deux

 

 
 

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    [Appel : 20e anniversaire de l’arrestation des militants d’Action Directe]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Appel : 20e anniversaire de l’arrestation des militants d’Action Directe]. — Paris : Action directe, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 42 × 31 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : lutte armée  ; prison  ; terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Action directe  ; Aubron, Joëlle (1959-2006)  ; Cipriani, Georges (1950-....)  ; Ménigon, Nathalie (1957-....)  ; Rouillan, Jean-Marc (1952-....)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : anniversaire, commémoration
    notes :
    descriptif :


    texte

    texte :

    Appel

    20e anniversaire de l’arrestation des militants d’Action Directe

    […1 Arrêtés le 26 février 1987, nous avons connu toutes les formes de détention spéciale que ce pays est capable d’infliger en toute impunité, de la torture blanche à l’isolement aménagé, jusqu’à la pseudo-normalisation du régime des centrales de sécurité.

    Nos peines incompressibles sont terminées depuis deux ans, mais l’État affirme haut et fort que nous n’avons pas assez payé. Non pas qu’il existe un tarif judiciaire correspondant à « nos crimes » révolutionnaires, laissons cette pensée incongrue aux laudateurs des pouvoirs institutionnels. Du premier au dernier jour de détention, le militant est et demeure un otage. Tels des trophées de guerre, les différents gouvernants nous ont utilisés, nous utilisent et comptent nous utiliser encore pour démontrer leur inflexibilité face à la subversion et mettre en valeur l’unanimité de la condamnation de nos choix politiques. Qu’ils soient de droite ou de gauche mais toujours au service de la bourgeoisie et des monopoles, les gestionnaires propagent l’idée qu’une seule façon de faire de la politique est acceptable : la leur. Celle qu’ils imposent à tous pour le bénéfice de quelques-uns. Celle de la soumission au marché, de l’ordre policier et de la peur des masses. Celle de la vacuité et de la disparition du politique. Toute pratique et tout engagement en dehors des cadres balisés du système sont dénoncés et criminalisés comme autant de menaces terroristes.

    L’État nous maintient en prison. Il estime avec raison que nous ne sommes pas brisés.

    La pression judiciaire n’est pas parvenue à nous transformer en porte-voix du repentir et ainsi en agents du projet de pacification et de désarmement du mouvement révolutionnaire dans les centres impérialistes. Depuis notre premier jour de prison, c’est son but affiché.

    Et durant des années, les « juges » d’instruction ont prolongé l’usage de la torture blanche, convaincus que nous craquerions et que nous nous renierions. Aujourd’hui les mêmes « magistrats » affirment que quelques années supplémentaires entraîneront immanquablement notre reddition. Combien ils sont loin du compte ! Et que peuvent-ils.

    Leur plan de criminalisation est et sera un échec autant de temps que nous refuserons de critiquer notre engagement en échange d’un assouplissement de nos conditions de détention ou de quelques années de prison en moins. Nous n’entrerons pas dans le rang des prisonniers sans visage et sans histoire.

    Cet État, si prompt à tourner la page de la collaboration avec l’occupant nazi et qui amnistia les parachutistes tortionnaires, le quarteron des putschistes d’Alger, les terroristes de la Cagoule et ceux de l’OAS …, cet État nous rend un bel hommage en nous considérant, encore et malgré les décennies de cachot, comme de redoutables ennemis impossibles à libérer tant le danger que nous représentons « à l’air libre » serait grand pour lui et ses sbires !

    Concrètement, il a fait de nous des exemples.

