Commune de Paris (1871)
Du 18 mars 1871 au 28 mai 1871.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Commune_de_Paris_(1871)
« Durant cette période, l’Imprimerie Nationale, fondée par Richelieu en 1640, est réquisitionnée de force. Elle travaille donc pour la Commune et produit de nombreuses affiches (399 entre le 19 mars et le 25 mai, soit une moyenne de 5 ou 6 affiches par jour). Elles sont, pour la plupart, annotées des mots « Imprimerie nationale » et de la formule « République française. Liberté-Egalité-Fraternité. Commune de Paris ». La distribution des affiches se fait par un service dédié d’environ 50 afficheurs, qui ont pour mission de les placarder plusieurs fois par jour, et même parfois durant la nuit. »
In Frederique Joannic-Seta, La Commune et les affiches - une révolution par l’écrit, exposition virtuelle (13/05/2015).
Voir aussi : France : histoire : 1871 (La Commune) (76 affiches) – Géographie, géopolitique et Histoire
217 affiches :
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N° 107 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — N° 107COMMUNE DE PARIS
ÉTAT-MAJORAUX CITOYENS MÉDECINS,
Nous faisons appel au patriotisme et à l’humanité de tous les médecins, pour se présenter de suite dans leurs circonscriptions, au titre de chirurgien de la Garde nationale.
Paris, le 9 Avril 1871.
P. 0. Pour le Chirurgien principal :
L’Aide-major, Secrétaire, DELASAIGNE.1 IMPRIMERIE NATIONALE. — Avril 1871.
texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 243.
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N° 108 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — N° 108COMMUNE DE PARIS
ARTILLERIE DE MARCHE DE LA GARDE NATIONALEAttendu que les fatigues auxquelles sont assujettis les artilleurs justifient une augmentation de solde ;
Par ordre de la Commune :
La solde des artilleurs de profession est portée à 5 francs par jour, et les vivres.Tous les artilleurs qui veulent prendre du service dans l’artillerie s’adresseront au bureau d’enrôlement, au Ministère de la guerre.
Ils auront à produire leurs étals de service et seront casernes à l’École militaire.
Les anciens artilleurs jouiront de la même paye après s’être fait inscrire de nouveau.
Paris, le 9 avril 1871.
Le Délégué à la guerre, CLUSERET.
APPROUVÉ : Pour la Commission exécutive :
FÉLIX PYAT, DELESCLUZE.1 IMPRIMERIE NATIONALE. — Avril 1871.
texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 244.
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N° 109 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — N° 109SERVICE MÉDICAL
Les citoyens chefs de bataillon sont pries d’informer la Commission médicale de l’Hôtel-de-Ville si le service médical des Ambulances de leur bataillon est organisé comme personnel et matériel. Dans le cas contraire, le Médecin en chef de l’Hôtel-de-Ville pourvoira immédiatement aux besoins de ce service.
Paris, le 10 Avril 1871,
Le Médecin en chef de l’Hôtel-de-Ville, Dr HERZFELD.
2 IMPRIMERIE NATIONALE. - Avril 1871.
texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 245.
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N° 110 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — N° 110COMMUNE DE PARIS
Par autorisation du Ministre de la guerre, les citoyens anciens vétérans du XIe arrondissement qui désirent former le 271e bataillon, et concourir au salut de la République et de la Commune, pour soulager ledit arrondissement dans le service de l’intérieur, sont priés de se faire inscrire rue Basfroi, 10.
Notre but est de rechercher les citoyens en âge de porter les armes et qui se cachent, de faire la police de leur arrondissement au moyen des patrouilles et de la garde des postes.
Ne seront admis que ceux qui, d’après les décrets du Ministère de la guerre, ne font pas partie de la garde nationale.
Paris, le 10 Avril 1871.
Les Délégués du XIe arrondissement, formant le Bureau d’inscription :
PICARD père, décoré de Juillet 1830,
BÉTAUT, ancien invalide,
PICARD fils, secrétaire,IMPRIMERIE NATIONALE. - Avril 1871.
texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 246.
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N° 111 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — N° 111COMMUNE DE PARIS
MINISTÈRE DE LA GUERRECITOYENS,
Je rappelle aux Gardes nationaux de Paris qu’il est absolument interdit de passer en armes sur la zone neutre qui entoure Paris.
Les Prussiens sont rigides exécuteurs de la convention et veulent qu’on l’exécute de même. Ils sont dans leur droit et nous devons le respecter.
En conséquence, j’engage formellement les Gardes nationaux à ne pas se promener en armes sur la zone neutre.
Le Délégué à la Guerre, CLUSERET.
1 IMPRIMERIE NATIONALE. — Avril 1871.
texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 247.
