procès

 

 

Affichage par année

162 affiches :

 

    [Ils ne pouvaient nous emprisonner car nous n’existions pas. 107 attentats revendiqués...]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Ils ne pouvaient nous emprisonner car nous n’existions pas. 107 attentats revendiqués...]. — Paris : the Angry Brigade, (Imprimerie quotidienne (Fontenay-sous-Bois)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier rose ) ; 56 × 40 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : action directe  ; procès
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Grande-Bretagne
    • Noms cités (± liste positive)  : Prescott, Jake  ; Purdie, Ian
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ caricature (juge anglais) ; texte (annonce de l’ouverture du procès, signé Brigade de la Colère (The Angry Brigade) ]

    texte :

    Ils ne pouvaient nous emprisonner car nous n’existions pas

    107 attentats revendiqués en Grande-Bretagne depuis un an.
    Là où deux ou trois révolutionnaires emploient la violence organisée pour attaquer le système de classe, là se trouve la Brigade de la Colère

    8 déc. 70 — Une bombe explose au ministère de l’Emploi et de la productivité
    12 jan. 71 — Deux bombes explosent au Palace de R. Carr, ministre du Travail

    « Des gars et des filles que nous connaissons à peine ont été embarqués, des preuves fabriquées. Ils sont tous innocents. Les porcs ont besoin de boucs émissaires. Il faut attaquer, on ne peut plus déléguer notre désir de prendre l’offensive. »

    Ian Purdie, Jake Prescot, accusés de conspiration de l’attentat du 12 jan.

    8 personnes sont accusées de 23 attentats

    Ian acquitté, Jake acquitté pour l’attentat, mais pour conspiration 15 ans

    Procès le 6 juin

    La Brigade de la Colère, c’est la femme et l’homme assis à côté de toi.
    ils ont des pistolets dans leurs poches et la colère dans leurs cœurs.

    Brigade de la Colère

    Imprimerie Quotidienne - Paris (19e)


    sources :
     





    [Après Puig Antich garrotté par l’État espagnol, deux révolutionnaires risquent la peine de mort !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Après Puig Antich garrotté par l’État espagnol, deux révolutionnaires risquent la peine de mort !]. — Toulouse : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier jaune ) ; 47 × 67 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : procès
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne  ; Peine de mort
    • Noms cités (± liste positive)  : MIL_ (Movimiento Ibérico de Liberación-Grupos Autónomos de Combate, 1971-1973)  ; Pons LLobet, José Luis  ; Puig Antich, Salvador (1948-1974)  ; Solé Sugranyes, Oriol (….-1976)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photos des trois personnages ]

    texte :

    Après Puig Antich garrotté par l’État espagnol, deux révolutionnaires risquent la peine de mort !

    Oriol-Sole-Sugranyes, 25 ans, typographe

    Jose-Luis-Pons-Llobet, 18 ans, étudiant

    procès vers mi-avril (16 ?)

    Solidarité !

    Mouvement ibérique de libération s’est formé en 1971

    Le groupe initial participa à la grève de l’usine Harry Walker, de Barcelone, début 71, où elle rompt avec les Commissions ouvrières pour former des Groupes ouvriers autonomes (GOA). En mars 71 apparait le sigle « 1000 » à côté de celui des GOA. Le groupe détermine sa ligne politique en fonction des Communistes de conseils de Pannekoek : « Parti et classe ouvrière ». En 72, le MIL devient une organisation clandestine des Groupes autonomes de combat (GAC) ; ses actions : expropriations de banques pour financer des activités révolutionnaires ; soutien aux luttes ouvrières radicales ; éditions « Mayo 37 », etc.

    Mais en août 73, le congrès du MIL décide de la dissolution, après une sévère autocritique :
    — Les risques de dégénérescence en une organisation politico-militaire coupée de la réalité quotidienne de la lutte des classes, évoluant vers un affrontement direct avec l’État ;
    — C’est alors que des groupes ouvriers de base proposent un financement « légal » des Edit. « Mayo 37 ».

    Malgré cela un GAC continue la même action qui échoue le 15 septembre 73 entraînant 12 arrestations.

    La situation politique en Espagne rend inévitable l’organisation clandestine des révolutionnaires. la répression est une réalité quotidienne entraînant des arrestations en chaîne et des procès où les peines vont de 5 à 40 ans de prison ! Après l’assassinat de Puig, Sole Sugranyes et Pons Llobet risquent la peine de mort ! La solidarité envers eux : d’abord briser la conspiration du silence ; faire la vérité sur leur combat ; informer sur leur situation. Mais plus que jamais nos camarades espagnols ont besoin d’une solidarité active dans le combat commun contre le capitalisme international ! Développons nos luttes contre le capital et l’État là où nous sommes ; dénonçons le Pouvoir espagnol dans ses banques, ses consulats, son tourisme, etc.

    Le sort de Sugranyes et de Llobet dépend de nos luttes !


    sources :

    Paru à Toulouse en mars-avril 1974.