    Par nos condamnations spectaculaires et notre détention d’exception, il cherchait à frapper l’imaginaire et à créer un impact de terreur chez les militants résolus à bouleverser radicalement l’oppression. Nous devions servir d’exemple dans le « cauchemar des années 80 » alors que la bourgeoisie entreprenait un vaste mouvement de rétablissement des profits par l’intensification de l’exploitation, les délocalisations, les flexibilisations et les privatisations. À la même époque, les troupes françaises s’engageaient dans les coalitions et autres grandes armadas en participant aux campagnes de bombardements, aux guerres préventives, aux blocus et autres embargos au nom de l’ingérence humanitaire. La volonté impérialiste était de transformer en simple protectorat la planète entière et en premier lieu les pays producteurs de matières premières. Lors de cette offensive néoconservatrice, la bourgeoisie était prête à tolérer une opposition légaliste et impuissante mais non une contestation radicale capable de mettre en danger chacune de ses décisions et D’UNIFIER SOUS UN MÊME DRAPEAU ANTI-IMPÉRIALISTE LES PROLÉTAIRES ICI AVEC LEURS FRÈRES AU-DELÀ DES MERS.

    L’acharnement de l’État français contre nous quatre ( Nathalie, Georges, Joëlle et Jean Marc ), prisonniers d’Action Directe, n’est déchiffrable qu’a partir de cette lecture historique.

    Face à cette exemplarité de la répression durant deux décennies, nous avons dressé une seule bannière, celle de la résistance. Aujourd’hui, il est l’heure de renverser le projet de pacification érigé au cours de nos condamnations. Du fond de nos cachots, nous affirmons qu’il est possible et nécessaire d’utiliser notre résistance comme une arme dans le combat contre l’oppression actuelle. Une arme disponible pour tous les contestataires et les rebelles alors que le pays s’embourbe dans une situation préfasciste.

    Les prisonniers de la guérilla d’Action Directe, Georges Cipriani à la Centrale d’Ensisheim, Nathalie - Ménigon au Centre de détention de Bapaume, et Jean Marc Rouillan à la Centrale de Lannemezan, décembre 2006.


    sources :

    Autre poster au dos : « 20 ans ! Libérez les militant-e-s d’Action Directe ».






    [Cultivons l’alternative !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Cultivons l’alternative !]. — Paris : No Pasaran (réseau), (ipns). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , vert , papier blanc ) ; 70 × 50 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : économie (généralités)  ; économie : agriculture  ; luttes rurales et paysannes
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :

    [ texte ; dessins (séparés verticalement) : jeune femme en treillis avec A cerclé sur le bras plantant un arbre à genoux, crane humain ]

    texte :

    [dessin de crane (sur la gauche)]

    OGM, pesticides, agrobusiness, productivisme

    Capitalistes exploiteurs !

    Productivistes empoisonneurs !

    La lutte des faucheurs volontaires, des paysans, des consom’acteurs pour refuser l’agriculture productiviste et industrielle est une lutte pour reprendre en mains notre devenir.

    Mettre en place des alternatives concrètes tant dans la production que dans la distribution,

    recréer des systèmes d’échanges locaux et d’agriculture paysanne à l’échelle humaine,

    développer des échanges solidaires entre le Nord et le Sud

    [dessin]

    Cultivons l’alternative !

    prenons notre avenir en main !

    Réseau No Pasaran — 21ter rue Voltaire 75011 Paris — 06 11 29 02 15 — nopasaran@samizdat.net

    Retrouvez chaque mois No Pasaran, le mensuel du Réseau No Pasaran, dans les librairies militantes et par abonnement

    Imprimé par nos soins

    à ne coller que sur les endroits autorisés, conformément à la loi du 29 décembre 1979


    sources :

    Plusieurs versions de cette affiche dons le graphisme a été repris ailleurs.


    [ 2010 ?]

    [ 2010 ?]

    [ 2010 ?]

    [ 2007 ?]
    Affiches liées












    [Ils font tâche dans le paysage les prisonniers et prisonnières d’Action directe !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Ils font tâche dans le paysage les prisonniers et prisonnières d’Action directe !]. — Paris : [s.n.], [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : justice  ; prison  ; terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Action directe
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants …
    notes :
    descriptif :


    texte sur tâche rouge sang

    texte :

    Ils font tâche dans le paysage les prisonniers et prisonnières d’Action directe !

