2011

 

 

236 affiches :

 













    [Da Sidi Bouzid a Bab-el-Oued : contro il regno dello Stato, del potere e dei soldi]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Da Sidi Bouzid a Bab-el-Oued : contro il regno dello Stato, del potere e dei soldi]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Afrique du Nord *  ; Algérie  ; Tunisie
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; fond (filigrane rayonnant) ; photos (enfant regardant policier ; émeutes) ]

    texte :

    Da Sidi Bouzid a Bab-el-Oued : contro il regno dello Stato, del potere e dei soldi

    Dall’inizio dell’anno, nel Maghreb, la miseria guadagna terreno. Il prezzo dei generi alimentari di prima necessità lievita, il lavoro è sempre meno, riducendo ancor più l’impietoso spettro dei mezzi di sopravvivenza per tutti quanti. Ci viene sciorinata la solita vecchia solfa della “crisi”, facendoci credere che miseria e rivolta siano fenomeni nuovi causati proprio da essa, mentre sono antichi quanto il denaro e l’autorità. Sono bastate poche scintille in Tunisia per dare fuoco alle polveri di una situazione già esplosiva, fino in Algeria.

    Sbirri attaccati, edifici amministrativi, licei, dogane, magazzini di merci, commissariati, concessionarie di automobili, banche e negozi diventati bersagli, blocchi stradali coordinati. Contrariamente a quanto ci raccontano il potere ed i giornalisti, queste sommosse non si limitano a poche categorie immaginarie (« giovani », « diplomati », « disoccupati », « estremisti ») ma si esprimono in modo diffuso e i loro obiettivi sono chiari.
    Davanti a ciò, la risposta dello Stato è altrettanto chiara : in Tunisia gli sbirri rispondono ai sassi con gli spari dei cecchini, provocando decine di morti. Anche in Algeria, migliaia di fermi, torture, arresti e omicidi, mentre piombano le prime condanne e ancora ne arriveranno.
    Come sempre, come dappertutto, la guerra sociale divampa chiedendo a ciascuno di scegliere il proprio campo.

    Le carogne democratiche o religiose si stanno già affrettando a recuperare queste rivolte a fini politici, reclamando riforme o un cambio di regime, per dirottare questa collera che si esprime di fatto contro ogni forma di potere. Preparano già il dopo, cercando di sostituire il controllo della dittatura col controllo democratico ; ovvero, aggiustando il dominio per renderlo accettabile.
    Noi, che viviamo in democrazia, possiamo affermare che anche se nel quotidiano le condizioni di vita sono meno dure che in dittatura, le libertà democratiche non ci hanno mai reso liberi. La libertà che desideriamo è totale e incondizionata.
    Ecco perché quest’aria insurrezionale di sottofondo, come in Grecia dopo il dicembre 2008, o in Francia nel novembre 2005, ci scalda il cuore.

    Ecco perché vogliamo soffiare sulle braci e propagare questa rivolta qui, dappertutto, ora, per sempre.

    La rivoluzione deve montare dai tuguri, giacché dall’alto provengono solo pallottole e botte.


    traduction :

    De Sidi Bouzid à Bab-el-Oued : contre le règne de l’État, du pouvoir et du fric

    Depuis le début de l’année, au Maghreb, la misère gagne du terrain. Le prix des denrées alimentaires de première nécessité flambe, il y a de moins en moins de travail, réduisant encore plus le pitoyable spectre des moyens de survie de tout un chacun. On nous ressort le bon vieux coup de « la crise », nous faisant croire que misère et révolte sont des phénomènes nouveaux qu’elle seule produit, alors qu’ils sont aussi vieux que l’argent et l’autorité. Il a suffit de quelques étincelles en Tunisie pour mettre le feu aux poudres d’une situation déjà explosive, jusqu’en Algérie.

    Flics attaqués, bâtiments administratifs, lycées, douanes, entrepôts de marchandises, commissariats, concessionnaires automobiles, banques et commerces pris pour cible, barrages de route coordonnés. Contrairement à ce que le pouvoir et les journaflics racontent, ces émeutes ne se limitent pas à quelques catégories imaginaires (« jeunes », « diplômés », « chômeurs », « extrémistes ») mais s’expriment de façon diffuse, et leurs cibles sont claires.
    En face, la réponse de l’État est tout aussi claire : en Tunisie, les flics répondent aux pavés par des tirs de sniper, faisant des dizaines de morts. En Algérie aussi, arrestations par milliers, torture, détentions et meurtres, tandis que les premières condamnations tombent et tomberont encore. Comme toujours, comme partout, la guerre sociale fait rage, appelant chacun à choisir son camp.

    Déjà les charognards démocrates ou religieux s’empressent de récupérer ces révoltes à des fins politiques, réclamant des réformes ou un changement de régime, pour détourner cette colère qui s’exprime de fait contre toute forme de régime ou de pouvoir. Ils préparent déjà l’après, voulant remplacer le contrôle de la dictature par un contrôle démocratique ; en d’autres termes, aménager la domination pour la rendre acceptable.
    Nous qui vivons en démocratie, nous pouvons affirmer que même si au quotidien, les conditions de vie y sont moins dures qu’en dictature, les libertés démocratiques ne nous ont jamais rendus libres. La liberté que nous désirons, elle, est totale et inconditionnelle. C’est pourquoi ce fond de l’air insurrectionnel, comme en Grèce depuis décembre 2008, ou en novembre 2005 en France, nous réchauffe le cœur.

    C’est pourquoi nous voulons souffler sur les braises, et propager cette révolte
    Ici, partout, maintenant, tout le temps

    Il faut bien que la révolution monte des bouges, puisque d’en haut ne viennent que les balles et les coups.


    sources :

    Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?De-Sidi-Bouzid-a-Bab-el-Oued : « Affiche anonyme de solidarité avec les révoltes actuelles en Tunisie et en Algérie. L’affiche est aux formats A3/A2, elle a également été tirée sous forme de tract A5. Il est bien sûr possible de se la réapproprier où que l’on soit et de la diffuser/afficher prés de chez soi. » (11 janvier 2011).


    2011

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    Affiches liées



    [De Sidi Bouzid à Bab-el-Oued : contre le règne de l’État, du pouvoir et du fric]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    De Sidi Bouzid à Bab-el-Oued : contre le règne de l’État, du pouvoir et du fric]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 60 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Afrique du Nord *  ; Algérie  ; Tunisie
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; fond (filigrane rayonnant) ; photos (enfant regardant policier ; émeutes) ]

    texte :

    De Sidi Bouzid à Bab-el-Oued : contre le règne de l’État, du pouvoir et du fric

    Depuis le début de l’année, au Maghreb, la misère gagne du terrain. Le prix des denrées alimentaires de première nécessité flambe, il y a de moins en moins de travail, réduisant encore plus le pitoyable spectre des moyens de survie de tout un chacun. On nous ressort le bon vieux coup de « la crise », nous faisant croire que misère et révolte sont des phénomènes nouveaux qu’elle seule produit, alors qu’ils sont aussi vieux que l’argent et l’autorité. Il a suffit de quelques étincelles en Tunisie pour mettre le feu aux poudres d’une situation déjà explosive, jusqu’en Algérie.

