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Affichage par année

1598 affiches :

 

    [La candidature de Louise Michel]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La candidature de Louise Michel]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : IISG (Amsterdam)
    • Liste des thèmes  : critique de l’anarchisme  ; délégation de pouvoir (élections)  ; féminisme  ; littérature : satires
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Michel, Louise (1830-1905)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte (reprint d’une vieille affiche de 1881)

    carte forte

    texte :

    Prix 10 centimes — Prix 10 centimes

    La candidature de Louise Michel

    Programme

    Citoyens et citoyennes,

    Voici venir les élections.

    J’aime à supposer que cette fois les électeurs en ont assez et qu’ils ne vont pas se faire rouler suivant la déplorable habitude contractée par eux depuis que le suffrage universel fait semblant d’exister.

    Je dis : « Fait semblant d’exister » et je maintiens ce mot, car en réalité, le suffrage universel n’existe pas.

    Est-il logique, en effet, que dans notre pays la partie mâle de la population ait seule le droit de voter, tandis que la partie féminine doit se contenter de raccommoder les chaussettes de ses conjoints et les fonds de culottes de ses moutards ?…

    Est-il juste que des avortons sans finesse, sans cœur au ventre et sans aucune des connaissances sérieuses du cœur humain que nous possédons à un si haut degré, nous autres femmes, aient seuls le droit de confectionner des lois ineptes ou infâmes dont le plus souvent notre sexe enchanteur est la première victime.

    Non, mille fois non… cela n’est pas logique !…

    Re-non, re-mille fois re-non, cela n’est pas juste !!…

    Et le moment est venu où tout cela doit changer.

    C’est pourquoi, citoyens et citoyennes, militaires et bonnes d’enfants, je me suis décidée à poser ma candidature à la députation… et mon poing sur la figure au premier qui me blaguera.

    Bavarde comme le premier avocat venu ;

    Tapant du poing sur la tribune comme n’importe quel Gambetta ;

    Ni plus ni moins maboule qu’un Gavarnie ou qu’un Lorgeril ;

    J’ai toutes les qualités requises pour remplacer à moi toute seule au moins 340 des fameux 363 qui ont fait si peu de besogne en sept ans de temps.

    De plus, habituée que j’ai été à Nouméa à ne boire que de l’eau pas sucrée, mes électeurs pourront être assurés que je ne négligerai pas mon mandat législatif pour aller licher des verres de Néré à la buvette de l’Assemblée pendant qu’on discutera une loi sur le divorce ou l’abolition du concordat…

    Électeurs !

    Je vous parlais tout à l’heure de ce gros repu qu’on appelle Gambetta.

    Eh bien, nommez-moi à sa place, et je ne vous dis que ça.

    Je ne m’engraisserai pas comme il l’a fait, à seule fin de pouvoir cacher entièrement mon « programme de Belleville » en m’asseyant dessus plus tard.

    D’abord des programmes, il n’en faut plus ; ça sent la comédie ; et puis nous savons tous ce qu’en vaut l’aune. Ce que je réclamerai même tout d’abord, c’est le rétablissement du mandat impératif, grâce auquel les électeurs ont au moins le moyen de casser aux gages ceux de leurs employés — car les députés sont les employés du peuple, ne l’oublions pas, — qui voteraient la suppression des urinoirs publics alors qu’on les aurait élus pour réclamer la création supplémentaire de latrines pour dames.

    Pour en revenir à Gambetta, à cet homme qui prenait tant de ventre pendant que moi, je perdais ma gorge de jeune fille, je crois que le moment est opportun de le reléguer à jamais dans le magasin des accessoires avec tous les opportunistes ses amis, et de remplacer tout ce monde-là par des socialistes neufs et garantis bon teint… pendant au moins quatre ans.

    Et surtout, puisque les hommes ont montré leur impuissance absolue, de nommer des femmes à leur place, beaucoup de femmes, rien que des femmes !…

    Les femmes, il n’y a que ça !…

    Nous seules, citoyens pouvons faire votre bonheur.

    Nous seules sommes assez fortes pour vous octroyer toutes les libertés qu’il vous plaira.

    Ainsi, tenez, moi qui vous parle, une fois élue, voici les différents projets de lois que je sortirai de mon sac à ouvrage et que je ficherai sur la tribune de l’Assemblée au moyen de fortes épingles.

