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logo (silhouette de sorcière en vol sur son balai avec une chauve-souris)
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Expression murale anarchiste - Clermont-Ferrand et environs — Numéro 4, mars 2019
La Pétroleuse
« La normalité est une route pavée : c’est facile de la parcourir mais il n’y pousse aucune fleur » Van Gogh
Jusqu’ici tout va bien…
2,5 % des insectes qui disparaissent chaque année, tout comme de nombreuses espèces non équipées de smartphones. Le plus ancien glacier du monde qui commence à fondre. Des catastrophes « naturelles » qui se sont enchaînées en fin d’année dernière. Mais bon, c’est pas grave, il fait 20 degrés en février ! Pouvoir profiter de la fin des soldes en t-shirt ! Boire des bières fraîches ou du coca en terrasse alors qu’on est encore en hiver ! Allez défoncer un peu plus encore ce qu’il reste de sauvage sans se peler sous la neige ! On vit une époque formidable. Tandis que le monde flambe, les citoyen-nes, de toute classe donc, se réjouissent des conditions météorologiques actuelles. Certain-es vont même jusqu’à dire que le changement climatique est un « complot » ou n’existe pas. Mais globalement, tout le monde est climato-sceptique, vu que tout le monde s’en fout.
Certain-es se disent quand même que désormais on ne peut plus reculer, qu’il faut « changer le système, pas le climat ». Les écolos proposent énergies alternatives, petits gestes du quotidien, réduire sa consommation, trier ses déchets… Parce que évidemment, ça suffirai Dans les manifestations pour le climat, personne n’ose s’en prendre au nucléaire. Tu m’étonnes… Ce bastion énergétique est trop important pour le confort industriel moderne. Pendant ce temps-là, 75 % de la pollution mondiale est le fruit pourri de l’industrie. Oui, les ¾ de toute cette merde vient directement de l’avidité de la civilisation. Les scientifiques qui pondent les études alarmistes disent que de toutes façons c’est trop tard. Ils et elles jouent bien là leur rôle de valets de la domination à échelle internationale nommée capitalisme. On ne mord pas la main qui vous nourrit. Ils et elles sont tous et toutes d’accord. L’écologie, ça sert à sauver les humain-es, pas la planète.
Parfois, je me dis qu’on ne se rend pas bien compte. Pour résumer, les humain-es (l’espèce la plus intelligente, la plus évoluée évidemment…) sont donc prêt-es, dans leur majorité, à ne surtout pas s’en prendre à ce qui est en train de tout dévorer, pour pouvoir continuer de boire des canons en terrasse en hiver, pour mater Netflix ou en restant scotché sur son téléphone, intelligent lui aussi… Quant à celles et ceux qui sont les responsables directs de tout ça, ils et elles préfèrent continuer le massacre, pour garder le pouvoir et l’argent. Mais les militant-es pour le climat continuent à demander à ces gens-là d’agir pour le bien de la planète…
Je ne veux pas écrire un texte alarmiste, dire que tout est foutu, histoire d’encourager la passivité. Je ne sais pas ce que l’avenir réserve. Mais peut-être qu’il va un moment falloir enlever ses œillères, regarder le désastre en face, et se mettre à détruire, ici et maintenant, la civilisation et le monde qu’elle produit.
En équilibre, chaque seconde.
Jusqu’à ce que tout s’effondre.Souris, Clermont te filme !
L’acte XV des Gilets Jaunes a permis à beaucoup de voir le vrai visage de l’État. Une métropole militarisée, 700 flics, hélicoptères, pluie de lacrymos comme jamais, des tirs de LBD… La démocratie, ça se protège ! Selon la préfète, 600 « casseurs » (soit, selon ses propres chiffres, ¼ de la manifestation !) étaient venus en découdre… Disons-le tout net, La Pétroleuse ne met pas de gilet jaune, et se tient loin de toutes ses manifestations. Si le mouvement est bien moins confus qu’à ses débuts, il est impossible pour une hérétique de manifester au milieu de drapeaux bleu blanc rouge (rassures-toi, celui de la CGT fait le même effet), au son de la Marseillaise. Cependant, on a pu voir ce que ça donne, avec La Pravda (la Montagne) qui a joué son rôle alarmiste toute la semaine précédente, les commerçant-es flippé-es comme jamais. Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour protéger la marchandise. Et évidemment, le maire, qui acquiesçait le saccage des locaux du puant Bastion Social, était outré. Et oui, la violence, c’est seulement le pouvoir qui en a la légitimité, et qui le valide si ça peut le renforcer.
De manière moins frontale, dans la douceur du confort démocrate, de nouvelles caméras se sont implantées partout. Royat, Chamalières (250 000 euros), St-Flour, à Cébazat c’est Eiffage qui en a installé de nouvelles, pour 31 800 €. A Clermont-Ferrand, c’est en marchant dans les rues, et même parfois dans les parcs, que l’on aperçoit de nouvelles caméras. Si cette intrusion du pouvoir, qui s’étend encore et toujours plus, et moins visible que lorsque l’État se déploie comme décrit plus haut, elle n’en est pas moins violente, bien que mieux vécue par une population hurlant pour la surveillance de tout, et de toutes et tous.
Les caméras de surveillance sont là pour protéger les intérêts du pouvoir, de la marchandise, pour aseptiser une ville déjà fortement pacifiée. Avec l’avancée toujours plus mortifère de la technologie, c’’est l’arrivée de drones. Mais le maire rassura le chaland, en inaugurant le nouveau commissariat municipal et son « centre de supervision » relié à 68 caméras, affirmant que jamais il n’armera la police municipale. On respire… ou pas vraiment non. Seul-es les adeptes du contrôle douillet peuvent se réjouir.
Finalement, je me demande si Orwell n’était pas optimiste. Car nous sommes bien dans une société où tout est contrôlé, chaque geste épié, mais sous couvert de la démocratie, avec cette fabuleuse impression d’avoir le choix, le choix de consommer, le choix de l’uniforme, et de sourire devant les caméras.
lapetroleuse63@riseup.net
https://attaque.noblogs.org/post/2019/03/14/publication-la-petroleuse-n-4/
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logo (silhouette de sorcière en vol sur son balai avec une chauve-souris)
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Expression murale anarchiste - Clermont-Ferrand et environs — Numéro 5, été 2019
La Pétroleuse
« Naître esclave de tout. N’être esclave de rien »
Tourists, go home !
