papier blanc

 

 
 

Affichage par année

2277 affiches :

 


    [We want rich lives, not the lives of the rich]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    We want rich lives, not the lives of the rich]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : noir , bleu , violet , papier blanc ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    text

    photo

    texte :

    We want rich lives, not the lives of the rich

    On the night of May 19, we decided to come together to attack the restaurant and bar Ludger, the offices of Projet Montréal, and the IGA supermarket in Saint-Henri.

    If we attacked Ludger, it’s not only to denounce the over-priced meals that they serve, but to attack the way of life of young professional yuppies who invade popular neighbourhoods with their cash, and contribute to the exclusion of the poor in the neighbourhood.

    If we attacked the office of Projet Montréal it’s not only for their role in the gentrification of the neighbourhood in advancing the argument of social mixity (mixité) and favoring the establishment of new businesses and condo projects. We attacked the office because it’s the entire political world that we want to attack. We refuse to be represented and directed by someone else, whether a Prime Minister or a borough councillor. We are masters of our own lives.

    If we attacked the IGA it’s not only because the food is too expensive,but because we believe that eating well shouldn’t be a luxury, but something that’s free and accessible to everybody. In this neighbourhood, some people are hungry and we don’t want to be sorry observers of the situation.

    We’re very aware that the targets that were attacked aren’t large capitalist institutions. However, these businesses are the reflection, at the smallest scale, of a world that always favors the wealthiest over the poorest, who are always subject to further misery.This is why we wanted to reverse the order of things for an instant, and have it understood that though shuffling through each day we can also bite. We want rich lives, not the lives of the rich.

    We were happy the morning after to read in the news that other businesses had been attacked the same night in Verdun.

    P.S. Hope we didn’t disturb your little Friday night dinner too much.

    Des insoumises (ungovernables)

    MTLCOUNTER-INFO.ORG


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/hey-there-yuppies-2/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/08/insoumises.pdf


    2017

    2017
    Affiches liées






    [5e Fête de l’autogestion]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    5e Fête de l’autogestion]. — Quimper : CNT_F (France), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri  : rouge , noir , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : musique  ; autogestion  ; édition
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…  ; salon, foire
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte noir et rouge ; photo couleur (place urbaine avec meute sculptée de loups) ]

    texte :

    5e Fête de l’autogestion

    [logo "chat noir cerclé] CNT

    (L’Action directe en débat,

    des concerts, restauration sur place, des stands, des éditeurs, un marché gratuit et + encore !!!

    Samedi 22 septembre 2018

    11 h-20 h, entrée libre

    Esplanade F. Mitterrand, Quimper (entre la médiathèque et le théâtre de Cornouailles)

    L’action directe en débat

    11 h : « la désobéissance »

    14 h : « la réappropriation (squats, ZAD, milieux libres, …) »

    15 h : « les stratégies de propagande par le fait »

    17 h : « le syndicalisme »

    Des concerts

    Paul Cooper, chanson — Rrolande est furieuse, musique improvisée — Skaer Flaer, anarcho punk — Trio Cosa, musique improvisée — duo Diaminé, tarentelle — Platypus Theory, rock garage

    Des stands, des éditeurs, un marché gratuit

    Restauration : WhouAmap, Tri Martolod

    Éditeurs : La Digitale, Atelier de Création Libertaire, Publico, CNT-RP, Libertalia

    Stands : Enercoop, Quimper en roue libre, Food not bombs, AC !, Réseau Salariat, FASTI, Thomas Bouloù/ardecom29, Collectif entraide santé, Collectif Antifa29, Fraternité Quimper, Temps partagé, Stop Linky, CRABES, FA, Ensemble !, …


    sources :

    http://www.cnt-f.org/staf/wp-content/uploads/2018/08/Afficheprogramme.jpg





    [Hier Zyed et Bouna, aujourd’hui Selom et Matisse : manifestation place Degeyter]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Hier Zyed et Bouna, aujourd’hui Selom et Matisse : manifestation place Degeyter]. — Lille : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , jaune , texte en défonce , papier blanc ) ; 37 × 55 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : police  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo de fond (aiguillages ferroviaires) ]

    texte :

    Hier Zyed et Bouna, aujourd’hui Selom et Matisse

    Le vendredi 15 décembre 2017, aux alentours de 21 h, Selom, Matisse, Ashraf et Aurélien se font renverser par un train. Selom et Matisse en meurent. Ashraf et Autrélien sont blessés.

    La soir même, La Voix du Nord parle d’un raccourci que les jeunes « inconscients » auraient voulu prendre. Le lendemain à Caulier, des voitures brûlent. Une rumeur tourne dans le quartier : ils fuyaient la police. Pendant trois jours, presse, police, justice et préfecture ont nié la présence de la police sur les lieux.

