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Affichage par année

1548 affiches :

 


    [Il est temps d’agir : grand meeting]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Il est temps d’agir : grand meeting]. — Lyon : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....), (Imprimerie Nouvelle Lyonnaise (Lyon)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 118 × 80 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Mundaneum (Mons)
    • Liste des thèmes  : justice  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne  ; Italie
    • Noms cités (± liste positive)  : Berneri, Camillo (1897-1937)  ; Blanco  ; Branche, Me  ; Fourcade, Henri (1889-1974)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations  ; soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Comité de Défense Sociale

    Il est temps d’agir :

    Pour le respect de la liberté individuelle
    car, où la liberté individuelle est meurtrie — et c’est trop souvent le cas en France depuis quelques temps — la liberté de tous est menacée ;

    En faveur des proscrits Blanco, Berneri
    victimes, l’un de la dictature espagnole, l’autre de la dictature italienne et que le gouvernement français persécute à son tour ;

    Pour la sauvegarde d’un véritable droit d’asile
    de plus en plus précaire et que notre pays pourtant s’était, de tout temps, honoré de garantir aux exilés d’autres pays.

    Mais, pour lutter sérieusement et victorieusement en faveur de ces deux hommes et de ces deux droits naturels, ce n’est pas trop exiger de la population lyonnaise, intellectuelle et manuelle sans distinction d’opinion, que lui demander d’accourir au

    Grand meeting

    Salle Rameau, mardi 23 décembre, à 20 h 30

    Prendrons la parole :

    Charles Lambert, député du Rhône
    Dr Clément Sahuc, publiciste
    Me Loyet, président de la Fédération de la Ligue des Droits de l’Homme
    B. Sarrazin, avocat à la Cour
    André Février, député du Rhône
    Me Branche, avocat à la Cour et du CDS
    Vivier, secrétaire général de l’Union départementale CGT
    H. Fourcade, de l’Union syndicale CGTSR

    Participation aux frais d’organisation : 1 franc 50

    [marque syndicale] Imprimerie Nouvelle Lyonnaise, 3, rue Sainte-Catherine, Lyon


    sources :
     

    1930
    Affiche liée


    image indisponible

    [Il est temps d’agir : grand meeting]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Il est temps d’agir : grand meeting]. — Paris : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....) : Comité de défense du droit d’asile (CDA / CDDA), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : justice  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne  ; Italie
    • Noms cités (± liste positive)  : Bastien, Georges (1885-1940)  ; Berneri, Camillo (1897-1937)  ; Besnard, Pierre (1886-1947)  ; Blanco  ; Marmande, René de (1875-1949)  ; Pioch, Georges (1873-1953)  ; Pons
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations  ; soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Comité de Défense du droit d’asile

    Il est temps d’agir :

    Pour le respect de la liberté individuelle
    car, où la liberté individuelle est meurtrie — et c’est trop souvent le cas en France depuis quelques temps — la liberté de tous est menacée ;

    En faveur des proscrits Pons, Blanco, Berneri
    victimes, l’un de la dictature italienne, les deux autres de la dictature espagnole et que le gouvernement français persécute à son tour ;

    Pour la sauvegarde d’un véritable droit d’asile
    de plus en plus précaire et que notre pays pourtant s’était, de tout temps, honoré de garantir aux exilés d’autres pays.

    Mais, pour lutter sérieusement et victorieusement en faveur de ces trois hommes et de ces deux droits naturels, ce n’est pas trop exiger du Peuple de Paris que lui demander d’accourir au

    Grand meeting

    Salle Wagram, 38, avenue de Wagram, mercredi 12 novembre, à 20 h 30

    Prendrons la parole :
    Joseph Caillaux — de Moro Giafferri — Jean Piot — R. de Marmande — Pierre Cot — Henri Jeanson — Delépine — Lazurick — François-Albert — Georges Pioch — Besnard — Georges Bastien

    Nota. — Les portes ouvriront à 20 heures. — Descendre aux Ternes ou à L’Étoile. — Il sera perçu deux francs d’entrée pour ouvrir les frais.

    […]


    sources :

    Affiche non retrouvée mais du même modèle que celle du meeting du 23 décembre de Lyon. Texte pris dans Le Libertaire : organe de l’Union anarchiste-communiste n° 281 (samedi 8 novembre 1930).

    Parmi autres noms : Maurice Delépine (juriste, militant), Vincent de Moro-Giafferri (avocat), Jean Cot (député) ?, Maurice “Robert” Lazurick (avocat, journaliste), etc.


    1930
    Affiche liée



    [Les anarchistes aux travailleurs]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Les anarchistes aux travailleurs]. — Genève : Fédération anarchiste romande, [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier rouge ) ; 70 × 50 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : manifeste
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte contre l’exploitation, etc. Imprimerie A. Giamboni, rue Masbou ]

    texte :

    Fédération Anarchiste Romande

    Les anarchistes aux travailleurs

    Bien être, liberté et paix, voila ce que l’humanité, toujours trahie par ses maîtres, a cherché en vain à réaliser.

    Bien être pour tous, avec la suppression de tout monopole des moyens de production, de consommation et d’échange, repris et gérés par la société tout entière.

    Liberté pour tous, sans prisons et sans casernes, avec la disparition des distinctions en gouvernants et gouvernés, en propriétaires et déshérités, en patrons et salariés.

    Paix pour tous découlant de l’abolition des classes et des États, de la libre disposition reconnue à chaque population, de la fin de l’âpre compétition d’intérêts inavouables sur tous les points du globe.

    Le capitalisme engendre le chômage et la misère, la servitude du champ, de la fabrique et de la mine, les victimes et les ruines des répressions et des guerres. Il maintient sa domination par l’organisation militaire, policière et juridique de l’Etat.

    Contre le capital et l’État, préparons cerveaux, cœurs et bras la lutte que seule une Révolution pourra terminer.

    Plus d’exploitation et de pouvoir de l’homme sur l’homme et vive l’émancipation intégrale du travail et des travailleurs !

    Vive l’Anarchie !

    Imprimerie A. Giamboni, 4, rue Masbou


    sources :
     



    [Où est le droit d’asile ?]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Où est le droit d’asile ?]. — Lyon : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....), (Imprimerie Nouvelle Lyonnaise (Lyon)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 85 × 62 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Mundaneum (Mons)
    • Liste des thèmes  : justice
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne
    • Noms cités (± liste positive)  : Béchard  ; Branche, Me  ; Fourcade, Henri (1889-1974)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations  ; soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Bourse du travail — Syndicat des serruriers
    Comité de défense sociale, 86, cours Lafayette, Lyon

    Où est le droit d’asile ?

    Nous vous adressons, au nom de la liberté de penser, du droit humain, de la justice, un dernier et suprême appel pour arracher des mains du bourreau espagnol, tortionnaires, larbins, soudoyés des dictateurs Primo-Bérenguer et d’Alphonse XVIII, deux de nos militants syndicalistes. Ils sont accusés d’avoir commis le crime de se défendre, en pleine période révolutionnaire (1920-1924) contre les saumaten, police patronale, et contre les policiers de la dictature.

    ils sont accusés surtout d’avoir lutté pour la défense des intérêts matériels et moraux de la classe ouvrière, d’avoir revendiqué pour eux et leurs frères de misère le croit à la vie.

    Voilà les crimes commis.

    Arrêtés après évasion de la prison de Figueras, ils vont, sur avis favorable des juges français, être extradés.

    Vous ne le permettrez pas, camarades !

    Vous considérerez avec nous comme un devoir, à l’heure actuelle, sous le gouvernement réactionnaire-fasciste de Tardieu, de n’abandonner aucune des prérogatives du droit d’hospitalité qui furent la règle des vraies traditions de la nation française pour la protection de tous les proscrits victimes de la réaction internationale depuis la Révolution.

    Tous à l’œuvre pour la liberté contre la dictature !

    Contre l’extradition de nos camarades !

    Assistez tous au

    Grand meeting

    qui aura lieu le

    vendredi 13 juin, à 20 h 30, Bourse du travail

    Orateurs :
    M° Branche, avocat du CDS et de l’ARAC ; M° Loyet, avocat à la cour, président de la Fédération du Rhône de la Ligue des Droits de l’Homme ; H. Fourcade, de l’Union des syndicats du Rhône ; Béchard, délégué du SUB

    [Marque syndicale] Imprimerie Nouvelle Lyonnaise, 3, rue Sainte-Catherine, Lyon.


    sources :
     



    image indisponible

    [Protestons, il est encore temps : grand meeting]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Protestons, il est encore temps : grand meeting]. — Paris : Comité de défense du droit d’asile (CDA / CDDA), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : justice  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne  ; Italie
    • Noms cités (± liste positive)  : Berneri, Camillo (1897-1937)  ; Blanco  ; Loréal, Louis (1894-1956  ; Pioch, Georges (1873-1953)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations  ; soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Comité de Défense du droit d’asile

    Protestons, il est encore temps

    Car bientôt il sera trop tard si nous laissons la dictature larvée qui caractérise ce régime se transformer en dictature avouée et plus criminellement agissante.

    En France, maintenant, c’est la police qui donne le ton toujours et partout. Elle régit le pays !

    S’agit-il d.e la liberté individuelle : c’est la police qui la délimite, et l’on sait aussi de quels soins elle l’entoure…

    S’agit-il du droit d’asile : c’est la police qui le règle, et seuls les étrangers noceurs séjournent en paix ici…

    Et chaque fois qu’un attentat est perpétré contre la liberté humaine. les policiers en sont les fauteurs.

