procès
162 affiches :
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[ texte ]
- texte :
A Firenze giovedì 6 Luglio, due compagni anarchici saranno processati per "istigazione alla violenza a mezzo stampa"
[…]
[…]
Giovedì 6 ore 21 al Cinema Universale Via Pisana 43, una manifestazione assembleaI gruppi anarchici aderiscono all’iniziativa
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- notes :
- descriptif :
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[ caricature (juge anglais) ; texte (annonce de l’ouverture du procès, signé Brigade de la Colère (The Angry Brigade) ]
- texte :
Ils ne pouvaient nous emprisonner car nous n’existions pas
107 attentats revendiqués en Grande-Bretagne depuis un an.
Là où deux ou trois révolutionnaires emploient la violence organisée pour attaquer le système de classe, là se trouve la Brigade de la Colère8 déc. 70 — Une bombe explose au ministère de l’Emploi et de la productivité
12 jan. 71 — Deux bombes explosent au Palace de R. Carr, ministre du Travail« Des gars et des filles que nous connaissons à peine ont été embarqués, des preuves fabriquées. Ils sont tous innocents. Les porcs ont besoin de boucs émissaires. Il faut attaquer, on ne peut plus déléguer notre désir de prendre l’offensive. »
Ian Purdie, Jake Prescot, accusés de conspiration de l’attentat du 12 jan.
8 personnes sont accusées de 23 attentats
Ian acquitté, Jake acquitté pour l’attentat, mais pour conspiration 15 ans
Procès le 6 juin
La Brigade de la Colère, c’est la femme et l’homme assis à côté de toi.
ils ont des pistolets dans leurs poches et la colère dans leurs cœurs.Brigade de la Colère
Imprimerie Quotidienne - Paris (19e)
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[ dessin (Pinelli chutant par la fenêtre) ; texte ]
- texte :
L’État massacre !
Milan. Rome, 12 déc. 69 :
Bombe fasciste : 16 morts ![dessin :] Pinelli assassiné !
• Les fascistes protégés et payés par les patrons !
• L’anarchiste Pinelli « suicidé » par la police !
• Depuis 3 ans, 4 anarchistes attendent d’être jugés ! (dont Valpreda)
• Les anarchistes, innocents !
• L’État, non !23 février à Rome : Procès Valpreda
Comité Italie : imprimerie spé. CNT-F, 3, rue Merly, Toulouse, 31
Lisez : L’État massacre !, éd. Champ libre et la brochure du Comité Italie.
Labrochure citée ; le livre chez Champ libre (1971).
Voir aussi : « Meeting Italie : l’État massacre ».
Le Comité Italie Toulouse, dans Confrontation anarchiste n° 6 (avr. 1972), p. 13-14, signale qu’une première affiche, épuisée, a été tirée à 4000 ex. et qu’une seconde est tirée à 3000 ex. Une brochure (tirée à 3500 ex. est alors pratiquement épuisée). Une autre affiche et des tracts pour un meeting à Toulouse y est aussi signalée.
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- notes :
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texte (avec cadre pour rendez-vous locaux)
- texte :
G. Jambois refuse l’Armée
L’Armée l’emprisonne !
Pour que le procès ne se passe pas dans l’indifférence
Pour dénoncer l’Armée
- qui embrigade la jeunesse
- qui brise les grèves
- qui tue au Tchad
Soutenons Jambois
Exigeons la liberté de tous les insoumis !!
[cadre]
Comité de Lutte Anti-Militariste
Imprimerie Jeanne-d’Arc, [8,] place Lafayette - 54 - Nancy
Procès du 2 mars 1973 ?
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- notes :
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[ texte ; photos (portraits des inculpés) ; BD détournée ]
- texte :
Juicios sumarísimos en el tribunal militar de Barna
S. Puig Antich. — O. Sole Sugrañes — J.L. Pons Llobet
Militantes revolucionarios en peligro de pena de muerte o de largas penas de prisión. Ellos como tu defienden la libertad, luchan contra la explotación. Tu puedes, como ellos, combatir por la libertad, contra la explotación, contra las penas de muerte, por su liberación. Todos a la calle. Evitemos el eterno crimen facista.
Comité de solidaridad presos MIL
Couleurs ?
Paru en novembre 1973 d’après Les GARI, 1974 : la solidarité en actes (CRAS, 2013) : « La maquette vient du copité d Solidaridad presos MIL. Elle a été imprimée à Toulouse à 1 500 ou 2 000 exemplaires. C’est la première affiche du cimoté placardée à Barcelone, dans les quartiers de Gracia et de Santz. Juste avant, nous avions tiré le premier “Dossier MIL” à 600 exemplaires et le deuxième à 800. » (p. 331).- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
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[ texte ; photos des trois personnages ]
- texte :
Après Puig Antich garrotté par l’État espagnol, deux révolutionnaires risquent la peine de mort !
Oriol-Sole-Sugranyes, 25 ans, typographe
Jose-Luis-Pons-Llobet, 18 ans, étudiant
procès vers mi-avril (16 ?)
Solidarité !
