papier bleu

 

 
 

Affichage par année

31 affiches :

 

    [Les mensonges de Maurice Barrès]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Les mensonges de Maurice Barrès]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier bleu ) ; 62 × 43 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : délégation de pouvoir (élections)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Bastard, Élisée (1871-1957)  ; Galau, Gaston  ; Galau, Louis (1840-1924)  ; Grandidier, Louis (1873-1931)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    texte :

    4e circonscription de Saint-Denis. — Neuilly-Boulogne. — Ballotage du 3 septembre 1893

    Les mensonges de Maurice Barrès

    Il y a dix jours, nous placardions des affiches abstentionnistes dans la circonscription. Arrivés devant le domicile de Barrès, une bande d’une quinzaine d’individus nous ont interdit, gourdin au poing, l’affichage sur son mur.

    Barrès est parti de cet incident pour, dans une affiche de la dernière heure, faire grand tapage d’un attentat contre sa vie. Les journaux à sa dévotion ont, avec fracas, colporté ses mensonges.

    Barrès a dit que nous étions des agents de Pressensé, des assassins à gages, des soi-disant anarchistes.

    Barrès a menti

    Nous ne sommes à la solde de personne, nous n’avons assassiné personne, et nous sommes de convaincus anarchistes.

    Barrès a affirmé que nous avions donné un coup de couteau à sa bonne, des coups de casse-tête à Fleury et quelques autres de ses amis.

    Barrès a menti

    Nous n’avions ni couteaux, ni cannes, ni casse-têtes. Cela a été formellement constaté au commissariat de police.

    Barrès a dit que nous voulions attenter à sa vie.

    Barrès a menti

    Nous n’avions d’autre but que de faire de la propagande anarchiste en collant nos affiches et c’est parce qu’elle gênaient l’honnête candidat révisionniste que ses stipendiés nous ont assailli et nous ont fait arrêter.

    Barrès a raconté qu’étant les assaillants nous serions poursuivis.

    Barrès a menti

    Nous avons été assaillis et après quelques jours de détention arbitraire, nous sommes en liberté. Notre premier soin est de rétablir la vérité.

    Électeurs, voilà les agissements de Barrès ! Élu, il continuera à être le fumiste et le jésuite qu’il s’est dévoilé pendant sa campagne électorale.

    Au lieu de voter, soit pour lui, soit pour ses concurrents, abstenez-vous, et vous ferez acte d’Hommes libres.

    Vice la révolution sociale !

    Vive l’anarchie !

    est signé : les victimes du guet-apens de Barrès, arrêté le 18 et remis en liberté le 20 aout :
    [Louis Galau, Gaston Galau, Élisée Bastard, J. Roussel (ou Bouchet, Morisset ?), Grandidier]

    Les groupes anarchistes de la [sans ?] indignés des procédés employés par M. Barrès, ont fait les frais de la présente affiche.

    vu le candidat : L. Galau

    [impr. … : A Delalé [du Père Peinard], 4 bis, rue d’Orsel, Paris. ?]


    sources :

    Affiche reproduite dans le supplément « Documents pour servir à l’Histoire de notre époque » à L’Art social de février 1894.










    [Il était une fois, Italie 1969... qu’il faut surtout continuer les luttes qui sont la cause première de cette répression]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Il était une fois, Italie 1969... qu’il faut surtout continuer les luttes qui sont la cause première de cette répression]. — Toulouse : Comité Italie (Toulouse), [ca ] (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier bleu ) ; 55 × 40 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : prison  ; terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Italie
    • Noms cités (± liste positive)  : Millán Hernández, Julián [Julio] (1935-....)  ; Pinelli, Giuseppe (1928-1969)  ; Prescott, Jake  ; Valpreda, Pietro (1933-2002)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ patchwork de bandes dessinées citant aussi Prescott en Angleterre, Millan en Espagne, etc. ]

    texte :

    Il était une fois...

    Italie 1969 : manifestations, occupations d’usine se succèdent […]

    Le patronat se concerte :
    — Messieurs, la situation est grave. Il faut en sortir. J’ai un plan à proposer : faire arrêter les agitateurs. Pour cel, il faudrait que les meneurs déposent des bombes criminelles qui effraieront. Les anarchistes pourraient bien…
    — Mais ce n’est pas leur façon d’agir !
    — Bien sûr ! Mais les fascistes se proposent pour le faire à leur place. Nous les financerons, la police les couvrira et arrêtera les révolutionnaires.
    Bravo !… Ingénieux !… Très bien !

