papier blanc

 

 
 

Affichage par année

2425 affiches :

 

    [Service national]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Service national] / Granger. — [S.l.] : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (sérigr. ), coul. (quatre ou plus  : rouge , noir , bleu , jaune , papier blanc ) ; 89 × 63 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : antimilitarisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    (env. 1977-1979) sérigraphie couleurs

    [ soldat avec masque qui reçoit, d’un officier une injection avec une seringue contenant le drapeau français, et texte ]

    texte :

    Service national

    Dessin d’après Granger

    Atelier des Clots


    sources :
     

    [ca  1978]
    Affiche liée

















    [Aux prolétaires]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Aux prolétaires]. — Paris : La (1977-1985) Guerre sociale, [ca ] (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 60 × 40 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Blanqui, Auguste (1805-1881)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte dans un cadre tricolore (noir, blanc, rouge)

    texte :

    Aux prolétaires

    Oh ! Ce sont là de grands coupables et entre tous les plus coupables, ceux en qui le peuple trompé par des phrases de tribun, voyait son épée et son bouclier ; ceux qu’il proclamait avec enthousiasme, arbitres de son avenir.

    Malheur à nous, si, au jour du prochain triomphe, l’indulgence oublieuse des masses laissait monter au pouvoir un de ces hommes qui ont forfait à leur mandat ! Une seconde fois, c’en serait fait de la Révolution.

    Que les travailleurs aient sans cesse devant les yeux, cette liste de noms maudits ! et si un seul apparaissait jamais dans un gouvernement sorti de l’insurrection, qu’ils crient tous, d’une voix : Trahison !

    Discours, sermons, programmes ne seraient encore que piperie et mensonge ; les mêmes jongleurs ne reviendraient que pour exécuter le même tour, avec la même gibecière ; ils formeraient le premier anneau d’une chaîne nouvelle de réaction plus furieuse !

    Sur eux, anathème, s’ils osaient jamais reparaître !

    Honte et pitié sur la foule imbécile qui retomberait encore dans leurs filets.

    Ce n’est pas assez que les escamoteurs de février [1848] soient à jamais repoussés de l’Hôtel-de-Ville, il faut se prémunir contre de nouveaux traîtres.

    Traîtres seraient les gouvernements qui, élevés sur les pavois prolétaires, ne feraient pas opérer à l’instant même :
    1° Le désarmement des gardes bourgeoises ;
    2° L’armement et l’organisation en milice nationale de tous les ouvriers.

    Sans doute, il est bien d’autres mesures indispensables, mais elles sortiraient naturellement de ce premier acte qui est la garantie préalable, l’unique gage de sécurité pour le Peuple.

    Il ne doit pas rester un fusil aux mains de la Bourgeoisie. Hors de là, point de salut.

    Les doctrines diverses qui se disputent aujourd’hui les sympathies des masses, pourront un jour réaliser leurs promesses d’amélioration et de bien-être, mais à la condition de ne pas abandonner la proie pour l’ombre.

    Les armes et l’organisation, voilà l’élément décisif du progrès, le moyen sérieux d’en finir avec la misère.

    Qui a du fer, a du pain.

    On se prosterne devant les baïonnettes, on balaye les cohues désarmées. La France, hérissée de travailleurs en armes, c’est l’avènement du socialisme. En présence des prolétaires armés, obstacles, résistances, impossibilités, tout disparaîtra.

    Mais, pour les prolétaires qui se laissent amuser par des promenades ridicules dans les rues, par des plantations d’arbres de liberté, par des phrases sonores d’avocat, il y aura de l’eau bénite d’abord, des injures ensuite, enfin de la mitraille, de la misère toujours. Que le peuple choisisse !

    (Blanqui, Toast de Londres, 1851)

    Imprimerie spéciale


    sources :

    Publié par les Amis de la Guerre sociale ?






    [CNT plataforma reivindicativa. Sindicato de metalurgia de la CNT]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    CNT plataforma reivindicativa. Sindicato de metalurgia de la CNT]. — [S.l.] : CNT_ (España), [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , texte en défonce , papier blanc ) ; 47 × 67 cm.