    Le lundi, lors du rassemblement de solidarité avec les familles et les victimes sur la place de Fives, Aurélien explique que lui et ses amis cherchaient à échapper à l’intervention de policiers particulièrement agressifs qui leur fonçaient dessus, matraques à la main. Depuis, des plaintes ont été déposées par les familles et les autorités ont dû admettre une possible responsabilité policière dans le « tragique accident ».

    À Fives, comme dans d’autres quartiers, la police met la pression, elle frappe, elle ment, elle humilie. Voilà pourquoi certains les fuient…
    Comme en 2005 avec Zyed et Bouna, les conséquences sont mortelles.

    Pour dénoncer les violences policières et le mépris des pouvoirs publics

    Pour soutenir les victimes, leurs familles et leurs proches

    Manifestation samedi 13 janvier 2018 - 15 h - place Degeyter - Lille Fives


    sources :
     



    [Les lycéens montrent la voie, suivons là !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Les lycéens montrent la voie, suivons là !]. — Toulouse : CLASSE (Collectif de Liaison pour l’Autodéfense et la Solidarité de clasSE), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : autonomie  ; étudiants (et luttes étudiantes)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (manifestant·e·s agenouillés avec banderole « Traverse la rue, prends ton bahut ») ]

    texte :

    Les lycéens montrent la voie, suivons là !

    Depuis une semaine un mouvement lycéen d’une ampleur et rapidité inédite a pris forme partout en France et particulièrement à Toulouse. Une quarantaine de lycées bloqués au plus fort, des blocus reconductibles presque partout, des manifs spontanées et sauvages du matin au soir tous les jours, des mises à distance de la police, des barricades enflammées un peu partout en ville, des pillages, des incendies d’établissements… Si les grands médias minimisent la chose personne n’a pu passer sérieusement à côté. De fait les lycéens et leurs alliés de galères bloquent la ville quotidiennement. Contrairement aux mobilisations contre la loi Travail ou Parcoursup au printemps dernier, ce sont les lycées aux plus fortes compositions prolétariennes qui se sont mis immédiatement en mouvement, donnant un rythme et un contenu bien plus intéressants.

    De la continuité…

    Les voix s’élèvent déjà pour tenter de faire rentrer ce mouvement dans des cases revendicatives, pour mieux le circonscrire. Pourtant, les médias le repèrent aisément, il ne s’agit ni spécifiquement d’une lutte contre Parcoursup ou contre la sélection à l’université, ni d’une lutte contre la réforme du bac pro ni d’une pure continuation du mouvement « gilet jaune ». C’est que, comme ce dernier, son contenu reste impalpable pour beaucoup, c’est-à-dire pour ceux qui veulent que les prolétaires en lutte aient des revendications et des objectifs réformistes et catégoriels.

    Les lycéens n’ont que trop de raisons pour se révolter et beaucoup ont vu leurs parents mettre ou soutenir les gilets jaunes ces derniers temps. Comme eux ils subissent depuis une répression à la hauteur de la fébrilité du gouvernement : des centaines d’arrestations, des blessés (graves) sont à compter dans de nombreuses villes ou encore des humiliations comme à Mantes-la-Jolie.

    Par le dépassement !

    Les blocages organisés par le mouvement des gilets jaunes semblaient atteindre une forme de limite que sont venues compenser les journées d’actions du samedi. Moins de personnes sur les piquets, plus de flics envoyés par le pouvoir pour déloger. C’est normal qu’après avoir passé plus de 20 jours et nuits à se relayer, tout en continuant pour beaucoup, d’aller au taf la journée, la fatigue se ressente… Les lycéens ont changé la donne par leur mobilité et leur détermination. Bloquer un carrefour et bouger sur un autre, la manœuvre a fait ses preuves.

    Les pratiques actuelles du mouvement lycéen sont la piste la plus crédible pour que ce mouvement se transforme en grande vague révolutionnaire. Comme les gilets jaunes avant eux les lycéens se sont immédiatement retrouvés ensemble par l’action directe. Blocage du bahut puis prise de la rue tant pour bloquer (barricades, déplacements policiers, métro coupé…) que pour agrandir le mouvement par le débrayage constant. Les manifs peuvent commencer à peu et finir à des milliers, signe de l’ambiance actuelle.

    Pour l’auto-organisation, contre le retour des morts-vivants

    Mais la mise en branle lycéenne a aussi remis dans le bain tout un pan du « mouvement social » complètement dépassé par l’actuel mouvement des gilets jaunes, car en mal de ses sujets de prédilection habituels. Si les bureaucrates de la gauche semblent avoir du mal à contenir ce bel élan pour le moment, il n’en reste pas moins que leurs tentatives sont et seront nombreuses. Services d’ordre, groupes de gilets jaunes qui s’attachent à reconnaître les « fauteurs de trouble » comme ils disent, paternalisme des syndicats étudiants envers des lycéens qu’on ramène à la fac et à qui on ordonne de rester sages…

    Cette contradiction va se retrouver dans tous les cortèges et blocages ces prochains temps. Entre ceux qui veulent la poursuite du mouvement, son élargissement sur des bases de classe et ceux qui aimeraient bien gratter quelques miettes afin que tout le monde rentre sagement chez soi en attendant les prochaines élections politiques ou syndicales.

