Bruxelles = Brussels

Bruxelles

 
 

Affichage par année

319 affiches :

 







    [Les Naufragés]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Les Naufragés] / Delooz. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : Collectif 1984, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir ) ; 61 × 38 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : art : théâtre
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Duquesne, Patrick
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (promotion d’un spectacle) ; dessin (main qui fait tomber des parcomètres en dominos) signé Delooz ] + bandeau pour Lausanne

    texte :

    Les Naufragés

    Une création collective du [logo] « Collectif 1984 » en collaboration avec la [logo] « Compagnie du Campus »
    Avec le soutien des Tournées Arts et Vie

    Contacts : Collectif 1984 - Avenue du roi Albert 114 - 1120 Bruxelles - Tél/fax : 02/262 08 84
    Éditeur responsable : Patrick Duquesne

    Delooz

    Exempt de timbre


    sources :
     








    [In de ban van het subversieve boek]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    In de ban van het subversieve boek]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , brun , papier blanc ) ; 48 × 36 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  : Anarchief (Gent)
    • Liste des thèmes  : édition  ; lutte armée  ; lutte des classes  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Chili  ; Espagne : histoire : 1939-1975  ; Grèce
    • Noms cités (± liste positive)  : Alberola Suriñach, Octavio (1928-....)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…  ; salon, foire
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (main avec cutter) ]

    texte :

    In de ban van het subversieve boek

    24-25 mei 2008

    Pianofabriek — Fortstraat 35, Brussel (Sint-Gillis)

    Vrije toegang

    zaterdag 24 mei vanaf 12u boekenbeurs

    13u Furieuse dagen, woedende nachten
    Een blik op de recente sociale explosies in Chili.

    18u Defense Interior, één mei-groep en GARI
    Discussie over de internationale revolutionaire actie in 1961-1975 met Octavio Alberola.

    zondag 25 mei vanaf 12u boekenbeurs

    13u Tegen de THT en hun wereld.
    Discussie met kameraden betrokken bij de strijd tegen de hoogspanningslijnen in Normandië en Catalonië.

    15u Rock’n roll and class struggle.
    Discussie over de stakingen, rellen en agitatie in het Verenigd Koninkrijk in de jaren 80.

    18u Discussie met Griekse kameraden over sociale strijden, staatsdepressie en solidariteit met opgesloten kameraden en gevangenen in strijd.

    voor meer informatie : thesubversivebook@gmail.com


    sources :
     


    [En lutte contre les élites]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    En lutte contre les élites]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : capitalisme et anticapitalisme  ; contrôle social  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (long) ; dessin (personnage masqué de BD, bras croisés) ]

    texte :

    En lutte contre les élites

    Depuis qu’ils nous ont annoncé leur crise, le capital, les patrons et toutes les machines à se faire du fric sur le dos des autres sont passés à une offensive encore plus sauvage, dévoilant sans trop de complexe leurs vrais visages.

    Licenciement à gogo, chômage technique, travail le week-end, délocalisation… Voilà le quotidien de milliers de personnes utilisées comme de vulgaires pièces interchangeables qui devraient faire fonctionner la machine à fric sans jamais en voir le moindre sous.

    On nous dit de nous serrer la ceinture, d’être responsables et que cela va passer, alors qu’au même moment la plupart des chiffres d’affaires des entreprises continuent à être conséquents. Ce genre de mépris ne peut rester sans réponse.

    Loin de la résignation, des formes de lutte à la hauteur de l’exploitation et de l’affront subi réapparaissent : séquestration de patrons, occupation du lieu de travail, blocage, sabotage… Autant de moyen jugés adéquats par les personnes qui les mettent en place ; sans trop se préoccuper de la notion de légalité, mais parce que dans ce corps à corps qui les oppose à leurs patrons, c’est ce qui leur a semblé utile et nécessaire.

