nous réclamons la mise ne liberté immédiate de tous les inculpés incarcérés des GARI ainsi que leur acquittement en France comme en Espagne.

    CA-Coordination anarchiste — Contact : H.D., B.P. 1902, 45009 Orléans Cedex


    sources :

    journal mural R°/V°





    [Lutter contre le chômage ou contre le Capital ?]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Lutter contre le chômage ou contre le Capital ?]. — Paris : Partis et mouvements non anarchistes, (Édit 71 (Paris)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 57 × 37 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : économie : chômage
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :


    texte

    dessin (taupe avec panneau « Abolition du salariat »)

    texte :

    Lutter contre le chômage ou contre le Capital ?

    Le chômage est produit par :
    un mauvaise gestion du gouvernement ?
    la crise inéluctable du capitalisme

    Les syndicats sont :
    les organes des travailleurs ?
    des piliers de l’ordre capitaliste !

    Pour organiser notre lutte, il faut :
    un gouvernement appliquant le programme commun, un front unique ouvrier ?
    former des comités de grève anti-syndicaux, des noyaux ouvriers communistes !

    Réunion publique :

    Jeudi 18 mars à 20 h 30
    33, rue de Vignoles, 20e
    métro : Avron/Buzenval

    Pour une Intervention Communiste

    Supplément à “Jeune taupe” nº 9

    Imprimerie Edit 71
    9, rue A. Métivier 75020 Paris


    sources :
     



    [Vladimir Boukovski : un an deux mois et 3 jours]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Vladimir Boukovski : un an deux mois et 3 jours] / Raymond Moretti. — Saint-Nazaire : le Canard qui volait contre le vent : Canard sauvage, [ca ]. — 1 affiche (sérigr. ), coul. (trois  : noir , rose , blanc , papier blanc ) ; 70 × 52 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : psychiatrie
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : URSS
    • Noms cités (± liste positive)  : Boukovski, Vladimir
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : portrait
    notes :
    descriptif :


    peinture (portrait et texte) par Raymond Moretti

    texte :

    un an deux mois et 3 jours

    ils sont démunis de tout, sauf de la force étonnante des hommes qui ont vaincu leur peur

    Canard sauvage

    Boukovski


    sources :

    https://www.archives-gatti.org/creation-experience-collective/ :
    Le Canard Sauvage Boukovski
    Annonce – Portrait
    Auteur : Raymond Moretti.
    Date : 1976-1977
    Publication : France, Paris : Les Voyelles.
    © : France, Montreuil : La Parole errante.
    Description matérielle : Ekta : coul. – Papier : sérigraphie coul. ; 51 x 70 cm.
    Notes : L’affiche se trouve Gatti, journal illustré d’une écriture, catalogue édité pour l’exposition 50 ans de théâtre vus par les trois chats d’Armand Gatti (Montreuil, 1987) de Stéphane Gatti et Michel Séonnet, édition Artefact, p. 237 (voir notice nº : LPE-FAG-ED/0114).
    Numéro de notice : LPE-FAG-AFF/0070
    Affiche pour l’expérience Le Canard sauvage qui lutte contre le vent, à Saint-Nazaire, en 1976-1977. Portrait dessiné de Boukovski.

    Le Canard Sauvage Boukovski
    Annonce – Portrait
    Auteur : Raymond Moretti.
    Date : 1976-1977
    Publication : France, Paris : Les Voyelles.
    © : France, Montreuil : La Parole errante.
    Description matérielle : Papier : sérigraphie coul. recto-verso ; 49,5 x 70,5 cm. – Papier : Tirage photographique : n&b. ; 18 x 24 cm.
    Numéro de notice : LPE-FAG-AFF/0164
    Affiche pour l’expérience Le Canard sauvage qui lutte contre le vent, à Saint-Nazaire, en 1976-1977. Portrait dessiné de Boukovski sur les deux côtés.
    Recto : « Le Canard Sauvage Boukovski ».
    Verso : « Une ville ouvriere peut-elle se donner la possibilité de changer le sens de l’histoire ? Oui. Boukovski est libre ! ».