Mouvement ibérique de libération s’est formé en 1971
Le groupe initial participa à la grève de l’usine Harry Walker, de Barcelone, début 71, où elle rompt avec les Commissions ouvrières pour former des Groupes ouvriers autonomes (GOA). En mars 71 apparait le sigle « 1000 » à côté de celui des GOA. Le groupe détermine sa ligne politique en fonction des Communistes de conseils de Pannekoek : « Parti et classe ouvrière ». En 72, le MIL devient une organisation clandestine des Groupes autonomes de combat (GAC) ; ses actions : expropriations de banques pour financer des activités révolutionnaires ; soutien aux luttes ouvrières radicales ; éditions « Mayo 37 », etc.
Mais en août 73, le congrès du MIL décide de la dissolution, après une sévère autocritique :
— Les risques de dégénérescence en une organisation politico-militaire coupée de la réalité quotidienne de la lutte des classes, évoluant vers un affrontement direct avec l’État ;
— C’est alors que des groupes ouvriers de base proposent un financement « légal » des Edit. « Mayo 37 ».Malgré cela un GAC continue la même action qui échoue le 15 septembre 73 entraînant 12 arrestations.
La situation politique en Espagne rend inévitable l’organisation clandestine des révolutionnaires. la répression est une réalité quotidienne entraînant des arrestations en chaîne et des procès où les peines vont de 5 à 40 ans de prison ! Après l’assassinat de Puig, Sole Sugranyes et Pons Llobet risquent la peine de mort ! La solidarité envers eux : d’abord briser la conspiration du silence ; faire la vérité sur leur combat ; informer sur leur situation. Mais plus que jamais nos camarades espagnols ont besoin d’une solidarité active dans le combat commun contre le capitalisme international ! Développons nos luttes contre le capital et l’État là où nous sommes ; dénonçons le Pouvoir espagnol dans ses banques, ses consulats, son tourisme, etc.
Le sort de Sugranyes et de Llobet dépend de nos luttes !
Paru à Toulouse en mars-avril 1974.
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[ texte ]
- texte :
Barcelone 1 et 2 juillet
Tribunal militaire, procès de deux compagnons de S. Puig Antich (exécuté ce 2 mars 74)
Oriol Solé Sugranyes (âgé de 28 ans) risque au moins 64 ans de prison
José Luis Pons LLobet (âgé de 18 ans) déjà condamné à 30 ans au même procès que Puig Antich risque 21 ans de prison en plus.
Période défavorable au soutien ? Bien sûr on l’a choisi exprès !
Par solidarité où que nous soyons, prenons nos responsabilités, répandons la nouvelle !
Agissons ! Par tous les moyens possibles et imaginables
Comité de solidarité
[impr. …]
Couleurs ?
Paru en juin 1974 à Toulouse d’après Les GARI, 1974 : la solidarité en actes (CRAS, 2013).- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte manuscrit ; dessin ]
- texte :
Insoumission totale
procès
Alain Véniat, déserteur, refuse toute armée, toute prison… toute oppression institutionnelle.
Tous au procès, 7 juin, 13 h, au tribunal permanent des forces armées, Caserne Reuilly
Contact : 20, bd. Rich. Lenoir, 2e étage à droite, tél. : 355.0948.
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- notes :
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texte
photo (portrait de Puig Antich)
- texte :
Imprimerie CEDIPS - Lausanne
L’État espagnol a assassiné Puig Antich !
Halte aux crimes du fascisme !
Seule notre lutte empêchera de nouveaux meurtres :tous à la manifestation de protestation
mercredi 6 mars 74, 18h 30, Place Chauderon
https://museris.lausanne.ch/SGCM/Consultation.aspx?id=120509&Source=search_result.aspx#
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[ texte ; photos (portraits des inculpés) ]
- texte :
Los compañeros del ex-MIL (Movimiento Ibérico de Liberación)
José-Luis Pons LLobet (18 años) — Oriol Solé Sugranyes (26 años)
LLobet condenado a 30 años de cárcel en el mismo proceso de Puig Antich (asesinado) corre el riesgo de ser condenado a 21 años más.
Sugranyes corre el riesgo de ser condenado a 64 años de cárcel.
¡Hay que impedirlo !
¡Solidaridad !
Couleurs ?
Paru en mai-juin 1974 d’après Les GARI, 1974 : la solidarité en actes (CRAS, 2013).- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
[ texte ; dessin : défilé de quatre personnages identiques, moustachus défilant de droite à gauche, le poing levé ou le bras sur l’épaule et portant les lettres G A R I ]
- texte :
Le 13 février à 20 h 30
44 rue de Rennes, M° : St-Germain des Prés
Meeting de soutien aux inculpés des GARI
Comité de défense - Coordination anarchiste - Marge - Organisation révolutionnaire anarchiste (Rég. Paris)
[…]
Affiche signalée aussi in : Espagne 1936-1975 : les affiches des combattant-e-s de la liberté : tome 2. Éditions libertaires, 2007. p. 115.
Tirage de 10.000 exemplaires selon Confrontation anarchiste n° 27 ([été] 1975), p. 2.
Paru en supplément au Réfractaire.
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
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texte
dessin (juge vers 1900) par Jossot
- texte :
Suppression
des juridictions d’exception !
Tribunaux militaires et Cour de sureté de l’État
Libération
immédiate !
des objecteurs soldats, militants insoumis, emprisonnéstout civil est passible des tribunaux militaires en application de l’ordonnance du 1er janvier 1959 sur les affectations de défense !!
