[ca aaaa] date approchée

[ca 

]

 

Affichage par année

692 affiches :

 




    [Flower Love]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Flower Love] / C. Keetan. — [S.l.] : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 76 × 54 cm.

    • Affiches par pays  : États-Unis
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : ésotérisme  ; nature
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (tête de femme à la chevelure fleurie) ]

    texte :

    Flower Love

    Cosmos flowing blossoms growing
    Flower children sowing love
    Intertwining souls uniting
    Echo waves of harmony

    ©1967 C. Keetan

    280 ‘Flower love’


    sources :
     












    [No alle armi]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    No alle armi]. — Venezia Venise : Circolo internazionale di cultura popolare (Venezia) : Collettiva dei pittori : Galleria internazionale, [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 70 × 47 cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : antimilitarisme  ; armée  ; art : peinture
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Milani, Don
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : exposition  ; soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte (solidarité avec Don milani, imprisonné) ; dessin (grenadiers au garde-à-vous sur les côtés) ]

    texte :

    I prestiti delle guerre sono molteplici :
    però la causa immediata ne è una sola :
    l’esistenza d’un esercito.

    No alle armi

    Collettiva dei pittori
    inaugurazione della mostra, giovedì 16 dicembre, ore 19

    Boscolo - Pontiti - Di Venere - Pregnolato - Guadaguino - Toffolo - Pagnacco

    I pittori si uniscono alle proteste di Don Milani, che subisce in questi giorni un processo, per aver solidarizzato con gli obiettori di coscienza di oggi e di sempre, reclamando il diritto, per ogni individuo libero, di rifiutarsi ad impugnare le armi.

    [logo] Galleria Internazionale — Venezia - S. Polo 2756

    Tip. Veneta - Venezia

    Esante da Bollo - D.L. 342, art. 19 - 16-4-1


    sources :
     





    [Abolition du travail, abolition du travail ??!]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Abolition du travail, abolition du travail ??!]. — Paris : La (1977-1985) Guerre sociale : des Prolétaires contre le travail, [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : vert , violet , papier rose ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : travail, emploi
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Ravachol (1859-1892)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; contient un encadré avec une citation de la « Chanson du Guillotiné » (Si tu veux être heureux...) ]

    texte :

    Abolition du travail, abolition du travail ??!

    Le travail salarié devient la seule forme d’activité productive que le capital laisse aux hommes. Il faut des années de dressage pour qu’ils acceptent de perdre le tiers de leur temps en travaillant et de gâcher les deux autres tiers pour se remettre de leur travail.

    Les idéologues affirment que le travail est nécessaire parce qu’ils assimilent production de marchandises et richesse sociale. Être riche ne veut plus dire mener une vie passionnante mais être possesseur de quantités de biens. Voilà bien l’expression de l’imbécillité bourgeoise ! La société actuelle condamne le prolétaire à s’abrutir dans l’espoir que de là sortira la joie de vivre.

    Le temps perdu à travailler, les désirs non réalisés, sont échangés contre le salaire. Cette récompense qu’obtient le travailleur pour sa participation à la production de marchandises ne permet de se procurer que des marchandises. Elle ne donne droit qu’à ce qui s’achète, elle est incapable de rendre notre vie passionnante. Ce à quoi on renonce dans le travail ne nous est jamais rendu. La misère de la consommation répond à la misère du travail. Toute activité « libre » revêt un caractère inhumain : ainsi boire tourne à l’alcoolisme, se reposer c’est s’abrutir, et apprendre consommer l’idéologie ; tous les penchants physiques et intellectuels sont détournés en manies : le goût du jeu se transforme en hystérie de supporters ou en aliénation chevaline, la pêche et la chasse ne sont plus des ersatz d’activités aventureuses, le bricolage n’est que la reproduction du travail parcellisé.

    Si nous sommes obligés de travailler, la cause n’en est pas naturelle, elle est sociale. Travail et société de classe vont de pair. Le maître veut voir l’esclave produire parce que seul ce qui est produit est appropriable. Le plaisir que l’on trouve dans une activité ne peut être stocké, accumulé, traduit en argent par le capitaliste, alors il s’en fout. Lorsque nous travaillons, nous sommes entièrement soumis à une autonomie extérieure. Notre existence n’a plus de sens en elle-même ; sa raison d’être, c’est la production de marchandises.