    Révolutionnaires, les armes à la main
    Ennemis publics nº 1
    Mis à prix dans les années 80
    Condamnés à perpétuité dont 18 années de peine de sûreté
    Entre 17 et 20 ans effectués
    Souffrants de maladies graves (cancers, attaques cérébrales, problèmes psychiatriques, …)
    Libérables au regard de la Loi

    Pourquoi sont-ils toujours derrière les barreaux ?
    Pourquoi un tel acharnement ?

    Pour l’esxemple, au cas où d’autres s’aviseraient de remettre en cause par les armes, l’État de Droit.
    Par vengeance, pour leur faire expier et re,ier leurs actes.
    Pour préparer leurs réinsetions ?
    Par nature : la prison écrase tous ceux qui ne se soumettent pas à ses règles.
    Pour appeler que la mise à mort existe toujours, appliquée au travers de longues peines, par mort lente et systématique, dans la discrétion carcérale.
    Nous refusons d’être complices par notre silence, de ces assassinats légaux
    Nous refusons de porter un regard bienveillant sur la justice qui pratique l’arbitraire en toute légalité

    Nous refusons de cautionner une société qui érige la peur, la surveillance, la punition, l’enfermement, comme principes fondateurs

    Rouge comme un soleil couchant
    Présage des lendemains radieux
    Où tomberont les murs des prisons

    sources :
     











    [Troisième nuit de Walpurgis]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Troisième nuit de Walpurgis]. — Lausanne : Espace autogéré (Lausanne), [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , texte en défonce , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)  ; Tanneries (Dijon)
    • Liste des thèmes  : art : chanson  ; art : théâtre  ; culture
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Kraus, Karl (1874-1936)  ; Lillo, José
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Mais il y a une chose pire que le meurtre, c’est le meurtre avec mensonge : et le pire de tout, c’est le mensonge de celui qui sait : prétexte d’une incrédulité qui ne veut pas croire au forfait mais croire le mensonge ; docilité de celui qui se fait aussi bête que le veut la violence. L’ignominie n’est surpassé que par le désir impérieux de ne pas croire ce qu’on sait, par le projet de tenir également pour faux ce qui est inimaginable et de sacrifier ce que l’on a encore de réceptivité à un mécanisme de lettres organisées en titres, qui a causé ce creux dans la conscience.

    5 et 6 mars | 20 h 30

    Troisième nuit de Walpurgis

    Espace autogéré
    César Roux 30, Lausanne.
    www.squat.net/ea

    Tout est crédible, plus rien n’est étonnant

    traduction : Pierre Deshusses (éditions Agone)
    adaptation, mise en scène et jeu : José Lillo
    production : Attila Entertainment, Théâtre Saint-Gervais, Espace autogéré

    Karl Kraus - 1933


    sources :
     













    [Aéroport Notre-Dame-des-Landes : un projet qui nous pompe l’air !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Aéroport Notre-Dame-des-Landes : un projet qui nous pompe l’air !] / Jacques Rouxel. — Notre-Dame-des-Landes : Zone à défendre (NDDL), [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , texte en défonce , papier blanc ) ; 70 × 50 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : économie : agriculture  ; économie : transports
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    BD inspirée des Shadoks de Jacques Rouxel

    texte :

    Aéroport Notre Dame des Landes : un projet qui nous pompe l’air !

