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    [À bas les chefs !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    À bas les chefs !]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 43 × 32 cm.

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    notes :
    descriptif :


    texte

    texte :

    À bas les chefs !

    Que tout révolutionnaire choisisse, parmi ceux sur lesquels il croit pouvoir le mieux compter, un ou deux autres prolétaires comme lui. Et que tous — par groupes de trois ou quatre n’étant pas reliés entre eux et fonctionnant isolément, afin que la découverte de l’un des groupes n’amène pas l’arrestation des autres — agissent dans un but commun de destruction de la vieille société, et mettent si bien et à tant d’instants du jour le privilégié en péril, que celui-ci soit obligé, afin d’échapper à la ruine et à la mort, de faire cause commune avec les prolétaires pour réclamer l’égalité ; qu’il n’y ait pour lui et qu’il ne puisse plus voir de salut que dans l’anéantissement de son privilège, et que son intérêt, enfin, lui fasse une loi de désirer rentrer dans le droit commun.

    Que, par exemple, chaque groupe procède ainsi : que, sur les trois ou quatre membres du groupe, s’il y a un ouvrier de bâtiment, il prenne l’empreinte des serrures dans les riches appartements où il pourra être appelé à travailler, qu’il en inspecte bien les issues, qu’il interroge adroitement les domestiques, afin d’avoir tous les renseignements indispensables, et puis que, toutes ses mesures prises, il prévienne les autres membres de son groupe — ses complices, si vous voulez — et qu’à un moment donné, ils pénètrent de nuit dans l’appartement de ce riche, poignardent ou étranglent le maître ou les maîtres, forcent, brisent ou ouvrent à l’aide de fausses clés les meubles où peuvent se trouver argenterie, bijoux et argent monnayé ; qu’ils emportent tout ce qui peut s’emporter, et qu’en s’en allant ils mettent le feu à la maison. Mais surtout qu’ils n’emploient pas à améliorer leur sort le produit de leur butin, ce serait leur perte : un changement dans leur position les trahirait en les signalant à la police. Qu’ils tuent et qu’ils pillent pour détruire. Seulement qu’ils enfouissent sous terre tout l’or qu’ils auront pu recueillir, afin que si eux ou l’un d’eux venait à être soupçonné ou découvert. cet or pût servir à la fuite. Que le groupe ri, avec le produit de ses conquêtes de nuit chez les riches, pourra se procurer une imprimerie clandestine, le fasse, et que des bulletins, proclamant le but et les moyens d’action de la terrible société, révèle chaque jour au public que tous les assassinats, les vols, les empoisonnements, les incendies qui se commettent par la ville et la campagne sont l’œuvre des révolutionnaires, des nouveaux Jacques, et qu’il en sera ainsi tant que l’égalité n’aura pas détrôné le privilège.

    Que dans un autre groupe où il y aura un ouvrier confiseur, cet ouvrier fasse tous ses efforts pour être employé dans une des grandes maisons qui fournissent l’aristocratie, et qu’au jour de l’an, je suppose, la veille ou l’avant-veille, il empoisonne une ou dix ou vingt bassines de bonbons, le plus qu’il pourra, et que le lendemain cent ou mille aristocrates aient cessé de vivre : Que la société secrète, par ses imprimeries clandestines, en revendique alors la responsabilité, et que le stoïque empoisonneur disparaisse, échappant par la fuite à une arrestation.

    Que, chez un parfumeur, on en fasse autant. Qu’on empoisonne également les vins de champagne, si l’on t’eut, les vins fins, les gants, les gâteaux, les glaces et sorbets. Que, dans les campagnes, on incendie les moissons des riches, les maisons des riches, les églises ; que dans les villes on en fasse autant pour les maisons, les églises, les ministères, les mairies, tous les bureaux du commerce et du gouvernement. Que le fer de Damoclès soit constamment suspendu sur la tête des privilégiés ; que les serpents de la terreur, comme ceux de Némésis, sifflent jour et nuit à leurs oreilles et les fassent trembler dans leur or et dans leur vie ; que leur position ne soit plus tenable et que, las de tant d’angoisses, ils soient forcés de tomber à genoux et de demander grâce et de supplier le prolétariat de leur accorder la vie en échange de leur privilège et le bonheur commun en échange du malheur général.