C’est donc l’été. Les vacances. L’occasion pour ClermontFerrand, et sa puanteur rance nommée culture, de briller de milles feux aux yeux (ou plutôt aux smartphones) de milliers de touristes.
Ah, le tourisme… il est en constante augmentation, de 10,2 % ces dernières années. L’État a même fixé un objectif : 100 millions de touristes d’ici quelques années. La Région Rhône Alpes Auvergne a investi 4,7 millions d’euros pour le Center Parcs à Roybon, 25 millions de plus sont prévus, dont 15 juste pour des canons à neige artificiels.
Car oui, on ne parle pas ici de partir à l’aventure n’importe où, rencontrer des individu-es… non. On parle bien de tourisme. Et de tous les ravages qu’il crée. Parce que le capitalisme te permet de « respirer » une fois par an. Et en effet, si tu es touriste, tu passeras la frontière (d’ailleurs l’obtention d’un visa touristique est toujours plus rapide). Par contre, si tu es migrante, c’est le fond de la Méditerranée ou le camp de rétention qui t’attend.
Pour accueillir cette masse de touristes, on y met les moyens. Certaines se rappelleront peut-être l’accord entre la municipalité et le Ministère de la Justice, de 500 000 euros, afin de foutre des grilles partout, de relooker le centre ville, et de virer les pauvres hors de la vue des touristes. Quelques individu-es s’y était opposés, banderoles, occupations, jet de cacahuètes sur les bleus. L’opposition gauchiste avait validé le projet municipal, les Verts parlant même d’une « population à risque »… Mais bon, un jour peut-être que les personnes à la rue seront partie intégrante d’une visite touristique.
Et ce beau monde a raison ! Aaah… Clermont… son Puy-de-Dôme défiguré par le train et les antennes relais, son temple de la soumission à un fantôme nommé Dieu en pierre de Volvic, son musée Michelin, sa cité médiévale, sa statue du mythe Vercingétorix, ses deux centres commerciaux, ses nombreux parcs… La ville a donc, pour vous servir, mis en place un pass pour tout ça. Rien ne manque !
Les touristes vont donc pouvoir rêver un peu plus sur l’exploitation, le saccage de ce qui reste de sauvage, filmer sur leurs téléphones intelligents chaque moment afin de le vivre version digitale. Mais, fière clermontoise, tu dois te dire que le reste de l’année, peu de monde voit ta splendide œuvre… détrompe-toi ! Le tourisme d’affaire représente aujourd’hui 25 % du chiffre d’affaire du tourisme, et des cadres Michelin worldwide, il y en a toute l’année.
Car en effet, cette ville est vraiment sublime, et ouverte sur le monde (le monde qui en a les moyens, évidemment). Alors pourquoi ne pas être contente de l’arrivée massive de touristes ? Ne faites surtout pas comme dans d’autres villes, ou des actions antitouristes se développent. Non. Fierté régionale, fierté fictive. Mais fierté quand même.
" Tourists, go home !Your luxury trip,my daily misery."Vous n’avez pas honte ?
ClermontFerrand, dans une de ses nombreuses petites ruelles, sombres et moches. Ruelle d’une ville. D’une métropole, dit-on désormais. Sur un de ces murs gris, un cri dans le vide. Un numéro de La Pétroleuse est à moitié arraché. Sur ce qu’il reste, écrit en rouge : "Vous n’avez pas honte ?". Apparemment, ce modeste cri, collé au hasard des rues, semble parfois gêner le/la citoyenne, qui ne souhaite que vie tranquille, sans secousse. Une vie tracée, depuis l’école, puis l’esclavage salarié, puis parfois le chômage, puis la retraite, puis la tombe. Avec tout ce qu’il faut pour s’évader (en attendant la 5G…). Et si jamais, au grand jamais, quelque chose gêne le/la brave citoyenne, illle peut voter, signer une pétition, manifester, se syndiquer. Une vie démocrate. Surtout, ne dérange personne.
De quoi La Pétroleuse devrait-elle avoir honte ? Honte d’être anarchiste, et même férocement individualiste ? Honte de ne souhaiter que la destruction du pouvoir, de tous les pouvoirs ? Honte de rêver voir la civilisation disparaître ? De n’être ni française, ni citoyenne du monde ? De penser que la seule chose à faire avec une frontière est de la brûler ? De vivre avec pour seule perspective l’inconnu ? De refuser d’être enchaînée par le travail ? Par la technologie ? De vivre son individualité ? Non.
Si La Pétroleuse a honte, c’est certainement de devoir évoluer parmi les humaines de tous horizons. Parmi des individu-es (et encore…) qui se croient l’espèce la plus évoluée. Qui face au désastre, en demandent encore et toujours plus. Combien de personnes dans la rue rêveraient d’avoir du pouvoir, plus de pouvoir ? Qui se ravissent de voir du nucléaire, plus de nucléaire ? Plus de technologie ? Plus de nouvelles petites cases où s’enfermer ? Qui gueulent sur le prix de l’essence, tandis que chaque jour des indésirables se noient dans la Méditerranée démocratique ? Alors oui, la Pétroleuse a honte. Honte du monde qui l’entoure et de ses esclaves satisfaits.
Il semblerait que ce soit un peu misanthrope, n’est-il pas ? Cependant, La Pétroleuse n’est pas la Don Quichotte de la lutte anarchiste. Elle ne croit en rien, et si finalement un ou une citoyenne outrée l’arrache et exprime son mécontentement, tant mieux. Car après tout, pourquoi continuer d’écrire, plutôt que de twitter ? Et pour quels objectifs ? Ni pour avoir des lecteurs-ses passifs-ves, qui liraient cette expression murale entre 2 posts sur les réseaux sociaux. Ni pour essayer de recruter qui que ce soit. Non, plutôt, comme le disait Louis Scutenaire, pour exprimer un dégoût ou un désir. Qui trouveront en face d’eux, partout, tout le temps, les esclaves et les maîtres de ce monde civilisé.
lapetroleuse63@riseup.net
https://attaque.noblogs.org/post/2019/08/06/publication-la-petroleuse-n-5/
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teste
illustration (crotale à visage de femme et au dos gravé de l’appareil reproducteur féminin) par Bastardilla
- texte :
La DIY Fest
Ovaires drive #2
1er et 2 novembre 2019 au Cirque Électrique, Paris
Concerts, ateliers, théâtre
Kalicia Katyakov — les Punaises — Meconio — Areva — Mamachi — DJ Radio Terror — Guertrude — URSA — Volt — Irma Zone — Vicious Irene — Carmen Électrise Atypique
Vendredi dès 18 h — Samedi dès 14 h
Entrée prix libre
https://ovairesdrive.wixsite.com/2019
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texte ondoyant sous l’impact de boules de Flash-Ball
photo (boules de Flash-Ball en mouvement)
- texte :
Manifestant·e, gréviste, lycée·ne, étudiant·e, migrant·e, racisé·e, zadiste
le Flash-Ball de Verney-Carron mutile et tue
série de posters « Grèves ; flash-ball, … » du temps du « mouvement des Gilets jaunes » (2018-2019) ?