    Aujourd’hui, nous nous efforçons d’arracher deux hommes aux griffes de la police : le syndicaliste espagnol BLANCO et le professeur italien BERNERI. Tous les deux sont les frères de centaines d’autres qui subissent constamment le même sort. C’en est trop ! Empêchons les puissants du jour et leurs policiers de continuer de ce pas dans la voie des exactions. Tous au

    Grand meeting

    Mercredi 17 décembre, à 20 h 20
    Salle des Sociétés savantes, 8, rue Danton

    Orateurs :
    Frossard, Député — Pierre Scize, publiciste — Eug. Frot, député — Martinaud-Deplat, secrétaire général du parti radical-socialiste — Zévaès, avocat — J.-C. Legrand, défenseur d’Almazian — G. Pioch, publiciste — Robert Lazurick, défenseur de Berneri — Augé, des jeunesses laïques et républicaines — Loréal du Comité du droit d’asile.

    Nota. — Les portes ouvriront à 20 heures. — Descendre Métro saint-Michel. — Il sera perçu deux francs pour les frais.

    […]


    sources :

    Affiche, dont la parution du texte est annoncée dans le précédent numéro, retranscrite dans Le Libertaire : organe de l’Union anarchiste-communiste n° 286 (samedi 15 décembre 1930).



    [Ton corps est à toi !!]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Ton corps est à toi !!]. — Lyon ; Paris : Encyclopedie anarchiste, (Cootypographie, impr. la). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 128 × 70 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Mundaneum (Mons)
    • Liste des thèmes  : femmes  ; sexualité et genre
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Faure, Sébastien (1858-1942)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Ton corps est à toi !!

    Venez en foule entendre notre ami

    Sébastien Faure

    développer ce sujet d’un intérêt palpitant :

    Ton corps est à toi !!

    Toutes les personnes qui désireront prendre la parole pourront le faire.
    Nous leur assurons l’entière liberté d’expression

    Les groupes organisateurs.

    Participation aux frais : ......

    Nota. — Les bénéfices de cette conférence seront entièrement attribués à l’Encyclopédie anarchiste, ouvrage encours de publication, paraissant sous le direction de Sébastien Faure, entouré d’une centaine de collaborateurs de tous pays.

    [marque syndicale] La Cootypographie (Société ouvrière d’imprimerie), 11, rue de Metz, Courbevoie. — Tél. Défense 02.60 [73006 ?]


    sources :
     


    [Un scandale à l’Hôtel-Dieu]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Un scandale à l’Hôtel-Dieu]. — Lyon : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....), (Imprimerie ouvrière (Montceau)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 85 × 62 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Mundaneum (Mons)
    • Liste des thèmes  : santé
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Zetko, Gabriele
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Comité de Défense Sociale

    Un scandale à l’Hôtel-Dieu

    Il ne se passe pas de jours sans qu’il nous soit donné de glaner çà et là quelques iniquités. Il semble cependant que l’indifférence, dont fait preuve cette vieille prostituée d’opinion publique, rend tous les jours les abus plus nombreux, la répression plus forte.

    Il vient de se passer à l’Hôtel-Dieu (quelle ironie !) des faits qui méritent d’être signalés, et il est nécessaire que les responsables soeint connus. Voici les faits : un camarade italien, Gabriel Zetko, entré à l’Hôtel-Dieu le 9 mars 1930, y subit une opération et le 6 mai, est renvoyé de cet hôpital, avant complète guérison.

    Le docteur Bonnet qui l’a opéré, prétend avoir jugé la prolongation de sont séjour à l’Hôtel-Dieu tout à fait inutile, d’autre part, l’interne de service, M. Meysonnier a déclaré : que le malade était atteint d’une affection chronique nécessitant une sonde permanente, qu’il était nécessaire de changer de temps en temps, et qu’il pouvait être renvoyé chez lui à condition que son médecin traitant le visite périodiquement. Il n’était donc nullement guéri au moment de sont renvoi. Mais ce que nous demandons à savoir, c’est les motifs pour lesquels Zetko a été mis dehors de l’Hôte-Dieu, par une porte dérobée donnant sur le quai et déposé sous la pluie. Des passants l’ont recueilli et mené au café le plus proche, et comme il était impossible à Zetko de se tenir debout, un taxi du être demandé pour le mener chez lui, à St-Piest. Il garde encore actuellement le lit. Est-ce parce que (d’après les déclarations même de l’interne en cause) la malade, du fait de son affection, était très agité, poussait des cris la nuit ? Cet interne a reconnu lui-même avoir dit que s’il ne voulait pas observer la discipline de l(hôpital, il
    serait renvoyé.

    Il n’est pas à notre connaissance que les règlements de l’Hôtel-Dieu aient quelquefois supprimé ou adouci les souffrances des malades ! Aussi puissante que soit l’administration des Hospices Civils de Lyon, cela ne nous empêchera pas de crier notre indignation et notre dégoût pour les méthodes de ce genre.

    Le Comité de Défense Sociale.

    [marque syndicale] Imp. ouvrière, rue des Oiseaux. Montceau


    sources :
     


    [Assassins ! 18 000 personnes assassinées]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Assassins ! 18 000 personnes assassinées]. — Lyon : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....), (Imprimerie Nouvelle Lyonnaise (Lyon)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 85 × 62 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Mundaneum (Mons)
    • Liste des thèmes  : répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Bulgarie
    • Noms cités (± liste positive)  : Branche, Me  ; Le Pen_, Julien (1878-1945)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations  ; soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Comité de Défense Sociale
    Bourse du travail — Syndicat des serruriers

    Assassins !!

    18 000 personnes assassinées

    Terreur qui a a été dénoncée avec véhémence par des écrivains courageux et indépendants et étrangers e des livres précis et sobres. Des généraux Sarrail, Fourretout ; le professeur Aulard, Émile Kahn, Me Ménard-Dorian, Henri Barbusse, la Ligue des Droits de l’Homme, les sénateurs : Vendervelde, Klofaeh, ont flétri en termes indignées les actes de honteuse barbarie auxquels Tsankov et Liapchev ont soumis la Bulgarie.

    Aujourd’hui, un écho de cet épisode tragique se manifeste par la présence d deux travailleurs bulgares arrêtés à Marseille et dont le gouvernement bulgare demande l’extradition.

    tous au Grand Meeting

    qui aura lieu Bourse du Travail, 39, cours Morand

    le 16 octobre 1931, à 20 Ì 30

    Prendront la parle :
    Loyet, avocat, président de la Ligue des Droits de l’Homme
    Branche, avocat du Comité de Défense Sociale
    Le Pen, du Comité de Défense Sociale de Paris

    Un délégué de la CGTSR

    [marque syndicale] Imprimerie Nouvelle Lyonnaise, 3, rue Sainte-Catherine


    sources :
     



    [Oubliettes bolcheviques ! : où est Alfonso Pétrini ?]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Oubliettes bolcheviques ! : où est Alfonso Pétrini ?]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : CIDA (Comité International de Défense Anarchiste), (Arts graphiques (Bruxelles)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier rouge ) ; 100 × 65 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  : Mundaneum (Mons)
    • Liste des thèmes  : répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Italie  ; URSS
    • Noms cités (± liste positive)  : Day_, Hem_ (1902-1969)  ; Ghezzi, Francesco (1893-1942)  ; Moulin, Léo (1906-1996)  ; Petrini, Alfonso
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Comité International de Défense Anarchiste et Comité Italien PVP

    Pire qu’à Léo Moulin

    Oubliettes bolcheviques !

    Où est Alfonso Pétrini ?

    L’abominable machine policière dont se servent les dictatures russes pour exercer leur tyrannie sanglante — une poignée d’hommes de parti contre tout un peuple — a fait, ou veut faire, une nouvelle victime.

    Comme pour Ghezzi, qui, sans la pression de l’indignation populaire du monde serait, lui aussi, disparu dans les infâmes oubliettes russes, il faut que toutes les consciences libres exigent justice pour l’infortuné ouvrier antifasciste Alfonso Petrini.

    Le passé de cet homme est sans tache. Traqué à mort par les fascistes — frères d’infamie des bolchevistes — il crut pouvoir trouver un asile sur en Russie, mais bientôt ses idées libertaires le vouèrent à la persécution.

    Vers le milieu de 1927, sans la moindre présomption de délit, il fut arrêté administrativement par le Guépéou.

    Depuis 4 ans on ignore tout de lui

    Non seulement il n’a pas été jugé mais :
    1° Le Guépéou a fait ignoblement courir le bruit qu’il était au service du fascisme ;
    2° On n’a jamais pu connaitre ni les accusations formelles, ni la prison où il était enseveli ;
    3° En 1929, nouvelle officieuse de sa mort (contredite depuis) fut communiquée à sa famille, en Italie ;
    4° Le chef de l’État, Staline, le directeur du Guépéou, le commissaire à la justice, ainsi que toutes les représentations soviétiques à l’étranger, se sont refusées systématiquement depuis 4 ans, à donner la moindre explication.

    Cela doit finir. On a fait mordre le frein au triste Mussolini pour Léo Moulin :
    l’angoissante tragédie de Alfonso Petrini
    doit également arracher à tous les esprits libres le cri d’indignation pour que :

    Alfonson Pétrini soit, au moins, jugé publiquement ;
    qu’il puisse correspondre avec sa famille et ses amis ;
    s’il est mort, qu’on exige une enquête sur son assassinat.

    C’est à désespérer de l’avenir si l’on en est réduit à formuler des revendications aussi élémentaires et, de plus, à un gouvernement qui se dit prolétarien.

    Avec Alfonso Pétrini
    c’est le principe même de la vie et de la dignité humaine que nous défendons… Debout !

    Pour le Comité International :
    Hem Day.

    Bruxelles, le 3 octobre 1931.