    Le 12 décembre 69, comme prévu, les fascistes déposent une bombe dans une banque de Milan.

    Bilan : 16 morts, 90 blessés … La population est effrayée.

    Comme escompté, la police démantèle la gauche extra-parlementaire (8396 personnes arrêtées). Il faut des coupables, la police accuse les anarchistes…
    — Tu as déjà vu un anar s’attaquer au peuple, toi ?
    —Arrêtez-le !
    — Tu es anarchiste donc coupable !

    Au cours d’interrogatoires violents, l’un d’eux, Pinelli, est frappé à mort par les flics
    — Le salaud, il nous a claqué dans les mains ! … Balançons-le par la fenêtre, on fera croire à un suicide.

    Pour la police italienne, l’enquête est terminée : les anarchistes sont inculpés. Des félicitations arrivent de nombreuses capitales.

    Pendant deux ans et demi, apparemment, il n’y a rien de nouveau. Mais…

    11 personnes disparaissent dans des conditions mystérieuses : leurs témoignages sur cette affaire étaient gênants pour la version fabriquée par les flics.

    Les 4 prisonniers sont dans un état de santé alarmant. Le gouvernement attendait sans doute que les principaux accusé crèvent en taule. Mais, sous la pression de l’opinion publique, le premier procès est fixé le : 23 février
    Valpreda : — je crois inutile de répéter :
    - à qui servaient les bombes
    - qui avait intérêt à jeter le discrédit sur la gauche
    - qui voulait briser les contestations, les revendications salariales, etc.

    L’Italie n’est pas un cas isolé. Dans toute l’Europe, de la Pologne à l’Espagne, grèves et manifs se succèdent. Face à la montée des luttes de classe, les gouvernements pour se maintenir renforcent leur arsenal répressif.

    En Angleterre : Prescott condamné à 15 ans, en Espagne : Millan a pris 23 ans, etc.

    À travers le procès du 23 février notre tache est d’attaquer l’État en montrant son caractère toujours répressif
    — Qu’est-ce qu’on fait pour Valpreda ?
    — Tout ce qu’on peut, tout en continuant la lutte ici et maintenant

    D’autres camarades seront emprisonnés, nous devront les soutenir, mais nous savons

    qu’il faut surtout continuer les luttes qui sont la cause première de cette répression

    Imprimerie spé. Comité Italie : 3, rue Merly, Toulouse, 31


    sources :

    Le Comité Italie Toulouse, dans Confrontation anarchiste n° 6 (avr. 1972), p. 13-14, signale qu’une première affiche, épuisée, a été tirée à 4000 ex. et qu’une seconde est tirée à 3000 ex. Une brochure (tirée à 3500 ex. est alors pratiquement épuisée). Une autre affiche et des tracts pour un meeting à Toulouse y est aussi signalée.


    [ca  1972]
    Affiche liée




    [Du plaisir d’amour au plaisir de donner : le nouveau mouvement]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Du plaisir d’amour au plaisir de donner : le nouveau mouvement]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : papier bleu ) ; 50 × 33 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : grève : grève générale  ; grève  ; luttes ouvrières  ; nucléaire  ; Premier Mai  ; syndicalisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Delgado, Raymond  ; GARI (Groupes d’action révolutionnaire internationalistes, 1974)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    dessin érotique : « L’énergie c’est nous ! Faites l’amour… pas des chômeurs ! »

    texte :

    Du plaisir d’amour au plaisir de donner

    Le 1er Mai fut une grève générale mondiale, Pétain la transforma en Fête du travail - famille - patrie - muguet, faisons demain la grève contre le travail, tous à la campagne.

    le nouveau mouvement

    Le nouveau mouvement n’est pas ce que quelques uns, fussent-ils nombreux, organisés, structurés, “cohérents”. Peuvent construire ou penser pour la “libération” des autres. C’est ce que chacun ou tous créent par eux-mêmes dans leur lutte, pour leur lutte pour leur propre intérêt, pour leur plaisir. Le dépassement des particularismes, l’unification des revendications, leur dépassement dans des problèmes plus généraux, plus fondamentaux, les perspectives de la lutte, tout cela ne peut être, à un moment donné, que le produit de la lutte elle-même. Les syndicats parlent toujours d’unité, les groupes de fronts, de comités, etc. ; dans toute grève où s’exprime l’autonomie et son auto-organisation de l’action. Personne ne parle plus de cela car la lutte est le fait de tous les travailleur en marche. Les partis ont des spécialistes qui traitent de façon séparée chaque problème et ne permettent pas que s’en dégage une vision globale ; c’est la politique. Pour nous, travailleurs et chômeurs, nous considérons que chaque problème n’est pas séparé, qu’ils ne sont que les rouages du système (marché, salariat, profit, hiérarchie, répression…) c’est ce que nous avons essayé de mettre en relief, nous considérons que cette démarche s’inscrit dans le nouveau mouvement de compréhension de la société qui nous exploite afin de mieux la combattre et la détruire.