    1974
    Affiche liée








    [Avis de recherche... Les 4 bandits des GARI ont profité de leur transfert...]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Avis de recherche... Les 4 bandits des GARI ont profité de leur transfert...]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : brun , papier blanc ) ; 56 × 40 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : prison  ; procès  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : GARI (Groupes d’action révolutionnaire internationalistes, 1974)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ faux texte du juge d’instruction, orné des photos de Giscard-d’Estaing et de trois de ses ministres (Poniatowski, Lecanuet, Chirac) ]

    texte :

    Avis de recherche

    Les 4 bandits des GARI ont profité de leur transfert de la Cour de sûreté de l’état aux assises, pour s’évader

    Récompense

    Ceux qui nous gouvernent manipulent la juridiction au fil des évènements et de leur inspiration. Il y a 2 ans, pour faire plaisir à Franco, ils inculpent les GARI (Groupes d’action révolutionnaire internationalistes) en Cour de sûreté de l’État — aujourd’hui, Franco est mort, il s’agit de dépolitiser leur combat : la raison d’État les transforme en bandits, transfère leur dossier aux assises et nomme un juge à sa dévotion.

    On a pensé en haut lieu que je me prêterais à ces manœuvres. Bien que juge, j’ai ma dignité. Je me déclare donc incompétent sur un dossier aussi clairement politique. Je porte l’affaire à la connaissance de tous et vous laisse juge.

    Guy-Louis Pia, juge d’instruction au tribunal de grande instance de Paris


    sources :

    Paru en 1976 et en format 52 × 40 cm — et non 56 × 40 cm — d’après Les GARI, 1974 : la solidarité en actes (CRAS, 2013).



    [GARI, bientôt les procès]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    GARI, bientôt les procès]. — Toulouse : CA__ (Coordination anarchiste : 1972-1976), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 55 × 38 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : fascisme et antifascisme  ; procès
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne
    • Noms cités (± liste positive)  : GARI (Groupes d’action révolutionnaire internationalistes, 1974)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : journal mural  ; soutien à militants
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    texte (journal mural)

    dessins, dont « Fascisme et social-démocratie deux aspects de le même bourgeoisie ! »

    texte :

    GARI

    1974 - Action directe révolutionnaire contre le franquisme

    Fin 1974 - 20 inculpations en France, 4 en Espagne

    1975/76 - Encore plusieurs inculpés emprisonnés

    Bientôt les procès

    […]

    23 mars 1974
    […]

    3 mai 1974
    […]

    Juillet 1974
    […]

    Mi septembre 1974
    […]

    Le sens du soutien que nous devons leur apporter
    […]

    Situation des 24 inculpés des G.A.R.I.
    […]

    Comment préparer les procés
    […]

    Oui nous transformerons ces procés en procés du capitalisme et de l’État

    Oui nous transferons ces procés en procés du franquisme et de la kollaboration franco-espagnole

    Oui nous affirmons qu’il n’y a pas d’anti-fascisme véritable sans critique de l’État

    Si l’Espagne franquiste est désignée comme fasciste par les États européens ce n’est que pour rehausser leur façade libérale. Que demain l’Espagne fasciste soit « libéralisée » et il n’y aura plus de pays fasciste en Europe !!! Tel est le calcul des démocraties bourgeoises qui continuent à tuer, à torturer, à emprisonner, … mais sans bruit… Silence … Silence… Ça a tué Holger Meins…
    Le fascisme supérieur est là !

    C’est celui là aussi que nous combattons.

    C’est celui-là aussi que nous écraseront en détruisant l’État.

    Dès aujourd’hui, nous réclamons la mise ne liberté immédiate de tous les inculpés incarcérés des GARI ainsi que leur acquittement en France comme en Espagne.

    CA-Coordination anarchiste — Contact : H.D., B.P. 1902, 45009 Orléans Cedex


    sources :

    journal mural R°/V°



    [Los procesos franquistas continúan. El gobierno francés sigue... Contra el neo fascismo en Europa]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Los procesos franquistas continúan. El gobierno francés sigue... Contra el neo fascismo en Europa]. — [S.l.] : [s.n.], [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 49 × 65 cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : procès
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; caricature (flic espagnol et flic français) ]

    texte :

    Los procesos franquistas continúan

    ¡¡El gobierno francés sigue los procesos franquistas !!

    Como resultado de la colaboración policial internacional, el gobierno francés va a juzgar diez anti-franquistas (2 españoles, 7 franceses y una escocesa) tras 5 años de libertad provisional, por complicidad en el secuestro del director del Banco de Bilbao que se realizó en mayo del 74. Un secuestro político para exigir la liberación de los presos políticos españoles.

    A pesar de la amnistía política tras la muerte del dictador. A pesar de una falta total de pruebas, los inculpados pueden ser nuevas victimas de la internacional policíaca, que ya ha significado, entre otras cosas, la abolición de los derechos de asilo político.

