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1499 affiches :
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[ texte ]
- texte :
L’immoralité des moralistes
Sous la présidence d’honneur
d’Alfred Naquet
Présidence effective de
Docteur Meslier, député de la SeineAssisté de MM.
A. Laisant, Pierre Quillard, Albert Lantoineprendront la parole
Sébastien Faure, Nelly Roussel, Dʳ Sicard de PlauzollesEntrée : fauteuils réservés, 2 fr. ; parterre, 1 fr. ; galeries, 0 fr. 30.
Pour […] commencera à 9 heures 1/2
Abonnez-vous à Génération consciente : […]
Abonnement : […]. Administration : 27, rue de la Duée, Paris (20)[Imp. Louchet, Picard, De Cooman…]
Affiche complète ou demi affiche (il y a l’horaire mais il manque lieu et date) ?
Cette affiche semble avoir donné lieu à la brochure Défendons nous ! Pour le néo-malthusianisme, contre l’immoralité des moralistes (1910) (compte rendu sténographié des discours prononcés au meeting tenu dans la salle des Sociétés savantes avec Sébastien Faure, Nelly Roussel, abbé Violet, Dʳ Sicard de Plauzolles/Plauzoles).Plauzoles et non Plauzolles
Date : 1909 ou 1910.- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
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[ texte ; dessin (« Le maître et ses valets » : des oies amenant leur bulletin dans l’urne gardée par un cochon gras près d’un baquet “retraites”, sous une bannière « La servitude volontaire : lois ouvrières ») par Eugène Petit ]
- texte :
Élections législatives
À l’homme qui veut voter
À nouveau, l’heure de choisir les bergers a sonné. Elle retentit gravement au beffroi de toutes les politiques, afin que tu ne l’oublies pas :
Tous aux urnes, pas d’abstentions
voici le refrain final des sonneries diverses.
Ne pas voter, c’est un pêché, dit le catholique. — Ne pas voter, c’est être un mauvais citoyen, dit le républicain. — Ne pas voter, c’est trahir ses frères, dit le socialiste.
Qu’est-ce donc que voter ? C’est choisir soi-même le maître qui vous donnera le fouet, qui vous volera.
L’ouvrier forge les chaînes qui l’attachent, bâtit les prisons qui l’enferment, fabrique les fusils qui le tuent. Il pétrit la brioche qu’il ne mangera pas, il tisse les vêtements qu’il ne portera pas… Mais cela ne lui semble pas suffisant. Il veut paraitre le maitre, le peuple souverain, et il choisit lui-même ceux qui lui tondront la laine sur le dos. Il est le bétail, le troupeau qui nomme ses bergers.
Il croit qu’il est impossible de ne pas être dirigé, aussi veut-il se payer le chic de choisir les bergers qui frapperont son échine et les chiens qui mordront ses mollets.
Homme qui veux voter, réfléchis.
Réfléchis bien. Les riches ne sont puissants que par leurs bergers et leurs chiens, et la force du berger et du chien ne vient que de ton acceptation, de ton obéissance, de ton vote.
Ne va plus jeter ton bulletin dans l’urne. Reste chez toi ou va te balader. Tu verras alors la tête des maîtres et des candidats. Moque toi du vote. Ta force n’est pas dans un carré de papier. Elle est dans ton cerveau, dans tes bras, dans ta volonté, lorsque tu sauras les employer à faire tes affaires et non celle des autres.
Si tu votes, tant pis pour toit. Tu deviens notre adversaire, car
Notre ennemi c’est notre maître,
Or, l’électeur nomme le maître
Donc l’électeur, voilà l’ennemi.Les abstentionnistes
Vu le candidat : — Impr. des Causeries Populaires, 22, rue du Chevalier-de-la-Barre, Paris — Demandez tous les jeudis : l’anarchie
Affiche parue pour les élections législatives de 1910. Même texte publié en 1906, avec une autre illustration.
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[ placard ]
- texte :
La farce de la proportionnelle
On s’aperçoit — enfin — de la déchéance du suffrage universel, le plus grand cadeau de la République !
Critiqué, méprisé, combattu, dénigré, le parlementarisme s’effondre dans la corruption et dans l’impuissance.
Le fonctionnement du gouvernement démocratique montre son analogie cruelle avec tous les systèmes oppressifs — monarchie, empire ou dictature.
Devant le dégoût populaire qui augmente, que vont faire les politiciens profiteurs de la Marianne Capitaliste ?
Ah ! ils ne sont jamais à court de culbutes et de grimaces, les pitres du Palais-Bourbon.
Le Suffrage universel est discrédité ? On va le rajeunir, le rénover, le nettoyer.
Le peuple commence à comprendre la stupidité de la politique ? À l’aide de la Représentation proportionnelle on saura le berner une fois de plus, on saura l’empêcher d’orienter ses efforts émancipateurs dans une meilleure direction.
Ah ! le bon bateau pour les électeurs crédules !
Avec la nouvelle invention les députés deviendront purs, intègres et avisés. Ils feront de bonnes lois pour les ouvriers bien sages.
Cette fameuse R. P., c’est simplement un système de répartition plus équitable (?) des mandats entre les différents partis.
Il est certain que l’équité d’une telle répartition est impossible à réaliser. Mais, néanmoins, ce sera toujours la majorité qui l’emportera sur la minorité et qui lui fera la loi. Ce sera toujours l’oppression d’une poignée d’ambitieux et de voleurs qui gouverneront au nom du plus grand nombre.
Être la majorité ne prouve pas que l’on possède la raison. La minorité peut être plus logique et ne pas vouloir s’incliner devant la sottise universelle.
Il n’y aura donc rien de changé. La minorité devra se courber devant les lois triturées au nom de la majorité. La R. P. ne pourra être utile qu’à un certain nombre d’arrivistes en chasse d’une bonne sinécure à quinze mille balles !
Grâce au nouveau système quelques uns de ces bouffe-galettes arriveront peut-être à se chiper réciproquement leurs mandats. Que nous importe ! être gouvernés par les rouges, les bleus et les blancs, c’est toujours être volés et asservis, et le peuple devrait acquérir assez de conscience pour se diriger lui-même et n’être plus la proie des exploiteurs et des possédants. Voilà le but véritable à atteindre.
Tandis que la majorité radicale combat la proportionnelle par intérêt électoral, les partis d’opposition utilisent avec joie ce tremplin dans le but de gagner quelques sièges.
Nous assistons aux plus bizarres coalitions, les calotins avec les libres penseurs, les socialistes avec les réactionnaires, les radicaux avec les royalistes, tous marchent pour la proportionnelle… et surtout pour les quinze mille !
Tournons le dos à tous ces pantins !
Le maitre quel qu’il soit est toujours l’ennemi ! La loi, c’est une entrave permanente, c’est la sanction de la propriété, de la misère, de la douleur.
Pour qu’il n’y ait plus de lois, ni de maîtres, devenons meilleurs, éduquons-nous et faisons nous-mêmes nos affaires !
Car il ne faut pas oublier que notre servitude sera toujours… proportionnelle à notre bêtise !
Voter ne signifie rien. Devenir est la seule façon de se libérer.
[…]
Placard manifeste (et non affiche) paru pour les élections législatives de 1910.
Annoncé dans L’Anarchie n° 254 (17 février 1910) et dans le n° 258 (jeudi 17 mars 1910).
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[ texte ; dessin (saynète en 4 vignettes) par Eugène Petit ]
- texte :
Élections législatives
Le candidat et la poire
L’électeur. – Ah ! La belle poire !
Le candidat. – Si tu veux m’aider à l’avoir, je te la promets !
Le candidat. – Allons, encore un petit effort et nous y sommes ! Mais sais-tu qu’elle est magnifique !
Le candidat. – Que réclames-tu ?
L’électeur. – La poire ! la poire !
Le candidat. – Mais la poire ! C’est toi !Tout parle-menteur vit aux dépens de l’électeur
Vu le candidat :
Imprim. des Causeries Populaires, 22, rue du Chevalier-de-la-Barre, Paris
Demandez tous les jeudis l’anarchie, 0 fr. 10.
Affiche parue en page centrale de L’Anarchie n° 258 (jeudi 17 mars 1910).
Un tirage est également fait pour les candidats abstentionnistes.
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
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[ texte ; dessin (scénette en 4 vignettes) par Eugène Petit ]
- texte :
Élections législatives
Le candidat et la poire
L’électeur. – Ah ! La belle poire !
Le candidat. – Si tu veux m’aider à l’avoir, je te la promets !
Le candidat. – Allons, encore un petit effort et nous y sommes ! Mais sais-tu qu’elle est magnifique !
Le candidat. – Que réclames-tu ?
L’électeur. – La poire ! la poire !
Le candidat. – Mais la poire ! C’est toi !Tout parle-menteur vit aux dépens de l’électeur
Vu le candidat :
Imprim. des Causeries Populaires, 2, rue du Chevalier-de-la-Barre, Paris
Demandez tous les jeudis l’anarchie, 0 fr. 10.
Affiche destinée aux candidats abstentionnistes, aussi parue en page centrale de L’Anarchie n° 258 (jeudi 17 mars 1910).
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- notes :
- descriptif :
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[ placard ]
- texte :
Les abrutisseurs
L’école religieuse abrutit !
Les cléricaux et les congréganistes abrutissent l’enfant à l’aide des principes d’une religion mensongère et d’un dieu irréel.