    Que l’individu ou le groupe comparaissant aux assises y porte le front haut, qu’il s’y pose non en accusé mais en ennemi, et en ennemi toujours redoutable quoi qu’il en soit ou en puisse être, prisonnier ou libre, mort ou vivant, car l’homme de principe vaincu dans la lutte ne meurt jamais tout entier et c’est là sa consolation et sa force, ses pareils lui survivent. — Qu’il dise donc à ceux qui sont là pour le condamner : « Demain, si vous ne m’acquittez, vous serez morts. J’appelle à haute voix sur vous les poignards des sociétés secrètes dont je suis un des membres, et cette invocation, sachez-le bien, c’est pour eux tous un ordre !… Et maintenant frappez-moi, si vous l’osez ! » Et que le lendemain, si ce révolutionnaire est condamné, les sociétés secrètes fassent périr, à tout prix et quelque péril qu’il y ait à le faire, les jurés et les juges qui auront trempé dans la sentence. — Ah ! messieurs de la famille et de la propriété, de la religion et du gouvernement, vous voulez du privilège, eh bien ! subissez-en les conséquences… Croyez-vous que votre vie, votre monde, votre société vermoulue tiendrait longtemps contre un tel moyen révolutionnaire, dites, ô fils de Malthus ? Mais, malheureusement, les énergies sont molles, aujourd’hui, et ce n’est guère qu’au lendemain d’une autre révolution encore étouffée, à la suite de nouvelles journées de juin, que cette idée pourra porter ses fruits. En attendant, j’en jette la semence au cœur de tous les souffreteux, et, allez ! vous n’échapperez pas à cette nouvelle jacquerie. Puisse-t-elle commencer sur l’heure !


    sources :
     



    [Alors toi aussi, déserte !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Alors toi aussi, déserte !]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 42 × 30 cm.

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    descriptif :


    texte

    photos (policier mains devant le visage ; policière dégageant se voiture ensablée)

    texte :

    Le sentiment du devoir t’est devenu indifférent ?
    Tu n’en peux plus des insultes et du mépris ?
    Tu voudrais abattre tes officiers ?
    Tu ne sais plus pourquoi contenir le désordre, alors qu’il ne cesse de croître ?
    Tu n’en peux plus de l’ambiance de caserne, ni de la stupidité de tes collègues ?

    Alors toi aussi, déserte !

    Même si tout est à refaire, il y a un avenir après la police, et nous sommes là pour t’aiter à le construire.
    Alors, fais le pas, et comme disent les jeunes, nique la police.

    Bien sur, la désertion est une période difficile après des années de service borné. C’est pourquoi nous avons créé la Cellule de soutien aux déserteurs démunis. Le CDSS propose un accompagnement pour ceux qui n’arrivent pas à se reconstruire à cause du mépris profond que l’uniforme a attiré sur eux, qui ne peuvent oublier les brimades subies de la part des citoyens ou des commissaires, et qui ne digèrent pas la bêtise et la servilité des années passées sous les ordres.

    Frustation, angoisse, schizophrénie, suicide, le CSDD et son équipe de psychiatres spécialisés t’aideront à torner la page. Pour les cas les plus graves, nous rassemblons les fonds nécessaires à recommencer ta vie dans l’anonymat, dans un lieu où personne n’apprendra jamais ton passé de policier(e). Inspecteur, brigadier, cycliste, chien, ou cheval, le CSDD est avec toi, sans distinction d’espèce, de grade, ou de sexe.

    [logos] Centre de Prévention du Suicide — Alcooliques Anonymes — 02.650.08.69


    sources :

    Détournement d’une affiche officielle ?




    [Avis]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Avis]. — Paris : Groupe Anti-Gestion, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 40 × 30 cm.

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    notes :
    descriptif :


    texte

    texte :

    Avis

    — La formation des cadres passe par l’apprentissage (le la soumission à l’autorité.
    — Elle est également une initiation au respect de la hiérarchie et au mépris des agents subalternes.
    — Le futur cadre doit se cantonner dans le domaine restreint de ses responsabilités.
    — Les cadres doivent garder pour objectif le maintien des exécutants dans une situation dominée ; à cette fin, ils doivent monopoliser les connaissances techniques et les informations ; ils établissent et renforcent un système (le communication qui doit priver les exécutants de toute possibilité de prendre en charge eux-même le contrôle de leurs activités.
    — Les cadres ne doivent pas perdre de vue qu’ils sont une pièce importante dans le processus de contrôle social. Leur formation doit leur permettre d’acquérir des attitudes mentales et physiques qui les placent (le plein pieds du coté des exploiteurs.

