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    [La Pétroleuse : expression murale anarchiste, numéro 4, mars 2019]

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    La Pétroleuse : expression murale anarchiste, numéro 4, mars 2019]. — Clermont-Ferrand : La Pétroleuse (2017-2020), . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

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    Expression murale anarchiste - Clermont-Ferrand et environs — Numéro 4, mars 2019

    La Pétroleuse

    « La normalité est une route pavée : c’est facile de la parcourir mais il n’y pousse aucune fleur » Van Gogh


    Jusqu’ici tout va bien…

    2,5 % des insectes qui disparaissent chaque année, tout comme de nombreuses espèces non équipées de smartphones. Le plus ancien glacier du monde qui commence à fondre. Des catastrophes « naturelles » qui se sont enchaînées en fin d’année dernière. Mais bon, c’est pas grave, il fait 20 degrés en février ! Pouvoir profiter de la fin des soldes en t-shirt ! Boire des bières fraîches ou du coca en terrasse alors qu’on est encore en hiver ! Allez défoncer un peu plus encore ce qu’il reste de sauvage sans se peler sous la neige ! On vit une époque formidable. Tandis que le monde flambe, les citoyen-nes, de toute classe donc, se réjouissent des conditions météorologiques actuelles. Certain-es vont même jusqu’à dire que le changement climatique est un « complot » ou n’existe pas. Mais globalement, tout le monde est climato-sceptique, vu que tout le monde s’en fout.

    Certain-es se disent quand même que désormais on ne peut plus reculer, qu’il faut « changer le système, pas le climat ». Les écolos proposent énergies alternatives, petits gestes du quotidien, réduire sa consommation, trier ses déchets… Parce que évidemment, ça suffirai Dans les manifestations pour le climat, personne n’ose s’en prendre au nucléaire. Tu m’étonnes… Ce bastion énergétique est trop important pour le confort industriel moderne. Pendant ce temps-là, 75 % de la pollution mondiale est le fruit pourri de l’industrie. Oui, les ¾ de toute cette merde vient directement de l’avidité de la civilisation. Les scientifiques qui pondent les études alarmistes disent que de toutes façons c’est trop tard. Ils et elles jouent bien là leur rôle de valets de la domination à échelle internationale nommée capitalisme. On ne mord pas la main qui vous nourrit. Ils et elles sont tous et toutes d’accord. L’écologie, ça sert à sauver les humain-es, pas la planète.

    Parfois, je me dis qu’on ne se rend pas bien compte. Pour résumer, les humain-es (l’espèce la plus intelligente, la plus évoluée évidemment…) sont donc prêt-es, dans leur majorité, à ne surtout pas s’en prendre à ce qui est en train de tout dévorer, pour pouvoir continuer de boire des canons en terrasse en hiver, pour mater Netflix ou en restant scotché sur son téléphone, intelligent lui aussi… Quant à celles et ceux qui sont les responsables directs de tout ça, ils et elles préfèrent continuer le massacre, pour garder le pouvoir et l’argent. Mais les militant-es pour le climat continuent à demander à ces gens-là d’agir pour le bien de la planète…

    Je ne veux pas écrire un texte alarmiste, dire que tout est foutu, histoire d’encourager la passivité. Je ne sais pas ce que l’avenir réserve. Mais peut-être qu’il va un moment falloir enlever ses œillères, regarder le désastre en face, et se mettre à détruire, ici et maintenant, la civilisation et le monde qu’elle produit.

    En équilibre, chaque seconde.
    Jusqu’à ce que tout s’effondre.

    Souris, Clermont te filme !

    L’acte XV des Gilets Jaunes a permis à beaucoup de voir le vrai visage de l’État. Une métropole militarisée, 700 flics, hélicoptères, pluie de lacrymos comme jamais, des tirs de LBD… La démocratie, ça se protège ! Selon la préfète, 600 « casseurs » (soit, selon ses propres chiffres, ¼ de la manifestation !) étaient venus en découdre… Disons-le tout net, La Pétroleuse ne met pas de gilet jaune, et se tient loin de toutes ses manifestations. Si le mouvement est bien moins confus qu’à ses débuts, il est impossible pour une hérétique de manifester au milieu de drapeaux bleu blanc rouge (rassures-toi, celui de la CGT fait le même effet), au son de la Marseillaise. Cependant, on a pu voir ce que ça donne, avec La Pravda (la Montagne) qui a joué son rôle alarmiste toute la semaine précédente, les commerçant-es flippé-es comme jamais. Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour protéger la marchandise. Et évidemment, le maire, qui acquiesçait le saccage des locaux du puant Bastion Social, était outré. Et oui, la violence, c’est seulement le pouvoir qui en a la légitimité, et qui le valide si ça peut le renforcer.

    De manière moins frontale, dans la douceur du confort démocrate, de nouvelles caméras se sont implantées partout. Royat, Chamalières (250 000 euros), St-Flour, à Cébazat c’est Eiffage qui en a installé de nouvelles, pour 31 800 €. A Clermont-Ferrand, c’est en marchant dans les rues, et même parfois dans les parcs, que l’on aperçoit de nouvelles caméras. Si cette intrusion du pouvoir, qui s’étend encore et toujours plus, et moins visible que lorsque l’État se déploie comme décrit plus haut, elle n’en est pas moins violente, bien que mieux vécue par une population hurlant pour la surveillance de tout, et de toutes et tous.

    Les caméras de surveillance sont là pour protéger les intérêts du pouvoir, de la marchandise, pour aseptiser une ville déjà fortement pacifiée. Avec l’avancée toujours plus mortifère de la technologie, c’’est l’arrivée de drones. Mais le maire rassura le chaland, en inaugurant le nouveau commissariat municipal et son « centre de supervision » relié à 68 caméras, affirmant que jamais il n’armera la police municipale. On respire… ou pas vraiment non. Seul-es les adeptes du contrôle douillet peuvent se réjouir.