    VI
    Si tu veux être heureux, nom de dieu ! (bis)
    Pends ton propriétaire,
    Coup’ les curés en deux,
    Nom de dieu !
    Fouts les églis’ par terre,
    Sang-dieu !
    Et l’bon dieu dans la merde,
    Nom de dieu !
    Et l’bon dieu dans la merde !
     
    Chant de guillotine de Ravachol
    Gouale à Montbrison le matin de son exécution

    En revendiquant l’abolition du travail salarié, nous ne faisons qu’exprimer un mouvement qui s’ébauche déjà pratiquement sous nos yeux, dans telle grève sauvage ou dans telle émeute, lorsque les OS américains désorganisent les chaînes et que les ouvriers polonais pillent les magasins d’État, lorsque l’effort est justifié par la raison, lorsque les salariés désobéissent aux momies qui les gouvernent. Alors le bavardage cède le pas à la parole, parce que les hommes recommencent à avoir des choses à se dire et des expériences à se communiquer…

    Ce mouvement n’est pas le fruit du hasard ou d’une étonnante coïncidence historique. C’est le développement même des forces productives, mettant le dépassement du travail ) l’ordre du jour, qui sape les valeurs traditionnelles et en premier lieu le goût du sacrifice et de l’effort aliéné. Les possibilités historiques, emprisonnées sous la forme marchande, préparent le terrain de la dernière révolution : elle résultera de la lutte internationale des prolétaires contre le salariat et ses défenseurs.

    texte tiré de La Guerre sociale n° 1

    des prolétaires contre le travail


    sources :

    Texte tiré de La Guerre sociale n° 1.





    [Blues pour un triste matin]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Blues pour un triste matin]. — [S.l.] : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 63 × 44 cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : travail, emploi
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte (dont le mot « travail » en 6 langues)

    photo (agriculteur en action sur son rouleau tiré par un cheval)

    texte :

    Blues pour un triste matin

    Travail,
    Arbeit,
    Work,
    trabajo,
    Lavoro,
    Robot …

    Ça va pas !!!


    sources :
     







    [Futur cadre, quelque part se tresse la corde qui te pendra]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Futur cadre, quelque part se tresse la corde qui te pendra]. — Paris : [s.n.], [ca ] (Ruche ouvrière, impr. la (Paris)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier jaune ) ; 60 × 40 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : autogestion  ; étudiants (et luttes étudiantes)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    Groupe anti-gestion

    [ texte ]

    texte :

    Futur cadre

    Quelque part se tresse la corde qui te prendra !…

    Le Groupe Anti-Gestion :
    — Considérant que les cadres ne font que renforcer l’exploitation et l’oppression. — Considérant que l’Entreprise est le lieu privilégié d’exploitation des travailleurs. — Considérant que la division dirigeant-dirigé ne fait que reproduire et aggraver la division entre exploiteurs et exploités.
    — Considérant que les cadres sont les suppôts du système en dissimulant les rapports d’exploitation sous un vernis scientifique.
    — Considérant que sous couvert de psycho-sociologie, de marketing, de droit, de comptabilité, d’informatique, de théorie de l’entreprise, etc., les cadres tentent de camoufler l’exploitation et dévier la colère des travailleurs en les divisant.
    — Considérant que les séquestrations multiples de cadres désignent bien ces derniers comme complices du patronat et comme obstacles à l’émancipation des travailleurs.
    — Considérant que par leurs salaires, leurs statuts, leurs fonctions, les cadres profitent directement de la part de salaire non payée, extorquée aux travailleurs, et que pour maintenir leurs privilèges ils sont prêts à passer de la répression insidieuse à la répression directe.

    AFFIRME
    — Qu’il ne peut avoir d’autre solution que la suppression pure et simple de la fonction technique et du statut social de cadre.
    — Que l’émancipation des travailleurs ne peut être le fait que des travailleurs eux-mêmes et qu’en conséquence la science, la technique et l’invention doivent être assumées par les travailleurs et non par une caste de privilégiés et d’exploiteurs.
    — Que toutes les institutions universitaires qui tentent de forger “l’attitude mentale spécifique” du cadre sont nuisibles et doivent être détruites.
    — Qu’au contraire tout doit être fait pour briser le monopole du savoir, pour dénoncer les techniques et les procédures qui constituent la science en un capital que se partage une élite dirigeante.
    — Que notre soucis doit être non la direction mais l’auto-organisation, non la décision prise par les chefs, mais l’émancipation de la collectivité et la prise en charge par elle du processus de décision, non la gestion mais l’auto-gestion.
    — Que cette auto-gestion ne peut se confondre avec les oripeaux modernistes de la gestion décentralisée, régionalisée mais qu’elle doit prendre racine dans la contestation radicale par les travailleurs eux-mêmes de l’organisation du travail et de la vie en système capitaliste.