    Évidemment, la justice — fidèle aux logiques de ce système — viendra vite sanctionner les personnes qui s’organisent, sonnant ainsi le rappel à l’ordre. Tout comme — à travers ses prisons, ses centres fermés pour étrangers et sa Constitution — elle rappelle à l’ordre chaque personne qui ne suit pas les règles du jeu imposées par le capitalisme. Mais cet ordre c’est celui de vies de restrictions au profit de quelques exploiteurs alors, franchement, cet ordre-là ils peuvent bien se le garder.

    La pression sur les personnes qui se mettent en lutte est de plus en plus pesante. Les astreintes sont en passe de devenir monnaie courante pour toutes formes d’actions sortant de la fameuse “table des négociations”. La marge de manœuvre se restreint de plus en plus, dans l’idée d’affaiblir rapport de force qui se constitue.

    En renvoyant chacun au “dialogue démocratique”, aux libertés individuelles ou en jouant des pressions financières, ils voudraient nous laisser manifester notre mécontentement tout en s’assurant que notre voix soit inoffensive.

    Il est important de montrer notre solidarité avec les personnes qui tombent sous les différentes sanctions judiciaires. Non pas parce que ces sanctions porteraient atteintes aux quelques “droits” que le pouvoir à bien voulu nous laisser, mais pour que la lutte puisse continuer et s’étendre à toutes les sphères de nos vies.

    Parce que l’État, le patronat et le capital veulent nous priver de nos vies, osons lutter sans entraves et de manière autonome.

    Nous n’aurons que ce que nous prendrons


    sources :

    Affiche annoncée dans Tout doit partir n° 5 (juil. 2009) : « Affiche collée dans Bruxelles. »



    [Et toi ! T’as pris parti ?]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Et toi ! T’as pris parti ?]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 40 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : guerre (généralités)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Israël  ; Palestine
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :

    [ texte ; dessin (homme, mains dans les poches, tapant du pied dans une cannette) ]

    texte :

    Et toi ! T’as pris parti ?

    Pour qui tu préfères te sacrifier ? Pour l’État colonial d’Israël ou pour les autorités religieuses et nationalistes de Palestine ?

    Sous quel drapeau meurtrier tu préfères tuer ou être tué ? Quelle idéologie va te recruter pour anéantir tous ceux qui n’appartiennent pas à ton camp ? Dans les deux cas tu devras obéir aux autorités de l’un ou l’autre. Tu devras t’allier avec ton pire ennemi : ton patron, le flic, le général, l’autorité religieuse...

    Sous prétexte que les inégalités sociales auraient disparu. La Nation, le Peuple avant tout !

    Il n’y a pas de place pour la liberté dans ce genre de choix. En Israël, l’armée réprime les actions anti-guerre, enferme ceux qui refusent de faire le service militaire ; à Gaza, le Hamas recrute tous ceux qui se révoltent contre les chars israéliens et élimine ceux qui le contestent.

    Dans les deux cas cette guerre profite aux chefs !

    Et ici ? Pareil. Les chefs religieux et politiques profitent de la rage et de la révolte pour asseoir leur pouvoir, d’autant plus quand la misère s’accentue et que chacun cherche une cible à sa rage.

    Mais justement, il s’agit de ne pas se tromper de cible. Peu importe notre origine, notre but c’est la liberté de chacune et chacun, c’est d’en finir une fois pour toute avec les profiteurs, en finir avec les autorités de tous bords qui voudraient nous recruter, nous soumettre et nous réprimer quand on ne les sert plus ou qu’on s’avise de les contester.

    Guerre à la guerre !

    Contre les chefs, liberté de chacune et chacun !


    sources :

    Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?Et-toi-T-as-pris-parti : « Affiche trouvée sur les murs de Bruxelles en période de manifs pro-palestiniennes » (18 septembre 2009). Extrait de Tout Doit Partir n° 4.