Ils empoisonnent le cerveau des gosses avec des absurdités sur la vie future, le paradis, l’enfer. On en fait des résignés, des esclaves qui engraissent les exploiteurs de tous les cultes.
L’école des ignorantins fabrique des brebis cléricales, des esclaves religieux. On y abrutit au nom de Dieu !
L’école laïque abrutit !
Les dogmes sont différents, mais la besogne est la même. On inculque aux petits bambins les notions de la Patrie, de la Propriété, de l’Autorité, aussi mensongères que celle de Dieu.
Dieu n’existe pas, disent les anticléricaux. Mais pour le miséreux, la Patrie n’existe pas davantage et la Propriété et l’État ne sont que les remparts derrière lesquels s’abritent les repus et les parasites, bénéficiaires de l’ignorance et de la bêtise ouvrières.
À la laïque on abrutit au nom du Drapeau et du Capital. On fabrique des brebis anticléricales, des moutons patriotes, des esclaves républicains. C’est toujours du bétail à tondre et à égorger.
C’est pour avoir l’assiette au beurre que les partis se disputent le droit d’abrutir les enfants !
Pourtant il n’est pas plus intéressant d’être exploité par un patron radical que par un patron clérical, d’âtre sacrifié pour une Patrie mensongère que pour un Dieu imaginaire !
Ce que nous voulons c’est ne plus être exploités du tout, c’est ne plus être écrasés. Nous voulons être libres !
L’éducation rationnelle consisterait à fournir à l’enfant un bagage de connaissances scientifiques le préservant des préjugés et le rendant capable de se passer d’autorité et d’exploitation.
C’est la mise en pratique de cette éducation qui a valu à Ferrer sa condamnation à mort en Espagne.
L’éducation laïque ou religieuse fait des suiveurs, des abrutis.
L’éducation anarchiste formera des hommes conscients qui démasqueront les charlatans et les menteurs, pour instaurer une vie plus fraternelle et plus belle.
L’émancipation intégrale ne sera obtenue que par la destruction de tous les préjugés, laïques ou religieux.
[…]
Affiche annoncée dans L’Anarchie n° 251 (jeudi 27 janvier 1910) et n° 252 (jeudi 3 février 1910). Format demi-colombier.
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- notes :
- descriptif :
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[ texte ]
- texte :
Élections législatives de 1910
Comité Révolutionnaire Antiparlementaire
Ne Votons Plus
Ce n’est pas la première fois que des révolutionnaires profitent de la période électorale pour mener campagne contre le parlementarisme.
C’est la première fois que cette campagne prend une ampleur particulière, qu’elle s’exerce collectivement, qu’elle s’organise d’une façon raisonnée, systématique.
Dans tout le pays, on lira nos affiches. Dans toutes les circonscriptions, circuleront nos brochures et nos journaux. Dans toutes les réunions, nos amis entreront en discussion avec les candidats.
C’est en vue de cette bataille que nous tenons à définir le caractère de notre intervention.
Nous sommes des antiparlementaires révolutionnaires. Ennemis irréductibles de la société bourgeoise, édifiée sur l’exploitation et l’autorité, nous voulons réaliser une société basée sur le travail et l’égalité, une société qui assurera à tous la somme de bien-être et de liberté à laquelle tout producteur a droit.
C’est dire que nous n’avons rien de commun avec les partis qui ne combattent le régime parlementaire qu’au profit d’une réaction monarchique et cléricale.
Aussi éloignés des réacteurs que des conservateurs, c’est l’organisation capitaliste et ses crimes, le parlementarisme, ses duperies et son impuissance, que nous attaquerons.
À ceux qui affirment que le Parlement suffit à réformer ce que l’organisation capitaliste a de mauvais, nous dirons : Rien d’essentiel ne peut être fait par les Parlements. Les hontes et les inégalités de la société ne disparaîtront que par une refonte totale qui sera l’œuvre de la classe ouvrière elle-même.
À ceux qui objectent qu’en attendant la révolution sociale, il y a des réformes à réaliser, nous répondrons : Nous ne nions pas l’utilité de certaines réformes, de certaines lois dites ouvrières, si minimes soient-elles, si défectueuse qu’en soit l’application. Nous reconnaissons que si les réformes ne changent pas grand’chose à notre situation actuelle, elles nous aident du moins, dans une certaine mesure, à conquérir le bien-être intégral.
Mais ce que nous savons aussi, c’est que ce n’est pas en élisant des députés, même socialistes, que nous obtiendrons ces réformes. Nous savons – et nous prouverons – que quelle que soit la composition de la Chambre, les réformes utiles à la classe ouvrière s’arrachent par une action directe, énergique, continue, exercée toujours en dehors du Parlement.
Nous démontrerons que c’est seulement lorsque la classe ouvrière est assez forte, assez remuante et assez audacieuse pour imposer une réforme que le Parlement se décide à l’accorder.
Et nous démontrerons, en outre, que cette réforme est une duperie si les intéressés eux-mêmes ne veillent pas constamment à son application.
Les socialistes, encore confiants dans la vertu de l’action parlementaire, nous diront : « Quand nous aurons une majorité à la Chambre, nous ferons la Révolution ».
Et nous riposterons : Quand vous serez en majorité, vous ne saurez même plus ce qu’est le socialisme, tellement vous aurez fait de concessions. Vous aurez peur alors de la Révolution comme en ont peur aujourd’hui les partis bourgeois. Vous parlez de conquérir le pouvoir et c’est lui qui vous conquiert un peu plus chaque jour. La place des hommes de révolution n’est pas à la Chambre, mais dans le pays, pour fomenter et attiser la guerre des classes.
À tous, enfin, aux exploités de toute condition, nous crierons : Cessez de croire à ce remède qui prétend tout guérir et qui ne guérit rien. Votre sort dépend de vous-même et le salut n’est qu’en vous. Syndiquez-vous. Groupez-vous. Ralliez ceux qui mènent le juste combat contre toutes les servitudes et toutes les exploitations. Sachez vous servir des seules armes capables de vous donner la victoire, des seuls moyens qui peuvent vous conduire au but :
Faites vos affaires vous-mêmes !
Adresser les adhésions au Comité : les souscriptions, demandes d’affiches et brochures, au Secrétaire : Grandjouan, 34, rue Lhomond, Paris (Ve)
Lire : « Les Temps Nouveaux », « La Guerre sociale », « La Voix du peuple », « Le Libertaire », « La Vie ouvrière ».
[marque syndicale] Imprimerie coopérative Ouvrière, Villeneuve-Saint-Georges.
Vu, le Candidat pour la forme :
G. Davranche décrit deux formats (in : Guillaume Davranche, Trop jeunes pour mourir : ouvriers et révolutionnaires face à la guerre, 1909-1914, L’Insomniaque, Libertalia, 2014, p. 101). :
— 10 000 exemplaires [20.000] à 82 × 60 cm (format colombier)
— 2 000 exemplaires à 126 × 90 cm (format double colombier)Dans Le Libertaire 16e année, n° 23 (3 avril 1910), rubrique « Comité révolutionnaire antiparlementaire » :
« […] Nous rappelons aux groupes que notre première affiche : “Ne votons pas” [sic] est à leur disposition. Cette affiche, pour être affichée avant l’ouverture de la période électorale (3 avril), doit être timbrée à 0 fr. 18 cent. pour le colombier, à 0 fr. 24 cent. pour le double colombier. À partir du 3 avril, nos affiches pourront être placardées sans timbres. Il suffira d’apposer la signature du candidat au bas de l’affiche, à la place réservée à cet effet.
Notre mouvement prenant une importance considérable, le comité a décidé de porter à 20.000 exemplaires le tirage colombier de cette première affiche° […] »- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
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[ texte (sur fond rouge) ]
- texte :
Élections législatives
Pourquoi voter ?
Vous allez voter, bons électeurs, le moment est venu d’exercer votre puissance : c’est-à-dire de charger un homme du soin de vos affaires, ce qui ne l’empêchera pas de faire les siennes, à vos dépens !
Vous allez voter pour celui qui vous fera les plus belles promesses, le plus beau boniment, pour le plus rouge ou le vrai tricolore.
Et après ? Qu’importe le résultat. Victorieux sur le terrain politique, vous serez quand même vaincus, écrasés dans le domaine économique. Demain, comme aujourd’hui, vous serez des miséreux, vous ne posséderez rien et votre dénûment vous asservira aux volontés des parasites et des exploiteurs ;
En votant vous sanctionnez les rouages qui vous meurtrissent. Quelle que soit sa couleur politique, votre élu représentera l’Autorité, il défendra les possédants contre les exploités. Socialiste et révolutionnaire avant le scrutin, il deviendra opportuniste et conservateur, lorsqu’il aura palpé les quinze mille – grâce à votre naïveté, électeurs !
Ne savez-vous pas, que « plus ça change, plus c’est la même chose » ? Avez-vous encore des illusions sur les mensonges des politiciens, ne savez-vous pas que leur charlatanisme ne changera jamais rien à votre existence douloureuse ?
Les Anarchistes n’apportent pas de Système panacée – Ils disent simplement que la vie pourrait être belle, sans exploiteurs, sans codes, sans prisons – et que pour arriver à cela, l’homme doit s’affranchir moralement de tous les préjugés afin de pouvoir se libérer ensuite de manière effective des institutions sociales oppressives.