    Dénonce en conséquence l’administration comme l’agent direct du capital.
    Dénonce les universitaires que sous couvert de neutralité cautionnent la formation de futurs exploiteurs.
    Dénonce la fraction d’étudiants qui s’identifient par avance à leur futur rôle de cadre-exploiteur.
    Dénonce les élections trompe-l’œil démocratique derrière lequel le pouvoir tente de jouer tranquillement son jeu répressif. Le fait pour les esclaves d’élire leurs maitres n’abolit ni les maitres ni les esclaves,

    Brisons la machine à former les chefs.

    lmp. La Ruche Ouvrière - Paris


    sources :
     

    [ca  1970]
    Affiche liée


    [Futur cadre, quelque part se tresse la corde qui te pendra]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Futur cadre, quelque part se tresse la corde qui te pendra]. — Paris : [s.n.], [ca ] (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 55 × 38 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : autogestion  ; étudiants (et luttes étudiantes)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Futur cadre

    Quelque part se tresse la corde qui te prendra !…

    Le Groupe Anti-Gestion :
    — Considérant que les cadres ne font que renforcer l’exploitation et l’oppression. — Considérant que l’Entreprise est le lieu privilégié d’exploitation des travailleurs. — Considérant que la division dirigeant-dirigé ne fait que reproduire et aggraver la division entre exploiteurs et exploités.
    — Considérant que les cadres sont les suppôts du système en dissimulant les rapports d’exploitation sous un vernis scientifique.
    — Considérant que sous couvert de psycho-sociologie, de marketing, de droit, de comptabilité, d’informatique, de théorie de l’entreprise, etc., les cadres tentent de camoufler l’exploitation et dévier la colère des travailleurs en les divisant.
    — Considérant que les séquestrations multiples de cadres désignent bien ces derniers comme complices du patronat et comme obstacles à l’émancipation des travailleurs.
    — Considérant que par leurs salaires, leurs statuts, leurs fonctions, les cadres profitent directement de la part de salaire non payée, extorquée aux travailleurs, et que pour maintenir leurs privilèges ils sont prêts à passer de la répression insidieuse à la répression directe.

    AFFIRME
    — Qu’il ne peut avoir d’autre solution que la suppression pure et simple de la fonction technique et du statut social de cadre.
    — Que l’émancipation des travailleurs ne peut être le fait que des travailleurs eux-mêmes et qu’en conséquence la science, la technique et l’invention doivent être assumées par les travailleurs et non par une caste de privilégiés et d’exploiteurs.
    — Que toutes les institutions universitaires qui tentent de forger “l’attitude mentale spécifique” du cadre sont nuisibles et doivent être détruites.
    — Qu’au contraire tout doit être fait pour briser le monopole du savoir, pour dénoncer les techniques et les procédures qui constituent la science en un capital que se partage une élite dirigeante.
    — Que notre soucis doit être non la direction mais l’auto-organisation, non la décision prise par les chefs, mais l’émancipation de la collectivité et la prise en charge par elle du processus de décision, non la gestion mais l’auto-gestion.
    — Que cette auto-gestion ne peut se confondre avec les oripeaux modernistes de la gestion décentralisée, régionalisée mais qu’elle doit prendre racine dans la contestation radicale par les travailleurs eux-mêmes de l’organisation du travail et de la vie en système capitaliste.

    Dénonce en conséquence l’administration comme l’agent direct du capital.
    Dénonce les universitaires que sous couvert de neutralité cautionnent la formation de futurs exploiteurs.
    Dénonce la fraction d’étudiants qui s’identifient par avance à leur futur rôle de cadre-exploiteur.
    Dénonce les élections trompe-l’œil démocratique derrière lequel le pouvoir tente de jouer tranquillement son jeu répressif. Le fait pour les esclaves d’élire leurs maitres n’abolit ni les maitres ni les esclaves,

    Brisons la machine à former les chefs.

    lmp. Spé cercle libertaire campus


    sources :

    Reprise d’une affiche imprimée par la Ruche ouvrière.