    Crise de l’énergie ? choix d’énergie : nucléaire ou naturelle

    La période de décolonisation étant quasiment terminée l’affirmation des intérêts nationaux des pays producteurs de pétrole a fait que ces derniers ont revendiqué un relèvement du prix du pétrole au taux mondial. Ce qui a provoqué une hausse générale des marchandises en liaison avec l’énergie pétrolifère. Il n’y a donc pas crise au sens de la disparition du pétrole sur la planète mais bouderie des capitalistes pour un produit qui est plus cher, cela attaquant leur énorme profit. Coût du pétrole à l’extraction : 0,008 F, le litre d’essence est revendu comme chacun sait, à 1,15F.

    Donc la période qui vient de passer est celle du rééquilibrage du prix des autres marchandises par rapport à celle-ci. Les pays du capitalisme avancés dépassent actuellement cette difficulté par la réintroduction des pays pétroliers dans leur marché par des accords économiques (Giscard-Boumédienne) qui font évoluer ces pays vers le type de sociétés industrielles de consommation dirigée que nous connaissons. Nous rentrons dans la phase de l’unification accélérée de la planète à travers un seul type de société marchande et bureaucratique. Mais cette volonté de rééquilibrage des forces se trouve en contradiction avec le capitalisme avancé qui poussé par sa logique interne d’extension des marchés ne peut laisser les pays producteurs se développer, car eux-mêmes les concurrenceront sur le marché mondial. La suprématie des marchés des pays hautement industrialisés ne peut se faire que s’ils s’autonomisent au niveau énergétique. L’énergie nucléaire devient alors la solution pour le grand capital, et renforce sa puissance économique et militaire face aux pays faiblement industrialisés.

    Le capital repousse encore sa crise de surproduction en déversant sa diarrhée de marchandise, made in France, made in Japan, made in China et made in URSS sur les pays du tiers monde.

    De cette logique du système capitaliste privé et d’État, il en résulte que l’aide aux pays sous-développés, c’est du pipeau, que la misère restera encore, que dans cette course au profit maximum, le système ne peut se poser la question du danger de mort d’une telle énergie (santé de tous, cancer, radioactivité, bombe, etc.).

    Nous devons passer à l’attaque en construisant partout des systèmes autonomes énergétiques. Toutes les initiatives de fabrication d’énergie autonome sont un pas de plus vers le dépérissement de l’État centralisateur, car la consommation de cette énergie est gratuite et il n’est pas nécessaire de recourir à un groupe énergétique central, tel l’EDF. Chacun peut construire sur sa maison son groupe énergétique en utilisant les agents naturels tels le vent, le soleil, les étoiles (énergie cosmique) et bénéficier ainsi d’une énergie gratuite, hors du coùt de la construction, et totalement indépendante. Le vent, les étoiles et le soleil n’appartiennent pas à l’État. Si des millions de personnes, individuellement ou regroupées par affinité, entreprennent la réalisation de ce type de production énergétique nous ferlons échec au projet de l’EDF. Pour œuvrer dans ce sens, des cama-rades nous ont signalé la réédition de la brochure sur l’énergie solaire ’ "la face cachée du soleil" qui montre comment réaliser pratiquement ce projet.

    Réflexions sur l’échec de la grève des PTT

    La grève des postes la plus longue que les P.T.T. ait connu s’est soldée par un échec. Cet échec n’a pas été celui des postiers seulement, mais celui de toute la fonction publique. Pour nous, travailleurs, il ne s’agit pas de rester désarmés devant cette défaite, de laisser se restructurer dans la rentabilité ce secteur sur le dos des travailleurs. Nous devons tirer un bilan du pourquoi cet échec. Le conflit est resté limité aux postes quand il aurait pu se généraliser à d’autres secteurs. Pour cela deux choses nous paraissent essentielles :
    1°) En ce qui concerne les salaires : il aurait fallu pouvoir avancer une revendication de salaire qui puisse rallier d’autres travailleurs, ceci d’une façon anti-hiérarchique afin d’unifier l’ensemble des travailleurs et non pas de les mettre corporativement en concurrence (par exemple : exiger 2000 F pour tous égalitairement).
    2°) En ce qui concerne la conduite de la grève par les syndicats :
    la grève dirigée par les bureaucrates fut transformée par ces derniers en grève passive, par le biais des manifestations traîne-savate bien encadrées (17 en 86 jours), et par l’isolement et le manque de liaisons voulues par les bureaucraties syndicales.