Voter, c’est se résigner ! Voter, c’est accepter la Société capitaliste ! Voter, c’est perpétuer la misère, le vol, la souffrance ! Voter, c’est fournir le bâton pour être rossé ! Réfléchissez, ne votez plus, éduquez-vous, révoltez-vous !
Pourquoi voter ???
Vu le candidat :
Imprim. des Causeries Populaires, 27, rue du Chevalier-de-la-Barre, Paris
Demandez tous les jeudis l’anarchie, 0 fr. 10.
Affiche parue pour les élections législatives de 1910.
http://www.parlements.org/histoire_politique_en_images/affiche_1910_6_miniature.jpg
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- notes :
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[ texte ]
- texte :
Freedom
A journal of anarchist communism
November 1911
25th anniversary of Freedom
The growth of the anarchist movement
An open letter to the BSP
Monthly — One penny
http://s1gnal.org/post/29962595431/freedom-press-broadsides (13 septembre 2012)
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ affiche électorale : éditions législatives à Puteaux et Boulogne-sur-Seine ]
- texte :
Aux travailleurs, à leurs compagnes
[…]
Fédération des Groupes Ouvriers Néo-malthusiens
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k943550w/f4.item (in Reilles, Claude. « Nos poursuites » Rénovation, 1re année, n° 2, 15 mai 1911, p. 4). Une souscription a suivi la condamnation de Alignier et Rossi (4 mois de prison et 1000 F d’amende).
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[ texte ]
- texte :
Fédération communiste révolutionnaire
Mercredi 12 juillet, à 8 h 1/2 du soir
Salle des fêtes de la Bellevilloise, 21-23, rue Roger. (XXe)
Grand meeting contre la guerre
Orateurs inscrits :
Ch. Malato, publiciste
Fr. Delaisi, rédacteur à La Bataille syndicaliste
Beaulieu, rédacteur au Pamphlet du vieux Diogène
Thuilier, de l’Union des syndicats
P. Martin, du Libertaire
M. Lejeune, du Foyer populaire
G. Yvetot
Jacquemin, de la FRCAux ennemis de la guerre
En présence des événements qui se déroulent, la Fédération Communiste Révolutionnaire croit devoir lancer un cri d’alarme.
Les orateurs vous feront comprendre par des détails précis le danger qui nous menace et vous demanderont d’être prêts à toute éventualité.
S’il faut nous battre que ce soit pour notre propre cause.
Nos camarades du Mexique nous ont donné l’exemple et leurs luttes que nus vous feront connaître sont pour notre action les meilleurs enseignements.
Nous comptons sur votre présence.
Entrée 30 centimes pour couvrir les frais
La Fédération Communiste Révolutionnaire
Lire chaque jour La Bataille syndicaliste, et chaque semaine Le Libertaire, La Guerre sociale, […] et Le Pamphlet du Vieux Diogène.
[…]
[ Impr. … ?]
Affiche éditée à l’époque du « Coup d’Agadir (1911) (Source : tropjeunespourmourir.com. Source : Archives de la préfecture de police de Paris).
le nom « G. Yvetot » a été collé sur un autre nom.
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
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[ texte ]
- texte :
[…]
Sauvons Rousset !
[…]
La Fédération révolutionnaire communiste annonce dans Le Libertaire du 16 décembre 1911 (18e année, n° 8) la parution de 4 affiches (de ou avec le Comité de défense sociale ?) de soutien à Rousset :
Fédération Révolutionnaire Communiste
Sauvons Rousset !
Allons, camarades, agitons-nous ! Créons de l’émotion pour sauver ce malheureux camarade !
Aidez le Comité de défense sociale, prolongez l’agitation que nous ferons ensemble !
Sur les murs de votre localité, placardez ses appels à l’opinion et ceux que nous avons tirés.
Nous avons fait imprimer quatre affiches passe-partout comme en, emploient les candidats pour faire retenir leurs noms en période électorale, avec quatre formules différentes sur le cas Rousset.
Les groupes fédérés les recevront sans frais, comme le veut notre méthode communiste. Pour les autres, nous les tenons à leur disposition aux prix de :
3 fr. Je cent.
1 fr. 50 les 50, port en plus.
0 fr* 75 les 25, port en plus.
La Fédération.- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
[ texte ]
- texte :
Freedom
A journal of anarchist communism
October 1911
The tyranny of Stolypin
Trades Union congress
An open letter to a soldier
Monthly — One penny
http://s1gnal.org/post/29962595431/freedom-press-broadsides (13 septembre 2012)
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- notes :
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[ texte ]
- texte :
Fédération communiste révolutionnaire
Une
Révolution sociale
Quand le presse dit que la Révolution mexicaine touche à sa fin,
la presse ment
Si Porfirio, Diaz et Madero sont réconciliés, c’est pour mieux lutter contre les révolutionnaires dont l’action s’étend chaque jour. Monterrey, Allende, […] et presque toutes les villes du Mexique sont aux mains des insurgés. La population agricole entière est soulevée et se dresse contre tous les Pouvoirs au cri superbe de
Terre et Liberté !
Madero et Diaz peuvent signer la paix, ce la ne signifie nullement que la lutte est terminée. Car ce n’est pas pour un changement de personnel gouvernemental que le Parti Libéral mexicain a prix les armes ; c’est pour bouleverser l’ordre capitaliste, c’est pour faire
la révolution
la vraie Révolution, celle qui a pour but d’exproprier les accapareurs et les affameurs, et de remettre à tous, la richesse du sol pour être gérée en commun.
La Révolution mexicaine est communiste
Et le seul fait que dans un pays nouvellement né à la grande civilisation, toute une population se soit soulevée, depuis plusieurs mois pour imposer le Communisme, preuve de façon formelle que
la révolution n’est pas une impossibilité, et que le communisme n’est pas une utopie
Vous tous, ouvriers français qui souffrez du renchérissement du coût de la vie déterminé par l’accaparement des denrées et les exigences des propriétaires.
Vous tous, paysans, dont les terres grevées d’hypothèques ne suffisent plus à vous nourrir, vous devez à vous-mêmes, vous devez à la grande cause de la solidarité populaire d’apporter votre aide moral et matériel aux révolutionnaires mexicains, qui passent des paroles aux actes, essayent d’implanter, chez eux un régime de
bien-être et de liberté
Quand à vous, petits rentiers, gogos de toutes espèces, dont les économies copiées par les aigrefins de la finance ont servi à soutenir le tyran Diaz et le démagogue Madero, apportez-vous à nous rendre des comptes.
Vous ne reverrez plus votre argent, il est englouti dans le gouffre sans fond des finances mexicaines. Surtout ne croyez pas que les révolutionnaires seront assez naïfs pour rembourser les dettes contractées par les gouvernants officiels. Où nos amis mexicains rentrent
les banques sont incendiées • les prisons sont démolies • les riches sont exécutésGogos français, pleurez par
la faillite imminente des fonds mexicainsEt sur le triomphe de la
révolution communiste au MexiqueN’attendez pas davantage que l’intervention éventuelle de l’armée des États-Unis étouffe le mouvement de nos camarades.
Si un gouvernement étranger manifeste l’intention de se mettre au service des capitalistes mexicains, la solidarité internationale devra s’affirmer et par tous les maoyens — même les plus violents — individuels ou collectifs. Les communistes révolutionnaires d’Europe s’opposeront à l’étranglement de la révolution mexicaine.
Nous frères mexicains ont besoin d’argent et nous faisons appel à votre bourse pour leur envoyer des subsides que leur feront parvenir aux journaux Le Libertaire, 13, rue d’Orsel et Les Temps nouveaux, 6, rue Broca, Paris.
Pour être bien informé, lire ces journaux et le quotidien la Bataille syndicaliste.[Placement gratuit …]
[marque syndicale] Imprimerie […]
Affiche tirée à 2000 exemplaires en mai 1911 (Source : tropjeunespourmourir.com. Source : Archives de la préfecture de police de Paris).
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ texte ]
- texte :
Les funerailles d’Aernoult
Le Comité de Défense sociale a fait apposer sur les murs de Paris l’affiche suivante :
Au peuple de Paris !
Le 2 juillet 1909, un crime effroyable se passait à Djenan-ed-Dar (Algérie).
Un homme, un disciplinaire, était affreusement torturé par les chaouchs de ce détachement.
Pendant des heures, il lui fallut exécuter, par une chaleur épouvantable, une marche au pas gymnastique, sac au dos.
Harassé, ne pouvant plus marcher, les tortionnaires l’attachèrent aux fers, lui remplirent la bouche de sable, puis non contents de ces exploits, le frappèrent avec rage dans sa cellule.
Le soir, le pauvre enfant rendait le dernier soupir, en appelant sa mère…
Cet homme, ce soldat envoyé aux compagnies de discipline pour faits de grève, c’était :
Aernoult
***
Lorsque ces événements furent connus en France, grée au dévouement et à la dénonciation formelle du courageux Rousset, démasquant les assassins, il n’y eut qu’un cri dans le monde ouvrier et parmi la presse — qui s’indigna à cette époque — du crime de Djenan-ed-Dar.
Ici, un père et une mère pleuraient l’enfant qu’ils avaient vu grandir et partir à 20 ans, plein de force et de santé.
***
Des hommes appartenant à toutes les classes de la société entreprirent la campagne pour dénoncer les coupables et faire revenir en France la dépouille de celui qui, dans le Sud-Algérien, reposait loin des siens.
