CIRA (Lausanne)

Centre international de recherches sur l’anarchisme (CIRA, Lausanne)

CIRA (Lausanne)

Centre international de recherches sur l’anarchisme

Av. de Beaumont 24
CH-1012 Lausanne
Suisse

infoⒶcira.ch
métro m2 depuis la gare jusqu’à l’hôpital (CHUV), ou sortie autoroute Hôpitaux.

Voir en ligne : http://www.cira.ch

http://ficedl.info/?article42

Pour le CIRA Lausanne, les références indiquées sur les notices de ce site sont souvent de type :
Affxxxx, Affyyyy - XXXXXX (cira L)
— la première partie (commençant par Aff) correspond aux inventaires physiques des affiches ;
— la seconde partie correspond à la notice électronique propre au logiciel (http://www.cira.ch/catalogue/index.php?lvl=notice_display&id=XXXXXX) utilisé, ici PMB.

 

Affichage par année

2715 affiches :

 

    [Le Chat déchaîné #4 : les coopératives, une solution pour la région !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le Chat déchaîné #4 : les coopératives, une solution pour la région !]. — La Chaux-de-Fonds : FLM_ (Fédération libertaire des Montagnes : 1978-....) : OSL_ (Organisation socialiste libertaire), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : coopération  ; économie (généralités)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Némitz, Michel
    • Presse citée  : Chat déchaîné, le
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    texte (signé Michel Némitz)

    dessin (logo d’éolienne dont les à trois pales sont séparées par : un arbre au brod de l’au, un soleil, une roue à godets)

    texte :

    Le Chat déchaîné

    Feuille d’agitation de la Fédération Libertaire des Montagnes #4

    Les coopératives, une solution pour la région !

    Par Michel Némitz, membre de l’Association « La Ruche Coopérative »

    Le 23 septembre 2009 s’est créée à La Chaux-de-Fonds une association pour la promotion des coopératives. Bien qu’il existe de par le Monde et dans nos régions de nombreuses coopératives d’inspirations sociales, nous pensons que nous sommes loin d’avoir épuisé toutes les possibilités dans ce domaine. À notre avis, la création de coopératives et d’un tissu d’entreprises alternatives est un complément indispensable aux luttes. C’est pourquoi nous avons créé cette association afin d’unir nos forces, nos compétences et nos capacités créatrices dans le but de créer des entreprises dans un esprit coopératif et social.

    Création de coopératives dans la région

    Les économistes ont condamné les régions périphériques au dépérissement. Si nous ne réagissons pas, leur souhait risque fort de se réaliser. En nous unissant, nous pouvons créer un capital social suffisant pour lancer des projets utiles à la société et fournissant des emplois dans la région.

    Les régions progressistes subissent la pression des capitalistes pour qu’elles relaient la culture dominante de démantèlement social. Avec l’arme de la délocalisation de la fuite des capitaux et de la concurrence fiscale, le libéralisme issu de la « révolution » néo-conservatrice a réussi à donner l’illusion que son modèle était le seul crédible. Cette stratégie leur a permis de sanctionner les avancées sociales en passant par-dessus les États et à désarmer les mouvements sociaux encore trop divisés et inorganisés internationalement. Cette mise au pas des États a permis aux puissances économiques de gagner une complicité inconditionnelle de la social-démocratie qui n’a pas été la dernière à organiser ce retour au capitalisme sauvage du XIXème siècle, là, où elle était au pouvoir.

    Les coopératives sont, après les luttes sociales et les usines récupérées, un bon moyen de résister à cette pression en préservant un tissu socio-économique et une certaine autonomie. Elles permettent notamment :
    • De récupérer du pouvoir sur son quotidien.
    • D’orienter l’économie dans un sens plus environnementale, équitable et social.
    • De créer des lieux de résistances face au libéralisme et ses conséquences sur l’emploi, les conditions de vie, l’environne ment et la distribution géographique de l’économie.
    • De fournir des emplois aux personnes n’en trouvant plus à cause de leur combativité.
    • D’expérimenter et de créer de nouveaux rapports de travail, de gestion et de production.
    • De créer des emplois et de les protéger des spéculateurs.

    Par contre, les coopératives on leurs limites

    La pression du système social et économique sur les expériences alternatives les pousse à rentrer dans le rang et à devenir des entreprises comme les autres. On l’a vu avec les coopératives de consommation (la Coop) dans le passé. Pour éviter la récupération et l’abandon progressif de ses valeurs, le lien avec les mouvements sociaux doit impérativement être maintenu. La pratique de l’autogestion est aussi une bonne protection contre les dérives capitalistes, malgré les difficultés liées à ce mode de fonctionnement dans une culture et un environnement de marché et de hiérarchie. Toutefois, l’économie alternative, même autogérée, en dehors des luttes sociales, ne peut contribuer à un changement du système social à cause de sa dépendance vis-à-vis des réalités économiques, politiques et sociales de son environnement. À l’inverse, sans cette pratique, les luttes sociales se privent d’un point d’appui essentiel en termes de résistance, de d’innovation, de visibilité, de socialisation, d’exemplarité et d’infrastructures. C’est pourquoi nous pensons que les limites que nous citons ne doivent pas nous retenir à emprunter cette voie, mais à faire comprendre la complémentarité et l’imbrication de ses différents modes d’actions sociales.

    La Ruche Coopérative

    L’Association « La Ruche Coopérative » a pour ambition de récolter des fonds et de rassembler des personnes pour créer un réseau de coopératives. Pour se donner les moyens de ses objectifs, elle envisage de mettre au point un système de crédit et de financement populaire. Elle réunira des informations et organisera des appuis et des formations dans les domaines qu’elle décide développer. Durant nos séances de préparation, nous avons déjà envisagé de nous investir dans les secteurs de l’audiovisuel, des énergies renouvelables et de l’informatique. Il a été aussi évoqué la volonté de mettre sur pied des coopératives de consommation visant à favoriser les petits producteurs, les productions alternatives, les produits locaux ou équitable, tout en défendant l’intérêt des consommateurs.

    Comme l’indiquent nos statuts notre but général est de soutenir la création de coopératives à but social et solidaire. Et, plus particulièrement, de soutenir par ce moyen les régions périphériques ou menacées de dépeuplement ou subissant des dégradations sociales ou économiques, afin de préserver les tissus industriels, commerciaux, immobiliers, sociaux, culturels et de préserver les emplois. Elle s’emploiera à améliorer la situation de ces régions par différents moyens. Elle veillera à garder des centres de décisions de proximité. Pour ce faire, elle peut, entre autres, créer ou participer à la création de nouvelles entreprises. Elle favorisera les concepts éthiques, démocratiques, sociaux, autogestionnaires, écologiques, de développement durable et d’amélioration des conditions travail et du cadre de vie.

    Si son rayon d’action est prioritairement l’arc jurassien, elle peut déroger à cette limitation géographique dans certains cas exceptionnels définis par l’Assemblée Générale, notamment, pour aider à la création d’un réseau de sociétés partageant des buts similaires.

    Il nous faut désormais arriver à faire prendre conscience à une large partie de la population de l’intérêt collectif et personnel qu’elle peut trouver dans l’instrument que nous voulons mettre sur pied. Ainsi, nous pourrions réunir les moyens nécessaires à la création de ces coopératives. Ils ont la puissance de l’argent, nous avons le nombre, si nous sommes unis. Si les salariés, petits artisans, chômeurs, étudiants donnent, ne serait-ce que 100.— Fr. pour former un capital suffisant, nous pourrons commencer à nous donner les moyens pour résister à la crise actuelle et contribuer à construire un autre monde.

    Nous appelons toutes les personnes intéressées par nos buts à souscrire à adhérer à notre association ou à nous contacter pour en créer d’autres dans différentes régions où, si elles existent déjà, à se fédérer avec nous.

    Pour nous contacter :
    Association « La Ruche Coopérative », case postale 2382, 2302 La Chaux-de-Fonds. Ruche.coop@espacenoir.ch 032/ 941.35.35 (Espace Noir, le matin, demander Michel) 078/ 829.07.22. Ccp : 10-238515-9.