    En conséquence de quoi il a été décidé
    — De remodeler Dauphine en école de commerce donnant toute garantie aux futurs employeurs.
    — De liquider des départements tant soit peu “critiques”, et dont l’enseignement ne se réduit pas toujours à des techniques.
    — De renforcer le caractère sélectif de l’enseignement : interrogation écrite, partiels examens, mémoires.
    — De licencier petit à petit les enseignants connus pour leurs activités politiques ou syndicales ou leur pédagogie non conformiste.
    — De faire appel à des enseignants liés au milieu professionnel se donnant pour tâche la formation de futurs cadres zélés et respectueux.
    — De renforcer les dispositions bureaucratiques, de multiplier les tracasseries administratives, de diriger (le telle manière que le goût du secret s’appuie sur l’inflation paperassière.
    — Que les enseignants devront établir avec les étudiants la même relation d’autorité que celle qui existe entre eux et la direction.
    — De renforcer la hiérarchie mandarinale.

    Gillard Charmey • 278-56-23

    Groupe Anti-Gestion


    sources :
     



    [Citoyen par ci, citoyenne par là…]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Citoyen par ci, citoyenne par là…]. — Marseille : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , orange , papier blanc ) ; 48 × 32 cm.

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    notes :
    descriptif :


    texte

    dessin extraits de mangas

    texte :

    Citoyen par ci, citoyenne par là…

    On nous les sert à toutes les sauces car ce sont les poucaves, les balances, les indics, les collabos, les mouchards, les donneuses, les corbeaux, les délateurs… Ils sont ceux qui entretiennent ce monde, les yeux et les oreilles des juges, de la flicaille, des politiciens et des patrons. Les merdes…

    LA POUCAVE a la langue bien pendue, elle dénonce les sans-papiers. Elle bave sa haine raciste, à peine dissimulée derrière le prétexte des lois ou de la situation économique.

    LE MOUCHARD va et vient derrière ses collègues, les épie, les évalue puis les dénonce au patron. Ceux qui glandent, volent, sabotent, en bref résistent à leurs exploiteurs, sont poursuivis, virés, emprisonnés.

    LA BALANCE fait confiance à la justice. Elle s’en remet à elle pour faire valoir ses “droits”. Droit de dénoncer tous ceux qui ne lui plaisent pas. Trop jeunes. Trop foncés. Trop vieux. Bruyants. Nombreux.

    LA DONNEUSE dénonce ce qu’elle jalouse. Elle ne supporte pas ceux qui survivent par du boulot au noir, des trafics, des petites combines ou de la débrouille. Elle préfère les voir crever comme elle crève elle-même : soumise.

    L’INDIC a sa conscience pour lui : il dénonce pour de l’argent. Qu’il soit assistante sociale, employé du Pôle Emploi, animateur social, sociologue, vigile, éducateur ou voisin, l’indic vit de la misère.

    LE CORBEAU n’assume pas. Il dénonce anonymement voisins, amis, collègues, inconnus. Il n’assume pas car seule compte sa vengeance, celle que sa lâcheté l’empêche de réaliser lui-même.

    LE DÉLATEUR préserve ses intérêts. Qu’il soit commerçant, propriétaire, prof, politicien, contrôleur ou militant, il n’admet pas que ceux qui le font vivre puissent ne pas accepter ses règles. Il dénonce voleurs, squatteurs, rebelles et autres indésirables.

    LE COLLABO, comme lors de la seconde guerre mondiale, se retranche derrière l’administration. Si la loi le lui permet, il se laisse aller à dénoncer immigrés, déserteurs, révoltés, homosexuels, chômeurs… Pour lui ce ne sont que des cafards.

    LE CITOYEN est un peu tout à la fois. Lui, dénonce publiquement avec comme prétexte la poli-tique. Il vote. Parce qu’il est l’esclave zélé qui légitime ses maîtres, il s’imagine avoir pour mission de faire respecter les lois. Voir de les modifier. Il est un flic sans uniforme.