    Les Arts Graphiques, s.c., 201, chaussée de Haecht, Shaerbeek-Bruxelles -Gérant : J. Van Trier


    sources :
     


    [Une monstrueuse erreur judiciaire]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Une monstrueuse erreur judiciaire]. — Paris : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : procès
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Bernevot, Jacques  ; Besnard, Pierre (1886-1947)  ; Le Pen_, Julien (1878-1945)  ; Lecache, Bernard (1895-1968)  ; Marx, Philippe  ; Méric, Victor (1876-1933)  ; Patorni, Aurèle (1880-1955)  ; Pioch, Georges (1873-1953)  ; Say_, Marcel (1886-1975)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations  ; soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Comité de Défense Sociale de Bordeaux

    Pour la révision du procès Nourric et Duquesne

    Une monstrueuse erreur judiciaire

    Le 28 février 1927, l’encaisseur Desprès était assassiné au Perreux. Son cadavre fut jeté dans la Marne, au lieu dit « La Rive Charmante ».

    Deux hommes et une femme, les époux Nourric et leur frère Duquesne, furent arrêtés et reconnus coupables de ce crime.

    Ils furent condamnés par la cour d’assises de la Seine, en 1928, Nourric et Dusquesne, aux trvaux forcés à perpétuité, Blanche Nourric, à 20 ans de la même peine. Les deux hommes sont à Cayenne, la femme à Montpellier, en centrale.

    Tous trois se meurent lentement.

    Or, ils sont innocents !

    Des témoignages, les uns nouveaux, les autres non retenus par l’accusation, parce que favolrables aux condamnés, le prouvent avec évidence et certitude.

    Le rapport de l’« expert » Beyle, pièce maitresse de l’accustion, est un tissu d’erreurs grossières et de mensonges éhontés.

    La contre-expertise effectuée par M. Dantzer, professeur de filature et de tissage eu Conservatoire des Arts et Métiers, l’établit sans conteste possible.

    Les déclarations d’industriels qualifiés, notamment celles de M. Allereau, de Cholet, le confirment pleinement.

    Dans cette affaire, tout est faux et truqué. Faux, le mobile du crime : le besoin d’argent. Une expertise comptable l’eût établi. Nous prouverons que, loin d’être aux abois, Nourric et Duquesne possédaient des ressources immédiates et indéniables. Truqué, parque l’enquête de police fut menée d’une façon aussi scandaleuse que dans l’affaire Almazian.

    Le rapport Beyle est un monument d’âneries pseudo-scientifiques. Beyle est aujourd’hui abandonné par son ancien chef, le préfet de police.

    L’accusation est à terre. l’erreur judiciaire, voulue et préméditée, est manifeste.

    La révision s’impose

    Pour l’activer, assistez au

    Grand Meeting

    qui aura lieu le mardi 31 mars 1931, à 20 h 30
    Salle des Sociétés savantes, 8, rue Danton (métro : Saint-Michel)

    Avec le concours de :
    P. Besnard, Le Pen, Comité de défense sociale. V. Méric, B. Lecache, G. Pioch, hommes de lettres. Caillaud, Guillerault, Ligue des Droits de l’Homme. Aurèle Patorni, homme de lettres. Jacques Bernevot, Marcel Say, Philippe Marx.

    Entrée : deux francs pour participation aux frais. — Le Comité de défense sociale.

    Imprimerie Générale [marque syndicale] 21, rue Damesne, Paris


    sources :
     


    [Une nouvelle affaire Sacco-Vanzetti bolcheviste : Francesco Ghezzi]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Une nouvelle affaire Sacco-Vanzetti bolcheviste : Francesco Ghezzi]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : CIDA (Comité International de Défense Anarchiste), (Arts graphiques (Bruxelles)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier rouge ) ; 100 × 65 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  : Mundaneum (Mons)
    • Liste des thèmes  : répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Italie  ; URSS
    • Noms cités (± liste positive)  : Ghezzi, Francesco (1893-1942)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Comité International de Défense Anarchiste

    Prolétaires !

    Une nouvelle affaire Sacco-Vanzetti bolcheviste

    Francesco Ghezzi

    Le courageux militant anarchiste ayant tenté d’échapper à 16 ans de travaux forcés, dont le frappaient les tribunaux de Mussolini, se réfugia en Russie qu’il croyait libre. Le gouvernement de ce pays l’a enfermé, voici bientôt deux ans, dans une cellule moisie de l’antique couvent de Souzdal sans lui avoir accordé une défense publique.

    Un dernier appel lancé par dessus les murs du bagne signale que notre camarade se meurt rongé par la tuberculose.

    Une lueur d’espoir de le sauver subsiste encore :

    C’est votre intervention collective, votre protestation vigoureuse parvenant jusqu’aux oreilles des dictateurs moscovites qui les obligera, sinon à libérer Ghezzi, tout au moins à le laisser partir vers des pays où le prolétariat se fera une joie de l’accueillir à bras ouverts.

    Pour empêcher l’assassinat qui se prépare

    ouvriers belges

    Imposez la libération de Ghezzi aux bourreaux staliniens !

    Le Comité International de Défense Anarchiste de Bruxelles

    Les Arts Graphiques
    201, chaussée de Haecht, Shaerbeek-Bruxelles - Gérant : J. Van Trier


    sources :
     



    [Si je mourais demain ! : conférence publique par Sébastien Faure]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Si je mourais demain ! : conférence publique par Sébastien Faure]. — Lyon ; Paris : Encyclopedie anarchiste : Oeuvre internationale des éditions anarchistes : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), [ca ] (Fraternelle (Paris), La). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 120 × 80 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Mundaneum (Mons)
    • Liste des thèmes  : État et étatisme  ; patriotisme  ; propriété  ; religion et spiritualité (en général)  ; Révolution [sociale]
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Faure, Sébastien (1858-1942)
    • Presse citée  : Libertaire (1895-1939), Le
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Union Anarchiste Communiste
    Œuvre internationale des éditions anarchistes

    Sébastien Faure

    fera une

    conférence

    publique et contradictoire

    sujet traité :

    Si je mourais demain !…

    À tous !

    Sébastien Faure a exposé plus d’une fois, dans cette ville, les idées qu’il professe sur le problème social.

    Tout le monde sait que, depuis 40 ans, il n’a cessé de propager, par la plume et par la parole, la doctrine anarchiste dont il est des théoriciens les plus en vue.

    Il se propose de soumettre les principes fondamentaux de l’anarchisme à l’épreuve des grands évènements qui, depuis 1914, ont bouleversé le monde.

    Sans autre souci que celui de l’exactitude, sans autre passion que celle de la vérité, il étudiera ces grands évènements et, s’il s’est abusé — car personne n’est infaillible — il avouera franchement ses erreurs.

    État - Propriété - Religion - Patrie - Révolution
    tous ces sujets d’importance capitale qui, plus que jamais, passionnent le cœur et tourmentent la conscience de tous, Sébastien Faure va les examiner à la lueur des faits. Et, vu son grand âge, il est à peu près certain que ce sera la dernière fois qu’il parlera ici.

    Camarades,

    Nous vous engageons instamment à venir entendre notre ami.

    Bien loin de refuser la discussion, il la sollicite.

    La tribune sera accessible à tous. Tous ceux qui auront à dire quelque chose d’utile pourront s’exprimer librement.

    Le conférencier répondra à toutes les questions qui lui seront posées, à toutes les objections qui lui seront faites, à toutes les réfutations qui seront tentées.

    Il s’y engage et nous nous y engageons avec lui.

    Les groupes organisateurs.

    Pour couvrir les frais, prix d’entrée : [surcharge : 2 frs]
    En vue de l’affluence et afin d’éviter l’encombrement aux portes de la salle celles-ci seront ouvertes dès 19 h 30.

    Nota. — Les bénéfices de cette conférence seront attribuées, en totalité, à l’Union Anarchiste Communiste et à l’Encyclopédie Anarchiste qui est en cours de publication.

    Lisez : toutes les semaines Le Libertaire ; tous les mois L’Encyclopédie anarchiste

    [ Imprimerie … ?]


    sources :
     


    [Contre la guerre qui menace... Grand meeting]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Contre la guerre qui menace... Grand meeting]. — [S.l.] : la Patrie humaine, [ ?] (Cootypographie, impr. la). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier orange ) ; 80 × 60 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : guerre (généralités)  ; pacifisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ Texte. Le lieu et la date du Meeting sont laissés en blanc ]

    texte :

    Les Amis de La Patrie Humaine, 13, rue Grange-Batelière, Paris-IXe

    Contre la guerre qui menace

    Plus que jamais, la guerre menace.

    Les dangers de conflits se précisent.

    L’Internationale sanglante des armements qui mène le monde, détient partout le pouvoir, dirige l’opinion par la presse asservie, s’emploie à exaspérer les haines ou les malentendus entre les peuples, afin d’accélérer sa course aux armements et, dans sa soif exaspérée de profits, elle ne reculerait pas devant le déchaînement d’une catastrophe où l’humanité tout entière risquerait de disparaître.

    La guerre de demain, guerre par gaz de toute nature, bombes incendiaires, ou chargées de microbes bactériologiques, étendrait ses ravages, moins sur les armées en campagne que sur les populations sans défense à l’arrière.

    Femmes, vieillards, enfants personne ne serait épargné.

    Et contre cette guerre d’extermination, il n’y a pas de moyens de défense efficaces. Le savant professeur Langevin l’a affirmé.

    Ce serait bien cette fois la dernière des guerres, car l’humanité serait anéantie !

    Comment lutter contre les fauteurs de guerre empêcher la guerre qui vient… ?

    Tels sont les sujets qui seront traités au

    Grand Meeting

    qui aura lieu

    Le ………………………, à …………………………

    Salle ………………………

    Orateurs : …………………………

    Venez en masse pour réaliser le front des bones volontés contre la guerre

    Participation aux frais : …………… fr.