    Fédération Libertaire des Montagnes (FLM)
    CP 569 / 2301 La Chaux-de-Fonds / flm.osl@espacenoir.ch

    Les personnes qui désirent afficher ce texte sont priées de le faire aux endroits autorisés


    sources :

    http://rebellion-osl.ch/index.php/flm/chats-dechaines



    [Les Oiseaux de passage : Piments noirs]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Les Oiseaux de passage : Piments noirs]. — Saint-Imier : Espace noir, . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : culture
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Oiseaux de passage, les
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (présentation spectacle) ; dessins (oiseaux et d’une danseuse, sigle Espace noir) ]

    texte :

    [logo] Espace noir

    Rue Francillon 29, 2610 St-Imier — 032/ 941.35.35 — www.espacenoir.ch

    Samedi 7 mars 2009 à 20 h 30

    [logo]Compagnie

    Les Oiseaux de passage

    Danièle Golan — Martine Meyer — Jean-Roger Laforge

    Piments noirs

    Sur le mode poético-burlesque, les trois auteurs-interprètes peignent la condition humaine en combinant chanson, texte, musique et jeu théâtral.
    Décapsulant !

    [dessin]


    sources :
     









    [A spectre is haunting us]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    A spectre is haunting us]. — [S.l.] : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : prison  ; révolte  ; sabotage / sabottage  ; technologie
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Bernasconi, Luca "Billy"  ; Guerini, Silvia  ; Ragusa, Constantino
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (détention de Costantino Ragusa, Silvia Guerini et Luca Bernasconi (Billy), trois anarchistes arrêtées le 15 avril 2010 et soupçonnées d’avoir voulu commettre une action de sabotage contre un centre de recherche sur les nanotechnologies de la multinationale IBM en construction près de Zurich) ; photo (personnes fuyant devant une usine en feu) ]

    texte :

    A spectre is haunting us

    Time and time again we read about people who attack buildings, cars or the infrastructure of certain institutions in different ways. In the chorus of the media, loyal to the state, they are often considered as „vandals" or „chaots" and if that is not sufficient, then the construct of the terrorist serves to suffocate in advance any possible reasoning behind. That is exactly what happened to the 3 anarchists, who were arrested on 15th of April in Langnau am Albis (Switzerland). Allegedly on the way to attack a research center of IBM. A place among many at which, far from our everyday lives, the deepening of control on the life on this planet is researched at : genetic engineering, surveillance, nanotechnologies…

    Why should this be blown up ?

    We have been drowned in an technological ’high gloss-nightmare’, in which dead matter weighs more than our lives. The new god that is ruling over everything is the economy. „Economy has to be well" goes the saying, „so that we can feel well also." But behind this basic attitude, that any type of progress would be anyway good, veils the fact, that only few are profiting from that progress. Those who let themselves be exploited day after day, will have noticed by now, that despite all the incredible ongoing research, we are not working less, but simply more efficient. And we are not living more qualitative, but we consume more. With each novelty we are promised a better and simpler life, whereas the following disappointment is compensated by the promising of even more novelties. We crave for fata morganas like someone dying of thirst in a desert.

    What is developed in the mentioned IBM center is advancing a level deeper. Because genetically manipulated organisms and nanoparticles, as well as radioactivity of nuclear waste, are incraving themselves irrevocably into this world which we inhabit. It doesn’t need much understanding to see that also these efforts are serving purely
    the logic of progress of capitalism. Since the whole planet is under its domination, capitalism is now trying to deepen it - and that to the last detail.

    Since centuries industrial technology is the essential factor for the reformation of society, and therefore of the economy and the state. Again and again it is supposed to bring alleged solutions for social problems. Social problems that it helped creating. By now it managed to make itself indispensable. Without technology the immense accumulation of commodities and the therefore necessary generalized submission and control of the working mass would be impossible. It didn’t just make the people more alienated towards the world, but also towards themselves. The social order in which we live, functions only by the more and more absurd specialization of our occupations, the more and more extensive control over all living beings, the more and more efficient exploitation of our work capacity and a generalized impoverishment of human relations.

    The apparently untouchable justification for that is purely the maintenance of the prevailing. The question for the living conditions is not raised. After all it could persuade us to the realization, that it is not us as individuals who are reason for our sorrow, but the social order and that there has to disappear quite a lot, in order for us to finally breathe freely. We think that social existence doesn’t gain value by technological progress, but by common ethical and social considerations. The development which we strive for, goes towards a life, that lies with us to decide about, without to serve and without to rule. And this development starts with the revolt against everything, which keeps us from doing so.

    Therefore we recognize us in the three anarchists, who are now spread out in Swiss prisons. We feel solidarity for each attempt to cast off the shackles in order to stand up against the ongoing annihilation of life and the (self-)enslavement of the human kind. And one of the first shackles that we therefore cast off, is the one of our heads, which makes us believe, that we anyway cannot do anything and which keeps us trapped in lethargy.

    Therefore for everyone who - for what reason whatsoever - is fed up with all the social constraints and control, fed up with all the lifeless products and senseless works, the hate that is sown, in order to fight among us, instead of together against the misery. To all those whos hearts is beting faster, when people attack what they think is the origin of their discontent : come out and make visible through the diversity of your forms o sabotage, that something completely different is possible.

    Freedom for the three anarchists Billy, Silvia und Constantino !


    sources :

    Voir aussi : Ein Schreckgespenst geht um (original German poster)


    [ca  2010]
    Affiche liée


    [Avis de tempête contre les centre fermés, contre toute prison]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Avis de tempête contre les centre fermés, contre toute prison]. — [S.l.] : No Border, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 42 × 60 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)  ; Tanneries (Dijon)
    • Liste des thèmes  : émigration et immigration  ; prison  ; révolte  ; sabotage / sabottage
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; image (silhouette d’homme avançant contre le vent, parapluie retourné) ]

    texte :

    Avis de tempête contre les centre fermés, contre toute prison

    Il arrive qu’une bourrasque réchauffe l’atmosphère glacée de la résignation quotidienne. Depuis des années, en Belgique comme ailleurs, le temps est à l’orage dans les prisons et les centres fermés pour migrants : mutineries, évasions, incendies…

    De l’autre côté des murs, des luttes cherchent à se frayer des chemins dans la rue, des grains de sable tentent d’enrayer les rouages de la machine à expulser.
    En mai dernier, des détenus du centre fermé 127bis mettent une nouvelle fois le feu à leurs cellules.

    Pour garder la température en dessous de zéro, l’État fait construire un nouveau centre fermé spécialement conçu pour les détenus trop chauds. Il viendra s’ajouter aux 6 centres déjà en fonctionnement en Belgique.
    Dans le même temps, 10 nouvelles prisons sont en projet de construction, la présence policière augmente dans les rues, les dispositifs de prévention et de contrôle sont perfectionnés pour éviter tout pic de chaleur à l’intérieur comme à l’extérieur des murs.

    Nous, nous préférons la chaleur d’une révolte à celle d’une couette où nous cacher à jamais pour oublier la froideur du monde.

    Nous nous reconnaissons dans l’embrasement d’un quartier quand la police assassine ; dans une grève des écoliers qui refusent d’être formatés ; dans un « Soyons ingouvernables » tagué sur un mur ; dans l’attaque d’un portillon de la STIB ; dans une auto-réduction d’un supermarché où le contenu des caisses est brûlé ; dans le sabotage d’un chantier d’une entreprise qui construit le nouveau centre fermé…

    Autant d’actes issus d’histoires, de contextes différents qui peuvent prendre des formes diverses mais qui partagent des désirs en contradiction totale avec ce monde glacé.

    Ce sont des coups de vent chauds qui dégagent l’espace pour reparler d’un vieux désir : la liberté. La liberté partagée, celle qui se construit en refusant d’écraser l’autre.

    Pour qu’ici, là-bas ces actes de révolte se multiplient et se diffusent,
    Pour qu’ici, là-bas, on reprenne l’espace d’expérimenter et de reprendre goût à cette liberté.

    Que souffle le vent de la révolte !


    sources :

    Paru vers le mois d’août 2010. Même papier que Un camp No Border à Calais (2009).


