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    [Sabotons leurs projets, détruisons le pouvoir]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Sabotons leurs projets, détruisons le pouvoir]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : [s.n.], [ & ante]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : rouge , noir , vert , papier blanc ) ; 60 × 21 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
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    notes :
    descriptif :


    texte

    photo (vieille femme devant un amas d’autos brulées, en Mai 68 à Paris)

    texte :

    Sabotons leurs projets

    Détruisons le pouvoir

    Contre les appartements de luxe contre les projets de lofts
    Les chantiers se multiplient. Des bâtiments désaffectés et même des zones entières sont transformés en habitations pour riches. L’arrivée de ces nouveaux habitants font augmenter les prix dans tout le quartier, poussant les autres habitants à partir ou à survivre avec encore moins de sous à la fin du mois.

    Contre le quadrillage du contrôle
    Pour attirer les riches couches de la société, ceux-ci doivent pouvoir se sentir en sécurité : plus de patrouilles de flics, plus de caméras de surveillance, plus de commissariats de quartier, plus de contrôle social (par une multiplication des uniformes : rouges, verts, gris, mauves…). Les riches ont aussi intérêt à collaborer avec la répression, demandant toujours plus de contrôle et pouvant être de vraies balances. De plus en plus traversée par ce réseau de contrôle, la ville est en train de prendre la forme d’une prison à ciel ouvert.

    Contre les projets d’aménagement
    Contrats de quartiers, projets de revalorisation… Les façades, les rues, les places sont nettoyées et rendues plus lisses pour accueillir les riches. Le pouvoir nous vante l’aménagement des parcs, des terrains de jeu, comme la création de crèches, de maisons de quartiers, de projets artistiques pour nous faire avaler la pilule. Ils voudraient en plus nous contaminer avec leur idéologie de la propreté et du citoyennisme afin de nous intégrer à leur monde.

    Nous ne voulons pas d’une vie construite sur le contrôle et le profit

    Pour l’insurrection


    sources :

    Bruxelles ?, Belgique ?










    [Fig. 3. Nique les Keufs]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Fig. 3. Nique les Keufs]. — Lille : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , orange , papier blanc ) ; 42 × 30 cm.

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    notes :
    descriptif :


    dessin (renard avec poule dans la gueule) signé ∴

    texte :

    Fig. 3. Nique les Keufs.


    sources :
     





    [L’État, les racialistes et nous…]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    L’État, les racialistes et nous…]. — Montreuil (Montreuil-sous-Bois) : Amis de Juliette et du printemps : Condensateur d’idées, . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

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    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :


    texte

    dessin symboliste (personnage ailé et drapé)

    texte :

    L’État, les racialistes et nous…

    Cette soirée d’hiver chez les amis du printemps s’inscrit dans une perspective simple : réfléchir à contrer la tentative de réimplantation et de promotion des logiques religieuses, raciales, racistes, homophobes, communautaristes et identitaires avançant sous pavillon antiraciste et déblayer le
    terrain pour enfin ouvrir des possibilités de perspectives subversives et révolutionnaires. Continuer la discussion pour trouver comment refuser plus efficacement la logique racialiste qui ne peut, au mieux, qu’accompagne le devenir du capitalisme et la in de tout horizon d’émancipation. Pour que les choses soient bien claires et que personne ne se sente mal reçu, il faut sans doute préciser qu’il ne s’agira pas ce soir de discuter du bien fondé ou non du racialisme, ce serait tenter le diable, mais des moyens d’en finir avec sa gangue et ses gangs, cela sans aucun « amour révolutionnaire » (dont acte).

    Autour de la sortie du livre
    La race comme si vous y étiez ! Une soirée de printemps chez les racialistes
    Par les amis de Juliette et du printemps

    Dimanche 22 janvier 2017 à 18 h
    Au Condensateur d’Idées, 43 rue de Stalingrad, Montreuil


    sources :
     


    [La Pétroleuse : expression murale anarchiste, numéro 1, février 2017]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La Pétroleuse : expression murale anarchiste, numéro 1, février 2017]. — Clermont-Ferrand : La Pétroleuse (2017-2020), . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

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    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :


    texte

    logo (silhouette de sorcière en vol sur son balai avec une chauve-souris)

    texte :

    Expression murale anarchiste - Clermont-Ferrand et environs — Numéro 1, février 2017

    La Pétroleuse

    « C’est à vous de décider si vous mourrez de faim ou de froid à la vue de vivres et de vêtements, hors de prison, ou si vous commettez quelque acte manifeste contre l’institution de la propriété » V. de Cleyre


    JUSTICE ET VÉRITÉ ?