    1° Suppression du sénat, composé d’un tas de vieux ramollis incapables de rien créer et bons tout à plus à baver sur leurs pupitres pour y faire pousser des champignons ;
    2° Suppression de la Présidence de la République, et le Président remplacé par un timbre à signature de trois francs soixante quinze centimes une fois payé ;
    3° Abolition des armées permanentes, et les soldats employés à la culture des pommes de terre ou à pomper l’eau des rivières pour le cas où,comme cette année, la sécheresse deviendrait inquiétante pour les populations ; — comme conséquence, suppression des ministres de la guerre et de la marine.
    4° Abolition du capital et obligation pour tous les hommes de travailler de douze à quarante ans d’une façon quelconque ; versement des salaires dans les caisses de l’État, qui serait tenu de nourrir, loger, habiller et fournir de l’argent de poche à tout homme ou femme ayant atteint l’âge de la retraite ;
    5° Plus de patrons ni d’employés, rien que des égaux devant la loi, et même derrière ou à côté ;
    6° Suppression de la Magistrature et du Clergé, composés d’un tas de blagueurs qui passent leur temps à se f…icher de leurs concitoyens ;
    7° Le droit pour tout citoyen d’entrer gratuitement dans les tramways et dans les établissements tarifés à quinze centimes jusqu’à ce jour ;
    8° Suppression du Mariage et l’union libre reconnue comme seule légale. Conséquence : suppression des belles-mères ;
    9° Le droit pour tout le monde de sortir en caleçon de bain pendant les grandes chaleurs, l’obligation de se vêtir poussant à la dépense le pauvre prolétaire ; d’ailleurs, au moyen de ce système, les mœurs ne pourraient que s’améliorer, et l’on ne verrait plus des crevés idiots et pornographes suivre pendant trois heures une femme qui montre la moitié d’un mollet, ou une autre dont le costume recherché n’a d’autre but que d’exciter les passants à désirer la voir avec ledit costume… déposé sur une chaise, à côté ;
    10° La permission pour tout le monde d’écrire indifféremment « arico » ou « haricaud », sans s’exposer à se faire moquer de soi par ceux qui écrivent « haricot » sans trop savoir pourquoi ;
    11° Le meurtre d’un roi, d’un prince du sang ou d’un prince héritier quelconque considéré comme un droit sacré et comme un acte de justice ;
    12° Les députés payés à raison de douze sous l’heure de travail tout comme le premier galochier venu ; de cette façon, nos représentants feraient peut-être plus d’ouvrage et gagneraient au moins leur salaire ;
    13° Les Œuvres d’Émile Zola répandues dans les écoles en remplacement des œuvres classiques devenues par trop rococo ;
    14° Enfin, le droit pour la femme de porter la culotte et aussi celui de la poser quand le besoin s’en ferait sentir, droit dont, héla ! elle n’est que trop privée bien souvent.

    Voilà, mes chers concitoyens, mes principales réformes économiques et les différentes questions sociales que je me réserve de résoudre dès le lendemain du jour où vous m’aurez donné vos suffrages.

    Car vous me les donnerez. Vous le devez :

    D’abord par patriotisme ;

    Ensuite parce que je suis femme et qu’avec les dames, il faut toujours être garant ;

    Enfin, parce que, je le répète, moi seule ai assez d’énergie pour mener à bien toutes ces choses.

    Un dernier mot, et j’ai fini.

    Vous le savez, je suis demoiselle encore, je ne suis pas jolie, jolie, mais j’ai du nerf, et pour une femme, le nerf, c’est tout.

    Eh bien, de même que les vierges mystiques ne veulent d’autres époux que le Christ, je m’engage à devenir l’épouse de l’arrondissement qui me donnera le plus de voix !!!!

    Qu’on se le dise !!…

    Et maintenant,

    Électeurs, aux urnes !!!

    Et surtout pas d’abstentions, car il y va du bonheur de la France !

    Vive la sociale !!!…

    Voilà mon cri de ralliement.

    Signé : Louise Michel

    Pour copie qu’on forme : sa secrétaire particulière, Maltena Domigina

    Vente en gros : 5, rue du Croissant.


    sources :

    Affiche parodique et écrite par un homme ?


    1881
    Affiche liée















    [Lettera aperta al Dottor Argenziano direttore dello stabilimento di sterminio « Rumianca »]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Lettera aperta al Dottor Argenziano direttore dello stabilimento di sterminio « Rumianca »]. — Avenza ; Carrara Carrare : USI_ (Unione sindacale italiana), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 100 × 70 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : économie : industrie  ; santé  ; syndicalisme : anarchosyndicalisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ] sur violet ou bleu

    texte :

    Lettera aperta al Dottor Argenziano direttore dello stabilimento di sterminio « Rumianca »

    Non sappiamo de quanto tempo abbia ricevuto l’investitura di direttore di Lager (ci scusi, di stabilimento) ; sappiamo però che è riuscito molto bene ed in brevissimo tempo a diventare l’aguzzino degli operai.