    Contra el neo fascismo en Europa


    sources :

    Parue à l’occasion de la reprise du procès contre les ravisseurs du banquier Suarez.





    [Front libertaire des luttes de classes : inculpé ! pour apologie de…]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Front libertaire des luttes de classes : inculpé ! pour apologie de…]. — Paris : Front libertaire des luttes de classes, (Édit 71 (Paris)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , vert , papier blanc ) ; 64 × 46 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : autonomie  ; gauchisme  ; justice  ; presse  ; procès  ; terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Italie
    • Noms cités (± liste positive)  : Overney, Pierre (1948-1972)
    • Presse citée  : Front libertaire des luttes de classes (1970-1979)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    2 photos (dont une de la Guerre d’Espagne : « S’organiser contre la violence d’État : Espagne 36 »)

    texte :

    Front libertaire des luttes de classes

    édité par l’Organisation Communiste Libertaire

    texte de mise au point des NAPAP

    Qui sommes-nous ?

    Nous n’avons plus den à voir avec l’étiquette « maoïste » que la presse nous a collée si commodément. S’il est vrai que d’anciens maos appartiennent aux NAPAP, ce n’est pas seulement à partir du bilan de la liquidation de la « Gauche Prolétarienne » ou de « Vive la Révolution » que nous nous sommes formés.

    De même que les éléments stratégiques de notre pratique ne s’appuient pas sur la théorie de la lutte armée comme une fin en soi.

    Notre pratique part du bilan du « gauchisme » en général depuis 68, et sur une lecture précise des luttes révolutionnaires à travers l’Europe capitaliste.

    Le « gauchisme » depuis 68, c’est avant tout un constat d’échec flagrant au niveau stratégique, c’est-à-dire face à l’objectif numéro 1 qui motive son existence : bousiller cette société pourrie et contribuer à en construire une autre.

    Pourtant, cet échec ne s’étend pas à toute l’Europe. Quand on compare les situations révolutionnaires de la France et de l’Italie sur la même période (et cela malgré des différences évidentes de contexte), on remarque que :
    — d’un côté les gauchistes français se sont noyés dans d’innombrables querelles idéologiques stériles.
    — de l’autre côté des Alpes, par contre, s’est développée au sein d’une certaine extrême-gauche, une expérience militante riche d’enseignements stratégiques.

    Pour la première fois au sein du « gauchisme européen », le besoin d’une véritable stratégie anti-capitaliste l’emportait sur le radotage idéologique classique.

    Ainsi, la « stratégie du P.38 » se comprend mieux dans sa finalité par la double défaite historique du PCI (à travers les grèves sauvages anti-compromis historique d’automne 76 et le saccage du Seguy italien, Lama, de l’Université de Rome par les étudiants), que par le raccourci simplet : durs/pas durs, violents/ non violents.

    Cette référence à l’Italie n’est pas pour nous le second piège à cons du « pays grand-Timonier », comme la Chine en joua le rôle ici entre 66 et 72. Ce qui nous frappe et nous intéresse dans l’exemple italien, ce sont les victoires réelles de forces populaires révolutionnaires dans leur façon de penser, d’agir, mais aussi de vivre en 1977.

    Loin de tomber dans les souricières de boutique ou baba-cool, ces forces populaires ont mis sur pied en quinze ans une dynamique dont la direction incombe aux gens eux-mêmes (et non plus à des bureaucrates de partis ou de groupuscules).

    En France, le règne des groupuscules, de 1966 à 1977, a contribué à mettre en pièces tout apport et anti-soupe PS/PCF des luttes de masse. La liste serait longue à faire des espoirs déçus par les conneries répétées des gauchistes idéologiques français : la liquidation des foyers autonomes d’usines, des groupes locaux de Secours Rouge, du mouvement des immigrés qui lança la grève nationale de septembre 73, des nombreuses expériences depuis 1968 au sein de la jeunesse, des activités offensives des paysans-travailleurs réduites souvent à néant par des querelles de chapelles, etc., toute cette liquidation laborieuse est à mettre au lourd passif du gauchisme.

    En dehors des restes du gauchisme culturel encore « à la mode », l’extrême-gauche traditionnelle n’a rien d’autre à proposer de « vivant » qu’un soutien critique pour 1978 à la gauche unie. Quant aux frustrés du Grand Soir, on leur glisse naïvement un « On verra après, peut-être qu’on débordera », entamant encore plus le potentiel (déjà rare) de confiance populaire les soutenant.

    Mais il serait absurde de résumer la lutte révolutionnaire, en France, aux bruits de chiottes des groupuscules gauchistes.

    En effet, il existe aujourd’hui des noyaux d’usines qui ont commencé à réfléchir à ce qui les attend face aux chemins sinueux et aventuristes proposés par les saints patrons de l’avenir « du peuple de France » (sociaux-démocrates du PS, euro-communistes du PCF).

