chat noir

 

Le chat noir (sabocat, sab cat, sabo-tabby, sabbo-cat, tabby-cat) aurait été dessiné comme symbole des IWW par Ralph Hosea Chaplin (1887-1961) en 1918.

Un article de Jean-Louis Phan-van, « À propos d’un chat hérissé » paru dans L’En dehors (17 octobre 2013) raconte l’apparition du chat noir dans la CNT française [1].

Notes

[1

À propos d’un chat hérissé

Ce chat apparait souvent cerclé (encerclé).
Je viens de lire l’article « Comment j’ai ramené le « chat » en France ! » signé de Papy, paru dans Le Combat syndicaliste n° 382 de septembre [2013] et ma foi, je suis fortement surpris. Je le suis dans la mesure ou je suis le « créateur » du logo CNT et que cet article propose une version ambiguë de la « postérité » du fameux chat !
Voici une autre version, je l’écris sans autre prétention que celle de préciser comment s’élabora le logo du chat hérissé.
Lorsque des camarades de la CNT-RP à la fin des années 80 ont parlé de trouver un logo spécifiquement CNT, j’ai tout de suite pensé à utiliser un chat !
Je venais de sortir d’une formation graphique dans laquelle j’avais été particulièrement « éclairé » sur l’utilisation de l’accroche, certes sous le signe publicitaire mais ma formation ne demandait qu’à être détournée pour une finalité militante.
Je connaissais déjà le fameux chat des IWW que j’avais très vite remarqué dans leur journal et sans doute, dans quelques livres en anglais sur cette organisation.
Comment j’ai fabriqué le logo ?
J’ai d’abord dans un premier temps décalqué sa silhouette que j’ai isolée. Ensuite, je l’ai inséré dans un cercle. La forme du chat — on peut le vérifier — n’a pas été modifiée sinon légèrement au niveau de la queue.
Précisons que ce chat de gouttière reposait sur une palissade et si ma mémoire est bonne, il n’était pas encore distinct de cet ensemble. C’est en retour du logo CNT que par la suite, les IWW l’ont, semble-t-il, repris !
Voilà de quoi je suis le protagoniste, celui d’avoir créé un logo en partant du chat hérissé qui illustrait la presse des IWW.
Pourquoi j’avais choisi ce chat ?
D’abord une inclinaison toute personnelle, j’aime beaucoup cet animal qui avait accompagné ma jeunesse et dont le comportement à la fois distant et parfois très familier me fascinait… mais bien sûr, ce qui prévalut c’était d’abord une identification avec le chat des wobblies : un chat de gouttière, non apprivoisé, sauvage et qui refuse la gamelle !
Comme chacun peut le constater, il n’y a aucun rapport entre la silhouette de ce chat et celui de l’OCL que propose le camarade Papy. Mais la filiation est directe pour celui que j’ai utilisé pour le logo CNT !
À Paris dans les années 70 et 80 — comme je l’ai dit ailleurs —, je n’ai aucun souvenir d’avoir vu un chat comme symbole et qui m’aurait inspiré à le reprendre.
Une seule fois, je me souviens d’avoir vu dans une manif, quand et où ? je ne sais plus… un chat sur un drapeau noir. (J’ai retenu que c’était des camarades allemands ou un seul individu qui le brandissait). En revanche, je n’ai aucun souvenir sur celui de l’OCL.
Par la suite, des années après, j’ai pu effectivement voir un chat sur une affiche ou un document de cette organisation. Mais ce chat demeura invisible et quelque soit la date où il apparut, il n’eut aucun impact dans le mouvement ni auprès de la population.
Quant à ce logo CNT, sur le moment il n’a pas fait tout de suite l’unanimité et certains camarades demandaient pourquoi un chat ?
C’est progressivement qu’il a fini par être admis surtout à partir de 95, pour la raison que les camarades constatèrent sa bonne visibilité et son succès. Ensuite, des milliers de tracts l’ont définitivement popularisé.
Dans son article du CS le camarade parle de l’année 1992 à partir de laquelle « la CNT s’empare du matou ». Ce qui n’est pas exact puisque au moins sur Paris il est déjà utilisé dès 1988 ! (voir les documents ci-joints)
On le retrouve dans le livre des éditions CNT-RP L’Éthique du syndicalisme de Pierre Besnard imprimé en 1990.
C’est pourquoi la version que donne Papy ne correspond pas avec celle du chat CNT !
Jusqu’à son article, je n’avais jamais publiquement revendiqué une quelconque responsabilité ou à de rares occasions, le plus souvent en privé lorsque des camarades demandaient l’origine de ce logo.
Même à la CNT, la plupart des militants ignorent cette histoire, seuls les vieux pourraient la confirmer mais beaucoup ont quitté cette organisation. Les autres se taisent car je l’ai moi aussi abandonné !
Mais soyons clairs et sachons relativiser les propos de cette contribution, on ne parle que de chat… pour autant ne sous-estimons pas les petites histoires qui parfois sont éclairantes !
De toute façon, c’est à travers mon activité militante que j’ai réalisé ce logo, au sein d’une démarche collective où l’apport individuel ne s’exerce qu’à cette condition . Celui-ci ne m’appartient donc pas. Les précisions que j’apporte sont donc anecdotiques.
Toute fois, à sa façon, la petite histoire éclaire la mémoire militante qui opère des oublis, des exagérations ou même propose des versions différentes de la réalité.
Mais au-delà de la paternité personnelle de Papy ou de ma pomme, je retiendrais que la symbolique du chat devait correspondre à une époque et à une sensibilité susceptible de bien l’accueillir…ce qui explique que plusieurs personnes — en même temps ou pas — ont eu la même idée !
Incontestablement la silhouette du chat hérissé a exprimé la rébellion et pendant un temps une organisation comme la CNT a pu l’incarner mais depuis c’est une autre histoire et même, surtout à la CNT région parisienne où il parait de plus en plus probable que ce chat a perdu son esprit rebelle et a fini par être domestiqué !
Phan-van jean-louis