    Ce nec le plus extra de la lutte a fait que pendant ce temps les patrons ont eu tout le temps nécessaire pour élaborer des centre de tri parallèles clandestins. Notre groupe de lutte de classe tenta de proposer aux postiers un type d’actions qui visait à étendre et renforcer la grève, par exemple par la formation de gros piquets de grève volants (1000 à 2000 personnes) qui se placeraient devant d’autres entreprises et proposeraient aux autres travailleurs de débrayer sur les Mêmes revendications ce qui aurait permis, face au blocus patronal, l’établissement d’un rapport de force important et la menace d’une grève généralisée aurait écourté le conflit et nous aurait assuré une victoire collective. Ce type d’action a déjà été mené par des travailleurs anglais avec des comités d’hommes de confiance et non des bureaucrates permanents syndicaux payés par l’État (voir le fric que reçoivent ces Messieurs pour leurs bons et loyaux services. Fric qui passe pour être une aide aux commissions de travail). Donc lorsque nous avons essayé de proposer ce type d’action, les gros bras de la police syndicale (S.O.) nous arrachèrent nos tract. C’est la liberté d’expression type stalinien. Ces Messieurs se sont appropriés la classe ouvrière et ne veulent surtout pas qu’elle entende un autre son de cloche que le leur.

    Noué proposons aux travailleurs de refuser de défiler tant qu’on mettra des chaînes autour d’eux.

    À Nancy, un groupe de 30 gars du tri mirent tout sans dessus dessous dans un centre de tri parallèle.

    À Paris, un groupe incendia un centre patronal de tri-parallèle, cette action permit de montrer le coup de poignard patronal et militaire dans la grève les postes. D’après France-Soir, il aurait été trouvé chez un révolutionnaire libertaire (membre supposé de l’ex-GARI) la machine à écrire qui aurait servi à taper le tract. Information prise, ce révolutionnaire aurait prêté la machine à un groupe qui s’en serait servi pour taper le texte du tract. Ce camarade est inculpé par le juge Galut de complicité d’incendie volontaire quand il aurait été seulement solidaire en prêtant sa machine à des grévistes. Ce camarade est actuellement à la prison de la Santé, il s’agit de Raymond DELGADO. Nous pensons que l’acte le solidarité de ce révolutionnaire doit trouver une réponse sans la solidarité de classe de tous les travailleurs.
    Lui écrire à l’adresse suivante :
    Delgado N° 177402 div.1, cel.35
    M.A. La Santé Paris Cedex 75014

    Actuellement, nous pensons que la lutte pourrait se poursuivre au niveau du tri par la sélection et l’élimination d’un certain courrier ; tels les envois publicitaires, le courrier commercial des entreprises, le courrier de la police et des militaires et des diverses administrations. Seules les lettres des particuliers pourraient arriver à destination (et les lettres d’amour par exemple).

    cinémas
    A voir absolument. Dupont Lajoie


    sources :

    https://comitehistoire.laposte.fr/recherche/la-greve-de-la-poste-en-1974/
    https://shs.cairn.info/revue-de-l-ires-2006-2-page-55?lang=fr




    [El origen del Estado moderno y sus consecuencias]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    El origen del Estado moderno y sus consecuencias]. — [S.l.] : CNT_ (España), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier bleu ) ; 44 × 32 cm.

    • Affiches par pays  : Espagne
    • Lieux d’archivages  : UAB (Universitat autònoma de Barcelona)
    • Liste des thèmes  : État et étatisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :


    [ texte (manuscrit) ; dessin (ouvrier pendu, avec enveloppe CR.Juez au pied, devant 4 politiciens jouant aux cartes) par El Corrao ? ]

    texte :

    CNT-AIT

    El Día 20 de noviembre a las 7.30 de la tarde se celebrará en este sindicato una charla-debate que tratará el tema…

    El origen del el Estado moderno y sus consecuencias.