    Il y a un peu plus de cinq ans, le 31 décembre 2011, Wissam El Yamni se faisait tuer par la police. Tout le monde le sait. Dans une ville pacifiée comme Clermont­-Ferrand, chacun a été interloqué.

    Et immédiatement, des voitures ont brûlé, des poubelles itou, des tags dans le quartier de La Gauthière. Condamnation tous azimuts de toutes les organisations politiques. Pourtant, ce fut pour nous des feux de joie qui font chaud au cœur. Quartier bouclé par les CRS, internet coupé. L’État. Jusque dans les foyers. Une guerre sociale tout à coup bien moins diffuse qu’à l’accoutumée.

    Et immédiatement, ça s’organise, horizontalement. Pas un jour sans qu’il ne se passe rien. Dans le quartier, nous nous souviendrons toujours avoir entendu « On perdra le jour où y’aura les partis et les syndicats ». Mais évidemment, cette flambée n’a pas pu durer. Cette flambée qui résonnait, qui reliait des individus animés par la seule rage de l’assassinat d’un pote ou de la rage anti­autoritaire. Cette spontanéité, le quartier rempli de tags, de mots échangés la nuit. Tout ça, l’État le craint. Car tout ça n’est pas contrôlable. Lentement, et sournoisement comme d’hab’, avec des complicités, des partis sont arrivés à s’infiltrer, et les syndicats avec. Jouer sur l’émotion de la famille. La présidentielle arrivait, avec des « chances » pour un gouvernement de gauche. On se calme. On manifeste avec un drapeau français. On appelle à voter. Il ne s’agit pas pour nous de blâmer des individus, sous le coup de l’émotion, on se laisse avoir par les promesses politiciennes. On se laisse persuader que l’État interviendra en « notre » faveur. Après tout, nous sommes en démocratie. Et en démocratie, ce qu’ont fait les flics se nomme bavure, et exige réparation. Interdiction de parler de normalité policière et de vengeance.

    Le Comité Justice et Vérité pour Wissam s’épurge, on y trouve même des travailleurs sociaux (des keufs en civil). Et 5 ans après ? Toujours rien. La paix sociale… Nous avons tous fait l’expérience de la perte d’un proche. Nous avons tous ressenti la douleur, le manque, jusqu’au plus profond de notre chair. Alors quand en plus c’est des flics qui tuent votre frère, votre fils, votre ami, il y a une rage spontanée, explosive. Dangereuse. Aux fond des chiottes, les divisions de classe, de « couleurs » , de genre (même si admettons-­le, ça c’est plus rare…) la complicité se crée dans le feu de l’action. Et ça non, ça ne peut pas durer…

    Mais alors… tout le monde sait que les keufs ont descendu Wissam ce 31 décembre à La Gauthière. La bavure est un vocabulaire qui nous fout la rage. La police tue. À Clermont comme partout. C’est tout. Mais elle ne fait pas que tuer, elle viole aussi. Pour protéger la démocratie, devant les applaudissements qui disent « si c’est arrivé, c’est pas sorti de nulle part ». Et non, ça ne sort pas de nulle part. Pour se maintenir, l’État fait la guerre aux pauvres, ici ailleurs, partout, tout le temps. Et les keufs sont l’armée de pacification du quotidien. Meurtres, viols… la vérité, on la sait. Rien à foutre de ce que dit la presse. Quant à la justice… bien sûr, il nous semble logique qu’une famille s’en remette à elle. Mais la justice, c’est l’État. Et l’État, c’est le patron des flics assassins. Et un flic muté, ou renvoyé, et des dommages pécuniaires, ça ne remplacera jamais un frère, un fils, un ami.

    Et ça n’arrêtera pas les flics et l’État. Pour en finir avec la violence d’État, il nous faut mettre fin au monde qui la produit. Depuis le viol de Théo, à chaque manif à Paris, malgré les pacificateurs, des dizaines de bâtiments sont défoncés, les keufs se font attaquer…

    Nous ne voulons ni vérité ni justice. Nous voulons détruire ce qui nous détruit.