    [ca  2012]
    Affiche liée


    [Braquons l’existant]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Braquons l’existant]. — [S.l.] : [s.n.], [ & ante]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , texte en défonce , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)  ; Tanneries (Dijon)
    • Liste des thèmes  : illégalisme  ; insurrectionnalisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; photo (femme et pistolet) ]

    texte :

    Braquons l’existant

    Nous n’attendons plus rien de cette société. Ce qu’elle nous impose nous dégoûte ; ce qu’elle nous offre ne nous intéresse pas. Nous ne voulons plus succomber à la routine du travail pour gagner quelques miettes en échange de notre obéissance ; nous ne voulons plus avoir comme seuls rêves ce que la télévision nous montre.

    Ils nous ont déjà tués des milliers de fois. À l’école, où ils nous ont inculqué que suivre le troupeau est mieux que de créer obstinément son propre chemin. Au travail, où les rythmes de la production et les exigences de l’argent étouffent le battement de nos cœurs qui aspirent à la liberté. À la maison, où les antidépresseurs et la tradition familiale nous noient dans l’habitude de la résignation. En prison ou centre fermé, où la société nous confirme que nous sommes indésirables. À l’église, la mosquée ou la synagogue, où la promesse d’un paradis en échange d’une morale autoritaire fait oublier que c’est que dans le présent que nous vivons. Ce monde aime la mort et refoule la vie.

    Cette société tient tout le monde en laisse ; la seule différence, c’est la longueur. Nous ne sommes pas de ceux qui se battent pour un collier moins serré, un salaire plus élevé, une police moins brutale, des politiciens et des patrons plus soucieux et honnêtes. Nous voulons simplement ce que tout être tenu en laisse devrait avoir à cœur : nous voulons la couper, foutre le feu à la cage, écraser tous ceux qui nous tiennent ou voudraient nous tenir en laisse.

    Ce déchaînement de la passion pour la vie n’est pas un grand moment final à attendre patiemment ; il est quotidien et s’intensifie à mesure qu’il incite et se diffuse. Peut-être est-il parfois confus, ne sachant pas toujours où frapper pour briser les chaînes de l’esclavage et de l’adhésion, mais il est vivant. La révolte, ce cri de vie contre une société de morts, s’exprime des milliers de couleurs d’un arc-en-ciel : des attaques contre les polices qui quadrillent les rues aux atteintes à la sacro-sainte propriété, des sabotages de structures de la domination comme les banques, les intérims, les supermarchés, les institutions en tout genre aux refus clairs et nets de se laisser contrôler, humilier, enrégimenter.

    La révolte ne relève pas du simple dégoût, mais parle aussi de joie. La joie d’affirmer que malgré tout, nous sommes vivants. Que malgré l’aliénation régnante, nos chemins de révolte se croisent encore et que les possibilités de tisser des liens de complicité ne sont jamais entièrement anéanties.

    Dans la fureur de l’action, nous forgeons, petit à petit, nos rêves d’un monde sans maîtres et sans esclaves. L’attaque est nécessaire car elle crée des fissures, mais ce sont les désirs qui sapent l’édifice social.

    Ⓐ Que souffle le vent de la liberté, que se déchaîne la tempête de l’insurrection


    sources :
     




    [Den Mut haben, zu rebellieren]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Den Mut haben, zu rebellieren]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; émigration et immigration  ; répression  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ long texte ; dessin (groupe de personnes rassemblées sous une machine à grandes pinces qui attrape les personnes s’éloignant du centre) ]

    texte :

    Den Mut haben, zu rebellieren

    Ich gehe durch die Strassen und mir fällt wieder einmal auf, wie. viel Polizei präsent ist. Es ist zum Alltag oder sogar zur Banalität geworden, dass sie Personen auf der Strasse anhalten, kontrollieren, schikanieren und abführen.

    Die Polizei geht gezielt auf Menschen los, die in ihr Profil des Kriminellen passen. Kriminell ist, wer sich aus irgend einem Grund nicht in die Gesellschaft integrieren will oder die Möglichkeit dazu nicht hat. Integriert zu sein bedeutet, gültige Papiere zu besitzen und im Wirtschaftssystem zu funktionieren, sprich, sich täglich als Arbeitskraft ausbeuten zu lassen. Die Gesellschaft lehrt uns, für die Arbeit dankbar zu sein und im grauen Alltag das Konsumieren als Freiheit zu verstehen. Menschen, die sich dem nicht fügen, werden bestraft, denn in den Augen der Gesellschaft sind sie "böse". Sie sind "böse", weil sie das Funktionieren des Systems in Gefahr bringen könnten. Sie dienen jedoch auch als schlechtes Beispiel, um das zu ’"rechtfertigen, was als "gut" behauptet wird.

    Die letzten November angenommene Ausschaffungsinitiative beruht genau auf diesem Prinzip : es wird in "gute" und "böse" Migranten unterteilt. "Gute" Migrantlnnen sind die, die versuchen sich in die Gesellschaft zu integrieren und der Wirtschaft des Landes nützlich sind. Viele glauben, Migrantlnnen müssten dankbar sein, in der Schweiz leben zu können. Migration ist jedoch in erster Linie eine Konsequenz des wirtschaftlichen und politischen Terrors der dortigen Regime in Absprache mit und zu Gunsten von reichen Ländern. Viele Flüchtlinge meinen, im Westen ihr Glück zu finden, doch müssen sie hier Ausbeutungsumstände ertragen, die jenen gleichen, vor denen sie geflüchtet sind. Als billige Arbeitskraft sind sie hier — in einem kontrollierten Masse — durchaus "von Nutzen". Ausserdem dienen sie als Sündenbock für gesellschaftliche Probleme und die Unzufriedenheit Anderer. Durch vereinfachte Feindbilder (der Sexualverbrecher, die Sozialhilfebetrügerin) wird das rassistische Klima zusätzlich angeheizt. Mit dem Bild des "bösen" Migranten wird überspielt, dass es, ob Migrant oder Schweizer, im Grunde dieselben Autoritäten und dieselben sozialen Verhältnisse sind, die unsere Unzufriedenheit auslösen. Es wird gesagt, dass sie ausgeschafft werden, um die allgemeine Sicherheit zu garantieren. In Wirklichkeit werden als "böse" Migranten diejenigen verfolgt, eingesperrt und ausgeschafft, welche die gegebenen wirtschaftlichen Anforderungen nicht erfüllen oder sich nicht integrieren und ausbeuten lassen wollen. Die Sicherheit ist also in erster Linie die Sicherheit von jenen, die von dieser Wirtschaft profitieren — die der Reichen und Machthabenden. Und an dieser haben wir gewiss nicht das geringste Interesse.

    Wir fühlen uns verbunden und wollen gemeinsam mit allen Kämpfen, die im ausschaffungsgefängnis rebellieren. mit allen, die sich bei Kontrollen wehren und die Polizei nicht als Autorität akzeptieren. mit allen, die das Gesetz nicht anerkennen, weil es die Ausbeutung verteidigt. mit allen, die sich nicht ausbeuten lassen wollen.


    sources :
     


    [Dollhouse]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Dollhouse]. — Saint-Imier : Espace noir, . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : art : musique
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Dollhouse  ; Monoski
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (invitation à 2 concerts le 5 mai 2010 à l’Espace Noir de St-Imier (Suisse) : "Dollhouse" / "Monoski") ; photo (groupe Dollhouse) ]

    texte :

    ★★★ Electro Church Music Proudly presents ★★★

    Dollhouse

    Rock n Roll revival

    Espace Noir & Burning sound présentent :

    Dollhouse (rock and soul / Suède)
    www.myspace.com/rockandsoul

    Monoski (duo R’n’R / New York-Suisse)
    www.myspace.com/monoskimusic

    Live : 21h00 !!! 8.- mardi 5 mai
    Espace Noir, Francillon 29, St-Imier

    www.espacenoir.ch ; www.myspace.com/burningsoundsrecords

    [logo] playground — New album out now ! — [logo] Wrangler

    For more info : /rockandsoul www.electrochurch.com Contact info@electrochurch.com Design by Chris & ElectroArt


    sources :
     


    [Ein Fest der Revolte]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Ein Fest der Revolte]. — Zürich Zurich : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : action directe  ; autorité  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ long texte (sur la manifestation du 6 février 2010 à Zurich) ; photo (voiture renversée devant foule, début 20e s.) ]

    texte :

    Ein Fest der Revolte

    Zweifellos, der vergangene Samstagabend [06.02.2010] war ein Fest. 500-800 Leute nahmen sich die Strassen Zürichs und kreierten einen Handlungsspielraum., der sich täglich zu verringern scheint.