    • Affiches par pays  : Espagne
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)  ; Libreria Anomalia (Roma)  ; UAB (Universitat autònoma de Barcelona)
    • Liste des thèmes  : syndicalisme : anarchosyndicalisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :

    CNT plataforma reivindicativa. Sindicato de metalurgia de la CNT

    texte :

    CNT

    Plataforma reivindicativa

    1o. — Amnistía laboral. Reconocimiento de los sindicatos en las empresas. Libertad de asociació, : de expresión u de asambleas en el centro de trabajo.
    2o. — Derecho a la huelga sin restricciones.
    3o. — Supresión del despido libre.
    4o. — Reducción de la jornada laboral a 35 horas semanales, con 48 horas de descanso continuo.
    5o. — Jubilación obligatoria a los 60 años con el 100 por ciento del salario real y voluntaria a los 55 años con el 80 por ciento del salario real. Revisión del mismo cada 4 meses.
    6o. — Supresión inmediata de las horas extras, destajos, prestamismo, pluriempleo, trabajo eventual y ritmos de producción. Cese inmediato de todos los que recibían pensiones de retirados.
    7o. — 30 días de vacaciones ininterrumpidos.
    8o. — Contra los expedientes de crisis, control obrero.
    9o. — 35.000 Ptas. netas de salario mensual y 3 pagas extras al 100 por ciento del salario real. Revisión salarial cada 4 meses. Aprendices : 16-17 años, 70 por ciento del salario sobre la categoría superior.
    10o. — En caso de enfermedad, accidente o viuedad, 100 por ciento salario real revisable según convenio.
    11o. — Ayuda escolar y lactancia : 12.000 Ptas. por hijo al año.
    12o. — Mujer : a igual trabajo, igual salario, e igual categoría.
    13o. — Servicio militar : 50 por ciento salario real durante el tiempo de servicio para los soldados y 100 por ciento del mismo para los casados, a cargo de la empresa.

    [photo de manifestation :]

    La lucha por nuestras reivindicaciones tienen una referencia

    El convenio provincial del metal

    Acude a CNT

    [?] tan solo te ofrece un lugar para luchar por tus reivindicaciones

    Sindicato de Metalurgia


    sources :
     

    [ 1979 ?]

    [ 1979 ?]
    Affiches liées



    [Contre les défenseurs de la condition prolétarienne]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Contre les défenseurs de la condition prolétarienne]. — Paris : La (1977-1985) Guerre sociale, [ca ] (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 60 × 40 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : travail, emploi
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte dans un cadre tricolore (noir, blanc, rouge)

    texte :

    Contre les défenseurs de la condition prolétarienne

    Si les auteurs socialistes attribuent au prolétariat ce rôle historique, ce n’est pas du tout, comme la Critique critique affecte de le croire, parce qu’ils considèrent les prolétaires comme des dieux. C’est plutôt l’inverse. Dans le prolétariat pleinement développé se trouve pratiquement achevée l’abstraction de toute humanité, même de l’apparence d’humanité ; dans les conditions de vie du prolétariat se trouvent condensées toutes les conditions de vie de la société actuelle dans ce qu’elles peuvent avoir de plus inhumain. Dans le prolétariat, l’homme s’est en effet perdu lui-même, mais il a acquis en même temps la conscience théorique de cette perte ; de plus, la misère qu’il ne peut plus éviter ni farder, la misère qui s’impose à lui inéluctablement — expression pratique de la nécessité —, le contraint directement à se révolter contre pareille inhumanité ; c’est pourquoi le prolétariat peut, et doit nécessairement, se libérer lui-même. Or il ne peut se libérer lui-même sans abolir ses propres conditions de vie. Il ne peut abolir ses propres conditions de vie sans abolir toutes les conditions de vie inhumaines de la société actuelle, que résume sa propre situation. Ce n’est pas en vain qu’il passe par la rude, mais fortifiante école du travail. Il ne s’agit pas de savoir quel but tel ou tel prolétaire, ou même le prolétariat tout entier, se représente momentanément. Il s’agit de savoir ce que le prolétariat est et ce qu’il sera obligé historiquement de faire, conformément à cet être. Son but et son action historique lui sont tracés, de manière tangible et irrévocable, dans sa propre situation, comme dans toute l’organisation de la société bourgeoise actuelle.

    (Marx, La Sainte Famille, 1845 )

    Imprimerie spéciale


    sources :

    Publié par les Amis de la Guerre sociale ?



























    [Plataforma reivindicativa, Sindicato de metal… CNT]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Plataforma reivindicativa, Sindicato de metal… CNT]. — [S.l.] : CNT_ (España), [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , texte en défonce , papier blanc ) ; 47 × 34 cm.