 

Affichage par année

385 affiches :

 




    [Le Chat déchaîné #11 : armée lutte de classes et beaux discours]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le Chat déchaîné #11 : armée lutte de classes et beaux discours] / Julien Zeppo. — La Chaux-de-Fonds : FLM_ (Fédération libertaire des Montagnes : 1978-....) : OSL_ (Organisation socialiste libertaire), [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : antimilitarisme  ; armée  ; contrôle social  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Suisse : histoire : 1900-1947
    • Noms cités (± liste positive)  : Hellmo  ; Zeppo, Julien
    • Presse citée  : Chat déchaîné, le
    • Vie des mouvements  : journal mural  ; anniversaire, commémoration
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    texte (signé Hellmo)

    dessin (rue citadine dont l’axe central divise les manifestant·e·s et les militaires qui les mettent en joue) signé Julien Zeppo

    texte :

    Le Chat déchaîné

    Feuille d’agitation de la Fédération Libertaire des Montagnes #9

    Armée lutte de classes et beaux discours

    80 ans après les faits, on a beaucoup parlé de la fusillade de Genève. D’une part, par bête goût de la commémoration. D’autre part, parce qu’est paru un livre (1), qui revient en détail sur ce sujet. Rappelons très brièvement les faits : le soir du 9 novembre 1932, l’année ouvre le feu, au pistolet et au fusil mitrailleur, sur une manifestation antifasciste, faisant treize morts et des dizaines de blessés. Puis on félicite les assassins et l’on condamne des dirigeants du PS genevois, qui avaient appelé à manifester, pour trouble à l’ordre public…

    Cet évènement a fait couler bien de l’encre et de la salive au point d’occulter, sans doute, d’autres drames similaires. Revenons en 1875, par exemple : les ouvriers du Saint Gotthard se mettent en grève ; on fait donner la troupe ; bilan : quatre morts. Jusqu’au milieu du XXe siècle, l’armée a fréquemment été appelée à « contenir » le mouvement ouvrier, avec des résultats plus ou moins dramatiques (2). Ce rôle joué alors par l’année de milice en dit long sur son caractère d’institution de classe.