    [ca  1970]
    Affiche liée













    [Mystag]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Mystag] / James Hodges. — Paris : Mystag, [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : théâtre
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Mystag (1919-1988)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte : titre ; dessin (extraits de spectacle d’illusionnisme sur un fond architectural à fond de Cosmos psychédélique rose-magenta) de James Hodges ]

    texte :

    Mystag


    sources :

    James Hodges (éditions mystagogiques.



    [Prolétaires, ne vous arrêtez pas ici… encore un effort si vous voulez être des hommes]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Prolétaires, ne vous arrêtez pas ici… encore un effort si vous voulez être des hommes]. — [S.l.] : [s.n.], [ca ] (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 45 × 34 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme  ; prison  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (beaucoup) ]

    texte :

    Prolétaires, ne vous arrêtez pas ici…

    Nous ne connaissons pas d’autre beauté, d’autre fête que celle qui détruit l’abus des banalités quotidiennes et des sentiments truqués. « Le criminel rompt la monotonie et la sûreté quotidienne banale de la vie bourgeoise » (Marx). Les délits ne nous importent pas si ce n’est celui qui les contient tous, l’insurrection. C’est cette fête qui contient l’unique sérieux.

    […]

    […]

    […]

    […]

    […]

    […]

    […]

    […]

    […]

    Les détenus en particulier expriment ainsi une nouvelle conscience de prolétaire dans la conscience de ne pas être isolés. Ils sont l’avant-garde des hommes perdus qui ont conscience de l’être. La lie de la société est ainsi à l’avant-garde de la révolution, « la mauvaise part qui produit le mouvement de l’histoire en commençant la lutte » (Marx).

    Un coup de vent et un coup de main sont suffisants pour que le jeu devienne total, pour que tout soit remis en jeu, pour que la violence destructrice libère sa positivité.

    « Du plaisir de créer au plaisir de détruire, il n’y a qu’une oscillation qui détruit le pouvoir ».

    … encore un effort si vous voulez être des hommes

    Imprimerie spéciale ZJG


    sources :
     


    [Prolétaires, ne vous arrêtez pas ici… encore un effort si vous voulez être des hommes]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Prolétaires, ne vous arrêtez pas ici… encore un effort si vous voulez être des hommes]. — [S.l.] : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 46 × 34 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme  ; marxisme  ; prison  ; révolte  ; révolution
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    texte :

    Prolétaires, ne vous arrêtez pas ici…

    Nous ne connaissons pas d’autre beauté, d’autre fête que celle qui détruit l’abus des banalités quotidiennes et des sentiments truqués. "Le criminel rompt la monotonie et la sûreté quotidienne banale de la vie bourgeoise" (Marx). Les délits ne nous importent pas si ce n’est celui qui les contient tous, l’insurrection. C’est cette fête qui contient l’unique sérieux.

    Dans une société ou par leurs actions illégales (occupations, séquestrations) les prolétaires sont criminels, les prisons se remplissent de prolétaires. Mais désormais de tous les lieux de l’isolement monte une menace mortelle pour la totalité des condi-tions d’existence : les détenus qui un peu partout (et dernièrement à Lyon) ont déchainé leur révolte désespérée le savent bien. Tous les acrobates de la pensée progressiste qui affirment que "la cause des fautes des individus est à rechercher dans la société", omettent toujours de dire de quelle société il s’agit et quelles sont les fautes réelles qui tàchent les individus.

    Un journaliste qui mentionne : "Les détenus eux aussi sont des hommes, comme nous, absolument semblables à nous", ignore évidemment la différence entre un bipède bénéficiaire des Droits de l’Homme et un homme qui sait que la liberté de chacun passe par la liberté de tous. Il n’est pas facile de diffuser les idées dans le prolétariat, en toutes circonstances contrôlé par le pouvoir ; mais entre-temps nous pouvons patiemment détruire toutes les fourmis humanitaires une à une. Tous les spécialistes de la pensée séparée qui croient voir dans les révoltes des prisons "la crise du système pénitentiaire dans cette société", ignorent qu’il s’agit plutôt de la crise de cette société qui se manifeste initialement dans les secteurs les plus séparés de son organisation à savoir les prisons.

    La révolte des détenus est une révolte contre la société, contre la propriété du travail qui est également la propriété des hommes. Ceux-ci, de la même façon que les bandes de loulou, mais plus radicalement parce qu’à un niveau plus élémentaire de la contrainte, explosent en une fureur qui leur permet de savourer précairement la liberté. Son manque est absolu mais c’est la conscience de ce manque qui se fait aujourd’hui sentir avec plus d’ardeur.