    Flics attaqués, bâtiments administratifs, lycées, douanes, entrepôts de marchandises, commissariats, concessionnaires automobiles, banques et commerces pris pour cible, barrages de route coordonnés. Contrairement à ce que le pouvoir et les journaflics racontent, ces émeutes ne se limitent pas à quelques catégories imaginaires (« jeunes », « diplômés », « chômeurs », « extrémistes ») mais s’expriment de façon diffuse, et leurs cibles sont claires.
    En face, la réponse de l’État est tout aussi claire : en Tunisie, les flics répondent aux pavés par des tirs de sniper, faisant des dizaines de morts. En Algérie aussi, arrestations par milliers, torture, détentions et meurtres, tandis que les premières condamnations tombent et tomberont encore. Comme toujours, comme partout, la guerre sociale fait rage, appelant chacun à choisir son camp.

    Déjà les charognards démocrates ou religieux s’empressent de récupérer ces révoltes à des fins politiques, réclamant des réformes ou un changement de régime, pour détourner cette colère qui s’exprime de fait contre toute forme de régime ou de pouvoir. Ils préparent déjà l’après, voulant remplacer le contrôle de la dictature par un contrôle démocratique ; en d’autres termes, aménager la domination pour la rendre acceptable.
    Nous qui vivons en démocratie, nous pouvons affirmer que même si au quotidien, les conditions de vie y sont moins dures qu’en dictature, les libertés démocratiques ne nous ont jamais rendus libres. La liberté que nous désirons, elle, est totale et inconditionnelle. C’est pourquoi ce fond de l’air insurrectionnel, comme en Grèce depuis décembre 2008, ou en novembre 2005 en France, nous réchauffe le cœur.

    C’est pourquoi nous voulons souffler sur les braises, et propager cette révolte
    Ici, partout, maintenant, tout le temps

    Il faut bien que la révolution monte des bouges, puisque d’en haut ne viennent que les balles et les coups.


    sources :

    Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?De-Sidi-Bouzid-a-Bab-el-Oued : « Affiche anonyme de solidarité avec les révoltes actuelles en Tunisie et en Algérie. L’affiche est aux formats A3/A2, elle a également été tirée sous forme de tract A5. Il est bien sûr possible de se la réapproprier où que l’on soit et de la diffuser/afficher prés de chez soi. » (11 janvier 2011).


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    Affiches liées






    [Désir et besoin d’insurrection]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Désir et besoin d’insurrection]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 60 × 43 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : nucléaire
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photos (jeune homme avec foulard ; tour de refroidissement de centrale nucléaire) ]

    texte :

    Désir et besoin d’insurrection

    « Quelque chose doit changer », entend-on dire. Les insurrections dans le monde arabe et la catastrophe nucléaire au Japon ont réveillé à nouveau la conscience, d‘une part de la possibilité, d‘autre part de la nécessité de se révolter contre les intérêts des puissants. Mais ne nous faisons pas d‘illusions : ce « quelque chose », ne signifie-t-il pas, plutôt que d‘éliminer, une fois pour toutes, toute forme d‘oppression, de simplement la rétablir sous la façade démocratique ? Ne signifie-t-il pas, plutôt que d‘arrêter, une fois pour toutes, le délire nucléaire, de seulement l‘enterrer sous des bavardages à propos de la sécurité et des besoins énergétiques, jusqu’à ce qu’on l‘oublie de nouveau ?

    « Quelque chose doit changer ». Cela, ceux qui profitent de l‘oppression l‘ont également compris. Pour les États occidentaux, ce fut rapidement évident que les dictateurs nord-africains avec qui on secouait la main et ricanait devant les caméras récemment encore, ne pouvaient plus tenir. Ainsi, il leur semblait plus avantageux pour la stabilité du commerce du pétrole et de la gestion des flux migratoires de soutenir les leaders de l‘opposition démocratique – avec la force militaire si nécessaire. Ces nouveaux leaders, qui ont mis des revendications dans la bouche des insurgés, ont trompé ceux qui ont détruit les postes de police, les palais de justice, les prisons et les bureaux des partis, ils ont escroqué la liberté de ceux qui ont tout risqué tellement plein de rage, de joie, et de courage. Parce que la liberté, pour nous, commence par la suppression de toutes les structures de coercition et n‘a rien à faire ni avec la dictature, ni avec la démocratie, pas plus qu’avec n‘importe quelle forme d‘État, mais plutôt avec l‘absence de toute autorité : avec l‘auto-détermination immédiate de chaque moment de nos vies. Et de ça, au Maghreb comme ici en Suisse, nous sommes éloignés à mille lieues.

    « Quelque chose doit changer », nous disent aussi les écologistes et les capitalistes verts. Ils veulent nous vendre les énergies renouvelables et les produits biologiques comme “alternative” au nucléaire et à la destruction de l‘environnement, alors qu’il ne faudrait pas toucher à la perpétuation de cette société foncièrement industrialisée. Ils veulent nous faire croire que ce monde, avec son immense production de marchandises, sa vitesse, sa pression de rendement et son avidité de profit, ce monde depuis toujours fondé sur l‘oppression et l‘exploitation de la vie serait un monde merveilleux, si seulement il était animé par des éoliennes et des panneaux solaires. Non, la question nucléaire n‘est pas une question énergétique. Nous n‘avons que faire de savoir comment ce monde pourrait être alimenté de manière alternative. Nous ne voulons de toute façon aucunement de lui. Ce qui nous intéresse, c‘est comment éliminer toute subordination de l‘homme, et pour cela, le nucléaire nous bloque le chemin – justement parce qu’il est tellement “indispensable” pour les intérêts des puissants et au besoin d‘expansion du capitalisme. Ce sont eux qui sont sensés faire tourner cette méga-machine écrasante. Même au prix de la contamination radioactive. Le nucléaire fait de nous les otages des experts, qui manient des choses que personne ne comprend, mais qui concernent tout le monde (on a assez vu à quel point à Tcheliabinsk, Three Mile Island, Tchernobyl, Tokaimura et jusqu’à Fukushima). Nous ne pensons pas qu’il soit nécessaire d‘attendre une catastrophe nucléaire ici pour nous révolter et affirmer à juste titre : « Les conditions de vie dominantes nous étouffent ! »

    « Quelque chose doit changer », c‘est vrai. Mais si nous voulons vraiment que ça se passe, alors ce ne sera par rien d‘autre que par nos propres mains, par nous-mêmes, qui en avons marre de nous soumettre et de laisser les décisions aux autres, alors ce « quelque chose » ne sera pas seulement quelque chose, mais tout !

    Le « printemps arabe » et la « tombée japonaise » ne remettent sur la table rien d‘autre que la possibilité et la nécessité d‘une vieille chose : la révolution sociale.

    Nous ne voulons pas seulement la fin des dictatures.

    Nous voulons la fin de tous les états, parce que la logique de l‘autorité, qu’elle soit fasciste, socialiste ou démocratique, nous empêche depuis toujours l‘expérience d‘une liberté réelle.

    Nous ne voulons pas seulement l‘arrêt du nucléaire.

    Nous voulons l‘arrêt de ce système, parce que ce sont nos modes de vie, nos valeurs, nos habitudes et notre indifférence qui produisent de telles monstruosités.


    sources :

    Diffusé sur http://www.non-fides.fr/?Desir-et-besoin-d-insurrection (15 juin 2011). Décliné aussi en tracts.