    L’ouvrage de Jean Batou a des défauts, c’est entendu (3), mais aussi des qualités. Par exemple, il décrit bien l’état quasi psychotique des élites genevoises : confrontées à « quelques centaines de personnes armées de sifflets et de sachets de poivre » (4), elles se persuadent d’assister à un remake de la révolution d’octobre. La collusion est totale entre pouvoirs politique, financier, judiciaire et militaire. Grandes familles patriciennes, banquiers privés, politiciens conservateurs, cadres de l’armée, intellectuels d’extrême-droite : tout ce petit monde s’invite à dîner, défend ses privilèges et cultive jusqu’au délire la « peur du Rouge ».

    Où en sommes-nous aujourd’hui ?

    En 1932, on vivait les soubresauts de la crise de 29. La place financière genevoise connais-sait des difficultés dues à des affaires de fraude fiscale. Il y a donc des similitudes entre cette époque et la nôtre, et aussi d’immenses différences : ainsi, l’obligation de servir est aujourd’hui remise en cause, ne serait-ce que parce qu’elle n’arrange pas les patrons. De même, le mouvement ouvrier était certes divisé, mais plus actif et radical qu’aujourd’hui. Sans doute toutes les conditions ne sont-elles pas réunies pour que, demain, l’armée suisse fasse feu sur des civils. Mais il faut malheureusement constater qu’en théorie, tout est prêt.

    À la demande de l’inénarrable Ueli Maurer, la Milizkommission C a rendu en août dernier un rapport intitulé L’importance de l’armée pour la Suisse (5). Comme l’ont fait remarquer plusieurs observateurs, bon nombre des membres de cette commission sont, dans le civil, de hauts dirigeants de la banque ou de l’industrie. Leur prose est édifiante, surtout le paragraphe Utilité de l’armée dans des circonstances exceptionnelles. Par « circonstances exceptionnelles » on entend les catastrophes naturelles, les attaques militaires (un point sur lequel les auteurs eux-mêmes semblent fort peu convaincus) et l’extrémisme violent : on se demande bien de quel type d’ « extrémisme » il s’agit…

    Au mois de septembre, l’exercice d’état-major Stabilo due avait pour thème Désordres en Suisse et autour de la Suisse : il s’agissait de préparer 2000 officiers à la « gestion » de flux migratoires massifs et de mouvements sociaux à l’intérieur du pays. Ce jeu de rôle d’un goût douteux fait écho au projet de créer quatre bataillons de police militaire, sans prendre le risque d’une votation populaire (6). « La situation (due à la crise économique dans PUE et en Suisse) pourrait échapper à tout contrôle. Je n’exclus pas que nous utilisions l’armée dans ces prochaines années, » déclarait Ueli Maurer début octobre : l’heure n’est donc pas à la rigolade. Et la porte-parole du Département Militaire Fédéral, Sonia Margelist, d’ajouter : « L’armée doit être prête dans le cas où la police demanderait de l’aide. Il n’est pas exclu que les conséquences de la crise économique puissent conduire en Suisse à des protestations et à des violences. » On notera l’emploi du terme « protestations », suffisamment vague pour désigner tout et n’importe quoi…

    Il est donc encore parmi les missions de l’armée suisse que de s’attaquer à des civils, qu’il s’agisse de « gérer » les flux migratoires ou de réprimer les mobilisations sociales. Mais le discours a changé. Pendant l’entre-deux-guerres puis pendant la guerre froide, on présentait le peuple suisse comme fondamentalement bon et brave mais sujet à l’influence pernicieuse d’agents subversifs étrangers. Dans les années 30, les adversaires d’un parti socialiste genevois alors très re-muant soulignaient constamment les origines de ses dirigeants. On reprochait à Jacques Dicker d’être Juif et Russe (ça faisait beaucoup) et à Léon Nicole d’être… Vaudois : « deux microbes importés (…), deux vilains parasites qui par leurs émanations pestilentielles risquent d’infecter tout l’organisme genevois », écrivait ainsi le leader d’extrême-droite Roger Steinmetz.

    Aujourd’hui, plus besoin de métaphores médicales. Même Ueli Maurer, qui n’est pas vraiment une lumière, se rend compte que la colère sociale, de même qu’une bonne partie en tous cas des flux migratoires, sont les conséquences logiques des dé-confitures du capitalisme. Les pontes du DMF admettent sans peine que dans un contexte de crise globale, le peuple suisse, si placide soit-il, pourrait bien se révolter sans même que des agents étrangers lui en injectent l’idée. Or l’armée se doit de défendre les intérêts de l’économie - aussi foireux et injuste le système économique soit-il.