    Tous les samedis, lisez La Patrie Humaine (directeur : Victor Méric), le grand hebdomadaire du Pacifisme intégral — 13, rue Grange-Batelière, Paris-IXe. — Le numéro : 0 fr. 50. — En vente partout. — Abonnements : 6 mois, 13 fr. : 1 an, 25 fr.

    [marque syndicale] 81572 Imprimerie "La Cootypographie", 11, rue de Metz, Courbevoie (Seine)


    sources :
     


    [Antifascistes ! Défends-toi ! Vive la Commune !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Antifascistes ! Défends-toi ! Vive la Commune !]. — [S.l.] : [s.n.], [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 62 × 85 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Mundaneum (Mons)
    • Liste des thèmes  : fascisme et antifascisme  ; lutte armée
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Antifascistes !

    Les anarchistes ne demandent pas la dissolution des ligues fascistes. Il serait vain de demander cela à un gouvernement qui est l’instrument même du fascisme.

    Car, qu’est-ce que le fascisme sinon l’aboutissement, le sommet de l’œuvre de toutes les tendances politiques ? Sinon aussi le refuge de tous les politiciens qui ont peur de la colère de ceux qu’ils ont grugés, volé ou assassinés ?

    Non, les anarchistes ne demanderont pas au gouvernement — qu’il soit blanc ou rouge — la suppression des bandits que le servent. les anarchistes savent trop que sou le prétexte de satisfaire à cette demande, ce gouvernement ne ferait que supprimer les dernières forces qui restent à la classe ouvrière. Nous considérons que la fascisme est imminent.

    Si la masse ne secoue pas son apathie, la dictature est inévitable

    Peuple !

    C’est à toi que nous demandons d’éviter ta plus grande humiliation. Il faut répondre à l’armement des ligues fascistes par l’armement du prolétariat.

    À bas toutes les politiques, tous les facteurs de fascisme !

    Un jour viendra où tu comprendras que ton salut n’était aps dans les manifestations platoniques de rues où un nombre imposant d’ouvriers ont été tués par les hordes de mercenaires sans aveux, mail qu’il était réellement dans la seule insurrection armée

    Défends-toi ! Vive la Commune !


    sources :

    Imprimé à Marseille ?



    [Les anarchistes et le Premier Mai]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Les anarchistes et le Premier Mai]. — Marseille : Fédération anarchiste provencale, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 123 × 85 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Mundaneum (Mons)
    • Liste des thèmes  : fascisme et antifascisme  ; Premier Mai  ; Révolution [sociale]
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Action libertaire, l’ (1933-1934)  ; Combat syndicaliste (1926-1939), le  ; Réveil, le = Risveglio, il (1900-1950)  ; Semeur, le (1923-1936)  ; Voix libertaire (1928-1939), la
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    À tous les travailleurs

    Les anarchistes et le Premier Mai

    Comme toujours, en ce Premier Mai 1934 - les anarchistes le disent : « Peuple révolte-toi, voici ton heure ! ».

    Le régime qui pèse sur nos épaules depuis des siècles agonise. La crise économique place la France capitaliste, comme tous les autres pays capitalistes dans l’alternative : ou le fascisme ou la révolution.

    Devant la vague révolutionnaire des mécontents, les forces de réaction s’arment et avec la complicité des gouvernants, se préparent à supprimer brutalement les relatives libertés arrachées par le peuple aux prix de longues et sanglantes luttes.

    Balayant les politiciens, les anarchistes prennent place parmi les forces révolutionnaires, et seront l’âme des foules en révolte cherchant à ce groupe pour faire face au danger fasciste et pour substituer aux régimes d’escroqueries et d’assassinats permanents des formes sociales plus justes.

    Car les anarchistes ont un programme précis de lutte et de réorganisation, qui est le suivant :

    Destruction de tous les rouages étatiques

    Suppression de tous les privilèges capitalistes

    Expropriation totale et immédiate au profit de tous, des stocks d’aliments et marchandises bloquées par la crise.

    Décentralisme et fédéralisme.

    C’est-à-dire, la Commune, organisant librement sa vie économique et intellectuelle, car il ne peut y avoir de bonheur là il n’y a pas de liberté.

    Anarchistes et partisans décidés de notre autonomie individuelle, mais aussi résolument contre tous régimes d’oppression.

    Ouvriers, nous te disons que les anarchistes tentent de réaliser ce plan de travail, afin que la Révolution Victorieuse assure immédiatement à tous le maximum de liberté avec le maximum de bien-être.

    Debout contre tous les fascismes !

    En avant pour la Révolution Sociale !

    Vile l’anarchie !

    La Fédération Anarchiste Provençale

    Camarades, lisez :
    La Voix libertaire — Le Combat syndicalisteLe Réveil anarchisteL’Action libertaireLe Semeur.

    En vente aux kiosques : cours Belsunce (face le XXe Siècle) et boulevard Garibaldi, 26.

    Imp. [Costes et Sauquet … ?]


    sources :
     





    [Guerre à la guerre : peuple debout !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Guerre à la guerre : peuple debout !]. — Marseille : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 65 × 100 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Mundaneum (Mons)
    • Liste des thèmes  : grève : grève générale  ; guerre (généralités)  ; Révolution [sociale]
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Éthiopie  ; guerres : Guerre mondiale , 1 (1914-1918)  ; Italie
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Guerre à la guerre

    Peuple debout !

    La guerre, pour un nouveau partage du monde, est commencée ; l’agression italienne contre l’Abyssinie en est une preuve.

    Après les parlotes des politiciens, et les discussions de la SDN, la parole est aux canons ; la guerre mise hors la loi par toutes les puissances est déclenchée par elle-même.

    Peuple, prends garde !

    Les politiciens t’endorment avec les élections tandis que la guerre fait rage. Sans que tu t’en aperçoives ils te conduisent vers un nouveau carnage, bien plus terrible que celui de 1914-1918.

    Les anarchistes ont toujours dénoncé tous les chefs de tous les partis qui sont d’accord pour défendre leurs privilèges, qui sont ceux du capitalisme.

    Le Front populaire et le Front national réalisent l’Union sacrée.

    La rivalité entre le capitalisme allemand et anglais pour la domination économique du monde fut la cause e la guerre de 1914-1918.

    En 1935 : le même conflit entre impérialisme met la France et l’Angleterre debout l’une contre l’autre, pour la conquête de l’hégémonie en Europe. Le conflit italo-éthiopien n’est que le produit de cette rivalité.

    Peuple, ne marche pas !

    Tu n’a rien qui t’appartienne, tu n’as donc rien à défendre, sinon le droit à l’existence.

    À la guerre réponds par le grève générale insurrectionnelle

    La révolution sociale seule

    peut mettre un terme à toutes les guerres et à toutes les souffrances.

    Les anarchistes.

    Imp. Costes et Sauquet, 69, rue Ed.-Rostand - Marseille


    sources :

    Cette affiche a été imprimée en deux dimensions différentes (62×86 & 65×100).


    1935

    1935
    Affiches liées


    [Guerre à la guerre : peuple debout !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Guerre à la guerre : peuple debout !]. — Marseille : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 62 × 86 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Mundaneum (Mons)
    • Liste des thèmes  : grève : grève générale  ; guerre (généralités)  ; Révolution [sociale]
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Éthiopie  ; guerres : Guerre mondiale , 1 (1914-1918)  ; Italie
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Guerre à la guerre

    Peuple debout !

    La guerre, pour un nouveau partage du monde, est commencée ; l’agression italienne contre l’Abyssinie en est une preuve.

    Après les parlotes des politiciens, et les discussions de la SDN, la parole est aux canons ; la guerre mise hors la loi par toutes les puissances est déclenchée par elle-même.

    Peuple, prends garde !

    Les politiciens t’endorment avec les élections tandis que la guerre fait rage. Sans que tu t’en aperçoives ils te conduisent vers un nouveau carnage, bien plus terrible que celui de 1914-1918.

    Les anarchistes ont toujours dénoncé tous les chefs de tous les partis qui sont d’accord pour défendre leurs privilèges, qui sont ceux du capitalisme.

    Le Front populaire et le Front national réalisent l’Union sacrée.

    La rivalité entre le capitalisme allemand et anglais pour la domination économique du monde fut la cause e la guerre de 1914-1918.

    En 1935 : le même conflit entre impérialisme met la France et l’Angleterre debout l’une contre l’autre, pour la conquête de l’hégémonie en Europe. Le conflit italo-éthiopien n’est que le produit de cette rivalité.

    Peuple, ne marche pas !

    Tu n’a rien qui t’appartienne, tu n’as donc rien à défendre, sinon le droit à l’existence.

    À la guerre réponds par le grève générale insurrectionnelle

    La révolution sociale seule

    peut mettre un terme à toutes les guerres et à toutes les souffrances.

    Les anarchistes.

    Imp. Costes et Sauquet, 69, rue Ed.-Rostand - Marseille


    sources :

    Cette affiche a été imprimée en deux dimensions différentes (62×86 & 65×100).


    1935

    1935
    Affiches liées


    [Les anarchistes aux travailleurs]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Les anarchistes aux travailleurs]. — Genève : Fédération anarchiste romande, [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier rouge ) ; 100 × 65 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : fascisme et antifascisme  ; guerre (généralités)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte contre l’exploitation, etc. Imprimerie rue des Bains ]

    texte :

    Les anarchistes aux travailleurs

    Les maures du monde en ont menti ! La guerre pour la démocratie n’a été que la guerre pour l’absolutisme fasciste !

    Paix et désarmement sont déclarés impossibles. Les hypocrites criminels qui déclament contre les quelques grèves de la lutte de classes dépensent des milliards en armements, en guerres coloniales, prélude à la conflagration mondiale.