    TOUS CEUX qui refusent de subir la vie qui leur est imposée savent qui sont leurs ennemis. Savent où ils sont et comment les traiter : Qu’ils se cachent derrière le sourire grimaçant d’une voisine, l’odeur nauséabonde d’un Comité d’Intérêt de Quartier (CIQ), le masque de sympathie d’un commerçant, le velours d’un cabinet d’huissiers, les murs suintants d’un commissariat...
    Qu’il soit de droite ou de gauche, le citoyen est notre ennemi. Qu’elle soit de droite ou de gauche, la politique est notre ennemie.

    Tous veulent nous empêcher de vivre

    Nous ne nous laisserons pas faire


    sources :
     



    [Consignes d’urgence en cas d’attente prolongée]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Consignes d’urgence en cas d’attente prolongée]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : rouge , texte en défonce , papier blanc ) ; 64 × 44 cm.

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    • Liste des thèmes  : économie : transports  ; grève
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    notes :
    descriptif :


    texte

    ligne musicale avec paroles

    texte :

    Consignes d’urgence en cas d’attente prolongée

    Briser la glace.
    Pas de transports, c’est du temps gagné.
    Bavarder, draguer, gronder contre l’ennui.
    Oublier ces pauvres vacances de pauvres.
    En profiter pour s’absenter. Enfin s’adonner au plaisir de refuser le turbin.

    Tirer l’alarme.
    Le danger, c’est le bluff.
    Ne pas encourager la mendicité
    des négociateurs à la sauvette.
    Jeter sur le ballast les briseurs de grève.

    Perdre son calme.
    Les aiguillages bloqués, les voies coupées c’est la guerre du Rail. S’assembler pour faire plier les profiteurs de la paix sociale.
    Retrouver le goût de l’audace.
    Entrez dans la rage !

    [ligne musicale :] J’étais en faction : À la gare de Lyon / Lorsqu’un train d’enfer / Entre par derrière…


    sources :
     


    [Contempler le désastre…]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Contempler le désastre…]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

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    • Liste des thèmes  : nucléaire
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    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (explosion nucléaire expérimentale)

    texte :

    Contempler le désastre…

    Combien de temps encore ?


    sources :
     










    [Dérober des raisins, petite drôlerie]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Dérober des raisins, petite drôlerie] / Théophile Schuler. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (sérigr. ), coul. (deux  : rose , vert , papier kraft ) ; 42 × 30 cm.

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    notes :
    descriptif :


    texte

    dessin (maraude d’enfants montant une roue à aubes de moulin pour cueillir du raisin) par Théophile Schuler, gravé par Pannemaker et surmonté d’un phylactère rose : « Saccage ta cage »

    vert foncé (ou noir ?) et rose sur papier kraft

    texte :

    Saccage ta cage

    Dérober des raisins, petite drôlerie
    Qui mène à de grands vols, les cas en sont fréquents :
    Et même ces gamins — il ne faut qu’on en rie —
    Savez vous ce qu’ils sont déjà ? Des Délinquants

    sources :

    Texte pour la lettre « D » tiré de : Jean Macé, P. J. Stahl [Pierre-Jules Hetzel]. — Le Premier livres des enfants : alphabet complet. — Paris : J. Hetzel, 1878. Livre moralisateur.

    Existe aussi des tirages sur papier de couleur.




    [Détruire ce qui nous détruit]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Détruire ce qui nous détruit]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 30 × 21 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : autonomie
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (personnage encagoulé)

    vignette (barbu, couteau entre les dents, sur fond d’étoile) [logo type Mordicus]

    texte :

    Détruire ce qui nous détruit


    sources :

    « Ce slogan est connu par le groupe “Ton Steine Scherben” (Hauteur de voix Pierres Bris de vitres), dont c’est le premier single en 1970. Le groupe, qui pratique une sorte de rock, est devenu emblématique d’une scène allant des Verts alternatifs à la Fraction Armée Rouge en passant par les autonomes et tous les squats berlinois des années 1980, avec comme dénominateur commun la revendication de la transformation de la vie quotidienne. En France, le journal L’Internationale liée à Action Directe reprendra d’ailleurs le slogan en couverture de son numéro de décembre 1983 ; il est souvent employé par le PCF(mlm). » in :
    https://agauche.org/2020/10/24/detruire-ce-qui-nous-detruit/