CLO
Impr. 34 Toulouse - Objection n° 38
BP 3063 - 31025 Toulouse Cedex - disponible au journbalAffiche recto-verso (texte du CLO au dos), encarté dans le n° 38 (en 1975 si Objection : journal des comités de lutte des objecteurs).
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ faux texte du juge d’instruction, orné des photos de Giscard-d’Estaing et de trois de ses ministres (Poniatowski, Lecanuet, Chirac) ]
- texte :
Avis de recherche
Les 4 bandits des GARI ont profité de leur transfert de la Cour de sûreté de l’état aux assises, pour s’évader
Récompense
Ceux qui nous gouvernent manipulent la juridiction au fil des évènements et de leur inspiration. Il y a 2 ans, pour faire plaisir à Franco, ils inculpent les GARI (Groupes d’action révolutionnaire internationalistes) en Cour de sûreté de l’État — aujourd’hui, Franco est mort, il s’agit de dépolitiser leur combat : la raison d’État les transforme en bandits, transfère leur dossier aux assises et nomme un juge à sa dévotion.
On a pensé en haut lieu que je me prêterais à ces manœuvres. Bien que juge, j’ai ma dignité. Je me déclare donc incompétent sur un dossier aussi clairement politique. Je porte l’affaire à la connaissance de tous et vous laisse juge.
Guy-Louis Pia, juge d’instruction au tribunal de grande instance de Paris
Paru en 1976 et en format 52 × 40 cm — et non 56 × 40 cm — d’après Les GARI, 1974 : la solidarité en actes (CRAS, 2013).
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
texte (journal mural)
dessins, dont « Fascisme et social-démocratie deux aspects de le même bourgeoisie ! »
- texte :
GARI
1974 - Action directe révolutionnaire contre le franquisme
Fin 1974 - 20 inculpations en France, 4 en Espagne
1975/76 - Encore plusieurs inculpés emprisonnés
Bientôt les procès
[…]
23 mars 1974
[…]3 mai 1974
[…]Juillet 1974
[…]Mi septembre 1974
[…]Le sens du soutien que nous devons leur apporter
[…]Situation des 24 inculpés des G.A.R.I.
[…]Comment préparer les procés
[…]Oui nous transformerons ces procés en procés du capitalisme et de l’État
Oui nous transferons ces procés en procés du franquisme et de la kollaboration franco-espagnole
Oui nous affirmons qu’il n’y a pas d’anti-fascisme véritable sans critique de l’État
Si l’Espagne franquiste est désignée comme fasciste par les États européens ce n’est que pour rehausser leur façade libérale. Que demain l’Espagne fasciste soit « libéralisée » et il n’y aura plus de pays fasciste en Europe !!! Tel est le calcul des démocraties bourgeoises qui continuent à tuer, à torturer, à emprisonner, … mais sans bruit… Silence … Silence… Ça a tué Holger Meins…
Le fascisme supérieur est là !C’est celui là aussi que nous combattons.
C’est celui-là aussi que nous écraseront en détruisant l’État.
Dès aujourd’hui, nous réclamons la mise ne liberté immédiate de tous les inculpés incarcérés des GARI ainsi que leur acquittement en France comme en Espagne.
CA-Coordination anarchiste — Contact : H.D., B.P. 1902, 45009 Orléans Cedex
journal mural R°/V°
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- notes :
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[ texte ; caricature (flic espagnol et flic français) ]
- texte :
Los procesos franquistas continúan
¡¡El gobierno francés sigue los procesos franquistas !!
Como resultado de la colaboración policial internacional, el gobierno francés va a juzgar diez anti-franquistas (2 españoles, 7 franceses y una escocesa) tras 5 años de libertad provisional, por complicidad en el secuestro del director del Banco de Bilbao que se realizó en mayo del 74. Un secuestro político para exigir la liberación de los presos políticos españoles.
A pesar de la amnistía política tras la muerte del dictador. A pesar de una falta total de pruebas, los inculpados pueden ser nuevas victimas de la internacional policíaca, que ya ha significado, entre otras cosas, la abolición de los derechos de asilo político.
Contra el neo fascismo en Europa
Parue à l’occasion de la reprise du procès contre les ravisseurs du banquier Suarez.
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ dessin (étau [symbolisant un garrot], à cheval sur les carte d’Espagne et de France, enserrant le mot « GARI » entre ses mâchoires) ; texte ]
- texte :
Otages
de la Cour de sûreté de l’État pendant 2 ans pour faire plaisir au régime espagnol, en cour d’assises maintenant pour alourdir leurs peines et dénaturer le sens de leurs lutles !…
Tel est le sort réservé en France aux inculpés des GARI
© Groupes d’entraide
imprimerie 34 - rue des Blanchers - Toulouse
Parue en [mai] 1976, d’après Les GARI, 1974 : la solidarité en actes (CRAS, 2013).
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- notes :
- descriptif :
- texte :
Procès Marini, anarchiste emprisonné en danger de mort
Témoin gênant pour les terroristes fascistes italiens
comple cu fascisme, l’État tue
Sauvons Marini !
avec la fédération anarchiste
informations dans « Le Monde libertaire »
Impr. spéc. du « Monde libertaire » - 3, rue Ternaux, Paris-XI
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- notes :
- descriptif :
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texte
2 photos (dont une de la Guerre d’Espagne : « S’organiser contre la violence d’État : Espagne 36 »)
- texte :
Front libertaire des luttes de classes
édité par l’Organisation Communiste Libertaire
texte de mise au point des NAPAP
Qui sommes-nous ?