    Finalement, je me demande si Orwell n’était pas optimiste. Car nous sommes bien dans une société où tout est contrôlé, chaque geste épié, mais sous couvert de la démocratie, avec cette fabuleuse impression d’avoir le choix, le choix de consommer, le choix de l’uniforme, et de sourire devant les caméras.

    lapetroleuse63@riseup.net


    sources :

    https://attaque.noblogs.org/post/2019/03/14/publication-la-petroleuse-n-4/



    [La Pétroleuse : expression murale anarchiste, numéro 5, été 2019]

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    La Pétroleuse : expression murale anarchiste, numéro 5, été 2019]. — Clermont-Ferrand : La Pétroleuse (2017-2020), . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

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    Expression murale anarchiste - Clermont-Ferrand et environs — Numéro 5, été 2019

    La Pétroleuse

    « Naître esclave de tout. N’être esclave de rien »


    Tourists, go home !

    C’est donc l’été. Les vacances. L’occasion pour ClermontFerrand, et sa puanteur rance nommée culture, de briller de milles feux aux yeux (ou plutôt aux smartphones) de milliers de touristes.

    Ah, le tourisme… il est en constante augmentation, de 10,2 % ces dernières années. L’État a même fixé un objectif : 100 millions de touristes d’ici quelques années. La Région Rhône Alpes Auvergne a investi 4,7 millions d’euros pour le Center Parcs à Roybon, 25 millions de plus sont prévus, dont 15 juste pour des canons à neige artificiels.

    Car oui, on ne parle pas ici de partir à l’aventure n’importe où, rencontrer des individu-es… non. On parle bien de tourisme. Et de tous les ravages qu’il crée. Parce que le capitalisme te permet de « respirer » une fois par an. Et en effet, si tu es touriste, tu passeras la frontière (d’ailleurs l’obtention d’un visa touristique est toujours plus rapide). Par contre, si tu es migrante, c’est le fond de la Méditerranée ou le camp de rétention qui t’attend.

    Pour accueillir cette masse de touristes, on y met les moyens. Certaines se rappelleront peut-être l’accord entre la municipalité et le Ministère de la Justice, de 500 000 euros, afin de foutre des grilles partout, de relooker le centre ville, et de virer les pauvres hors de la vue des touristes. Quelques individu-es s’y était opposés, banderoles, occupations, jet de cacahuètes sur les bleus. L’opposition gauchiste avait validé le projet municipal, les Verts parlant même d’une « population à risque »… Mais bon, un jour peut-être que les personnes à la rue seront partie intégrante d’une visite touristique.

    Et ce beau monde a raison ! Aaah… Clermont… son Puy-de-Dôme défiguré par le train et les antennes relais, son temple de la soumission à un fantôme nommé Dieu en pierre de Volvic, son musée Michelin, sa cité médiévale, sa statue du mythe Vercingétorix, ses deux centres commerciaux, ses nombreux parcs… La ville a donc, pour vous servir, mis en place un pass pour tout ça. Rien ne manque !

    Les touristes vont donc pouvoir rêver un peu plus sur l’exploitation, le saccage de ce qui reste de sauvage, filmer sur leurs téléphones intelligents chaque moment afin de le vivre version digitale. Mais, fière clermontoise, tu dois te dire que le reste de l’année, peu de monde voit ta splendide œuvre… détrompe-toi ! Le tourisme d’affaire représente aujourd’hui 25 % du chiffre d’affaire du tourisme, et des cadres Michelin worldwide, il y en a toute l’année.

    Car en effet, cette ville est vraiment sublime, et ouverte sur le monde (le monde qui en a les moyens, évidemment). Alors pourquoi ne pas être contente de l’arrivée massive de touristes ? Ne faites surtout pas comme dans d’autres villes, ou des actions antitouristes se développent. Non. Fierté régionale, fierté fictive. Mais fierté quand même.

    " Tourists, go home !
    Your luxury trip,
    my daily misery."

    Vous n’avez pas honte ?

    ClermontFerrand, dans une de ses nombreuses petites ruelles, sombres et moches. Ruelle d’une ville. D’une métropole, dit-on désormais. Sur un de ces murs gris, un cri dans le vide. Un numéro de La Pétroleuse est à moitié arraché. Sur ce qu’il reste, écrit en rouge : "Vous n’avez pas honte ?". Apparemment, ce modeste cri, collé au hasard des rues, semble parfois gêner le/la citoyenne, qui ne souhaite que vie tranquille, sans secousse. Une vie tracée, depuis l’école, puis l’esclavage salarié, puis parfois le chômage, puis la retraite, puis la tombe. Avec tout ce qu’il faut pour s’évader (en attendant la 5G…). Et si jamais, au grand jamais, quelque chose gêne le/la brave citoyenne, illle peut voter, signer une pétition, manifester, se syndiquer. Une vie démocrate. Surtout, ne dérange personne.

    De quoi La Pétroleuse devrait-elle avoir honte ? Honte d’être anarchiste, et même férocement individualiste ? Honte de ne souhaiter que la destruction du pouvoir, de tous les pouvoirs ? Honte de rêver voir la civilisation disparaître ? De n’être ni française, ni citoyenne du monde ? De penser que la seule chose à faire avec une frontière est de la brûler ? De vivre avec pour seule perspective l’inconnu ? De refuser d’être enchaînée par le travail ? Par la technologie ? De vivre son individualité ? Non.

    Si La Pétroleuse a honte, c’est certainement de devoir évoluer parmi les humaines de tous horizons. Parmi des individu-es (et encore…) qui se croient l’espèce la plus évoluée. Qui face au désastre, en demandent encore et toujours plus. Combien de personnes dans la rue rêveraient d’avoir du pouvoir, plus de pouvoir ? Qui se ravissent de voir du nucléaire, plus de nucléaire ? Plus de technologie ? Plus de nouvelles petites cases où s’enfermer ? Qui gueulent sur le prix de l’essence, tandis que chaque jour des indésirables se noient dans la Méditerranée démocratique ? Alors oui, la Pétroleuse a honte. Honte du monde qui l’entoure et de ses esclaves satisfaits.