    2011
    Affiche liée




    [Drang nach Aufstand]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Drang nach Aufstand]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 60 × 43 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : nucléaire
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photos (jeune homme avec foulard ; tour de refroidissement de centrale nucléaire) ]

    texte :

    Drang nach Aufstand

    „ Irgendetwas muss sich ändern“, hört man sagen. Die Aufstände in der arabischen Welt und die nukleare Katastrophe von Japan haben einerseits die Möglichkeit, andererseits die Notwendigkeit sich gegen die Interessen der Machthaber aufzulehnen, bei einigen wieder ins Bewusstsein gerufen. Aber machen wir uns keine Illusionen : bedeutet dieses „Irgendetwas“ nicht bloss, anstatt endlich jegliche Unterdrückung zu beseitigen, sie unter demokratischer Fassade neu einzurichten ? Bedeutet es nicht bloss, anstatt endlich den nuklearen Wahn zu beenden, ihn mit Gerede über Sicherheit und Energiebedarf zu überhäufen, bis er wieder vergessen ist ?

    „Irgendetwas“ muss sich ändern. Das haben auch jene begriffen, die von der Unterdrückung profitieren. Bald war den westlichen Staaten klar, das sich die nordafrikanischen Diktatoren nicht mehr halten können, mit denen man bis vor kurzem noch Hände schüttelnd in die Kameras grinste. So schien es ihnen für die Stabilität des Ölhandels und der Migrationsverwaltung vorteilhafter, die demokratischen Oppositionsführer zu unterstützen — wenn nötig mit militärischer Gewalt. Diese neuen Führer, die den Aufständischen Forderungen in den Mund legten, betrogen jene, die Polizeiposten, Gerichte, Gefängnisse und Parteibüros zerstörten, um die Freiheit, für die sie so voller Wut, Freude und Mut alles riskierten. Freiheit nämlich, wenn es nach uns geht, beginnt mit der Beseitigung aller Einrichtungen des Zwangs und hat weder mit Diktatur, noch mit Demokratie, noch mit irgendeiner Form von Staat irgendetwas zu tun, sondern vielmehr mit der Abwesenheit jeglicher Autorität : mit der unmittelbaren Selbstbestimmung über jeden Moment unseres Lebens. Und davon sind wir, im Maghreb sowie hier in der Schweiz, meilenweit entfernt.

    „Irgendetwas“ muss sich ändern, erzählen uns auch die Öko‘s und grünen Kapitalisten. Sie wollen uns erneuerbare Energien und Bioprodukte als “Alternative“ zu Atomkraft und Umweltzerstörung verkaufen, während das Fortbestehen dieser durch und durch industrialisierten Gesellschaft unangetastet bleiben soll. Sie wollen uns glauben machen, diese Welt, mit ihrer immensen Warenproduktion, ihrer Geschwindigkeit, ihrem Leistungsdruck und ihrer Profitgier, diese Welt, die sich seit jeher auf die Unterdrückung und Ausbeutung des Lebens stützt, wäre eine heile Welt, wenn sie doch nur von Windrädern und Solar­panels angetrieben würde. Nein, die Frage der AKW‘s ist keine Energiefrage. Es interessiert uns nicht, wie diese Welt alternativ versorgt werden könnte. Wir wollen sie doch gar nicht. Uns interessiert, wie jegliche Unterwerfung der Menschen beseitigt werden kann, und dabei stehen uns die AKW‘s im Wege – gerade weil sie für die Interessen der Mächtigen und den kapitalistischen Expansionsdrang so “unentbehrlich“ sind. Sie sind es, die diese erdrückende Megamaschine am Laufen halten sollen. Wenn auch zum Preis einer radioaktiven Verseuchung. Sie machen uns zu Geiseln irgendwelcher Experten, die mit Dingen hantieren, die niemand versteht, aber alle betreffen (inwiefern, haben wir von Tscheljabinsk, Three Mile Island, Tschernobyl, Tokaimura bis Fukushima deutlich genug gesehen). Wir denken nicht, das es notwendig ist, auf eine hiesige Atomkatastrophe zu warten, um zu revoltieren und mit Recht zu behaupten : „Die herrschenden Lebensbedingungen ersticken uns !“

    „Irgendetwas” muss sich ändern, in der Tat. Aber wenn dies wirklich passieren soll, dann durch nichts und niemand, als durch unsere eigenen Hände, durch uns, die wir es satt haben, uns zu unterwerfen und die Entscheidungen anderen zu überlassen, und dann ist dieses „irgendetwas“ nicht irgendetwas, sondern alles !

    Der „arabische Frühling“ und die „japanische Dämmerung“ bringen für uns nichts anderes als die Möglichkeit und die Notwendigkeit einer alten Sache wieder auf den Tisch : jene der sozialen Revolution.

    Wir wollen nicht nur das Ende der Diktaturen

    Wir wollen das Ende aller Staaten, denn die Logik von Autorität, sei sie faschistisch, sozialistisch oder demokratisch, hält uns schon seit jeher von der Erfahrung wirklicher Freiheit ab.

    Wir wollen nicht nur die Abschaltung der AKWs

    Wir wollen die Abschaltung dieses Systems, denn es sind unsere Lebensweisen, unsere Werte, unsere Gewohnheiten und unsere Gleichgültigkeit, die solche Monströsitäten hervorbringen.


    traduction :

    Désir et besoin d’insurrection

    « Quelque chose doit changer », entend-on dire. Les insurrections dans le monde arabe et la catastrophe nucléaire au Japon ont réveillé à nouveau la conscience, d‘une part de la possibilité, d‘autre part de la nécessité de se révolter contre les intérêts des puissants. Mais ne nous faisons pas d‘illusions : ce « quelque chose », ne signifie-t-il pas, plutôt que d‘éliminer, une fois pour toutes, toute forme d‘oppression, de simplement la rétablir sous la façade démocratique ? Ne signifie-t-il pas, plutôt que d‘arrêter, une fois pour toutes, le délire nucléaire, de seulement l‘enterrer sous des bavardages à propos de la sécurité et des besoins énergétiques, jusqu’à ce qu’on l‘oublie de nouveau ?

    « Quelque chose doit changer ». Cela, ceux qui profitent de l‘oppression l‘ont également compris. Pour les États occidentaux, ce fut rapidement évident que les dictateurs nord-africains avec qui on secouait la main et ricanait devant les caméras récemment encore, ne pouvaient plus tenir. Ainsi, il leur semblait plus avantageux pour la stabilité du commerce du pétrole et de la gestion des flux migratoires de soutenir les leaders de l‘opposition démocratique – avec la force militaire si nécessaire. Ces nouveaux leaders, qui ont mis des revendications dans la bouche des insurgés, ont trompé ceux qui ont détruit les postes de police, les palais de justice, les prisons et les bureaux des partis, ils ont escroqué la liberté de ceux qui ont tout risqué tellement plein de rage, de joie, et de courage. Parce que la liberté, pour nous, commence par la suppression de toutes les structures de coercition et n‘a rien à faire ni avec la dictature, ni avec la démocratie, pas plus qu’avec n‘importe quelle forme d‘État, mais plutôt avec l‘absence de toute autorité : avec l‘auto-détermination immédiate de chaque moment de nos vies. Et de ça, au Maghreb comme ici en Suisse, nous sommes éloignés à mille lieues.