    El Estado como conjunto de instituciones es desde las que se ejerce el poder político legitimado, con su función de dominación y sus aparatos coercitivos e ideológicos, es algo moderno, apenas 500 años.

    Maquiavelo sera el primer gran teorizador del Estado absolutista, le seguirán Bodino, Hobbes ; mas tarde el liberalismo y la división de poderes, Locke y Montesquieu.

    Hoy en día, la omnipresencia del Estado es común denominador a “socialismo” y “capitalismos” su injerencia en las parcelas individuales de libertad, en la vida cotidiana, no tiene paragón en ningún momento de la historia.


    sources :
     







    [Le destin de l’homme se joue partout et tout le temps]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le destin de l’homme se joue partout et tout le temps]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : Alternative libertaire mensuel (Bruxelles) : éditions du 22_Mars (Bruxelles), (22_mars, impr. du (Bruxelles)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , papier bleu ) ; 61 × 43 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Dagerman, Stig (1923-1954)
    • Presse citée  : Alternative libertaire (Belgique : 1976-2005)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte de Stig Dagerman (1950), en calligramme (ici, un disque) ; une affichette de la revue MA! (Genève), puis sa reprise par Alternative libertaire ]

    texte :

    Parler de l’humanité, c’est parler de soi-même. Dans le procès que l’individu intente perpétuellement à l’humanité, il est lui-même incriminé et la seule chose qui puisse le mettre hors de cause est la mort. Il est significatif qu’il se trouve constamment sur le banc des accusés, même quand il est juge. Personne ne peut prétendre que l’humanité est entrain de pourrir sans, tout d’abord, constater les symptômes de la putréfaction sur lui-même, sans avoir lui-même commis de mauvaises actions. En ce domaine, toute observation doit être faite in vivo. Tout être vivant est prisonnier à perpétuité de l’humanité et contribue par sa vie, qu’il veuille ou non, à accroître ou à amoindrir la part de bonheur et de malheur, de grandeur et d’infamie, d’espoir et de désolation, de l’humanité.

    C’est pourquoi je puis oser dire que le destin de l’homme se joue partout et tout le temps et qu’il est impossible d’évaluer ce qu’un être humain peut représenter pour un autre. Je crois que la solidarité, la sympathie et l’amour sont les dernières chemises blanches de l’humanité. Plus haut que toutes les vertus, je place cette forme que l’on appelle le pardon. Je crois que la soif humaine de pardon est inextinguible, non pas qu’il existe un péché originel d’origine divine ou diabolique mais parce que, dès l’origine, nous sommes en butte à une impitoyable organisation du monde contre laquelle nous sommes bien plus désarmés que nous pourrions le souhaiter.

    Or, ce qu’il y a de tragique dans notre situation c’est que, tout en étant convaincu de l’existence des vertus humaines, je puis néanmoins nourrir des doutes quant à l’aptitude de l’homme à empêcher l’anéantissement du monde que nous redoutons tous. Et ce scepticisme s’explique par le fait que ce n’est pas l’homme qui décide, en définitive, du sort du monde, mais des blocs, des constellations de puissances, des groupes d’États, qui parlent tous une langue différente de celle de l’homme, à savoir celle du pouvoir.

    Je crois que l’ennemi héréditaire de l’homme est la macro-organisation, parce que celle-ci le prive du sentiment, indispensable à la vie, de sa responsabilité envers ses semblables, réduit le nombre des occasions qu’il a de faire preuve de solidarité et d’amour, et le transforme au contraire en co-détenteur d’un pouvoir qui, même s’il paraît, sur le moment, dirigé contre les autres, est en fin de compte dirigé contre lui-même. Car qu’est-ce que le pouvoir si ce n’est le sentiment de n’avoir pas à répondre de ses mauvaises actions sur sa propre vie mais sur celle des autres ?

    Si, pour terminer, je devais vous dire ce dont je rêve, comme la plupart de mes semblables, malgré mon impuissance, je dirais ceci : je souhaite que le plus grand nombre de gens possible comprennent qu’il est de leur devoir de se soustraire à l’emprise de ces blocs, de ces Églises, de ces organisations qui détiennent un pouvoir hostile à l’être humain, non pas dans le but de créer de nouvelles communautés, mais afin de réduire le potentiel d’anéantissement dont dispose le pouvoir en ce monde. C’est peut-être la seule chance qu’ait l’être humain de pouvoir un jour se conduire comme un homme parmi les hommes, de pouvoir redevenir la joie et l’ami de ses semblables.