    Il semblerait que ce soit un peu misanthrope, n’est-il pas ? Cependant, La Pétroleuse n’est pas la Don Quichotte de la lutte anarchiste. Elle ne croit en rien, et si finalement un ou une citoyenne outrée l’arrache et exprime son mécontentement, tant mieux. Car après tout, pourquoi continuer d’écrire, plutôt que de twitter ? Et pour quels objectifs ? Ni pour avoir des lecteurs-ses passifs-ves, qui liraient cette expression murale entre 2 posts sur les réseaux sociaux. Ni pour essayer de recruter qui que ce soit. Non, plutôt, comme le disait Louis Scutenaire, pour exprimer un dégoût ou un désir. Qui trouveront en face d’eux, partout, tout le temps, les esclaves et les maîtres de ce monde civilisé.

    lapetroleuse63@riseup.net


    sources :

    https://attaque.noblogs.org/post/2019/08/06/publication-la-petroleuse-n-5/



    [LaDIYfest, Ovaires drive #2, 1er et 2 novembre 2019]

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    LaDIYfest, Ovaires drive #2, 1er et 2 novembre 2019] / Bastardilla. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 60 × 42 cm.

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    teste

    illustration (crotale à visage de femme et au dos gravé de l’appareil reproducteur féminin) par Bastardilla

    texte :

    La DIY Fest

    Ovaires drive #2

    1er et 2 novembre 2019 au Cirque Électrique, Paris

    Concerts, ateliers, théâtre

    Kalicia Katyakov — les Punaises — Meconio — Areva — Mamachi — DJ Radio Terror — Guertrude — URSA — Volt — Irma Zone — Vicious Irene — Carmen Électrise Atypique

    Vendredi dès 18 h — Samedi dès 14 h

    Entrée prix libre

    https://ovairesdrive.wixsite.com/2019


    sources :
     







    [Que viva la libertad ! : initiative pour une bibliothèque anarchiste]

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    [
    Que viva la libertad ! : initiative pour une bibliothèque anarchiste]. — Montreuil (Montreuil-sous-Bois) ; Paris : Bibliothèque anarchiste Libertad : La Parole errante, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 42 × 30 cm.

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    texte

    vignette d’affiche (avec peinture d’oiseaux hurlants)

    texte :

    Que viva la libertad!

    Initiative pour une bibliothèque anarchiste

    À une époque où les livres comme les humains se voient de plus en plus réduits à la seule dimension marchande, la BIBLIOTHÈQUE LIBERTAD est un endroit dans lequel les écrits s’empruntent sans que l’argent ne soit une barrière. C’est également un lieu où se rencontrer et débattre, où expériences et perspectives peuvent se répondre, afin d’en finir avec un monde mortifère fondé sur des logiques d’exploitation et de domination.

    Lors des permanences du mardi, on peut venir chercher des livres et consulter sur place les archives, ou farfouiller dans l’infokiosque pour trouver tracts, brochures et publications anarchistes et anti-autoritaires.

    Régulièrement se déroulent des discussions, rencontres, présentations, débats autour d’une lutte, d’une révolte, d’une période ou d’un bouquin… autant d’occasions de quitter les chemins aliénants de la résignation et d’affiner ses critiques pour ici et maintenant.

    C’est aussi une façon d’aller à l’encontre d’un monde atomisant qui voudrait faire de nous des individus sans passé ni avenir, écrasés dans des cages qui taisent leur nom, en disposant d’un espace où les idées subversives peuvent s’inscrire dans une certaine continuité.

    À chacun de faire vivre cette bibliothèque à l’aune de sa propre conflictualité, de se l’approprier comme un moyen parmi d’autres, loin des programmes à défendre et de la propagande à distiller. Vers une liberté démesurée sans fric ni flics, sans maîtres ni esclaves, parce que tout est toujours possible.

    La BIBLIOTHÈQUE ANARCHISTE LIBERTAD est ouverte depuis juin 2010 à Paris au 19 rue Burnouf (Mo Belleville ou Colonel Fabien). Permanence tous les mardis de 17 h à 20 h.

    17 h : causerie
    Briser les chaînes technologiques

    Des technologies de l’information à celles de la surveillance, causerie sur leurs nouvelles formes et sur(tout) les perspectives d’action pour s’y opposer !

    Alors que la technologie prend une part toujours plus importante dans nos existences, ajoutant une couche de dépossession supplémentaire, elle y est invitée par un mécanisme de soumission plus ou moins volontaire. L’identification par reconnaissance faciale, le traitement massif des données — de nos téléphones aux axes de circulation —, le remplacement du contact humain par celui de la machine, sont autant de changements qui aboutissent à un contrôle toujours plus prégnant et efficace de nos comportements. À Hong Kong, les mâts des lampadaires intelligents sont sciés, en France ce sont des antennes relais et des armoires électriques ou de fibre optique qui prennent feu, notamment autour des manifestations gilets jaunes. Et si, pour se donner de l’air, on donnait de l’oxygène au feux des révolté-es…

    20 h : concerts prix libre
    REWINDER garage trash grunge I TABULA RAZA punk I LA MARMITE électro punk à chansons (Bxl)

    SAMEDI 16 NOVEMBRE 2019
    à LA PAROLE ERRANTE
    9 rue François Debergue
    MONTREUIL
    (métro Croix de Chevaux)


    sources :

    https://paris-luttes.info/que-viva-la-libertad-samedi-16-12826


    2019
    Affiche liée





    [Ceci n’est (toujours) pas une bavure : 2007-2012]