    « Quelque chose doit changer », nous disent aussi les écologistes et les capitalistes verts. Ils veulent nous vendre les énergies renouvelables et les produits biologiques comme “alternative” au nucléaire et à la destruction de l‘environnement, alors qu’il ne faudrait pas toucher à la perpétuation de cette société foncièrement industrialisée. Ils veulent nous faire croire que ce monde, avec son immense production de marchandises, sa vitesse, sa pression de rendement et son avidité de profit, ce monde depuis toujours fondé sur l‘oppression et l‘exploitation de la vie serait un monde merveilleux, si seulement il était animé par des éoliennes et des panneaux solaires. Non, la question nucléaire n‘est pas une question énergétique. Nous n‘avons que faire de savoir comment ce monde pourrait être alimenté de manière alternative. Nous ne voulons de toute façon aucunement de lui. Ce qui nous intéresse, c‘est comment éliminer toute subordination de l‘homme, et pour cela, le nucléaire nous bloque le chemin – justement parce qu’il est tellement “indispensable” pour les intérêts des puissants et au besoin d‘expansion du capitalisme. Ce sont eux qui sont sensés faire tourner cette méga-machine écrasante. Même au prix de la contamination radioactive. Le nucléaire fait de nous les otages des experts, qui manient des choses que personne ne comprend, mais qui concernent tout le monde (on a assez vu à quel point à Tcheliabinsk, Three Mile Island, Tchernobyl, Tokaimura et jusqu’à Fukushima). Nous ne pensons pas qu’il soit nécessaire d‘attendre une catastrophe nucléaire ici pour nous révolter et affirmer à juste titre : « Les conditions de vie dominantes nous étouffent ! »

    « Quelque chose doit changer », c‘est vrai. Mais si nous voulons vraiment que ça se passe, alors ce ne sera par rien d‘autre que par nos propres mains, par nous-mêmes, qui en avons marre de nous soumettre et de laisser les décisions aux autres, alors ce « quelque chose » ne sera pas seulement quelque chose, mais tout !

    Le « printemps arabe » et la « tombée japonaise » ne remettent sur la table rien d‘autre que la possibilité et la nécessité d‘une vieille chose : la révolution sociale.

    Nous ne voulons pas seulement la fin des dictatures.

    Nous voulons la fin de tous les états, parce que la logique de l‘autorité, qu’elle soit fasciste, socialiste ou démocratique, nous empêche depuis toujours l‘expérience d‘une liberté réelle.

    Nous ne voulons pas seulement l‘arrêt du nucléaire.


    Nous voulons l‘arrêt de ce système, parce que ce sont nos modes de vie, nos valeurs, nos habitudes et notre indifférence qui produisent de telles monstruosités.


    sources :

    Diffusé sur http://www.non-fides.fr/?Drang-nach-Aufstand (15 juin 2011). Décliné aussi en tracts.


    2011
    Affiche liée



    [Effraction #1]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Effraction #1]. — Paris : Cid_ Errant Prod, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir ) ; 44 × 31 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : collection particulière
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :


    [ texte (programme d’un festival) ; dessin (personne enjambant une grille) ]

    texte :

    Effraction #1

    L’art & la contestation aujourd’hui : expo, rencontres, débats, lectures, concerts !

    6-7-8-9 octobre 2011
    Galerie de Nesle
    8, rue de Nesle, 75006 Paris
    Métro Odéon/Pont Neuf

    6 & 7 octobre à partir de 17 h
    8 & 9 octobre à partir de 14 h
    Rens. : www.ciderrantprod.com

    [logos :] Effraction Festival — Les Trois Coups .com le journal quotidien du spectacle vivant — Cid Errant Prod


    sources :

    Voir aussi sur http://effraction.blogspot.fr/ :

    6, 7, 8 & 9 octobre 2011
    6 & 7 octobre à partir de 17h
    8 & 9 octobre à partir de 14h

    Galerie de Nesle – 8 rue de Nesle 75006 Paris
    Accès : Métro Odéon / Pont Neuf

    4 jours de festival transdisciplinaire consacrés aux relations qu’entretiennent l’art, la littérature et les mouvements de contestation aujourd’hui, au travers d’expositions, de rencontres, de débats, de lectures et de concerts.

    Tarif : participation libre

    Contact Presse : Emmanuel Donny
    06 67 17 92 22 / emmanueldonny@yahoo.fr

    Renseignements : contact@ciderrantprod.com
    01 77 17 56 85 / 06 64 31 10 09

    www.ciderrantprod.com

    Effraction (commettre une) : ouvrir une brèche dans ce qui semble irrémédiablement clos. Sens littéral et figuré.

    EFFRACTION #1 : est un parcours transdisciplinaire des arts et des lettres proposé par le collectif Cid Errant Prod, regroupant pendant 4 jours au cœur du quartier de Saint-Germain des Près, des éditeurs, des libraires, des photographes, des street-artists, des comédiens, des collectifs artistiques et diverses associations de terrain, autour de la problématique suivante :

    Quelle place, réelle ou fantasmée, occupent l’art et la littérature dans le traitement des questions sociales aujourd’hui ? L’art et la littérature ont-ils encore un rôle à jouer dans les mouvements insurrectionnels actuels ?

    Mais EFFRACTION #1, c’est d’abord un « lieu autre », la localisation physique d’une utopie, pensé et voulu comme un espace de vie hétérochronique . C’est pourquoi la galerie accueillera pour la durée de l’événement un bar et une librairie éphémères, lieux de croisement et de rencontre où prolonger agréablement les discussions, au milieu des œuvres exposées, en dégustant des vins du Val de Loire, des jus de fruits, des bières et des limonades de fabrication artisanale...

    EFFRACTION #1, ou quatre jours pour tenter, ensemble, d’ouvrir des brèches dans les murs des différentes chapelles, de croiser les regards et les paroles d’acteurs divers, tous engagés, à l’heure où démarre la nouvelle campagne présidentielle, autour de questions restant malheureusement essentielles en cette fin d’année 2011 : "la grande misère en Europe", "corps urbain, homme parasite ?" ou comment et pourquoi la ville moderne est-elle en train d’exclure l’homme de son centre, les liens qu’entretiennent l’art et la littérature avec les mouvements de contestations actuels, les lieux de diffusion et de création artistiques restent-ils des espaces au sein desquels peuvent jaillir les expressions de la contestation et du refus de ce monde, tel qu’il va ?...

    — -

    4 jours pendant lesquels se croiseront :

    • Des écrivains aussi importants que Robert McLiam Wilson, Eric Vuillard*, Stéphane Audeguy ou Antoni Casas Ros, l’écrivain sans visage, qui fera à cette occasion sa première "apparition" publique pour venir parler de son nouveau roman Chroniques de la dernière révolution, paru aux éditions Gallimard.
      — Des penseurs comme Jean-Claude Milner*, Laurent de Sutter ou Patrick Declerck.
      — Des street-artists comme : GORELLAUME, YEROGLIF, FMR, PWCCA ou 3615,
      — Des comédiens/comédiennes comme Dominique Frot,
      — Des photographes, avec "J’ai faim", la nouvelle exposition de Mathilde Bouvard ou Stekyndt pour sa toute première exposition "Life is beautiful"
    • Des représentants des associations de terrain comme Julien Bayou pour Jeudi Noir, le Collectif des 39 contre la Nuit sécuritaire ou encore Agathe Cousin pour l’ANDES ( association nationale des épiceries solidaires),
    • Mais aussi des critiques littéraires comme Éric Bonnargent, Juan Asensio ou Jean-Philippe Domecq, des metteurs en scène comme Laurent Maindon, des éditeurs comme Tieri Briet , Pierre Banos des Éditions Théâtrales, les libraires de La 25e heure et de la Librairie libertaire, des musiciens comme Metatechno-Caroline Duris, Planetaldol, Bérangère Maximin...
      — Le jeudi, le vendredi et le samedi soirs se termineront sur des concerts/dj sets qui prolongeront l’évènement jusque tard dans la nuit parisienne, avec Planetaldol, Jean Feraille, Mamajih & Mr Leon.