    Le régime bourgeois avoue ne pouvoir assurer aux peuples ni la paix ni le travail, ni les libertés fruit des révolutions du passé. À la place du « droit des peuples » donné comme but à la guerre mondiale, il n’est plus question que du privilège, du « pouvoir des hiérarchies ».

    Les sinistres canailles qui ont menti à des millions de morts ne peuvent que continuer à trahir les vivants.

    La « paix sociale » de la corporation clérico-fasciste n’est qu’une paix de Versailles, déclarant les travailleurs seuls responsables de tout conflit et les désarmant des droits d’association et de coalition pour accroître les forces policières et militaires des exploiteurs. Au surplus, nos soi-disant nationalistes prennent leur mot d’ordre à Rome, à Berlin ou au Vatican, alors que fascisme et nazisme déclarent ouvertement vouloir démembrer la Suisse.

    Nous ne pouvons vaincre tous nos ennemis que par la conscience, la volonté et l’action de chacun venant se fondre dans un grand effort solidaire de tous.

    Assez du régime cellulaire de la nationalité et de barrières toujours plus hautes entre les peuples ; que les divisions fratricides disparaissent avec les États qui les entretiennent !

    Assez de monopoles et d’usurpations qui conduisent, par la fermeture des usines et la suppression des cultures, à l’abandon et à la destruction même de richesses, cependant que des millions d’hommes sont privés ainsi du droit au travail et à une existence aisée.

    Assez d’une religion et d’une morale d’esclavagistes déniant la liberté de conscience, d’examen. de propagande et d’expérimentation et voulant ramener le monde au plus sombre passé inquisitorial.

    Par l’élimination d’un pouvoir d’asservissement. de destruction et de mort ; par l’expropriation au profit de tous des biens, fruit du travail de tous ; par l’entr’aide mondiale, réalisons la paix, le bien-être et la liberté !

    Vive la révolution sociale ! Vive l’anarchie !

    Fédération Anarchiste Romande

    Imprimerie, 23, rue des Bains.


    sources :

    Imprimé à Genève.

    Disponible aussi au Collège du travail (Genève) : affiche du fonds Lucien Tronchet.




    [À tous les travailleurs, élections législatives, peuple réveille toi !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    À tous les travailleurs, élections législatives, peuple réveille toi !]. — [S.l.] : [s.n.], [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier orange ) ; 85 × 62 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : action directe  ; délégation de pouvoir (élections)  ; parlementarisme et antiparlementarisme  ; patriotisme  ; Révolution [sociale]
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :

    [ texte ; dessin humoristique (candidats escaladant le dos des bonnes poires pour s’asseoir sur le pouvoir et la patrie) ]

    texte :

    À tous les travailleurs, élections législatives

    Les Semailles : Quels qu’ils soient ! des promesses, encore des promesses, toujours des promesses

    La Récolte : de touts temps ! Scandales politiques financiers, 6 février ---, 12 février — décrets lois — misère — chômage — persécutions — Brest — Toulon — Limoges

    Surarmement, chauvinisme patriotique, menaces permanentes de guerres, dictatures des Banques et du Comité des Forges au service des 200 familles maitresses du patrimoine des Français

    Peuple réveille toi !

    Debout pour la libération totale. Réfléchis, agis, ne te donne plus de maîtres ! de chefs ! N’attends nul messie déiste ou politicien. La force est en toi-même, ta libération ne dépend que de ta propre volonté, tu peux disposer de l’arme la plus redoutée de tous les exploiteurs et des politiciens, brise leur dernier rempart et leur suprême espoir « qui est ta chaîne », le bulletin de vote. Fais la grève des électeurs, tout comme dans le cadre économique il n’y a que l’action directe : la grève expropriatrice.

    À toi de choisir ton sort ! être libre en faisant tes affaires toi-même ou être encore et toujours tondu, plumé, bafoué, sacrifié, à l’usine, aux champs, partout, en attendant les prochains champs de batailles de la guerre. « Si tu ne réagis pas. »

    S’il en était ou devait en être ainsi, aie la pudeur de ne plus gémir, de ne plus te plaindre, mais celle de te taire. Plus de frontières ni d’État. Contre la SDN des gouvernements autoritaires, pour la fédération internationale libertaire des peuples, la sereine Anarchie.

    Vive la Révolution sociale !

    Vu : le candidat.

    les Anarchistes.


    sources :
     


    [Aux électeurs... ...nous avons horreur du fascisme... ...rapprochement avec tous les peuples]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Aux électeurs... ...nous avons horreur du fascisme... ...rapprochement avec tous les peuples]. — Paris : LICP (Ligue internationale des combattants de la paix), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier vert ) ; 80 × 80 cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : armement  ; délégation de pouvoir (élections)  ; pacifisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Allemagne  ; URSS
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte avec logo « Pax » (globe avec épée brisée sur fond de flèche vers le haut gauche) ; affiche carrée ]

    texte :

    [logo] PAX — Élections législatives de 1936

    Aux électeurs

    La Ligue Internationale des Combattants de la Paix n’est pas une organisation électorale, elle ne se propose pas de quémander vos suffrages. mais elle vous demande d’agir sur tous les candidats pour qu’ils acceptent nos principes, auxquels nous estimons qu’est lié le salut de notre peuple et de l’humanité toute entière.

    Nous sommes convaincus que toute guerre, quel que soit son prétexte, est un crime, le crime des crimes, une folie, la folie des folies.

    Nous devons aujourd’hui tout particulièrement, repousser les prétextes de guerre que l’on invoque dans certains milieux de gauche et d’extrême gauche auxquels nous sommes, à tous les autres points de vue, particulièrement attachés.

    Nous avons horreur du fascisme

    Mais nous nous refusons à laisser transformer le combat nécessaire contre le fascisme intérieur en une guerre contre les États fascistes du dehors. On n’apporte pas la liberté à la pointe des baïonnettes, ni la révolution dans les fourgons de l’étranger. Et la guerre contre les fascismes du dehors permettrait à l’État-Major d’établir chez nous une dictature militaire qui, comme le fascisme lui-même, supprimerait toute liberté.

    Rapprochement avec tous les peuples

    Nous réclamons l’établissement de rapports cordiaux avec tous les peuples, quels que soient leurs gouvernements. Nous voulons vivre en paix avec le peuple d’Allemagne, voisin du nôtre et destiné à la rester toujours. Nous serions les premiers à défendre l’URSS si elle était attaquée, mais pas par des moyens militaires.

    Tous ceux qui pour un motif quelconque, s’efforcent actuellement en France d’exciter les esprits contre l’Allemagne, travaillent pour la guerre et les profiteurs de la guerre, pour les marchands de canons, de cuirassés et d’avions.

    Considérée comme un acheminement vers la paix désarmée, nous réclamons la nationalisation du commerce et de la fabrication des armes.


    sources :

    Annoncée dans Le Barrage n° 93 (9 avril 1936) avec une autre affiche : « Élections législatives 1936 : Dressez-vous contre l’Union sacrée pour la guerre Pour la paix, formez le Barrage, rejoignez la LICP ».

    Cette affiche est détachée de sa suite :

    Voir : [Nous ne voulons pas d’union sacrée ; Révision des traités et désarmement ; Pour la paix sans aucune réserve]


    [Électeurs ! La farce est jouée !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Électeurs ! La farce est jouée !]. — Lapalisse : les Anarchistes de l’arrondissement de Lapalisse : CGTSR / CGT_ - SR__ (Confédération générale du travail Syndicaliste révolutionnaire : 1926-1939) : FAF_ (Fédération anarchiste de langue française), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : délégation de pouvoir (élections)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Prost, Francis (1873-1948)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Électeurs !

    La farce est jouée !

    Une fois de plus on vous a saoulés avec des discours et des boniments, bourré la crâne de belles promesses, fait prendre des vessies pour des lanternes. On vous a joué la comédie politicienne qui vous passionne ou vous amuse, mais vous berne toujours.

    Après avoir été dénoncé par les Partis Socialistes et Communiste comme le candidat des Droites ; après avoir recueilli effectivement tous les suffrages fascistes de l’arrondissement. Lamoureux, ex-ministre d’Union Nationale, est maintenant l’élu des cléricaux, des radicaux, de la CAP Socialiste, du parti Communiste.

    Et Lamoureux, (amoureux de l’assiette au beurre et de la timbale électorale) peut prendre place parmi ces mal élus du Parlement si bien nourris à nos dépens.

    Pas plus que les autres, il ne vous donnera l’amnistie promise, le désarmement, la réduction du service militaire, la suppression réelle des ligues fascistes et des bastilles capitalistes, car depuis les élections de Mai dernier qui vous enthousiasmèrent, Schneider est resté roi dans la République, le gouvernement de Front Populaire n’a résolu ni le chômage, ni la vie chère et a laissé — crime des crimes — assassiner, en Espagne, les révolutionnaires.

    Électeur ! ouvre enfin les yeux

    Fuis les boutiques électorales, fuis les cuisines politiciennes. Par la politique, on te vole, on te trompe, on te dupe. Les politiciens font leurs affaires, non les tiennes.

    Écoute la parole anarchiste !

    C’est par l’éducation libertaire ;
    C’est par l’action syndicale et directe ;
    C’est par l’action révolutionnaire,
    que tu sortiras de ta misère.

    Sans plus tarder adhère à la CGTSR, 21, rue de Loos, Paris (X)
    adhère à la Fédération anarchiste française, 42, rue de Meudon, Billancourt (Seine)

    Les Anarchistes de l’Arrondissement de Lapalisse.


    sources :

    La démission de Jean Barbier, député de la circonscription de Lapalisse, provoque une élection partielle qui se déroule le 27 décembre 1936 pour le premier tour, le 3 janvier 1937 pour le deuxième tour. Lucien Lamoureux, à nouveau candidat, sera élu.