    La lutte des SONACOTRA, malgré l’isolement volontaire dans lequel les contiennent les réformistes de gauche et d’extrême-gauche, a montré que la nouvelle classe ouvrière immigrée peut s’exprimer en toute autonomie. Et de plus qu’elle ne se limite plus seulement à des luttes minoritaires de secteur. Il en est de même pour les Lip ou les paysans du Larzac ou les viticulteurs qui passent progressivement de la révolte à une réflexion constructive et originale sur la lutte à mener contre le capitalisme dans tous ses aspects.

    Il est évident que cette force populaire est encore très faible. Elle a du mal à panser les coups pris dans la gueule depuis 1871 de la part des trahisons réformistes très variées et des déboires du gauchisme.

    Mais c’est avant tout à partir de sa réalité que nous, NAPAP, nous avons décidé d’exister et de nous battre.

    Que signifie notre forme d’organisation pour lutter ?

    Il est clair que nous ne sommes ni le parti combattant de quoi que ce soit, encore moins une nouvelle « Bande à Baader ».

    Nous avons tiré le bilan de pratiques politico-militaires étrangères qui mènent des combattants « spécialistes » à une lutte solitaire et suicidaire face à l’appareil d’État moderne.

    Notre pratique s’inscrit dans l’édification de l’autonomie ouvrière organisée au sein du mouvement populaire. Notre but n’est pas d’appeler à la formation de 1, 10, 100 NAPAP régis par une direction centrale, style état-major de la violence populaire potentielle. Nous abordons une autre étape qui consiste à nous fondre dans la dynamique du mouvement et non pas à chercher à en prendre la tête d’une façon officielle ou magouillarde.

    Cela pour réaffirmer notre volonté de ne plus être des délégués de l’action violente, qu’elle soit applaudie ou sifflée.

    Pourquoi en priorité l’autonomie ouvrière ?

    Parce qu’en dépit des bavardages philosophiques de salon marginal, la lutte des classes et Ia dynamique des couches révoltée du prolétariat restent la clé stratégique majeure pour foutre en l’air ce système social. Il est évident que le patronat l’a compris. Il suffit de lire les comptes rendus patronaux et gouvernementaux de la CEE pour découvrir que la convention européenne sur le terrorisme vise les degrés croissants de violence populaire et leur maturité politique.

    Mais le terrorisme d’État ne se manifeste pas seulement au cœur des usines. Toutes les formes de vie, de comportement sont touchées par les lourdeurs répressives de la société carnivore.

    Au niveau de l’habitat, on ne compte plus les expulsions arbitraires, les opérations quasi-criminelles des promoteurs qui saccagent les vieux quartiers pour y couler leur fleuve de béton macabre. Pour-tant, depuis l’expérience avortée de 1971 et des comités de mal-logés, des groupes de squatters tentent de vivre dans des îlots occupés. Mais les flics ne leur laissent guère le temps d’en profiter. Et changer de plus en plus souvent d’endroits rend la vie dingue aux dits squatters. La solution pour eux est-elle alors de se réfugier dans la drogue dure ou dans le pacifisme désespéré ? Le coktail Molotov reste parfois un argument plus convaincant que la résignation refoulée.

    Pour ceux qui ont un logis, la situation n’est guère plus réjouissante : immeubles souvent insalubres et loyers en hausse constante. Face à cet état de fait, la désobéissance civile est une pratique timide et mal connue en France. Auto-réduire son loyer, ses factures de gaz, d’électricité, s’attaquer aux prix hiérarchisés des transports, des cinémas, des théâtres, demeure la seule riposte possible et vivable. devant le pouvoir de l’argent.

    Il est grand temps d’imposer sa manière de vivre autrement qu’en ayant pour seul recours le choix d’un bon avocat. Pour les jeunes fauchés, étudiants sans boulot, prolos anti-syndicat-ronron, immigrés en ghetto racial, jeunes braqueurs ou casseurs, il n’y aura jamais de « bon avocat », mais toujours de sales flics pour leur balancer une grenade à tir tendu, ou une 357 magnum à la sortie d’une banque.

    Le mal s’étend maintenant à la nature elle-même, l’énergie nucléaire soutenue par la droite et la gauche réformiste (PS/PCF) est le dernier gadget des apprentis-sorciers de la recherche capitaliste. La lutte contre l’implantation des centrales nucléaires ne s’arrêtera pas grâce à un rassemblement non-violent, si chouette soit-il, ou un recours au Conseil d’État.

    Il est donc vital que le débat sur les ripostes efficaces à apporter contre le terrorisme d’État s’éten-de aussi bien dans l’usine qu’en dehors, y compris en nous-mêmes, car il serait aberrant de lutter, même les armes à la main, sans combattre les germes que l’idéologie dominante nous a collés dans la tête (passivité forcée des « femmes soumises », phallocratie, racisme…).

    Pourquoi la lutte armée ? Pourquoi. Tramoni ?