    • Affiches par pays  : Espagne
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : presse  ; syndicalisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte (en défonce sur fond taillé, rouge et noir) d’une demi-affiche, contenant 13 revendications. Au dos, une page de El Anarco Sindicalista, órgano confederal de acción y pensamiento, Catalunya, enero 1979, año 3 n° 13 ]

    texte :

    CNT

    Plataforma reivindicativa

    1o. — Amnistía laboral. Reconocimiento de los sindicatos en las empresas. Libertad de asociació, : de expresión u de asambleas en el centro de trabajo.
    2o. — Derecho a la huelga sin restricciones.
    3o. — Supresión del despido libre.
    4o. — Reducción de la jornada laboral a 35 horas semanales, con 48 horas de descanso continuo.
    5o. — Jubilación obligatoria a los 60 años con el 100 por ciento del salario real y voluntaria a los 55 años con el 80 por ciento del salario real. Revisión del mismo cada 4 meses.
    6o. — Supresión inmediata de las horas extras, destajos, prestamismo, pluriempleo, trabajo eventual y ritmos de producción. Cese inmediato de todos los que recibían pensiones de retirados.
    7o. — 30 días de vacaciones ininterrumpidos.
    8o. — Contra los expedientes de crisis, control obrero.
    9o. — 35.000 Ptas. netas de salario mensual y 3 pagas extras al 100 por ciento del salario real. Revisión salarial cada 4 meses. Aprendices : 16-17 años, 70 por ciento del salario sobre la categoría superior.
    10o. — En caso de enfermedad, accidente o viuedad, 100 por ciento salario real revisable según convenio.
    11o. — Ayuda escolar y lactancia : 12.000 Ptas. por hijo al año.
    12o. — Mujer : a igual trabajo, igual salario, e igual categoría.
    13o. — Servicio militar : 50 por ciento salario real durante el tiempo de servicio para los soldados y 100 por ciento del mismo para los casados, a cargo de la empresa.

    Sindicato de Meta[lurgia]


    sources :

    demi-affiche avec "metal" de "metalurgia" ? Voir avec : La lucha por nuestras reivindicaciones tienen una referencia. El convenio provincial del metal.


    [ 1979 ?]

    [ 1979 ?]
    Affiches liées


    [Proclamation au peuple français]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Proclamation au peuple français]. — Paris : La (1977-1985) Guerre sociale, [ca ] (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 63 × 40 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : égalité et inégalité
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : France : histoire : 1789-1848
    • Noms cités (± liste positive)  : Maréchal, Sylvain (1750-1803)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte dans un cadre tricolore (noir, blanc, rouge)

    texte :

    Proclamation au peuple français

    La révolution française n’est que l’avant-courrière d’une autre révolution bien plus grande, bien plus solennelle, et qui sera la dernière.

    Le peuple a marché sur le corps aux rois et aux prêtres coalisés contre lui : il en fera de même aux nouveaux tyrans, aux nouveaux tartuffes politiques assis à la place des anciens.

    Ce qu’il nous faut de plus que l’égalité des droits ?

    Il nous faut non pas seulement cette égalité transcrite dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, nous la voulons au milieu de nous, sous le toit de nos maisons. Nous consentons à tout pour elle, à faire table rase pour nous en tenir à elle seule. Périssent, s’il le faut, tous les arts, pourvu qu’il nous reste l’égalité réelle !

    Législateurs et gouvernants qui n’avez pas plus de génie que de bonne foi, propriétaires riches et sans entrailles, en vain essayez-vous de neutraliser notre sainte entreprise en disant : Ils ne font que reproduire cette loi agraire demandée plus d’une fois déjà avant eux.

    Calomniateurs, taisez-vous à votre tour, et dans le silence de la confusion, écoutez nos prétentions dictées par la nature et basées sur la justice.

    La loi agraire ou le partage des campagnes fut le vœu instantané de quelques soldats sans principes, de quelques peuplades mues par leur instinct plutôt que par la raison. Nous tendons à quelque chose de plus sublime et de plus équitable : Le bien commun ou la communauté des biens ! Plus de propriété individuelle des terres, la terre n’est à personne ! Nous réclamons, nous voulons la jouissance communale des fruits de la terre : Les fruits sont à tout le monde.

    Nous déclarons ne pouvoir souffrir d’avantage que la très grande majorité des hommes travaille et sue au service et pour le bon plaisir de l’extrême minorité.

    Assez et trop longtemps moins d’un million d’individus dispose de ce qui appartient à plus de vingt millions de leurs semblables, de leurs égaux.

    Qu’il cesse enfin, ce grand scandale que nos neveux ne voudront pas croire ! Disparaissez enfin, révoltantes distinctions de riches et de pauvres, de grands et de petits, de maîtres et de valets, de gouvernants et de gouvernés.

    (Sylvain Maréchal, Manifeste des égaux, 1796)

    Imprimerie spéciale


    sources :

    Publié par les Amis de la Guerre sociale ?