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    Ceci n’est (toujours) pas une bavure : 2007-2012]. — Lille : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

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    descriptif :


    texte

    liste des victimes et circonstances

    dessin portrait du président de la République française en exercice à l’époque

    texte :

    Ceci n’est (toujours) pas une bavure

    2002-2020 : 284 personnes tuées lors d’interventions policières

    6 mai 2007 - 6 mai 2012 (Nicolas Sarkozy) : 71 morts

    du 6 mai 2007 au 31 décembre 2007 : 14 morts
    […]

    2008 : 12 morts
    […]

    2009 : 11 morts
    […]

    2010 : 10 morts
    […]

    2011 : 17 morts
    […]

    du 1er janvier 2012 au 7 mai 2012 : 7 morts
    […]

    J’étouffe / I can’t breathe

    Nb : travail réalisé à partir des sources disponibles. Il fait état des victimes lors d’interventions entre 2002 et 2020. Et ce, de manière malheureusement non exhaustive.


    sources :
     

    2020

    2020

    2020

    2020
    Affiches liées


    [Ceci n’est (toujours) pas une bavure : 2012-2017]

    notice :
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    [
    Ceci n’est (toujours) pas une bavure : 2012-2017]. — Lille : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

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    texte

    liste des victimes et circonstances

    dessin portrait du président de la République française en exercice à l’époque

    texte :

    Ceci n’est (toujours) pas une bavure

    2002-2020 : 284 personnes tuées lors d’interventions policières

    6 mai 2012 - 7 mai 2017 (François Hollande) : 88 morts

    du 6 mai 2012 au 31 décembre 2012 : 12 morts
    […]

    2013 : 14 morts
    […]

    2014 : 20 morts
    […]

    2015 : 20 morts
    […]

    2016 : 16 morts
    […]

    du 1er janvier 2017 au 7 mai 2017 : 6 morts
    […]

    J’étouffe / I can’t breathe

    Nb : travail réalisé à partir des sources disponibles. Il fait état des victimes lors d’interventions entre 2002 et 2020. Et ce, de manière malheureusement non exhaustive.


    sources :
     

    2020

    2020

    2020

    2020
    Affiches liées


    [Ceci n’est (toujours) pas une bavure : 2017-2020]

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    [
    Ceci n’est (toujours) pas une bavure : 2017-2020]. — Lille : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

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    liste des victimes et circonstances

    dessin portrait du président de la République française en exercice à l’époque

    texte :

    Ceci n’est (toujours) pas une bavure

    2002-2020 : 284 personnes tuées lors d’interventions policières

    7 mai 2017 - 23 août 2020 (Emmanuel Macron) : 78 morts

    du 7 mai 2017 au 31 décembre 2017 : 19 morts
    […]

    2018 : 21 morts
    […]

    2019 : 20 morts
    […]

    2020 : 18 morts
    […]

    J’étouffe / I can’t breathe

    Nb : travail réalisé à partir des sources disponibles. Il fait état des victimes lors d’interventions entre 2002 et 2020. Et ce, de manière malheureusement non exhaustive.


    sources :
     

    2020

    2020

    2020

    2020
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    [La Pétroleuse : expression murale anarchiste, numéro 6, janvier-février 2020]

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    La Pétroleuse : expression murale anarchiste, numéro 6, janvier-février 2020]. — Clermont-Ferrand : La Pétroleuse (2017-2020), . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

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    logo (silhouette de sorcière en vol sur son balai avec une chauve-souris)

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    Expression murale anarchiste - Clermont-Ferrand et environs — Numéro 6, janvier-février 2020

    La Pétroleuse

    « De mon temps, temps de misère et de vanité, les laquais sont plus arrogants que les maîtres » Ernest Cœurderoy


    Départ 10 h, place du 1er mai…

    Quelques matinées de décembre, puis de janvier, dans les rues clermontoises. La même grisaille. Mais une grisaille à marée humaine. Dans cette marée, la même rengaine. Les mêmes slogans. Les mêmes pancartes. Les mêmes bureaucrates syndicaux. La même masse qui suit les chefs. Et même une bande de djeuns, nostalgiques de Mao et Staline, sans parler des maton-nes syndiqué-es FO… La multiplication de drapeaux de toutes les couleurs n’enlève rien à la grisaille.

    Des milliers de personnes « prennent la rue » contre une nouvelle réforme. Ça faisait longtemps. Mais tout change pour que rien ne change. La seule chose différente, ce sont quelques gilets jaune fluo, entre drapeaux français et slogans « anticapitalistes » (!)... Et la même promenade pour terminer devant la même préfecture, avec les mêmes discours des mêmes salariées du syndicalisme. Puis retour à la maison.

    Depuis combien d’années les manifestations clermontoises ne sont qu’un défilé coloré ? Depuis combien d’années les mêmes trajets, les mêmes discours place de Jaude ? Depuis combien d’années de quelques centaines à plusieurs milliers suivent sagement la parade ? Depuis combien d’années… ?

    A Clermont, toute manif’ est sous contrôle syndical. Ou même mieux. On pourra se rappeler de quelques manifs sauvages, notamment des lycéen-nes. Accourent de suite les mêmes gauchistes, aujourd’hui candidat-es à la place du chef municipal, afin de discuter avec les flics présentes, pour que tout se passe bien… Oh c’est vrai, quelques résidus maoïstes roulent des mécaniques, drapeaux rouges, et comportements virils, ça aussi ça fait partie du spectacle. Même rengaine quand des citoyennes d’ATTAC et d’Extinction Rébellion (cette startup de l’écologie militante) occupent pacifiquement (faut pas s’y fier…) le Centre Jaude Un. Et dans ce monde où plus rien n’a de sens, il suffit de se promener en centre ville, là où la marchandise est la plus brillante, un jour de procession syndicale, pour voir que de grève « générale » il n’y a point. Tout est ouvert, et les sacs des citoyennes sont ras-la-gueule, les terrasses bondées…

    Mais alors quoi ? Un cortège de tête comme il est de coutume dans certaines villes ? Justement non… les « cortèges de tête » sont également devenus partie intégrante du spectacle, l’affrontement est mis en scène, ritualisé. Et puis il y a même des drapeaux soviétiques dans ces cortèges de tête, ça non plus, ça ne dérange personne.