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texte
dessin (œil de police et œil de victime)
- texte :
Police
Flash-Ball
série de posters « Grèves ; flash-ball, … » du temps du « mouvement des Gilets jaunes » (2018-2019) ?
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texte
dessin (concert de Dominique Grange et de son groupe entourés de livres) par Tardi
- texte :
Pour que vive le Jargon libre, grande bourse aux livres !
Samedi 29 juin de 14 h à 20 h
Dimanche 30 juin de 12 h à 20 h
Le Jargon libre
32, rue Henri-Chevreau
75020 Paris
Mº Gambetta ou Ménilmontant
Bus 96.livres neufs et occasion, politiques, romans, jeunesse, polars, bande dessinée, CD, DVD !
Samedi 18 h Apéro-concert avec
Dominique Grange et Alexis Lambert, Biankanera et Frank Williams
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texte
dessin (œil ensanglanté et boule de Flash-Ball)
- texte :
Protégez vos yeux
Flash-Ball®
Super-Pro®
série de posters « Grèves ; flash-ball, … » du temps du « mouvement des Gilets jaunes » (2018-2019) ?
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texte manuscrit
peinture (oiseaux hurlants)
- texte :
Samedi 16 novembre 2019
Entrée prix libre
Que viva la libertad!
Initiative pour la bibliothèque anarchiste Libertad
19 rue Burnouf - Paris 1917 h Causerie : Briser les chaînes technologiques
19 h 30 Cantine
20 h Concerts
Rewinder (garage trash grunge)
Tabula Raza (punk)
La Marmite (electro punk à chansons, Bruxelles)À la Parole errante
9 rue François Debergue MontreuilⓂ Croix de Chavaux
https://paris-luttes.info/que-viva-la-libertad-samedi-16-12826
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texte
vignette d’affiche (avec peinture d’oiseaux hurlants)
- texte :
Que viva la libertad!
Initiative pour une bibliothèque anarchiste
À une époque où les livres comme les humains se voient de plus en plus réduits à la seule dimension marchande, la BIBLIOTHÈQUE LIBERTAD est un endroit dans lequel les écrits s’empruntent sans que l’argent ne soit une barrière. C’est également un lieu où se rencontrer et débattre, où expériences et perspectives peuvent se répondre, afin d’en finir avec un monde mortifère fondé sur des logiques d’exploitation et de domination.
Lors des permanences du mardi, on peut venir chercher des livres et consulter sur place les archives, ou farfouiller dans l’infokiosque pour trouver tracts, brochures et publications anarchistes et anti-autoritaires.
Régulièrement se déroulent des discussions, rencontres, présentations, débats autour d’une lutte, d’une révolte, d’une période ou d’un bouquin… autant d’occasions de quitter les chemins aliénants de la résignation et d’affiner ses critiques pour ici et maintenant.
C’est aussi une façon d’aller à l’encontre d’un monde atomisant qui voudrait faire de nous des individus sans passé ni avenir, écrasés dans des cages qui taisent leur nom, en disposant d’un espace où les idées subversives peuvent s’inscrire dans une certaine continuité.
À chacun de faire vivre cette bibliothèque à l’aune de sa propre conflictualité, de se l’approprier comme un moyen parmi d’autres, loin des programmes à défendre et de la propagande à distiller. Vers une liberté démesurée sans fric ni flics, sans maîtres ni esclaves, parce que tout est toujours possible.
La BIBLIOTHÈQUE ANARCHISTE LIBERTAD est ouverte depuis juin 2010 à Paris au 19 rue Burnouf (Mo Belleville ou Colonel Fabien). Permanence tous les mardis de 17 h à 20 h.
17 h : causerie
Briser les chaînes technologiquesDes technologies de l’information à celles de la surveillance, causerie sur leurs nouvelles formes et sur(tout) les perspectives d’action pour s’y opposer !
Alors que la technologie prend une part toujours plus importante dans nos existences, ajoutant une couche de dépossession supplémentaire, elle y est invitée par un mécanisme de soumission plus ou moins volontaire. L’identification par reconnaissance faciale, le traitement massif des données — de nos téléphones aux axes de circulation —, le remplacement du contact humain par celui de la machine, sont autant de changements qui aboutissent à un contrôle toujours plus prégnant et efficace de nos comportements. À Hong Kong, les mâts des lampadaires intelligents sont sciés, en France ce sont des antennes relais et des armoires électriques ou de fibre optique qui prennent feu, notamment autour des manifestations gilets jaunes. Et si, pour se donner de l’air, on donnait de l’oxygène au feux des révolté-es…
20 h : concerts prix libre
REWINDER garage trash grunge I TABULA RAZA punk I LA MARMITE électro punk à chansons (Bxl)SAMEDI 16 NOVEMBRE 2019
à LA PAROLE ERRANTE
9 rue François Debergue
MONTREUIL
(métro Croix de Chevaux)https://paris-luttes.info/que-viva-la-libertad-samedi-16-12826
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dessin (sac de frappe de boxe)
- texte :
Tournoi de boxe populaire
Samedi 2 novembre, de 17 h à 1 h
au Transfo occupé
en soutien à la caisse de défense collective
HK-RIP
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photo (manifestant, essuyant son visage en sang) dans une cible
- texte :
[logo]
Verney-Carron
Entreprise du patrimoine vivant
« L’art u savoir faire français »Flash-Ball®
Super-Pro®série de posters « Grèves ; flash-ball, … » du temps du « mouvement des Gilets jaunes » (2018-2019) ?