    [Le travail]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le travail]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : désobéissance civile  ; travail, emploi
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (portrait d’homme avec chapeau) ]

    texte :

    Le travail

    Le travail est avant tout un compromis que nous acceptons pour pouvoir survivre financièrement. Parce que nous n’avons jamais choisi le fonctionnement de ce monde, et parce que nous avons été élevés avec le message qu’il nous fallait ou marcher ou crever.

    Le travail nous vole notre temps et notre énergie ! Il essaye de déterminer une partie hallucinante de nos occupations et sollicite en permanence nos corps et nos esprits.

    Le travail tend de plus en plus à se confondre avec notre identité. Lorsqu’on nous demande qui nous sommes, on veut en fait savoir ce qu’est notre boulot. Parce qu’en dehors du travail, il ne reste plus grand chose.
    Notre statut social est aussi jaugé à la hauteur de notre travail. La société nous fait bien sentir que nous ne valons rien tant que nous ne travaillons pas, et que nous ferions mieux de rentrer dans le rang au plus vite, comme tout le monde.

    Le travail s’efforce continuellement à semer la confusion en nous faisant croire que les intérêts des patrons sont aussi nos propres intérêts ; que nous faisons partie prenante de l’entreprise, que nous devons nous réjouir quand les affaires vont bien (et que l’entreprise fait beaucoup de bénéfices), et que nous devons fournir des efforts supplémentaires quand ça va moins bien.

    Le travail nous considérera pourtant toujours comme de la matière jetable. Lorsque les chiffres le demandent on nous jette à la poubelle et nous pouvons alors à nouveau mettre notre dignité de côté pour nous vendre à quelqu’un d’autre.

    Le travail est cette chose pour laquelle nous restons à transpirer dans les salles d’attente d’Actiris ou dans les salles d’auditions de l’ONEM. Comme une armée de réserve, nous devons toujours nous montrer prêts à aller au casse-pipe de l’offre et de la demande. Et si nous ne le faisons pas, la menace financière revient vers nous au galop.

    Le travail est cette chose sur laquelle les travailleurs crachent quand ils sabotent les machines pour pouvoir rester un jour à la maison.

    Le travail est ce que les chômeurs essayent d’éviter par tous les moyens imaginables, que ce soit à l’aide de fausses sollicitations ou d’ingénieux mensonges.

    Le travail est cette chose que les braqueurs rejettent quand ils vont chercher l’argent là où il est. Chez les banquiers ou les bijoutiers, chez ceux qui s’enrichissent sur le dos des autres.

    Le travail est ce à quoi ils essayent, encore et encore, de nous contraindre. En tant que soldats à la rescousse de la sainte économie et de son déclin. Une économie de produits et services qui ne nous intéresse peut-être pas, mais qui nous fait quand même un odieux chantage et qui essaye de nous faire plier tous autant que nous sommes.

    Refusons ce chantage. Fraudons, volons et sabotons ! Foutons en l’air l’économie et changeons le monde… Pour qu’à travers notre résistance nous puissions redécouvrir ce que respirer librement veut dire.


    sources :

    Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?Affiche-de-Belgique-contre-le (23 avril 2010).





    [No Border camp in Brussels]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    No Border camp in Brussels] / Titom. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : No Border, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , couleur en dégradé , papier blanc ) ; 62 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : émigration et immigration
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Union européenne (UE, CEE, ...)
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; dessin de Titom (voyageur à baluchon avec pinces, devant des barbelés dont deux fils représente le sillage d’avions ; texte et dessin en dégradé ; logo (cadenas avec étoiles de l’Union européenne) ]

    texte :

    No Border camp in Brussels

    Seven days of action, information, movies, debates, … on migration & migration policy

    sept. 25>>Oktober 3 2010

    Bank account : 880-4955551-62 — nobordercamp@vluchteling.be — www.noborderbxl.eu.org

    [logo]

    Titom


    sources :

    Imprimée au verso d’une affiche pour une exposition Rodin. Le dessin a été décliné en plusieurs affiches. Il existe notamment des versions en format A4 catalane, anglaise, etc. (française, allemande, italiene, espagnole, néerlandaise).