    L’affaire Tramoni a dévoilé le clivage créé par la mort de Pierre Overney. Dans l’histoire du mouve-ment révolutionnaire en France, on connaissait jusqu’à maintenant, le vieux fossé réformistes/« révolutionnaires ».

    Il faudrait maintenant être plus précis sur les subdivisions. Une nouvelle catégorie de penseurs est née : celle des dandies de la « révolution humainement possible » (cf. déclaration de Geismar, Victor, Le Dantec). Il est certain que, planqué derrière un bureau universitaire ou une maison d’édition, on ne craint pas trop les aléas de la restructuration industrielle, ni les coups de flingue ou de tournevis de la CFT. Il est étonnant que ces « anciens » ne s’en souviennent plus.

    Ce courant de parleurs à vide se cache derrière un discours réquisitoire très juste sur l’histoire du socialisme/Bunker aux vingt millions de morts (ses propres victimes) et sur les absurdités des militantisme gauchiste. D’où son impact passager depuis 1972. Mais lorsqu’on aborde les recettes proposées, on se rend compte de leur aspect fantomatique classable dans la rubrique « Soldes » sous le titre « Humanisme au rabais ».

    Nous avons abattu Tramoni, non pas comme des vengeurs, mais parce qu’il était le symbole du terrorisme patronal impuni. Parce que baisser les bras devant ce symbole équivaut à en créer d’autres, mais victimes ceux-là, du nom d’Overney ou de Maître. Pour combattre ce style de « paix sociale ». répondre au terrorisme d’État par des moyens aussi convaincants que les siens. L’utilisation du fusil ou du « P.38 » n’est pas un mythe pour Français en mal d’Italie ou d’Amérique du Sud. Elle demeure la seule argumentation de résistance et d’attaque que les multinationales et les patrons ne pourront jamais récupérer dans leurs bureaux d’études.
    — l’exécution du flic privé A. Tramoni ;
    — la tentative de destruction du stock de véhicules anti-grève bouchon de de Renault-Flins.
    — le plasticage du siège de la CFT.
    — les coups de feu tirés sur le siège administratif de Citroën.
    — l’attentat contre l’un des bureaux d’embauche de Simca-Chrysler.
    Toutes ces actions s’inscrivent dans un même schéma.

    1. Nier les thèses légalistes et soi-disant démocratiques des syndicats et de l’Union de la gauche, comme quoi ces gens une fois au pouvoir, tout s’arrangera pour le mieux avec les patrons et leurs nervis. Mais les patrons seront toujours là, même si l’usine passe sous le contrôle de l’État.

    2. Nier qu’une pétition pour exiger la dissolution d’une milice patronale comme la CFT ait quelque utilité sinon endormir la colère populaire. Idem pour le recours à la justice bourgeoise comme garant neutre des libertés.

    À ce propos, l’affaire du viol d’Issy-les-Moulineaux en 1972 par un commando CFT dans l’enceinte de l’usine Citroen-Balard est révélatrice de l’impuissance du légalisme. Depuis cinq ans d’instruction, aucun procès n’a eu lieu, malgré l’identification des coupables et la perquisition du juge au local CFT de l’usine à Balard, dans laquelle on retrouva trente barres de fer […]

    Sans récuser le caractère positif des juges progressistes, il est évident que si leur travail n’est pas relayé par des actions Illégales, il ne sert à rien […].

    C’est pourquoi nous avons décidé de sortir de la légalité bourgeoise ou réformiste et de pratiquer le lutte armée afin d’instaurer un autre type de vie et de rapporte humains entre les gens. De ce fait, les NAPAP n’auront pas d’attitude « critique » face aux irresponsables du Programme commun s’ils dirigeaient le gouvernement en 1978. Leur voie légaliste, et au contenu politique plus que douteux les amènera dans le même cul de sac que leurs collègues italiens du PCI : soit faire payer la crise aux plus pauvres et appliquer ainsi la même politique que Giscard-Chirac, soit tenter l’aventure démocratique socialiste à la chilienne ou à la portugaise sous le regard amusé de Carter, Chirac et autres Bigeard. Dans le second cas, ce sera toujours les mêmes qui paierons l’addition. Du fait que, fondamentalement, le Programme commun ne change rien à l’exploitation de l’homme par l’homme ou de la femme par l’homme, les NAPAP combattront les gérants futurs d’un capitalisme d’État avec les mêmes armes que celles que nous utilisons contre le capitalisme libéral de Giscard.