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N° 112 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — N° 112COMMUNE DE PARIS
LA COMMUNE DE PARIS,Ayant adopté les veuves et les enfants de tous les citoyens morts
pour la défense des droits du peuple :DÉCRÈTE :
ART. 1er. Une pension de 600 francs sera accordée à la femme du garde national tué pour la défense des droits du peuple, après enquête qui établira ses droits et ses besoins.
ART. 2. Chacun des enfants, reconnus ou non, recevra, jusqu’à l’âge de dix-huit ans, une pension annuelle de 365 francs, payable par douzièmes.
ART. 3. Dans le cas où les enfants seraient déjà privés de leur mère, ils seront élevés aux frais de la Commune, qui leur fera donner l’éducation intégrale nécessaire pour être à même de se suffire dans la société.
ART. 4. Les ascendants, père, mère, frères et sœurs de tout citoyen mort pour la défense des droits de Paris, et qui prouveront que le défunt était pour eux un soutien nécessaire, pourront être admis à recevoir une pension proportionnelle à leurs besoins, dans les limites de 100 à 800 francs par personne.
ART. 5. Toute enquête nécessitée par l’application des articles ci-dessus, sera faite par une commission spéciale, composée de six membres délégués à cet effet dans chaque arrondissement et présidée par un membre de la Commune appartenant à l’arrondissement.
ART. 6. Un comité, composé de trois membres de la Commune, centralisera les résultats produits par l’enquête et statuera en dernier ressort.Paris, le 10 avril 1871,
LA COMMUNE DE PARIS.
2 IMPRIMERIE NATIONALE. — Avril 1871.
texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 248.
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N° 113 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — N° 113COMMUNE DE PARIS
10 avril 1871.
PLACE, A EXÉCUTIVE ET GUERRE.
Les troupes se sont installées définitivement dans leurs positions à Asnières. Wagons blindés commencent leurs opérations, et, par leur mouvement sur lignes Versailles, Saint-Germain, couvrent la ligne entre Colombes, Garennes et Courbevoie. Nos postes à Villiers et à Levallois se sont avancés, et nous sommes en possession de toute la partie Nord-Est de Neuilly.
J’ai fait avec tout mon état-major une reconnaissance par Levallois, Villiers, Neuilly jusqu’au rond-point du boulevard du Roule, et nous sommes rentrés par porte des Ternes. La situation Porte-Maillot est beaucoup améliorée par suite du relâchement du bombardement ; pendant la nuit nous avons pu réparer les dégâts causés par le feu ennemi et commencer constructions.
Un ordre parfait a régné pendant toute la nuit dans les postes, et les bruits sur l’abandon de diverses positions sont des inventions de la réaction dans le but de démoraliser la population.
Le Commandant de place, DOMBROWSKI.
IMPRIMERIE NATIONALE. — Avril 1871.
texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 248.
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N° 114 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — N° 114COMMUNE DE PARIS
APPEL AUX FABRICANTS DE MUNITIONS DE GUERREToutes les personnes qui ont fabriqué des munitions de guerre pendant le siège sont invitées à se présenter immédiatement au Ministère de la guerre pour s’entendre, de gré à gré, sur la reprise de la fabrication.
Elles s’adresseront au Cabinet du Délégué.
Paris, le 11 avril 1871.
Le Délégué à la guerre, CLUSERET.
1 IMPRIMERIE NATIONALE. —MAI 1871.
texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 251.
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N° 115 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — N° 115COMMUNE DE PARIS
IVe ARRONDISSEMENTVu le décret de la Commune, en date du 11 avril 1871, concernant les pensions à accorder aux veuves et enfants des Gardes nationaux tués au service de la Commune ;
Vu l’article 5 portant création d’une Commission d’enquête par arrondissement ;
Considérant qu’il est juste que ces intéressés concourent à la formation de celte Commission,
Les Membres de la Commune, élus par le IVe arrondissement,
ARRÊTENT :
Les Délégués des compagnies des onze bataillons de la Garde nationale, de l’artillerie et des marins sauveteurs, font convoqués pour le Mercredi 12 avril, à l’effet de nommer les six Membres devant composer ladite Commission d’enquête.
L’élection aura lieu Salle des Fêles, à la Mairie, à 8 heures du soir, sous la présidence d’un des Membres de la Commune.
Paris, le 11 avril 1871.
Les Membres de la Commune :
AMOUROUX, ARTHUR ARNOULD, CLÉMENCE, GÉRARDIN, LEFRANÇAIS.1 IMPRIMERIE NATIONALE. — Avril 187I.
texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 251.
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N° 116 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — N° 116COMMUNE DE PARIS
MINISTÈRE DES FINANCESADMINISTRATION DES DOMAINES DE L’ATELIER DU TIMBRE
Les citoyens et citoyennes employés des Domaines et de l’Atelier général du Timbre sont invités à se présenter dans le délai de trois jours à l’administration, pour reprendre leurs travaux.
