trois

 

 
 

Affichage par année

382 affiches :

 












    [Deux instances de sabotage de chemins de fer pétroliers]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Deux instances de sabotage de chemins de fer pétroliers] / Stephan Pilipa. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : noir , jaune , violet , papier blanc ) ; [43 ?] × [28 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; économie : transports  ; insurrectionnalisme  ; sabotage / sabottage
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    dessin (voie ferrée déformée & oiseaux)

    Illustration from the beautiful “Economic Disruption” poster (by Stefan Pilipa, for Shawn Brant and the Tyendinaga Support Committee’s Defense Fund)

    texte :

    Deux instances de sabotage de chemins de fer pétroliers

    « Les infrastructures tentaculaires de l’état et du capital continuent de se prolonger, afin d’accélérer l’extraction et le transport des ressources vers le marché. Le vaste territoire du grand nord canadien, peu peuplé en grande partie en conséquence des stratégies de colonisation, de déplacement, d’isolement et de génocide des peuples autochtones, est une immense source de profit ; pétrole, gaz naturel, industrie forestière, barrages hydro-électriques, mines d’uranium, etc. De nombreux projets monstrueux d’expansion des infrastructures tentent présentement de connecter les sables-bitumineux de l’Alberta par des oléoducs qui longent le fleuve St-Laurent jusqu’à l’océan Atlantique. Ces projets impliquent la prolifération et l’expansion de nouvelles infrastructures comme les ports, les voies ferrées et les autoroutes le long des territoires colonisés.

    Durant les trois dernières semaines, nous avons temporairement interrompu à deux reprises la circulation sur le chemin de fer du CN dans le quartier de Pointe St-Charles. Nous avons attaché un fil de cuivre connectant les deux rails du chemin de fer pour déclencher l’envoi d’un signal indiquant un blocage sur les voies et freinant la circulation des trains jusqu’à ce que les voies soient vérifiées et l’obstacle enlevé. Cette section des rails est en reconstruction pour améliorer le transport de pétrole vers l’est jusqu’au port de Belledune au Nouveau-Brunswick.

    Pour bloquer un chemin de fer :
    1. Obtenez au moins 8 pieds de fil de cuivre non-isolé 3AWG (habituellement utilisé pour connecter l’électricité à un panneau électrique résidentiel).
    2. Entourez de fil les deux rails du chemin de fer, connectant les deux côtés, et assurez-vous d’un contact solide.
    3. Couvrez le fil entre les deux cotés pour qu’il soit plus difficile à trouver.
    4. Souriez à la possibilité de causer la perturbation de milliers de tonnes de trafic ferroviaire.

    Cet acte simple est facilement reproductible et démontre la vulnérabilité de leurs infrastructures malgré les technologies de surveillance et les efforts de l’appareil légal à émousser nos dents. Le renforcement récent des habiletés répressives de l’État canadien à travers le projet de loi C-51, maintenant effectif, comprend une législation ordonnant des sentences minimales de cinq ans pour ceux et celles trouvé-e-s coupables d’endommager les infrastructures capitalistes. Pour nous, cette législation met en lumière le rôle critique des infrastructures dans le bon fonctionnement des projets de dévastation écologique (et de la société qui en dépend) et à quel point un geste simple de sabotage peut être une contribution puissante à la lutte contre ces projets.

    Nous concevons notre lutte comme étant contre la civilisation et la domestication totalisatrice qu’elle engendre ; nous désirons rien de moins que la destruction de toute forme de domination. À cet égard, nous espérons contribuer à la formation d’une lutte spécifique contre ces projets d’expansion industrielle. Nous voulons nous organiser pour combattre ces projets de manière décentralisée et autonome, incluant des blocages répétitifs et contagieux des chemins de fer. L’organisation autonome échappe à la logique de mouvement de masse (imposer un programme à travers la ‘mobilisation’ des autres en attendant le ‘bon moment’ pour agir) et à la récupération politique imposée par l’activisme écologique réformiste. Les convergences peuvent jouer un rôle critique dans l’épanouissement des initiatives, mais il est également critique que la lutte contre ces projets ne se résume pas à cela. Augmentons la tension contre ce monde, propageons les attaques. »

    mtlcounter-info.org
    communication autonome pour la lutte contre l’autorité

    Cette affiche n’encourage ni ne condamne des activités illégales.