    [… Encore un insoumis en prison]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    … Encore un insoumis en prison]. — [S.l.] : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (sérigr. ) : n. et b. ; 60 × 44 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : antimilitarisme  ; prison  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Roques, Joseph
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants …
    notes :
    descriptif :


    texte manuscrit en sérigraphie

    texte :

    … Encore un insoumis en prison

    • Parce-qu’il refuse l’armée J. Roques viticulteur vient d’être incarcéré à Bordeaux
    • Affirmons notre solidarité active contre l’autorité sous toutes ses formes
    • Demandons sa libération et celle de tous les insoumis au Capital

    Ne nous soumettons plus

    Liberté aux réfractaires

    Groupes d’entraide à J. Roques


    sources :

    Affiche de Bordeaux ou Limoux (Aude) ?



    [Front libertaire des luttes de classes : inculpé ! pour apologie de…]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Front libertaire des luttes de classes : inculpé ! pour apologie de…]. — Paris : Front libertaire des luttes de classes, (Édit 71 (Paris)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , vert , papier blanc ) ; 64 × 46 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : autonomie  ; gauchisme  ; justice  ; presse  ; procès  ; terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Italie
    • Noms cités (± liste positive)  : Overney, Pierre (1948-1972)
    • Presse citée  : Front libertaire des luttes de classes (1970-1979)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    2 photos (dont une de la Guerre d’Espagne : « S’organiser contre la violence d’État : Espagne 36 »)

    texte :

    Front libertaire des luttes de classes

    édité par l’Organisation Communiste Libertaire

    texte de mise au point des NAPAP

    Qui sommes-nous ?

    Nous n’avons plus den à voir avec l’étiquette « maoïste » que la presse nous a collée si commodément. S’il est vrai que d’anciens maos appartiennent aux NAPAP, ce n’est pas seulement à partir du bilan de la liquidation de la « Gauche Prolétarienne » ou de « Vive la Révolution » que nous nous sommes formés.

    De même que les éléments stratégiques de notre pratique ne s’appuient pas sur la théorie de la lutte armée comme une fin en soi.

    Notre pratique part du bilan du « gauchisme » en général depuis 68, et sur une lecture précise des luttes révolutionnaires à travers l’Europe capitaliste.

    Le « gauchisme » depuis 68, c’est avant tout un constat d’échec flagrant au niveau stratégique, c’est-à-dire face à l’objectif numéro 1 qui motive son existence : bousiller cette société pourrie et contribuer à en construire une autre.

    Pourtant, cet échec ne s’étend pas à toute l’Europe. Quand on compare les situations révolutionnaires de la France et de l’Italie sur la même période (et cela malgré des différences évidentes de contexte), on remarque que :
    — d’un côté les gauchistes français se sont noyés dans d’innombrables querelles idéologiques stériles.
    — de l’autre côté des Alpes, par contre, s’est développée au sein d’une certaine extrême-gauche, une expérience militante riche d’enseignements stratégiques.

    Pour la première fois au sein du « gauchisme européen », le besoin d’une véritable stratégie anti-capitaliste l’emportait sur le radotage idéologique classique.

    Ainsi, la « stratégie du P.38 » se comprend mieux dans sa finalité par la double défaite historique du PCI (à travers les grèves sauvages anti-compromis historique d’automne 76 et le saccage du Seguy italien, Lama, de l’Université de Rome par les étudiants), que par le raccourci simplet : durs/pas durs, violents/ non violents.

    Cette référence à l’Italie n’est pas pour nous le second piège à cons du « pays grand-Timonier », comme la Chine en joua le rôle ici entre 66 et 72. Ce qui nous frappe et nous intéresse dans l’exemple italien, ce sont les victoires réelles de forces populaires révolutionnaires dans leur façon de penser, d’agir, mais aussi de vivre en 1977.

    Loin de tomber dans les souricières de boutique ou baba-cool, ces forces populaires ont mis sur pied en quinze ans une dynamique dont la direction incombe aux gens eux-mêmes (et non plus à des bureaucrates de partis ou de groupuscules).

    En France, le règne des groupuscules, de 1966 à 1977, a contribué à mettre en pièces tout apport et anti-soupe PS/PCF des luttes de masse. La liste serait longue à faire des espoirs déçus par les conneries répétées des gauchistes idéologiques français : la liquidation des foyers autonomes d’usines, des groupes locaux de Secours Rouge, du mouvement des immigrés qui lança la grève nationale de septembre 73, des nombreuses expériences depuis 1968 au sein de la jeunesse, des activités offensives des paysans-travailleurs réduites souvent à néant par des querelles de chapelles, etc., toute cette liquidation laborieuse est à mettre au lourd passif du gauchisme.