    Que l’armée suisse est une institution de classe, ce n’est pas un scoop. Mais, au pays de la paix du travail, du tir obligatoire et du couteau à douze lames, on ne s’en rend pas assez compte. Tant les élucubrations de la Milizkommission C que les travaux d’historiens doivent donner lieu à des prises de conscience et à des refus : refus de servir, refus de payer la taxe militaire, refus de cette solution foireuse que serait l’instauration d’une armée de métier ; refus du système tel qu’il fonctionne, et tel que l’armée cherche à le maintenir. À 80 ans de distance, il ne coûte rien de prononcer des discours commémoratifs ni d’exiger, comme Jean Batou, la réhabilitation posthume de leaders socialistes à qui ça fera une belle jambe. Mieux vaut nous réapproprier le bon vieux slogan : Pas un homme, pas un sou pour le militarisme !

    Hellmo

    1) Jean Batou : Quand l’esprit de Genève s’embrase. Au-delà de la fusillade du 9 novembre 1932, Lausanne, éditions d’En Bas, 2012.
    2) Entre 1918 et 1945, l’armée a assuré 22 fois un « service d’ordre » contre le mouvement ouvrier. Cf Bernard Degen dans l’ouvrage collectif Mourir en manifestant, Lausanne, En Bas, 2008, p. 44.
    3) Lire une critique acerbe mais pertinente sur www.lereveil.ch
    4) Manchester Guardian du 28 novembre 1932, cité in Batou, p. 108.
    5) www.vbs.acImin.ch/internet/vbs/fr/home/clepartementiorganisation/miliz-komm.html
    6) En 1978, la création d’une police fédérale de sécurité avait été refusée par 56 % des votants.
    7) Cité par Jean-François Fayet et Michel Caillat in Mourir en manifestant, p. 77.

    Hellmo

    Fédération Libertaire des Montagnes (FLM)
    CP 569 / 2301 La Chaux-de-Fonds / flm.osl@espacenoir.ch

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    sources :

    2012 ou 2013 ?



    [Le Chat déchaîné #9 : Rencontres internationales de l’anarchisme]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le Chat déchaîné #9 : Rencontres internationales de l’anarchisme]. — La Chaux-de-Fonds : FLM_ (Fédération libertaire des Montagnes : 1978-....) : OSL_ (Organisation socialiste libertaire), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : mouvement anarchiste : rencontres internationales
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Chat déchaîné, le
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    texte

    dessin (« A cerclé »)

    texte :

    Le Chat déchaîné

    Feuille d’agitation de la Fédération Libertaire des Montagnes #9

    Rencontres internationales de l’anarchisme

    Du 09 au 12 août 2012 se tiendra à St-Imier (Jura Bernois, CH) une rencontre internationale entre libertaires de tout poils, ainsi que toutes personnes désirant faire connaissance ou connaitre d’avantage les différentes mouvances anarchistes.

    Ce « Mondial de l’Anarchisme » sera en fait une commémoration de la première internationale anti-autoritaire qui fût organisée en 1872 en réponse à l’internationale de Marx. Depuis le monde a passablement changé, du moins sous certains angles, les courants libertaires ont su évoluer avec le temps et cette rencontre en sera représentative. Une chose est sûre, le temps n’a en rien diminué l’oppression des puissants vis-à-vis des plus faibles. Cette rencontre exposera de multiples moyens de résistance sous des formes variées et diverses.

    La Fédération Jurassienne :

    L’Association Internationale des Travailleurs (AIT) se fonde en 1864. Très vite des sections se créent à la Chaux-De-Fonds, au Locle, à St-Imier et dans le reste du Jura suisse. Beaucoup d’ouvriers-ères qui y adhèrent sont encore des travailleurs-euses à domicile. Ils-elles ont le goût de la lecture et de l’indépendance. Lorsqu’en 1869 Bakounine vient dans la région, leur rencontre n’est pas sans conséquence. La convergence d’idées qu’ils-elles découvrent va faire de le Fédération Jurassienne le pôle libertaire de l’AIT qui s’oppose à la tendance marxiste.