    [Es gibt keine Naturkatastrophen, es gibt nur soziale Katastrophen]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Es gibt keine Naturkatastrophen, es gibt nur soziale Katastrophen]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Allemagne
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : écologie  ; nucléaire
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ long texte ; photo (skyline de ville et/ou d’usine) ]

    texte :

    Es gibt keine Naturkatastrophen

    Tausende und Abertausende von Toten und Vermissten, Millionen von Leuten, die praktisch alles verloren haben. Ganze Dörfer dahingefegt. Als ob Japan nicht von einem Erdbeben, sondern von Atombomben getroffen wurde. Als ob die Häuser nicht von einem Tsunami, sondern von einem Krieg verwüstet wurden. Und im Grunde ist dies auch der Fall. Nur, dass die Feinde, die so hart zuschlagen, nicht die Erde oder das Meer sind. Es sind nicht die Rachemittel einer Natur, an deren feindliche Betrachtung wir uns bereits gewöhnt haben. Der Krieg, der nun schon seit Jahrhunderten andauert, verläuft nicht zwischen der Menschheit und der natürlichen Umwelt, wie uns viele gerne glauben machen würden, um sich unsere Disziplin zu sichern. Der Krieg sind wir. Die Menschheit ist der Krieg. Die Natur ist bloss sein Schlachtfeld.

    Wir sind der Grund für die Überschwemmungen, indem wir mit unserer industriellen Tätigkeit das Klima veränderten. Wir haben die Dämme der Flüsse durchbrochen, indem wir ihre Betten zementierten und ihre Ufer entwaldeten. Wir haben die Brücken einstürzen lassen, indem wir sie mit billigem Material bauten, um mehr Profit zu schlagen. Wir haben ganze Dörfer vom Boden weggefegt, indem wir Häuser in Gefahrenzonen errichteten. Wir haben den Planeten verseucht, indem wir Atomkraftwerke bauten. Wir haben es unterlassen, Vorkehrungen gegen solche Ereignisse zu treffen, da unsere einzigen Sorgen die Öffnung neuer Einkaufszentren und Geschäfte sind. Wir haben es zugelassen, dass all dies geschieht und sich wiederholt, indem wir die Entscheidungen, die doch unser Leben betreffen, an andere delegierten.

    Und jetzt, nachdem wir die Welt verwüstet haben, um uns schneller fortzubewegen, um schneller zu essen, um schneller zu arbeiten, um schneller Geld zu verdienen, um schneller Fernseh zu schauen, um schneller zu leben, wagen wir es, uns darüber zu beklagen, wenn wir feststellen, dass wir auch schneller sterben ? Es gibt keine Naturkatastrophen, es gibt nur soziale Katastrophen.

    Wenn wir nicht weiterhin Opfer von unvorhergesehenen Erdbeben, von aussergewöhnlichen Überschwemmungen, von unbekannten Viren oder vielem anderem bleiben wollen, bleibt uns nichts, als gegen unseren wirklichen Feind vorzugehen : unsere Lebensweise, unsere Werte, unsere Gewohnheiten, unsere Kultur, unsere Gleichgültigkeit.

    Nicht der Natur müssen wir dringend den Krieg erklären, sondern dieser Gesellschaft und all ihren Institutionen.

    Wenn wir nicht fähig sind, ein anderes Leben zu erfinden und für dessen Realisierung zu kämpfen, dann bereiten wir uns darauf vor, in jenem zu sterben, das andere für uns bestimmt und uns aufgezwungen haben. Um in Stille zu sterben, sowie wir immer in Stille gelebt haben.

    es gibt nur soziale Katastrophen


    sources :

    Traduction de "Non esistono catastrofi naturali", affiche placardée à Florence - Italie (mars 2011). L’originale porte l’inscription : "fi p 17/3/11 - via Sievert, Un"









    [Fête de La Sociale !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Fête de La Sociale !]. — Paris : CNT_F (France), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : cinéma  ; presse  ; syndicalisme : syndicalisme révolutionnaire  ; travail, emploi
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Carré, Jean-Michel (1948-....)
    • Presse citée  : Sociale ! (CNT), la
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…  ; spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; dessin (employés à buste de poisson, courant de droite à gauche, valise à la main) ]

    texte :

    Fête de La Sociale !

    Le journal de la fédération CNT des travailleur-se-s de la santé et du social

    Évaluation, contrôle, objectif, performances…

    Travail, quel sens ?

    Projection-débat

    14 h. Projection du film « J’ai (très) mal au travail » suivi d’une rencontre-discussion avec le réalisateur Jean-Michel Carré.

    16 h 30. Débat autour des évaluations et de l’isolement au travail et ailleurs. Tout est mis en œuvre pour nous paramétrer, nous mesurer et capter notre imaginaire au service des normes gestionnaires, comptables et patronales. Comment sortir de ce conditionnement ?

    Et aussi…

    De 14 h à 18 h. Goûter pour les petit-e-s et les grand-e-s, espace enfants, tables de presse, restauration légère à prix libre, zone de gratuité (apportez les affaires dont vous ne voulez plus et prenez ce qui vous intéresse), buvette, vente d’artisanat syndical…

    Accueil à partir de 13 h — Entrée à prix libre

    Au local de la CNT — 33, rue des Vignoles 75020 Paris — Métro Avron ou Buzenval


    sources :

    http://www.cnt-f.org/IMG/jpg/Affiche_-__Fete_La_Sociale.jpg



    [Fête de soutien aux six salariées de "People and Baby"]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Fête de soutien aux six salariées de "People and Baby"]. — Paris : CNT_F (France), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : musique  ; luttes ouvrières  ; syndicalisme : syndicalisme révolutionnaire
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Couté, Gaston (1880-1911)  ; Daraqui, Bruno  ; Flouquet, Emmanuelle  ; Munier, Nicolas
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : galas et actions de soutien  ; repas, cantine, …
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; photo (enfant se cachant derrière/montrant ses mains sales) ]

    texte :

    Fête de soutien aux six salariées de "People and Baby"

    en mise à pied conservatoire pour leur engagement syndical

    pour les petits et les grands…

    le 28 mars

    14 h-21 h

    Au local de la CNT
    33 rue des Vignoles, 20e
    métro : Avron ou Buzenval

    Prix libre - Caisse de solidarité à l’entrée

    L’émancipation et l’autonomie, ça commence dès la naissance !

    [char cerclé CNT] La question sécuritaire, l’hygiénisme, l’enfermement des enfants, la rentabilité, la précarité, la diminution des formations, la pression sur les salariées traversent aussi le secteur de la petite enfance.

    Face à celà, des professionnels essaient de défendre d’autres pratiques pédagogiques dans les lieux de formation, les bibliothèques, les lieux d’accueil des tout-petits afin de donner la priorité à l’éveil et à l’émancipation des enfants.