    Zahlreiche Personen aus verschiedensten sozialen Hintergründen ergrifen gemeinsam die Gelegenheit, um das anzugreifen, was die alltägliche Unterdrückung und die Macht der Reichen repräsentiert ; oder schlicht, um dieser Stadt ihr heuchlerisches Antlitz zu nehmen. Freudig wurde mit Hämmern und Steinen zumindes für kurze Zeit das dicke Eis der sozialen Befriedung durchschlagen. Trotzdem glauben wir weniger, dass zerbrochene Scheiben die Welt verändern, sondern vielmehr die Idee der Revolte, die Verbreitung findet ; gestützt auf den Traum eines Zusammenlebens, das sich dadurch bereichert, dass sich jede und jeder frei und als Einzigartige/r verwirklichen kann. Wenn wir Steine nach Bullen werfen, dann weil wir in den Autoritäten jeglicher Art die Mörder dieses Traumes sehen. Wenn wir Banken und Verwaltungsgebäude verwüsten, dann um bereits jetzt die Idee einer Welt ohne Geld und ohne Bürokratie zu bekräftigen. Es sind nicht die Trümmer, die wir suchen, sondern die Wege, die durch sie hindurchführen. In Momenten der Revolte tritt die Möglichkeit ans Licht, die Normalität, die Unterwerfung und die Akzeptierung des Alltags zu durchbrechen, um Fragen zu stellen und mit Antworten zu experimentieren, die sich der Politik entziehen.
    Nun, da man sich Raum geöffnet hat, was kann man damit tun ? Wie sich dem Staat entgegenstellen ? Wie den Bruch mit der Normalität ausbreiten und andauern lassen ? Wie gefährlich werden ? Gewiss nicht indem man sich eine Nische für Alternativkultur oder -ökonomie schafft, die schliesslich nur nach einer Existenzberechtigung sucht. Der Staat wird ohne generalisierten Aufstand der Ausgebeuteten nicht verschwinden, genausowenig wie die Reichen und Mächtigen widerstandslos ihre Privilegien aufgeben werden. Die Rebellion kann sich auf unterschiedlichste Arten ausdrücken, doch von dem Momentan, wo mit der kompromisslosen Idee, jegliche Form von Herrschaft zurückzuweisen, weder Forderungen gestellt, noch Verhandlungspartner akzeptiert werden, von diesem Moment an mag etwas beginnen, dass wieder an uns selbst liegt…

    Diese gewaltige Maschinerie, die uns jegliche Freiheit raubt, um sie dann in der verkehrten Welt der Waren wieder feilzubieten, uns in Knästen, Psychiatrien und Ausschaffungszentren einsperrt, um alle an das Strafgesetzbuch zu ketten, uns kontrolliert und erniedrigt, uns täglich in die Schule oder zur Arbeit zwingt, für die Zwecke einer Gesellschaftsordnung, die gewiss nicht die unsrige ist ; diese Maschinerie wird an konkreten Orten von reellen Personen erbaut, betrieben, repariert und beschützt. Es ist nicht nötig mit 500 Leuten zu sein, um anzugreifen. Eine kleine Gruppe vertrauter Freunde reicht aus. Die Nacht steht auf unserer Seite…

    Nichts ist Vorbei !

    Für eine herrschaftsfreie Welt !


    sources :
     


    [Ein Schreckgespenst geht um]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Ein Schreckgespenst geht um]. — [S.l.] : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : prison  ; révolte  ; sabotage / sabottage  ; technologie
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Bernasconi, Luca "Billy"  ; Guerini, Silvia  ; Ragusa, Constantino
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (détention de Costantino Ragusa, Silvia Guerini et Luca Bernasconi (Billy), trois anarchistes arrêtées le 15 avril 2010 et soupçonnées d’avoir voulu commettre une action de sabotage contre un centre de recherche sur les nanotechnologies de la multinationale IBM en construction près de Zurich) ; photo (personnes fuyant devant une usine en feu) ]

    texte :

    Ein Schreckgespenst geht um

    Immer wieder lesen wir von Menschen, die Gebäude, Autos oder Infrastrukturen bestimmter Institutionen auf unterschiedliche Weise angreifen. Im staatstreuen Chor der Medien werden sie oft als "Vandalen" oder "Chaoten" bezeichnet, und falls sie als solche nicht mehr durchgehen, dann greift man eben zum Konstrukt des "Terroristen", um jegliche Diskussion über mögliche Beweggründe im Voraus zu ersticken. Eben dies geschah mit den drei Anarchisten, die am 15. April in Langnau am Albis verhaftet wurden, da sie angeblich unterwegs waren, um ein Zürcher Forschungszentrum der IBM anzugreifen. Ein Ort unter vielen, an dem, fernab von unserem Alltag, an der Vertiefung der Kontrolle über das Leben auf diesem Planeten herumgeforscht wird : Gentechnik, Überwachungs-, Nanotechnologien…

    Wieso soll das also in die Luft fliegen ?

    Wir sind versunken in einem technologischen Hochglanzalbtraum,wo tote Materie höher gewichtet wird als unser Leben. Der neue, allesbeherrschende Gott ist die Wirtschaft. Ihr muss es gut gehen, heisst es, damit es uns überhaupt erst gut gehen kann. Doch hinter der Grundhaltung, dass jeglicher Fortschritt per se positiv ist, verhüllt sich die Tatsache, dass nur wenige von diesem profitieren. Denjenien, die sich Tag für Tag ausbeuten lassen, dürfte schon längst aufgefallen sein, dass wir trotz all der unglaublichen Forschungen heute nicht weniger, sondern schlicht effizienter arbeiten, und nicht qualitativer leben, sondern mehr konsumieren. Mit jeder Neuheit wird uns ein besseres und einfacheres Leben versprochen, während die anschliessende Enttäuschung mit dem Versprechen von immer weiteren Neuheiten kompensiert wird. Wir lechzen nach Fata-Morganas, wie Verdurstende in einer Wüste.

    Das, woran im genannten IBM-Zentrum herumgetüftelt wird, geht noch eine Stufe tiefer. Denn gentechnisch manipulierte Organismen und Nanopartikel, ebenso wie die Strahlungen des Atommülls, schreiben sich fortan unwiderruflich in die Welt ein, die wir bewohnen. Es braucht nicht viel, um zu sehen, dass auch diese Bestrebungen einzig der Fortschrittslogik des Kapitalismus dienen. Nachdem schon längst der ganze Planet unter seiner Herrschaft steht, versucht er diese nun zu vertiefen — und zwar bis ins kleinste Detail.

    Die industrielle Technologie ist schon seit Jahrhunderten der wesentliche Faktor der Umgestaltung der Gesellschaft, und somit der Wirtschaft und des Staates. Immer wieder soll sie angebliche Lösungen für soziale Probleme liefern, zu deren Entstehung sie selbst beitrug. Sie hat sich mittlerweile selbst unentbehrlich gemacht. Ohne die Technologie wäre die immense Anhäufung von Waren, und die dafür erforderliche allgemeine Unterordnung und Kontrolle der Arbeitenden unmöglich. Sie hat die Menschen nicht nur gegenüber der Welt sondern auch einander fremder gemacht.

    Die soziale Ordnung, in der wir leben, funktioniert nur noch durch die immer absurdere Spezialisierung unserer Tätigkeiten, die immer umfänglichere Kontrolle über das Lebende, die immer effizientere Ausbeutung unserer Arbeitskraft und eine allgemeine Verarmung der menschlichen Beziehungen.

    Die scheinbar unantastbare Rechtfertigung dafür ist die blosse Aufrechterhaltung des Bestehenden. Die Frage nach den Lebensbedingungen wird nicht gestellt. Schliesslich könnte sie zur Erkentnis verleiten, dass nicht wir, sondern die soziale Ordnung an unserer Betrübtheit schuld ist, und dass so einiges verschwinden muss, um endlich frei zu atmen. Wir denken, dass einem Zusammen-leben nicht durch technologischen Fort-schritt, sondern unter gemeinsamen ethischen und sozialen Überlegungen Wert zukommt. Die Entwicklung, die wir anstreben, geht einem Leben entgegen, das an uns selbst liegt, ohne zu dienen und ohne zu herrschen — und diese Entwicklung beginnt mit der Revolte gegen alles, was uns davon abhält.