    Un mouvement, ça peut être aussi une occasion de se rencontrer. Une journée (même 10, même 20…) de grève ne sert à rien, si c’est pour se plier à d’autres autorités, que celles jours bossés. Car sincèrement, se battre pour une retraite ? Pour avoir le droit de bosser 37,5 ans ? Ce serait ça vivre ?

    Quand on pense que les manifestions partent du 1er mai, ça fait sourire, ou pleurer au choix, pour celles et ceux qui n’oublient pas Haymarket, Chicago, les 1er et 4 mai 1886.

    Du spectacle de la contestation,
    à la contestation du spectacle…

    « Si tu n’aimes personne…

    … suicide-toi, ça gagnera du temps ». Ah tiens. Pour la seconde fois, je trouve un commentaire sur un numéro de La Pétroleuse, cette fois au stylo. J’aime bien que ce soit fait comme ça. Il s’agit donc d’une personne que ce cri anarchiste et férocement individualiste qu’est cette modeste expression murale a énervé. Je suis ravie que toi tu aimes ce monde, que tu trouves qu’il est parfaitement supportable et que tu y côtoies des personnes aussi civilisées, intégrées et connectées que toi. Que tu ais tellement l’arrogance des esclaves (ou serait-ce le cynisme des maîtres ? J’en doute) que tu te permettes de me conseiller de me suicider.

    Je ne sais pas à quel moment de joie et d’aventure qu’est la vie en société capitaliste tu es tombé-e sur cet écrit hérétique, tu t’es énervé-e, peut-être t’as voulu twitter ou je sais pas quoi, manque de pot pas de présence de La Pétroleuse sur les réseaux sociaux. Alors, armé-e de toute ta rage, tu as sorti un stylo et m’a conseillé de me suicider.

    Il faut être sacrément sûr-e de soi pour dire aux autres d’aller se foutre en l’air parce qu’illes haïssent ce monde. Il faut porter des œillères, et je suis sûr que tu en portes, même la nuit, pour ne pas voir que ce monde mortifère, sans issue, sans aucun choix que celui des maîtres, et de la défonce (ou pas…) pour oublier, peut pousser des individu-es à le quitter. Mais ça, du haut de ta morgue parfaitement civilisé, tu ne peux pas même l’imaginer. En tout cas, je ne regrette ni ne m’excuse de t’avoir énervé-e, toi et tes semblables. Au contraire, ça m’amuse.

    Vois-tu, pour moi personne ne doit décider de la vie des autres. Toutes et tous ces gens heureux-ses de leur vie merdique sont incapables de comprendre que certaines voient les masques derrière les rapports sociaux tous basés sur le pouvoir et la domination, préfèrent en finir plutôt que de continuer à faire semblant, ou à supporter toutes les horreurs dont est capable votre société, et que parfois c’est la seule issue que l’on voit pour se libérer…

    Je préfère certes l’issue d’une vie d’anarchiste, en conflit avec tout pouvoir, avec la civilisation, et les rapports sociaux qui nous traverse toutes et toutes. Mais je ne peux que comprendre celles et ceux qui n’en peuvent plus.

    Ah oui, quant à toi qui a aussi sorti ton stylo vengeur pour écrire « tu ais une personne assisté » je te remercie beaucoup. La petite phrase en début de ce numéro est – entre autre – pour toi…

    lapetroleuse63@riseup.net


    sources :

    https://attaque.noblogs.org/post/2020/02/24/publication-la-petroleuse-n-6/



    [La Pétroleuse : expression murale anarchiste, numéro 7, été 2020]

    notice :
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    [
    La Pétroleuse : expression murale anarchiste, numéro 7, été 2020]. — Clermont-Ferrand : La Pétroleuse (2017-2020), . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

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    notes :
    descriptif :


    texte

    logo (silhouette de sorcière en vol sur son balai avec une chauve-souris)

    texte :

    Expression murale anarchiste - Clermont-Ferrand et environs — Numéro 7, été 2020

    La Pétroleuse

    « Le poison dans votre machine humaine »


    Bas les masques…

    Il y a de cela quelques mois, un nouveau virus est apparu dans le corps de l’être le plus civilisé qui soit, nommé vulgairement être humain. Ce n’est pas le premier, et certainement pas le dernier virus de ce type, puisque ce virus naît du monde que ces mêmes êtres façonnent. C’est l’activité quotidienne des humaines faite d’exploitation, de destruction du sauvage et du massacre d’êtres vivants, qui crée l’apparition de tels virus. Mais là, ça a provoqué des réactions démocratiquement totalitaires.

    Des virus tels que le COVID, il y en a eu donc. Mais ils se bornaient dans les pays plus « pauvres », l’Occident n’était pas touché, alors vous pensez bien… mais cette fois-ci, l’avant-garde de la civilisation a été touchée également. Et on a pu voir confinements, développements de flics partout, surveillance… face à un « ennemi » invisible (présomption de culpabilité de toutes. l’individu-e est un-e suspect-e, un sujet à risque pour lui-même, pour les autres). Heureusement, la démocratie est sauve, les élections ont été maintenues, l’activité marchande aussi…

    Tout ça pour « nous » protéger, car « nous » sommes toutes et tous sur le même bateau parait-il. Sauf en taule et dans les camps de concentration pour exilé-es, où on a laissé crever et assassiner des indésirables. Les cadres télétravaillent, les prolos sont sommé-es de continuer à produire dans les bagnes industriels. Les bourges se réfugient dans leurs maisons secondaires alors que les autres sont assigné-es à résidence dans leurs cellules. L’État rend illégale toute relation hors mariage et hors famille. Et non, toutes les vies n’ont décidément pas la même valeur.