    [s.d.]
    Affiche liée



    [Beau comme le sourire des insurgés]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Beau comme le sourire des insurgés]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : Acrata (Bruxelles), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : noir , brun , jaune ) ; 60 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  : Tanneries (Dijon)
    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Égypte  ; Tunisie
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Indymedia  ; Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (jaune sur fond brun) ; photos n&b (émeutes, tags) ]

    texte :

    Beau comme le sourire des insurgés

    Il n’y a rien d’aussi beau que les visages des insurgés. Rien dans ce monde n’est aussi attirant, n’est aussi rempli d’espoir. Aucun journaliste, aucun politicien, aucun leader religieux ou autre ne pourrait jamais effacer la beauté de la révolte ou l’enterrer sous des discours sans joie ni désir.

    C’est tout d’abord cette beauté qui nous frappe quand nous apprenons des révoltes en cours dans le Nord de l’Afrique et ailleurs. De Tunisie au Liban, d’Égypte à l’Algérie, malgré les dizaines de morts et les milliers de blessés et d’arrestations, la peur est en train de laisser la place au courage ; la tristesse est surmontée par l’espoir ; la misère d’être réduit à survivre se trans-forme en cri de vie.

    On pourrait s’interroger sur les conditions économiques dans ces pays, sur la hausse des prix des denrées alimentaires, sur le chômage, sur les régimes autoritaires et ses polices. On pourrait démontrer comment aussi ici, en Belgique, toujours plus de gens sont jetés par-dessus bord, con-damnés à croupir dans des centres fermés et des prisons, exploités à merci et dans des conditions toujours plus dures, subissants au quotidien l’autorité sous toutes ses formes.

    Mais le temps de se lamenter doit prendre fin. Nous sommes nombreux, ici et ailleurs, à se retrouver coincés par ce monde où seul l’argent compte, où nos habi-tations ressemblent toujours plus à des taudis, où la pollution industrielle nous empoisonne petit à petit. Ceux d’en haut vont pousser leur exploitation et leur domina-ion encore plus loin, ils nous parlent de « crise économique » et nous appellent tous à accepter le durcissement de la vie sur tous les niveaux.

    Évidemment, il y a des différences entre l’ici et le là-bas, même si le règne de l’argent ne connaît pas de frontières, même si un régime, tous les régimes, qu’ils soient démocratiques ou autoritaires, signifieront toujours oppression, enfermement, exploitation. Mais la révolte, elle, dans toute sa beauté, fait exploser les différences. Une banque cramée en Tunisie ou en Égypte appelle à une banque cramée à Bruxelles ; comme la libération de prisonniers par les insurgés en Tunisie appelle au rasement des murs des prisons ici ; comme des hommes et des femmes, côte à côte derrière la barricade, appelle à en finir avec la soumission et le patriarcat.

    Ce qui alimente la révolte, ce n’est pas seulement le dégoût des conditions de misère. Non, l’oxygène du feu de la révolte, dans toutes les langues, c’est un début de liberté, cet inconnu qui est telle-ment absent dans ce monde, mais qui se relève fièrement lors de l’acte de s’insurger. Et alors là, tout peut commencer à changer.

    Laissons donc de côté toutes les analyses des spécialistes politiques, des journalistes chevaliers-de-la-démocratie, de ceux qui s’apprêtent déjà à prendre la place des Ben Ali et des Moubarak de ce monde. Nous sommes simplement du côté de ceux qui, en Tunisie et en Égypte comme ailleurs savent que la liberté, c’est ni la loi ni la sharia, qui ne veulent ni patron ni gouvernement, qui veulent essayer de vivre en hommes libres, parce que, lors de la révolte, ils ont déjà goûté que c’est possible — et que c’est doux.