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- notes :
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affiche en trois sections
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dessin (deux policiers anti-émeute maintenant au sol une personne)
- texte :
2002-2020 =284 personnes tuées lors d’interventions policières
fig. 1 : bis repetita placent
« Ceci n’est - toujours - pas une bavure »
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- notes :
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texte
liste des victimes et circonstances
dessin portrait du président de la République française en exercice à l’époque
- texte :
Ceci n’est (toujours) pas une bavure
2002-2020 : 284 personnes tuées lors d’interventions policières
6 mai 2007 - 6 mai 2012 (Nicolas Sarkozy) : 71 morts
du 6 mai 2007 au 31 décembre 2007 : 14 morts
[…]2008 : 12 morts
[…]2009 : 11 morts
[…]2010 : 10 morts
[…]2011 : 17 morts
[…]du 1er janvier 2012 au 7 mai 2012 : 7 morts
[…]J’étouffe / I can’t breathe
Nb : travail réalisé à partir des sources disponibles. Il fait état des victimes lors d’interventions entre 2002 et 2020. Et ce, de manière malheureusement non exhaustive.
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
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liste des victimes et circonstances
dessin portrait du président de la République française en exercice à l’époque
- texte :
Ceci n’est (toujours) pas une bavure
2002-2020 : 284 personnes tuées lors d’interventions policières
6 mai 2012 - 7 mai 2017 (François Hollande) : 88 morts
du 6 mai 2012 au 31 décembre 2012 : 12 morts
[…]2013 : 14 morts
[…]2014 : 20 morts
[…]2015 : 20 morts
[…]2016 : 16 morts
[…]du 1er janvier 2017 au 7 mai 2017 : 6 morts
[…]J’étouffe / I can’t breathe
Nb : travail réalisé à partir des sources disponibles. Il fait état des victimes lors d’interventions entre 2002 et 2020. Et ce, de manière malheureusement non exhaustive.
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- notes :
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liste des victimes et circonstances
dessin portrait du président de la République française en exercice à l’époque
- texte :
Ceci n’est (toujours) pas une bavure
2002-2020 : 284 personnes tuées lors d’interventions policières
7 mai 2017 - 23 août 2020 (Emmanuel Macron) : 78 morts
du 7 mai 2017 au 31 décembre 2017 : 19 morts
[…]2018 : 21 morts
[…]2019 : 20 morts
[…]2020 : 18 morts
[…]J’étouffe / I can’t breathe
Nb : travail réalisé à partir des sources disponibles. Il fait état des victimes lors d’interventions entre 2002 et 2020. Et ce, de manière malheureusement non exhaustive.
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texte
macaron (portrait de Lamine Dieng : « Vérité et justice pour Lamine Dieng »)
- texte :
Commémoration Lamine Dieng
samedi 20 juin 2020
Place de la République à Paris
« Vérité et justice pour Lamine Dieng »
Après 13 ans de lutte, l’État français reconnaît sa responsabilité
#laissernousrespirer : http://change.org/laisseznousrespirer
FP : collectif vies volées[logo] VieS vOlées
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- notes :
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texte
photo (immeuble en déconstruction)
- texte :
Contre la rénovation-destruction urbaine
Dimanche 26 janvier 2020
Cantine des Pyrénées : Repas 12 h
77, rue de la Marre
Métro Jourdain/Pyrénées- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
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texte
dessin (armements en action sur fond de nuage/champignon atomique)
- texte :
Contre les armées et le nationalisme
Agir ★ Désobéir
Ⓐ Fédération anarchiste
s’organiser et lutterDeux versions : “noir, jaune brillant, rouge” / “noir, marron mat, rouge”
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- notes :
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texte
logo (silhouette de sorcière en vol sur son balai avec une chauve-souris)
- texte :
Expression murale anarchiste - Clermont-Ferrand et environs — Numéro 6, janvier-février 2020
La Pétroleuse
« De mon temps, temps de misère et de vanité, les laquais sont plus arrogants que les maîtres » Ernest Cœurderoy
Départ 10 h, place du 1er mai…
Quelques matinées de décembre, puis de janvier, dans les rues clermontoises. La même grisaille. Mais une grisaille à marée humaine. Dans cette marée, la même rengaine. Les mêmes slogans. Les mêmes pancartes. Les mêmes bureaucrates syndicaux. La même masse qui suit les chefs. Et même une bande de djeuns, nostalgiques de Mao et Staline, sans parler des maton-nes syndiqué-es FO… La multiplication de drapeaux de toutes les couleurs n’enlève rien à la grisaille.
Des milliers de personnes « prennent la rue » contre une nouvelle réforme. Ça faisait longtemps. Mais tout change pour que rien ne change. La seule chose différente, ce sont quelques gilets jaune fluo, entre drapeaux français et slogans « anticapitalistes » (!)... Et la même promenade pour terminer devant la même préfecture, avec les mêmes discours des mêmes salariées du syndicalisme. Puis retour à la maison.
Depuis combien d’années les manifestations clermontoises ne sont qu’un défilé coloré ? Depuis combien d’années les mêmes trajets, les mêmes discours place de Jaude ? Depuis combien d’années de quelques centaines à plusieurs milliers suivent sagement la parade ? Depuis combien d’années… ?
A Clermont, toute manif’ est sous contrôle syndical. Ou même mieux. On pourra se rappeler de quelques manifs sauvages, notamment des lycéen-nes. Accourent de suite les mêmes gauchistes, aujourd’hui candidat-es à la place du chef municipal, afin de discuter avec les flics présentes, pour que tout se passe bien… Oh c’est vrai, quelques résidus maoïstes roulent des mécaniques, drapeaux rouges, et comportements virils, ça aussi ça fait partie du spectacle. Même rengaine quand des citoyennes d’ATTAC et d’Extinction Rébellion (cette startup de l’écologie militante) occupent pacifiquement (faut pas s’y fier…) le Centre Jaude Un. Et dans ce monde où plus rien n’a de sens, il suffit de se promener en centre ville, là où la marchandise est la plus brillante, un jour de procession syndicale, pour voir que de grève « générale » il n’y a point. Tout est ouvert, et les sacs des citoyennes sont ras-la-gueule, les terrasses bondées…
Mais alors quoi ? Un cortège de tête comme il est de coutume dans certaines villes ? Justement non… les « cortèges de tête » sont également devenus partie intégrante du spectacle, l’affrontement est mis en scène, ritualisé. Et puis il y a même des drapeaux soviétiques dans ces cortèges de tête, ça non plus, ça ne dérange personne.