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/two-moments-of-oil-railway-sabotage-in-montreal-2/
    https://mtlcontreinfo.org/deux-instances-de-sabotage-de-chemins-de-fer-petroliers-2/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2015/11/PSCrailsab1.pdf


    2015
    Affiche liée




    [Hélène Châtelain, cinéaste : traversées libertaires]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Hélène Châtelain, cinéaste : traversées libertaires] / Nathalie Delay ; Rajak Ohanian. — Paris : La Parole errante ; [et al.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : rouge , noir , vert , papier blanc ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : cinéma
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Châtelain, Hélène (1935-2020)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : exposition
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (portrait en pied d’Hélène Chatelain, ca 1966) ]

    texte :

    ARTS-2H - Laboratoire d’excellence des arts et médiations humaines

    Hélène Châtelain, cinéaste :

    traversées libertaires

    27 février 2015
    ouverture au Centre Pompidou (cinéma 2), 18 h

    28 février - 1er mars 2015
    journées à La Parole Errante, 10 h - 20 h

    Labex-Arts-H2H.fr

    [logos divers :] Investissements d’avenir — Université Paris 8,Vincennes Saint-Denis — ESTCA Esthétique Sciences et Technologies du Cinéma et de l’Audiovisuel — Centre Pompidou, vidéo et après — BNF — CNC — CNRS — L’École des Hautes Études en Sciences Sociales — IIAC institut Interdisciplinaire d’Anthropologie du Contemporain — Centre Edgar-Morin — CERCEC — Université Évry Val-d’Essonne — Université de Bourgogne — Centre Georges Chevrier UMR 7366 CNRS uB — Association Carole Roussopoulos

    Mise en page : Nathalie Delay, d’après une conception graphique Des Signes, 2013. Photo : Rajak Ohanian.


    sources :
     












    [Two moments of oil railway sabotage en Montreal]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Two moments of oil railway sabotage en Montreal] / Stephan Pilipa. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : noir , jaune , violet , papier blanc ) ; [43 ?] × [28 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; économie : transports  ; insurrectionnalisme  ; sabotage / sabottage
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    text

    dessin (voie ferrée déformée & oiseaux)

    Illustration from the beautiful “Economic Disruption” poster (by Stefan Pilipa, for Shawn Brant and the Tyendinaga Support Committee’s Defense Fund)

    texte :

    Two moments of oil railway sabotage en Montreal

    “The infrastructures of state and capital continue to spread their tentacles, seeking to accelerate the extraction and transportation of resources to the market. The vast terrttory that is the Canadian North, often sparsely populated due in large part to the displacement, isolation, and genocide of indigenous peoples, is an immense source of profit ; oil, gas, forestry, hydro-dams, uranium mines, etc. Various monstrous infrastructural expansion projects are currently trying to connect the Alberta Tar Sands through pipelines along the St. Lawrence river to the Atlantic. These projects entail expanding and constructing new infrastructure such as ports, rail lines, and highways all along this route on colonized territories. Over the past three weeks, we temporarily interrupted circulation on the CN rail lines twice in the neighborhood of Pointe-St. Charles. We placed a copper wire connecting both sides of the tracks, thus sending a signal indicating a blockage on the tracks and disrupting circulation until the tracks were checked and cleared. This train line in particular is being worked on in order to facilitate the transport of oil eastward to the port of Belledune in New Brunswick.

    To block train lines, one can :
    1. Obtain at least 8 feet of un insulated 3AWG copper ground wire (the kind that is used for wiring main service panels in a house).
    2. Wrap the wire around each rail of the track, connecting both sides, and ensure good contact.
    3. Cover the wire between the tracks so that it is more difficult to detect.
    4. Smile at the possibility of causing thousands of tonnes of train traffic to be disrupted.

    This simple act is easily reproducible, and demonstrates the vulnerability of their infrastructure despite their surveillance technologies and legal apparatus intent on dulling our teeth. The recent strengthening of the Canadian State’s capacity for repression through Bill C-51, now law, includes legislation requiring a mandatory minimum sentencing of five years for those convicted of tampering with capitalist infrastructure. For us, this legislation further emphasizes how integral the functioning of ‘critical’ infrastructure is to projects of ecological devastation (and the society that needs them), and how powerfully the simple act of sabotage can contribute to struggles against them.