    Le totalitarisme scientifico-médicale doit tout contrôler, et la technologie est là pour servir ses maîtres. Ainsi par ici, deux individu-es parti randonner dans le Sancy lors du confinement se font rattraper par un drone et un hélico. Ainsi en centre-ville un ado meurt dans une course-poursuite avec la police. Des gestes de révoltes salutaires ont surgit ça et là, et tout le monde n’a pas courbé l’échine. D’un autre côté, les flics eux-mêmes disaient être débordées par les appels de délation.

    Et pendant ce temps-là, on nous parlait du nouveau monde qui sortirait du confinement… bien sûr. Des violences conjugales et des viols en hausse comme jamais, une population qui se gave jusqu’à la lie de séries et de vidéos souvent complotistes, et avec ça un nouveau monde devrait surgir. Si le bipède connecté apprenait de ses erreurs, ça se saurait.

    Le sauvage animal et végétal a pu respirer quelques semaines durant, mais dès la fin du confinement, tout le monde s’est rué pour consommer, bouffer de la merde, conduire comme des dératées, se bourrer la gueule… vivre quoi ! Non ?

    Alors quoi ? Alors rien. La surveillance se renforce, la technologie est le nouveau dieu laïc, et certain-es se battent pour des miettes, toujours plus de miettes. Le capitalisme (et ses centaines de milliards injectés dans l’économie) sort vainqueur des violences policières, sort vainqueur d’un mécontentement diffus.

    Il n’y a pas de nouveau monde. Le seul geste barrière serait de détruire l’autorité sous toutes ses formes, ici, maintenant, partout, tout le temps.

    Cette anomalie appelée peur…

    Quand l’annonce qu’on allait tous et toutes être enfermé-e à domicile, je n’ai pas réagi plus que ça. Pourtant, quelques jours auparavant, j’apprenais que ce virus pouvait être dangereux, et que y’avait du confinement dans certaines villes/pays, et je trouvais ça assez incroyable. Comme quoi la normalité te bouffe quotidiennement, jusqu’à t’asphyxier.

    Je me suis donc renseignée sur ce virus, et j’ai capté qu’une personne très proche était dite « à risque ». Et j’ai eu peur, et la personne aussi. Elle a décidé de ne voir personne. Mais fallait bien bouffer, alors masques, lavages de mains, distance de sécurité, bref, respecter les consignes de l’État. Pour pas crever. Ou plutôt pour pas crever de ça. L’autorité médicale a joué son rôle, disant à la personne concernée de s’isoler totalement. Jusqu’au ras-le-bol total.

    Puis les jours, les semaines confinées ont passé. Et puis merde… et puis alors il faut tout arrêter pour un virus ? Et puis toutes et tous ces militant-es « anticapitalistes » qui cette fois-ci se sont mis à être plus autoritaires que l’Etat lui-même.

    On vit chaque jour avec la civilisation, avec la mort. Ce monde est dirigé par la mort, simplement elle nous éclate pas aux yeux, elle est trop loin, pas assez moderne, branchée et connectée. La Méditerranée démocratique qui avale à la pelle des indésirables ? Bof. Le travail qui tue chaque jour ? Tu m’en diras tant. La taule ? La guerre ? La police ? Les bagnoles ? Oui bon mais après ça va.

    Oui ça va. Ou plutôt ça ne va pas. La civilisation nous oblige à vivre dans sa morbidité normative. Et lorsqu’un virus déboule pour une fois ici, alors la mort devient un sujet sérieux (sauf au travail, sauf dans les taules, sauf dans la Méditerranée, sauf la guerre, sauf la police, sauf les bagnoles…). Et prière de s’y plier.

    Peut-être que le seul réel choix ici est de choisir notre mort. Et que plus encore chaque jour, l’État et ses sujets obéissantes renforcent leur étreinte glaciale sur ma vie, sur celle des personnes qui comptent pour moi. Et peut-être que je le refuse. Et qu’il est stupide de faire une généralité sur les « personnes à risque ».

    Que finalement, le seul risque vitale, c’est d’avoir une vie d’esclave moderne, entre l’école, le taf/le chômage, la retraite, la tombe. Avec le confort illusoire de la technologie (qui est d’ailleurs la mort en habits de velours), et le confort pacificateur de la communauté. Que cette vie-là, c’est la mort. Mais cette vie là ne fait pas peur, allez savoir…

    lapetroleuse63@riseup.net


    sources :

    https://attaque.noblogs.org/post/2020/08/07/publication-la-petroleuse-n-7/



    [Plutôt squatteur et mauvais payeur qu’expulseur et spéculateur]

    notice :
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    [
    Plutôt squatteur et mauvais payeur qu’expulseur et spéculateur]. — [S.l.] : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 42 × 30 cm.

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    notes :
    descriptif :


    texte

    vignettes (gravures de maisons sur des échelles)

    texte :

    Plutôt squatteur et mauvais payeur qu’expulseur et spéculateur

    C’est la merde. Tous les prix augmentent, beaucoup de gens galèrent de plus en plus à payer les factures, les courses… et aussi le loyer. Avoir un toit sur la tête ne devrait pas être un luxe. Mais vu que ç’en est devenu un, certain-es par choix ou par nécessité arrêtent de payer leur loyer, ou squattent des maisons vides.

    Alors ces dernières années l’État a mis en place plusieurs nouvelles lois qui protègent les rentier-e-s et propriétaires, rendant de plus en plus difficile le fait de squatter et pénalisent celleux qui essaient. La dernière loi en date a pour but affiché de mettre en prison les squatteur-ses, ainsi que d’expulser les locataires au bout d’un mois d’impayé.