    Affiche de Francis Prost, selon la police :
    https://militants-anarchistes.info/?article4856
    https://militants-anarchistes.info/IMG/jpg/fontainebleau_832.jpg




    [L’ennemi est chez nous !... Élections législatives 1936]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    L’ennemi est chez nous !... Élections législatives 1936]. — [S.l.] : Le Libertaire (1895-1939) : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), (Cootypographie, impr. la). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier orange ) ; 80 × 60 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : action directe  ; délégation de pouvoir (élections)  ; grève : grève générale  ; guerre (généralités)  ; pacifisme  ; socialisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; papier de couleur ]

    texte :

    Union Anarchiste — Élections législatives 1936

    L’Ennemi est chez nous !…

    Prenant prétexte de ce que Hitler a réoccupé la zone démilitarisée du Rhin, toute la presse s’agite : « La France est menacée » ; « Notre honneur est bafoué » ; « Contre le fascisme, tous debout ! », etc.

    De l’extrême-droite à l’extrême-gauche, l’Union sacrée déjà se réalise.

    Travailleurs, souvenez-vous que c’est avec des mensonges semblables qu’on vous fit marcher en 1914. Pendant plus de quatre ans, vous avez cru vous battre pour la Justice, le Droit et la Civilisation. Votre sacrifice devait pour jamais, mettre fin au militarisme et à la guerre.

    En réalité, c’est pour la capitalisme international que vous vous êtes battus ; pour une poignée de profiteurs qui édifièrent sur votre misère et dans votre sang des fortunes colossales.

    Aujourd’hui vos dirigeants de tous les partis se préparent à recommencer ce crime :

    Le Front National, au nom de la Patrie bourgeoise, de l’honneur national ; le Front Populaire, au nom de la Patrie socialiste, de la défense de l’URSS.

    En fin de compte, le résultat sera le même et c’est d’abord pour Schneider, de Wendel ou Mercier que vous serez sacrifiés. C’est pourquoi nous, anarchistes, nous vous crions :

    Cette guerre, à laquelle on vous prépare, ce n’est pas votre guerre.

    Si vous devez vous battre, c’est contre l’ennemi intérieur : le fascisme et le capitalisme français. Il ne peut y avoir d’intérêts communs entre eux et vous ; entre les exploiteurs, les oppresseurs et vous, les exploités, les opprimés.

    C’est seulement de vous que dépend votre salut !

    Ce n’est pas des organismes nationaux ou internationaux de la bourgeoisie. Ce n’est pas non plus la SDN, tout exprès créée pour défendre les impérialismes vainqueurs contre les impérialismes vaincus.

    Ne vous laissez pas entraîner dans des rivalités dont, une fois encore, vous feriez tous les frais.

    Vous devez répondre par un non catégorique à l’idée même de la guerre !

    Et vous devez venir avec les anarchistes, avec tous les véritables pacifistes, avec tous les adversaires de la guerre et de l’Union sacrée organiser contre la catastrophe le barrage seul efficace de votre refus intransigeant, refus que vous exprimerez par tous les moyens d’action directe, y compris la grève générale qui, en dernier ressort, sera seule capable d’arrêter l’ignoble boucherie. Prolétaires, de toutes les forces, les anarchistes vous crient :

    Sous aucun prétexte, n’accepter la guerre. Vous, ses victimes, dressez-vous tous contre elle ! Détournez-vous des mauvais bergers blancs, bleus ou rouges qui veulent vous y entrainer.

    Et alors elle n’aura pas lieu !

    Vu : le candidat — Chaque semaine, lisez Le Libertaire, organe de l’Union anarchiste — [marque syndicale] La Cootypographie - 11, rue de Metz, 11 - Courbevoie (Seine)


    sources :

    Le texte de l’affiche (format colombier) est paru dans Le Libertaire : organe hebdomadaire de l’Union anarchiste n° 490 (41e année, 4e série, vendredi 3 avril 1936).

    Cette affiche est parue en même temps que l’affiche « Travailleurs qui votez, les anarchistes vous parlent » (format double colombier) lors de la campagne antiparlementaire de 1936.






    [Un scandale judiciaire : meeting]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Un scandale judiciaire : meeting]. — Lyon : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....) : Comité Bartosek, (Imprimerie Intersyndicale Lyonnaise (Lyon)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : rouge ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Mundaneum (Mons)
    • Liste des thèmes  : contrôle des naissances  ; procès
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Baeza, Juan (1902-1939 ?)  ; Bartosek, Norbert (1902-1959)  ; Branche, Me  ; Émery, Paul « Léon » (1898-1981)  ; Harel, Louis (1899-....)  ; Pioch, Georges (1873-1953)  ; Prévotel, André (1910-1958)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations  ; soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Comité Bartosek et Comité de Défense Sociale

    Un scandale judiciaire !

    Au nom de la morale ! De leur morale !

    Le 2 mai passé, à Bordeaux, des juges de correctionnelle se sont permis, en marge du Code et au nom de leur parti pris, de condamner :
    Norbert Bartosek à 3 ans de prison et 10 ans d’interdiction de séjour ;
    Jean Baesa à 2 ans de prison et 10 ans d’interdiction de séjour ;
    Louis Harel à 6 mois de prison et 5 ans d’interdiction de séjour ;
    André Prévôtel à 6 mois de prison et 5 ans d’interdiction de séjour ;
    pour « délit » de stérilisation humaine. Or ce délit n’est pas prévu par la loi.

    Pour protester contre cette iniquité, assistez en masse au

    Meeting

    qui aura lieu le mardi 9 juin, à 20 h 30. Salle Émile-Zola, à l’Unitaire - 129, rue Boileau

    y prendront la parole
    Lequertier, Fédération socialiste du Rhône
    Émery, Ligue des droits de l’Homme, Front social
    Branche, avocat du CDS
    Georges Pioch, homme de lettres

    Que notre appel soit entendu par toutes les organisations et individus qui ont à cœur de défendre la liberté individuelle (ce droit sacré de l’homme). Nous invitons particulièrement : l’Union des Syndicats confédérés, les intellectuels anti-fascistes, la Patrie Humaine, la Libre Pensée, les rassemblements de femmes de toutes les tendances, les Jeunesses socialistes révolutionnaires, la Ligue des droits de l’Homme, le Front social et Jeunesses frontistes, les syndicats de la CGTSR, les Jeunesses syndicalistes et révolutionnaires, les groupes libertaires de Lyon et de Villeurbanne, etc., etc.

    Participation aux frais : 0 fr. 50 — Entrée gratuite pour les chômeurs

    Imp. Intersyndicale Lyonnaise, 46, rue de l’Université [marque syndicale]


    sources :
     

    1936

    1936
    Affiches liées





    [Gloire, natalité ...]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Gloire, natalité ...] / Gébé [2]. — Paris : la Grande réforme, [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier jaune ) ; 36 × 29 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : contrôle des naissances  ; littérature : poésie
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Margueritte, Victor (1866-1942)
    • Presse citée  : Grande réforme (1931-1939), la
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (poésie) ; entouré d’un dessin (caricature sur la guerre de Gebé [un autre]) ]

    texte :

    Gloire, natalité ...

    Gloire, natalité, termes gros de dangers…
    À leur tam-tam on voit se grouper sans vergogne
    Les pères La Victoire et les mères Gigognes.
    Il s’agit de lutter contre les étrangers.
     
    Les mères ont mis bas pour servir la Patrie
    Un tas de malheureux dignes de la voirie.
    Ils vont peupler l’hospice ou bine le cabanon.
    Sont-ils sains ? Les voilà promus chair à canon.
    Les pères tireront orgueil de leur massacre.
    Tomber au champ d’honneur, en somme, c’est un sacre.
     
    Personne ne se dit : « Assez tôt vient la mort ».
    Le destin « le plus beau, le plus digne d’envie »
    Combattant tous les maux, c’est d’œuvrer pour la vie.
    Seul but de l’être humain qui mérite l’effort. »
     
    Fabriquer du cadavre en série est besogne
    Plus simple. tout profit pour les maîtres forbans.
    Les pères La Victoire et les mères Gigognes
    Applaudissent. Galons et croix… Ouvrez le ban !
    Le linceul tricolore et doré claque au vent.
     
    Naissez, braves lapins ; la Gloire vous attend.
     
    Victor Margueritte

    Poésie extraite de « Nocturnes ». Un volume de vers
    Dessin de Gébé, exécuté spécialement pour La Grande réforme, 14, rue de la Duée — Paris (20e)


    sources :
     


    [Sauvons l’Espagne antifasciste]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Sauvons l’Espagne antifasciste]. — Paris : Comité pour l’Espagne libre, [ ?] (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : papier de couleur ) ; 40 × 60 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : collection particulière
    • Liste des thèmes  : fascisme et antifascisme  ; guerre (généralités)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne  ; Espagne : histoire : 1936-1939
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


     
    texte :

    Comité pour l’Espagne Libre

    Siège central : 26, rue de Crussel, paris XIe — Téléphone : Roquette 73-96

    Sauvons l’Espagne antifasciste

    Le grand drame qui se prolonge de l’autre côté des Pyrénées nécessite un effort accru de tous ceux qui sont attachés à la cause de l’émancipation humaine.

    Camarades antifascistes,

    Le Comité pour l’Espagne Libre vous demande de retenir l’adresse de son Centre Local sité :

    [espace vide à remplir]

    Notre Comité qui a adopté 200 enfants espagnols dont les parents ont été assassinés à Madrid et à Malaga par les mercenaires de Franco, soutient également les populations éprouvées par la guerre civile.