    Dans les déclarations inquiètes qui fusent de tous côtés, il est facile de relever une note particulière : ce qui provoque avant tout le pouvoir, c’est le fait que les coupables refusent essentiellement l’indignité de leur qualité sociale et de leur condition séparée.

    Les détenus plus que les autres ne se sentent ni coupables, ni résignés. Dans leur révolte se trouve l’affirmation — confuse — d’une liberté totale. Il s’agit, même limitée à une prison assiégée par la police, d’une situation révolutionnaire qui cherche ses formes : le mouvement déchainé par le prolétariat lance son appel, ne laisse rien en dehors de lui et rase toutes les prisons ; au moment où ils peuvent le crier et détruire les portes des cellules, il n’existe plus ni hiérarchie ni prison. Une prison occupée n’est plus une prison, une usine occupée n’est plus un lieu de peine.

    Dans les destructions ou les occupations par lesquelles les détenus et les ouvriers ont engagé leur bataille et leur fête, les mots d’ordre mesquins et réformistes sont dépassés par les gestes radicaux dignes de la Commune. Les révoltes des prisons comme les mouvements et les occupations ont eu des airs de fête, (mise à sac et banquets, avec des beuveries monstres, nuits de chansons et musiques et d’authentiques folies). La liberté est le crime qui contient tous les crimes.

    La révolution moderne n’est plus la révolution innocente, la révolution stérilisée, la révolution bureaucratique bien menée, la révolution de la stratégie et de l’état-major. La révolution moderne accumule ses éléments en pêchant dans les eaux troubles, avance par des voies transversales et trouve des alliés en tous ceux qui n’ont aucun pouvoir sur leur propre vie et le savent. La révolution des prolétaires est la révolution laide et désordonnée, la révolution trouble, la fête sauvage, parce qu’à la place des phrases est entrée la monstruosité des actes. Chaque geste de révolte est une révolte contre les rapports sociaux existants qui la sus-citent, mais elle doit trouver la voie de la totalité. C’est cette recherche dans les faits qui s’annonce dans la profondeur critique des insurrections des prisons, des occupations d’usines ou de lycées.

    L’unité du monde est l’unité de la misère, l’unité du travail-marchandise et de la vente-consommation de la vie. Ceux qui ont transgressé — ou pris à la lettre, ce qui revient au même — les lois de la marchandise ne sont pas adaptés pour vivre dans la société ou règnent les produits de consommation. Ils sont les nègres de la société de classe, les exclus du bénéfice d’être exploités en vue d’une intégration plus profitable. La société où le travail est vendu en tant que marchandise doit être fondamentalement hiérarchique, et cette hiérarchie classique de l’expropriation ne fait que se reproduire et créer partout le racisme et les ségrégations La société de la propriété et de la privation de propriété, de la propriété de choses à travers la propriété d’êtres, trouve sa réponse naturelle dans le vol et le meurtre. Ainsi les détenus sont les esclaves désobéissants, les violateurs non tolérés qui ont menacé les rapports de propriété, base de toute civilisation. Dans leur révolte ces hommes pourraient saccager pendant dix ans sans récupérer la moitié de ce qui leur est retiré quotidiennement. Exclus de la survie organisée, ils demandent la vie. Ils se battent ensemble pour la liberté totale, partout, ou pour la défaite totale.

    Par l’union des exclus (prisonniers, ouvriers, jeunes…) l’histoire est en train de produire une bande à Bonnot qui ne peut plus être détruite, le dégoût ineffaçable de la survie et de son prix s’exprime dans les révoltes sans réserve qui voient le jour un peu partout. La précarité de cette révolte exprime à la fois désespoir et espérance.

    Les détenus en particulier expriment ainsi une nouvelle conscience de prolétaire dans la conscience de ne pas être isolés. Ils sont l’avant-garde des hommes perdus qui ont conscience de l’être. La lie de la société est ainsi à l’avant-garde de la révolution, "la mauvaise part qui produit le mouvement de l’histoire en commençant la lutte" (Marx).

    Un coup de vent et un coup de main sont suffisants pour que le jeu devienne total, pour que tout soit remis en jeu, pour que la violence destructrice libère sa positivité. "Du plaisir de créer au plaisir de détruire il n’y a qu’une oscillation qui détruit le pouvoir".