Faute de se rendre à cet appel, qui sera le dernier, ils seront considérés comme démissionnaires et irrévocablement rayés des cadres de l’administration.
Paris, 11 avril 1871.
Le Directeur des Domaines,
Chef de l’Atelier général du Timbre,
J. FONTAINE.1 IMPRIMERIE NATIONALE. — Avril 1871
texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 252.
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N° 117 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — N° 117COMMUNE DE PARIS
AVIS AUX NÉGOCIANTS
Les citoyens et citoyennes employés des Domaines et de l’Atelier général du Timbre sont invités à se présenter dans le délai de trois jours à l’administration, pour reprendre leurs travaux.
Faute de se rendre à cet appel, qui sera le dernier, ils seront considérés comme démissionnaires et irrévocablement rayés des cadres de l’administration.
Paris, 11 avril 1871.
Le Délégué à la perception des loyers communaux,
approuve :
Le Délégué à la Direction des Contributions directes, A. COMBAULT
IMPRIMERIE NATIONALE. — Avril 1871
texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 252.
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N° 118 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — N° 118COMMUNE DE PARIS
AVIS AUX NÉGOCIANTS
Il importe que tous les citoyens s’unissent pour assurer, par leur patriotique concours, le libre exercice des administrations communales, qui sont la meilleure garantie des intérêts commerciaux.
En conséquence, le Délégué à la Direction des contributions directes invite les négociants à acquitter, dans le plus bref délai, le loyer des magasins qu’ils occupent dans l’Entrepôt, ce qu’ils n’avaient pu faire encore, par suite de la désorganisation jetée, à dessein, dans les services publics, par le Gouvernement fugitif.
Paris, le 11 avril 1871.
Le Délégué à la Direction des Contributions directes, A. COMBAULT.
IMPRIMERIE NATIONALE. — Avril 1871.
texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 253.
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N° 119 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — N° 119COMMUNE DE PARIS
DIRECTION DES CONTRIBUTIONS INDIRECTES DE LA SEINELe Délégué à la Direction des Contributions indirectes de la Seine invite tous les entrepreneurs de voitures publiques, anciens ou nouveaux, à se présenter dans un délai de trois jours dans les bureaux de la Recette principale des Contributions indirectes, rue Duphot, 12, à Paris, à l’effet d’y renouveler la déclaration de leur matériel roulant et du siège de leur entreprise.
Paris, le 11 avril 1871.
Le Directeur des Contributions indirectes de la Seine, A. BASTELICA.
1 IMPRIMERIE NATIONALE. — Avril 1871.
texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 253.
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N° 120 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — N° 120COMMUNE DE PARIS
XIe ARRONDISSEMENTVu le décret de la Commune, en date du 11 avril 1871, concernant les pensions à accorder aux veuves et enfants des Gardes nationaux tués au service de la Commune ;
Vu l’article 5 portant création d’une Commission d’enquête par arrondissement ;Considérant qu’il est juste que ces intéressés concourent à la formation de cette Commission,
Les Membres de la Commune, élus par le XIe arrondissement.
ARRÊTENT :
Les délégués des compagnies des vingt-sept bataillons de la Garde nationale, de l’artillerie et des marins sauveteurs, sont convoques à l’effet de nommer les six Membres devant composer ladite Commission d’enquête.
L’élection aura lieu le jeudi 13 avril, maison communale du XIe arrondissement, salle des mariages, à 8 heures du soir, sous la présidence d’un Membre de la Commune.
Paris, le 11 avril 1871.
Les Membres de la Commune :
MORTIER, DELESCLUZE, VERDURE, AVRIAL, PROTOT.IMPRIMERIE NATIONALE.— Avril 1871.
texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 254.
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N° 121 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — N° 121COMMUNE DE PARIS
La Commune de Paris,
Sur la proposition du Comité de sûreté générale ;
Attendu que le prix des passe-ports, fixé jusqu’ici, d’après les anciens règlements, à 2 francs, est inabordable pour la plupart des citoyens ;
Que journellement des passe-ports sont réclamés par des femmes et des enfants,
ARRÊTE :
ART. 1er. Le prix des passe-ports est fixé à 30 centimes.
ART. 2. Les Mairies pourront délivrer des certificats sur le vu desquels le Comité de sûreté générale donnera des passe-ports gratuits.Paris, le 11 avril 1871.
LA COMMUNE DE PARIS.
2 IMPRIMERIE NATIONALE. — Avril 1871.
texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 254.
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N° 122 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — N° 122COMMUNE DE PARIS
11 avril, 8 heures du soir.
Guerre à exécutive.
Forte canonnade sur toute la ligne des forts du sud. Les Versaillais s’avancent. Nos troupes font bonne contenance. Mousqueterie très-vive, surtout aux forts de Vanves et d’Issy.
P. 0. : Le Chef d’état-major.
12 avril, minuit 35 minutes.