La campagne fut longue. Pendant deux années, avec une persévérance inlassable, sans se laisser rebuter par les refus réguliers que leur opposaient les gouvernants, ces hommes continuèrent la lutte.
Ils viennent enfin de triompher. Le corps du malheureux disciplinaire Aernoult nous est enfin rendu.
Dans quelques jours nous pourrons nous grouper derrière son cercueil et conduire à sa dernière demeure la victime des tortionnaires, des hideux chaouchs de Biribi.
Les obsèques d’Aernoult auront lieu le dimanche 11 février.
***
Le Comité de Défense sociale, qui a rempli une partie de sa tâche, ne s’arrêtera pas là. Il lui reste une autre besogne à accomplir : celle d’empêcher de faire un second cadavre d‘Émile Rousset, que le conseil de guerre d’Alger a osé condamner à 20 ans de travaux forcés pour un meurtre dont il est innocent.
Le Comité de Défense sociale fait appel au Paris ouvrier, au Paris qui pense et qui vibre pour tout ce qui touche ses enfants, au Paris qui ne permettra pas qu’une iniquité s’accomplisse sans que s’élève sa grande voix populaire et qui voudra, par sa présence aux Funérailles d’Aernoult, rappeler qu’il est de tout cœur avec celui qui, le premier, dénonça. le crime : avec Rousset, qui devrait être au premier rang derrière le corps de son camarade.
Il faut que dette manifestation populaire soit grandiose !
Il faut que le peuple travailleur, qui fournit chaque année l’impôt militaire, et dont les fils — pour des peccadilles — sont expédiés aux compagnies de discipline, vienne affirmer sa résolution de ne plus servir de jouet aux gradés alcooliques et que les Biribi ont assez vécu.
Par sa présence en masse aux funérailles de la victime, la classe ouvrière prouvera que l’époque des bagnes militaires est terminée et que les conseils de guerre — qui condamnent par ordre — ont fait leur temps.
Peuple de Paris !
Le Comité de Défense sociale compte sur toi !
Ta présence derrière le corps d’Aernoult lui donnera la force nécessaire pour poursuivre la lutte et faire rendre la liberté au héros de Djenan-ed-Dar :
à Émile Rousset
Le Comité de Défense sociale.
Le Comité de défense sociale annonce dans Le Libertaire du 3 février 1912 (18e année, n° 15) : « Le comité a décidé de faire poser sur les murs de Paris un manifeste demandant à la population ouvrière d’assister en masse aux funérailles du jeune Aernoult, assassiné par les chaouchs en Algérie. Les obsèques auront lieu à Paris, le dimanche 11 février […] »
Le texte de l’affiche parait dans Le Libertaire du 10 février 1912 (18e année, n° 16).
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[marque] Fédération communiste anarchiste
Groupe des conscrits
Aujourd’hui insoumis, demain réfractaire, plus tard déserteur
Sans nous consulter, l’État dispose de nous, de nos libertés, de nos vies même, exigeant que nous allions faire l’apprentissage des armes de meurtre, que nous rentrions, pendant deux ans, à la Caserne.
Servir qui ? La Patrie : nous n’en avons pas !
Nous n’étions pas même « électeurs ». Comment aurions-nous pu approuver la loi de la conscription ? Du reste, toute loi étant restrictive de liberté, nous méconnaissons les lois, toutes les lois.
Nous voulons la disparition des armes, l’abolition du militarisme ; nous ne croyons pas que ce soit en allant passivement à la caserne que nous atteindrons ce but. Contre cet attentat à notre liberté, nous protestons, au contraire, de la manière la plus énergique.
Nous refusons de nous incliner. Nous refusons d’obéir !
« C’est le devoir de tous les Français de défendre leur Patrie », nous clament, sur tous les tons, les profiteurs de tout poil.
Les propriétaires, les patrons, les gros fonctionnaires ont une patrie ; mais nous, les opprimés, les exploités, qu’aurions-nous à défendre.
Les privilèges de nos affameurs ? Mais ce serait par trop stupide ! Nous nous refusons absolument à jouer cette comédie, à forger nous-mêmes nos propres chaînes !
Nous ne désertons pas par peur de la lutte ou par lâcheté. Que nos frères de travail se dressent enfin un jour contre l’autorité sous toutes ses formes, alors, nous répondrons : « Présents ! »
Mais aujourd’hui, nous crions aux fils d’ouvriers, à tous ceux qui, ayant des intérêts communs, devraient agir de façon identique :
N’allez pas à la caserne ! Ne contribuez pas, par votre passivité, à perpétuer ce fléau : le militarisme !
Désertez !
Un groupe de communistes de Paris et de la province
Pretceille Marcel, Boulenger Eugène, Meunier Georges, Mandin Eugène, Martin, Henri, Côtte, Eugène, Lecomte Georges, Guimard Frédéric, Benoit René, Yven Gabriel, Poignault, Leblanc Pierre, Petit Édouard, Béthomme Marius, Poirier Ernest, Guillerault René, Delclasse Émile, Brédant Jules, Campion Julien, Téty J., Froissard Émile, Seillier Charles, Darras Oscar, Flora Émile, Labregère Albert, Vacquier Roger, Didier Albert, Demir Jospeh, Liégard Antoine, Nicolaï Nicolas, Édoux Léopold, Aubouy Marcel, Galin Louis, Bertrand Félix, Marpea Frédéric, Faguet François, Damon Eugène, Delorme Jean, etc., etc.Imprimerie Spéciale pour Affiches [marque syndicale]
Affiche éditée à 2000 exemplaires en 1912 [début octobre ?] pour couvrir un acte d’insoumission collective d’une quarantaine de militants réfugiés à l’étranger, (source : tropjeunespourmourir.com. Source : Archives de la préfecture de police de Paris).
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Fédération universelle de la Régénération humaine, 27, rue de la Duée, Paris (11e)
L’exemple vient d’en haut
À voir la formidable croisade dirigée contre la doctrine et les pratiques néo-malthusiennes par des personnalités appartenant au clergé, à l’armée, à la magistrature, à la politique, à l’industrie et à la presse, on pourrait quelquefois en conclure que cette doctrine est contraire à l’esprit même de notre temps, et ces pratiques, en opposition flagrante avec les mœurs de ceux qui se donnent comme formant exclusivement l’élite de la nation française.
Cependant, à la lueur des faits, au regard des statistiques, les conclusions apparaissent tout autres ; et la pratique du néo-malthusisme par la classe privilégiée éclate, évidente. Voici, pour illustrer notre thèse, Quelle fut la progéniture des neuf personnes considérables qui se sont succédés à la Présidence de la Troisième République :
Thiers, Adolphe… Néant, Mac-Mahon… Un fils, Grévy, Jules… Une fille, Sadi-Carnot… Deux fils et une fille, Casimir-Périer… Un fils et une fille, Faure, Félix… Deux filles, Loubet, Émile… Deux fils et une fille Fallières, Armand… Un fils et une fille, Poincaré, Raymond… Néant. Quatorze enfants pour neuf couples ! Quelle belle leçon de prévoyance sociale et de prudence parentale pour le malheureux prolétaire plongé dans la misère, la crasse et l’ignorance !
Ces homes, vous les avez élus à la première magistrature du pays parce qu’ils vous semblaient représenter le mieux les vertus et la tradition du génie national. Eh bien ! nous avons le droit de dire qu’ils ont agi en néo-malthusiens convaincus et pratiquants : le peuple suivra sûrement l’enseignement de très haute moralité qu’ils lui donnent.
Et maintenant, forgez donc des lois contre nous, poursuivez-nous, condamnez-nous ! Par la voix de vos orateurs et les colonnes de vos journaux, multipliez aux pauvres — écrasés déjà par trop d’enfants qu’ils n’ont pas su éviter — les exhortations à procréer aveuglément : rien ne prévaudra contre cet exemple !
N.-B. — Que MM. les réactionnaires, monarchistes et césariens, ne se réjouissent point outre mesure : les pratiques néo-malthusiennes en haut lieu ne sont pas l’apanage exclusif des mœurs républicaines ! Sans remonter bien loin dans l’histoire, nous trouvons — encore que les charges familiales fussent bénéficiaires, ce qui n’était pas à dédaigner, au point de vue de la progéniture — que Louis XVI a eu trois enfants ; Napoléon 1er, un ; Louis XVIII, néant ; Charles X, deux ; Napoléon III, un. Seul Louis-Philippe fait exception à la règle ; cette exception a, d’ailleurs, en 1871, coûté la bagatelle de quarante millions à la République.
—
Aux patriotes “Repopulateurs”
La France ne se dépeuple pas
années Nombre d’habitants 1800 27.500.00 1850 26.630.000 1911 36.600.000 C’est donc un mensonge impudent d’affirmer que notre pays se dépeuple puisque, dans l’espace de cent onze années, malgré l’amputation des deux provinces annexées en 1871, l’Alsace et la Lorraine, sa population s’est accrues de 12 millions 100.000 habitants.
Le taux de la natalité décroit en Allemagne
Périodes d’années Taux pour 1.000 1841-1845 36,7 1896-1900 36 1911 28,7 Soit, en soixante-dix ans, une diminution de 8 pour 1.000. Aussi avons-nous le droit d’espérer et de dire que, dans un avenir prochain, pour le plus grand bien de la paix entre les peuples civilisés, l’Allemagne aura rejoint la France sur la voie de la véritable sagesse.