    We conceive of our struggle as against civilization and the totalizing domestication it entails ; we seek nothing less than the destruction of all forms of domination. As a step in this direction, we hope to contribute to the formation of a specific struggle against these projects of industrial expansion. We want to organize to combat these projects in ways that are decentralized and autonomous, including with consistent and widespread railroad blockades. Autonomous self-organizing escapes a mass movement logic (to impose an agenda through ‘mobilizing’
    others while waiting for the ‘right’ conditions to act) and the political recuperation imposed
    by reformist environmental activism. Convergences can play a crucial role in initiatives flou-
    rishing, but it is equally crucial that the struggle against these projects does not start and end
    there. Let’s up the tension against this world, let’s proliferate the attacks.’’

    mtlcounter-info.org
    autonomous communication for the struggle against authority

    This poster does not encourage, condemn or condone illegal actions.


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/two-moments-of-oil-railway-sabotage-in-montreal-2/
    https://mtlcontreinfo.org/deux-instances-de-sabotage-de-chemins-de-fer-petroliers-2/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2015/11/PSCrailsab1.pdf


    2015
    Affiche liée



    [Appel pour un mois contre la police]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Appel pour un mois contre la police]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : noir , bleu , jaune , papier blanc ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; insurrectionnalisme  ; police  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    texte

    dessins (loups attaquants la police et une prison et slogan « Destroy what destroy you » ; jeune femme voilée par ses cheveux)

    texte :

    Appel pour un mois contre la police

    Plus tôt aujourd’hui (5 mars, 2016), à 18h, quelques ami.es ont attaqué un véhicule du SPVM stationné à l’extérieur du métro Charlevoix dans le quartier de Pointe-Saint-Charles à Montréal en crevant les pneus et fracassant les vitres.

    Nous voulons nous servir de cette attaque en tant qu’appel à des actions contre la police à Montréal entre aujourd’hui et la fin du mois de mars.

    À l’approche de la manifestation annuelle contre la « brutalité policière », nous aimerions nous éloigner d’une combativité limitée à ces seules manifestations, auxquelles les forces policières ont amplement l’occasion de se préparer et après lesquelles la paix sociale est facilement rétablie. Nous voulons montrer que la police est vulnérable au sabotage, et que ceci est possible à chaque jour de l’année. Nous voulons que la peur change de camp. Nous voulons encourager l’espace anarchiste montréalais à expérimenter une offensive diffuse contre les opérations quotidiennes de la police, pas seulement le 15 mars, mais durant tout le mois à venir. Nous avons dispersé des copies de ce tract près du véhicule vandalisé :

    Pourquoi nous attaquons la police

    Si vous lisez ceci, vous vous demandez probablement pourquoi quelques individus masqués viennent de vandaliser la voiture de police qui est devant vous.

    Ça a été plutôt facile de gâcher la journée de ces flics ; nous portions des foulards, chapeaux et gants pour dissimuler notre identité, et avons dédié vingt secondes à cette action directe, pendant qu’un.e de nous était bien positionné.e pour guetter l’éventualité d’un.e policiè.re tentant de retourner vers le véhicule. Nous avons couru jusqu’au prochain coin de rue, avons changé de vêtements extérieurs pour modifier notre apparence tout en gardant nos foulards, et avons calmement réintégré la foule en nous éloignant.

    Permettez-nous de nous présenter ; nous sommes celles et ceux qui ne se sont jamais senti.es satisfait.es de suivre le programme métro-boulot-dodo auquel l’école nous prépare ; nous sommes celles et ceux qui voient un flic et reconnaissent l’héritage de domination qu’ils représentent et appliquent ; nous sommes celles et ceux qui veulent lutter pour détruire l’État, l’économie, les structures qui nous forcent à nous conformer aux rôles prédéterminés d’« homme » et de « femme », et toutes les violences quotidiennes innombrables que cette société nous impose. Nous voulons détruire ce qui nous détruit, tout en amorçant simultanément la création d’un monde moins misérable que celui-ci.