    C’est déjà les élections …

    Ça y’est, le grand cirque est de retour. Ça ne nous avait pas manqué. Après 5 ans de gauche, 5 ans de la même violence, des mêmes humiliations qui forment ce qu’on nomme béatement « le train­train quotidien », c’est déjà l’heure de choisir des nouveaux chefs. C’est la grand­-messe démocratique. C’est le jour de s’exprimer en tant que citoyen. Bof. Ce calendrier n’est pas le nôtre. Pourtant partout ça s’agite, il s’agit de recruter du citoyen, les médias ne parlent plus que de ça ou presque. Les affaires de Fillon ? La « révolution » de Macron (t’es sérieux là ?) ? Le Pen qui nous dit que les riches sont chouettes, que c’est les pauvres pas nés ici le problème de fond ? Hamond qui tente de redorer l’image d’un PS pourri jusqu’au trognon ? Mélanchon nationaliste comme les autres ? Les verts de gris, les debout pour la république, les gauchistes toujours vivants ? On n’en a rien à foutre. Mais on ne compte pas juste le dire entre deux bières au bistrot, entre la clope et le café au taf, où pendant la file d’attente de la CAF.

    Le problème n’est pas le chef, ni un problème droite/gauche. Le problème c’est l’existant, c’est ce monde fait d’exploitation, c’est le patriarcat, c’est le racisme entre pauvres, c’est le travail qui nous tue, c’est les syndicats qui nous pacifient. C’est les flics qui outre le fait de tabasser, sont là pour nous inculquer la peur. C’est la thune. C’est la propriété privée. C’est l’autorité, même d’un seul. Et nous, on a envie de vivre. Pas de s’en remettre à un type ou un autre. Nous on a soif de cette foutue liberté. Cette liberté incompatible avec toute forme d’autorité.

    Pendant ce temps, des ultras-­gauches et leur Parti Invisible sont également en campagne, nous annonçant (dans les médias aussi…) que « 2017 n’aura pas lieu », (c’est messianique tout ça), et les organisations libertaires espèrent capitaliser (beurk) sur l’abstention. Le taux d’abstention ? On s’en fout, ça ne dit que ce que tu souhaites entendre. Depuis toujours, avant, pendant et après les élections, des individus en conflit permanent avec ce monde attaquent la politique. On ne compte plus les locaux de partis défoncés, attaqués à la peinture, recouverts de tags rageurs. En Grèce, on a même pu voir des élus se faire tabasser à la terrasse de cafés. Parce que comme nous autres, ils sont faits de chair et de sang.

    La politique, c’est nous prendre pour des abrutis depuis toujours. C’est nous expliquer qu’on a besoin d’un chef, que nous sommes tous des citoyens, que cette putain de France (ou n’importe quelle autre nation, n’importe quelle autre région, n’importe quelle autre identité factice) représente l’intérêt supérieur. La politique, elle nous nie en tant qu’individus. Elle nie notre capacité à rêver, à inventer, à créer, à s’associer librement… à vivre tout simplement. Alors face à elle, armons-­nous de nos rages, de nos imaginations, de nos joies. Rencontrons-­nous. Sans attendre avril ou mai. Vivons maintenant. On veut conquérir notre liberté, on vous fait cadeau de notre citoyenneté.

    « Le langage politique est destiné à rendre vraisemblables les mensonges, respectables les meurtres et à donner l’apparence de la solidité, à ce qui n’est que du vent. » G. Orwell

    lapetroleuse63@riseup.net


    sources :

    https://attaque.noblogs.org/post/2017/03/03/cest-deja-les-elections/





    [Pas de toit, pas de pitié, Il fait froid, on est chaud !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Pas de toit, pas de pitié, Il fait froid, on est chaud !]. — Lille : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 30 × 21 cm.

    • Affiches par pays  : France
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    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    texte

    dessin (immeuble-poing levé face à des policiers anti-émeute accompagné de grues de chantier) par ?

    texte :

    Pas de toit, pas de pitié

    Il fait froid, on est chaud !

    Ces derniers jours, Lille s’est de nouveau illustrée par sa politique d’expulsions de squats en plein hiver. Le 4 janvier, c’est l’espace autonome L’Insoumise qui a été muré, rue d’Arras. Depuis septembre 2012, ce lieu, sans clients ni marchands, était à la fois une bibliothèque autogérée, un lieu de débats et une cantine populaire. Un lieu où s’élaborait une critique sociale face au rouleau compresseur capitaliste. Au-dessus c’était aussi une habitation collective. Quinze jours avant, à deux pas de là, c’est un squat qui abritait des mineurs isolés du parc des Olieux qui a été évacué par le RAID.