Nous n’avons plus den à voir avec l’étiquette « maoïste » que la presse nous a collée si commodément. S’il est vrai que d’anciens maos appartiennent aux NAPAP, ce n’est pas seulement à partir du bilan de la liquidation de la « Gauche Prolétarienne » ou de « Vive la Révolution » que nous nous sommes formés.
De même que les éléments stratégiques de notre pratique ne s’appuient pas sur la théorie de la lutte armée comme une fin en soi.
Notre pratique part du bilan du « gauchisme » en général depuis 68, et sur une lecture précise des luttes révolutionnaires à travers l’Europe capitaliste.
Le « gauchisme » depuis 68, c’est avant tout un constat d’échec flagrant au niveau stratégique, c’est-à-dire face à l’objectif numéro 1 qui motive son existence : bousiller cette société pourrie et contribuer à en construire une autre.
Pourtant, cet échec ne s’étend pas à toute l’Europe. Quand on compare les situations révolutionnaires de la France et de l’Italie sur la même période (et cela malgré des différences évidentes de contexte), on remarque que :
— d’un côté les gauchistes français se sont noyés dans d’innombrables querelles idéologiques stériles.
— de l’autre côté des Alpes, par contre, s’est développée au sein d’une certaine extrême-gauche, une expérience militante riche d’enseignements stratégiques.Pour la première fois au sein du « gauchisme européen », le besoin d’une véritable stratégie anti-capitaliste l’emportait sur le radotage idéologique classique.
Ainsi, la « stratégie du P.38 » se comprend mieux dans sa finalité par la double défaite historique du PCI (à travers les grèves sauvages anti-compromis historique d’automne 76 et le saccage du Seguy italien, Lama, de l’Université de Rome par les étudiants), que par le raccourci simplet : durs/pas durs, violents/ non violents.
Cette référence à l’Italie n’est pas pour nous le second piège à cons du « pays grand-Timonier », comme la Chine en joua le rôle ici entre 66 et 72. Ce qui nous frappe et nous intéresse dans l’exemple italien, ce sont les victoires réelles de forces populaires révolutionnaires dans leur façon de penser, d’agir, mais aussi de vivre en 1977.
Loin de tomber dans les souricières de boutique ou baba-cool, ces forces populaires ont mis sur pied en quinze ans une dynamique dont la direction incombe aux gens eux-mêmes (et non plus à des bureaucrates de partis ou de groupuscules).
En France, le règne des groupuscules, de 1966 à 1977, a contribué à mettre en pièces tout apport et anti-soupe PS/PCF des luttes de masse. La liste serait longue à faire des espoirs déçus par les conneries répétées des gauchistes idéologiques français : la liquidation des foyers autonomes d’usines, des groupes locaux de Secours Rouge, du mouvement des immigrés qui lança la grève nationale de septembre 73, des nombreuses expériences depuis 1968 au sein de la jeunesse, des activités offensives des paysans-travailleurs réduites souvent à néant par des querelles de chapelles, etc., toute cette liquidation laborieuse est à mettre au lourd passif du gauchisme.
En dehors des restes du gauchisme culturel encore « à la mode », l’extrême-gauche traditionnelle n’a rien d’autre à proposer de « vivant » qu’un soutien critique pour 1978 à la gauche unie. Quant aux frustrés du Grand Soir, on leur glisse naïvement un « On verra après, peut-être qu’on débordera », entamant encore plus le potentiel (déjà rare) de confiance populaire les soutenant.
Mais il serait absurde de résumer la lutte révolutionnaire, en France, aux bruits de chiottes des groupuscules gauchistes.
En effet, il existe aujourd’hui des noyaux d’usines qui ont commencé à réfléchir à ce qui les attend face aux chemins sinueux et aventuristes proposés par les saints patrons de l’avenir « du peuple de France » (sociaux-démocrates du PS, euro-communistes du PCF).
La lutte des SONACOTRA, malgré l’isolement volontaire dans lequel les contiennent les réformistes de gauche et d’extrême-gauche, a montré que la nouvelle classe ouvrière immigrée peut s’exprimer en toute autonomie. Et de plus qu’elle ne se limite plus seulement à des luttes minoritaires de secteur. Il en est de même pour les Lip ou les paysans du Larzac ou les viticulteurs qui passent progressivement de la révolte à une réflexion constructive et originale sur la lutte à mener contre le capitalisme dans tous ses aspects.
Il est évident que cette force populaire est encore très faible. Elle a du mal à panser les coups pris dans la gueule depuis 1871 de la part des trahisons réformistes très variées et des déboires du gauchisme.
Mais c’est avant tout à partir de sa réalité que nous, NAPAP, nous avons décidé d’exister et de nous battre.
Que signifie notre forme d’organisation pour lutter ?
Il est clair que nous ne sommes ni le parti combattant de quoi que ce soit, encore moins une nouvelle « Bande à Baader ».
Nous avons tiré le bilan de pratiques politico-militaires étrangères qui mènent des combattants « spécialistes » à une lutte solitaire et suicidaire face à l’appareil d’État moderne.