    Nous ne sommes pas dupé.es par les réformes que l’État nous offre pour atténuer ces sentiments, parce que nous reconnaissons l’absurdité de simplement ajuster les réglages de cette société-machine létale, et la nécessité de mettre feu à ses panneaux électriques. Nous voulons une rupture révolutionnaire d’avec la vie quotidienne qui nous enferme dans le travail et les relations sociales acceptables. En dehors des émeutes et des rébellions de grande échelle, nous vivons ce désir pour quelque chose de nouveau en sabotant les systèmes de domination par tous les moyens qui nous sont possibles.

    Plusieurs d’entre nous se disent anarchistes, mais l’important n’est pas le nom que l’on se donne, mais plutôt le combat riche et inspirant contre l’autorité auquel nos actions et projets participent. Pour nous, une voiture de police qui ne peut plus patrouiller le quartier suggère l’objectif plus large de mettre le système de flicage, de prisons et de tribunaux hors d’état de nuire, parce que ce système de répression et de contrôle n’a jamais été et ne sera jamais autre chose qu’un obstacle à notre liberté. Il sert et protège les puissants – les institutions et les personnes qui ont beaucoup plus de contrôle sur la manière dont nous vivons nos vies que nous-mêmes.

    Nous espérons que le fracas de ces vitres de voiture de police résonne en vous, et que vous êtes également dégoûté.es par tout.e citoyen.ne obéissant.e assimilant cette attaque à une atteinte à sa propre sécurité. Encore et encore, nous constatons que les flics ne font qu’empirer nos vies. Quand il y a un violeur dans notre quartier, nous préférons de loin voir un groupe s’auto-organiser et répondre à coups de bâton de base-ball dans les genoux du violeur que de voir un.e survivant.e traîné.e à travers les tribunaux et humilié.e à chaque étape. Nous préférons de loin voir les personnes de notre quartier qui sont confinées dans la misère par leurs patrons et proprios s’organiser pour piller un IGA ou dévaliser un commerce yuppie plutôt que de les voir se voler entre elles et de se dénoncer mutuellement à la police.

    À chaque année, le 15 mars, il y a une manifestation contre la « brutalité policière ». Si nous voulons vraiment avoir la chance de vivre des vies libres, il faut amener le combat au-delà de la simple dénonciation de la « brutalité » ou des « excès » du SPVM. Nous devons comprendre que la violence brutale et la coercition sont intrinsèques à l’existence même de la police. Nous refusons le narratif dont nous gavent l’État et les médias – selon lequel certains individus parmi les forces policières constitueraient le problème, et non la police en tant que telle et le monde qu’elle défend. Voici pourquoi lorsque plusieurs d’entre nous se rejoignent dans les rues, c’est contre toute police, et nous emmenons avec nous des roches et des feux d’artifice que nous leur jetons de derrière nos barricades. Nous vous invitons à nous y retrouver, et à partager cette révolte en actes.

    À la prochaine, Vos anarchistes de quartier amicaux

    MTLCOUNTER-INFO.ORG


    sources :

    Une des 24 affiches parue avec Montréal contre-information n° 1 (hiver 2015-hiver 2017).

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/03/MTLCI-affiches.pdf
    https://mtlcounterinfo.org/for-a-month-against-police/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2016/03/antipolice.pdf


    2016

    2016
    Affiches liées




    [Call for a month against police]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Call for a month against police]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : noir , bleu , jaune , papier blanc ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; insurrectionnalisme  ; police  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    text

    dessins (loups attaquants la police et une prison et slogan «  » ; jeune femme voilée par ses cheveux)

    texte :

    Call for a month against police

    Earlier today (March 5, 2016), at 6 pm, a few friends attacked an SPVM cruiser parked outside of Charlevoix metro in the Montreal neighborhood of Pointe-Saint-Charles by slashing the tires and breaking the windows.

    We want to use this attack as a call for actions against police in Montreal between now and the end of March.

    As the annual demonstration against “police brutality” approaches, we’d like to move away from only being combative with police during an annual demonstration, for which they can prepare extensively and after which social peace is easily restored. We want to show that the police are vulnerable to sabotage, and that this is possible every day of the year. We want fear to change camps. We want to encourage the anarchist space in Montreal to experiment with a diffuse offensive against the daily operations of police, not just on March 15th, but in the entire coming month.