—
C’est un devoir pour tous ceux qui admettent la haute importance de la théorie néo-malthusienne et qui mettent en pratique ses précieux enseignements, de s’abonner et de procurer des abonnés à
Génération consciente
Organe de propagande pour la limitation volontaire des naissances
Néo-malthusisme - Eugénisme. — Paraissant le premier de chaque mois
Eugène Humbert, directeur
Principaux collaborateurs : Léon de Bercy ; G. Cesbron ; Sébastien Faure ; Louis Grandidier ; G. Hardy ; Marie Huot ; Dr Klotz-Forest ; Fernand Kolney ; Robert Lanoff ; Albert Lantoine ; A ;-F. Mac ; Jean Marestan ; Léon Marinont ; Jeanne Marquès ; P. Marquet ; Dr Mascqux ; Victor Méric ; Dr Meslier ; Alfred Naquet ; Nelly Roussel, etc.
Abonnement : France, 1 fr. 50 par an. — Extérieur, 1 fr. 80
Administration : 27, rue de la Duée. paris (XXe) - Envoi gratuit d’un numéro sur demande
Affiche d’intérieur, ne peut être apposée sur les murs que munie d’un timbre de 12 centimes
Imprimerie spéciales de Génération consciente, Paris.
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Élections municipales de mai 1912
Comité Antiparlementaire Révolutionnaire
Électeur ! Ne vote plus !
Comme il y a deux ans, le Comité Antiparlementaire Révolutionnaire, représentant les antiparlementaires socialistes, syndicalistes et anarchistes-communistes, vient vous dénoncer les illusions et les dangers de la comédie électorale.
Que nous veut-on ?
On nous invite à gérer, par nos représentants, nos finances municipales. À quoi bon ? Dans la société actuelle, la commune est asservie à l’État. Le gouvernement est maître des budgets locaux. Si une dépense lui parait dangereuse pour les privilèges de la bourgeoisie, ses préfets ont le droit de l’annuler.
Dès lors, quelle confiance pouvons-nous avoir dans les promesses des candidats de toutes nuances qui se disputent nos suffrages ?
Ils nous promettent de combattre la vie chère et la hausse des loyers. Mais comment pourraient-ils apporter à ces mots des remèdes sérieux puisque l’État est maître de leurs décisions ? On nous parle d’habitations ouvrières. Pour Paris on propose un emprunt de 200 millions. Qu’est-ce que cela dans une ville où le revenu des immeubles dépasse plusieurs milliards. M. Vautour ne diminuera pas d’un centime le prix du terme. Peut-être même prétextera-t-il de nouvelles contributions pour augmenter sa quittance.
Travailleurs,
Dans la foire actuelle, il n’y a rien à gagner pour vous.
Mais, en revanche, pour vos élus, quel gâteau ! Concessions de tramways, de gaz, d’électricité, service des eaux, constructions de casernes, d’hospices, etc. Autant de marchés à passer avec les grands entrepreneurs, autant de pourboires et de pots-de-vin.
Voilà qui stimule leur zèle tapageur !
Prolétaires,
N’en avez-vous pas assez de ces régies municipales, cointéressées ou non, qui toutes reposent sur ce principe : s’il y a des bénéfices, ils sont pour les fournisseurs ; s’il y a des pertes, elles sont pour les contribuables.
Aucun affranchissement communal n’est possible tant que la commune n’est pas affranchie du joug de l’État. Et l’État bourgeois ne lâchera prise que quand le prolétariat victorieux aura conquis les moyens de production et d’échange par la force de la Grève Générale Expropriatrice.
Plaçons le lutte sur son vrai terrain, qui est le terrain économique, et n’attendons rien de l’armée de papier, de l’outil dérisoire que les politiciens mettent entre nos mains.
Nous n’avons pas confiance dans le bulletin de vote :
D’abord parce qu’il est impuissant ; seule la force ouvrière organisée en dehors des corps élus peut leur imposer des réformes et les obliger à les réaliser.
Ensuite, parce qu’il est un encouragement à la paresse : l’électeur qui a fait triompher l’élu de son choix s’imagine que les alouettes vont lui tomber toutes rôties sur la langue et se détache de tout effort.
Enfin et surtout parce que notre action antiparlementaire est le meilleur moyen de signifier à la République capitaliste que son régime de militarisme, de Conseils de Guerre et de Lois Scélérates dégoûte la classe ouvrière et que nous sommes résolus à le détruire.Donc, plus de ces comédies électorales !
Plus de ces promesses vingt fois faites et jamais tenues !
Plus de ces coalitions immorales où l’on s’allie au second tour avec les adversaires que l’on combattait au premier tour !
Mais l’abstention ne suffit pas ; il faut agir.
La puissance des producteurs ne réside pas dans un illusoire morceau de papier, [mais dan]s sa force de travail.
Qu’on regarde ces mineurs anglais dont [une grève] arrête la vie d’une grande nation et qui ont, en se croisant les bras pendant quinze jours, obtenu de leur gouvernement et de leurs exploiteurs ce que 20 ans de luttes électorales n’avaient pu donner.
C’est pourquoi nous disons au travailleur :
Nous ne te demandons pas de nous déléguer tes pouvoirs ; nous te demandons d’agir par toi-même. Unis-toi dans ton syndicat avec tes frères de misère et de travail. Là tu n’auras pas à craindre le contact corrupteur des états-majors bourgeois.
Groupe-toi autour de la Confédération Générale du Travail dont les Congrès expriment tes intérêts de classe.
Rallier-toi aux Groupes d’action et d’éducation révolutionnaire qui formeront ton esprit et ton cœur à l’idéal de liberté et de justice sociale.Dans ces syndicats, dans ces groupes révolutionnaires, tu prendras conscience de ta force, et lorsque tu comprendras le rôle que doit jouer le travail dans la société, nous réaliserons ensemble l’expropriation capitaliste. Les paysans prendront leur terre ; les ouvriers, leurs machines, leurs usines, les mineurs, leurs mines. En un mot, les producteurs s’empareront de toutes les richesse sociales qu’ils ont créées.
Le Comité Révolutionnaire Antiparlementaire.
Lisez : La Bataille syndicaliste, seul quotidien défendant les intérêts de la classe ouvrière
Les Temps nouveaux et Le Libertaire, seuls hebdomadaires antiparlementairesLe Candidat pour le forme :
[marque syndicale] Imp. Communiste L’Espérance - 1-3, rue de Steinkerque, Paris (18e)
http://tropjeunespourmourir.com/
http://40.media.tumblr.com/ba7172e6bf3d0053e4e54b8a2d352bd7/tumblr_mwxyyvsTRO1sj1s0wo2_r1_500.jpgDans Le Libertaire du 11 mai 1912, le Comité antiparlementaire révolutionnaire signale : « […] L’abstentionnisme est illégal !
Ceux qui dénient l’utilité de la propagande abstentionnistes feront bien de méditer sur le fait suivant :
Le sous-Lépinc Touny, vient de faire paraître un décret très officiel enjoignant à tous les commissariats de faire lacérer les affiches, de n’importe quelle couleur et de n’importe quel format si elles portent la mention « NE VOTE PAS ». Cet ordre de la police et certainement du gouvernement, nos camarades du 11e arrondissement Vont vu. C’est le commissaire de police qui le leur a montré, car ils ont été arrêtés et amenés au poste pour avoir collé des affiches « NE VOTEZ PLUS » et on leur a appris que de conseiller de ne pas voter est illégal ! Mieux que tous les raisonnements cela démontre la portée véritable de notre action.
Mais que les camarades ne se laissent pas intimider. Qu’ils affichent quand même. Nous en avons assez à la fin de ce régime de tyrannie. Quelle différence y a-t-il entre notre République et l’autocratique Russie ? ».- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
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Fédération communiste anarchiste
Ce n’est pas assez de faire et salir nos idées par une presse de boue, émargeant aux fonds secrets ; ce n’est pas assez pour les sinistres gredins Briand et Millerand de faire torturer, à Brest et à l’ile Madame, nos camarades Gourmelon et Bintz, dont le premier agonise peut-être en ce moment, après 60 jours de pain sec au fond d’un infect cachot.
Il fallait encore qu’au mépris de tous les usages on poursuive at arrête préventivement, pour délit de parole et de presse, nos camarades Boudot et Lecoin, secrétaires de la Fédération Communiste Anarchiste, Ruff, du Mouvement anarchiste, et Parmeland, du Comité d’Entraide des Jeunesses Syndicalistes.
C’est l’aveu flagrant que la propagande contre la Guerre et le Militarisme, menée par les Anarchistes porte ses fruits.
Contre les coups du pouvoir affolé, contre cette répression forcenée nous nous lèveront tous !
Il faut que tous les gens de cœur que révoltent de telles mœurs gouvernementales joignent leurs protestations aux nôtres !
Il faut que ces protestations soient entendues, que nos camarades soient remis en liberté !Plus jamais debout contre la guerre et tous en masse au
Grand meeting
qui aura lieu le
Mercredi 11 décembre, à 8 h 30 du soir
aux Sociétés Savantes, 8, rue DantonDelaisi de la Bataille syndicaliste - Mournaud de la FCA - Durupt du Mouvement anarchiste - Pierre Martin du Libertaire - Lacotte du Comité Bintz
[marque syndicale] Imprimerie spéciale pour affiches
Affiche éditée en 1912.
Source : Archives de la préfecture de police de Paris
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Les anarchistes au peuple !