Notre pratique s’inscrit dans l’édification de l’autonomie ouvrière organisée au sein du mouvement populaire. Notre but n’est pas d’appeler à la formation de 1, 10, 100 NAPAP régis par une direction centrale, style état-major de la violence populaire potentielle. Nous abordons une autre étape qui consiste à nous fondre dans la dynamique du mouvement et non pas à chercher à en prendre la tête d’une façon officielle ou magouillarde.
Cela pour réaffirmer notre volonté de ne plus être des délégués de l’action violente, qu’elle soit applaudie ou sifflée.
Pourquoi en priorité l’autonomie ouvrière ?
Parce qu’en dépit des bavardages philosophiques de salon marginal, la lutte des classes et Ia dynamique des couches révoltée du prolétariat restent la clé stratégique majeure pour foutre en l’air ce système social. Il est évident que le patronat l’a compris. Il suffit de lire les comptes rendus patronaux et gouvernementaux de la CEE pour découvrir que la convention européenne sur le terrorisme vise les degrés croissants de violence populaire et leur maturité politique.
Mais le terrorisme d’État ne se manifeste pas seulement au cœur des usines. Toutes les formes de vie, de comportement sont touchées par les lourdeurs répressives de la société carnivore.
Au niveau de l’habitat, on ne compte plus les expulsions arbitraires, les opérations quasi-criminelles des promoteurs qui saccagent les vieux quartiers pour y couler leur fleuve de béton macabre. Pour-tant, depuis l’expérience avortée de 1971 et des comités de mal-logés, des groupes de squatters tentent de vivre dans des îlots occupés. Mais les flics ne leur laissent guère le temps d’en profiter. Et changer de plus en plus souvent d’endroits rend la vie dingue aux dits squatters. La solution pour eux est-elle alors de se réfugier dans la drogue dure ou dans le pacifisme désespéré ? Le coktail Molotov reste parfois un argument plus convaincant que la résignation refoulée.
Pour ceux qui ont un logis, la situation n’est guère plus réjouissante : immeubles souvent insalubres et loyers en hausse constante. Face à cet état de fait, la désobéissance civile est une pratique timide et mal connue en France. Auto-réduire son loyer, ses factures de gaz, d’électricité, s’attaquer aux prix hiérarchisés des transports, des cinémas, des théâtres, demeure la seule riposte possible et vivable. devant le pouvoir de l’argent.
Il est grand temps d’imposer sa manière de vivre autrement qu’en ayant pour seul recours le choix d’un bon avocat. Pour les jeunes fauchés, étudiants sans boulot, prolos anti-syndicat-ronron, immigrés en ghetto racial, jeunes braqueurs ou casseurs, il n’y aura jamais de « bon avocat », mais toujours de sales flics pour leur balancer une grenade à tir tendu, ou une 357 magnum à la sortie d’une banque.
Le mal s’étend maintenant à la nature elle-même, l’énergie nucléaire soutenue par la droite et la gauche réformiste (PS/PCF) est le dernier gadget des apprentis-sorciers de la recherche capitaliste. La lutte contre l’implantation des centrales nucléaires ne s’arrêtera pas grâce à un rassemblement non-violent, si chouette soit-il, ou un recours au Conseil d’État.
Il est donc vital que le débat sur les ripostes efficaces à apporter contre le terrorisme d’État s’éten-de aussi bien dans l’usine qu’en dehors, y compris en nous-mêmes, car il serait aberrant de lutter, même les armes à la main, sans combattre les germes que l’idéologie dominante nous a collés dans la tête (passivité forcée des « femmes soumises », phallocratie, racisme…).
Pourquoi la lutte armée ? Pourquoi. Tramoni ?
L’affaire Tramoni a dévoilé le clivage créé par la mort de Pierre Overney. Dans l’histoire du mouve-ment révolutionnaire en France, on connaissait jusqu’à maintenant, le vieux fossé réformistes/« révolutionnaires ».
Il faudrait maintenant être plus précis sur les subdivisions. Une nouvelle catégorie de penseurs est née : celle des dandies de la « révolution humainement possible » (cf. déclaration de Geismar, Victor, Le Dantec). Il est certain que, planqué derrière un bureau universitaire ou une maison d’édition, on ne craint pas trop les aléas de la restructuration industrielle, ni les coups de flingue ou de tournevis de la CFT. Il est étonnant que ces « anciens » ne s’en souviennent plus.
Ce courant de parleurs à vide se cache derrière un discours réquisitoire très juste sur l’histoire du socialisme/Bunker aux vingt millions de morts (ses propres victimes) et sur les absurdités des militantisme gauchiste. D’où son impact passager depuis 1972. Mais lorsqu’on aborde les recettes proposées, on se rend compte de leur aspect fantomatique classable dans la rubrique « Soldes » sous le titre « Humanisme au rabais ».
Nous avons abattu Tramoni, non pas comme des vengeurs, mais parce qu’il était le symbole du terrorisme patronal impuni. Parce que baisser les bras devant ce symbole équivaut à en créer d’autres, mais victimes ceux-là, du nom d’Overney ou de Maître. Pour combattre ce style de « paix sociale ». répondre au terrorisme d’État par des moyens aussi convaincants que les siens. L’utilisation du fusil ou du « P.38 » n’est pas un mythe pour Français en mal d’Italie ou d’Amérique du Sud. Elle demeure la seule argumentation de résistance et d’attaque que les multinationales et les patrons ne pourront jamais récupérer dans leurs bureaux d’études.