    Le propriétaire des lieux, le CHR, et la préfecture préfèrent voir ces mineurs dans la rue plutôt que sous un toit. Au passage, tout le matériel de cours, de cuisine et de vie quotidienne, rassemblé depuis des mois par le collectif des Olieux a été confisqué, histoire de leur pourrir encore plus la vie. En plus d’être des lieux de vie ces espaces étaient des lieux de rencontres, des lieux ouverts pour s’organiser, pour lutter, pour respirer ensemble hors du cadre marchand et institutionnel. S’organiser, lutter, voilà ce qui déplaît.

    Deux expulsions de lieux collectifs à Moulins, à quelques jours d’intervalle, le message est clair : le quartier n’est pas à ceux qui l’habitent mais aux gestionnaires de la mairie, aux spéculateurs et promoteurs immobiliers.

    Chasser la plèbe, aseptiser le quartier, contrôler chaque espace pour engranger un maximum de bénefs. Quitte à mettre des gens à la rue en plein hiver et à laisser des maisons vides le temps que monte le prix de l’immobilier. Le 10 rue d’Arras et le 32 rue de Fontenoy sont désormais vides, comme des centaines de maisons et d’immeubles à Lille qu’on laisse vacants pour les intérêts du marché. Il y en aurait bien assez pour loger toutes celles et ceux qu’on dit sans domicile fixe pour ne pas dire sans domicile tout court, à la rue.

    Ces jours de solde et de glorification du commerce ne nous font pas oublier les effets désastreux de la logique marchande.

    Pas de pitié pour le capitalisme, pas de pitié pour les expulseurs.

    Reprenons la rue pour crier notre colère !

    Rassemblement samedi 14 janvier, 18 h, Rihour


    sources :

    https://lille.indymedia.org/spip.php?article30574
    https://lille.cybertaria.org/spip.php?article3517


    2018
    Affiche liée











    [La Pétroleuse : expression murale anarchiste, numéro 2, juillet 2018]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La Pétroleuse : expression murale anarchiste, numéro 2, juillet 2018]. — Clermont-Ferrand : La Pétroleuse (2017-2020), . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

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    logo (silhouette de sorcière en vol sur son balai avec une chauve-souris)

    texte :

    Expression murale anarchiste - Clermont-Ferrand et environs — Numéro 2, juillet 2018

    La Pétroleuse

    « Le langage politique est destiné à rendre vraisemblables les mensonges, respectables les meurtres et à donner l’apparence de la solidité, à ce qui n’est que du vent. » G. Orwell


    On est en finale ?

    Il est 22 h et avec lae pote on se demande ce qu’il en est du match. C’est pas qu’on s’intéresse au foot (populaire ou médiatique). Je m’en tape de ce match, jusqu’à ce que j’entende les klaxons monter et ne plus s’arrêter. Mes poumons se resserrent, la colère monte. La fRance est en finale. C’est pas demain la veille que les citoyen-nes rangeront leurs drapeaux. C’est pas demain que je marcherai dans la rue sans me prendre leur nationalisme à la gueule. Comme si le climat sécuritaire-anti-terro-tous-charlie suffisait pas. Je les imagine parader en ce moment dans leur caisse en metal roulante, gueulant a s’en péter les cordes vocales et appuyant sur le klaxon aussi fort qu’iels sont con-nes. Ce soir iels vont m’empêcher de dormir. Leur euphorie me fait flipper. Ya 20 ans, la fRance gagnait la coupe du monde, mais j’étais trop jeune pour m’en souvenir vraiment. J’ai en tête I’euphorie, l’émotion de certain-es et le mythe « black-blanc-beurre », unité identitaire autour du drapeau. C’est beau non ? Les nostalgiques de 98 doivent en pleurer de joie ce soir. Moi, je broie du noir.

    Boom

    Boom ! Boom ! On dirait le bruit de la guerre. Comme si ça explosait à quelques mètres de I’endroit où je survis. Un coup d’œil au calendrier. On est le 14 juillet. Ah, il s’avère que je me suis trompé, ce n’est pas la guerre. C’est la fête nationale ! Et du coup, le feu d’artifice qui va avec…

    Il serait limitant de définir comme seule guerre celle qui se fait avec uniformes kakis et patchs à drapeaux dessus, armes de pointes, avions de chasses, bombes , napalm, agent orange pour les plus pressés. Certes, il y a guerre et guerre. Ce que l’État fait en Afghanistan, ce qui se passe en Syrie, ce n’est pas la même chose qu’ici. Sauf que, on ne m’enlèvera pas de la tête qu’ici aussi, c’est la guerre.