    Daher erkennen wir uns in den drei Anarchisten wieder, die nun verteilt in schweizer Knästen sitzen. Wir empfinden Solidarität für jeden Versuch, die eigenen Fesseln abzuwerfen, um der anhaltenden Vernichtung des Lebens und der (Selbst-)Versklavung der Menschen die Stirn zu bieten. Und eine der ersten Fesseln, die wir dazu abwerfen, ist diejenige in unseren Köpfen, die uns glauben macht, wir können ohne-hin nichts tun und uns in der Lethargie gefangen hält.

    Darum an alle, die — aus welchen Gründen auch immer — die Schnauze voll haben von all den Zwängen und Kontrollen, von all den leblosen Produkten und sinnlosen Arbeiten, von dem Hass, der gestreut wird, damit wir untereinander kämpfen, anstatt gemeinsam gegen das Elend. An alle, deren Herz höher schlägt, wenn Leute das angreifen, worin sie die Ursache ihrer Unzufriedenheit erkennen : Zeigt euch und lasst an der Vielfalt der Sabotagen erkennen, dass etwas ganz anderes möglich ist.

    Freiheit für dir drei anarchisten Billy, Silvia und Constantino !


    sources :

    Voir aussi : A spectre is haunting us (Englische Version)


    [ca  2010]
    Affiche liée


    [Forum für Tierrechte]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Forum für Tierrechte]. — Bern Berne : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : noir , bleu , beige , papier blanc ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : animal
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : colloque  ; conférence, débat…  ; meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    [ texte (invitation à un forum sur les droits des animaux les 16, 17 et 18 avril 2010 à Köniz, Bern) ; dessin (oiseau perché sur la branche d’un arbre sous le vent) ]

    texte :

    Forum für Tierrechte

    16./17./18. April 2010, Köniz (Bern)

    Workshops, Vorträge, Podiumsdiskussionen, Vernetzung, Planung

    www.tierrechtsforum.ch

    [logo] www.al.allmarks.net
    Animal liberation hallmarks
    for human emancipation and animal liberation


    sources :
     



    [Können wir uns wirklich noch etwas vormachen ?]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Können wir uns wirklich noch etwas vormachen ?]. — [S.l.] : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : action directe  ; émigration et immigration  ; prison  ; répression  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ long texte ; photo (rang de maisons) ; dessin (œil à la paupière mordu par un diablotin) ]

    texte :

    Können wir uns wirklich noch etwas vormachen ?

    Das Trugbild des sozialen Friedens befleckt sich mit Blut. Im Schatten des gewohnten Laufs der Dinge fordert die herrschende Ordnung ein Leben nach dem anderen. Die Gesetze und ihre Hüter zeigen zur Zeit besonders deutlich, was sie im Wesentlichen schon immer waren : Mörder im Namen des Staates.

    Während Menschen apathisch durch die Einkaufsstrassen schlendern, wird in Zürich ein Mann bei einem Ausschaffungsversuch getötet. Inmitten der alltäglichen Belanglosigkeiten, mit denen uns die Medien vollstopfen, lassen Gefängniswärter in Bochuz (VD) einen aufsässigen Häftling in seiner brennenden Zelle ersticken. Doch der eintönige Rythmus der Arbeitswelt lässt kaum Zeit, darüber nachzudenken. Nur wenig später sterben zwei weitere Menschen, diesmal in einem Zürcher und einem Schaffhausener Knast.

    Jeder Tod im Knast ist Mord, da er von einer äusseren Gewalt herbeigeführt wird, die sich über uns stellt. Wenn nicht durch den Knüppel eines Wärters, dann durch eine auf wenige Quadratmeter reduzierte Existenz. In Pfäffikon erhängt sich eine Person, die wegen Diebstahls in U-Haft sass. Wieder fällt ein Flüchtling aus dem Frachtraum eines Flugzeuges. Ein 18-jähriger angeblicher Autodieb wird bei Freiburg von den Bullen in einem Hinterhalt erschossen. Und all das ist nur, was hier in den letzten drei Monaten durch die Mauern und Medien sickerte…

    Die politischen und juristischen Massnahmen, mit denen man vorgibt, solchen "Missgeschicken" nachzugehen, dienen bloss dazu, den sozialen Frieden zu bewahren. Wieso sollten wir uns noch auf solche Betrügereien einlassen, die uns bloss davon abhalten, die Wut in Revolte umzuwandeln ? In Revolte gegen diesen allzu gewohnten Lauf der Dinge... Das Gefängnis ist Folter, da besteht kein Zweifel, doch was ist mit der Gesellschaft, die es benötigt ? Jene, die solche Morde hinnimmt und rechtfertigt ?

    Wir kannten all diese Personen nicht, aber wir kennen die sozialen Verhältnisse, in denen sie unerwünscht waren. Wir kennen die Gesellschaft, die Gefängnisse baut, um den auferlegten Gesetzen Achtung zu verschaffen, um die Störfaktoren im sauberen Funktionieren der Ökonomie zu isolieren und schliesslich, um die Reichen und Mächtigen vor denjenigen zu schützen, die sich entscheiden, das Leben zurückzuholen, das man uns täglich entreisst. Denn nicht nur eingesperrt in Knästen oder in der Konfrontation mit Bullen werden immer wieder Menschen getötet, auch diejenigen, die in dieser auswegslosen Gesellschaft festsitzen, werden konstant auf dem Lebensminimum gehalten. Die Knäste verdeutlichen bloss eine Bedingung, die sich uns überall zeigt, wenn wir ihr ins Gesicht zu blicken wagen : Seit unserer Geburt haben wir der herrschenden Ordnung unsere Pflichten abzubüssen. In der-Schule, bei der Arbeit, vor dem Warenregal… Und mit jedem Ausbruchsversuch laufen wir Gefahr, dass uns die Leine noch enger gezogen wird. Einer solchen, auf Zwang basierenden Ordnung gilt unsere Verachtung — und unsere Angriffslust ! Wir erwarten nichts von ihr. Wir schulden ihr nichts. Was sollte uns verbinden ? Ein Leben ohne Substanz ? Was uns diese Gesellschaft aufzwingt, widert uns an, und Was sie uns anbietet, interessiert uns nicht. Je mögliche Veränderung liegt an uns
    selbst.

    Der Kampf für die Freiheit muss jenseits der Gesetzlichkeit gefochten werden. Dafür gilt es Komplizen zu finden. Dafür gilt es den Feind zu benennen. Die verantwortlichen Institutionen der Einsperrung und Unterdrückung haben einen Namen, ein Gesicht und eine Adresse…

    Wir wollen die unzähligen Morde nicht vergessen, nicht bis das letzte Gefängnis und das letzte Verwaltungsgebäude fällt ; nicht bis zum Ende dieser Maschinerie, die täglich weniger durch Zustimmung als durch Gewohnheit aufrechterhalten wird. Die falschen Trennungen zwischen Legal und Illegal, Bürger und Migrant, Wohnblockbewohner und Häftling, Arbeiter und Dieb, Dir und Mir verhindern bloss, das wir uns als Individuen begegnen, die sich als Unterdrückte erkennen. Denn aus solchen Begegnungen kann die Entschlossenheit wachsen, dem entgegenzutreten, worin wir diese Unterdrückung sehen. Sie könnten uns dazu verleiten, das Träumen zu wagen, um auch das Kämpfen zu wagen. Sie könnten schliesslich der alten Idee wieder Kraft einhauchen, dass es zunächst die Revolte gegen jegliche Kontrolle über unser Leben ist, die uns erlaubt, mit der Freiheit zu experimentieren.