    Noyaux Armés pour l’Autonomie Populaire

    Inculpé !

    pour apologie de crimes, de meurtres, et d’incendies…

    Imprimerie Edit 71, 9, rue Auguste Métivier - 75020 Paris


    sources :

    Sur les NAPAP :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Noyaux_arm%C3%A9s_pour_l%27autonomie_populaire









    [J’aime le cinéma, je vais au TPFA]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    J’aime le cinéma, je vais au TPFA]. — [S.l.] : [s.n.], [ca ] (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier jaune ) ; 45 × 32 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : antimilitarisme  ; procès
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (caricature de la justice militaire, marchant au pas) ]

    texte :

    J’aime le cinéma, je vais au TPFA

    Entrée libre et gratuite

    Adresses des tribunaux permanents des forces armées

    Paris : […]
    Lyon : […]
    Lille : […]
    Metz : […]
    Rennes : […]
    Bordeaux : […]
    Marseille : […]
    Papeete : […]
    Landau : […]

    [cadre vide :] Jour des séances
    [cadre vide :] Adresse du collectif anti-TPFA le plus proche

    Imp. spéc.


    sources :
     


    [Lo Stato processa Valpreda, processiamo lo stato]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Lo Stato processa Valpreda, processiamo lo stato]. — [S.l.] : FAI_ (Federazione anarchica italiana), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : CDA (FA, Paris)
    • Liste des thèmes  : justice  ; procès
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Italie : histoire : 1968—>
    • Noms cités (± liste positive)  : Pinelli, Giuseppe (1928-1969)  ; Valpreda, Pietro (1933-2002)
    • Presse citée  : Umanità Nova (1920-…)
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

     
    texte :

    Lo Stato processa Valpreda

    Processiamo lo Stato

    1969-1980

    Dopo undici anni lo stato italiano ripropone con arroganza la consunta teoria degli opposti estremismi chiedendo la condanna all’ergastolo di Pietro Valpreda per la strage di piazza Fontana.

    Lo stato non potendo accusare se stesso, vero ed unico mandante di quella strage, cerca nuovamente un capro espiatorio per occultare i suoi delitti nel momento in cui esiste più una reale opposizione e cresce la sua impunità. Oggi come allora dobbiamo impedire che quell’episodio, emblematico della criminalità del potere, venga paradossalmente usato per ridare credibilità allo stato e alle istituzioni. Gli anarchici accusano lo stato italiano sia per la diretta responsabilità nella strage (governo, magistratura, polizia e servizi segreti) sia per aver usato (partiti d’opposizione) la verità sulla strage per acquisire maggiore potere ricattando il governo.

    Gli anarchici ribadiscono che Valpreda è innocente, che Pinelli è stato assassinato, che la strage è di Stato.

    [A]

    Federazione Anarchica Italiana, commissione di corrispondenza

    Umanità nova […]


    sources :
     

    1980
    Affiche liée





    [Sur le procès en Assises des anti-franquistes…]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Sur le procès en Assises des anti-franquistes…] / André-François Barbe. — Toulouse : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 61 × 44 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : prison  ; procès  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Chili  ; Espagne  ; Grèce  ; Portugal  ; URSS
    • Noms cités (± liste positive)  : Alberola Suriñach, Octavio (1928-....)  ; Chitti, Annie  ; GARI (Groupes d’action révolutionnaire internationalistes, 1974)  ; Gransac Sadori, Ariane  ; Guibert, Pierre  ; Haas, Danièle  ; Rivière, Georges  ; Urtubia Jiménez, Lucio (1931-2020)  ; Urtubia, Anne
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (tête de mort avec calot à pompon — les yeux sont occupés par des barreaux de prison auxquels deux mains s’agrippent, le crane est graffité avec une croix celtique, une croix gammée et une potence) par Barbe ]

    texte :

    Sur le procès en Assises des anti-franquistes…

    Ce matin, 19 janvier 1981, nous rentrons dans nos prisons respectives, afin de comparaître comme prévenus dans un procès d’assises que jusqu’alors personne n’aurait cru possible. Nous avons été arrêtés il y a sept ans, relâchés assez rapidement. Les militants espagnols, arrêtés en Espagne en 74 ont, eux, été amnistiés.

    Et en 1981, en France, notre procès sera celui d’individus qui hier ont refusé le franquisme, comme ils ont refusé le régime des colonels grecs et de Caetano.

    Notre procès sera celui d’individus qui, aujourd’hui refusent le régime de Pinochet au Chili, de Videla en Argentine, de Brejnev en URSS.

    Oui, nous condamnons toutes les dictatures et les états totalitaires. Oui, nous soutenons tous les mouvements de lutte qui cherchent à arrêter la main du bourreau, comme c’était le cas lors de l’affaire Suarez.

    Aujourd’hui, à deux mois des élections présidentielles, le gouvernement français se dévoile :
    — en faisant notre procès,
    — en faisant celui de GARI le 14 mars 1981,
    — en enfermant des militants anti-franquistes de l’ETA (Etchave),
    - en permettant que des groupes d’extrême-droite espagnols, liés à des membres de l’OAS tuent et blessent en France en toute impunité,
    — en permettant l’assassinat de Goldmann,
    — en permettant l’attentat de la rue Copernic…

    Devant cette réalité, ce procès est d’autant plus absurde et scandaleux que c’est nous, anti-franquistes, qui sommes considérés comme des criminels et non pas Franco.

    les inculpés signataires : Georges Rivière, Annie Chitti, Lucio Urtobia, Anne Urtubia, Pierre Guibert, Danièle Haas, Ariane Gransac-Sadori, Octavio Alberola

    [… ?]


    sources :

    Couleurs ?
    Paru en décembre 1980 à Toulouse d’après Les GARI, 1974 : la solidarité en actes (CRAS, 2013).