    — Depuis trop longtemps, les shadoks pompaient, pompainet, pompaient …
    — En 2018, les pompeuses, ivre de pomper ont expmosé et recouvert Shadokville de détritus, de dégoulinures de pompage
    — Pour faire face à cette catastrophe, le rois Shadok a décidé que les shadoks devaient pomper encore plus
    — Mais plus les shadoks pompaient, plus leurs conditions de vie se détérioraient. Plus ils pompaient plus la terre des shadoks se dégradait.
    -- Pour permettre aux shadoks de pomper toujours plus, le roi Shadok imagina d’installer une gigantesque aéropompeuse à Notre Dame des landes. Anti-écologique, anti-social, coûteux et inutile, ce projet pompeux allait faire disparaître des milliers d’hectares d’agriculture de proximité.
    — Alors les shadoks descendirent dans la rue : « Gardons la terre » « Stoppons le productivisme destructeur ! »
    — Et posèrent la question : pourquoi et pour qui pompons-nous ?
    — Ils refusèrent l’aéropompeuse. Ils voulaient organiser la société shadok autrement.
    — Contre les ravages du pompage, une seule solution, la révolution écologique, égalitaire, émancipatrice et solidaire !
    — Pomper toujours plus, produire toujours plus, détruire toujours plus pour le profit de quelques-uns contre le bien commun est l’idéal des gouvernants. Il n’y a pas de capitalisme à visage humain !
    -- Nous voulons une vie riche, pas une vie de riche !

    Soutien aux habitan-e-s qui résistent, aux expulsé-e-s de la ZAD et aux inculpés


    sources :
     


    [Brisons la routine macabre de la machine à expulser !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Brisons la routine macabre de la machine à expulser !]. — [S.l.] : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , orange , texte en défonce , papier blanc ) ; 42 × 59 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)  ; Tanneries (Dijon)
    • Liste des thèmes  : émigration et immigration  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (en défonce) ; photo (une fillette blanche et un garçonnet noir jouent dans la rue) ]

    texte :

    Brisons la routine macabre de la machine à expulser !

    Dans le monde entier, la guerre et la misère sont utilisées pour renforcer la domination et maintenir le règne de la marchandise. Des millions d’hommes et de femmes tentent alors de fuir leur condition et atterrissent dans les métropoles occidentales… quand elles ne meurent pas devant les fils barbelés des frontières, noyées en méditerranée, asphyxiées dans des avions, ou encore abandonnées dans le désert par des trafiquants d’êtres humains ou par la police.

    Ceux qui parviennent jusqu’ici sont alors accueillis par la terreur quotidienne des rafles et des contrôles dans la rue, par des conditions de vie qui rappellent souvent celles qu’ils ont fuies, par des centres fermés et le racisme qui fait d’eux un ennemi social. Ces indésirables ne servent pas seulement à alimenter la machinerie capitaliste à la recherche d’une exploitation sans frontières, mais aussi à faire figure d’étranger pour canaliser le mécontentement des prolétaires vers leurs semblables.

    L’intégration dans des communautés autoritaires fondées principalement sur la religion et le nationalisme empêche qu’ils ne s’attaquent à ce qui les opprime. Alors que désormais, il n’y a que dans la révolte que les indésirables, d’ici et d’ailleurs, pourront se reconnaître et forger des complicités pour affronter ce monde.

    En effet, la machine n’est pas si bien huilée que ça. Dans les aéroports, chaque jour, des sans-papiers résistent contre leur expulsion. Dans les centres fermés, comme dans les prisons, les enfermés se mutinent, s’évadent et brisent ainsi la routine macabre de la ma-chine à expulser. Dans les rues, où règnent la police et le racisme, des contrôles tournent parfois au vinaigre, peu à peu les indésirables sortent de l’ombre et rompent la cadence de la résignation.

    Les gérants et les collaborateurs de la machine à expulser ne sont pas anonymes : l’Office des Étrangers, Fedasil, la police, les contrôleurs dans les transports en commun, tous les partis politiques, les entreprises comme Sodexho, la Banque de la Poste, ISS Cleaning, Horeservi, SN Brussels Airlines, et des institutions comme Caritas et la Croix Rouge participent à la gestion de ces véritables camps de déportation.

    Diffusons la révolte...

    Détruisons les centres fermés et les prisons


    sources :