    I dirigenti che a Torino stanno pontificando sullo schiavismo da Lei perpretato, saranno soddisfattissimi, probabilimente. La proporranno per l’onorificenza presidenziale di cavaliere per meriti di lavoro.

    L’accusiamo di :

    1) Adottare senza prevenzioni metodi di lavorazione che minano in modo irreparabili la salute dei lavoratori, infatti le sostanze usate per la lavorazione di prodotti agricoli causano malattie infettive con sintomi di febbre ; il gas ammoniacale causa disturbi intestinali con diminuzione dei globuli rossi, determinando l’anemia ; la solforico nitrosa causa la bronchite. Come se ciò non bastasse, le ricordiamo che l’età media dei suoi operai si aggira sui 55 anni.

    2) Di adoperare metodi da schiavista per aumentare la produzione.

    3) Di mantenere gli operai in un costante clima di terrore. Arriva perfino a minacciarli di licenziamento quando devono rimanere in Cassa Mutua per curare i mali che la Ruminaca gli procura.

    4) Di servisi in qualità di sbirri, per un maggior controllo degli operai, di piccoli truffatori (vedi l’ex brigadiere Milanta, ora Capo-guardia).

    Capirà bene egregio dottor Argenziano, che gli operai non possono passare sopra tanto facilmente a simili angherie, da persona intelligente quale. Elle è, capirà perfettamente anche le future azioni che dovremo fare contro di Lei. Ci spiace immensamente, ma non potrà dormire tranquillamente fintanto che le cose alla Rumianca non cambieranno : purtroppo dovremo render la inoffensivo. E tutto questo perchè, nonostante gli operai morti e quelli ridotti a larve umane, Lei non ha minimamente migliorato le condizioni di lavoro all’interno dello stabilimento. Riteniamo nostro dovere riportar la sulla retta via, anche se dovessimo trascinarla in Tribunali con gli altri componenti della "banda".

    USI - Unione Sindacale Italiana

    Tip. [Baldelli e Zanetti ?] - Avenza - Tel 82.00


    sources :
     














    [Malvivenza]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Malvivenza]. — Napoli Naples : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc. ), coul. (une  : noir , papier blanc ) ; 84 × 60 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : Biblioteca Archivio Germinal (Carrara)
    • Liste des thèmes  : économie : chômage
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    grafica disegni testo

    texte :

    se dalla vita vuoi much emotion la solution e pronta già :

    malvivenza

    s’adda fa’

    hey tu !
    ora che sei arrivato ora che hai il tuo lavoro
    da pollo/a attento la
    mattina a non perdere l’autobus !

    lavorare/produrre
    consumare/lavorare
    produrre/...
    ...ingoiare & morire
    senza mai dire basta
    senza godere mai
    senza mai venire !

    contro l’inflazione mordente

    contro l’alienazione socialdemocratica !

    disoccupazione per la rivoluzione !

    a niente vale la coscienza individuale se l’obbligo alla produzione infanga l’arrapanza del creare. spaziare nell’ozio ridimensiona l’arroganza del potere. per cui dice basta al nastro che gira/di vivere sulla lancetta dell’orologio e di essere braccato dal terrore abbracci il ruspante/de genuinis/de democraticus/de malviventia.contro l’alienatorio cuore delle coscie del padre democratico...disoccupazione per la rivoluzione !
    per il ritorno del gusto della ruspanza si tengano a tempi intermittenti relazioni bancarie & postali con fughe precipitose cariche di mucha mucha suspense !
    ...per poi, chi doti non ne ha metta sù opere di carità !...

    "killer baby"1a festa della malvivenza
    galleria principe di napoli/12 13 divembre
    (quella al museo)
    radioattiva & collettivo ci piace traviare
    mimi/musica rock/artigianato/poesie/Karta stampata/mostre fotografiche...