    [s.d.]
    Affiche liée


    [Détruire ce qui nous détruit]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Détruire ce qui nous détruit]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 30 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : France
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    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (véhicule de police victime d’un cocktail molotov)

    texte :

    Détruire ce qui nous détruit


    sources :

    « Ce slogan est connu par le groupe “Ton Steine Scherben” (Hauteur de voix Pierres Bris de vitres), dont c’est le premier single en 1970. Le groupe, qui pratique une sorte de rock, est devenu emblématique d’une scène allant des Verts alternatifs à la Fraction Armée Rouge en passant par les autonomes et tous les squats berlinois des années 1980, avec comme dénominateur commun la revendication de la transformation de la vie quotidienne. En France, le journal L’Internationale liée à Action Directe reprendra d’ailleurs le slogan en couverture de son numéro de décembre 1983 ; il est souvent employé par le PCF(mlm). » in :
    https://agauche.org/2020/10/24/detruire-ce-qui-nous-detruit/


    [s.d.]
    Affiche liée







    [Fête gâchée à la centrale]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Fête gâchée à la centrale]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , texte en défonce , papier blanc ) ; 62 × 43 cm.

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    • Liste des thèmes  : prison
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
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    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    dessin (boite d’allumettes avec effigie de garde armé au-dessus d’une prison : « Le “coup du confort”, ça ne marche plus que dehors… » ; noms de prisons assignés à des allumettes)

    ligne de musique

    texte :

    Fête gâchée à la centrale :

    des politicards emprisonnés sauvent les matons du lynchage !

    Saint-Maur ★★★NN
    Fleury-Mérogis ★★
    La Santé ★
    Clairvaix ★★NN

    Le « coup du confort », ça ne marche plus que dehors…

    [ligne de musique :] Haut les mains ! Qu’y disent, Sortez d’là, bande de rats ! C’est titin pour la remise, si vous arrêtez pas.
    Joe La Hache leur a dit : « Tas de salauds, j’préfère encore crever. On a des allumettes, on va tout faire cramer ! »


    sources :
     






    [Ils nous contrôlent aujourd’hui, parce qu’ils ont peur qu’un jour…]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Ils nous contrôlent aujourd’hui, parce qu’ils ont peur qu’un jour…]. — Paris : CAT, . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
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    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; police
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
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    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    texte

    photo (contrôle policier)

    chat noir cerclé « CAT »

    texte :

    au boulot, dans le métro, dans la rue, à la fac…

    Ils nous contrôlent aujourd’hui,

    parce qu’ils ont peur qu’un jour…

    La “sécurité” c’est le contrôle toujours plus grand de l’État sur n otre vie quotidienne ; quadrillage des cités et quartiers par les flics et le PCF, contrôles anti-fraude dans les transports, vigiles dans les concerts et les rues marchandes (souvenez-vous du clochard assassiné au Forum des Halles), CRS contre grévistes et manifs, interventions policières contre squats, criminalisation du mouvement révolutionnaire …

    Contre la militarisation du territoire ! Ouvrons l’espace de nos désirs à la réalisation de nos besoins ! Imposons notre contre-pouvoir ! À bas l’État, à bas la mort !

    Pour le communisme — CAT


    sources :
     




    [La crise]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La crise]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 63 × 44 cm.

    • Affiches par pays  : France
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    • Liste des thèmes  : capitalisme et anticapitalisme  ; pauvreté
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (mendiant)

    texte :

    [phylactère :] Saloperie de baisse tendancielle du taux de profit

    La crise

    photo agence focale


    sources :
     



    [La maison ne se touche pas]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La maison ne se touche pas]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  :
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    • Liste des thèmes  : logement, habitat  ; luttes urbaines
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Italie
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte dactylographié

    texte :

    La maison ne se touche pas

    Maison a louer … Cherche maison — Maison … Maison

    C’est un problème qui revient souvent pour des millers de personnes étranglé(e)s dans la mâchoire des avis de’xpulsions, ou bien dans une cohabitation familiale forcée qui voit les enfants, les hommes et les femmes, les petits enfants, les nieces et neveux entassés dans le même espace.