    I1 v a aussi la guerre sociale. Celle que l’État mène chaque jour contre les individus. Elle se fait par le travail, car il faut vendre son corps pour produire de la merde et pouvoir en manger après (de la merde). Elle se fait par la surveillance constante de nos vies. Par Ia technologie qui nous annihile. Elle se fait aussi par la politique, où des guignols de tout bord (oui oui de tout bord) viennent chacun-e leur tour nous expliquer comment ils et elles vont gérer… nos vies. Elle se fait-parIa compétition. Elle se fait par la chasse aux pauvres, aux déviant-es, aux fous et folles. Par le patriarcat pilier de l’État depuis toujours. Par les frontières, où tu ne passes pas si papa État n’a pas envie. Si tu veux passer quand même, citoyenn-es te dénoncerons, direction le camp. Par la prison. Par la pacification avec toutes les organisations qui colmatent les brèches, humanitaires comme syndicalistes. Et par la peur.
    Pour citer un poète :

    Ça ne peut pas durer
    ça dure
    trois jours
    trois nuits
    sans manger
    et derrière ces vitres
    ces pâtés ces bouteilles ces conserves
    poissons morts protégés par les boîtes
    boîtes protégées par les vitres
    vitres protégées par Les flics

    Alors oui c’est la guerre. Plus discrète, plus glaciale. Celle qui fait plier sous son drapeau. Car en démocratie, on fête Ia nation une fois par an. C’est ce qu’on appelle les « fictions guides ». Basiquement, pour chaque fiction qui soude Ia nation, un jour férié. Le 14 juillet ici, plein d’autres ailleurs. On fête ici la révolution de la bourgeoisie, celle de la terreur, celle qui a massacré les communards, qui a fait la guerre partout, tout le temps, ici et ailleurs.

    Les boom ! ne se sont pas arrêtés. C’est étrange comme ça sent le souffre. Finalement, c’était bien un bruit de guerre.

    Ni dieu ni maître

    14 juin 2018, journée de recueillement à Clermont-Ferrand. Alain Laffont, leader ex-maximus historique de l’extrême gauche, est parti rejoindre plein de vieux barbus et de non-moins vieux gauchistes au paradis socialiste. On a eu la joie de voir sa pogne sur des centaines d’affiches, non pas pour des élections, ni en soutien au soulèvement en Tunisie (si si illes avaient fait ça), mais cette fois-ci pour appeler à se recueillir.

    Qui ne le connaît pas ? En tout cas si c’est le cas, tu as bien de La chance, et La Pétroleuse s’excuse d’avance. Alain Laffont, le « médecin des pauvres », le chef incontesté et incontestable des trotskisles puy-de-dômois, puis de la Rance Insoumise. Laffont c’était le tvpe qui te regardais par dessus ses lunettes, et te parlait d’un ton paternaliste quand t’étais pas d’accord avec lui. Si t’étais pas d’accord c’était sûrement que tu I’avais mal compris. Alors il te ré-expliquait ses absurdités avec aplomb. Convaincu d’avoir (la) raison. 40 ans d’autoritarisme, 40 ans de magouille de gauche, 40 ans de pacification par le tonton Marx, bref un nomme, un vrai.

    Et devant des politiciens comme ça, on est obligé de s’incliner et de se rassembler. D’ailleurs, ses meilleurs ennemis (Godard et Bianchi) le regrettent, beaucoup, à I’UDI aussi, même à droite… Le mieux est résumé par son successeur, « si quelqu’un mérite le qualificatif de médecin du peuple, à part Che Guevara, c’est Alain ». Bon, c’est pas tout à fait vrai, on peut reconnaître à Laffont qu’il n’a pas participé à la construction de camps de redressement pour les homosexuels, contrairement à Ernesto. Par contre ils ont plein de points commun : la haine de I’individu, de son unicité. L’amour de la meute. La haine de l’émeute, I’amour de I’ordre. Un de ces gus qui veulent que tout soit sous contrôle, oui mais de gauche. Un de ces gus qui n’a rien dit quand la Mairie a construit pour 500 000 euros de grillages pour virer les pauvres du centre ville (devant le tribunal et ailleurs). un de ces sus qui à chaque fois que ça pouvait déborder, rappelait haut et fort que ça se réglera en conseil municipal et que faut pas pousser la démocratie dans les orties. Un démocrate, un vrai, un de plus.

    A La Pétroleuse, on aime pas les martyrs. On aime pas le culte de la personnalité. Ces deux choses traversent tous les milieux politiques, y compris chez les anarchistes, il ne faut pas se mentir. Sauf qu’ici, on crache sur vos idoles, on détruit vos statues, on rigole sur vos tombes. Parce que par delà I’union sacrée autour de ce bon vieux Alain, il y a de sales histoires. Très sales. Laffont en a exploité de I’individu au sexe féminin dans son taf. Médecin des pauvres, mais patron quand même.