    … encore un effort si vous voulez être des hommes

    (Imprimerie spéciale ZIG)


    sources :
     


    [Récital de magie : Mystag présente Tout l’occultisme dévoilé]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Récital de magie : Mystag présente Tout l’occultisme dévoilé]. — Paris : Mystag, [ca ] (Harfort, impr.). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : rouge , noir , bleu , papier blanc ) ; 120 × 80 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : art : théâtre  ; ésotérisme  ; religion et spiritualité (en général)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Mystag (1919-1988)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ Texte. 10 grands numéros, 50 expériences. slnd ]

    texte :

    Récital de magie

    Mystag

    présente

    Tout l’occultisme dévoilé

    10 gds numéros [étoile] 50 expériences

    Magie moderne : le créateur de l’impossible

    Fakirisme : l’homme qui joue avec la mort

    Transmission de pensée et voyance : le radar humain

    Suggestion, magnétisme et hypnotisme : puissance du regard et de la volonté

    Unique, les prodiges de la radiesthésie

    Sensationnel, la vérité sur le spiritisme : reconstitution et description des expériences des plus fameux médiums comme E. Palladino, Guzik, Home, Kalm, Kluski qui ont étonné des hommes de science tels que Crockes, Flammarion, Lombroso, Richet

    Raps, table tournante, messages de l’au-delà, apportes, souffles, image d’esprit, apparition de fantômes, etc… etc…

    La marérialisation de Ramsès II

    La main spirite de Bénévol

    Anticipation, la radio quadri-dimensionnelle : ce que Jules Verne et Wells auraient voulu voir


    sources :

    Existe aussi en version 159× 118 cm.


    [ca  1970]
    Affiche liée


    [Récital de magie : Mystag présente Tout l’occultisme dévoilé]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Récital de magie : Mystag présente Tout l’occultisme dévoilé]. — Paris : Mystag, [ca ] (Harfort, impr.). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : rouge , noir , bleu , papier blanc ) ; 159 × 118 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : théâtre  ; ésotérisme  ; religion et spiritualité (en général)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Mystag (1919-1988)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (important) ]

    texte :

    Récital de magie

    Mystag

    présente

    Tout l’occultisme dévoilé

    10 gds numéros [étoile] 50 expériences

    Magie moderne : le créateur de l’impossible

    Fakirisme : l’homme qui joue avec la mort

    Transmission de pensée et voyance : le radar humain

    Suggestion, magnétisme et hypnotisme : puissance du regard et de la volonté

    Unique, les prodiges de la radiesthésie

    Sensationnel, la vérité sur le spiritisme : reconstitution et description des expériences des plus fameux médiums comme E. Palladino, Guzik, Home, Kalm, Kluski qui ont étonné des hommes de science tels que Crockes, Flammarion, Lombroso, Richet

    Raps, table tournante, messages de l’au-delà, apportes, souffles, image d’esprit, apparition de fantômes, etc… etc…

    La marérialisation de Ramsès II

    La main spirite de Bénévol

    Anticipation, la radio quadri-dimensionnelle : ce que Jules Verne et Wells auraient voulu voir


    sources :

    Existe aussi en version 120 × 80 cm.


    [ca  1970]
    Affiche liée



    [Rouge : crèvent les martyrs du prolétariat !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Rouge : crèvent les martyrs du prolétariat !]. — [S.l.] : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 32 × 50 cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : religion et spiritualité (en général)  ; trotskisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin 1 (ouvrier et étudiant/e tenant drapeaux rouge et noir sur fond de foule couverte de drapeaux, dans Paris), dessin 2 (visage de Christ avec couronne d’épines) ]

    texte :

    Vive la révolution

    L’humanité rouge ne sera heureuse que le jour où le dernier bureaucrate aura été pendu avec les tripes du dernier capitaliste russe !

    Cette page reproduit une affiche chinoise revue par les marxistes non maoïstes. Elle n’a donc pu être collée massivement dans les usines chinoises


    Rouge

    Partout le mode de survie actuel se présente comme éternel et immuable. L’“avant-garde” qui prétend l’abolir est figée dans la même éternité. Elle n’a aucune chance de lui survivre et elle commence à le savoir.

    Crèvent les martyrs de prolétariat !


    sources :

    Imprimé sur une moitié d’affiche : un exemplaire de « Il n’est pas de sauveur suprême, ni dieu, ni Castro, ni Mao ».


    1995
    Affiche liée