    En dehors des restes du gauchisme culturel encore « à la mode », l’extrême-gauche traditionnelle n’a rien d’autre à proposer de « vivant » qu’un soutien critique pour 1978 à la gauche unie. Quant aux frustrés du Grand Soir, on leur glisse naïvement un « On verra après, peut-être qu’on débordera », entamant encore plus le potentiel (déjà rare) de confiance populaire les soutenant.

    Mais il serait absurde de résumer la lutte révolutionnaire, en France, aux bruits de chiottes des groupuscules gauchistes.

    En effet, il existe aujourd’hui des noyaux d’usines qui ont commencé à réfléchir à ce qui les attend face aux chemins sinueux et aventuristes proposés par les saints patrons de l’avenir « du peuple de France » (sociaux-démocrates du PS, euro-communistes du PCF).

    La lutte des SONACOTRA, malgré l’isolement volontaire dans lequel les contiennent les réformistes de gauche et d’extrême-gauche, a montré que la nouvelle classe ouvrière immigrée peut s’exprimer en toute autonomie. Et de plus qu’elle ne se limite plus seulement à des luttes minoritaires de secteur. Il en est de même pour les Lip ou les paysans du Larzac ou les viticulteurs qui passent progressivement de la révolte à une réflexion constructive et originale sur la lutte à mener contre le capitalisme dans tous ses aspects.

    Il est évident que cette force populaire est encore très faible. Elle a du mal à panser les coups pris dans la gueule depuis 1871 de la part des trahisons réformistes très variées et des déboires du gauchisme.

    Mais c’est avant tout à partir de sa réalité que nous, NAPAP, nous avons décidé d’exister et de nous battre.

    Que signifie notre forme d’organisation pour lutter ?

    Il est clair que nous ne sommes ni le parti combattant de quoi que ce soit, encore moins une nouvelle « Bande à Baader ».

    Nous avons tiré le bilan de pratiques politico-militaires étrangères qui mènent des combattants « spécialistes » à une lutte solitaire et suicidaire face à l’appareil d’État moderne.

    Notre pratique s’inscrit dans l’édification de l’autonomie ouvrière organisée au sein du mouvement populaire. Notre but n’est pas d’appeler à la formation de 1, 10, 100 NAPAP régis par une direction centrale, style état-major de la violence populaire potentielle. Nous abordons une autre étape qui consiste à nous fondre dans la dynamique du mouvement et non pas à chercher à en prendre la tête d’une façon officielle ou magouillarde.

    Cela pour réaffirmer notre volonté de ne plus être des délégués de l’action violente, qu’elle soit applaudie ou sifflée.

    Pourquoi en priorité l’autonomie ouvrière ?

    Parce qu’en dépit des bavardages philosophiques de salon marginal, la lutte des classes et Ia dynamique des couches révoltée du prolétariat restent la clé stratégique majeure pour foutre en l’air ce système social. Il est évident que le patronat l’a compris. Il suffit de lire les comptes rendus patronaux et gouvernementaux de la CEE pour découvrir que la convention européenne sur le terrorisme vise les degrés croissants de violence populaire et leur maturité politique.

    Mais le terrorisme d’État ne se manifeste pas seulement au cœur des usines. Toutes les formes de vie, de comportement sont touchées par les lourdeurs répressives de la société carnivore.

    Au niveau de l’habitat, on ne compte plus les expulsions arbitraires, les opérations quasi-criminelles des promoteurs qui saccagent les vieux quartiers pour y couler leur fleuve de béton macabre. Pour-tant, depuis l’expérience avortée de 1971 et des comités de mal-logés, des groupes de squatters tentent de vivre dans des îlots occupés. Mais les flics ne leur laissent guère le temps d’en profiter. Et changer de plus en plus souvent d’endroits rend la vie dingue aux dits squatters. La solution pour eux est-elle alors de se réfugier dans la drogue dure ou dans le pacifisme désespéré ? Le coktail Molotov reste parfois un argument plus convaincant que la résignation refoulée.

    Pour ceux qui ont un logis, la situation n’est guère plus réjouissante : immeubles souvent insalubres et loyers en hausse constante. Face à cet état de fait, la désobéissance civile est une pratique timide et mal connue en France. Auto-réduire son loyer, ses factures de gaz, d’électricité, s’attaquer aux prix hiérarchisés des transports, des cinémas, des théâtres, demeure la seule riposte possible et vivable. devant le pouvoir de l’argent.