    Projection du film Les Livres, c’est bon pour tous les bébés (30 min) réalisé en 2009 par l’association ACCES à 14 h

    Débat avec Emmanuelle Flouquet, bibliothécaire, coordinatrice lecture et jeunes enfants (CNT), Nicolas Munier, sociologue et formateur en travail social à l’EFPP Paris, les militantes de la section CNT « People and baby » à 14 h 30

    Espace enfant de 14 h 00 à 18 h 00 avec atelier peintures, lectures, jeux, gouter…

    Spectacle de clown avec Nono la patate à 17 h 30

    Concert de Bruno Daraqui, interprétation de Gaston Couté, à 18 h 30

    Repas végétarien et couscous à prix libre à 19 h

    Et aussi vente de bijoux artisanaux, buvette, pâtisseries…

    Tous les bénéfices de cette journée seront intégralement reversés aux salariées mises à pied

    Syndicat CNT santé social et CT — 33, rue des Vignoles - 75020 Paris — Tél. : 06 59 64 23 67 - courriel : sante-social.rp@cnt-f.org


    sources :

    http://www.cnt-f.org/IMG/jpg/afffetesoutienpetb.jpg
    http://www.cnt-f.org/sante-social.rp/fetesoutienpetb.html





    [Feu à toutes les prisons !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Feu à toutes les prisons !]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 60 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique  ; France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : prison  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin couleurs (visage de femme style années 50) ]

    texte :

    Feu à toutes les prisons !

    La prison... On en a tous vaguement une idée, un reportage à la TV, un énième assassinat de l’administration pénitentiaire à la rubrique faits divers des journaux du jour, de brèves indignations à peu de frais par-ci par-là. On en entend tous parler, et on fait comme si cela n’existait pas. Comme si chaque jour des dizaines de milliers d’entre-nous n’étaient pas les otages de l’État, seuls dans leurs périples carcéraux individuels, isolés de tous et réprimés en silence. Pourtant nous sommes tant à avoir un frère, une amie, un cousin en taule, à visiter un proche incarcéré au parloir, nous sommes tant à finir par trouver cela banal. Un petit séjour en taule, après tout, on est pas mal à y avoir gouté, une fois, deux fois, trois fois ou plus, de près ou de loin, dans les faits ou par procuration.

    Enfermer des êtres humains dans des cages de quelques mètres carrés pendant des mois ou des années, annihiler toute volonté en eux, les presser comme des citrons, les briser, les empêcher d’aimer, les harceler, les droguer, les frapper, les juger, les tuer, les traiter comme personne n’ose traiter de la merde et les soumettre à un travail de forçat ; la taule, c’est la barbarie dans toute sa banalité, c’est le règne total d’une poignée de sadiques et de petits exécutants obéissants. C’est le dernier souffle d’une balle qui vient se loger droit dans notre tête pendant que tout le monde regarde ailleurs, trop préoccupé par sa propre misère. C’est la manière par laquelle ce monde se venge contre ton anormalité ou contre la concurrence. C’est une des manières par lesquelles ce monde force la paix.

    La prison a au moins un mérite, avec elle les choses sont claires : pas de bla-bla ou presque, une société qui a besoin de prisons pour se maintenir est une société qui a déclaré la guerre à une partie d’elle-même. Une société qui s’enorgueillit de gérer avec tant de violence ces usines de mort est une société qui offre son cou à la guillotine de la révolte, qui justifie la nécessité de sa destruction. Ils auront beau réformer les prisons en long et en large, plaquer les cellules d’or, les climatiser ou raccourcir la taille des matraques, les coups feront toujours aussi mal et la prison restera le même problème qu’elle aura toujours été. C’est l’audace de la liberté qui importe, pas la lâcheté du statu quo de l’aménagement de la contrainte.

    Une prison acceptable est une prison qui brûle !

    On parle déjà d’une trentaine de morts en détention depuis le début de l’année. On ose encore nous parler de suicides et d’accidents... On ose insinuer qu’il est anodin de se pendre dans une prison, qu’il est anodin de mourir « accidentellement » sous les coups des matons ou d’autres détenus. On nous parle de « suicides » pour faire croire que ce n’est pas l’Administration Pénitentiaire et l’État qui tuent. Mais nous affirmons que chaque mort en prison est un assassinat de l’Administration Pénitentiaire et de l’État. Considérer les choses autrement, c’est affirmer que les conditions de vie du dehors et du dedans sont les mêmes. C’est affirmer que la prison n’existe pas. Et pourtant le dedans et le dehors ne se différencient que par leur degré d’intensité. La prison n’est rien d’autre que le reflet exagéré de cette société qui se regarde dans un miroir grossissant.

    Tout est pire que dehors en prison, et pourtant, tout est tellement pareil que dehors...

    La même merde, les mêmes mécanismes autoritaires, la même domination, la même violence inhérente à la paix sociale, le même fichage, les mêmes rapports dégueulasses entre les gens, qu’ils soient économiques ou sociaux.

    Il est si difficile de parler sereinement de la prison. Il est si difficile de ne pas se laisser plomber par l’atmosphère poisseuse qu’elle disperse autour de nos vies. Mais ce ne sont pas des larmes qui en viendront à bout, au contraire, on ne peut que se noyer avec des larmes. L’indignation, elle, n’a jamais fait tomber un seul mur, et l’on ne viendra jamais à bout de la prison par le biais du Droit ou de la Loi, puisque c’est de leurs pierres qu’elle est construite.

    Dans cette société qui a besoin d’enfermer : prisons, psychiatrie, centres de rétention, gardes-à-vue, internats, écoles, maisons de retraite, camps humanitaires, usines, hôpitaux, centres éducatifs fermés, barres d’immeubles, établissements de réinsertion scolaire etc. Dans cette société où certains font le choix de devenir mâtons, juges ou flics, notre choix est clair : Feu à toutes les prisons. Feu à l’État.

    Les prisons doivent être détruites une par une, pierre par pierre, maton par maton, juge par juge.

    Détruisons les prisons en détruisant la société, parce qu’une société qui a besoin d’enfermer et d’humilier est elle-même une prison.

    Détruisons les prisons avec rage et joie.


    sources :

    Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?Affiche-Feu-a-toutes-les-prisons : « Affiche trouvée sur les murs de plusieurs villes, juin 2011 » (10 juin 2011).


    2011

    2009

    2009
    Affiches liées



    [From Sidi Bouzid to Bab-el-Oued : against the state, the power and money]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    From Sidi Bouzid to Bab-el-Oued : against the state, the power and money]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 30 × 21 cm.

    • Affiches par pays  : Grande-Bretagne / Royaume-Uni
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Afrique du Nord *  ; Algérie  ; Tunisie
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; fond (filigrane rayonnant) ; photos (enfant regardant policier ; émeutes) ]

    texte :

    From Sidi Bouzid to Bab-el-Oued : against the state, the power and money

    Poverty has been growing in North Africa since the beginning of the year. The price of food staples is soaring, there is less and less work, further reducing the pitiful spectrum of everyone’s means of survival. They are bringing out the old trick of the "crisis", making us believe that misery and revolt are new phenomena produced by it, while they are as old as money and authority. It only took a few sparks in Tunisia to set fire to the powderkeg of an already explosive situation, right to Algeria.

    Cops attacked, government buildings, schools, customs, warehouses, police stations, car dealerships, banks and businesses targeted, coordinated roadblocks. Contrary to what power and journalistcops are saying, these riots are not limited to a few imaginary categories ("young", "graduates", "unemployed", "extremist") but are expressed diffusely, and their targets are clear.

    Opposite, the state’s response is equally clear : in Tunisia, the cops respond to blocks by sniper fire, leaving dozens dead. In Algeria too, thousands of arrests, torture, detentions and killings, while the convictions have started and will continue. As always, as everywhere, the social war is raging, urging everyone to choose sides.