    We scattered copies of this flyer at the site of the smashed cruiser :

    Why we attack the police

    If you’re reading this, you’re probably wondering why a few masked individuals just smashed the police car in front of you.

    It was pretty easy to ruin these cops’ day ; we wore scarves, hats, and gloves to conceal our identities, and dedicated twenty seconds to our direct action while one of us was well positioned to watch for police trying to return to their vehicle. We ran a block, changed our outer layer to appear different while keeping our scarves on, and calmly blended back into the crowd as we walked away.

    Allow us to introduce ourselves ; we are those who never felt content to follow the program of metro-boulot-dodo that schools prepare us for ; we are those who see a cop and recognize the legacy of domination they represent and enforce ; we are those who want to struggle to destroy the state, the economy, the apparatuses which force us to conform to the predetermined roles of ‘woman’ and ‘man’, and all the innumerable daily violences this society imposes on us. We want to destroy what destroys us, while simultaneously beginning to create a world less miserable than this one.

    We’re not fooled by the reforms the state offers us to placate these sentiments, because we also recognize that we can’t just adjust the dials on this death-machine of a society, but must set fire to its electrical board. We want a revolutionary rupture with the daily life that forces us into work and acceptable social relations. Outside of large-scale riots and rebellions, we live this desire for something new by sabotaging the systems of domination in whichever ways we can.

    Many of us call ourselves anarchists, though what’s important isn’t what we call ourselves, but rather the rich and inspiring struggle against authority that our actions and projects contribute to. For us, a police cruiser that can no longer patrol the neighborhood hints at the bigger goal of making the system of policing, prisons, and courts non-functional, because this system of repression and control has never and will never be anything but an obstacle to our freedom. It protects and serves the powerful – institutions and people who have more of a say in how we live our lives than we do.

    We hope that the sound of those shattering police car windows resonates with you, and that you’re also disgusted by any obedient citizens who understands this as an attack on their own safety. Time and time again, we see that police only worsen our lives. When there’s a rapist in our neighborhood, we’d far rather see a self-organized group of people respond with baseball bats to the rapists kneecaps, rather than see someone who survived rape be dragged through the courts and made to feel shamed at every turn. We’d far rather the people in our neighborhood who are kept in poverty by bosses and landlords organize to loot the IGA or hold up a yuppie business, rather than steal from and call the police on each other.

    Every year on March 15, there is a protest against “police brutality”. If we want a chance at free lives, we need to bring the fight beyond just the “brutality” or “excesses” of the SPVM. We need to understand that brutal violence and coercion are intrinsic to the police’s very existence. We refuse the narrative that the media and the state feed us – that the problem is individual police and not the entire structure of policing and the world they defend. That’s why when many of us meet in the streets, it’s against all police, and we bring rocks and fireworks to lob at them from behind barricades. We invite you to find us there, and share in this practice of revolt.

    Until next time,
    Your friendly neighborhood anarchists

    mtlcounter-info.org


    sources :

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/03/MTLCI-affiches.pdf
    https://mtlcounterinfo.org/for-a-month-against-police/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2016/03/antipolice.pdf


    2016

    2016
    Affiches liées











    [Action de dégentrification contre “3734”]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Action de dégentrification contre “3734”]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : rouge , noir , violet , papier blanc ) ; [43 ?] × [28 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme  ; luttes urbaines
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    text

    dessin (homme utilisant un extincteur à peinture)

    texte :

    Dans une société où la valeur de la propriété est plus grande que celle de la vie, nous devons détruire la propriété pour pouvoir vivre.

    « Il y a un peu plus d’un an, une foule de gens masqués a exproprié la marchandise de l’épicerie yuppie attachée au restaurant “3734” sur la rue Notre-Dame et a redistribué la nourriture aux gens du quartier. Voilà une des actions contre la gentrification parmi les dizaines s’étant produites dans les dernières années. L’épicerie a fermé ses portes il y a quelques mois, mais nous avons remarqué que le restaurant 3734 servait encore des lunchs aux gens d’affaires et des soupers onéreux aux yuppies du coin. Alors mercredi dernier, nous leur avons rendu visite, avons brisé une fenêtre et couvert l’intérieur du restaurant de peinture à l’aide d’un extincteur. [...]