    […]


    sources :
     















    [Niente sacrifici !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Niente sacrifici !]. — Milano Milan : Nuclei libertari di fabbrica, ([…] in proprio). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : rouge , texte en défonce , papier jaune ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : CDA (FA, Paris)
    • Liste des thèmes  : action directe  ; autogestion  ; syndicalisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (jaune sur rouge) ]

    texte :

    Niente sacrifici

    Il padronato, privato e pubblico, sta sferrando un attacco che non conosce precedenti nella nostra storia più recente ; infatti dietro concetti vaghi e fumosi come « piano di riconversione industriale », « aumento della produttività », « eliminazione degli sprechi », si nasconde il tentativo di imporre alla classe lavoratrice :
    — L’aumento dello sfruttamento, con la riduzione dei posti di lavoro, l’intensificazione dei ritmi, la mobilità incondizionata, la demagogica campagna contro l’assenteismo.
    — L’abbassamento del tenore di vita, con l’inflazione creata dal continuo aumento dei prezzi ed il contemporaneo attacco alle forme di recupero salariale che i lavoratori hanno conquistato con anni di lotta.
    — Il rafforzamento degli strumenti di repressione (più poteri alla polizia, maggiori pene, chiusura dei « covi », ecc.) iniziato con la famigerata legge Reale, per colpire più facilmente chiunque si oppone alla politica dei sacrifici.

    Tutto questo è quindi un chiaro tentativo di ripristinare i margini di profitto necessari al capitale che, anche se mascherato come « necessità oggettiva per il bene di tutti », si pone la netta contrapposizione alle esigenze di una vita migliore che noi lavoratori abbiamo sempre avuto come riferimento nelle nostre lotte e conquiste.

    Ma, nonostante tutto questo sta evidente, le confederazioni CGIL - CISL - UIL hanno accettato la subordinazione alla logica del capitale, del governo, del partiti dell’astensione.

    L’accordo confindustria - sindacato, la repressione da parte sindacale di ogni tentativo di concreta mobilitazione contro il decreto Stammati e il decreti governativi, la fiscalizzazione degli oneri sociali e il blocco di ogni aumento nella contrattazione aziendale, stanno a significare che CGIL - CISL - UIL contro gli interessi dei lavoratori perseguono una linea di appoggio alla ricostruzione dei profitti padronali.

    Lavoratori, occorre oggi per la difesa del nostri interessi dire no al piani padronali e alla svendita sindacale con la ripresa della lotta generalizzata, nelle fabbriche e nel territorio.

    Per l’unità occupati-disoccupati rifiutiamo l’abolizione delle festività, il decreto Stammati, l’intensificazione dei ritmi e lo straordinario. Imponiamo contro la decurtazione dei salari forti aumenti nelle contrattazioni aziendali. Respingiamo gli ultimi decreti governativi.

    Contro l’attacco del Capitale et dello Stato, contro la complicità riformista, rispondiamo con l’azione diretta, con l’autogestione operaia delle lotte !

    Nucliei libertari di fabbrica

    Serigrafia in proprio - Viale Monza, 255 - Milano


    sources :
     





    [Notice]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Notice]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier jaune ) ; 64 × 24 cm.

    • Affiches par pays  : États-Unis
    • Lieux d’archivages  : Anarchief (Gent)
    • Liste des thèmes  : situationnisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Carrion, Tita  ; Cooperstein, Robert  ; Cronin, Isaac  ; Hammer, Dan  ; Knabb, Ken (1945-....)  ; Rosenberg, Gina  ; Shutes, Chris
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Notice

    Concerning the reigning society and those who contest it

    Berkeley—San Francisco, November 1974

    Considering,
    that "the critique which goes beyond the spectacle must know how to wait" ;

    Considering,
    that spectacular society maintains us in an organized social schizophrenia, offering up utopian or nostalgic fantasies without practical consequences or empiricist engagement In the here-and-now without consciousness of the totality ;
    that this dominant organization of confusion finds its natural expression, and reinforcement, within the very movement that wants to oppose it—in the abstract organizational form that precedes its content or the concrete association that remains unconscious of its form ;

    Considering,
    that the unceasing criticism of the revolutionary milieu, far from being a narrow or "sectarian" matter, is a central tactic, In that that milieu tends to reproduce within itself in concentrated form the principal contradictions and miseries of the dominant society it combats ;
    our contempt for almost all existing radical organizations, which, whether presenting themselves as a leadership to be followed or as an example of an ameliorated style of life to be imitated, give rise to illusions of the possibility of fundamental change without the complete overthrow of all existing conditions, the negation of the commodity economy and of the State ;