Malgré toutes les calomnies, toutes les insanités, tous les mensonges déversés contre les anarchistes par des politiciens sans loyauté…
Malgré la presse immonde, payée pour nous discréditer et nous faire passer pour des énergumènes, des bandits ou des fous…
Malgré tout, nous espérons que le peuple qui souffre, le peuple qui pense, n’est pas tombé si bas dans l’erreur, qu’il ne puisse nous écouter et nous comprendre.
C’est sans violence de langage, sans paroles outrancières, que nous nous adressons à ce peuple, auquel nous appartenons, avec l’espoir qu’il saura discerner où se trouvent ses véritables défenseurs.
Citoyens !
Parce que, dès les [premières] craintes de guerre, nous [… crie] aux gouvernants :
« Halte-là ! Vous ne disposerez pas du peuple comme d’un troupeau de moutons ou c’est l’insurrection que vous déchainerez »…Parce que nous avons dénoncé que la guerre, quelles que soient les meilleures raisons qu’en donnent les gouvernants, n’est qu’une question d’appétits financiers où le peuple, vainqueur ou vaincu, est toujours la victime …
Parce que, au nom de la Liberté, de l’Égalité, de la Fraternité, qui aujourd’hui ne s’appliquent que sur les murs, nous avons osé dire qu’à la guerre, ou nous avons tout à perdre, nous préférerions la Révolution, où nous avons tout à gagner …
Parce que nous nous sommes adressés aux Femmes, aux Mères, pour leur faire comprendre que la vie des êtres chéris par elles était menacée et qu’il fallait qu’elles la défendent…
Alors, pour se venger de notre clairvoyance et de notre prosélytisme, les gouvernants prennent prétexte de certaines paroles, de certains écrits pour jeter nos militants en prison ou les obliger à l’exil.
Pour étouffer notre protestation véhémente, ils ne reculent même pas devant l’application de lois que la plupart d’entre eux, peu suspects d’anarchisme, ont traitées de scélérates, et dont n’avaient pas voulu se servir de précédents gouvernements bourgeois.
Puis, le meute des journalistes, courtisans ou profiteurs, hurle et vocifère contre nous : « Sans-patrie, envieux, vendus… » Les épithètes se suivent, les menaces aussi, mais cela nous laisse froids.
Antipatriotes ! Oui, nous le sommes. Mais, qui nous a appris à lire, à réfléchir, à penser ? Pourquoi nous en vouloir si à l’idée inconsistante de patrie, nous opposons aujourd’hui l’humanité.
Envieux ! Non, mais conscients de nos droits, oui.
Mais pourquoi nous avoir prêché l’Égalité, alors que la réalité s’offre à nous si brutale. D’un côté, les puissants, les jouisseurs ; de l’autre, les salariés, les parias. D’un côté, les femmes du peuple se crevant pour des salaires de famine ; de l’autre, les femmes de la haute bourgeoisie étalant insolemment leur paresse dans le luxe.
Ou alors, que nos dirigeants soient moins hypocrites. Qu’ils proclament que tout ce qu’ils ont dit est faux. Que la Liberté, l’Égalité et la Fraternité sont des blagues.
Qu’ils ferment les écoles, détruisent les livres et nous rejettent dans l’ignorance du premier âge !
Vendus ! Est-ce bien aux caméléons de la politique et du journalisme qu’il appartient de nous traiter ainsi ? Ces gens-là ne comprendront jamais que des ouvriers aient un idéal et qu’ils le défendent même aux prix de privations. Ils ignorent ou feignent d’ignorer que ce n’est pas seulement en France que des anarchistes sèment leurs idées, mais aussi en Allemagne, Angleterre, Autriche, Italie, Russie, même au Japon, partout enfin ; et que partout les gouvernants les traquent, les emprisonnent ou les tuent.
Mais la répression n’effraie pas les journalistes !
La peine que leur causent les souffrances endurées par les militants pour leurs idées, ne peut qu’accroître leur activité. Par où les premiers chrétiens ont passé, ils passeront et triompheront.
Ils trouvent aussi un grand encouragement dans la lâcheté de leurs persécuteurs. Ceux-ci n’osent pas confronter leurs idées avec les nôtres. Pourtant, nos Meetings, nos Réunions, nos Causeries sont libres, publics, et la tolérance y tient une grande place.
Contre nous, ils n’ont plus qu’un seul argument : la prison.
Cela ne suffira pas à arrêter notre propagande. Les militants qui tombent dans la lutte seront remplacés par d’autres.
Plus que jamais, nous nous élevons contre la guerre ; plus que jamais, nous sommes prêts à tout pour l’empêcher.
Et plus que jamais, nous invitons le Peuple à s’intéresser à ce que veulent les Anarchistes, pour que, nous connaissant mieux, il nous écoute davantage.
La Fédération communiste anarchiste.
Source : Archives de la préfecture de police de Paris
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Fédération communiste anarchiste
[marque] Le mercredi 9 octobre 1912 — Salle des Sociétés savantes
à 8 heures 1/2 du soir — 8, rue Danton, 8
Meeting public et contradictoire contre tout militarisme
sujets traités & orateurs
Le militarisme bourgeois et la parie bourgeoise, F. Delaisi
Le militarisme révolutionnaire et la patrie révolutionnaire, E. Boudot de la Fédération communiste anarchiste
La révolution par la grève générale, Mournaud du Club communiste anarchiste
Le militarisme est à l’ordre du jour. Les uns veulent le modifier et le rendre démocratique ; les autres veulent le « conquérir » aux aspirations révolutionnaires.
Nous, nous affirmons et nous démontrons que tout militarisme est une force essentiellement réactionnaire créée pour écraser les mouvements populaires d’affranchissements. Et nous dirons pourquoi nous sommes plus que jamais antipatriotes.
Entrée : 0 fr. 50 pour couvrir les frais
[marque syndicale] Imprimerie […]
Les portes ouvriront à 8 heures
Tous aux Sociétés savantes !
Affiche éditée en 1912 en réponse à une conférence de Gustave Hervé en faveur du « militarisme révolutionnaire », (source : tropjeunespourmourir.com. Source : Archives de la préfecture de police de Paris).
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Fédération communiste anarchiste — Groupe libertaire du XVe
Jeudi 14 novembre 1912, à 8 h 30 du soir
Maison des Syndiqués — Rue Cambronne, 18
Si la guerre éclate, ce que nous ferons
Les évènements sont graves. Il y a des mesures à prendre, des actions à déterminer pour empêcher le crime de la guerre. L’indifférence serait coupable ; nous laisser conduire à un carnage serait une lâcheté.
Baudot de la Fédération Communiste Anarchiste - Delaisi de la Bataille syndicaliste — Rauze du comité de la Ligue des Droits des Femmes — Mournaud du Club Anarchiste Communiste
Tous au meeting !
Entrée : 0 fr. 30 pour les frais.
[marque syndicale] Imprimerie spéciale pour affiches
Affiche éditée en 1912.
Source : Archives de la préfecture de police de Paris- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
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Fédération communiste anarchiste — Groupe de Saint-Ouen
Si la guerre éclate, ce que nous ferons
Les intrigues des diplomates et de banquiers ont déchaîné dans les Balkans une guerre meurtrière, favorable aux coups de Bourse et aux intérêts des métallurgistes fournisseurs d’armes et de munitions.
Mais maintenant que le moment est venu de se partager les dépouilles des vaincus, les puissances de la “Triple Entente” et celles de la “Triple Alliance” ne se trouvent plus d’accord, et alors il y a danger de guerre européenne.
C’est contre cette guerre éventuelle que les travailleurs doivent s’insurger autrement que par de vaines lamentations, autrement qu’en faisant appel aux sentiments humanitaires des gouvernants, autrement que par des manifestations platoniques.
Quand à la Fédération Communiste Anarchiste, qui groupe tous les anarchistes, elle a préparé pratiquement le sabotage de l’armée et de la mobilisation en cas de guerre.
Nous refuserons de nous incliner !
Nous refuserons d’obéir aux ordres de la soldatesque assoiffée de sang !
Telle sera notre attitude en face d’un conflit armé …
Pour la Fédération Communiste Anarchiste — Groupe de Saint-Ouen :
Marcel Butet, Stéfano Sagnol, Louis Villetard.[marque syndicale] Imprimerie spéciale pour affiches
Affiche éditée en novembre 1912.
Source : Archives de la préfecture de police de Paris- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
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[marque] Fédération communiste anarchiste
Si la guerre éclate… ce que nous ferons
Les évènements sont graves. Il y a des mesures à prendre, des actions à déterminer pour empêcher le crime de guerre. L’indifférence serait coupable : nous laisser conduire à un carnage serait une lâcheté.
Tous au grand meeting
qui aura lieu mardi 12 novembre, à 8 h 1/2 du soir
salle des Sociétés savantes, 8, rue Danton
prendront la parole :
Boudot, de la FCA ; Dumoulin, de la CGT ; Mournaud, de la FCA ; Pierre Martin, du Libertaire
Il sera perçu 0 fr. 50 à l’entrée pour couvrir les frais
imprimerie spéciale [d…]
Affiche éditée en 1912 lors de la 1re Guerre balkanique, (source : tropjeunespourmourir.com ; Source : Archives de la préfecture de police de Paris).
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Fédération communiste révolutionnaire
Une scélératesse !