    Already democratic or religious scavengers are rushing to recover these rebellions for political purposes, calling for reform or regime change, to divert this anger expressed de facto against any form of regime or government. They are already preparing the after, wanting to replace the control of the dictatorship by democratic control, in other words, develop power to make it acceptable.

    We who live in democracy, we can say that even if the daily living conditions are less harsh than under a dictatorship, democratic freedoms have never made us free. The freedom that we desire, that, is total and unconditional. Therefore this insurgent background air, such as in Greece since December 2008 or in France in November 2005, warms our heart.

    That’s why we want to blow on the embers, and spread the revolt.

    Here, everywhere, now, all the time.

    Translated from french.


    traduction :

    De Sidi Bouzid à Bab-el-Oued : contre le règne de l’État, du pouvoir et du fric

    Depuis le début de l’année, au Maghreb, la misère gagne du terrain. Le prix des denrées alimentaires de première nécessité flambe, il y a de moins en moins de travail, réduisant encore plus le pitoyable spectre des moyens de survie de tout un chacun. On nous ressort le bon vieux coup de « la crise », nous faisant croire que misère et révolte sont des phénomènes nouveaux qu’elle seule produit, alors qu’ils sont aussi vieux que l’argent et l’autorité. Il a suffit de quelques étincelles en Tunisie pour mettre le feu aux poudres d’une situation déjà explosive, jusqu’en Algérie.

    Flics attaqués, bâtiments administratifs, lycées, douanes, entrepôts de marchandises, commissariats, concessionnaires automobiles, banques et commerces pris pour cible, barrages de route coordonnés. Contrairement à ce que le pouvoir et les journaflics racontent, ces émeutes ne se limitent pas à quelques catégories imaginaires (« jeunes », « diplômés », « chômeurs », « extrémistes ») mais s’expriment de façon diffuse, et leurs cibles sont claires.
    En face, la réponse de l’État est tout aussi claire : en Tunisie, les flics répondent aux pavés par des tirs de sniper, faisant des dizaines de morts. En Algérie aussi, arrestations par milliers, torture, détentions et meurtres, tandis que les premières condamnations tombent et tomberont encore. Comme toujours, comme partout, la guerre sociale fait rage, appelant chacun à choisir son camp.

    Déjà les charognards démocrates ou religieux s’empressent de récupérer ces révoltes à des fins politiques, réclamant des réformes ou un changement de régime, pour détourner cette colère qui s’exprime de fait contre toute forme de régime ou de pouvoir. Ils préparent déjà l’après, voulant remplacer le contrôle de la dictature par un contrôle démocratique ; en d’autres termes, aménager la domination pour la rendre acceptable.
    Nous qui vivons en démocratie, nous pouvons affirmer que même si au quotidien, les conditions de vie y sont moins dures qu’en dictature, les libertés démocratiques ne nous ont jamais rendus libres. La liberté que nous désirons, elle, est totale et inconditionnelle. C’est pourquoi ce fond de l’air insurrectionnel, comme en Grèce depuis décembre 2008, ou en novembre 2005 en France, nous réchauffe le cœur.

    C’est pourquoi nous voulons souffler sur les braises, et propager cette révolte
    Ici, partout, maintenant, tout le temps

    Il faut bien que la révolution monte des bouges, puisque d’en haut ne viennent que les balles et les coups.


    sources :

    Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?De-Sidi-Bouzid-a-Bab-el-Oued : « Affiche anonyme de solidarité avec les révoltes actuelles en Tunisie et en Algérie. L’affiche est aux formats A3/A2, elle a également été tirée sous forme de tract A5. Il est bien sûr possible de se la réapproprier où que l’on soit et de la diffuser/afficher prés de chez soi. » (11 janvier 2011).


    2011

    2011

    2011

    2011

    2011
    Affiches liées


    [Frost Punx Picnic VII]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Frost Punx Picnic VII]. — Mülheim an der Ruhr : Frost Punx, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 59 cm.

    • Affiches par pays  : Allemagne
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : art : musique
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :


    [ texte (blanc sur noir) ; dessin (heroic-fantasy, 7 punks et un hibou derrière un feu) ]

    texte :

    Frost Punx Picnic VII

    Love Potion (Schneller melodischer HC, DK) - Depths of insanity (Alte Schule Crust/Metal, Bremen) - Cyness (Grinf Gind Grind, Postdam) - T-34 (Alte Schule der Fixen Derben mache, Hannover) - MVD (Krustige Punk-Keule, Berlin) - Punk-o-Mat (punk-karaoke-sensation, D’Dorf) - Martyrdöd (Crust-Zerstörung, S) Bluttat (HC/Punk-Klopper der ersten Stunde, Loakl) - Hellborn Messiah (Metallischer HC, Freiburg) - Planks (Dampfwalze, made in Mannheim) - Childrend of Technololy (rustikaler Matalpunk, I) - Protest Grotesk (Hoffungstäger des Motörhead-Punk, ’Pott) + spezial Gäste

    25.+26.02.11 az Mülheim

    Punk-Seminar+ Ofen + Kickerturnier + Essen + Disco + Quiz + Bier

    Schlafplätze Vorhanden (Isomatte Mitbringen)

    Info 0208/4445633 + www.frostpunk.de


    sources :
     



    [Het gesloten centrum 127 bis in vuur en vlam… Maak kapot wat je kapot maakt]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Het gesloten centrum 127 bis in vuur en vlam… Maak kapot wat je kapot maakt]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 30 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : action directe  ; émigration et immigration  ; nationalisme  ; prison
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ long texte (sur l’incendie du centre fermé 127bis à Steenokkerzeel) ; photo (femme, en sous-vêtements et lunettes de plongée, tirant la langue) ; fondphoto (silhouettes écrivant « Liberté » dans la neige) ]

    texte :

    Het gesloten centrum 127 bis in vuur en vlam…

    Onlangs nog besloten enkele gevangenen kun cel in het asielkamp van Steenokkerzeel in brand te steken. Een slaapzaal gaat in vlammen op. Eens de flikken ter plaatse gekomen, werd een hele vleugel ontruimd en een veertigtal gevangenen snel overgeplaatst naar andere centra. Alles werd in het werk gesteld om ontsnappingen te voorkomen. Veel meer weten we niet. Maar we weten dat deze daad ons aanspreekt, hij heeft weinig verdere precisering nodig. Aangezien de Staat, en zijn lijkenpikkers van dienst de journalisten, tracht om de daden van rebellie aan mogelijks medeplichtige ogen te onttrekken, veranderde de versie van de feiten alvorens ze aan de marge van de nieuwtjes verdween. Het doet er ons weinig toe of één persoon dan wel vier personen gehandeld hebben die avond, of de materiële schade aanzienlijk was of niet ; wat ons inspireert is de keuze om te handelen, direct, zonder wat dan ook te vragen, tegen wat ons opsluit.

    In een poging deze uitbarstingen van revolte uit te doven, presenteert de Staat zijn antwoorden. Tien nieuwe gevangenissen worden de komende jaren gebouwd. Op enkele stapper van het bestaande gesloten centrum bouwen verbeten of net gelaten arbeiders, voor de rekening van Besix en Valens aan een nieuw kamp voor weerspannigen. Zoals diegenen die net hun cel in de fik staken. Een daad die niet alleen staat.