    Et pour rendre tout ça acceptable, les médias et la bourgeoisie créent des mythes : les malheureux-ses petit-es proprios qui, chassé-e-s de leurs maisons alors qu’iels étaient juste parti-e-s en vacances, se retrouveraient à la rue. Ces histoires mensongères et larmoyantes créent de l’empathie chez plein de gens qui ont peur de travailler toute leur vie pour finir par se faire "voler" leur maison par des méchantes squatteuses.

    Mais si t’as une maison que t’as galéré a te payer, ben t’habites dedans, non ?

    La réalité est loin du mythe. les bâtiments ou maisons squattées sont en grande majorité des lieux abandonnés depuis des années ! Souvent c’est des multi proprios qui les laissent vides car ça prend de la valeur avec le temps et qu’iels pourront revendre plus cher plus tard : ça s’appelle la spéculation.

    Squatter ou ne pas payer son loyer c’est ne pas respecter les règles du jeu de ce monde de merde qui est basé sur la thune, la propriété privée, la compétition…

    Alors ça serait tricher, ça serait injuste : si certains galèrent et travaillent autant, pourquoi d’autres pourraient avoir un toit sans payer ?

    Parce que les seul.es qui gagnent à ce petit jeu c’est les riches et toutes celles qui ont un intérêt à maintenir l’ordre existant. Bien content-e-s que la colère soit dirigée sur ceux qui trichent plutôt que sur eux. Parce ce que ce jeu dégueulasse bousille les corps et les cœurs. On veut essayer de faire autrement, on a pas envie de perdre notre vie à la gagner !

    Parce que squatter ça permet de vivre dans des baraques qu’on pourrait jamais se payer ni même louer Parce qu’on galère à payer un logement ou juste à l’obtenir, qu’on a pas d’alternative ou pas les bons papiers Parce qu’on a besoin d’espaces où l’on peut s’organiser contre ce monde et se rencontrer Parce qu’il y a plein de maisons vides (3,5 millions en france), alors pourquoi se gêner … !

    Et même si ça devient plus difficile et que ça fait peur, on cherchera toujours des ruses pour refuser de jouer selon leurs règles ! On continuera à s’entraider et a créer des solidarité au quotidien et face a la répression ! On se laissera pas faire et que ceux qui profitent de la propriété privée et la défendent sachent que ça ne sera pas sans conséquences !

    Face à la répression et aux expulsions, la solidarité est une arme


    sources :
     





    [Cortège VNR au sein de la manif du 6 mars 2021]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Cortège VNR au sein de la manif du 6 mars 2021]. — Lille : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : sexisme et homophobie  ; sexualité et genre
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    texte

    dessins (poissons)

    texte :

    08/03 journée de lutte contre le patriarcat

    Cortège VNR au sein de la manif du 6 mars 2021

    Hé !

    Si tu ne te reconnais pas dans un féminisme qui ferme
    les yeux face les oppressions autres que le sexisme et
    qui nie nos différences pour être acceptable aux yeux de
    l’État, rejoins-nous !

    On ne veut pas d’un féminisme qui nous fait violence
    en rendant toujours invisible les plus précaires.
    On veut d’un féminisme pour toustes quelque soit
    notre genre, notre classe, notre religion, notre nationalité,
    la situation de nos papiers. Peu importe qui on baise ou
    pas, gratuitement ou comme taf. Quelque soit notre âge,
    notre corps, notre poids, notre casier judiciaire. Qu’on
    soit « valide » ou pas. Sans ou avec enfants.

    Tous les jours, toutes les nuits,
    on veut tout et on le prendra !

    Retrouvons-nous, rencontrons-nous dans un
    cortège féministe autonome, libre et flamboyant !

    RDV samedi 6 mars à 14h Porte de Paris
    derrière la banderole avec des chiots
    Cortège en mixité choisie sans mec cisgenre
    Dress code : Noir à paillette !


    sources :

    https://lille.indymedia.org/spip.php?article33315





















    [Ribelli ovunque, individualita anarchiche]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Ribelli ovunque, individualita anarchiche]. — [S.l.] : [s.n.], [ ?] ([…] in proprio). — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme  ; prison  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Barcia, Giovanni  ; Lavazza, Claudio  ; Pontolillo, Michele
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    testo (4 lingue)

    disegno (farfalla)

    texte :

    Ribelli ovunque

    Potevano rassegnarsi ad una vita miseramente noiosa, scandita dai rimi del lavoro e dello sfruttamento. Hanno preferito invece, prendersi quanto gli servira.
    Cordoba, Spagna, 18 dicembre : quattro uomini in rivolta vengono arrestati dopo una rapina, tre di essi sono feriti. Nel conflitto a fuoco in cui sono stati coinvolti, due poliziotte rimangono uccise e una guardia giurata è ferita.
    A Jorge Eduardo Rodriguez, Claudio Lavazza, Giovanni Barcia, Michele Pontolillo, gli ultimi tre anarchici conosciuti, tutto il nostro sostegno.
    Potevano scegliere di abbassare la testa, di arrendersi, invece hanno reagito, difendendo la propria libertà.
    Coloro che, sfidando apertamente il dominio, ne attaccano le strutture, non possono che essere nostri complici.

    Ils auraient pu se résigner à une vie de misère et d’ennui, rythmée par le travail et l’exploitation. Ils ont préféré au contraire, prendre ce qui pouvait leur servir.
    Cordoba 18 décembre, quatre individus en révolte sont arrêtés après un braquage de banque, trois d’entre-eux sont blessés. Au cours de la fusillade deux flics sont abattues et un vigile est blessé.
    A Jorge Eduardo Rodriguez, Claudio Lavazza, Giovanni Barcia, Michele Pontolillo, ces derniers trois sont des anarchistes connus, toute notre solidarité.
    Ils auraient pu décider de baisser la tête, de se rendre, au contraire, ils ont riposté pour défendre leur liberté.
    Tous ceux qui, défiant la domination, attaquent ses structures, ne peuvent être que nos complices.