    Comme une odeur de grève généralisée !

    Le mouvement actuel est en constante évolution. Tout le monde a bien compris désormais que ce n’est pas une mobilisation contre les taxes… Partout, on ne parle plus que de la vie trop chère pour être vécue, de l’argent qu’on n’a pas, d’un système politique qui n’est là que pour nous maintenir dans la merde, et nous tirer dessus le cas échéant. A nous de transformer les appels à détruire Macron en appels et en actes à détruire le capital. La question de la grève est désormais centrale, partout elle se murmure. Il suffit d’une brèche pour que nous venions toutes et tous l’agrandir. Soutenons tous les piquets des prochains jours, tant dans les lycées que dans les boîtes !

    La fameuse grève générale ne se décrète pas. Elle s’organise pratiquement, comme le font les lycéens.

    Bloquons puis allons débrayer les entreprises autour de nous une par une !

    C’est comme cela que nous déploierons la grève partout et sans représentant !

    Collectif Classe


    sources :

    Affiche ou tract ?
    http://www.classeenlutte.org/2018/12/07/les-lyceens-montrent-la-voie-suivons-la/
















    [Cops Kill]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Cops Kill]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , texte en défonce , papier blanc ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; police
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    text

    fond (taches de sang)

    texte :

    Cops kill

    Anthony Griffin • Marcellus François • Trevor Kelly • Richard Barnabé • Paolo Romanelli • Martin Omar Suazo • Mohamed Anas Bennis • Fredy Alberto Villanueva • Marin Hamel • Patrick Limoges • Farshad Mohammadi -Alain Magloire • David Lacour • Nicholas Thorne-Belance • Rene Gallant • André Benjamin • Bony Jean-Pierre • Chad Murphy • Pierre Coriolan • Nicholas Gibbs

    None of them had guns. All of them were killed by the SPVM.

    Think before calling the cops. You might be summoning someone’s executioner.

    Before you call the cops on someone who is having a mental health crisis, someone who looks homeless, someone who is having a bad drug ytip, someone who is stealing a bike, ask yourself :

    Do I really want to be responsible for this person’s death ?


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/wp-content/uploads/2019/06/fuck12-en.pdf

    Anonymous submission to MTL Counter-info — https://mtlcounterinfo.org/dont-call-the-cops/
    with text :

    n the early morning of Monday June 10th, the Montreal police shot a man. A neighbour was having a crisis. Instead of doing anything helpful, they harassed him for hours. They had guns pointed at his head. They finally shot him in the leg through hs own apartment door early Monday morning. On Sunday June 17th anarchists in the St-Henri neighbourhood of Montreal put up posters reminding our neighbours to think twice before calling the cops.

    St-Henri is famously undergoing a rapid and brutal gentrification process. Gentrification is fueled by social cleansing. This means arresting and relocating people with mental health issues, the poor, drug users, sex workers, and all of us trying to get by in a cruel world. One way to resist the over-policing and gentrification of our neighbourhoods is to stop calling the goddamn cops. We made posters that name all the unarmed people who have been killed by the SPVM in the last few years, because this is fucking serious. Cops will always escalate the situation, we can’t trust them. Instead let’s build relationships of trust between neighbours — Let’s make police obsolete ! Please download and share these posters — let your neighbours know that COPS KILL, and share some alternatives to calling the police, so no one else has to have their neighbours blood on their hands.


    2019

    2019
    Affiches liées








    [Les flics tuent]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Les flics tuent]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , texte en défonce , papier blanc ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; police
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    fond (taches de sang)

    texte :

    Les flics tuent

    Anthony Griffin • Marcellus François • Trevor Kelly • Richard Barnabé • Paolo Romanelli • Martin Omar Suazo • Mohamed Anas Bennis • Fredy Alberto Villanueva • Marin Hamel • Patrick Limoges • Farshad Mohammadi -Alain Magloire • David Lacour • Nicholas Thorne-Belance • Rene Gallant • André Benjamin • Bony Jean-Pierre • Chad Murphy • Pierre Coriolan • Nicholas Gibbs

    Aucun ne possédait d’arme. Ils ont tous été tués par le SPVM. 

    Penses-y à deux fois avant d’appeler la police. Tu convoqueras peut-être l’exécuteur de quelqu’un.