    La Pétroleuse, anarchiste et profondément individualiste, a bien ri de la mort d’un chef gauchiste, un pacificateur de moins. Il en reste un paquet.

    lapetroleuse63@riseup.net


    sources :

    https://attaque.noblogs.org/post/2018/07/31/publication-la-petroleuse-n-2/



    [La Pétroleuse : expression murale anarchiste, numéro 3, novembre 2018]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La Pétroleuse : expression murale anarchiste, numéro 3, novembre 2018]. — Clermont-Ferrand : La Pétroleuse (2017-2020), . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

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    logo (silhouette de sorcière en vol sur son balai avec une chauve-souris)

    texte :

    Expression murale anarchiste - Clermont-Ferrand et environs — Numéro 3, novembre 2018

    La Pétroleuse

    « Nous sommes toutes et tous dans le caniveau, mais certaines d’entre nous regardent les étoiles » O. Wilde


    Mon Clermont ?

    Peut-être as-tu toi aussi été matraqué-e par la nouvelle campagne de Clermont Métropole. En gros, il s’agit aux citoyen-nes de dire ce que c’est Clermont pour elles et eux. Cette campagne m’a posée plein de questions, au delà de la machine propagandiste dont elle ne se cache pas.

    Alors c’est quoi Clermont pour moi ? Clermont-Ferrand Métropole, c’est une des villes, surtout de cette taille, les plus pacifiées de france. Où il ne se passe rien, où tout est sous contrôle, où chaque citoyen-ne est son propre flic. Il faut dire que d’y avoir une extrême gauche si puissante aide beaucoup à ce processus. Clermont-Ferrand, c’est Michelin, qui exploite, pacifie, et tue s’il le faut, avec l’aide des syndicats maisons.

    Deux centres commerciaux, où il fait bon se sentir exister, en consommant. Clermont-Ferrand, c’est Limagrain. C’est drôle comment les clermontois-es n’aiment pas Monsanto, mais trouvent Limagrain chouette (ça donne des emplois, une connerie comme ça). Pour moi, c’est plutôt ce foutu appel constant du nationalisme, local pour l’occasion. Clermont-Ferrand, c’est des migrant-es trié-es, jeté-es à la rue ou dans les bras des associations paternalistes qui leur expliquent de s’en laisser à eux et de ne pas se révolter, sans parler des nationalistes qui eux pacifient au coup de poing américain.

    Clermont-Ferrand, c’est ce lieu de culture emprunt d’un sexisme crasse, y compris dans les lieux « alternatifs ». C’est la culture dominante, mais ne vous inquiétez pas, les artistes alternatifs-ves sont financé-es. La pacification par l’art n’est pas moins violente.

    Clermont-Ferrand, c’est la gentrification, par exemple à la muraille de chine, où on va virer les pauvres pour y mettre des classes moyennes. Attention, je ne défends pas la muraille de chine, un bel exemple d’urbanisme antipauvres. Clermont-Ferrand, c’est aussi ces manifestations de gauche, où on se lamente et où on pétitionne. C’est aussi 7530 logements vides, mais pas pour les migrant-es ou les SDF. C’est le Puy-de-Dôme défiguré par un train ou les antennes relais. C’est les statues du mythe Vercingétorix et d’un chef militaire de Napoléon Place de Jaude. La guerre, c’est la paix.

    Cette ville n’est pas la mienne, ni aucune autre. Les villes ont été construites pour les riches, par les pauvres. Depuis le 1er janvier 2018, c’est devenu Clermont-Ferrand Métropole, sur le modèle d’autres métropoles. Il s’agit d’accélérer le processus de gentrification, de virer les pauvres qui sont moches et qui puent, loin des classes moyennes, des bourges, des touristes. Il s’agit maintenant d’être branché-e, écolo durablement, et surtout d’être connecté-e, partout, tout le temps. Une ville intelligente, comme ton portable. Il faut avancer avec le progrès, aujourd’hui appelé métropole, sinon c’est l’exclusion. La municipalité a même lancé une guerre à l’affichage sauvage, on vous l’a dit, une ville bien propre, bien lisse.

    Je ne m’intégrerais pas dans la métropole, ni ne pleurerais en disant « c’était mieux avant ». Contre la métropole, ses dégenseurs-euses, ses faux critiques, contre tout ce qui tente de me déposséder de moi-même.