    Nos transports par camions constituent un service rapide qui assure le ravitaillement en vivres, vêtements et médicaments aux régions les plus nécessiteuses.

    Pensez, camarades antifascistes, à ce peuple qui lutte vaillamment pour défendre sa liberté et la nôtre contre la barbarie fasciste. Songez aux innocentes victimes, aux orphelins sans pain et sans abri. Manifestez-leur votre solidarité par des actes ; contribuez à remplir nos camions qui leur apporteront l’aide matérielle dont ils ont tant besoin. Rendez-nous visite, apportez-nous vos dons.

    À tous, merci !

    Le Centre local du Comité pour l’Espagne Libre

    [marque syndicale] Imprimerie spéciale du Comité pour l’Espagne Libre


    sources :

    Au dos, date au tampon encreur : « le 30 mars 1938 » (coll. part.).







    [Gli anarchici dopo il 2 giugno e dopo l’amnistia]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Gli anarchici dopo il 2 giugno e dopo l’amnistia]. — Forlì Forlì, Forly : l’ Aurora, [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier gris ) ; 48 × 34 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : manifeste
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (manifeste), supplément à « L’Aurora » n. 4 ]

    texte :

    Gli anarchici dopo il 2 giugno e dopo l’amnistia

    Gli anarchici, […]

    Gli anarchici, […]

    Gli anarchici, […]

    Gli anarchici, […]

    Gli anarchici, […]

    Gli anarchici, […]

    Gli anarchici, […]

    Gli anarchici considerano che da tali genitori non poteva nascere che una tale situazione, republicana di forma, vecchio regime di sostanza ; una republica vergognosa di sè, questuante pietà dal carnefici degli antifascisti ; amnistiante, anche in sede di governo provvisorio, la masnada infame che l’esarchia aveva incarcerata nell’ora in cui il popolo poteva farsi anarchicamente giustizia da sè ; come anarchicamente l’aveva già fatto in un primo temp.

    Gli anarchici, […]

    Gli anarchici, […]

    Di fronte ai fallimentari risultati della politica esarchica, gli anarchici […]

    Non eletti, non elettori ieri, sui piano del macchinismo statale ; ma presenti sempre ed astensionisti […]

    ***

    Non eletti nè elettori, nemmeno domani, gli anarchici ancora una volta dicono ai proletari, agli uomini liberi di ogni classe : la salute è in noi, […]

    Concluderemo coll’ osservare che anche i fatti in maturazione già smentiscono il miracolismo di quei bene intenzioni […]

    Viva la rivoluzione sociale !

    Supplemento all’Aurora N. 4 - Corso Diaz, 60 - Forlì


    traduction :

    Supplément à L’Aurora n° 4.


    sources :
     


    [Gli anarchici, chi siamo, che cosa vogliamo]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Gli anarchici, chi siamo, che cosa vogliamo]. — Forlì Forlì, Forly : l’ Aurora, [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 50 × 35 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : propagande
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Bakounine, Michel (1814-1876)  ; Faure, Sébastien (1858-1942)  ; Kropotkine, Pierre (1842-1921)  ; Proudhon, Pierre-Joseph (1809-1865)  ; Reclus, Élisée (1830-1905)
    • Presse citée  : Libertario (Milano, il)  ; Umanità Nova (1920-…)  ; Volontà (Napoli)
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :


    [ texte (papier de couleur) ]

    texte :

    L’Aurora [pagina] 3

    Gli anarchici, chi siamo, che cosa vogliamo

    Nè ingenui nè violenti…

    Si ha degli anarchici, come individui, la più falsa delle idee.

    Gli uni ci considerano come degl’innocui utopisti, dei dolci sognatori, e ci trattano di spiriti chimerici dalle immaginazioni stravaganti il che è come dire dei semi-pani. Costoro propendono a ravvisare in noi dei malati che le circostanze possono rendere pericolosi, ma non dei malfattori sistematici e coscienti.

    Gli altri hanno di noi un giudizio ben differente pensano che gli anarchici siano dei bruti incoscienti, degli esseri odiosi, violenti e forsennati contro i quali non si è mai troppo premuniti nè si esercita una repressione abbastanza implacabile.

    Gli uni e gli altri sono nell’errore. Se noi siamo degli utopisti, lo siamo nello stesso modo di tutti quelli che ci hanno preceduti, i quali, hanno osato proiettare sullo schermo dell’avvenire delle immagini in contraddizione con quelle dei loro tempi... Noi siamo effettivamente i discendenti e i continuatori di questi Individui, i quali, dotati di una percezione e di una sensibilità più vive dei loro contemporanei, hanno intravveduto l’ alba, sebbene sprofondati nella notte.

    Noi siamo gli eredi di quegli uomini i quali, pur vivendo in un’epoca d’ignoranza, di miseria, d’ oppressione, di bruttura, d’ ipocrisia, d’ iniquità e di odio, hanno intravveduto una Città del sapere, del benessere, della libertà, della bellezza, della sincerità, della giustizia e della fratellanza, e che, con tutte le loro forze, hanno lavorato all’ edificazione di questa Città meravigliosa.

    Che i privilegiati, i soddisfatti e tutta la sequela immonda dei mercenarii e degli schiavi interessati al mantenimento e preposti alla difesa del Regime di cui sono o credono di essere i profittatori, lancino sdegnosamente l’epiteto peggiorativo d’ utopisti, dì sognatori, di spiriti stravaganti contro i coraggiosi artigiani e contro i chiaroveggenti costruttori di un’avvenire sociale migliore, è nel loro interesse. Essi sono nella logica delle cose.

    Ma è certo che, senza questi sogna-tori di cui noi facciamo fruttificare le idee ereditate, senza questi costruttori chimerici e malati — è così che in ogni tempo sono stati qualificati i novatori e i loro discepoli —noi saremmo ancora in quelle tenebrose epoche di schiavitù che stentiamo a credere che siano veramente esistite, tanto l’ uomo era ignorante, selvaggio e miserabile. Utopisti, perchè noi vogliamo che l’evoluzione segua il suo corso, liberandoci dalla schiavitù moderna, dal salariato, e faccia del produttore di tutte le ricchezze un’ essere libero, degno, felice e amorevole ?

    Sognatori, perchè noi prevediamo ed annunciamo la distruzione dello Stato la di cui funzione è di sfruttare il lavoro, d’asservire il pensiero, di soffocare lo spirito di rivolta, di paralizzare il progresso, di stroncare le iniziative, di perseguitare gli umili, d’ ingrassare gl’intriganti, di derubare i contribuenti, di sostenere i parassiti, di favorire la menzogna e I’ oscurantismo, di stimolare all’assassinio e all’odio, e, quando il suo potere è minacciato, di gettare sui campi di massacro tutte le esistenze che il popolo ha di più sane, di più vigorose, di più belle ?

    Spiriti chimerici, semi-pazzi, perchè, constatando le trasformazioni lente, troppo lente, ma inevitabili, che so-spingono le società unione verso nuove strutture edificate su basi rinnovate, noi consacriamo le nostre energie per demolire la struttura della società capitalista e autoritaria ?

    Noi sfidiamo gli spiriti informati e attenti del nostro tempo ad accusare seriamente di squilibrati gli uomini che progettano e che preparano consimili trasformazioni sociali.

    Insensati, al contrario, non solo a metà ma totalmente, quelli che s’ immaginano di poter sbarrare la strada alle generazioni contemporanee che marciano verso la Rivoluzione sociale, come il fluisse si dirige verso l’oceano : essi possono con I’aiuto di potenti dighe e d’ abili deviazioni, rallentare più o meno il corso del fiume, ma è fatale che questo tosto o tardi si precipiti nel mare.

    No ! Gli Anarchici non sono nè utopisti, nè dei sognatori, nè dei pazzi, e la prova è che ovunque i Governi lì attaccano e lì relegano nelle carceri alfine d’impedire alle parole di Verità ch’essi propagano di penetrare negli orecchi dei diseredati, mentre che, se I’ insegnamento libertario contenesse del chimerico o della demenza sarebbe loro facile farne emergere la sragione-volezza e I’assurdità.

    Nobiltà degli anarchici

    Certuni pretendono che gli anarchici siano dei bruti ignoranti.

    È vero che tutti i libertari non possiedono I’alta coltura e I’ intelligenza superiore di Proudhon, di Bakounine. di Eliseo Reclus e di Kropotkine. È esatto che molti anarchici colpiti dalla sventura propria dei tempi moderni, la miseria, hanno dovuto dall’età di dieci o dodici anni abbandonare la scuola e lavorare per vivere ; ma il fatto solo di essersi elevati fino alla concezione anarchica denota una comprensione viva e attesta uno sforzo intellettuale di cui sarebbe incapace un bruto.

    L’anarchico legge, studia, medita, s’ istruisce ogni giorno. Egli prova il bisogno d’ allargare continuamente il circolo delle sue conoscenze, d’arrichire costantemente le sue cognizioni. Egli s’interessa alle cose serie ; si appassiona per la bellezza che lo avvince. Il suo sforzo per formarsi una coltura più profonda e più estesa, non si arre-sta mai. Egli non crede mai di saperne abbastanza. Più apprende e più gli piace educarsi. Per istinto egli sente che se vuole illuminare gli altri bisogna che prima faccia provvigione di luce.

    Ogni anarchico è un propagandista egli soffre a tacere le convinzioni che lo animano e la sua più grande gioia consiste nell’esercitare intorno a lui, in ogni circostanza, I’ apostolato delle sue idee. Egli pensa di aver perduto la sua giornata se non ha niente imparato e niente insegnato, e tiene sì alto il culto del suo ideale, che osserva, paragona, riflette, studia sempre, tanto per avvicinarsi all’Ideale e rendersene degno, quanto per essere maggiormente in grado di esporlo e di farlo amare.