    Sinds jaren woedt de agitatie rondom de gevangenissen. Rebellieën volgen elkaar op, net zoals de ontsnappingen en de confrontaties met de cipiers. Buiten vinden de revoltes echo’s. Rellen breken uit in sommige buurten, de collaborateurs van de gevangeniswereld worden geviseerd. De bedrijven die de kerkers bouwen, diegenen die de deportatiemachine doen draaien, de flikken van alle slag, allen delen ze in de klappen.

    Tegenover de bedwinging van éénieders vrijheid komt het erop aan om diegenen aan te vallen die zich inspannen om deze wereld van opsluiting in stand te houden, aan de haard, in de kerk, op school en op het werk.
    Omdat het nooit te vroeg is om te revolteren, omdat een strijd tegen elke vorm van autoriteit en overheersing hetgene waar we naar verlangen reeds onthult.

    Maak kapot wat je kapot maakt


    sources :
     





    [II seminário anarquismo e sindicalismo]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    II seminário anarquismo e sindicalismo]. — São Paulo : Terra livre (biblioteca), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir ) ; [26 ?] × [36 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Brésil
    • Lieux d’archivages  : Biblioteca Terra Livre (São Paulo)
    • Liste des thèmes  : anarchisme  ; autonomie  ; luttes ouvrières  ; syndicalisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Aguiar, José Carlos "Brito"  ; Bruno, Lúcia
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : colloque  ; conférence, débat…
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (manifestation) ]

    texte :

    II seminário anarquismo e sindicalismo

    24.08 - quarta - 19h

    Conferências :
    * Autonomia Operária * Lúcia Bruno (FE/USP)
    ***
    * A Tomada da Ford * José Carlos Aguiar Brito (ex-metalúrgico)

    realização : Biblioteca Terra Livre

    EACH/USP-LESTE Auditorio Vermelho

    Av. Arlindo Bettio, 1000 E. Matarazzo
    São Paulo (Est.USP-Leste • linha 12 CPTM)

    bibliotecaterralivre.wordpress.com


    sources :

    mail (18/08/2012) :


    24/08: “II Seminário Anarquismo e Sindicalismo“ na EACH/USP – Leste

    CARTAZ:
    http://i1113.photobucket.com/albums/k519/bibliotecaterralivre/CARTAZIISEMINARIOESINDICALISMO.jpg

    QUARTA – 24/08 – 19h

    na EACH/USP-LESTE Auditório Vermelho/Verde
    Av. Arlindo Béttio, 1000 – E. Matarazzo - São Paulo
    (Estação USP-Leste - linha 12 CPTM)

    Programação do Evento:

    19h – Conferências:

    “A Tomada da Ford”
    José Carlos Brito Aguiar (ex-metalúrgico)

    “Autonomia Operária”
    Lúcia Bruno (FE/USP)

    Informações dos membros da Mesa:

    Lúcia Bruno, possui graduação em Ciências Sociais pela PUC/SP (1976), mestrado em Ciência Política pela PPUC/SP (1982) e doutorado em Sociologia pela FFLCH/USP (1991). Atualmente é professora livre-docente da Faculdade de Educação da Universidade de São Paulo. Professora Visitante na École des Hautes Études en Sciences Socialis de Paris em 2006. Professora do Programa de pós-graduação en Integração da América Latina da USP. Tem diversos trabalhos publicados nas áreas de Sociologia Política e de Educação, trabalhando com os seguintes temas: educação e trabalho, ensino superior, Estado, políticas públicas, lutas sociais.

    José Carlos Brito Aguiar, ex-metalúrgico, fundador do fundo de greve de SBC e membro de sua primeira diretoria; desde 1982 é Técnico Social, com inúmeros projetos de atuação nessa área. Autor do livro “A Tomada da Ford: O nascimento de um sindicato livre”.

    * * *

    SEMINÁRIOS ANARQUISMO E SINDICALISMO

    Essa atividade é parte da série de seminários que a Biblioteca Terra Livre e o Grupo de Estudos Movimento Operário Autônomo vem realizando para tratar de temas relativos ao sindicalismo e anarquismo, bem como para socializar as discussões e reflexões realizadas nos encontros de leituras e estudos.

    Em junho realizamos o I Seminário Anarquismo e Sindicalismo na FFLCH /USP.
    Houve conferências sobre Movimento operário na Primeira República e as concepções anarquistas de sindicato de Neno Vasco.

    Todos estão convidados a participar dos seminários e debater conosco e com os palestrantes presentes.

    […]
    Biblioteca Terra Livre



    [II Feira anarquista de São Paulo]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    II Feira anarquista de São Paulo]. — São Paulo : Terra livre (biblioteca), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir ) ; [36 ?] × [26 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Brésil
    • Lieux d’archivages  : Biblioteca Terra Livre (São Paulo)
    • Liste des thèmes  : art : cinéma  ; art : musique  ; art : théâtre  ; art : vidéo  ; édition
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…  ; exposition  ; meetings et manifestations  ; salon, foire  ; spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; gravure type frontiscipice ]

    texte :

    II Feira anarquista de São Paulo

    04 de dezembro de 2011
    domingo das 10 as 20h

    Bibliotecaterralivre.noblogs.org


    sources :

    Voir aussi : http://bibliotecaterralivre.noblogs.org/post/2011/11/02/2ª-feira-anarquista-de-sao-paulo/ ; http://feiranarquistasp.wordpress.com/1ª-feira/


    Em 2006 foi realizada a 1ª Feira Anarquista de São Paulo, que contou com diversas atividades, dentre elas mostra de filmes, debates, exposição de materiais, shows e leitura de poesias. Ao longo de um dia cerca de 1000 pessoas circularam pelo evento.

    Cinco anos depois, a Biblioteca Terra Livre e o Coletivo Ativismo ABC organizam a 2ª Feira Anarquista de São Paulo, inspirada nas feiras que vem ocorrendo em várias cidades do mundo e na tradição dos festivais operários de propaganda e difusão do anarquismo no Brasil.

    Acontecerá, como no evento anterior, uma mostra editorial e venda de livros, jornais, revistas, fanzines e outros materiais libertários. A Feira de São Paulo pretende reunir as editoras libertárias do país e do exterior.

    Paralelamente à mostra editorial haverá palestras e debates, assim como diversas atividades culturais, como exibição de filmes e vídeos, exposições, poesias, apresentações teatrais e musicais.

    Todos estão convidados!

    Data: Domingo - 04 de dezembro de 2011

    Horário: das 10h às 20h

    Local: Espaço Cultural Tendal da Lapa
    Rua Constança, 72 – Lapa, São Paulo, SP, Brasil
    Próximo à estação de trem e terminal de ônibus Lapa.

    Entrada Gratuita.

    * Em breve será divulgada a programação completa da Feira.

    COMO PARTICIPAR OU COLABORAR

    Grupos, coletivos, editoras e publicações anarquistas interessados em participar e/ou expor seus materiais pessoalmente entrem em contato pelo e-mail:
    feiraanarquista _a_ gmail.com

    Se você não puder comparecer, há maneiras de se envolver com a Feira:

    * Grupos e coletivos: podem enviar painéis com informações sobre suas atividades para exposição das práticas anarquistas no mundo.

    * Editoras e publicações anarquistas: podem enviar seus materiais que nos encarregaremos da exposição e venda.

    Organização:

    Biblioteca Terra Livre
    http://bibliotecaterralivre.noblogs.org
    Caixa Postal 195
    CEP: 01031-970 São Paulo, SP – Brasil

    Ativismo ABC
    www.ativismoabc.org


    2011
    Affiche liée