    Avant d’appeler la police pour quelqu’un qui est en détresse psychologique, quelqu’un qui a l’air d’un.e sans-abris, quelqu’un qui fait un mauvais trip de drogue, quelqu’un qui a volé un vélo, demande toi :

    Est-ce que je veux vraiment être responsable de la mort de cette personne ?


    sources :

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2019/06/fuck12-fr.pdf

    Soumission anonyme à MTL Contre-info — https://mtlcontreinfo.org/nappelle-pas-les-flics/
    avec le commentaire :

    Tôt le matin du lundi 10 juin, la police de Montréal a tiré sur un homme. Un voisin avait une crise. Plutôt que de faire quelque chose d’utile, les flics l’ont harcelé pendant des heures. Leurs armes étaient pointés vers sa tête. Ils lui ont finalement tiré dans la jambe à travers la porte de son propre appartement tôt lundi matin. Dimanche le 17 juin, des anarchistes du quartier St-Henri à Montréal ont collé des affiches rappelant au quartier d’y penser à deux fois avant d’appeler la police.

    St-Henri est actuellement dans un processus d’embourgeoisement rapide et brutal. L’embourgeoisement va de paire avec le nettoyage sociale. Cela signifie les arrestations et les relocalisations de personnes ayant des troubles de santé mentale, de pauvres, d’utilisateur.trice.s de drogue, de travailleur.euse.s du sexe et de tous.tes celleux d’entre-nous qui essaient de s’en sortir dans un monde cruel. Un façon de résister au poliçage et à l’embourgeoisement de notre quartier est d’arrêter d’appeler les osti de flics. On a fait des affiches qui nomment toutes les personnes non-armées ayant été tuées par le SPVM depuis les dernières années, parce que c’est sérieux. Les flics escaladeront toujours la situation. Nous ne pouvons pas leur faire confiance. Bâtissons plutôt des relations de confiance entre voisins : rendons la police inutile ! SVP téléchargez et partager ces affiches — faites savoir à vos voisins que LES FLICS TUENT et partagez des alternatives à appeler la police pour que plus personne n’ait le sang de leur voisin sur les mains.


    2019

    2019
    Affiches liées










    [Chèr.e.s frères et sœurs ; chèr.e.s ennemi.e.s et ami.e.s]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Chèr.e.s frères et sœurs ; chèr.e.s ennemi.e.s et ami.e.s]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 42 × 15 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; gravure (manifestation de black bloc, caméra de surveillance brisée par un avion en papier, drone capturé par un oiseau, …) par rox ? ]

    texte :

    Chèr.e.s frères et sœurs ; Chèr.e.s ennemi.e.s et ami.e.s. Pourquoi sommes nous si seul.e.s ici ? Tout ce dont nous avons besoin est d’un peu plus d’espoir, un peu plus de joie. Tout ce dont nous avons besoin est d’un peu plus de lumière, un peu moins de poids, un peu-plus de liberté.

    Si nous étions une armée, et si nous pensions que nous étions une armée et si nous croyons que tout le monde avais peur comme de jeunes enfants perdus dans leurs habits et. leurs postures d’adultes. Alors nous sommes arrivé.e.s ici seules, flottant.e.s• à travers de longues journées perdues et de grandes tribulations pendant que tout semblait faux.

    Des bons mots, des mots forts, des mots qui auraient pu bouger des montagnes ! Des mots que personne n’a jamais dit et que nous attendions tou.te.s d’entendre. Personne ne les a dit, et les tactiques n’ont jamais éclos, les.. plans n’ont jamais été faits, et nous avons appris à ne pas croire. Et d’étranges monstres solitaires galopent dans les collines se demandant pourquoi, mais il vaux mieux ne jamais au grand jamais, jamais, jamais, jamais se demander pourquoi.

    Alors enveloppe, O enveloppe nous de rubans écarlates ! Ayons une parade. ça fait si longtemps que nous n’en avons pas eu. Faisons une parade ! Invitons tou.te.s nos ami.e.s et les ami.e.s de nos ami.e.s ! Promenons nous en descendant les boulevards avec une fierté terrible et de la lumière dans les yeux. Géant.e.s et titubant.e.s, malades de joie, avec les anges et de la lumière dans nos yeux.

    Frères et sœurs, l’espoir attends toujours au tournant, comme une vieille mégère. Impatiente, seule et tremblante, dans l’attente de construire ses glorieuses flammes.

    C’est à cause de nos plans, nos plans ridiculement magnifiques. Faisons les décoller comme des avions à réactions, les fracassant tous dans la rivière. Construisons des machines étranges et radieuses contre cette Jericho qui n’attend que de tomber. »

    Thee Silver Mt. Zion
    Built then burin (Hourra !)


    sources :

    Lille ?, 2020. Imprimé sur des chutes d’impressions de cahiers de livre.