    Amour et courage pour les rebelles de partout

    Mettons, nous aussi, le feu à la poudrière


    sources :

    Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?Affiche-grand-format-de-solidarite (28 février 2011) et sur http://bxl.indymedia.org/articles/1089 : « Affiche en grand format (A2) de solidarité avec les soulèvements dans le monde arabe. Disponible entre autre à Acrata (32, rue de la grande ile // ouvert chaque mardi de 16h à 20h, chaque jeudi de 17h à 21h et chaque samedi de 14h à 18h) » (20 février 2011).




    [Je crache sur tous les drapeaux !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Je crache sur tous les drapeaux !]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ), coul. (deux  : rouge , noir ) ; 30 × 21 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : nationalisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (visage d’homme regardant vers le bas, d’où sort un filet de salive) ]

    texte :

    Je crache sur tous les drapeaux

    Je crache sur le drapeau belge. Je crache, car ce drapeau est trempé dans le sang de mes frères et sœurs, du passé et d’aujourd’hui, qui ont été massacrés, torturés, enfermés, affamés, exploités au nom des intérêts de l’État belge.

    Je crache sur le drapeau flamand, car son nationalisme écœurant me fait vomir. Ce nationalisme qui prône les valeurs de l’Ordre et du Travail, faisant la chasse aux immigrés, aux « déviants », aux rebelles. Qui cherche à enrégimenter tout le monde, riche comme pauvre, patron comme travailleur, bureaucrate comme chômeur, dans une même identité nationale, tous unis contre « les autres », tous pour le Pouvoir de la Nation et la protection de ses Valeurs. Comme le racisme, le nationalisme est l’antidote contre le virus de la bataille sociale, du combat pour l’émancipation et pour la destruction du pouvoir.

    Je crache sur le drapeau français, car c’est encore un drapeau de la politique. Je crache dessus, parce que je déteste tous les politiciens de toutes les couleurs, tous les patrons, tous les industriels, tous les puissants. Parce qu’entre eux et moi, il ne peut y avoir qu’une lutte à outrance – eux pour se préserver, moi pour détruire leur pouvoir et conquérir la liberté.

    Je crache sur tous les drapeaux nationaux, car partout où le drapeau national est hissé, l’oppression est chez elle. C’est le drapeau qui flotte sur les prisons, sur les casernes militaires, sur les commissariats, sur les postes-frontières. Toutes les institutions qui étouffent ma vie et la liberté sont ornées de drapeaux nationaux. Et comme en le voit en Tunisie, Égypte ou Libye : lors des soulèvements, l’apparition du drapeau national est toujours le signe précurseur d’un nouveau régime, d’un nouveau pouvoir, d’une nouvelle exploitation.

    Mais je crache aussi sur ceux qui courent derrière les drapeaux nationaux. Qui marchent au pas de l’hymne national, qui font la guerre au nom de la nation, qui sont fiers de servir les intérêts de « leur » nation, de « leur » communauté. Je crache sur ces soldats aveugles et obéissants qui protègent les intérêts du pouvoir. Et que les choses soient claires : je m’en fous si ce pouvoir se prétend belge, flamand, marocain, wallon, palestinien, turc, européen, africain ou encore mondial. Je crache sur les drapeaux, car je crache sur tout pouvoir, sur toutes les autorités.

    Je crache sur tous les drapeaux, car mon cri de vie, mon cri de révolte, c’est l’anarchie, c’est la liberté qui ne connaît ni loi, ni frontière.


    sources :

    Affiche diffusée sur http://www.non-fides.fr/?Je-crache-sur-tous-les-drapeaux : « Trouvé sur Indybxl » (30 octobre 2011).