Un mouvement, ça peut être aussi une occasion de se rencontrer. Une journée (même 10, même 20…) de grève ne sert à rien, si c’est pour se plier à d’autres autorités, que celles jours bossés. Car sincèrement, se battre pour une retraite ? Pour avoir le droit de bosser 37,5 ans ? Ce serait ça vivre ?
Quand on pense que les manifestions partent du 1er mai, ça fait sourire, ou pleurer au choix, pour celles et ceux qui n’oublient pas Haymarket, Chicago, les 1er et 4 mai 1886.
Du spectacle de la contestation,
à la contestation du spectacle…« Si tu n’aimes personne…
… suicide-toi, ça gagnera du temps ». Ah tiens. Pour la seconde fois, je trouve un commentaire sur un numéro de La Pétroleuse, cette fois au stylo. J’aime bien que ce soit fait comme ça. Il s’agit donc d’une personne que ce cri anarchiste et férocement individualiste qu’est cette modeste expression murale a énervé. Je suis ravie que toi tu aimes ce monde, que tu trouves qu’il est parfaitement supportable et que tu y côtoies des personnes aussi civilisées, intégrées et connectées que toi. Que tu ais tellement l’arrogance des esclaves (ou serait-ce le cynisme des maîtres ? J’en doute) que tu te permettes de me conseiller de me suicider.
Je ne sais pas à quel moment de joie et d’aventure qu’est la vie en société capitaliste tu es tombé-e sur cet écrit hérétique, tu t’es énervé-e, peut-être t’as voulu twitter ou je sais pas quoi, manque de pot pas de présence de La Pétroleuse sur les réseaux sociaux. Alors, armé-e de toute ta rage, tu as sorti un stylo et m’a conseillé de me suicider.
Il faut être sacrément sûr-e de soi pour dire aux autres d’aller se foutre en l’air parce qu’illes haïssent ce monde. Il faut porter des œillères, et je suis sûr que tu en portes, même la nuit, pour ne pas voir que ce monde mortifère, sans issue, sans aucun choix que celui des maîtres, et de la défonce (ou pas…) pour oublier, peut pousser des individu-es à le quitter. Mais ça, du haut de ta morgue parfaitement civilisé, tu ne peux pas même l’imaginer. En tout cas, je ne regrette ni ne m’excuse de t’avoir énervé-e, toi et tes semblables. Au contraire, ça m’amuse.
Vois-tu, pour moi personne ne doit décider de la vie des autres. Toutes et tous ces gens heureux-ses de leur vie merdique sont incapables de comprendre que certaines voient les masques derrière les rapports sociaux tous basés sur le pouvoir et la domination, préfèrent en finir plutôt que de continuer à faire semblant, ou à supporter toutes les horreurs dont est capable votre société, et que parfois c’est la seule issue que l’on voit pour se libérer…
Je préfère certes l’issue d’une vie d’anarchiste, en conflit avec tout pouvoir, avec la civilisation, et les rapports sociaux qui nous traverse toutes et toutes. Mais je ne peux que comprendre celles et ceux qui n’en peuvent plus.
Ah oui, quant à toi qui a aussi sorti ton stylo vengeur pour écrire « tu ais une personne assisté » je te remercie beaucoup. La petite phrase en début de ce numéro est – entre autre – pour toi…
lapetroleuse63@riseup.net
https://attaque.noblogs.org/post/2020/02/24/publication-la-petroleuse-n-6/
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logo (silhouette de sorcière en vol sur son balai avec une chauve-souris)
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Expression murale anarchiste - Clermont-Ferrand et environs — Numéro 7, été 2020
La Pétroleuse
« Le poison dans votre machine humaine »
Bas les masques…
Il y a de cela quelques mois, un nouveau virus est apparu dans le corps de l’être le plus civilisé qui soit, nommé vulgairement être humain. Ce n’est pas le premier, et certainement pas le dernier virus de ce type, puisque ce virus naît du monde que ces mêmes êtres façonnent. C’est l’activité quotidienne des humaines faite d’exploitation, de destruction du sauvage et du massacre d’êtres vivants, qui crée l’apparition de tels virus. Mais là, ça a provoqué des réactions démocratiquement totalitaires.
Des virus tels que le COVID, il y en a eu donc. Mais ils se bornaient dans les pays plus « pauvres », l’Occident n’était pas touché, alors vous pensez bien… mais cette fois-ci, l’avant-garde de la civilisation a été touchée également. Et on a pu voir confinements, développements de flics partout, surveillance… face à un « ennemi » invisible (présomption de culpabilité de toutes. l’individu-e est un-e suspect-e, un sujet à risque pour lui-même, pour les autres). Heureusement, la démocratie est sauve, les élections ont été maintenues, l’activité marchande aussi…
Tout ça pour « nous » protéger, car « nous » sommes toutes et tous sur le même bateau parait-il. Sauf en taule et dans les camps de concentration pour exilé-es, où on a laissé crever et assassiner des indésirables. Les cadres télétravaillent, les prolos sont sommé-es de continuer à produire dans les bagnes industriels. Les bourges se réfugient dans leurs maisons secondaires alors que les autres sont assigné-es à résidence dans leurs cellules. L’État rend illégale toute relation hors mariage et hors famille. Et non, toutes les vies n’ont décidément pas la même valeur.
Le totalitarisme scientifico-médicale doit tout contrôler, et la technologie est là pour servir ses maîtres. Ainsi par ici, deux individu-es parti randonner dans le Sancy lors du confinement se font rattraper par un drone et un hélico. Ainsi en centre-ville un ado meurt dans une course-poursuite avec la police. Des gestes de révoltes salutaires ont surgit ça et là, et tout le monde n’a pas courbé l’échine. D’un autre côté, les flics eux-mêmes disaient être débordées par les appels de délation.
Et pendant ce temps-là, on nous parlait du nouveau monde qui sortirait du confinement… bien sûr. Des violences conjugales et des viols en hausse comme jamais, une population qui se gave jusqu’à la lie de séries et de vidéos souvent complotistes, et avec ça un nouveau monde devrait surgir. Si le bipède connecté apprenait de ses erreurs, ça se saurait.
Le sauvage animal et végétal a pu respirer quelques semaines durant, mais dès la fin du confinement, tout le monde s’est rué pour consommer, bouffer de la merde, conduire comme des dératées, se bourrer la gueule… vivre quoi ! Non ?