— l’exécution du flic privé A. Tramoni ;
— la tentative de destruction du stock de véhicules anti-grève bouchon de de Renault-Flins.
— le plasticage du siège de la CFT.
— les coups de feu tirés sur le siège administratif de Citroën.
— l’attentat contre l’un des bureaux d’embauche de Simca-Chrysler.
Toutes ces actions s’inscrivent dans un même schéma.1. Nier les thèses légalistes et soi-disant démocratiques des syndicats et de l’Union de la gauche, comme quoi ces gens une fois au pouvoir, tout s’arrangera pour le mieux avec les patrons et leurs nervis. Mais les patrons seront toujours là, même si l’usine passe sous le contrôle de l’État.
2. Nier qu’une pétition pour exiger la dissolution d’une milice patronale comme la CFT ait quelque utilité sinon endormir la colère populaire. Idem pour le recours à la justice bourgeoise comme garant neutre des libertés.
À ce propos, l’affaire du viol d’Issy-les-Moulineaux en 1972 par un commando CFT dans l’enceinte de l’usine Citroen-Balard est révélatrice de l’impuissance du légalisme. Depuis cinq ans d’instruction, aucun procès n’a eu lieu, malgré l’identification des coupables et la perquisition du juge au local CFT de l’usine à Balard, dans laquelle on retrouva trente barres de fer […]
Sans récuser le caractère positif des juges progressistes, il est évident que si leur travail n’est pas relayé par des actions Illégales, il ne sert à rien […].
C’est pourquoi nous avons décidé de sortir de la légalité bourgeoise ou réformiste et de pratiquer le lutte armée afin d’instaurer un autre type de vie et de rapporte humains entre les gens. De ce fait, les NAPAP n’auront pas d’attitude « critique » face aux irresponsables du Programme commun s’ils dirigeaient le gouvernement en 1978. Leur voie légaliste, et au contenu politique plus que douteux les amènera dans le même cul de sac que leurs collègues italiens du PCI : soit faire payer la crise aux plus pauvres et appliquer ainsi la même politique que Giscard-Chirac, soit tenter l’aventure démocratique socialiste à la chilienne ou à la portugaise sous le regard amusé de Carter, Chirac et autres Bigeard. Dans le second cas, ce sera toujours les mêmes qui paierons l’addition. Du fait que, fondamentalement, le Programme commun ne change rien à l’exploitation de l’homme par l’homme ou de la femme par l’homme, les NAPAP combattront les gérants futurs d’un capitalisme d’État avec les mêmes armes que celles que nous utilisons contre le capitalisme libéral de Giscard.
Noyaux Armés pour l’Autonomie Populaire
Inculpé !
pour apologie de crimes, de meurtres, et d’incendies…
Imprimerie Edit 71, 9, rue Auguste Métivier - 75020 Paris
Sur les NAPAP :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Noyaux_arm%C3%A9s_pour_l%27autonomie_populaire- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
- /B_tout>
[ texte ; dessin en deux parties : officier criant sur soldats ; alignement de croix d’un cimetière militaire ]
- texte :
Garde à vous ! Repos
Une seule réforme de l’armée sa suppression !
Rassemblement de soutien à Pierre Dantec, jugé en appel après un condamnation de 3 mois ferme pour renvoi du livret militaire
jeudi 12 mai, 14 h devant le Palais de Justice
Fédération Anarchiste
1966 ou 1977 ou 1983 ?
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- notes :
- descriptif :
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[ texte ]
- texte :
Solidarité avec les inculpés des GARI
Déclaration des GARI
« Après l’assassinat de Puig Antich est apparue l’inefficacité de toutes les protestations pacifiques. (…) Notre action s’inscrit dans un programme de développement d’une lutte révolutionnaire continue, dépassant toute considération d’ordre nationaliste, contre toute forme d’oppression et d’exploitation.
Nous sommes convaincus que, face au terrorisme du pouvoir, une des formes de lutte les plus efficaces est l’action directe révolutionnaire et nous exprimons notre ferme décision de développer notre lutte pour le libération de l’Espagne, de l’Europe et du Monde. »L’action directe : c’est aussi, grève, occupation, séquestration, sabotage, expropriation, insoumission, etc.
Pour l’abolition du capital, de l’État & du salariat !
Liberté pour tous les inculpés en France et en Espagne
Coordination des comités d’entraide
imp. spéciale
Parue en 1976, d’après Les GARI, 1974 : la solidarité en actes (CRAS, 2013).
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- notes :
- descriptif :
[ texte ; dessin (foule de manifestants, poings levés, sur fond de soleil nucléaire) ]
- texte :
Procès de huit écologistes à Bordeaux
Venez tous !
jeudi 9 nov., 14 h — Palais de justice
Les Amis de la Terre — Comité antinucléaire — Fédération anarchiste
CAN Bx - 7, rue du Muguet - réunions le mardi à 20 h 30
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- notes :
- descriptif :
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texte
dessin (étau resserrant deux livres — Loi sur la presse : 29-VII-1881 et Code pénal — autour d’une tête bâillonnée)
- texte :
Pour avoir écrit un article dans IRL (mensuel libertaire lyonnais), P. Paolo Goegan est menacé d’expulsion. Il passera en procès début octobre.