    Excédé par cette opposition Marx fait tout ce qu’il peut pour éliminer ce courant. En 1872, il croit bien y parvenir. Au congrès de La Haye, il réussit à faire venir un maximum de délégués-ées qui lui sont acquis, dont certains-nes sont censés-ées représenter des sections qui s’avèrent inexistantes. Grâce à cette majorité factice il fait voter l’exclusion de Bakounine et James Guillaume et manque de quelques voix pour celle d’Adhémar Schwitzguébel, tous-tes délégués-ées du Jura. Scandalisées, les sections de tendance anti-autoritaire de l’AIT, notamment d’Espagne, d’Italie, de France, de Belgique, des USA, organisent un congrès à St-Imier où les résolutions prises seront clairement libertaires. L’AIT anti-autoritaire survivra à la branche marxiste jusqu’à la fin du siècle.

    140 ans après le congrès de St-Imier, l’exploitation et l’aliénation des travailleurs-euses sont toujours aussi brutales. L’illusion marxiste s’est dissipée au vu des dictatures communistes. Le capitalisme vit de crise en crise, crise sociale, crise politique, auxquelles s’ajoute désormais la crise écologique.

    Et le mouvement anarchiste ?

    Ces rencontres internationales d’août 2012 seront l’occasion de faire le bilan de l’histoire du mouvement anarchiste, ses idées, ses réalisations, ses espoirs, ses défaites ; ce qu’il en reste aujourd’hui ; les combats qui sont les siens et ceux qu’il partage avec d’autres : antimilitarisme, antiracisme, antisexisme, autogestion, décroissance, éducation, féminisme, internationalisme, non-violence, etc.

    Un certain nombre d’ateliers et de manifestations sont d’ores et déjà prévus : conférences historiques, conférences thématiques, théâtre, concerts, expositions, cinéma, salon du livre, radio, camping libertaire, foire à l’autogestion et aux produits bio, ateliers pratiques, restauration, etc.

    Cette manifestation internationale sera publique et se veut ouverte à l’ensemble du mouvement anarchiste international mais aussi à l’ensemble de la population, sans discrimination.

    Les zones gratuites et le prix libre seront favorisés afin de permettre à chacun-e de pouvoir y participer.

    Le comité d’organisation se réserve le droit d’accueillir tel-lle ou tel-lle participant-te. Les décisions seront prises en fonction des idées et des pratiques qui nous sont propres et qui sont celles de l’Internationale antiautoritaire. L’expression et la manifestation du racisme, du sexisme, de la xénophobie, de l’homophobie et de toute forme de violence et de discrimination ne seront pas tolérées.

    Sur la base de ce qui vient d’être dit, toute personne, structure ou organisation peut demander à s’associer à cette initiative et proposer des lieux d’exposition, de débats ; des conférences, spectacles, intervenants ; des ateliers, etc. Nous sommes aussi à la recherche de bénévoles (flm.osl@espace noir.ch) !

    Le Comité d’organisation des Rencontres Internationales de l’Anarchisme.
    St-Imier 2012

    Les détails du programme sont à suivre.
    www.anarchisme2012.ch

    Fédération Libertaire des Montagnes (FLM)
    CP 569 / 2301 La Chaux-de-Fonds / flm.osl@espacenoir.ch

    Les personnes qui désirent afficher ce texte sont priées de le faire aux endroits autorisés


    sources :

    http://rebellion-osl.ch/index.php/flm/chats-dechaines





























    [Cultures et luttes sociales… pimentez votre week-end !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Cultures et luttes sociales… pimentez votre week-end !]. — Paris : CNT_F (France), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : théâtre  ; édition  ; guerre (généralités)  ; lutte des classes  ; syndicalisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Castel, Nicolas  ; Friot, Bernard (1946-....)  ; Gravagna, Sylvie
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…  ; salon, foire
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; photos ]

    texte :

    [logo chat cerclé CNT] Plus d’infos sur : http://www.cnt-f.org/urp — CNT — RP - 33, rue des Vignoles - 75020 Paris - Téléphone : 01 43 72 95 34 - mail br.rp@cnt-f.org
    Confédération nationale du travail

    Cultures et luttes sociales… pimentez votre week-end !