    [La Biblibre : Bibliothèque libertaire, anticapitaliste et antiautoritaire]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La Biblibre : Bibliothèque libertaire, anticapitaliste et antiautoritaire]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : la Biblibre, [ ?]. — 1 affiche (photocop. ), coul. (quadri ) ; 41 × 29 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : édition  ; littérature (généralités)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : lieux — librairies...
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; dessin couleur (maison-livres avec personnages, lisant, jardinant et se protégeant contre des barbelés, menottes et caméra de surveillance) ]

    texte :

    La Biblibre

    Bibliothèque libertaire, anticapitaliste et antiautoritaire

    Tout est lisse et bien rangé, dans nos vies comme dans nos têtes. Le chemin est tout tracé, notre rôle : le suivre, sans trop (y) penser.

    Quittons un instant l’asphalte de l’ordre étable. Soyons ces mauvaises herbes qui poussent sans qu’on leur en donne le droit, et trouvons un temps et un lieu pour la contestation, pour sortir des sentiers battus et des entraves de la vie qu’on nous a choisie. Notre but n’est pas seulement de bousculer ces frontières mais bien de les détruire, une par une, jusqu’à la dernière.

    C’est autour du livre que nous voulons entamer cette démarche : que la Biblibre soit un laboratoire d’idées, de rencontres et d’initiatives à la recherche de nos propres solutions. Les textes choisis ont pour but de donner à penser, et tous les types d’écrits y ont donc leur place, les plus théoriques comme les romans et la poésie. Dans ce monde qui ne nous laisse guère de place pour vivre, nous voulons créer cet espace de liberté et de réflexion dans lequel les livres prendraient sens en étant lus et discutés. Nous souhaitons, par nos lectures et nos débats, contribuer à la construction, d’autres formes de pensée et d’action, d’un point de vue libertaire, anticapitaliste et antiautoritaire.

    Afin de rester fidèles à ces principes, la Biblibre constitue un espcae autonome et autogéré, qui n’est soumis à aucune règle extérieure, libre de tout système hiérarchique ou économique. Son existence n’est due qu’à la volonté de chacun et aux donations libres.

    Bibliothèque libre et autogérée
    Ouverte du lundi au vendredi
    de 12 h à 14 h et le mardi de 17 h à 21 h
    131 av. Buyl, 1050 Bruxelles.
    labiblibre@riseup.net


    sources :

    Affiche parue en plusieurs formats


    [ 2011 ?]

    [ 2012 ?]
    Affiches liées


    [La Biblibre : Bibliothèque libertaire, anticapitaliste et antiautoritaire]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La Biblibre : Bibliothèque libertaire, anticapitaliste et antiautoritaire]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : la Biblibre, [ ?]. — 1 affiche (photocop. ), coul. (quadri ) ; 53 × 37 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  : Anarchief (Gent)
    • Liste des thèmes  : édition  ; littérature (généralités)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : lieux — librairies...
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; dessin couleur (maison-livres avec personnages, lisant, jardinant et se protégeant contre des barbelés, menottes et caméra de surveillance) ]

    texte :

    La Biblibre

    Bibliothèque libertaire, anticapitaliste et antiautoritaire

    Tout est lisse et bien rangé, dans nos vies comme dans nos têtes. Le chemin est tout tracé, notre rôle : le suivre, sans trop (y) penser.

    Quittons un instant l’asphalte de l’ordre étable. Soyons ces mauvaises herbes qui poussent sans qu’on leur en donne le droit, et trouvons un temps et un lieu pour la contestation, pour sortir des sentiers battus et des entraves de la vie qu’on nous a choisie. Notre but n’est pas seulement de bousculer ces frontières mais bien de les détruire, une par une, jusqu’à la dernière.