    Considering,
    that the next revolution requires that, for the first time in history, the masses of proletarianized individuals develop the practical consciousness of their own struggle, unmediated by leaders or specialists ;
    that a second international assault on class society, beginning diffusedly in the fifties and obtaining its first decisive victory in the open struggles of the late sixties, is already entering a new phase—junking the illusions and reruns of half a century ago and beginning to confront its real problems ;
    that In the United States, after a decade of widespread struggles questioning all aspects of modern society but for the most part from naive or separatist perspectives, it is now the workers themselves who are beginning to struggle autonomously against the reign of separation, against the institution of work and its flip side, alienated leisure consumed in passivity ;
    that while the new class struggle here has not lagged behind that of the other modern industrialized countries, its consciousness of itself has (the fact that the principal texts of the Situationist International are not yet available in the most advanced spectacular society is merely the most glaring expression of this theoretical underdevelopment) ;
    that proletarians must be confronted with the immensity of their tasks—the tasks of a revolution which, this time around, they will have to run themselves ;
    that if we are "difficult to understand" it is not because our language is unnecessarily complex but because the problems of the modern revolutionary movement are necessarily complex ; and that it is the very progress of this struggle toward the moment of the radical simplification of the social question which is beginning to make us less difficult to understand ;

    Considering,
    that a revolutionary organization can in no way be itself an alternative to the dominant society ; that until the masses have created the conditions for the construction of a liberated social life—in seizing and transforming the material technology and over-throwing all authority external to themselves—all positive radical accomplishments tend to be recuperated into the system as real reforms or as spectacular revolution ;
    that the function of revolutionary organization—as of revolutionary theory and practice in general—is fundamentally negative, critical, attacking the obstacles to the realization of the conditions of positive social creativity ;
    that if they are to be realized in practice, theoretical tendencies or differences must be translated into organizational problems ;

    Considering,
    that the practice of theory begins at home ;

    We declare,
    that we do not constitute an ongoing revolutionary organization, formal or informal, even in cases where some of us share or have shared the same mailing addresses ;
    that each of us, in writing a text or in translating a text of another, is speaking to the revolutionary movement in his name only, although the general bases of modern revolutionary theory are recognized by all of us ;
    that if some of us have discussed and even collaborated on certain projects, we have just as often consciously avoided this, one or another among us preferring to make his own mistakes rather than rely on the protection of the good advice of his comrades ;
    that insofar as we do associate among ourselves or with others, we define the manner and delimit the scope of our collaboration ; aiming always at inciting rigor and autonomy among the radical currents, we refuse contact with those with contrary alms or with those with whom the concrete bases for collaboration are lacking ;
    that the decision to pursue our respective activities independently is based on particular considerations and not on any spontaneist antiorganizationism ;
    that these considerations include : desirability for each of us to develop a maximum of theoretico-practical autonomy ; desire to facilitate the development of distinct strategies in fruitful rivalry with each other ; state of the struggle for practical theory in this time and place ;
    that this decision is subject to change when the reality of our own situations or of the revolutionary movement has made possible and defined forms of association more appropriate to the tasks we set ourselves.

    Tita Carrion, Robert Cooperstein, Isaac Cronin, Dan Hammer, Ken Knabb, Gina Rosenberg, Chris Shutes

    So.

    You think you have something in common with us (beyond the misery that everyone shares). . . . You see something of interest in what we say . . things you’ve already thought yourself ... we took the words right out of your mouth. . .

    Don’t bother to let us know about it.

    Leave off sending us your useless praises, your idle opinions, your tedious questions, your pointless requests to meet us. We don’t want to hear about your "agreement" with us unless it bears on some practical matter.

    You think you have something in common with us ? Prove It.


    sources :
     




    [Paghi chi non ha mai pagato… Protestiamo, organizziamo la protesta !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Paghi chi non ha mai pagato… Protestiamo, organizziamo la protesta !]. — Ragusa Raguse : Circolo 6 Gennaio 1945 (Ragusa), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 100 × 70 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : CDA (FA, Paris)  ; Libreria Anomalia (Roma)
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Paghi chi non ha mai pagato !

    No ai ladroni privati e di Stato !
    No alla stangata antiproletaria !
    No all’aumento dei prezzi e dello sfruttamento !
    No al Governo Andreotti dei padroni e dei fascisti !
    No al PCI e ai sindacati, complici del Governo Andreotti, dei padroni e dei fascisti, dello aumento dei prezzi e dello sfruttamento, della stangata antiproletaria, dei ladroni privati e di Stato !

    Donne, pensionati, lavoratori, disoccupati, giovani !

    Rifiutiamo la politica dei sacrifici e delle rinunce.
    Non è più tempo di stare a guardare ! Questa crisi la paghi chi non ha mai pagato ! Gli Agnilli, i Cefis, gli Ancione, i Mangiacarne, le Maiorane, gli Antoci Frasca, i Di Natale, gli Sgarioto, gli Spadola, ecc.

    Noi, anche se in pochi, anche se soli, siamo stanchi di sacrificarci e di rinunciare !!

    Protestiamo, organizziamo la protesta !

    Gli anarchici del Circolo “6 Gennaio 1945” - Ragusa

    [… impr. ]


    sources :