Guerre à exécutive
Mon aide-de-camp revient des forts avec rapport écrit des trois commandants et du général Eudes. Tout va bien. Ennemi repoussé sur toute la ligne.
P. 0. : Le Chef d’état-major.
1 IMPRIMERIE NATIONALE. — Avril 1871.
texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 255.
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N° 123 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — N° 123COMMUNE DE PARIS
La Commune de Paris,
Considérant que le gouvernement de Versailles se vante ouvertement d’avoir introduit dans les bataillons de la Garde nationale’ des agents qui cherchent à y jeter le désordre ;
Considérant que les ennemis de la République et de la Commune cherchent par tous les moyens possibles à produire dans ses bataillons l’indiscipline, espérant désarmer ainsi ceux qu’ils ne peuvent vaincre par les armes ;
Considérant qu’il ne peut y avoir de force militaire sans ordre, et qu’il est nécessaire, en face de la gravité des circonstances, d’établir une rigoureuse discipline, qui donne à la Garde nationale une cohésion qui la rende invincible,
Décrète :
ART. 1er. Il sera immédiatement institué un conseil de guerre dans chaque légion.
ART. 2. Ces conseils de guerre seront composés de sept membres, savoir :
Un officier supérieur président ;
Deux officiers ;
Deux sous-officiers et deux gardes.
ART. 3. Il y aura un conseil disciplinaire par bataillon.
ART. 4. Les conseils disciplinaires seront composés d’autant de membres qu’il y aura de compagnies dans le bataillon, à raison d’un membre par compagnie, sans distinction de grade.
Ils seront nommés à l’élection et toujours révocables par la commission exécutive, sur la proposition du délégué à la guerre.
ART. 5. Les membres des conseils de guerre seront élus par les délégués des compagnies.
ART. 6. Seront justiciables des conseils de guerre et disciplinaires les Gardes nationaux de la légion et du bataillon.
ART. 7. Le conseil de guerre prononcera toutes les peines en usage.
ART. 8. Aucune condamnation afflictive ou infamante, prononcée par les conseils de guerre, ne pourra être exécutée sans qu’elle ait été soumise à la ratification d’une cour de révision spécialement créée à cet effet.
Cette commission de révision se composera de sept membres tirés au sort parmi les membres élus des conseils de guerre de la Garde nationale avant leur entrée en fonctions.
ART. 9. Le conseil disciplinaire pourra prononcer la prison depuis un jour jusqu’à trente.
ART. 10. Tout officier peut infliger de un à cinq jours d’emprisonnement à tout subordonné, mais il sera tenu de justifier immédiatement devant le conseil disciplinaire des motifs de la punition prononcée.
ART. 11. Il sera tenu dans chaque bataillon et légion un état des punitions infligées dans les vingt-quatre heures, lequel sera envoyé chaque matin au rapport de la place.
ART. 12. Aucune condamnation capitale ne recevra son exécution avant que la grosse du jugement ou de l’arrêt n’ait été visée par la commission exécutive.
ART. 13. Les dispositions du présent décret ne seront en vigueur que pendant la durée de la guerre.Paris, le 11 avril 1871.
IMPRIMERIE NATIONALE. — Avril 1811.
texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 256.
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N° 124 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — N° 124COMMUNE DE PARIS
MINISTÈRE DE LA GUERREL’ennemi, profitant de l’obscurité de la nuit dernière, a démasqué toutes ses batteries et tenté une attaque de vive force sur les forts du sud-ouest. Il a été repoussé vigoureusement. Nos pertes s’élèvent à deux blessés et un tué (seul chiffre parvenu jusqu’à présent).
Dans cette attaque de nuit, opération de guerre toujours difficile à repousser pour des troupes jeunes, il n’y a pas eu un moment d’hésitation. Les enfants de Paris se sont conduits en républicains, c’est-à-dire en hommes.
Je porte à l’ordre de l’armée les 208e et 179e bataillons pour leur entrain et leur bonne tenue.
Paris, le 12 avril 1871.
Le Délégué à la Guerre, CLUSERET.
2 IMPRIMERIE NATIONALE. — Avril 1871.
texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 261.
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N° 125 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — N° 125COMMUNE DE PARIS
MINISTÈRE DE LA GUERRETous les isolés seront mis à la disposition du Directeur du Génie pour les travaux de réparations à l’enceinte.
Ils toucheront la solde de la Garde nationale.
Paris, le 12 avril 1871.
Le Délégué à la Guerre, CLUSERET.
IMPRIMERIE NATIONALE. — Avril 1871.
texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 261.
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N° 126 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — N° 126COMMUNE DE PARIS
12 avril, midi.
PLACE A COMMUNE.
Je reçois du général Dombrowski excellentes nouvelles. Sommes en possession des trois quarts de Neuilly. Faisons siège en règle. L’un après l’autre, chaque jardin tombe en notre pouvoir.