    Il est grand temps d’imposer sa manière de vivre autrement qu’en ayant pour seul recours le choix d’un bon avocat. Pour les jeunes fauchés, étudiants sans boulot, prolos anti-syndicat-ronron, immigrés en ghetto racial, jeunes braqueurs ou casseurs, il n’y aura jamais de « bon avocat », mais toujours de sales flics pour leur balancer une grenade à tir tendu, ou une 357 magnum à la sortie d’une banque.

    Le mal s’étend maintenant à la nature elle-même, l’énergie nucléaire soutenue par la droite et la gauche réformiste (PS/PCF) est le dernier gadget des apprentis-sorciers de la recherche capitaliste. La lutte contre l’implantation des centrales nucléaires ne s’arrêtera pas grâce à un rassemblement non-violent, si chouette soit-il, ou un recours au Conseil d’État.

    Il est donc vital que le débat sur les ripostes efficaces à apporter contre le terrorisme d’État s’éten-de aussi bien dans l’usine qu’en dehors, y compris en nous-mêmes, car il serait aberrant de lutter, même les armes à la main, sans combattre les germes que l’idéologie dominante nous a collés dans la tête (passivité forcée des « femmes soumises », phallocratie, racisme…).

    Pourquoi la lutte armée ? Pourquoi. Tramoni ?

    L’affaire Tramoni a dévoilé le clivage créé par la mort de Pierre Overney. Dans l’histoire du mouve-ment révolutionnaire en France, on connaissait jusqu’à maintenant, le vieux fossé réformistes/« révolutionnaires ».

    Il faudrait maintenant être plus précis sur les subdivisions. Une nouvelle catégorie de penseurs est née : celle des dandies de la « révolution humainement possible » (cf. déclaration de Geismar, Victor, Le Dantec). Il est certain que, planqué derrière un bureau universitaire ou une maison d’édition, on ne craint pas trop les aléas de la restructuration industrielle, ni les coups de flingue ou de tournevis de la CFT. Il est étonnant que ces « anciens » ne s’en souviennent plus.

    Ce courant de parleurs à vide se cache derrière un discours réquisitoire très juste sur l’histoire du socialisme/Bunker aux vingt millions de morts (ses propres victimes) et sur les absurdités des militantisme gauchiste. D’où son impact passager depuis 1972. Mais lorsqu’on aborde les recettes proposées, on se rend compte de leur aspect fantomatique classable dans la rubrique « Soldes » sous le titre « Humanisme au rabais ».

    Nous avons abattu Tramoni, non pas comme des vengeurs, mais parce qu’il était le symbole du terrorisme patronal impuni. Parce que baisser les bras devant ce symbole équivaut à en créer d’autres, mais victimes ceux-là, du nom d’Overney ou de Maître. Pour combattre ce style de « paix sociale ». répondre au terrorisme d’État par des moyens aussi convaincants que les siens. L’utilisation du fusil ou du « P.38 » n’est pas un mythe pour Français en mal d’Italie ou d’Amérique du Sud. Elle demeure la seule argumentation de résistance et d’attaque que les multinationales et les patrons ne pourront jamais récupérer dans leurs bureaux d’études.
    — l’exécution du flic privé A. Tramoni ;
    — la tentative de destruction du stock de véhicules anti-grève bouchon de de Renault-Flins.
    — le plasticage du siège de la CFT.
    — les coups de feu tirés sur le siège administratif de Citroën.
    — l’attentat contre l’un des bureaux d’embauche de Simca-Chrysler.
    Toutes ces actions s’inscrivent dans un même schéma.

    1. Nier les thèses légalistes et soi-disant démocratiques des syndicats et de l’Union de la gauche, comme quoi ces gens une fois au pouvoir, tout s’arrangera pour le mieux avec les patrons et leurs nervis. Mais les patrons seront toujours là, même si l’usine passe sous le contrôle de l’État.

    2. Nier qu’une pétition pour exiger la dissolution d’une milice patronale comme la CFT ait quelque utilité sinon endormir la colère populaire. Idem pour le recours à la justice bourgeoise comme garant neutre des libertés.