Alors quoi ? Alors rien. La surveillance se renforce, la technologie est le nouveau dieu laïc, et certain-es se battent pour des miettes, toujours plus de miettes. Le capitalisme (et ses centaines de milliards injectés dans l’économie) sort vainqueur des violences policières, sort vainqueur d’un mécontentement diffus.
Il n’y a pas de nouveau monde. Le seul geste barrière serait de détruire l’autorité sous toutes ses formes, ici, maintenant, partout, tout le temps.
Cette anomalie appelée peur…
Quand l’annonce qu’on allait tous et toutes être enfermé-e à domicile, je n’ai pas réagi plus que ça. Pourtant, quelques jours auparavant, j’apprenais que ce virus pouvait être dangereux, et que y’avait du confinement dans certaines villes/pays, et je trouvais ça assez incroyable. Comme quoi la normalité te bouffe quotidiennement, jusqu’à t’asphyxier.
Je me suis donc renseignée sur ce virus, et j’ai capté qu’une personne très proche était dite « à risque ». Et j’ai eu peur, et la personne aussi. Elle a décidé de ne voir personne. Mais fallait bien bouffer, alors masques, lavages de mains, distance de sécurité, bref, respecter les consignes de l’État. Pour pas crever. Ou plutôt pour pas crever de ça. L’autorité médicale a joué son rôle, disant à la personne concernée de s’isoler totalement. Jusqu’au ras-le-bol total.
Puis les jours, les semaines confinées ont passé. Et puis merde… et puis alors il faut tout arrêter pour un virus ? Et puis toutes et tous ces militant-es « anticapitalistes » qui cette fois-ci se sont mis à être plus autoritaires que l’Etat lui-même.
On vit chaque jour avec la civilisation, avec la mort. Ce monde est dirigé par la mort, simplement elle nous éclate pas aux yeux, elle est trop loin, pas assez moderne, branchée et connectée. La Méditerranée démocratique qui avale à la pelle des indésirables ? Bof. Le travail qui tue chaque jour ? Tu m’en diras tant. La taule ? La guerre ? La police ? Les bagnoles ? Oui bon mais après ça va.
Oui ça va. Ou plutôt ça ne va pas. La civilisation nous oblige à vivre dans sa morbidité normative. Et lorsqu’un virus déboule pour une fois ici, alors la mort devient un sujet sérieux (sauf au travail, sauf dans les taules, sauf dans la Méditerranée, sauf la guerre, sauf la police, sauf les bagnoles…). Et prière de s’y plier.
Peut-être que le seul réel choix ici est de choisir notre mort. Et que plus encore chaque jour, l’État et ses sujets obéissantes renforcent leur étreinte glaciale sur ma vie, sur celle des personnes qui comptent pour moi. Et peut-être que je le refuse. Et qu’il est stupide de faire une généralité sur les « personnes à risque ».
Que finalement, le seul risque vitale, c’est d’avoir une vie d’esclave moderne, entre l’école, le taf/le chômage, la retraite, la tombe. Avec le confort illusoire de la technologie (qui est d’ailleurs la mort en habits de velours), et le confort pacificateur de la communauté. Que cette vie-là, c’est la mort. Mais cette vie là ne fait pas peur, allez savoir…
lapetroleuse63@riseup.net
https://attaque.noblogs.org/post/2020/08/07/publication-la-petroleuse-n-7/
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vignettes (gravures de maisons sur des échelles)
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Plutôt squatteur et mauvais payeur qu’expulseur et spéculateur
C’est la merde. Tous les prix augmentent, beaucoup de gens galèrent de plus en plus à payer les factures, les courses… et aussi le loyer. Avoir un toit sur la tête ne devrait pas être un luxe. Mais vu que ç’en est devenu un, certain-es par choix ou par nécessité arrêtent de payer leur loyer, ou squattent des maisons vides.
Alors ces dernières années l’État a mis en place plusieurs nouvelles lois qui protègent les rentier-e-s et propriétaires, rendant de plus en plus difficile le fait de squatter et pénalisent celleux qui essaient. La dernière loi en date a pour but affiché de mettre en prison les squatteur-ses, ainsi que d’expulser les locataires au bout d’un mois d’impayé.
Et pour rendre tout ça acceptable, les médias et la bourgeoisie créent des mythes : les malheureux-ses petit-es proprios qui, chassé-e-s de leurs maisons alors qu’iels étaient juste parti-e-s en vacances, se retrouveraient à la rue. Ces histoires mensongères et larmoyantes créent de l’empathie chez plein de gens qui ont peur de travailler toute leur vie pour finir par se faire "voler" leur maison par des méchantes squatteuses.
Mais si t’as une maison que t’as galéré a te payer, ben t’habites dedans, non ?
La réalité est loin du mythe. les bâtiments ou maisons squattées sont en grande majorité des lieux abandonnés depuis des années ! Souvent c’est des multi proprios qui les laissent vides car ça prend de la valeur avec le temps et qu’iels pourront revendre plus cher plus tard : ça s’appelle la spéculation.
Squatter ou ne pas payer son loyer c’est ne pas respecter les règles du jeu de ce monde de merde qui est basé sur la thune, la propriété privée, la compétition…
Alors ça serait tricher, ça serait injuste : si certains galèrent et travaillent autant, pourquoi d’autres pourraient avoir un toit sans payer ?
Parce que les seul.es qui gagnent à ce petit jeu c’est les riches et toutes celles qui ont un intérêt à maintenir l’ordre existant. Bien content-e-s que la colère soit dirigée sur ceux qui trichent plutôt que sur eux. Parce ce que ce jeu dégueulasse bousille les corps et les cœurs. On veut essayer de faire autrement, on a pas envie de perdre notre vie à la gagner !
Parce que squatter ça permet de vivre dans des baraques qu’on pourrait jamais se payer ni même louer Parce qu’on galère à payer un logement ou juste à l’obtenir, qu’on a pas d’alternative ou pas les bons papiers Parce qu’on a besoin d’espaces où l’on peut s’organiser contre ce monde et se rencontrer Parce qu’il y a plein de maisons vides (3,5 millions en france), alors pourquoi se gêner … !
Et même si ça devient plus difficile et que ça fait peur, on cherchera toujours des ruses pour refuser de jouer selon leurs règles ! On continuera à s’entraider et a créer des solidarité au quotidien et face a la répression ! On se laissera pas faire et que ceux qui profitent de la propriété privée et la défendent sachent que ça ne sera pas sans conséquences !