    La gentrification est une opération de déplacement, aux côtés de processus sur un temps plus long comme le colonialisme et l’incarcération de masse, que ceux au pouvoir utilisent contre quiconque fait obstacle au développement, au contrôle, et au “progrès”. Nous sabotons les commerces gentrificateurs de nos quartiers pour les mêmes raisons qui en poussent d’autres à attaquer la police, à faire du sabotage contre les projets de développements industriels, à rendre les frontières incontrôlables, et à insulter les fascistes.

    On nous dit que si on veut changer les choses, on a juste à aller voter, à écrire aux représentants élus, ou à manifester paisiblement, mais tout le monde sait qu’il ne faut pas croire à ce mensonge usé. Nous désirons changer infiniment plus qu’il ne sera jamais possible en performant le rôle du bon citoyen ou en obtenant une bonne couverture médiatique pour une liste de demandes adressée à ceux au pouvoir. Les canaux “légitimes” offerts par cette société peuvent amener des réformes par rapport à certains détails spécifiques reliés aux systèmes d’oppressions, mais elles ne font rien pour démanteler les systèmes d’oppression eux-mêmes, et ces canaux sont souvent conçus pour que nous soyions plus dépendants face à eux. Voilà pourquoi nous refusons le dialogue avec les commerces gentrificateurs, et que nous allons plutôt briser leurs fenêtres et leur marchandise. Des actions qui ont un impact direct sur notre environnement, sans la médiation des politiciens et de leur monde. Dans une société où la valeur de la propriété est plus grande que celle de la vie, nous devons détruire la propriété pour pouvoir vivre.

    Tanné.es des réunions inutiles ou de rester assis.es à la maison devant votre mur Facebook ? Essayez une balade nocturne avec un.e ami.e, un masque et une massue. C’est possible d’attaquer, peu importe qui vous êtes, et si vous faites attention vous pourriez faire beaucoup sans vous faire prendre – pour lire des conseils, allez regardez cette recette pour des actions nocturnes. Rendons St-Henri hostile aux commerces yuppies, aux développeurs, à la police, et aux riches qu’elle sert ! »

    MTLCOUNTER-INFO.ORG


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/de-gentrification-action-against-3734/
    https://mtlcontreinfo.org/action-de-degentrification-contre-3734/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/08/propertyoverlife.pdf


    2017

    2017

    [ 2016 ?]

    2017

    2017
    Affiches liées


    [De-gentrification action agains “3734”]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    De-gentrification action agains “3734”]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : rouge , noir , violet , papier blanc ) ; [43 ?] × [28 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme  ; luttes urbaines
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    text

    dessin (homme utilisant un extincteur à peinture)

    texte :

    In a society that values property over life, we must destroy property in order to live.

    “Just over a year ago, a masked crowd looted the yuppie grocery store attached to the “3734” restaurant on Notre-Dame street and redistributed the food to people in the neighborhood, one of dozens of actions against gentrification in recent years. The grocery store shut down several months ago, but we noticed that the 3734 restaurant was still serving business lunches and expensive dinners to local yuppies. So last Wednesday night we paid them a visit, breaking a window and covering the inside of the restaurant with paint, using a fire extinguisher. [...]

    Gentrification is an operation of displacement, alongside more longstanding processes such as colonialism and mass incarceration, that those in power use against anyone who stands in the way of development, control, and ‘progress’. We wreck gentrifying businesses in our neighborhood(s) for the same reasons others might attack the police, sabotage industrial development, make borders unenforceable, and injure fascists.

    We’re told that we just need to vote, write to elected officials, or peacefully protest if we want to change things, but anyone knows better than to trust this tired lie. We want to change infinitely more than what would be possible by performing the role of the good citizen or by getting good media coverage for a list of demands to those in power. The ‘legitimate’ channels that this society gives us for change may bring about reforms to the specific details of oppression, but they do nothing to undo the systems of oppression themselves, and often are designed to make us ever more dependent upon them. That is why we refuse to dialogue with a gentrifying business, and instead break their windows and destroy their commodities ; actions that directly impact our environment, unmediated by politicians and their world. In a society that values property over life, we must destroy property in order to live.