    À ce propos, l’affaire du viol d’Issy-les-Moulineaux en 1972 par un commando CFT dans l’enceinte de l’usine Citroen-Balard est révélatrice de l’impuissance du légalisme. Depuis cinq ans d’instruction, aucun procès n’a eu lieu, malgré l’identification des coupables et la perquisition du juge au local CFT de l’usine à Balard, dans laquelle on retrouva trente barres de fer […]

    Sans récuser le caractère positif des juges progressistes, il est évident que si leur travail n’est pas relayé par des actions Illégales, il ne sert à rien […].

    C’est pourquoi nous avons décidé de sortir de la légalité bourgeoise ou réformiste et de pratiquer le lutte armée afin d’instaurer un autre type de vie et de rapporte humains entre les gens. De ce fait, les NAPAP n’auront pas d’attitude « critique » face aux irresponsables du Programme commun s’ils dirigeaient le gouvernement en 1978. Leur voie légaliste, et au contenu politique plus que douteux les amènera dans le même cul de sac que leurs collègues italiens du PCI : soit faire payer la crise aux plus pauvres et appliquer ainsi la même politique que Giscard-Chirac, soit tenter l’aventure démocratique socialiste à la chilienne ou à la portugaise sous le regard amusé de Carter, Chirac et autres Bigeard. Dans le second cas, ce sera toujours les mêmes qui paierons l’addition. Du fait que, fondamentalement, le Programme commun ne change rien à l’exploitation de l’homme par l’homme ou de la femme par l’homme, les NAPAP combattront les gérants futurs d’un capitalisme d’État avec les mêmes armes que celles que nous utilisons contre le capitalisme libéral de Giscard.

    Noyaux Armés pour l’Autonomie Populaire

    Inculpé !

    pour apologie de crimes, de meurtres, et d’incendies…

    Imprimerie Edit 71, 9, rue Auguste Métivier - 75020 Paris


    sources :

    Sur les NAPAP :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Noyaux_arm%C3%A9s_pour_l%27autonomie_populaire





    [Le nº 2 de La Guerre sociale est paru]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le nº 2 de La Guerre sociale est paru]. — Paris : La (1977-1985) Guerre sociale, [ ?] (EP [Éditions Polyglottes]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 27 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : État et étatisme  ; féminisme  ; presse  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : États-Unis
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (pillage dans un quartier de New York, lors de la grande panne d’électricité de juillet 1977 ?)

    texte :

    Le nº 2 de La Guerre sociale est paru

    L’importance de ce qui s’est fait [les 13 et 14 juillet 77 à New York] est autant dans le pillage lui-même, sa négation des rapports marchands, que dans la volonté et la capacité qu’il a révélées, qui seront ultérieurement capables de se transformer en projet positif. Le communisme commence par vider les magasins, mais son problème est de les remplir autrement.
    p. 71

    Au centre de la contre-révolution, il n’y a pas la défense des intérêts corporatifs de la bourgeoisie, mais la défense de la condition prolétarienne. Et c’est tout naturellement que les organisations contre-révolutionnaires efficaces se montrent plus ouvriéristes les unes que les autres.
    p. 66

    L’Etat surgit quand l’activité des hommes pose un problème, parce qu’elle n’est plus unifiée. Le problème du pouvoir apparaît quand les hommes perdent le pouvoir de se transformer eux-mêmes ainsi que leur environnement, et sont contraints d’agir dans un autre but que le contenu de leur activité. L’État est l’organisation rendue indispensable par le travail aliéné.
    p. 30

    Le féminisme est une manifestation du quotidiennisme. Mais il ne suffit pas de le définir comme révolte partielle et de lui recommander de devenir total, en abandonnant le point de vue particulier de la femme — suivant le même principe qui oppose à l’erreur de l’autogestion la vérité de l’auto-gestion généralisée. Ce qui doit être mis à jour, c’est son contenu et l’inversion qu’il suppose sur les vraies solutions.
    p. 1

    [cadre noir :] Disponible :

    « E.P. », 232, rue de Charenton, 75012 Paris


    sources :

    Affichette de vente.



    [Les autonomes à Saint-Lazare : un réformisme aux couleurs radicales]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Les autonomes à Saint-Lazare : un réformisme aux couleurs radicales]. — Paris : [s.n.], [ ?] (Édit 71 (Paris)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 46 × 33 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : autonomie
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    texte :

    Les autonomes à Saint-Lazare : un réformisme aux couleurs radicales

    L’opéra-pour quatre sous

    C’est fait : dans la valse des étiquettes, « l’Autonomie » casse tous les prix. Son label s’étale en lettres grasses sur toutes les vitrines du spectacle, de Libération aux informations télévisées.