Les traîtres et les bourreaux qui nous gouvernent ne veulent épargner aucune honte à ce pays. La République a déjà à son actif :
les fusillades des travailleurs en grève ; l’application des lois scélérates ; des lois d’exception contre les fonctionnaires ; des centaines de militants emprisonnés.
Mais à la réaction politique et sociale devait inévitablement s’associer la réaction militariste.
Non seulement nos gouvernants ont maintenu les Conseils de guerre et Biribi, qu’ils avaient promis de supprimer, mais encore, par le bluff des aéroplanes, le clinquant des revues et retraites, le projet de rétablissement du service de trois ans, la conscription forcée des noirs, ils essaient de réveiller l’esprit militaire et fortifier l’armée.
Pour couronner tout cela, le Parlement républicain a voté — sans aucune opposition — une loi odieuse qui envoie nos jeunes camarades coupables d’opinions antimilitaristes aux Bat’ d’Af’ et à Biribi.
On va donc faire subir aux jeunes gens ayant un idéal élevé de justice sociale, aux jeunes ouvriers condamnés pour délit de grève, le sort du malheureux Aernoult, lâchement assassiné par les officiers [de] l’armée française, le martyre de l’héroïque Rousset.
Camarades ! Nous ne vous convions pas à de vaines protestations. Nos jeunes camarades seront dans l’obligation de choisir : la mort lente, loin des leurs, sous le soleil d’Afrique, sous les to[…]les chao[…]bs, ou l’insoumission et la désertion.
Auront-ils le droit […]siter ?
À leurs frères de […]il de les soutenir en luttant contre le militarisme barbare.
Travailleurs ! [un]issez-vous aux anarchistes pour propager l’esprit de révolte et d’indiscipline dans les armées dont nous poursuivons la destruction.
Nous vous invitons au
Grand meeting
qui aura lieu
jeudi 13 juin 1912, à 8 h 1/2 du soir
Salle de la Maison commune, 19, rue de Bretagne
G. Yvetot, F. Delaisi, Pierre Martin, A. Laisant, Ch. Malato, [A.] Togny, A. Mournaud
Il sera perçu 0 fr. 20 pour couvrir [les frais]
Placement gratuit au siège
[marque syndicale] Imp. spéciale pour Affiches
Affiche éditée en 1912 contre le loi Berry-Millerand (source : tropjeunespourmourir.com. Source : Archives de la préfecture de police de Paris).
Est-ce Albert ou Charles-Albert Laisant ?
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- texte :
Fédération communiste anarchiste
La répression gouvernementale et policière ne connaît plus de limites.
Depuis un mois, huit de nos militants ont récolté plus de 25 années de prison, pour des délits de presse et de parole.
D’autre part, la folie patriotique envahit tout : la presse, le beuglant et la rue. Le résultat en est : le budget de la guerre augmente de 600 millions et le rétablissement prochain de la loi de 3 ans.
Devant ce recul de la civilisation, devant cette menace guerrière et malgré la répression, nous restons
Antipatriotes… Quand même !
[marque]
Nous expliquerons pourquoi et comment au grand meeting public et contradictoire
lundi 3 mars 1913, à 8 heures trente du soir
Salle des Sociétés Savantes — 8, rue Danton, 8
Présence assurée des orateurs :
Émile Aubin ; Édouard Boudot ; Benoît Broutchoux ; Eugène Jacquemin de la Fédération Communiste Anarchiste
Les protes ouvriront à 8 heures. — Métro : Odéon, Saint-Michel — Entrée : 0,50 pour couvrir les frais.
[marque syndicale] [impr. …] L’Espérance […]
Affiche éditée en 1913 pour contrer la répression — avec 8 militants condamnés — suite à une campagne antimilitariste en novembre 1912, (source : tropjeunespourmourir.com ; Source : Archives de la préfecture de police de Paris).
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[ marque de l’organisation ; texte ]
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Groupe des Conscrits de 1913
Adhérent à la Fédération Communiste Anarchiste Révolutionnaire de Langue FrançaiseAu peuple !
Le moment est venu de payer l’impôt de chair humaine pour la défense de la patrie et des intérêts capitalistes.
Les contribuables désignés pour cette monstrueuse imposition sont des jeunes gens de 21 ans et même de 20 ans. L’Idole Patrie se montre plus exigeante cette année-ci : il lui faut le double de sujets pour composer ses armées de meurtre.
Nous, les intéressés, que devons-nous faire ?
D’aucuns répondront : « Nous seront soldats. Nous subirons avec patience les 3 années d’esclavage qu’on nous impose, dignité. Mais, tout d’abord, nous avons peur des gendarmes, nous aimons nos parents et nous craignons l’exil. Loin de notre pays, nous nous sentons incapables de gagner notre vie. »
Ceux qui tiendront ce langage sont le grand nombre. Ils répondront ainsi parce que leur éducation, leur instruction et l’atmosphère de préjugés et d’erreurs qu’ils ont respirée les ont fait des êtres timorés, au caractère servile, et des natures incapables de réagir contre la plus barbare des obligations sociales :
la préparation à la guerreD’autres, ayant subi une condamnation à plus de 3 mois de prison pour une peccadille, un délit de grève ou de manifestation dans la rue, hésiteront à répondre à l’appel, pour ne pas tomber sous l’application de la scélérate loi du forban Millerand. Trop partiront quand même risquer, « pour un rien », les dangers de passer des Bataillons d’Afrique à Biribi.
Enfin, nous autres anarchistes, ne tenant compte d’aucune loi, ayant le respect de notre individualité, ne voulant pas exposer notre conscience aux souillures de l’obéissance passive, nous refusant à servir les desseins criminels de nos maîtres qui veulent faire de nous des pillards, des violateurs, des fratricides et des parricides,
nous ne seront pas soldatsNous ne sommes pas des lâches parce que nous ne voulons pas sacrifier notre existence au bénéfice des Gouvernants et des Capitalistes. Que demain la guerre au lieu d’être une lutte meurtrière entre travailleurs ignorants et de nationalités différentes, soit une guerre sociale entre le travail et la capital, nous répondrons : « Présents ! » Nous serons là pour nous battre au bénéfice d’une noble cause : celle de l’émancipation intégrale de tous les exploités.
Donc, plus d’armée : jeunes gens ne soyez pas soldats ! Et vous Soldats.
Désertez !
Plus de casernes, Vive la Paix ! À bas la Guerre !
Edmond Ogier, Charles Castelle, Klébert Klaux, Edmond Labrousse, Édouard Husson, Escandre, Jacques Martin, Julien Dubois, Joseph Berthe, A. Deschamp, Louis Tétart, Lucien Richard, Gaston François, Alphonse Cousin, Maurice Bertrand, Marcel Liénard, Gaston Drouet, Émile Gagnat, E. Lablonde, Jules Maire, Émile Barbé, Benoist Allard, Maurice Fister, Charles Bellet, Raymond Lamirault, Antoine Dufêtel.
[marque syndicale] Imprimerie spéciale pour affiches
Parue en septembre 1913. Tiré aussi en tract.
Source : Archives de la préfecture de police de Paris- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
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[ texte ]
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[marque] Fédération communiste anarchiste
Droit d’asile !
Des penseurs de génie ont écrit des chef-d’œuvre où était exalté le Droit d’asile.
Hernani a recueilli la louange et les honneurs officiels.
Cependant, en plein Paris moderne, au centre même de la grande cité qui fut si généreuse à certaines heures de son histoire, des juges prétendent fouler aux pieds le Droit d’asile, au nom duquel Jourdan, Godorewski, Reinert et Gauzy vont comparaître devant les Assises de la Seine.
Allons-nous laisser s’accomplir cette iniquité judiciaire ?
N’allons-nous pas tenter d’arracher au bourreau la tête de Gauzy, hôte généreux et noble ?
C’est pour faire connaître à l’opinion publique le crime qui se prépare que nous invitons toute la population à assister au
Grand meeting
samedi 1er février, à 8 h 1/2, Manège Saint-Paul, rue Saint-Paul, 30
présence assurée des orateurs
Sébastien Faure — Dumoulin — Pierre Martin, du Libertaire — Francis Delaisi de La Bataille syndicaliste — Leguerry — Eugène Jacquemin de la Fédération Communiste Anarchiste
[marque syndicale] [… Imprimerie L’Espérance …]
Métro : St-Paul — Les portes ouvriront à 8 heures du soir précises. — Entrée : 0 fr. 50
Affiche éditée en 1913 quelques jours avant l’ouverture d’un procès où Gauzy, Jourdan et Reinert accusés d’avoir caché les « bandits tragiques » (ou « bande à Bonnot ») risquent leur tête. Godorewski / Godoresky est lui en fuite au Maroc. Présents sur l’affiche Delaisi, Dumoulin et Le Guéry (CGT) feront faux bond au meeting, (source : tropjeunespourmourir.com ; Source : Archives de la préfecture de police de Paris).
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[ texte ]
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Fédération communiste anarchiste — Groupe du XVe
Les bandits continuent !!
Pendant que la mère sur son lit de souffrance est aux prises avec les douleurs de l’enfantement, des bandits, qui n’ont pas l’excuse d’un Bonnot, travaillent à la perfection des engins de massacre.
Le meurtre est à l’ordre du jour.
Les dirigeants foulent aux pieds la fraternité et nous mettent des baïonnettes dans les mains pour que nous satisfaisions leurs bas instincts, en massacrant nos camarades grévistes on nos frères d’Outre-Rhin.
pour mieux encrer en nous l’amour de la patrie derrière lequel ils abritent leurs meurtres infâmes, ils veulent réappliquer le service de trois ans.