    E quest’uomo può essere un bruto insensato ? Un simile individuo può essere un crasso ignorante ?

    Menzogna I Calunnia !

    Umanità degli anarchici

    L’ opinione la più diffusa è che gli anarchici siano dei violenti, delle anime gonfie d’ odio. Ciò è, e non è.

    Gli anarchici sentono dell’odio ; essi sono vivaci e multipli, ma il loro odio non è che la conseguenza logica, necessaria, fatale del loro amore. Essi odiano la servitù, perchè hanno l’amore dell’indipendenza essi detestano il lavoro sfruttato, perchè amano il lavoro libero : essi combattono violentemente la menzogna, perchè difendono ardentemente la verità : essi esecrano l’ iniquità, perchè hanno il culto del giusto ; essi odiano la guerra, perchè combattono appassionatamente per la pace.

    Noi possiamo prolungare queste enumerazioni e dimostrare come tutto l’odio che gonfia il cuore degli Anarchici ha per causa I’ ardente attaccamento alle loro convinzioni, e che quest’odio è legittimo e fecondo, è virtuoso è sacro.

    Non siamo naturalmente odiatori ; siamo al contrario di cuore affettuoso e sensibile, di temperamento accessibile all’amicizia, all’amore, alla solidarietà, a tutto ciò che è di natura tendente ad avvicinare gl’individui.

    E non potremmo essere diversamente, poichè il più caro del nostro sogno e del nostro fine, è di sopprimere tutto ciò che solleva gli uomini in stato di guerra gli uni contro gli altri Proprietà, Governo, Chiesa, Militarismo, Polizia, Magistratura.

    Il nostro cuore sanguina e la nostra coscienza si rivolta dí fronte al contrasto della miseria e dell’opulenza. I nostri nervi vibrano e il nostro cervello in-sorge alla sola evocazione delle torture che subiscono quelli che, in tutti i paesi e a milioni, agonizzano nelle prigioni e nei bagni penali. La nostra sensibilità freme e tutto il nostro essere è preso da indignazione e da pietà al pensiero dei massacri, delle barbarie, delle atrocità che col sangue dei combattenti imbevono i campi di battaglia.

    Gli odiatori, sono i ricchi che fissano gli occhi al quadro dell’indigenza che li circonda di cui sono la causa ; sono i governanti che, ad occhio asciutto, ordinano i rnassacri ; sono gli esecra-bili profittatori che raccolgono le (ultime nel sangue e nel calmarne ; sono i cani di polizia che stringono le ma-nette ai polsi dei poveri diavoli : sono i magistrati che, senza indulgere con-dannano in nome della Legge e della Società, gli sventurati che sono vittime della Legge e della Società.

    Quanto all’accusa di violenti con cui si pretende di colpirci, basta, per farne giustizia, aprire gli occhi e constatare che, nel mondo attuale come nei secoli passati. la violenza governa, domina, broglia e assassina. Essa è la regola ipocritamente organizzata e sistematica di ogni governo. Essa si pratica e si afferma tutti i giorni sotto la veste dell’agente fiscale, del proprietario, del padrone, del gendarme, del carceriere, del boia, dell’ufficiale, tutti professionisti, sotto forme multiple, della Forza, della Violenza, della Brutalità.

    Gli Anarchici vogliono organizzare I’ accordo libero, I’ aiuto fraterno, l’intesa armoniosa. Ma essi sanno - per esperienza, per ragionamento e per storia - che non potranno edificare la loro volontà di Benessere e di Libertà per tutti che sulle rovine delle istituzioni costituite. Essi hanno coscienza che solo una Rivoluzione violenta avrà ragione delle resistenze dei dominanti e dei loro mercenari. La violenza di-viene così, per essi, una fatalità ; essi la subiscono, ma non la considerano che come una reazione resa necessaria dallo stato permanente di legittima di-fesa nel quale si trovano posti ad ogni momento i deseredati.

    La logica dell’anarchismo

    La tesi anarchica importa nella pratica alcune conseguenze che è indispensabile segnalare.

    Una rapida esposizione di questi coronari basterà a situare gli Anarchici in faccia a tutti gli altri aggruppamenti e a tutte le altre tesi, ed a precisare i tratti mediante i quali noi ci differenziamo da tutte le altre scuole filosofiche-sociali.

    Prima conseguenza — Colui che nega e combatte I’Autorità morale (la Religione), senza negare e combattere le altre non è un vero anarchico e, aggiungo, non è un anarchico integrale, poichè, sebbene nemico della Autorità morale, egli resta partigiano dell’Autorità politica ed economica.

    È lo stesso e per il medesimo motivo, di colui che nega e combatte la Proprietà, ma ammette e sostiene la legittimità e la bontà dello Stato e della Religione.

    È ancora lo stesso caso di colui che nega e combatte lo Stato, ma ammette e sostiene la Religione e la Proprietà. L’ Anarchico integrale condanna con la medesima convinzione e attacca con eguale ardore tutte le forme e le manifestazioni dell’Autorità, e si eleva con eguale vigore contro tutte le imposizioni che esse comportano.

    Dunque, in fatto come in diritto, l’Anarchismo è antireligioso, anticapitalista ed antistatale. Esso non risparmia, i suoi colpi, nè allo Stato, nè alla Proprietà, nè alla Religione ; ma vuole sopprimerli tutti e tre.

    Seconda conseguenza — Gli Anarchici non accordano alcuna efficacia ad un semplice cambiamento tra il personale che esercita l’Autorità. Essi considerano i governanti e i possidenti, i preti e i moralisti, uomini come gli altri, i quali, non sono per natura nè peggiori nè migliori dei comuni mortali e che, se essi imprigionano, uccidono, se vivono del lavoro altrui, se menticono, se insegnano una morale falsa e convenzionale, è perchè sono funzionalmente nella necessità di opprimere, sfruttare, mentire.

    Nella tragedia che si svolge, è la parte del Governo, qualunque esso sia, quella di opprimere, di fare la guerra, d’ imporle le imposte, di colpire quelli che urtano la legge e dì massacrare quelli che insorgono ; è il compito del capitalista, qualunque esso sia, quello di sfruttare il lavoro e di vivere da parassita ; è il compito del prete e del professore di morale, chiunque essi siano, di soffocare il pensiero, oscurare la coscienza e d’ incatenare la volontà.

    Perciò noi combattiamo tutti i ciarlatani, qualunque essi siano, dei partiti politici, nessuno escluso, che tendono i loro sforzi a persuadere le masse, di cui mendicano i suffragi, che tutto và male perchè essi non governano e che tutto andrebbe bene se essi governassero.

    Terza conseguenza — Risulta da ciò che precede che, sempre logici, noi siamo gli avversari dell’Autorità da esercitare pel medesimo titolo e nel medesimo grado che lo siamo dell’Autorità da seguire.

    Non volere obbedire, ma volere comandare, non significa essere anarchici, Rifiutarsi di lasciar sfruttare il proprio lavoro, ma consentire a sfruttare il lavoro altrui, non è essere anarchici. Il libertario si rifiuta di dare ordine nello stesso modo che si rifiuta di riceverne. Egli prova per la condizione di capo tanta repugnanza quanto per quella di subordinato. Non consente a sfruttare gli altri come non consente di essere sfruttato lui stesso. È ad eguale distanza dal padrone e dallo schiavo. Ma possiamo in pari tempo dichiarare che, a conti fatti, noi accordiamo a quelli che si rassegnano alla sottomissione le circostanze attenuanti le quali rifiutiamo formalmente a quelli che consentono a comandare polche i primi si trovano forzatamente nella necessità — è per essi, in certi casi, una questione di vita o di morte — di rinunciare alla rivolta, mentre che nessuno è nell’obbligo di ordinare, di esercitare funzioni di capo o di padrone.

    Quì emergono le opposizioni profonde, le distanze irriducibili che separano i gruppi anarchici da tutti i partiti politici che si dicono rivoluzionari o passano per tali. Poichè, dal primo all’ultimo, dal più bianco al più rosso, tutti i partiti politici non cercano che di scacciare dal Potere il partito che lo detiene per impadronirsene essi e diventare padroni a loro volta. Tutti sono partigiani dell’Autorità... alla condizione ch’essi stessi la detengano.

    Quarta conseguenza — Noi non vogliamo solamente abolire tutte le forme dell’Autorità, ma vogliamo ancora distruggerle tutte simultaneamente e proclamiamo che la distruzione totale e simultanea. è Indispensabile.

    Perchè ?

    Perchè tutte le forme dell’Autorità si collegano ; esse sono indissolubilmente legate le une alle altre. Esse sono complici e solidali. Lasciandone sussistere una sola significa favorire la resurrezione di tutte. Sventura alle generazioni, che non avranno il coraggio di andare fino alla totale estirpazione del germe viscido, del focolare d’ infezione I Esse vedranno prontamente riapparire le germinazione. Inoffensivi in principio, per non allarmare, impercettibili e quasi senza forza i germi si svilupperanno, si fortificheranno e allorche il male, sarà perfidamente e nell’ombra ingrandito, apparirà in piena luce, occorrerà ricominciar la lotta per sotterrarlo definitivamente.

    No l no ! non mezze misure, niente concessioni. Tutto o niente.

    La guerra è dichiarata tra i due principi che si disputano l’ impero del mondo : Autorità o Libertà. Il democraticismo sogna una conciliazione ; I’ esperienza ha dimostrato la stolta assurdità d’ una associazione tra questi due principii che si escludono.

    Bisogna scegliere. Soli, gli Anarchici si pronunciano in favore della Libertà. Essi sono contro il mondo intero.

    Non importa ! Vinceranno.

    Sébastien Faure

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