    Le destin de l’homme se joue partout et tout le temps

    Stig Dagerman 1950

    Alternative libertaire ★ asbl 22 mars éditions — 2, rue de l’Inquisition 1040 Bruxelles téléphone 02/736.27.76


    sources :

    « Publié en 1950 dans les colonnes de l’hebdomadaire Vi (Nous), organe de presse des coopératives suédoises, cet article répond à une enquête sur le thème “Croyons-nous en l’être humain ?” […] ; traduit du suédois par Philippe Bouquet. », d’après : http://1libertaire.free.fr/dagerman.html

    Version bleue encartée dans Alternative libertaire n° 92 (septembre 1987)


    1990

    1987
    Affiches liées


    [Journée internationale des femmes 1988]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Journée internationale des femmes 1988]. — Genève : Comité 8 mars, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier bleu ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : Archives du MLF-Genève
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…  ; meetings et manifestations  ; spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; logos (« miroir de Vénus au poing levé ») ]

    texte :

    Une occasion de se revoir, une occasion de faire connaissance, de s’informer des luttes en cours ici et ailleurs, de faire le point, une occasion de se (re)mettre en mouvement…

    JOURNÉE INTERNATIONALE DES FEMMES 1988

    Samedi 5 mars, Maison des Jeunes de St-Gervais (5, r. Temple)

    14 h • La naissance, d’hier à aujourd’hui, ici et au Nicaragua
    Avec Josianne Ferrari, auteure du livre “Marguerite, sage-femme vaudoise” et Lorenza Bettoli, sage-femme.

    15 h • Dans la lutte de libération et dans le quotidien…
    Les femmes sahraouies construisent leur avenir
    Avec Christiane Perregaux, auteure du livre “L’École sahrahouie de la caravane à la guerre de libération”.

    16 h à 18 h • Femmes et féminisme aujourd’hui, que faire ?
    Débat animé par Sylvia Ricci-Lempen, rédactrice de “Femmes Suisses”, avec Claire Massnata-Rubattel, auteure de “De peur que femme oublie” et Thérèse Thévenaz, syndicaliste féministe.

    Et des stands d’information où vous pourrez rencontrer les associations féministes de Genève…

    et pour les enfants — petits et grands — des jeux, du théâtre, des histoires à inventer et à écouter, avec Françoise Zimmermann et Kathia Marquis, comédiennes.

    20 h 30 La Vision Christine (Entrée payante)
    Lecture-spectacle autour de la vie et de l’œuvre de Christine de Pizan, poétesse, historienne et moraliste (1364-1429), avec Sima Dakus, Heidi Kipfer, Thérèse Moreau, Liliane Maret, Christine Delage, Lulu Croquelois.

    Alors, d’accord, on se téléphone pas, on se fait pas une bouffe, on se retrouve toutes* samedi 5 mars à Saint-Gervais !

    Comité 8 mars

    *Même si certaines iront à Berne, où a lieu une manifestation nationale le même jour.

    Comité 8 Mars : des femmes membres de l’Association des Femmes d’Origine Africaine, des Commissions Femmes du SSP-VPOD, du PSO, du PDT, de l’USCG, de Féministes Contre la Guerre, de Femmes-Féminisme-Recherche, de Femmes Suisses, d’ISIS, de Radio Pleine-Lune, de Sofie et de Viol-Secours.

    Édit. resp. Commission femmes SSP-VPOD


    sources :
     


    [Gräv där du står !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Gräv där du står !]. — Linköping : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : bleu , papier bleu ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Suède
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : armement  ; désobéissance civile
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (enfant au travail) ]

    texte :

    Gräv där du står !

    Framställd av N-Troberg 08-863508
    Stöd Avrustningslägret ! Postgiro 83 54 4 - 0

    Svenska vapen sprider död i världen. Nu avvecklar vi militarismen innan den avvecklar oss !!

    Med civil olydnad kan vi förändra för varandra !

    Välkommen till Avrustningslägret i Linköping.

    Under sommaren ska vi med civil olydnad och ickevåld praktiskt nedmontera JAS och andra dödsmaskiner och börja omskapa dem till något nyttig som vi människor kan leva av. Kurser och aktionförberedelser kommer att varvas med fest och lek. Du behöver inte göra civil olydnad för att vara med.

    Vill du vara med ? Kontaka oss !
    Avrustningslägret i Linköping
    Åkvarn, 360 70 Åseda
    Tel. 0481 -660 52

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    sources :