    1977

    1981
    Affiches liées












    [Appel ; Rassemblement - manifestation 29/30 mai 82 - Golfech - Tarn-et-Garonne]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Appel ; Rassemblement - manifestation 29/30 mai 82 - Golfech - Tarn-et-Garonne]. — Golfech ; Toulouse : CANT (Comité anti-nucléaire de Toulouse), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : nucléaire  ; procès
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    [ texte : appel à une manifestation ]

    texte :

    Appel

    Rassemblement - manifestation

    29-30 mai 82 - Golfech - Tarn-et-Garonne

    Contre le nucléaire civil et militaire !

    « Un an après l’élection de Mitterrand nous constatons amèrement qu’aucune promesse n’a été tenue en ce qui concerne le programme nucléaire. Mieux, le Pouvoir s’est livré à une manipulation, véritable tour de passe-passe, qui voudrait nous faire prendre pour de la “démocratie” ce qui n’a été que la servile obéissance aux exigences capitalistes.

    À Golfech, comme à Chooz, Le Carnet, Malville, La Hague, etc., la preuve est faite que comme sous Giscard on tente d’imposer le même programme nucléaire avec la même brutalité policière pour essayer de casser le mouvement antinucléaire.

    Le Conseil Régional Midi-Pyrénées est l’exemple sordide de la pseudo-régionalisation : par deux fois alors qu’il était dans l’opposition il refusa la nuctéarisation de Golfech, aujourd’hui il se plie aux ordres du Gouvernement en acceptant la modique somme de 10 M de F/an pour masquer ses scrupules face à sa trahison.

    En dépit des revirements de nos “ex-alliés”, la Résistance antinucléaire ne faiblit pas dans la région de Golfech.

    En réponse à la forfaiture du Conseil Régional, manipulé par le Gouvernement, la Coordination Régionale antinucléaire de Golfech et la Coordination Nationale antinucléaire organisent le week-end de la Pentecôte à Golfech un rassemblement-manifestation auquel elles appellent toutes les populations concernées et tous les antinuclaires de France et d’ailleurs à participer activement. »
    Golfech - le 25 avril 82

    Samedi 29 mai
    14 h : Fête - débats - film vidéo, etc.
    Soirée : concerts.

    Dimanche 30 mai
    10 h : tournée dans les villages autour de Golfech, discussion avec la population.
    15 h : manifestation offensive sur des objectifs concernant la centrale nucléaire de Golfech (protection du lieu de la fête assurée, camping, etc. Repli, départ et protection de la manifestation assurés).

    CAN-Golfech - 33, bd Victor-Guilhem 82400 Valence-d’Agen (contacts, informations, affiches, programme, etc.).
    CAN-Toulouse - J.-Rémy - BP 208 - 31004 Toulouse Cedex.

    Important : vendredi 7 mai - 14 h : Tribunal de Montauban, procès de 3 copains, arrêtés, tabassés, le soir du 29 nov. à Golfech. Soyons nombreux.

    Imprimerie spéciale du CAN


    sources :
     


    [Contro tutti gli eserciti]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Contro tutti gli eserciti]. — Forlì Forlì, Forly : La Serpe, ([…] in proprio). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 84 × 60 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : Biblioteca Archivio Germinal (Carrara)
    • Liste des thèmes  : antimilitarisme  ; procès
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Valastro, Orazio
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    Testo e grafica (dessin d’un gradé souriant dont les dents enferment un prisonnier)

    texte :

    Contro tutti gli eserciti

    Insubordinazione subito

    (...)
    Se oggi sono qui è per sottolineare la funzione repressiva dello Stato esercitata su tutti coloro — come me e tanti altri compagni - che disertano l’esercito e lottano per una società senza sfruttamento e senza privilegi. Fin quando esisterà lo Stato esisteranno le leggi che difendono le classi dominanti e i loro interessi.
    Orazio Valastro

    Orazio Valastro, anarchico, arrestato provocatoriamente da polizia e carabinieri a Catania, il 4 marzo di quest’anno, in occasione di un’assemblea anti-militarista.

    Accusato di diserzione, è stato condannato in prima istanza dal Tribunale militare di Palermo a 5 mesi senza condizionale. Il processo di appello si terrà al Tribunale militare di appello di Roma in data 14 luglio 1982.