J’espère ce soir être sur le pont de Neuilly.
Le Colonel d’État-major, HENRY.
1 IMPRIMERIE NATIONALE. — Avril 1871.
texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 262.
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N° 127 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — N° 127COMMUNE DE PARIS
MINISTÈRE DE LA GUERREConsidérant que la Cavalerie et l’Artillerie ont besoin de chevaux, qu’il en existe un grand nombre dans Paris appartenant à l’État, employés indûment par des officiers qui n’ont pas droit à être montés ou par des citoyens qui se les sont appropriés ;
ARRÊTE :
Tous les chevaux appartenant à l’État qui ne sont pas en service régulier devront être immédiatement saisis sur la voie publique ou à domicile et amenés à l’École militaire.
Sont considérés comme étant en service régulier les chevaux de la cavalerie et du train.
Dans la garde nationale à pied, ont droit à être montés les chefs de légion seulement et deux officiers d’état-major.
Tout antre officier qui aurait cru pouvoir disposer d’un cheval le versera immédiatement à la remonte.
Ordre est donné à tous gardes nationaux de prêter main-forte aux cavaliers chargés d’exécuter le présent arrêté.
Paris, le 12 avril 1871.
APPROUVE :
Pour la Commission exécutive, CH. DELESCLUZE, A. VERMOREL.
Le Délègue à la guerre, CLUSERET.
2 IMPRIMERIE NATIONALE, — Avril 1871.
texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 263.
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N° 128 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — N° 128COMMUNE DE PARIS
La Commune autorise le citoyen G. COURBET, nommé en assemblée générale Président de la Société des Peintres, à rétablir, dans le plus bref délai, les Musées de la Ville de Paris dans leur état normal, d’ouvrir les galeries au public et d’y favoriser le travail qui s’y fait habituellement.
La Commune autorisera à cet effet les quarante-six délégués qui seront nommés demain Jeudi, 13 avril, en séance publique à l’École de médecine (grand amphithéâtre), à deux heures précises.
De plus, elle autorise le citoyen COURBET, ainsi que cette assemblée, à rétablir l’Exposition annuelle aux Champs-Élysées.
Paris, le 12 avril 1871.
La Commission exécutive, AVRIAL, F. COURNET, CH. DELESCLUZE, FÉLIX PYAT, G. TRIDON, A. VERMOREL, E. VAILLANT.
2 IMPRIMERIE NATIONALE.— Avril 1871.
texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 265.
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RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
N° 129 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — N° 129COMMUNE DE PARIS
COMMISSION DES BARRICADESLa Commission des barricades arrête ainsi qu’il suit le tracé des barricades, sauf modifications dans les cas particuliers :
Chaque barricades sera composée des deux portions appuyées l’une au coté droit, l’autre au côté gauche de la rue, et laissent entre elles et les maisons un passage de 3 mètres. Cependant, dans les voies qui ne seront pas nécessaires à la circulation des voitures, on ne fera qu’une barricades, avec un passage de 1 mètre de largeur à l’une des extrémités.
La Commission arrête ainsi qu’ils suit le profit d’une barricades pour grandes voies de communication :
Profondeur du fossé — 2m,00
Largeur — en tant qu’il faudra pour le massif.
Hauteur de la barricade — 4m,00
Épaisseur en haut — 6 00
Largeur de la banquette de tir — 2 50
Talus du côté de l’ennemi — 4 80 de base.
Talus montant à la banquette — 5 50 de base.
Épaisseur totale — 19 00
Hauteur du massif de pavés — 2 00La Commission arrête […]
Profondeur du fossé — 2m, 00
Largeur — ce qu’il faudra.
Hauteur de la 3m,00
Épaisseur en haut — 2 00
Largeur de la banquette — 2 50
Talus du côté de l’ennemi — 3 00
Talus montant à la banquette — 3 50
Épaisseur au pied — 11 00
Hauteur-du massif de pavés — 1 60
Épaisseur au pied — 8 00
Épaisseur en haut — 3 50
Fossé intérieur — pas plus de 0 80 de profondeur.
Fossé intérieur — pas plus de 0 80 de profondeur.La Commission décide que la conservation des tuyaux du gaz et de l’eau sera assurée jusqu’au moment de l’attaque, aussi bien que celle des égouts, qu’il n’est pas nécessaire d’ouvrir pour les mines.
La Commission arrête, ainsi qu’il suit, l’emploi dés égouts pour les mines ;
Elle répudie absolument, comme trop lente, toute construction et fouille de galeries de mine, mais elle admet que des fourneaux de mines seront faits au fond et sur le côté des égouts, et arrête ainsi qu’il suit leur position et leur charge :
Premier fourneau à 20 mètres en avant du fossé, charge — 40 kilogrammes de poudre.
Second — à 12 mètres plus loin — 100 idem.
Troisième — à 12 mètres plus loin que le deuxième. — 100 idem.et ainsi de suite.