    Sécession

    Ce monde, par chacun de ses pores, me fait violence, à chaque minute de chaque instant. Dans l’arrogance des maîtres, dans la fierté des esclaves. Dans la négation constante de mon individualité. Dans la destruction méthodique de ce qui reste de sauvage. Dans la technologie qui tente par tous les moyens de me déposséder de mon être. Je ne me sens chez moi nulle part.

    Parfois je me dis que je ne devrais pas être la/le seul-e à ressentir ça. Pourtant, les esclaves sus-nommé-es en demandent plus, encore plus, toujours plus. Plus de travail. Plus de démocratie. Plus de nucléaire. Plus de technologie. Plus de religion. Plus de frontière. Plus de spectacle. Plus de participation citoyenne au désastre. En moins de 3 siècles, la civilisation est arrivée à sa forme la plus aboutie, le capitalisme. L’État dévore absolument tout sur son passage, et ne laisse que des ruines à celles et ceux qui refusent de se voir nier dans ce qui fait d’elles et eux un-e individu unique.

    Reste alors un choix, parce que oui, j’en suis persuadée, c’est avant tout les choix qui façonnent un être. Reste alors ce qui est pour moi la seule option, faire sécession. Rompre avec ce monde ici et maintenant, par effraction. Pour moi, cela signifie rompre avec tout ce qui tente de me détruire. Et me lancer dans cet inconnu, qui fait peur, mais qui est surtout excitant, me jeter corps et âme dans la découverte de mon moi profond, en rupture totale.

    Fuir le travail, ne pas me laisser déborder par les technologies, ne pas être un-e bipède à smartphone. Refuser d’être cet-te esclave qui attend l’ordre d’un-e maître pour survivre, qui profite de ce que vous avez le culot d’appeler le « temps libre » pour se défoncer, dans les bars ou dans sa chambre. Vomir toute fierté toute appartenance à une patrie, à une région, à une ville, à un quartier, à un club de foot. A une identité rigide de classe, de genre, d’origine géographique. A toute essentialisation de ce que je suis. Cracher au visage de l’appel constant du nationalisme, fut-il déguisé en l’appartenance à un groupe social.

    Fuir la meute, fuir les meutes, fuir les réflexes de meute. Faire sécession, y compris avec un milieu anarchiste. Car tout groupe, toute communauté, tout milieu, aussi révolutionnaire soit-il, agit par l’instinct de meute, dès lors qu’il se voit en tant qu’entité. Ne m’associer que temporairement, par choix, avec des individus avec lesquels je partage une sensibilité, une passion. Faire, défaire, refaire les relations.

    N’être ni maître, ni esclave, ni membre actif d’un quelconque groupe ou milieu. Être moi, seul-e et unique, sans copie et sans réplique. Ne pas me reproduire, être indivisible, n’appartenir à personne. Étranger-e au cœur des masses, et paria de toutes les classes.

    Hors et contre la plèbe, c’est pour moi le prix de la liberté.

    lapetroleuse63@riseup.net


    sources :

    https://attaque.noblogs.org/post/2018/11/27/publication-la-petroleuse-n-3/




    [Non commémoration, 6 mai 2018]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Non commémoration, 6 mai 2018]. — Lille : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 30 × 40 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : théâtre  ; culture  ; édition  ; littérature (généralités)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Groupe 1984 pour une Nouvelle Pensée Anarchiste  ; Guédiguian, Robert (1953-....)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : anniversaire, commémoration  ; spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :


    texte

    illustration

    texte :

    Non commémoration

    6 mai - Mai si…

    de 11 h à 23 h eu cinéma L’Univers
    16, rue Georges-Danton, entre Porte de Valenciennes et parc J.B. Lebas

    collectif D.A.V.I.D.S.
    Expo — Théâtre — Proj — Concert — Prises de paroles — À boire & manger

    Entrez libres

    www.collectifdavids.wordpress.com


    Dimanche 06 Mai de 11h à 23h

    Mai 2018, quelquepart dans l’Univers …
    Nous ne commémorons rien.
    « Créer c’est résister, résister c’est créer »

    6 mai… Mai si…

    Chacun étant sa propre archive, nous participons à un mouvement commun.
    Nos archives sont nos vies, nos actes.
    Nous avons ahah prendre et, en ce sens, nous serons jonction.