Face à la répression et aux expulsions, la solidarité est une arme
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montage photo (manifestations…)
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Lois racistes, comportements coloniaux, chasses aux exilé.e.s…
À bas le racisme d’État !
Ⓐ Fédération ★ anarchiste
s’organiser et lutterwww.federation-anarchiste.org
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[ texte ; dessin (silhouette de « A cerclé » végétalisé) ]
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Contre l’État et le capital
Plantons les graines de l’autogestion
[logo « Groupe de Metz »] — Fédération ★ anarchiste
groupe de Metzwww.federation-anarchiste.org
groupedemetz@federation-anarchiste.org — [facebook] @groupefametz
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dessin néo-Art nouveau (personnage cagoulé de face, avec masque à gaz et pendentif « A cerclé, seringue « anarchie », cocktail molotov, »
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Groupe Ô rage noire
Fédération anarchisteContre la peste brune
o.rage.noire@federation-anarchiste.org
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dessins (poissons)
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08/03 journée de lutte contre le patriarcat
Cortège VNR au sein de la manif du 6 mars 2021
Hé !
Si tu ne te reconnais pas dans un féminisme qui ferme
les yeux face les oppressions autres que le sexisme et
qui nie nos différences pour être acceptable aux yeux de
l’État, rejoins-nous !On ne veut pas d’un féminisme qui nous fait violence
en rendant toujours invisible les plus précaires.
On veut d’un féminisme pour toustes quelque soit
notre genre, notre classe, notre religion, notre nationalité,
la situation de nos papiers. Peu importe qui on baise ou
pas, gratuitement ou comme taf. Quelque soit notre âge,
notre corps, notre poids, notre casier judiciaire. Qu’on
soit « valide » ou pas. Sans ou avec enfants.Tous les jours, toutes les nuits,
on veut tout et on le prendra !Retrouvons-nous, rencontrons-nous dans un
cortège féministe autonome, libre et flamboyant !RDV samedi 6 mars à 14h Porte de Paris
derrière la banderole avec des chiots
Cortège en mixité choisie sans mec cisgenre
Dress code : Noir à paillette !- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
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montage photo (manifestations…)
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Face aux attaques anti-sociales de l’État :
multiplions
actions, entraideautogestion !
Ⓐ Fédération ★ anarchiste
s’organiser et lutterwww.federation-anarchiste.org
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photo (Agatha Christie à son bureau)
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Samedi 6 novembre 2021
33 rue des Vignoles - 75020 ParisSommes-nous irrémédiablement condamné.es à Agatha Christie ?
de 13 h 00 à 15 h 00, venez échanger autour d’un brunch sur
“Féminisme et polar”
avec
Caroline Granier & Laurence Biberfeld
essayiste et auteur de romans policiersde 10 h 00 à 19 h 00 - Grande braderie de polars d’occasion
vendus : à l’unité (1 €), en nombre (5 poches pour 1 €), au poids, au mètre …
Entrée libre - soupes à toute heure, soupe-au-lard de rigueur !
Vigilance et gestes barrières pour la sécutité sanitaire et le confort de tout•es - Gel et masques à dispositions
Toutes informations complémentaires sur : http://www/cnt-f.org/subrp/
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dessin (barbelés entourant le logo « Refugees welcome »)
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Fermeture des Centre de rétention administrative !
Refugees welcome
À bas les CRA !
Régularisation de tous les sans-papiers[logo « Groupe de Metz »] — groupe de Metz — Fédération anarchiste
s’organiser et lutter- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
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dessin (vue axonométrique (?) d’une ville animée) par ?
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Journée de soutien au
Jargon libre
(del>librairie bibliothèque anarchiste)
samedi 4 décembre à la Parole errante
9 rue François Debergue - MontreuilDès 15 h - Bourse aux livres
19 h - Concerts
Nadia Ammour & Hocine Benissad (chansons d’Algérie)
Dominique Grange, avec Michaël Bideault, Jonathan Malnoury, Franck Chenal
Multi Muchi (Yurie Hu, Francesco & Fantazio)
Entrée libre
et masque nécessaire !
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dessin (poing levé)
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Dimanche 7 novembre 2021
13 h - 30 avenue des Fruitiers - 93200 Saint-Denis
(RED D et B La Plaine Stade de France)Marchons ensemble pour réclamer justice et vérité pour Yanis
Grièvement blessé lors d’une course-poursuite avec la police le soir du 14 avril 2021
Décédé de ses blessures après 49 jours de lutte pour survivre, le 3 juin 2021
Ses proches violentés par la police, le 4 juin 2021, après la veillée funéraire
Un silence total inconcevable depuis 6 mois !
Nous exigeons des explications !
justice et vérité pour Yanis
[logos divers :] Réseau d’entraide Vérité et Justice — UP93 — Vies Volées — Femmes en lutte 93 — Les Mutilé·e·s pour l’exemple ! — Action antifasciste Paris-Banlieue — Plaine de femmes — Vérité et justice pour Lamine Dieng — Femmes africaines de la Paline — RIP Ibrahima Ban justice pour IBO
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
[La Pétroleuse : expression murale anarchiste, numéro 4, mars 2019]
[La Pétroleuse : expression murale anarchiste, numéro 4, mars 2019]. — Clermont-Ferrand : La Pétroleuse (2017-2020), . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.
sources :
[La Pétroleuse : expression murale anarchiste, numéro 5, été 2019]
[La Pétroleuse : expression murale anarchiste, numéro 5, été 2019]. — Clermont-Ferrand : La Pétroleuse (2017-2020), . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.
sources :
[LaDIYfest, Ovaires drive #2, 1er et 2 novembre 2019]
[LaDIYfest, Ovaires drive #2, 1er et 2 novembre 2019] / Bastardilla. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 60 × 42 cm.
sources :
[Manifestant·e, gréviste, lycée·ne, étudiant·e, migrant·e, racisé·e, zadiste, … : le Flash-Ball de Verney-Carron mutile et tue]
[Manifestant·e, gréviste, lycée·ne, étudiant·e, migrant·e, racisé·e, zadiste, … : le Flash-Ball de Verney-Carron mutile et tue]. — [S.l.] : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 56 × 40 cm.
sources :
[Police - Flash-Ball]
[Police - Flash-Ball]. — [S.l.] : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 56 × 40 cm.
sources :
[Pour que vive le Jargon libre, grande bourse aux livres ! 29-30 juin 2019]
[Pour que vive le Jargon libre, grande bourse aux livres ! 29-30 juin 2019] / Jacques (1946-....) Tardi. — Paris : Jargon libre (Paris), . — 1 affiche (photocop. ), coul. (une : papier de couleur ) ; 42 × 30 cm.
sources :
[Protégez vos yeux - Flash-Ball® Super-Pro®]
[Protégez vos yeux - Flash-Ball® Super-Pro®]. — [S.l.] : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 56 × 40 cm.
sources :
[Que viva la libertad ! : initiative pour la bibliothèque anarchiste Libertad]
[Que viva la libertad ! : initiative pour la bibliothèque anarchiste Libertad]. — Montreuil (Montreuil-sous-Bois) ; Paris : Bibliothèque anarchiste Libertad : La Parole errante, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 42 × 30 cm.