Si les circonstances le permettent, toujours avec la charge de 100 kilogrammes, chaque fourneau devra être amorcé séparément.
La Commission décide que le procès-verbal de la séance sera publié et affiché, à l’exception des mesures qui règlent l’emplacement et la stratégie des barricades.
La Commission charge le citoyen Gaillard père de faire lithographier et livrer au public et au commerce les profils recommandés par la Commission.
Les citoyens Norel (4e arrondissement), Thirion (8e arr.), Jean, génie ; Guilbot (11e arr.), Buyat (14e arr.), Leduc (15e arr.), Darnal (16e arr.), Gaillard père (1er et 20e arr.), reçoivent pleins pouvoirs pour organisation des barricades dans leurs arrondissements.
La Commission décide que la rue du Rempart sera barricadée de chaque côté de chaque porte, ainsi que toutes les voies aboutissant aux portes, et que les maisons d’encoignure seront organisées militairement.
Commission décide que la prochaine séance aura lien demain 13 avril, à 5 heures après-midi au Ministère de la guerre ; on y examinera les mesures prises et les études faites dans chaque arrondissement. En attendant, chaque délégué doit opérer d’urgence et faire commencer le travail avec le concours de la délégation communale, en se conformant au plan d’ensemble adopté.
Paris, le 13 avril 1871.
IMPRIMERIE NATIONALE. — Avril 1871.
LA COMMISSION DES BARRICADES.
texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 266.
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N° 130 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — N° 130COMMUNE DE PARIS
Le Délégué civil à l’ex-préfecture de police,
Considérant que l’approvisionnement des Halles centrales intéresse essentiellement la population de Paris et doit être l’objet de la constante sollicitude de l’Administration ;
Que, néanmoins, il est journellement entravé par des marchands de denrées et articles divers, qui stationnent depuis quelque temps sur les voies couvertes et aux abords desdites Halles ;
Que cet état de choses ne saurait être toléré plus longtemps sans nuire à l’approvisionnement, gêner la circulation et compromettre la sûreté des citoyens,
ARTICLE UNIQUE. Il est défendu aux marchands regrattiers et d’articles divers de stationner sur les voies couvertes et aux abords des Halles centrales, à partir de vendredi prochain 14 courant.
Paris, le 12 avril 1871.
Raoul RIGAULT.
1 IMPRIMERIE NATIONALE. — Avril 1871.
texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 267.
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N° 131 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — N° 131COMMUNE DE PARIS
13 avril 1871.
GUERRE A EXÉCUTIVE.
Une attaque très-vive a eu lieu hier soir, à deux reprises différentes, sur toute la ligne ; elle a été repoussée avec succès et sans pertes.
Le général Dombrowski est à cent mètres du pont de Neuilly.
Ce village a dû être repris maison par maison. Nos pertes, dans la journée, sont de 5 blessés et 2 tués.
L’ennemi tient mal.
Le Délégué à la Guerre, CLUSERET.
1 IMIPRIMERIE NATIONALE. — Avril 1871.
texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 268.
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N° 132 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — N° 132COMMUNE DE PARIS
LA COMMUNE DE PARIS,
Vu l’avis du Délégué à la Guerre, qui s’engage à rendre le vote possible à tous les citoyens appelés aux avant-postes pour la défense de leurs droits,
DÉCRÈTE :
ART. 1er. Les élections communales complémentaires auront lieu le dimanche 16 avril.
ART. 2. Le scrutin sera ouvert de 8 heures du matin à 8 heures du soir.
ART. 3. Le dépouillement se fera immédiatement.
Le nombre des Membres à élire est de :
1er arrondissement. 4
2e 4
3e 1
6e 3
7e 1
8e 1
9e 5
12° 2
13e 1
16e 2
17e 2
18e 2
19e 1
20e 1Les municipalités d’arrondissement sont chargées de l’exécution du présent décret.
Paris, le 12 avril 1871.
La Commission exécutive :
AVRIAL, F. COURNET, CH. DELESCLUZE, FÉLIX PYAT, G. TRIDON, A. VERMOREL, E. VAILLANT.1 IMPRIMERIE NATIONALE. — Avril 1871.
texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 268.
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N° 133 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — N° 133COMMUNE DE PARIS
Service médical de la garde nationale
Pour tout ce qui concerne le service de la Garde nationale, chirurgiens majors, aides-majors et brancardiers, s’adresser au chirurgien principal, État-major de la Place, place Vendôme,
Et pour tout ce qui est service civil, ambulances de ville, matériel, médicaments, etc., s’adresser au service médical, Hôtel-de-Ville.
Paris, le 13 avril 1871.
Le Chirurgien principal de la Garde nationale, Dr COURTILLIER.
Le Médecin en chef de l’Hôtel-de-Ville, Dr HERZFELD.