    Rarement un tel saccage ne s’est émancipé si radicalement de ces prétextes circonstanciels traditionnels, ne s’est organisé si délibérément.

    De quoi faire trembler toute la racaille politique, de la Ligue Communiste au PFN, en passant par l’euromarchais, le garde des « sots » et le président de la République. Tous ces mensonges sont groupés en une sainte chasse à courre pour traquer ce spectre : la négation de la marchandise et de l’État.

    Mais jamais une action si radicale ne s’est enchaînée si radicalement à une cause aussi méprisable, n’a proclamé aussi délibérément sa dépendance à l’égard du pire réformisme : la lutte contre la vie chère.

    Voilà bien de quoi rassurer la même racaille. Et si les staliniens et les gauchistes déplorent cette concurrence extrémiste mal venue, tous se réjouissent d’un péril qui se ment assez bien à lui-même pour ne plus avoir à en falsifier la portée. L’essentiel est sauvé, la grande peur prend l’allure d’un combat d’étudiants pour l’aménagement des poubelles de la vie quotidienne.

    La « paupérisation croissante » dont parle le communiqué des BAR n’est que la forme ultime d’une paupérisation de la vie elle-même.

    Il est toujours plus difficile de « perdre sa vie à la gagner » et la marchandise, dont le développement quantitatif semblait pouvoir garantir, jusqu’en 68, le sommeil d’une foule d’esclaves et les pro-fits de leurs maîtres, présente aujourd’hui une abondance empoisonnée qui n’est même pas à la portée de toutes les bourses. Tous ceux qui étaient déjà fondamentalement pauvres n’ont même plus la possi-bilité de se croire riches.

    Cette « mort chère » ne contraint évidemment pas les « masses prolétariennes à un suicide collectif inéluctable », comme voudraient le faire croire les auteurs imbéciles du communiqué des BAR ; mais elle les amène à choisir entre le développement de la barbarie actuelle et une révolution abolissant le travail, la marchandise, les classes et l’État.

    Le maître-mot des autonomes : survivre.

    Après les bêtes et les gauchistes, les « zootonomes » voudraient encore faire croire que l’homme est fait pour vivre de pommes de terre. Et ceci, en faisant leurs « achats politiques » (les basses quêtes), en « auto-réduisant » les néo-aliments vomis par les restaurants universitaires, en imposant la gratuité des droits de petits cadres (s’offrir les plaisirs sublimés du cinéma ou garrer son « atome-mobile dans les camps de concentration urbains, par exemple). Mais ils ne s’arrêtent pas là ; après avoir lutté pour habiter « sans bourse délier » leurs taudis squattérisés ou les rames puantes du « métro-police », ils prétendent élargir leur combat à la hausse des prix en général ! Voilà ce qu’ils cachent derrière leur verbiage révolutionnariste, leurs phrases telles que : « politique des besoins », « politique de la vie quotidienne », « salaires garantis pour tous ». Ces bouffons n’ont d’autre but en fait que de sauver par tous les moyens, et la politique, et le salariat, et la vie quotidienne, c’est-à-dire la trivialité de la vie réifiée par les pseudo-besoins de l’économie.

    Héritiers du gauchisme décomposé par leurs origines étudiantes dégradées, leurs prétentions éducastratrices, leur démagogie, leur volonté de se faire reconnaître par toutes les puissances du vieux monde : média, partis, fausse et irréelle opinion publique(1) ; ils sont aussi le produit concentré en idéologie des principales contradictions des luttes du prolétariat moderne. Notamment des luttes ouvrières actuelles où l’affrontement avec les gardiens de l’aliénation, les défenseurs du prolétariat (qui ne défendent même plus seulement le travail salarié mais l’austérité et l’auto-limitation des grèves tout court), se déroule encore sur le terrain de l’aliénation, celui miné par avance de la conservation du travail (Lorraine par exemple).


    Mais alors que les ouvriers apprennent, en se parlant sans intermédiaire et en s’organisant eux-mêmes, à rencontrer et à combattre l’ennemi qui est dans leur tête, à se critiquer, alors que les faux problèmes posés par l’atomisation des luttes empêchent encore un règlement global de la question sociale, mais se dépassent dès que les conditions le permettent (Caen et Saint-Nazaire. On sait de plus qu’une généralisation des grèves sauvages est possible à tout moment), alors que les ouvriers sont toujours plus contraints à ne plus combattre l’aliénation par des moyens aliénés, l’idéologie autonome fait tout pour maintenir l’aliénation, y compris par des moyens désaliénants.