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[Que viva la libertad ! : initiative pour une bibliothèque anarchiste]
[Que viva la libertad ! : initiative pour une bibliothèque anarchiste]. — Montreuil (Montreuil-sous-Bois) ; Paris : Bibliothèque anarchiste Libertad : La Parole errante, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 42 × 30 cm.
sources :
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[Tournoi de boxe populaire, samedi 2 novembre 2019]
[Tournoi de boxe populaire, samedi 2 novembre 2019]. — Lille : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 121 × 46 cm.
sources :
[Verney-Carron : Flash-Ball® Super-Pro®]
[Verney-Carron : Flash-Ball® Super-Pro®]. — [S.l.] : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 56 × 40 cm.
sources :
[Ceci n’est (toujours) pas une bavure : 2002-2020]
[Ceci n’est (toujours) pas une bavure : 2002-2020]. — Lille : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 88 cm.
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[Ceci n’est (toujours) pas une bavure : 2007-2012]
[Ceci n’est (toujours) pas une bavure : 2007-2012]. — Lille : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.
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[Ceci n’est (toujours) pas une bavure : 2012-2017]
[Ceci n’est (toujours) pas une bavure : 2012-2017]. — Lille : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.
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[Ceci n’est (toujours) pas une bavure : 2017-2020]
[Ceci n’est (toujours) pas une bavure : 2017-2020]. — Lille : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.
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[Commémoration Lamine Dieng, samedi 20 juin 2020]
[Commémoration Lamine Dieng, samedi 20 juin 2020]. — [S.l.] : VieS vOlées, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , papier blanc ) ; 42 × 30 cm.
sources :
[Contre la rénovation-destruction urbaine]
[Contre la rénovation-destruction urbaine]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 42 × 30 cm.
sources :
[Contre les armées et le nationalisme : agir, désobéir !]
[Contre les armées et le nationalisme : agir, désobéir !]. — Paris : FA__ [2] (Fédération anarchiste : 1953-....), [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois ) ; 40 × 60 cm.
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[La Pétroleuse : expression murale anarchiste, numéro 6, janvier-février 2020]
[La Pétroleuse : expression murale anarchiste, numéro 6, janvier-février 2020]. — Clermont-Ferrand : La Pétroleuse (2017-2020), . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.
sources :
[La Pétroleuse : expression murale anarchiste, numéro 7, été 2020]
[La Pétroleuse : expression murale anarchiste, numéro 7, été 2020]. — Clermont-Ferrand : La Pétroleuse (2017-2020), . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.
sources :
[Plutôt squatteur et mauvais payeur qu’expulseur et spéculateur]
[Plutôt squatteur et mauvais payeur qu’expulseur et spéculateur]. — [S.l.] : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , papier blanc ) ; 42 × 30 cm.
sources :
[À bas le racisme d’État ! : lois racistes, comportements coloniaux, chasses aux exilé.e.s…]
[À bas le racisme d’État ! : lois racistes, comportements coloniaux, chasses aux exilé.e.s…]. — Metz : FA__ [2] (Fédération anarchiste : 1953-....) : FA__. Groupe de Metz, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; [50 ?] × [70 ?] cm.
sources :
[Contre l’État et le capital : plantons les graines de l’autogestion]
[Contre l’État et le capital : plantons les graines de l’autogestion]. — Metz : FA__ [2] (Fédération anarchiste : 1953-....) : FA__. Groupe de Metz, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , papier blanc ) ; 60 × 40 cm.
sources :
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[Contre la peste brune]
[Contre la peste brune]. — Lille : FA__. Groupe Ô rage noire (Lille), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois : rouge , noir , jaune , papier blanc ) ; 42 × 30 cm.
sources :
[Cortège VNR au sein de la manif du 6 mars 2021]
[Cortège VNR au sein de la manif du 6 mars 2021]. — Lille : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.
sources :
[Face aux attaques anti-sociales de l’État : multiplions actions, entraide, autogestion !]
[Face aux attaques anti-sociales de l’État : multiplions actions, entraide, autogestion !]. — Metz : FA__ [2] (Fédération anarchiste : 1953-....) : FA__. Groupe de Metz, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 50 × 70 cm.
sources :
[Féminisme et polar : sommes-nous irrémédiablement condamné.es à Agatha Christie ?]
[Féminisme et polar : sommes-nous irrémédiablement condamné.es à Agatha Christie ?]. — Paris : CNT_F (France : ≥1993), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , texte en défonce , papier blanc ) ; 30 × 21 cm.
sources :
[Fermeture des Centre de rétention administrative !]
[Fermeture des Centre de rétention administrative !]. — Metz : FA__ [2] (Fédération anarchiste : 1953-....) : FA__. Groupe de Metz, [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , papier blanc ) ; [60 ?] × [40 ?] cm.
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![]() 2015 |
[Journée de soutien au Jargon libre, samedi 4 décembre 2021]
[Journée de soutien au Jargon libre, samedi 4 décembre 2021]. — Montreuil (Montreuil-sous-Bois) ; Paris : Jargon libre (Paris) : La Parole errante, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 42 × 30 cm.
sources :
[Marchons ensemble pour réclamer justice et vérité pour Yanis, dimanche 7 novembre 2021]
[Marchons ensemble pour réclamer justice et vérité pour Yanis, dimanche 7 novembre 2021]. — Saint-Denis : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 42 × 30 cm.
sources :
[Nous avons besoin de toi : engage-toi contre le SNU]
[Nous avons besoin de toi : engage-toi contre le SNU]. — Paris : UPF_ (Union pacifiste de France) ; [et al.], . — 1 affiche (impr. photoméc. ), coul. (quadri ) ; 42 × 30 cm.