    Von dem Moment an, wo wir uns ein Zusammenleben vorstellen können, das auf gegenseitiger Hilfe und einer anti-autoritären Sensibilität aufbaut, anstatt auf Leistungsdruck und Ausbeutung ; von dein Moment an, wo wir uns eine Welt ohne Knäste denken können, und somit ein Leben, das an uns selbst liegt — mit all seinen Konflikten und Leidenschaften — ; von dem Moment an haben wir auch die Möglichkeit, es wirklich zu realisieren !


    sources :
     



    [Le travail]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le travail]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : désobéissance civile  ; travail, emploi
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (portrait d’homme avec chapeau) ]

    texte :

    Le travail

    Le travail est avant tout un compromis que nous acceptons pour pouvoir survivre financièrement. Parce que nous n’avons jamais choisi le fonctionnement de ce monde, et parce que nous avons été élevés avec le message qu’il nous fallait ou marcher ou crever.

    Le travail nous vole notre temps et notre énergie ! Il essaye de déterminer une partie hallucinante de nos occupations et sollicite en permanence nos corps et nos esprits.

    Le travail tend de plus en plus à se confondre avec notre identité. Lorsqu’on nous demande qui nous sommes, on veut en fait savoir ce qu’est notre boulot. Parce qu’en dehors du travail, il ne reste plus grand chose.
    Notre statut social est aussi jaugé à la hauteur de notre travail. La société nous fait bien sentir que nous ne valons rien tant que nous ne travaillons pas, et que nous ferions mieux de rentrer dans le rang au plus vite, comme tout le monde.

    Le travail s’efforce continuellement à semer la confusion en nous faisant croire que les intérêts des patrons sont aussi nos propres intérêts ; que nous faisons partie prenante de l’entreprise, que nous devons nous réjouir quand les affaires vont bien (et que l’entreprise fait beaucoup de bénéfices), et que nous devons fournir des efforts supplémentaires quand ça va moins bien.

    Le travail nous considérera pourtant toujours comme de la matière jetable. Lorsque les chiffres le demandent on nous jette à la poubelle et nous pouvons alors à nouveau mettre notre dignité de côté pour nous vendre à quelqu’un d’autre.

    Le travail est cette chose pour laquelle nous restons à transpirer dans les salles d’attente d’Actiris ou dans les salles d’auditions de l’ONEM. Comme une armée de réserve, nous devons toujours nous montrer prêts à aller au casse-pipe de l’offre et de la demande. Et si nous ne le faisons pas, la menace financière revient vers nous au galop.

    Le travail est cette chose sur laquelle les travailleurs crachent quand ils sabotent les machines pour pouvoir rester un jour à la maison.

    Le travail est ce que les chômeurs essayent d’éviter par tous les moyens imaginables, que ce soit à l’aide de fausses sollicitations ou d’ingénieux mensonges.

    Le travail est cette chose que les braqueurs rejettent quand ils vont chercher l’argent là où il est. Chez les banquiers ou les bijoutiers, chez ceux qui s’enrichissent sur le dos des autres.

    Le travail est ce à quoi ils essayent, encore et encore, de nous contraindre. En tant que soldats à la rescousse de la sainte économie et de son déclin. Une économie de produits et services qui ne nous intéresse peut-être pas, mais qui nous fait quand même un odieux chantage et qui essaye de nous faire plier tous autant que nous sommes.

    Refusons ce chantage. Fraudons, volons et sabotons ! Foutons en l’air l’économie et changeons le monde… Pour qu’à travers notre résistance nous puissions redécouvrir ce que respirer librement veut dire.


    sources :

    Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?Affiche-de-Belgique-contre-le (23 avril 2010).





    [No Border camp in Brussels]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    No Border camp in Brussels] / Titom. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : No Border, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , couleur en dégradé , papier blanc ) ; 62 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : émigration et immigration
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Union européenne (UE, CEE, ...)
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; dessin de Titom (voyageur à baluchon avec pinces, devant des barbelés dont deux fils représente le sillage d’avions ; texte et dessin en dégradé ; logo (cadenas avec étoiles de l’Union européenne) ]

    texte :

    No Border camp in Brussels

    Seven days of action, information, movies, debates, … on migration & migration policy

    sept. 25>>Oktober 3 2010

    Bank account : 880-4955551-62 — nobordercamp@vluchteling.be — www.noborderbxl.eu.org

    [logo]

    Titom


    sources :

    Imprimée au verso d’une affiche pour une exposition Rodin. Le dessin a été décliné en plusieurs affiches. Il existe notamment des versions en format A4 catalane, anglaise, etc. (française, allemande, italiene, espagnole, néerlandaise).


    [s.d.]
    Affiche liée









    [Turbulences sociales : solidaires, égalitaires, libertaires]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Turbulences sociales : solidaires, égalitaires, libertaires]. — Lille : Turbulences sociales, [ca ]. — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 43 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : égalité et inégalité  ; liberté  ; organisation  ; propagande  ; solidarité
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Centre culturel libertaire (CCL, Lille)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; logo du groupe ]

    texte :

    Turbulences sociales : solidaires, égalitaires, libertaires

    Turbulences Sociales, c’est un groupe politique libertaire dont l’objectif est de bâtir une société :
    — où les libertés individuelles et collectives ne seront pas entravées
    — où les richesses et le travail seront partagés de façon égalitaire
    — sans classes sociales, sans État ni bureaucratie ; sans chefs ni hiérarchies
    — fondée sur les principes d’autogestion, de collectivisme, de décentralisation, de fédéralisme et d’acologie

    Révolutionnaires et internationalistes, nous pensons que seule la guerre des classes, qui amènera la grève générale expropriatrice et l’abolition du salariat, nous permettra d’atteindre le but.

    Nous luttons contre l’ensemble des formes de dominations de discriminations et d’oppressions, qu’elles soient économiques, sociales, raciales, sexistes, carcérales ou religieuses.

    Nous participons et organisons des grèves, manifestations, rassemblements ainsi que des évènements contre-culturels.

    Rejoins-nous ! Réunion un lundi sur deux au Centre Culturel Libertaire (4, rue de Colmar, Lille)/

    Les dates et le reste sur http://lille.indymedia.org


    sources :
     




    [Antiracist, antifascist festival VI, 2-4 June 2011, Geneva]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Antiracist, antifascist festival VI, 2-4 June 2011, Geneva]. — Genève : Rude Boys & Girls Unity, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , texte en défonce ) ; 60 × 40 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : art : musique  ; art : vidéo  ; fascisme et antifascisme  ; racisme et antiracisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :

    [ texte (rouge ou blanc sur fond noir) ; dessin (5 personnages « elfiques » pro-baston décliné·es punk, ska, métal, rap, reggae) ]

    texte :

    [logo] Rude Boys & Girls Unity

    Antiracist, antifascist festival VI

    2-4 June 2011, L’Usine, Geneva, Switzerland

    The Oppressed - Discharge - La Rumeur - Nabat - Wunderbach - Non Servium - 8°6 Crew - Produzenten der Froide - The Offenders - La Clinik du Dr Schultz - Les Kamionërs du Suidice - The Moon Invaders

    Stage Bottles - Gewapend Beton - Loran Outang - The Peacocks - Cellule X - 65 Mines Street - Argies - The Buttshakers - Zone d’Expression populaire - Mighty Progerians - Enraged Minority - Eleven - Ambassador 21 - Tulamort - De Fatwas - The Decline - BAK XIII - Skarekrows - Périphérique Est - Defused - La Gale - Mumakil - Faute de Frappe - Les Vaches laitières - Anticlockwise - Ghetto Blaster - Sedative - Rorcal - Sergent Papou - Raoul de Boneville - Brume Retina - Delicatefunk - Sozial Traître - Muchach - Todos Destinos - Abadir

    www.rudeboysunity.ch • Pre-order : www.petzi.ch

    L’Usine, 4 place des Volontaires, 1024 Geneva Switzerland • 041 227814004

    [logo] Fight for L’Usine


    sources :

    Au dos : programme complet du festival.





    [Catastrophe nucléaire… au Japon ?]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Catastrophe nucléaire… au Japon ?]. — [S.l.] : les Liquidateurs du vieux monde, [ca ]. — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : écologie  ; nucléaire  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Japon
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ long texte ; photos (personne en blouse blanche portant un masque tendant un objet à un enfant ; centrale nucléaire de Cruas derrière une élienne) ]

    texte :

    Catastrophe nucléaire… au Japon ?