    Tired of useless meetings or sitting at home alone with your Facebook feed ? Try a nighttime stroll with a friend, a mask, and a sledgehammer. Attacking is very possible, no matter who you are, and if you’re careful you can do quite a lot without being caught – check out this recipe for nocturnal actions for some tips1. Let’s keep making St-Henri a hostile place for yuppie business, developers, the police, and the rich they serve !"

    1. Full communiqué and A recipe for nocturnal direct actions ! available on mtlcounter-info.org


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/de-gentrification-action-against-3734/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/08/propertyoverlife.pdf


    2017

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    [More cameras, more targets !]

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    More cameras, more targets !]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : noir , bleu , violet , papier blanc ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
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    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; insurrectionnalisme  ; sabotage / sabottage
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    text

    photo

    texte :

    More cameras, more targets !

    December, 2016

    “Over the last few months, friends have been playing CamOver in the neighbourhood of Hochelaga. We’ve destroyed around twenty security cameras. For your pleasure (and certainly for our own as well !), here’s a photo in which we see a friend sporting a necklace of optical trophies.

    In response to the recent smashings of gentrifiers in the neighbourhood, and in the context of twenty-two businesses being vandalized in the last year, the city and the police have publicly announced a renewed collaboration. They’re desperately trying to reassert control, faced with people who “aren’t afraid of the police”, and their initiative to install more cameras shows it. Of course, the police know that it’s impossible to be everywhere all of the time. There will always be loopholes that allow those who are creative and well-prepared to attack. That’s where cameras come in : to make us feel powerless and watched. But our masks will continue to give us power against any camera. No face, no case. And so, to keep up morale, we’ve decided to see this increase in the presence of cameras in the neighbourhood as an occasion for more CamOver and increased sabotage of the mechanisms of control that the authorities put in place.

    We decided to play, and will continue this game of revolt, which is simultaneously thrilling and frightening, where we learn to overcome fears, deal with stress, and expand our capacities, because this is ultimately about more than the gentrification of a particular neighborhood. What’s happening in Hochelaga speaks to a history of struggle against domination as old as civilization itself : a multiplicity of wild and uncontrollable worlds that resist and evade the world of order and ‘progress’.

    Who is this ‘we’ ? We’re some friends who decided to autonomously destroy some cameras. Despite what the politicians and mass media want people to think, by trying to uncover who’s behind this ‘vandal group’, there is no mafia-like network to take apart. Anarchists don’t act from a chain of command, we act from the feelings in our bones. No police operation against any fictitious ‘network’ can stop people from deciding to self-organize, don a mask, and attack.”

    Found on :
    MTLCOUNTER-INFO.ORG


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/more-cameras-more-targets-2/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/01/morecameras.pdf


    2017

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    [Nous voulons une vie riche, pas une vie de riche]

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    Nous voulons une vie riche, pas une vie de riche]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : noir , bleu , violet , papier blanc ) ; [43 ?] × [28 ?] cm.

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    descriptif :


    texte

    photo (vitrine vandalisée)

    frise d’oiseaux noirs posés sur une ligne

    texte :

    Nous voulons une vie riche, pas une vie de riche

    « Dans la nuit du 19 mai, nous avons décidé de nous rassembler pour attaquer le restaurent Ludger, le bureau de Projet Montréal et le IGA de Saint-Henri.

    Si nous avons attaqué-es le Ludger, ce n’est pas seulement pour dénoncer les plats trop cher qu’on y sert, mais pour s’attaquer au mode de vie des jeunes professionnels yuppis qui viennent envahir les quartiers populaires avec tout leur fric et qui contribue largement à l’exclusion des pauvres dans le quartier.

    Si nous avons attaqué le bureau de Projet Montréal ce n’est pas seulement pour leur rôle dans la gentrification du quartier en sortant l’argument de la mixité sociale et en favorisant l’implantation de nouveaux commerces et de nouveaux projets de condos.Nous avons attaqué le bureau, car c’est le monde politique au grand complet qu’on voulait attaquer. Nous refusons d’être représentés et diriger par quelqu’un-e d’autre que ce soit le premier ministre ou un député d’arrondissement. Nous sommes maîtres de notre propre vie.