1 IMPRIMERIE NATIONALE. — Avril 1871
texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 270.
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N° 134 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — N° 134COMMUNE DE PARIS
Aux Membres de la Commune.
Je viens d’inspecter les forts du sud et, généralement, la ligne de défense de Montrouge à la Muette.
Mon impression est très-favorable.
Les attaques d’hier et d’avant-hier, faites avec un grand nombre d’hommes de la part de l’ennemi, ont été repoussées si facilement et avec si peu de pertes qu’elles doivent inspirer une entière confiance dans l’avenir.
La batterie de 24, cours du Trocadéro, a parfaitement porté dans les bâtiments du Mont-Valérien. C’était tout ce dont nous voulions nous assurer pour le moment.
J’attire l’attention de la Commune sur la bonne tenue des troupes et sur l’ordre exceptionnel qui règne au Point-du-Jour. Hommes et choses sont en bon ordre et dénotent, de la part du commandant, de l’énergie, de l’activité et de la compétence. Vanves et Montrouge sont en bon état. Du côté de l’ennemi, même disposition d’artillerie que du temps des Prussiens. Quant à leur infanterie, elle est peu nombreuse et sans grande consistance.
Quand le moment sera venu, j’ai tout lieu de croire que la résistance des Versaillais ne sera pas au-dessus de nos efforts.
13 avril 1871.
Le Délégué à la Guerre, CLUSERET.
2 IMPRIMERIE NATIONALE. — Avril 1871.
texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 270.
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N° 135 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — N° 135MAIRIE DU IIIe ARRONDISSEMENT
ÉLECTIONS À LA COMMUNEL’impossibilité seule de faire voter les Gardes nationaux en présence de l’ennemi a fait retarder les élections complémentaires à la Commune.
Des mesures étant prises pour remédier à cet inconvénient, nous portons à la connaissance de nos concitoyens que les élections auront lieu dimanche 16 avril prochain sans aucune remise.
Le scrutin sera ouvert de 8 heures du matin à 8 heures du soir.
Le dépouillement aura lieu immédiatement.
Par suite de la démission du citoyen Murat, le IIIe arrondissement a à élire un Membre à la Commune.
Nous espérons que tous nos concitoyens, qui ont affirmé leurs votes révolutionnaires le 26 mars dernier, tiendront à honneur de remplir ce devoir civique.
Paris, le 13 avril 1871.
Les Membres de la Commune, élus du IIIe arrondissement :
ARNAUD (ANTOINE), DEMAY, DUPONT (CLOVIS), PINDY.2 IMPRIMERIE NATIONALE. — Avril 1871.
texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 271.
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N° 136 — LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ — N° 136COMMUNE DE PARIS
Considérant que l’organisation du service de santé dans la Garde nationale est tout à fait défectueuse ;
Qu’il est constant que beaucoup de bataillons sont allés au feu sans chirurgien ;
Qu’il est impossible à un certain nombre de bataillons de trouver des chirurgiens ; que même le chiffre réglementaire de deux chirurgiens par bataillon, lorsqu’il est atteint, est insuffisant lorsque le bataillon combat ; que ce nombre est inutile en dehors de l’action,
DÉCRÈTE ;
1° Il sera formé des compagnies d’ambulances, chacune de :
20 docteurs et officiers de santé ;
60 élèves en médecine,
Ayant sous leurs ordres :
10 voitures du train des ambulances, portant chacune un sac d’ambulance bien garni ;
Et 120 brancardiers, portant trente brancards.
Chaque compagnie est divisée en dix escouades.2° Deux escouades au moins, quatre escouades au plus siégeront dans chaque arrondissement. Les municipalités mettront un local à leur disposition.
3° On inscrira autant que possible dans ces escouades les docteurs et élèves volontaires de l’arrondissement. Il en sera de même pour les conducteurs du train des ambulances et pour les brancardiers.
Si le nombre des docteurs et élèves volontaires n’était pas suffisant, on requerrait ceux qui rentrent dans la classe des hommes de vingt à quarante ans.
4° À chaque escouade seront adjointes deux ambulancières, qui marcheront avec les brancardiers et auront pour mission de donner à boire aux blessés.
5e Les escouades marcheront sur la demande de la guerre ou de la place, transmise par la Commission médicale de l’Hôtel-de-Ville, qui connaîtra du roulement par arrondissement, et quand même les bataillons de l’arrondissement ne marcheraient pas.
6° Un ou deux postes médicaux sédentaires seront établis dans chaque arrondissement. Deux docteurs seront attachés à chacun de ces postes, et devront délivrer les certificats d’exemption de service, et constater les maladies graves à domicile. Une voiture sera mise à la disposition de chaque poste.