Voilà l’aboutissement de quarante ans de parlementarisme, de quarante ans de promesses.
Le peuple en a assez d’être dupe, il n’acceptera pas ce retour au chauvinisme idiot.
Ce que les bourgeois appellent patrie, c’est ce qu’ils possèdent ; leurs coffre-forts, leurs champs, leurs forêts, leurs habitations d’où ils expulsent les ouvriers quand ils sont dans la misère.
Ce que les ouvriers appellent leur patrie, c’est aussi ce qu’ils possèdent et comme ils n’ont rien, ils n’ont donc pas de patrie.
Ah ! Les prolétaires ont des enfants et ce sont ces enfants que les bourgeois veulent prendre pour défendre leurs biens ou a[… voler ?] celui des autres.
Et bien que les dirigeants le sachent, les enfants du peuple ne marcheront pas, parce que les enfants du peuple ne sont pas des assassins.
Tu viendras, camarade, le crier bien haut, avec nous, à la
Conférence publique et contradictoire
Le samedi 29 mars 1913, à 8 heures 30 du soir
Maison des Syndiqués du XVe, rue Cambronne, 18
sera traité
les crimes de la patrie
orateurs inscrits
F. Delaisi — E. Girault — Pierre Martin — E. Aubin — Jacklon — Jacquemin
Entrée : 1,25 pour les frais. Gratuite pour les femmes et les enfants
[marque syndicale] Imprimerie spéciale pour affiches
Affiche éditée en 1913 après le verdict des assises dans l’affaire des « bandits tragiques » (ou « bande à Bonnot »), (source : tropjeunespourmourir.com. Source : Archives de la préfecture de police de Paris).
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[marque] Fédération communiste anarchiste
Ont-ils été soldats
Les […]
Mercredi 25 juin 1913, Salle des Sociétés Savantes
Grand meeting
où prendront la parole
Broutchoux, […] ; Laisant, […] ; C. Dooghe, […], P. Martin, du Libertaire ; Taugourdeau, […] ; Legrand, de la FCA, Jacquemin, de la FCA
Pour éviter l’encombrement, les portes seront ouvertes à 8 heures. Rue Danton, 8.
[marque syndicale] [impr. … ?]
Entrée : 0,50 pour les frais
Affiche éditée en 1913 contre le projet de loi portant le service militaire de deux à trois ans, (source : tropjeunespourmourir.com. Source : Archives de la préfecture de police de Paris).
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[Défendons-nous ! Pour le néo-malthusianisme. Contre l’immoralité des moralistes]
[Défendons-nous ! Pour le néo-malthusianisme. Contre l’immoralité des moralistes]. — Paris : [s.n.], [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 84 × 126 cm.
sources :
[Élections législatives : à l’homme qui veut voter]
[Élections législatives : à l’homme qui veut voter] / Eugène Petit « Strix ». — Paris : L’ Anarchie (1905-1914), (Causeries populaires, impr. des). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 62 × 43 cm.
sources :
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[La farce de la proportionnelle]
[La farce de la proportionnelle]. — Paris : L’ Anarchie (1905-1914), (Causeries populaires, impr. des). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Le candidat et la poire : élections législatives]
[Le candidat et la poire : élections législatives] / Eugène Petit « Strix ». — Paris : L’ Anarchie (1905-1914), (Causeries populaires, impr. des). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier rouge ) ; 62 × 43 cm.
sources :
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[Le candidat et la poire : élections législatives]
[Le candidat et la poire : élections législatives] / Eugène Petit « Strix ». — Paris : L’ Anarchie (1905-1914), (Causeries populaires, impr. des). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier rouge ) ; 62 × 43 cm.
sources :
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[Les abrutisseurs]
[Les abrutisseurs]. — Paris : L’ Anarchie (1905-1914), (Causeries populaires, impr. des). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Ne votons plus : élections législatives de 1910]
[Ne votons plus : élections législatives de 1910]. — Paris : Comité révolutionnaire antiparlementaire (CRA_), (Imprimerie coopérative ouvrière (Villeneuve-Saint-Georges)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : bleu ) ; 90 × 50 cm.
sources :
[Pourquoi voter ? : élections législatives]
[Pourquoi voter ? : élections législatives]. — Paris : L’ Anarchie (1905-1914), (Causeries populaires, impr. des). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier rouge ) ; 62 × 43 cm.
sources :
[25th anniversary of Freedom ; The growth of the anarchist movement ; An open letter to the BSP]
[25th anniversary of Freedom ; The growth of the anarchist movement ; An open letter to the BSP]. — London Londres : Freedom Press, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : papier rouge ) ; x × y cm.
sources :
[Aux travailleurs, à leurs compagnes]
[Aux travailleurs, à leurs compagnes]. — Paris : CGONM (Confédération [et/ou] Fédération des groupes ouvriers néo-malthusiens), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Grand meeting contre la guerre]
[Grand meeting contre la guerre]. — Paris : FRC_ - FCR_ (Fédération communiste révolutionnaire : 1910-1912), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Sauvons Rousset ! [affiches 1 à 4]]
[Sauvons Rousset ! [affiches 1 à 4]]. — Paris : FRC_ - FCR_ (Fédération communiste révolutionnaire : 1910-1912), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[The tyranny of Stolypin, Trades Union congress ; An open letter to a soldier]
[The tyranny of Stolypin, Trades Union congress ; An open letter to a soldier]. — London Londres : Freedom Press, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : papier rouge ) ; x × y cm.
sources :
[Une révolution sociale]
[Une révolution sociale]. — Paris : FRC_ - FCR_ (Fédération communiste révolutionnaire : 1910-1912), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Au peuple de Paris ! : manifeste-appel aux funérailles d’Aernoult]
[Au peuple de Paris ! : manifeste-appel aux funérailles d’Aernoult]. — Paris : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Aujourd’hui insoumis, demain réfractaire, plus tard déserteur]
[Aujourd’hui insoumis, demain réfractaire, plus tard déserteur]. — Paris : FCA_/FCAR (Fédération communiste anarchiste), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Aux patriotes repopulateurs]
[Aux patriotes repopulateurs]. — Paris : Fédération universelle de la Régénération humaine, [ ?] (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 44 × 62 cm.
sources :
[Électeur ! Ne vote plus ! : élections municipales de mai 1912]
[Électeur ! Ne vote plus ! : élections municipales de mai 1912]. — Paris : Comité antiparlementaire révolutionnaire (CRA), (Espérance, impr. l’ (Paris : 1910-1913)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Grand meeting, plus que jamais debout contre la guerre , 11 décembre 1912]
[Grand meeting, plus que jamais debout contre la guerre , 11 décembre 1912]. — Paris : FCA_/FCAR (Fédération communiste anarchiste), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
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[Les anarchistes au peuple !]
[Les anarchistes au peuple !]. — Paris : FCA_/FCAR (Fédération communiste anarchiste), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Meeting public et contradictoire contre tout militarisme, 9 octobre 1912]
[Meeting public et contradictoire contre tout militarisme, 9 octobre 1912]. — Paris : FCA_/FCAR (Fédération communiste anarchiste), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
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[Meeting, Si la guerre éclate, ce que nous ferons, 14 novembre 1912]
[Meeting, Si la guerre éclate, ce que nous ferons, 14 novembre 1912]. — Paris : FCA_/FCAR (Fédération communiste anarchiste), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
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[Si la guerre éclate, ce que nous ferons]
[Si la guerre éclate, ce que nous ferons]. — Saint-Ouen : FCA_/FCAR (Fédération communiste anarchiste), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : papier de couleur ) ; x × y cm.
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[Si la guerre éclate… ce que nous ferons : tous au grand meeting, 12 novembre 1912]
[Si la guerre éclate… ce que nous ferons : tous au grand meeting, 12 novembre 1912]. — Paris : FCA_/FCAR (Fédération communiste anarchiste), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : papier de couleur ) ; x × y cm.
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[Une scélératesse !]
[Une scélératesse !]. — Paris : FRC_ - FCR_ (Fédération communiste révolutionnaire : 1910-1912), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Antipatriotes… Quand même ! : meeting public et contradictoire]
[Antipatriotes… Quand même ! : meeting public et contradictoire]. — Paris : FCA_/FCAR (Fédération communiste anarchiste), (Espérance, impr. l’ (Paris : 1910-1913)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Au peuple !]
[Au peuple !]. — Paris : FCA_/FCAR (Fédération communiste anarchiste), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Droit d’asile ! Grand meeting]
[Droit d’asile ! Grand meeting]. — Paris : FCA_/FCAR (Fédération communiste anarchiste), (Espérance, impr. l’ (Paris : 1910-1913)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Les bandits continuent !! Conférence publique et contradictoire]
[Les bandits continuent !! Conférence publique et contradictoire]. — Paris : FCA_/FCAR (Fédération communiste anarchiste), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[Ont-ils été soldats : grand meeting]
[Ont-ils été soldats : grand meeting]. — Paris : FCA_/FCAR (Fédération communiste anarchiste), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : papier de couleur ) ; x × y cm.
sources :
[The peril of militarism ; The education ; The rebel]
[The peril of militarism ; The education ; The rebel]. — London Londres : Freedom Press, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : papier rouge ) ; x × y cm.