    Si nous avons attaqué le IGA ce n’est pas seulement parce que la bouffe y est trop cher, mais parce que nous croyons que bien manger ne devrait pas être un luxe, mais quelque chose de gratuit et accessible à tous et à toutes. Dans ce quartier, certaines personnes ont faim et nous ne voulons pas être des observateurs désolés de la situation.

    Nous sommes très conscient-es qu’en s’attaquant à ces cibles ce ne sont pas les grandes institutions capitalistes qui ont été visées. Il reste que ces commerces sont le reflet, à plus petite échelle, d’un monde qui favorise toujours les plus nantis face aux plus pauvres qui subissent toujours plus la misère. C’est pourquoi nous avons voulu pendant un instant renversé l’ordre des choses et faire comprendre à ces gens qu’à force de se faire piétiner dessus à chaque jour nous pouvons aussi mordre. Nous voulons une vie riche pas une vie de riche.

    Nous avons été réjoui-es le lendemain matin en voyant dans les nouvelles que d’autres commerces avaient été attaqués dans la même nuit à Verdun.

    p.s. On espère ne pas avoir trop déranger votre petit souper du vendredi.

    Des insoumises (ungovernables) »

    MTLCOUNTER-INFO.ORG


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/hey-there-yuppies-2/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/08/insoumises.pdf


    2017

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    [Plus de caméras, plus de cibles !]

    notice :
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    [
    Plus de caméras, plus de cibles !]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : noir , bleu , violet , papier blanc ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; insurrectionnalisme  ; sabotage / sabottage
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    text

    photo

    texte :

    Plus de caméras, plus de cibles !

    décembre, 2016

    « Durant les derniers mois, nous avons joué à CamOver dans Hochelaga. Nous avons détruit une vingtaine de caméras de sécurité. Pour vous (et beaucoup pour notre propre plaisir !), voici une photo où l’on voit un.e ami.e arborant un collier de trophées optiques.

    En réponse au récent saccage de commerces gentrificateurs dans le quartier, et dans un contexte ou vingt-deux commerces ont été vandalisés dans la dernière année, la municipalité et la police annoncent publiquement une collaboration renouvelée. Ils tentent désespérément de rétablir le contrôle face à ces gens qui « n’ont pas peur de la police », telle que le montre leur volonté d’installer davantage de caméras. Bien sûr, la police sait qu’il lui est impossible d’être partout en même temps. Il y aura toujours des failles qui permettront à ceux.celles qui sont créatif.ves et bien préparé.es d’attaquer. Voilà pourquoi les caméras se multiplient : pour nous faire sentir impuissant.es et observé.es. Mais nos masques continueront à nous protéger contre toute caméra. No face, no case. D’ailleurs, face à cette augmentation de la présence des caméras dans le quartier, pour garder le moral, on a décidé d’y voir plus d’occasions de jouer à CamOver et de saboter les mécanismes de contrôle que les autorités mettent en place.

    Nous avons décidé de jouer, et nous continuerons ce jeu de révolte, à la fois excitant et effrayant, apprenant à surpasser nos peurs, à composer avec le stress, à faire croître nos capacités, puisqu’il s’agit d’une question qui dépasse la gentrification d’un certain quartier. Ce qui se passe dans Hochelaga s’inscrit dans une histoire de luttes contre la domination aussi vieille que la civilisation elle-même : une multiplicité de mondes insoumis et sauvages qui résistent et se dérobent à celui de l’ordre et du ‘progrès’.

    Qui est ce ‘nous’ ? Nous des ami.es qui avons décidé de manière autonome de détruire des caméras. Contrairement à ce que veulent faire croire les élu.es et les médias de masse qui cherchent à savoir qui est le ‘groupe de vandales’, il n’y a pas de réseau s’apparentant à celui de la mafia, qu’il faudrait démanteler. Les anarchistes n’agissent pas au sein d’une chaîné de commande, nous agissons avec nos tripes. Nulle opération policière contre des ‘réseaux’ fictifs ne peut arrêter l’organisation autonome de gens qui décident d’attaquer en portant des masques. »

    Trouvé sur :
    MTLCOUNTER-INFO.ORG


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/more-cameras-more-targets-2/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/01/morecameras.pdf


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