    Les intérêts sont les mêmes depuis les années quarante, jusqu’à aujourd’hui d’un côté les propriétaires immobiliers qui demandent le champ libre pour la speculation et les loyers sauvages ; de l’autre le secteur gouvernementale (dus au ministère du logement ) qui veulent en assurer la gouvernabilité et la paix sociale. ils sont par dessus tout préoccupés d’éviter toutes tension qui puissent avoir des répercussions dans le reste de la société. L’entière histoire du problème de maison de l’après guerre à aujourd’hui, peut être vue comme une continuelle et difficile tentative de maintenir un equilibre entre ses deux exigences contradictoires.

    Les résultats sont sous les yeux de tous et toutes : un territoire complétement devasté par la spéculation, des centaines et milliers d’avis d’expulsions en attente d’être exécutés (15000 seulement à Milan) élimination des maisons a loyers contrôlés, marché noir du loyer, destination des habitants aux commerces (restau, magasins, bureaux…) on rappelle que des habitations comme commerces, permet à qui est propriétaire de plusieurs appartements ou soit disant utilisées pour cette raison, de vivre de ses rentes !!!

    Et aussi dans un même temps d’habiter dans les maisons de l’Institut Autonome des Maisons Populaires (HLM) à 300-350 francs par mois !!! et, toi, tu fais demande sur demande, queue sur queue et te retrouves même aux dernières places des listes d’attente avec l’espoir que dans 5 ou 6 ans on t’attribue un petit appartement à la périphérie de la ville dans une cité dortoir.

    Comme dernier choix, il ne te reste plus qu’à acheter !

    Banques et organismes financiers viennent te voir et te proposent des prêts bancaires pour tous les gouts et exigences, moyennant remboursement. un petit sacrifice pour 10 ou 20 ans et les 50 mètres carrés seront a toi.

    Encore un autre petit sacrifice ! après celui du travail, de l’obligation militaire, des obligations familiales, des traites chez le dentiste… à ce point que faire ? Environ 7000 locaux vides à Milan, prêts a être occupés !

    Contre la spéculation immobilière occupons les maisons vides pour revendiquer que la maison est un droit et un besoin qui doit être garanti

    Occupe toi aussi

    Non aux expulsions !


    sources :
     



    [Le Chef a tort]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le Chef a tort]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 29 × 42 cm.

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    descriptif :


    texte sur carte forte

    dessin (animal mammifère, rat ?)

    texte :

    Le Chef a tort

    ARTICLE PREMIER Le chef a toujours tort.

    ARTICLE 2 Même quand il a raison, le chef a tort, mille fois tort. L’irréparable tort du chef est d’être un chef.

    ARTICLE 3 Le chef ne boit pas, il pompe l’air de ses subordonnés. Le chef ne mange pas, il leur bouffe le temps et l’espace avec sa petite parcelle d’autorité.

    ARTICLE 4 Le chef ne dort pas, il se repose sur ses subordonnés, son rôle étant de les faire trimer encore et toujours.

    ARTICLE 5 Le chef, rouage le moins utile, n’arrive jamais en retard,puisque nul n’est pressé de le voir arriver.

    ARTICLE 6 Il n’est pas de bons chefs, il n’est que de sots larbins. Le fayot est au chef ce que la mouche est à la merde.

    ARTICLE 7 Tant qu’il y aura des chefs, il y aura la misère glauque des gestes programmés, la routine des droits de cuissage et des délations. Et tant qu’il y aura des gens pour accepter de travailler, il y aura des chefs.

    ARTICLE 8 Plus on critique le chef, plus il se dégonfle. Toutes les occasions sont bonnes pour nuire aux chefs.

    ARTICLE 9 Pour supprimer les chefs, il faut supprimer le travail. Pour supprimer le travail, il faut supprimer les chefs.

    ARTICLE 10 Les chefs qu’on abat ne font plus d’ombre à nos ébats.


    sources :
     

    [ca  1980]

    [ca  1980]

    [s.d.]
    Affiches liées



    [Les briques du bagne]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Les briques du bagne]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 45 × 62 cm.

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    notes :
    descriptif :


    texte

    dessins (collection de briques estampées « AP » « … » ; allégories ; scènes de bagne)

    texte :

    Les briques du bagne

    Execution : Robert R. Lewis ©

    Bricks from the collection of Jacques Leclerc

    Administration pénitentiaire Guyane française


    sources :