Ne seront acceptés pour les postes sédentaires que les docteurs ou officiers de santé âgés au moins de quarante ans.7° Il sera alloué comme indemnité : aux docteurs, la solde des capitaines des compagnies de guerre ; aux officiers de santé, la solde de lieutenant ; aux élèves, la solde de sous-lieutenant ; les sous-officiers de brancardiers, les conducteurs, brancardiers et les ambulancières toucheront la solde et les vivres alloués aux sous-officiers et gardes.
8° Lorsque les compagnies constituées par le présent décret auront complété leurs cadres, il sera loisible aux chirurgiens qui n’y seront pas compris de s’inscrire spécialement dans un bataillon. Ce droit sera immédiat pour les docteurs âgés de plus de quarante ans.
9° La Commission médicale de l’Hôtel-de-Ville est chargée de l’exécution du présent décret, et s’entendra à ce sujet avec les municipalités.
Paris, le 13 avril 1871.
LA COMMUNE DE PARIS.
1 IMPRIMERIE NATIONALE. — Avril 1871.
texte d’après Les Murailles politiques françaises, tome II : la Commune, Paris, Versailles, la Province (Paris : Le Chevalier, 1874. 688 p.), p. 274.
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[N° 107 — Commune de Paris — État-major]
[N° 107 — Commune de Paris — État-major]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 108 — Commune de Paris — Artillerie de marche de la Garde nationale]
[N° 108 — Commune de Paris — Artillerie de marche de la Garde nationale]. — Paris : Commission exécutive (1871) : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 109 — Commune de Paris — Service Médical]
[N° 109 — Commune de Paris — Service Médical]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 110 — Commune de Paris — Avis]
[N° 110 — Commune de Paris — Avis]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 111 — Commune de Paris — Ministère de la Guerre]
[N° 111 — Commune de Paris — Ministère de la Guerre]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 112 — Commune de Paris — La Commune de Paris decrête]
[N° 112 — Commune de Paris — La Commune de Paris decrête]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 113 — Commune de Paris]
[N° 113 — Commune de Paris]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 114 — Commune de Paris — Appel aux fabricants de munitions de guerre]
[N° 114 — Commune de Paris — Appel aux fabricants de munitions de guerre]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 115 — Commune de Paris — IVe Arrondissement]
[N° 115 — Commune de Paris — IVe Arrondissement]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 116 — Commune de Paris — Ministère des Finances]
[N° 116 — Commune de Paris — Ministère des Finances]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 117 — Commune de Paris — Avis aux négociants]
[N° 117 — Commune de Paris — Avis aux négociants]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 118 — Commune de Paris — Avis aux négociants]
[N° 118 — Commune de Paris — Avis aux négociants]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 119 — Commune de Paris — Direction des Contributions indirectes de la Seine]
[N° 119 — Commune de Paris — Direction des Contributions indirectes de la Seine]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 120 — Commune de Paris — XIe Arrondissement]
[N° 120 — Commune de Paris — XIe Arrondissement]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 121 — Commune de Paris]
[N° 121 — Commune de Paris]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 122 — Commune de Paris]
[N° 122 — Commune de Paris]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 123 — Commune de Paris]
[N° 123 — Commune de Paris]. — Paris : Commission exécutive (1871) : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 124 — Commune de Paris — Ministère de la guerre]
[N° 124 — Commune de Paris — Ministère de la guerre]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 125 — Commune de Paris — Ministère de la guerre]
[N° 125 — Commune de Paris — Ministère de la guerre]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
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[N° 126 — Commune de Paris — Place à Commune]
[N° 126 — Commune de Paris — Place à Commune]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
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[N° 127 — Commune de Paris — Ministère de la Guerre]
[N° 127 — Commune de Paris — Ministère de la Guerre]. — Paris : Commission exécutive (1871) : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
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[N° 128 — Commune de Paris]
[N° 128 — Commune de Paris]. — Paris : Commission exécutive (1871) : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
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[N° 129 — Commune de Paris — Commission des barricades]
[N° 129 — Commune de Paris — Commission des barricades]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 130 — Commune de Paris]
[N° 130 — Commune de Paris]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
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[N° 131 — Commune de Paris]
[N° 131 — Commune de Paris]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
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[N° 132 — Commune de Paris]
[N° 132 — Commune de Paris]. — Paris : Commission exécutive (1871) : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 133 — Commune de Paris — Avis important]
[N° 133 — Commune de Paris — Avis important]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 134 — Commune de Paris]
[N° 134 — Commune de Paris]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 135 — Commune de Paris — Mairie du IIIe Arrondissement, élections à la Commune]
[N° 135 — Commune de Paris — Mairie du IIIe Arrondissement, élections à la Commune]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 136 — Commune de Paris]
[N° 136 — Commune de Paris]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[N° 156 — Commune de Paris — Délégation communale du XIe Arrondissement]
[N° 156 — Commune de Paris — Délégation communale du XIe Arrondissement]. — Paris : Commune de Paris (1871), (Imprimerie nationale [Paris : 1871]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.