    Mais rassurons-nous, il paraît que ce genre de cataclysme n’arrive que dans les zones sismiques ou dans les États soviétiques en déroute comme en Biélorussie en 1986.

    Vraiment ? Alors pourquoi l’Union européenne élabore-t-elle des programmes de réhabilitation des zones contaminées à partir d’expériences sur les populations vivant autour de Tchernobyl ?

    Pourquoi l’Union européenne et la France en particulier, elle qui possède l’un des plus grand lobby nucléaire (AREVA), investissent tellement d’argent dans les projets de développements économiques durables en zone contaminée ?

    Pourquoi existe-t-il notamment près de Gand, des fermes expérimentales pour créer une cellule agricole de base en milieu contaminé ?

    Pourquoi ces dernières années ont eu lieu en Europe des simulations grandeur nature d’accidents nucléaires où les populations étaient obligées de jouer la comédie à savoir se soumettre à l’autorité des militaires et des experts en blouse blanche ?

    Pourquoi si ce n’est pour nous habituer à la catastrophe ; celle déjà présente de la poubelle nucléaire et industrielle dans laquelle nous vivons et celle de l’accident nucléaire présenté désormais comme un risque à envisager.

    Pourquoi si ce n’est pour que même dans les pires conditions de survie nous continuions à attendre d’être gérés et à obéir ?

    Tout cela n’est pas secret, au contraire la nouvelle politique en matière nucléaire est la pseudo-transparence, la démocratie et la participation citoyenne.

    La transparence pour les élus et les nucléocrates cela consiste à prévenir (parfois) des incidents nucléaires tout en exigeant que nous subissions sans réagir.

    La démocratie est un paravent utile à légitimer les décisions des nucléocrates, mais cette façade tombe facilement quand il s’agit de réprimer par la force armée les oppositions au nucléaire.

    La participation citoyenne c’est valider des décisions déjà prises et, maintenant que le nucléaire est imposé et les dégâts inévitables, à nous responsabiliser sur ses effets. Nous pouvons gérer la poubelle radioactive, culpabiliser sur nos déchets ménagers à trier tandis que le lobby nucléaire relance mondialement son programme !
    Le problème c’est que le nucléaire est un marché trop juteux pour les nucléocrates, un enjeu stratégique trop important et une force d’annihilation sans mesure pour les États qui en profitent.
    Il est temps que nous devenions un sérieux problème pour ceux qui nous utilisent, nous exploitent, nous contaminent pour assurer leurs privilège et leurs portefeuilles bien fournis.

    À tous ceux qui ne se résignent pas à vivre sous la menace constante d’un cataclysme ;
    À tous ceux qui veulent inverser la tendance de cette société sans avenir ;
    À tous ceux qui ne se résignent pas à devenir les liquidateurs citoyens de la merde radio-active des nucléocrates ;
    À tous ceux qui ne veulent pas vivre à genoux ;

    Imposons l’arrêt immédiat du nucléaire et bouleversons radicalement la société qui va avec

    Tout, ou presque, ce que vous n’avais jamais voulu savoir sur le nucléaire et son monde sur :
    lesliquidateursduvieuxmonde.wordpress.com


    sources :
     





    [Es gibt keine Naturkatastrophen, es gibt nur soziale Katastrophen]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Es gibt keine Naturkatastrophen, es gibt nur soziale Katastrophen]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Allemagne
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : écologie  ; nucléaire
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ long texte ; photo (skyline de ville et/ou d’usine) ]

    texte :

    Es gibt keine Naturkatastrophen

    Tausende und Abertausende von Toten und Vermissten, Millionen von Leuten, die praktisch alles verloren haben. Ganze Dörfer dahingefegt. Als ob Japan nicht von einem Erdbeben, sondern von Atombomben getroffen wurde. Als ob die Häuser nicht von einem Tsunami, sondern von einem Krieg verwüstet wurden. Und im Grunde ist dies auch der Fall. Nur, dass die Feinde, die so hart zuschlagen, nicht die Erde oder das Meer sind. Es sind nicht die Rachemittel einer Natur, an deren feindliche Betrachtung wir uns bereits gewöhnt haben. Der Krieg, der nun schon seit Jahrhunderten andauert, verläuft nicht zwischen der Menschheit und der natürlichen Umwelt, wie uns viele gerne glauben machen würden, um sich unsere Disziplin zu sichern. Der Krieg sind wir. Die Menschheit ist der Krieg. Die Natur ist bloss sein Schlachtfeld.

    Wir sind der Grund für die Überschwemmungen, indem wir mit unserer industriellen Tätigkeit das Klima veränderten. Wir haben die Dämme der Flüsse durchbrochen, indem wir ihre Betten zementierten und ihre Ufer entwaldeten. Wir haben die Brücken einstürzen lassen, indem wir sie mit billigem Material bauten, um mehr Profit zu schlagen. Wir haben ganze Dörfer vom Boden weggefegt, indem wir Häuser in Gefahrenzonen errichteten. Wir haben den Planeten verseucht, indem wir Atomkraftwerke bauten. Wir haben es unterlassen, Vorkehrungen gegen solche Ereignisse zu treffen, da unsere einzigen Sorgen die Öffnung neuer Einkaufszentren und Geschäfte sind. Wir haben es zugelassen, dass all dies geschieht und sich wiederholt, indem wir die Entscheidungen, die doch unser Leben betreffen, an andere delegierten.

    Und jetzt, nachdem wir die Welt verwüstet haben, um uns schneller fortzubewegen, um schneller zu essen, um schneller zu arbeiten, um schneller Geld zu verdienen, um schneller Fernseh zu schauen, um schneller zu leben, wagen wir es, uns darüber zu beklagen, wenn wir feststellen, dass wir auch schneller sterben ? Es gibt keine Naturkatastrophen, es gibt nur soziale Katastrophen.

    Wenn wir nicht weiterhin Opfer von unvorhergesehenen Erdbeben, von aussergewöhnlichen Überschwemmungen, von unbekannten Viren oder vielem anderem bleiben wollen, bleibt uns nichts, als gegen unseren wirklichen Feind vorzugehen : unsere Lebensweise, unsere Werte, unsere Gewohnheiten, unsere Kultur, unsere Gleichgültigkeit.

    Nicht der Natur müssen wir dringend den Krieg erklären, sondern dieser Gesellschaft und all ihren Institutionen.

    Wenn wir nicht fähig sind, ein anderes Leben zu erfinden und für dessen Realisierung zu kämpfen, dann bereiten wir uns darauf vor, in jenem zu sterben, das andere für uns bestimmt und uns aufgezwungen haben. Um in Stille zu sterben, sowie wir immer in Stille gelebt haben.

    es gibt nur soziale Katastrophen


    sources :

    Traduction de "Non esistono catastrofi naturali", affiche placardée à Florence - Italie (mars 2011). L’originale porte l’inscription : "fi p 17/3/11 - via Sievert, Un"





    [Feu à toutes les prisons !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Feu à toutes les prisons !]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 61 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique  ; France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : prison  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin couleurs (visage de femme style années 50) ]

    texte :

    Feu à toutes les prisons !

    La prison... On en a tous vaguement une idée, un reportage à la TV, un énième assassinat de l’administration pénitentiaire à la rubrique faits divers des journaux du jour, de brèves indignations à peu de frais par-ci par-là. On en entend tous parler, et on fait comme si cela n’existait pas. Comme si chaque jour des dizaines de milliers d’entre-nous n’étaient pas les otages de l’État, seuls dans leurs périples carcéraux individuels, isolés de tous et réprimés en silence. Pourtant nous sommes tant à avoir un frère, une amie, un cousin en taule, à visiter un proche incarcéré au parloir, nous sommes tant à finir par trouver cela banal. Un petit séjour en taule, après tout, on est pas mal à y avoir gouté, une fois, deux fois, trois fois ou plus, de près ou de loin, dans les faits ou par procuration.