L’État expulse, extrade, interdit les manifestation, musèle la presse
Paolo ne doit pas être expulsé
Imprimerie Édit 71 - 9, rue Auguste-Métivier - 75020 Paris — tél. 636.89.09
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- notes :
- descriptif :
[ texte ]
- texte :
Procès politique d’un anarchiste ?
Vendredi 21 sept. 79
8 à 12 h
au tribunal de Toulon
FA
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- notes :
- descriptif :
texte
dessin (tête de soldat avec casque en forme de mur de pierre avec barreaux de prison)
- texte :
Soutien aux déserteurs
« l’armée nous détruit… nous refusons de continuer à la servir »
23 octobre, procès de Ph. Giroud & A. Port
Tribunal militaire de Metz
Les Imprimeurs Libres — 75020 Paris - 369-91-53
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- notes :
- descriptif :
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[ texte ; dessin (caricature de la justice militaire, marchant au pas) ]
- texte :
J’aime le cinéma, je vais au TPFA
Entrée libre et gratuite
Adresses des tribunaux permanents des forces armées
Paris : […]
Lyon : […]
Lille : […]
Metz : […]
Rennes : […]
Bordeaux : […]
Marseille : […]
Papeete : […]
Landau : […][cadre vide :] Jour des séances
[cadre vide :] Adresse du collectif anti-TPFA le plus procheImp. spéc.
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- notes :
- descriptif :
- texte :
Lo Stato processa Valpreda
Processiamo lo Stato
1969-1980
Dopo undici anni lo stato italiano ripropone con arroganza la consunta teoria degli opposti estremismi chiedendo la condanna all’ergastolo di Pietro Valpreda per la strage di piazza Fontana.
Lo stato non potendo accusare se stesso, vero ed unico mandante di quella strage, cerca nuovamente un capro espiatorio per occultare i suoi delitti nel momento in cui esiste più una reale opposizione e cresce la sua impunità. Oggi come allora dobbiamo impedire che quell’episodio, emblematico della criminalità del potere, venga paradossalmente usato per ridare credibilità allo stato e alle istituzioni. Gli anarchici accusano lo stato italiano sia per la diretta responsabilità nella strage (governo, magistratura, polizia e servizi segreti) sia per aver usato (partiti d’opposizione) la verità sulla strage per acquisire maggiore potere ricattando il governo.
Gli anarchici ribadiscono che Valpreda è innocente, che Pinelli è stato assassinato, che la strage è di Stato.
[A]
Federazione Anarchica Italiana, commissione di corrispondenza
Umanità nova […]
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- notes :
- descriptif :
- texte :
Lo Stato processa Valpreda
Processiamo lo Stato
1969-1980
Dopo undici anni lo stato italiano ripropone con arroganza la consunta teoria degli opposti estremismi chiedendo la condanna all’ergastolo di Pietro Valpreda per la strage di piazza Fontana.
Lo stato non potendo accusare se stesso, vero ed unico mandante di quella strage, cerca nuovamente un capro espiatorio per occultare i suoi delitti nel momento in cui esiste più una reale opposizione e cresce la sua impunità. Oggi come allora dobbiamo impedire che quell’episodio, emblematico della criminalità del potere, venga paradossalmente usato per ridare credibilità allo stato e alle istituzioni. Gli anarchici accusano lo stato italiano sia per la diretta responsabilità nella strage (governo, magistratura, polizia e servizi segreti) sia per aver usato (partiti d’opposizione) la verità sulla strage per acquisire maggiore potere ricattando il governo.
Gli anarchici ribadiscono che Valpreda è innocente, che Pinelli è stato assassinato, che la strage è di Stato.
Ⓐ
Comitato anarchico Valpreda
Serigrafato in proprio
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- notes :
- descriptif :
[ texte (déclaration du GARI et prise de position de la coordination anarchiste) ; illustration (visage de Franco et bras sur fond de carte de France et Espagne, le bras vient de France et tourne le garrot d’une exécution capitale ) ]
- texte :
Procès du GARI
20 révolutionnaires passent en procès pour avoir lutté contre la dictature franquiste, contre le capitalisme, contre l’État
Déclaration du GARI :
« Après l’assassinat de Salvador Puig Antich est apparue l’inefficacité de toutes les protestations pacifiques. Notre action s’inscrit dans un programme de développement d’une lutte révolutionnaire continue, dépassant toute considération d’ordre nationaliste contre toute forme d’oppression et d’exploitation. Nous sommes convaincus que face au terrorisme du pouvoir, une des formes de lutte les plus efficaces est l’action directe révolutionnaire et nous exprimons notre ferme décision de développer notre lutte pour la libération de l’Espagne, de l’Europe et du Monde. » GARI
Parce que nous voulons rétablir la vérité sur les objectifs politiques du GARI
Parce que nous devons dénoncer la collusion franco-espagnole que révèlent ces procès.
Parce que la lutte contre la dictature franquiste ne se prépare pas la veille des assassinats (Puig Antich, Hein Chez)
Parce que la violence révolutionnaire peut être une réponse au capitalisme et à l’État.