    11-12-13 octobre 2013

    au local de la CNT, 33 rue des Vignoles, Paris XXe, M° Avron/Buzenval

    Vendredi 11 octobre à 19 h

    Débat avec Nicolas Castel autour du livre La Retraite des syndicats

    Nicolas Castel, sociologue, est chercheur à l’Université de Lorraine et à l’Institut européen du salariat (notamment avec Bernard Friot). Il étudie dans ce livre l’évolution et les limites du discours des grandes centrales syndicales sur le système de sécurité sociale et face aux différentes réformes des retraites.

    Samedi 12 octobre de 10 h à 19 h

    Salon du livre, neuf et occasion

    Dimanche 13 octobre à 15 h

    Théâtre avec Victoire, la fille du soldat inconnu de Sylvie Gravagna

    Victoire, la fille du soldat inconnu (Sylvie Gravagna/Un Pas de Côté) : à travers les aventures très ordinaires de Victoire Bayart, dite « Chourinette », Sylvie Gravagna redonne vie aux oublié(e)s de l’histoire. Les ficelles du théâtre et du cabaret crochètent un récit alerte traversé d’émouvantes figures féminines. Léger comme une comédie musicale, sérieux comme du théâtre historique, un spectacle à l’humour caustique, sensible et documenté.


    sources :

    http://www.cnt-f.org/IMG/jpg/affiche-oct2013.jpg



    [De la lutte en milieu urbain]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    De la lutte en milieu urbain]. — Paris : CNT_F (France), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; [41 ?] × [30 ?] cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : architecture  ; art : cinéma  ; contrôle social  ; syndicalisme : syndicalisme révolutionnaire  ; urbanisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Clerval, Anne  ; Debry, Jean-Luc (1954-....)  ; Fibre, La  ; Garnier, Jean-Pierre (1940-....)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…  ; spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; photo (barbelés) ; dessin (esquisse de ville moderne forteresse) ; empreinte de patte de chat avec griffes ]

    texte :

    De la lutte en milieu urbain

    Quelles stratégie pour la reconquête du « droit à la ville » ?

    Venez participer à cet après-midi d’échanges et de réflexions entre militant-es, étudiant-es, universitaires et habitant-es, sur les résistances et alternatives aux politiques urbaines fondées sur la marchandisation, la privatisation et la remise en cause des solidarités de classe. Quatre débats seront organisés autour des questions de gentrification, de contrôle sécuritaire, d’étalement urbain et de résistances. Chaque débat commencera par une courte intervention d’un-e militant-e ou d’un-e universitaire, suivie par un débat avec les personnes présentes.

    Après-midi de rencontre et de débat autour des questions urbaines

    samedi 16 novembre 2013 à partir de 14 h

    à la CNT-F au 33 rue des Vignoles - Paris 75020
    Contact : cnt.esa@gmail.com
    entrée : prix libre

    Introduction de la journée par les membres de la section syndicale CNT de l’école spéciale d’architecture

    14h-15h : Le sens politique de la gentrification
    Débat introduit par Anne Clerval, géographe

    15h-16h : La ville sous contrôle sécuritaire
    Débat introduit par Jean-Pierre Garnier, sociologue

    16h-17h : L’étalement urbain
    Débat introduit par Jean-Luc Debry

    17h30-18h15 : Projection du film Marseille, capitale de la rupture
    Réalisation et production LA RABIA DEL PUEBLO (20’13) ©

    18h15-18h30 : Le 33, au cœur du droit à la ville…

    19h-20h : Les stratégies de lutte pour le droit a la ville

    21h00 : Concert de soutien - La Fibre
    (Cegi, Dayer, Gangrène, Sticky Snake) - Rap Rouge & Noir – Aveyron
    http://lafibre.bandcamp.com/album/s-t

    Table de presse assurée par la librairie Quilombo
    23 rue voltaire, 75011 Paris - www.librairie-quilombo.org

    Cet après-midi d’échanges et de débats est proposé par la section syndicale cnt-ste75 de l’École spéciale d’architecture.

    la journée se terminera par une soirée-concert avec petite restauration et bar autogéré.

    CNT ESA


    sources :

    http://www.cnt-f.org/IMG/pdf/affiche_lutte_final_bd.pdf


    2014
    Affiche liée