    Podían resignarse a una vida miserablemente aburrida, ordenada por el ritmo del trabajo y de la explotación. Quisieron mejor, coger lo que necesitaban.
    Córdoba 18 diciembre cuatro hombres revoltosos vienen detenidos después de un atraco, tres de ellos están heridos. En el tiroteo en el que quedan involucrados, mueren dos mujeres policía y un guardia queda herido.
    A Jorge Eduardo Rodriguez, Claudio Lavazza, Giovanni Barcia, Michele Pontolillo, los últimos tres son anarquistas conocidos, todo nuestro apoyo.
    Podían escoger bajar cabeza, rendirse, pero han reaccionado, defendiendo su propria libertad.
    Los que, desafiando abiertamente el dominación, atacan las estructuras, no pueden que ser nuestros complices.

    They could have lives a boring and miserable life to the rhythm of work and exploitation. Instead, the choose to take what they needed.
    On December 18th in Cordoba. Four men were arrested after a bank robbery, and three of them were shot and wounded. In the shot-out, two policewomen were killed and a bank security officer was wounded.
    We support Jorge Eduardo Rodriguez, Claudio Lavazza, Giovanni Barcia, Michele Pontolillo, last three are knowed as anarchists.
    They could have chosen to swallow their pride, to surrender, but instead reacted, thus defending their own freedom. They openly faced the system of domination. They are our accomplices.

    individualita anarchiche

    fot.in.prop. V.S.Ottavio 20 - gen. ‘97


    sources :

    1997 o 2022 ?

    « Une affiche internationale a été imprimée (actuellement en italien, espagnol, anglais et français). Ceux qui souhaitent la diffuser peuvent demander des copies et des informations à l’adresse électronique suivante : inattuali@riseup.net » in :
    https://secoursrouge.org/france-solidarite-avec-claudio-lavazza/





    [Traitres à toutes les patries, unissons-nous]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Traitres à toutes les patries, unissons-nous]. — [S.l.] : ABC_ (Anarchist Black Cross) ; [et al.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , orange , papier blanc ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : antimilitarisme  ; guerre (généralités)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Russie  ; Ukraine
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (scène de tranchées françaises de 1914-1918)

    texte :

    Traitres à toutes les patries

    Depuis le début de l’invasion de l’Ukraine par l’État russe en février 2022, des milliers de soldats refusent de participer à l’abattoir planifié qu’est la guerre, des centaines de civils trouvent d’autres manières d’enrayer la machine de mort.

    Désertions et refus de combattre
    - 28 février. des rumeurs au sujet de 600 soldats de la Marine russe qui refusent de débarquer à Odessa ;
    - 19 mars, 200 soldats du corps de la Marine refusent de combattre environ 170 soldats contractuels protestent sur les réseaux sociaux.
    - 20 mars, six femmes bloquent un pont à Karachay (Russie) pour exiger des nouvelles de leurs fils et frères envoyés au front.
    - 24 mars, 12 combattants des Unités spéciales russes sont licencies à Krasnodar pour refus d’aller combattre en Crimée.
    - 28 mars, des personnes mobilisées dans la ville de Donetsk (ou la mobilisation générale est en vigueur) déclarent n’avoir rien à faire dans cette guerre : env. 300 soldats de la base militaire de la 4ème Garde russe rentrent en Ossétie du Sud et déposent leurs armes.
    - 7 avril, l’armée russe part de Kiev. De plus en plus de soldats contractuels rentrés en Russie refusent de repartir en Ukraine. Le taux de refus estime se situe entre 20 % et 40 %
    - Fin mai, des femmes manifestent dans le Donbass pour exiger le retour des hommes. A la même période, des centaines de soldats des 105e et 107e Régiment, et de la 83e Brigade aéroportée, refusent de combattre. 115 flics anti-émeute de la Garde russe sont licencies pour avoir refusé d’exécuter les ordres en Ukraine ; une batterie entière de soldats contractuels se mutine dans le Donbass.

    Sabotages et manifestations
    Pendant ce temps. les véhicules des bouchers galonnés de l’armée et des services secrets sont vandelisés.
    - 19 mars : il n’y a plus aucune communication ferroviaire entre l’Ukraine et la Biélorussie suite à une serie massive de sabotages contre l’infrastructure militaire du pays
    - 18 avril, une antenne-relais est incendiée à BelomesInoye (Russie) afin de perturber les communications militaires et policieres.
    - Depuis le début, des bureaux de recrutement et des commissariats militaires sont incendies env. tous les 4 jours en Russie.
    - 23 mai, un sabotage des infrastructures ferroviaires militaires russes est revendique par des anarcho-communistes. Un train déraille tous les 4 à 5 jours.

    Il ne s’agit ici que des cas rapportés ou revendiqués. L’invasion de l’État russe ne peut être arrétee que par la lutte des traitres a la patrie les soldats réfractaires et les saboteurs internes. Ceux-ci risquent, pour leurs actions dos amendes. des peines de prisons ou des exils interminables loin de chez eux. Pour ceux d’entre nous qui tenons à l’idée d’arrêter ce carnage. les soutenir est un devoir Soutenons los prisonniers accusés d’actions confie la guerre. relayons les informations sur les désertions, encourageons et accueillons les réfractaires comme on peut.

    Juillet 2022

    Unissons-nous

    Pour plus d’undo : ABC Moscou (avtonom.org/en/anarchist-black-cross) ; Initiative Olga Taratuta (nowar.solidarite.online/) ; Assembleia (assembly.org.ua) ; Licom (libcom.org/tags/russia-ukraine-war)


    sources :