    Enfermer des êtres humains dans des cages de quelques mètres carrés pendant des mois ou des années, annihiler toute volonté en eux, les presser comme des citrons, les briser, les empêcher d’aimer, les harceler, les droguer, les frapper, les juger, les tuer, les traiter comme personne n’ose traiter de la merde et les soumettre à un travail de forçat ; la taule, c’est la barbarie dans toute sa banalité, c’est le règne total d’une poignée de sadiques et de petits exécutants obéissants. C’est le dernier souffle d’une balle qui vient se loger droit dans notre tête pendant que tout le monde regarde ailleurs, trop préoccupé par sa propre misère. C’est la manière par laquelle ce monde se venge contre ton anormalité ou contre la concurrence. C’est une des manières par lesquelles ce monde force la paix.

    La prison a au moins un mérite, avec elle les choses sont claires : pas de bla-bla ou presque, une société qui a besoin de prisons pour se maintenir est une société qui a déclaré la guerre à une partie d’elle-même. Une société qui s’enorgueillit de gérer avec tant de violence ces usines de mort est une société qui offre son cou à la guillotine de la révolte, qui justifie la nécessité de sa destruction. Ils auront beau réformer les prisons en long et en large, plaquer les cellules d’or, les climatiser ou raccourcir la taille des matraques, les coups feront toujours aussi mal et la prison restera le même problème qu’elle aura toujours été. C’est l’audace de la liberté qui importe, pas la lâcheté du statu quo de l’aménagement de la contrainte.

    Une prison acceptable est une prison qui brûle !

    On parle déjà d’une trentaine de morts en détention depuis le début de l’année. On ose encore nous parler de suicides et d’accidents... On ose insinuer qu’il est anodin de se pendre dans une prison, qu’il est anodin de mourir « accidentellement » sous les coups des matons ou d’autres détenus. On nous parle de « suicides » pour faire croire que ce n’est pas l’Administration Pénitentiaire et l’État qui tuent. Mais nous affirmons que chaque mort en prison est un assassinat de l’Administration Pénitentiaire et de l’État. Considérer les choses autrement, c’est affirmer que les conditions de vie du dehors et du dedans sont les mêmes. C’est affirmer que la prison n’existe pas. Et pourtant le dedans et le dehors ne se différencient que par leur degré d’intensité. La prison n’est rien d’autre que le reflet exagéré de cette société qui se regarde dans un miroir grossissant.

    Tout est pire que dehors en prison, et pourtant, tout est tellement pareil que dehors...

    La même merde, les mêmes mécanismes autoritaires, la même domination, la même violence inhérente à la paix sociale, le même fichage, les mêmes rapports dégueulasses entre les gens, qu’ils soient économiques ou sociaux.

    Il est si difficile de parler sereinement de la prison. Il est si difficile de ne pas se laisser plomber par l’atmosphère poisseuse qu’elle disperse autour de nos vies. Mais ce ne sont pas des larmes qui en viendront à bout, au contraire, on ne peut que se noyer avec des larmes. L’indignation, elle, n’a jamais fait tomber un seul mur, et l’on ne viendra jamais à bout de la prison par le biais du Droit ou de la Loi, puisque c’est de leurs pierres qu’elle est construite.

    Dans cette société qui a besoin d’enfermer : prisons, psychiatrie, centres de rétention, gardes-à-vue, internats, écoles, maisons de retraite, camps humanitaires, usines, hôpitaux, centres éducatifs fermés, barres d’immeubles, établissements de réinsertion scolaire etc. Dans cette société où certains font le choix de devenir mâtons, juges ou flics, notre choix est clair : Feu à toutes les prisons. Feu à l’État.

    Les prisons doivent être détruites une par une, pierre par pierre, maton par maton, juge par juge.

    Détruisons les prisons en détruisant la société, parce qu’une société qui a besoin d’enfermer et d’humilier est elle-même une prison.

    Détruisons les prisons avec rage et joie.


    sources :

    Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?Affiche-Feu-a-toutes-les-prisons : « Affiche trouvée sur les murs de plusieurs villes, juin 2011 » (10 juin 2011).


    2011

    2009

    2009
    Affiches liées


    [Frost Punx Picnic VII]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Frost Punx Picnic VII]. — Mülheim an der Ruhr : Frost Punx, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 59 cm.

    • Affiches par pays  : Allemagne
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : art : musique
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :


    [ texte (blanc sur noir) ; dessin (heroic-fantasy, 7 punks et un hibou derrière un feu) ]

    texte :

    Frost Punx Picnic VII

    Love Potion (Schneller melodischer HC, DK) - Depths of insanity (Alte Schule Crust/Metal, Bremen) - Cyness (Grinf Gind Grind, Postdam) - T-34 (Alte Schule der Fixen Derben mache, Hannover) - MVD (Krustige Punk-Keule, Berlin) - Punk-o-Mat (punk-karaoke-sensation, D’Dorf) - Martyrdöd (Crust-Zerstörung, S) Bluttat (HC/Punk-Klopper der ersten Stunde, Loakl) - Hellborn Messiah (Metallischer HC, Freiburg) - Planks (Dampfwalze, made in Mannheim) - Childrend of Technololy (rustikaler Matalpunk, I) - Protest Grotesk (Hoffungstäger des Motörhead-Punk, ’Pott) + spezial Gäste

    25.+26.02.11 az Mülheim

    Punk-Seminar+ Ofen + Kickerturnier + Essen + Disco + Quiz + Bier

    Schlafplätze Vorhanden (Isomatte Mitbringen)

    Info 0208/4445633 + www.frostpunk.de


    sources :
     


    [Het gesloten centrum 127 bis in vuur en vlam… Maak kapot wat je kapot maakt]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Het gesloten centrum 127 bis in vuur en vlam… Maak kapot wat je kapot maakt]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 30 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : action directe  ; émigration et immigration  ; nationalisme  ; prison
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ long texte (sur l’incendie du centre fermé 127bis à Steenokkerzeel) ; photo (femme, en sous-vêtements et lunettes de plongée, tirant la langue) ; fondphoto (silhouettes écrivant « Liberté » dans la neige) ]

    texte :

    Het gesloten centrum 127 bis in vuur en vlam…

    Onlangs nog besloten enkele gevangenen kun cel in het asielkamp van Steenokkerzeel in brand te steken. Een slaapzaal gaat in vlammen op. Eens de flikken ter plaatse gekomen, werd een hele vleugel ontruimd en een veertigtal gevangenen snel overgeplaatst naar andere centra. Alles werd in het werk gesteld om ontsnappingen te voorkomen. Veel meer weten we niet. Maar we weten dat deze daad ons aanspreekt, hij heeft weinig verdere precisering nodig. Aangezien de Staat, en zijn lijkenpikkers van dienst de journalisten, tracht om de daden van rebellie aan mogelijks medeplichtige ogen te onttrekken, veranderde de versie van de feiten alvorens ze aan de marge van de nieuwtjes verdween. Het doet er ons weinig toe of één persoon dan wel vier personen gehandeld hebben die avond, of de materiële schade aanzienlijk was of niet ; wat ons inspireert is de keuze om te handelen, direct, zonder wat dan ook te vragen, tegen wat ons opsluit.

    In een poging deze uitbarstingen van revolte uit te doven, presenteert de Staat zijn antwoorden. Tien nieuwe gevangenissen worden de komende jaren gebouwd. Op enkele stapper van het bestaande gesloten centrum bouwen verbeten of net gelaten arbeiders, voor de rekening van Besix en Valens aan een nieuw kamp voor weerspannigen. Zoals diegenen die net hun cel in de fik staken. Een daad die niet alleen staat.

    Sinds jaren woedt de agitatie rondom de gevangenissen. Rebellieën volgen elkaar op, net zoals de ontsnappingen en de confrontaties met de cipiers. Buiten vinden de revoltes echo’s. Rellen breken uit in sommige buurten, de collaborateurs van de gevangeniswereld worden geviseerd. De bedrijven die de kerkers bouwen, diegenen die de deportatiemachine doen draaien, de flikken van alle slag, allen delen ze in de klappen.

    Tegenover de bedwinging van éénieders vrijheid komt het erop aan om diegenen aan te vallen die zich inspannen om deze wereld van opsluiting in stand te houden, aan de haard, in de kerk, op school en op het werk.
    Omdat het nooit te vroeg is om te revolteren, omdat een strijd tegen elke vorm van autoriteit en overheersing hetgene waar we naar verlangen reeds onthult.

    Maak kapot wat je kapot maakt


    sources :