    Quand les bureaucrates staliniens et gauchistes sont mis à nu, le réformisme se rhabille avec les oripeaux de l’extrémisme. Ces enfants abârtadis de la contestation en miettes ont eux-mêmes jugé bon de se scinder sans vergogne en « militaros » et en « désirants ». Mais ces écoliers du P.38 et ces machines désirantes ignorent évidemment tout de la violence historique et du désir, occupés qu’ils sont à singer avec deux doigts ce que leurs homologues italiens ont fait avec des armes, ou à se prostituer avec les putes de Vincennes et Bologne réunies.

    Mais nous n’identifions évidemment pas les plumes prostituées, les petits épiciers misérabilistes de la « marge » bénéficiaire, les chefs occultes qui font figure de leaders à « mascarade » ou à Tolbiac avec un grand nombre de jeunes prolétaires qui circulent dans cette « mouvance » et dont la rage de vivre est authentique.

    Mais le meilleur service que l’on puisse rendre à un mouvement quel qu’il soit, est de critiquer impitoyablement toutes ses faiblesses ; comme le meilleur soutien que l’on peut apporter aux cama-rades victimes de la répression et à tous les emprisonnés, n’est pas d’apposer inutilement au bas d’une feuille les signatures de nos ennemis, ou de protester contre la seule répression, mais de poursuivre l’offensive en nous forçant à être de plus en plus intelligents, en liquidant chez nous ce qui appartient encore à l’ennemi.

    Camarades anti-« militants » et anti-« politiques », l’isolement provisoire est de loin préférable à la communauté de la misère. Les gens qui fétichisent l’organisation en cherchant à s’allier à tout prix ou en sombrant dans l’activisme ne font que masquer leur manque d’autonomie réelle. Le désespoir ne suffit plus, le terrorisme fait le jeu de l’État, la lutte de classes existe ! Ce n’est pas le groupuscule d’étudiants qui se réclame de l’autonomie et de l’action de Saint-Lazare contre la vie chère qui fait peur au pouvoir dominant et à tous ceux qui voudraient prendre sa place, mais au contraire le mouvement prolétarien moderne, qu’ils ne font que représenter spectaculairement.

    Ce mouvement a déjà dit sur la « vie chère » l’essentiel, le 14 juillet 1977 à New-York : « Les prix ont monté trop haut, maintenant il n’y aura plus de prix et quand nous aurons fini, il n’y aura plus de Brodway non plus ». Ne nous effrayons pas de nos propres gestes ; ils parlent suffisamment d’eux-mêmes.

    L’autonomie réelle commence sur les ruines de sa représentation politique

    Les ami(e)s de Mary Black

    (1). Voir les nombreuses interviews accordées au « Matin », au « Monde », au « Nouvel Observateur », à « Libération », à la radio, à la télé, etc. Ces racketeurs se sont encore signalés récemment en faisant avec la LCR le service d’ordre d’une manifestation à Tolbiac et en condamnant les débordements de Saint-Lazare et les « casseurs » du passage Hebrard.

    Imprimerie Édit 71 — 9, rue Auguste-Métivier = 75020 Paris — tél. 636.89.09


    sources :

    Journal mural R°/V° ou tract-manifeste ?




    [Plus de travail ! Plus de salaire ! : la guerre sociale]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Plus de travail ! Plus de salaire ! : la guerre sociale]. — Paris : La (1977-1985) Guerre sociale, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : bleu , papier blanc ) ; 62 × 46 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : gauchisme  ; presse
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    grande photo (civils en arme : libération de Paris, 1944)

    2 petites photos (nus enlacés [Amérindiens ?] ; scène de film muet : femme cousant le fond de pantalon d’un enfant)

    texte :

    Plus de travail !

    Plus de salaire !

    La guerre sociale.

    Le nº 1 vient de paraître :

    Comment les primitifs ont pu connaître l’abondance en ignorant le travail.

    Comment l’automation développe les bases matérielles de la suppression du prolétariat.

    Comment le refus du travail salarié et des loisirs imposés annonce déjà une autre activité.

    Comment le communisme abolit la loi de la valeur et permet l’extension de toutes les passions humaines.

    Copédith


    sources :