    10h59 Accueil sans vernis pour l’expo pas-sage « Je dès nous » : réalisation d’affiches, de pochoirs, dessins,... essais de libérations des gestes et paroles (accès à l’atelier toute la journée)
    11h44 Présentation sobre du lieu, du lien et du jour puis projection de « Guédigian n’est pas mort pour la france. Le groupe Manouchian vit éternellement. Amen. Lettre ouverte aux traîtres et lâches en tout genre. » (29’02) du GAJE, du GAJE-Canal Dissident et du groupe 1984 pour une Nouvelle Pensée Anarchiste
    12h32 Banquet
    13h33 Saynète « Révélation/Révolution » par Christophe, Baptiste & Simon
    14h14 Présentation du texte « Abject or débris Art » et témoignage « La Sorbonne 68 et 2018 » par Nina Zivancevic
    15h05 Lecture d’extraits de « L’Établi » de Robert Linhart par Aurélien Ambach Albertini
    15h46 « 5 courtes tentatives visuelles et sonores. De la révolution à la mémoire. De l’EHPAD froid aux éclats de la rue » (26’) de Romain Kowalczyk
    17h27 Lecture d’un texte comportant 2154 signes par Pierre Merejkowsky
    18h08 Lecture d’extraits de « La France contre les robots » de George Bernanos par Aurélien Ambach Albertini - Compagnie Triple A
    18h55 Témoignage « Mai et après... » par Jean-François Rey
    19h53 Banquet
    20h58 Projection du film « l’Aube » (15’48)
    21h30 Chronique davidique en live par Christophe Laby
    22h00 Concert de Facetrap

    Buvette
    ENTREZ LIBRES
    Proposé par le collectif D.A.V.I.D.S,
    Plus d’infos :
    www.collectifdavids.wordpress.com


    sources :

    D.A.V.I.D.S. (Déploiement de l’Art Vital Intersubjectif qui Déconstruit Sur-la-brèche) : émission sur Radio Campus Lille



    [Nous sommes contre la prison parce que ce monde n’en a que trop besoin]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Nous sommes contre la prison parce que ce monde n’en a que trop besoin]. — [S.l.] : [s.n.], [ & ante]. — 1 affiche (sérigr. ), coul. (deux  : texte en défonce ) ; 64 × 29 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : prison
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    dessin (3 loups sous la neige)

    texte :

    Nous sommes contre la prison

    nous sommes contre le prison parce qu’elle est née et s’est développée pour défendre les privilèges des riches et le pouvoir

    nous sommes contre le prison parce qu’elle ne sert qu’à enfermer les pauvres et gérer la misère

    nous sommes contre le prison parce que le bruit de la clé dans la serrure d’une cellule est une torture quotidienne, l’isolement une abomination, la fin du parloir une souffrance, et le temps enfermé un sablier qui tue à petit feu

    nous sommes contre le prison parce qu’elle nous a arraché trop de jours, de mois, d’années ou d’ami-es, d’inconnu-es, de compagnon-nes

    nous sommes contre le prison parce que nous n’avons pas oublié la grisaille pénitentiaire des couloirs de l’école et que les sonneries résonneront toujours en nous comme la cadence du dressage

    nous sommes contre le prison parce qu’il y aura toujours des maton-nes pour étouffer nos révoltes

    nous sommes contre le prison parce que nous voulons changer radicalement cette société, pas nous intégrer pacifiquement dans ses villes, dans ses usines, dans ses casernes, dans ses supermarchés

    parce que ce monde n’en a que trop besoin


    sources :
     








    [Belvil’Montant en luttes, solidaires dans la galère]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Belvil’Montant en luttes, solidaires dans la galère]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : gris , papier blanc ) ; 61 × 46 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : luttes urbaines
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    texte

    plan des quartiers avec slogans

    texte :

    Belvil’Montant en luttes

    Solidaires dans la galère

    Dimanche 19 mai 2019
    Départ 16 h, Ⓜ Gambetta — Arrivée vers 20 h, place des Fêtes

    Avec ou sans papiers, liberté !

    Non aux frontières invisibles entre quartiers

    Police partout, justice nulle part

    Une maison du peuple !

    Stop aux violences policières

    Écoles sacrifiées

    Logements pour tous

    Hôpital fout le camp

    Des moyens pour les jeunes

    Nous ne sommes pas que des consommateurs

    Déambulation manifestation

    Cabane jane place des fêtes / Collectif Carton rouge / Parie 20e solidaire avec tous les migrants / Collectif Place des Fêtes / Collectif pour la maison de l’air de Belleville / Droit à la belle ville / CSP20 / Gilets jaunes Belleville / La Cantine des Pyrénées / United Migrants / Les Mères combattantes

    facebook : http://tiny.cc/a6be6y


    sources :