    [Serigraprop ?] La Serpe — Forlì


    sources :
     




    [Una rappresaglia chiamata processo]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Una rappresaglia chiamata processo]. — Milano Milan : Comitato anarchico di controinformazione sociale, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 84 × 60 cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contestation  ; prison  ; procès  ; répression  ; terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Fastelli, Davide  ; Hartwig, Gaby  ; Martino, Rocco  ; Montanini, Nella  ; Pane, Carmela  ; Piroch, Willy  ; Soto Paillacar, Juan  ; Vecchi, Valeria  ; Zerlotti, Ivan
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    Testo e piccoli disegni (homme-cage à oiseaux)

    texte :

    anni 68-76

    Terrorismo difensivo dello stato
    ovvero : Strategia della tensione : ideatori e gestori della politica delle stragi i Suoi corpi separati con l’uso della manodopera fascista.
    Assolti/51 negli anni "di grazia", ’80/’81/’82............

    anni 77-82

    Terrorismo offensivo dello stato. Con l’approvazione delle Leggi Speciali, ovvero incriminazione ed epurazione in massa del movimento ’77 : migliaia di anni di carcere distribuiti nei grandi processi inquisitori ("pentiti" annessi e connessi).
    Tortura.............. Art. 90...............

    Una rappresaglia chiamata processo

    La situazione attuale è coperta da immagini e comunicazione simulate che creano uno scenario in cui il terrore e la repressione sono spettacolarmente vissuti come ricatto nelle angosce e nelle paure di milioni di persone, che si lasciano docilmente carpire quel consenso indispensabile allo Stato e al Capitale per imporre la "Pace Sociale". Da qui l’estorsione continua che subiamo della nostra vita, il tentativo di atrofizzare le nostre più vive passioni, di soffocare i nostri desideri/bisogni e la voglia di condurre un’esistenza appagante e non delegata.

    La rappresaglia conosce la sua legalizzazione successiva : il processo

    Non ultimo quello d’Appello che il 18.5.82 si terrà a Firenze contro alcuni compagni accusati di "aanda Armata", "associazione sovversiva" ed altri reati, con riferimento ad "Azione rivoluzionaria".Di essi sono tutt’ora detenuti : Davide Fastelli, Gaby Hartwig, Rocco Martino, Nella Montanini, Juan Soto Paillacar, Carmela Pane, Willy Piroch, Valeria Vecchi, Ivan Zerlotti.

    Mentre ribadiamo la nostra profonda solidarietà ai compagni inquisiti, vogliamo altresì rimarcare che non ci interessa qui additare la "giustizia" di Stato che si accanisce contro i rivoluzionari e i ribelli sociali, né operare il solito muffo distinguo fra "innocenti" e "colpevoli", poiché questo rientra nelle regole della logica statuale e del suo diritto che da sempre ci sono estranei. La condanna dei compagni serve allora al potere, sia come deterrente verso le opposizioni rivoluzionarie, sia per usarli come capri espiatori e legalizzare così il suo terrore quotidiano.

    Come individui irriducibilmente avversi ad ogni potere, ribadiamo che occorre aggredire ogni luogo di sfruttamento e d’oppressione, ricucendo ed estendendo autentica solidarietà ed agire offensivamente sovversivo capaci di distruggere quanto il terrorismo di Stato ha posto in atto.

    Per la rivoluzione sociale e l’anarchia
    diffondiamo libertà/liberazione immediata

    Comitato anarchico di contro/informazione sociale di Milano

    Serigrafato in proprio


    sources :
     




    [Roger Knobelspiess ? il est né coupable]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Roger Knobelspiess ? il est né coupable] / Gébé. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CDA (FA, Paris)
    • Liste des thèmes  : justice  ; procès
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Knobelpiess, Roger (1947-....)  ; Quadruppani, Serge (1952-....)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin : policier musclé et armé présentant une photo d’un Knobelspiess souriant ]

    texte :

    Pourquoi perdre du temps et de l’argent à juger Roger Knobelspiess ?

    Il est né coupable

    C’est scientifiquement prouvé : œil bleu qui nargue la police, a troujours un révolver près de lui

    [dessin de Gébé]

    Le procès de Roger aura lieu du 6 au 17 janvier 1986 à la cour d’assises d’Évry. Gare d’Évry-Ville-Nouvelle — Train garde de Lyon tous les quarts d’heure.

    Pour tout contact : Les amis de Roger Knobelspiess, chez La Quinzaine littéraire, 43, rue du Temple, 75004 Paris.

    Pour en savoir plus : Serge Quadruppani, Un Coupable idéal, éd. Maurice Nadeau, en librairie à partir du 12 décembre.

    [ impr. … ]


    sources :

    Au moins 9 cartes postales ont été ensuite éditées par la revue Encore lui (1987-1988) en 1988 (source CIRA Lausanne) en soutien à Roger Knobelspiess (dessins de Gébé, Cabu, Cardon, Cavanna, Hugot, Nicoulaud, Soulas, Willem, Wolinski).
    Voir : https://cartoliste.ficedl.info/?mot1305