    C’est autour du livre que nous voulons entamer cette démarche : que la Biblibre soit un laboratoire d’idées, de rencontres et d’initiatives à la recherche de nos propres solutions. Les textes choisis ont pour but de donner à penser, et tous les types d’écrits y ont donc leur place, les plus théoriques comme les romans et la poésie. Dans ce monde qui ne nous laisse guère de place pour vivre, nous voulons créer cet espace de liberté et de réflexion dans lequel les livres prendraient sens en étant lus et discutés. Nous souhaitons, par nos lectures et nos débats, contribuer à la construction, d’autres formes de pensée et d’action, d’un point de vue libertaire, anticapitaliste et antiautoritaire.

    Afin de rester fidèles à ces principes, la Biblibre constitue un espcae autonome et autogéré, qui n’est soumis à aucune règle extérieure, libre de tout système hiérarchique ou économique. Son existence n’est due qu’à la volonté de chacun et aux donations libres.

    Bibliothèque libre et autogérée
    Ouverte du lundi au vendredi
    de 12 h à 14 h et le mardi de 17 h à 21 h
    131 av. Buyl, 1050 Bruxelles.
    labiblibre@riseup.net


    sources :

    Affiche parue en plusieurs formats


    [ 2012 ?]

    [ 2011 ?]
    Affiches liées















    [www.gettingthevoiceout.org]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    www.gettingthevoiceout.org]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : Getting the Voice Out, [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : communication : Internet  ; émigration et immigration  ; prison
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte bilingue (néerlandais, français) ; photo (centre fermé de Steenokkerzeel vu depuis un grillage) ]

    texte :

    www.gettingthevoiceout.org

    Gesloten centrum Steenokkerzeel = Centre fermé de Steenokkerzeel

    Deze website « gettingthevoiceout » (de stemmen laten horen) heeft tot doel getuigenissen te
    laten horen van mensen die opgesloten en of mishandelt worden in Belgische gesloten centra…
    Deze mensen zijn opsloten in zeer moeilijke omstandigheden en worden met geweld het land uitgezet, welk ook hun geschiedenis of hun land van herkomst is.
    Wij steunen hun strlid zowel binnen als buiten de centra.
    Deze getuigenissen en beelden zijn vrij beschikbaar om verder te verspreiden, te laten beluisteren of erover te debatteren.

    Le site « gettingthevoiceout » (Faire sortir la voix) a pour vocation de vous donner à entendre des témoignages venant de personnes enfermées et maltraitées dans les centres fermés en Belgique...
    Ces personnes sont détenues dans des conditions misérables avant d’être expulsées violemment, quelque soit leur origine ou leur histoire.
    Nous soutenons les luttes de ces personnes à l’Intérieur comme à l’extérieur des centres.
    Ces témoignages sont à la disposition de toutes et de tous, pour apprendre, diffuser, faire entendre, débattre, agir...

    contact : gettingthevoiceout@vluchteling.be

    Extraits de témoignages — Enkele uittreksels uit getuigenissen

    […]


    sources :

    Existe aussi en flyer A5 (fr, nl, en)






    [Chaudière #13]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Chaudière #13]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , violet , texte en défonce , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : cinéma  ; art : musique
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Duriez, Eya
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :


    texte

    dessin (trois personnes masquées et menaçantes)

    texte :

    soirées à lille, bxl
    (et Sarajevo par la pensée)

    14 avril 2017

    Chaudière #13

    @ Bxl

    Bokal Royal - Rue Royale, 121, 1000 Bruxelles. Prix libre.

    19 h 00 : Ouverture des portes

    20 h 00 : Projection du filù Sevdah + discussion avec Eya.

    22 h concert avec

    Dykes Shires, duo Queer Féministe Rap’n’B Lille

    Crête et Pâquerette, duo queercore elctro punk Bruxelles

    Dj Klectik vs Djoker

    Chokapic (Friends on Decks / Magik Fingers) - Techno Mix

    Atmospherical Travel Agency

    https://www/fecebook.com/soireeschaudiere/
    https://www.mixcloud.com/djklectik/
    https://www.mixcloud.com/D-J-O-K-E-R/


    sources :
     

    2017

    2017

    2017
    Affiches liées