Notre soutien aux inculpés des GARI sera total
Coordination anarchiste - CA
Imp. 34, rue des Blanchers, Toulouse
Paru en décembre 1980, d’après Les GARI, 1974 : la solidarité en actes (CRAS, 2013) pour les procès de janvier et mars 1981.
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
Édité par le comité de soutien aux inculpés (Toulon, [Blain]).
- texte :
Rassemblement de soutien aux inculpés de Radio-Trottoir
Samedi 5 janvier, à 16 h
Procès des inculpés de Radio Trottoir, vendredi 11 janvier à 8 h, palais dit « de justice » de Toulon.
Comité de soutien aux inculpés - Blain BP83059 Toulon cedex
- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
- notes :
- descriptif :
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[ texte ; dessin (tête de mort avec calot à pompon — les yeux sont occupés par des barreaux de prison auxquels deux mains s’agrippent, le crane est graffité avec une croix celtique, une croix gammée et une potence) par Barbe ]
- texte :
Sur le procès en Assises des anti-franquistes…
Ce matin, 19 janvier 1981, nous rentrons dans nos prisons respectives, afin de comparaître comme prévenus dans un procès d’assises que jusqu’alors personne n’aurait cru possible. Nous avons été arrêtés il y a sept ans, relâchés assez rapidement. Les militants espagnols, arrêtés en Espagne en 74 ont, eux, été amnistiés.
Et en 1981, en France, notre procès sera celui d’individus qui hier ont refusé le franquisme, comme ils ont refusé le régime des colonels grecs et de Caetano.
Notre procès sera celui d’individus qui, aujourd’hui refusent le régime de Pinochet au Chili, de Videla en Argentine, de Brejnev en URSS.
Oui, nous condamnons toutes les dictatures et les états totalitaires. Oui, nous soutenons tous les mouvements de lutte qui cherchent à arrêter la main du bourreau, comme c’était le cas lors de l’affaire Suarez.
Aujourd’hui, à deux mois des élections présidentielles, le gouvernement français se dévoile :
— en faisant notre procès,
— en faisant celui de GARI le 14 mars 1981,
— en enfermant des militants anti-franquistes de l’ETA (Etchave),
- en permettant que des groupes d’extrême-droite espagnols, liés à des membres de l’OAS tuent et blessent en France en toute impunité,
— en permettant l’assassinat de Goldmann,
— en permettant l’attentat de la rue Copernic…Devant cette réalité, ce procès est d’autant plus absurde et scandaleux que c’est nous, anti-franquistes, qui sommes considérés comme des criminels et non pas Franco.
les inculpés signataires : Georges Rivière, Annie Chitti, Lucio Urtobia, Anne Urtubia, Pierre Guibert, Danièle Haas, Ariane Gransac-Sadori, Octavio Alberola
[… ?]
Couleurs ?
Paru en décembre 1980 à Toulouse d’après Les GARI, 1974 : la solidarité en actes (CRAS, 2013).- notice : Image (fixe ; à 2 dimensions)
[A Firenze giovedì 6 luglio, due compagni anarchici saranno processati]
[A Firenze giovedì 6 luglio, due compagni anarchici saranno processati]. — Firenze Florence : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 100 × 70 cm.
sources :
[Ils ne pouvaient nous emprisonner car nous n’existions pas. 107 attentats revendiqués...]
[Ils ne pouvaient nous emprisonner car nous n’existions pas. 107 attentats revendiqués...]. — Paris : the Angry Brigade, (Imprimerie quotidienne (Fontenay-sous-Bois)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier rose ) ; 56 × 40 cm.
sources :
[L’État massacre ! Bombe fasciste : 16 morts. Pinelli assassiné ! Procès Valpreda]
[L’État massacre ! Bombe fasciste : 16 morts. Pinelli assassiné ! Procès Valpreda]. — Toulouse : CNT_ (France) : Comité Italie (Toulouse), [ca ] (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 56 × 45 cm.
sources :
![]() 1970 |
![]() 1981 |
[G. Jambois refuse l’armée, soutenons Jambois]
[G. Jambois refuse l’armée, soutenons Jambois]. — Nancy : CLAM (Collectif de Lutte Anti-Militariste), [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 59 × 40 cm.
sources :
[Juicios sumarísimos en el tribunal militar de Barna]
[Juicios sumarísimos en el tribunal militar de Barna]. — [S.l.] : Comité de solidaridad presos MIL, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
![]() 1974 |
![]() 1974 |
[Après Puig Antich garrotté par l’État espagnol, deux révolutionnaires risquent la peine de mort !]
[Après Puig Antich garrotté par l’État espagnol, deux révolutionnaires risquent la peine de mort !]. — Toulouse : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier jaune ) ; 47 × 67 cm.
sources :
![]() 1974 |
[Barcelone 1 et 2 juillet : tribunal militaire, procès de deux compagnons]
[Barcelone 1 et 2 juillet : tribunal militaire, procès de deux compagnons]. — Toulouse : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 54 × 70 cm.
sources :
![]() 1974 |
[Insoumission totale : procès, Alain Véniat déserteur refuse…]
[Insoumission totale : procès, Alain Véniat déserteur refuse…]. — Paris : [s.n.], [ ?]. — 1 affiche (sérigr. ) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[L’État espagnol a assassiné Puig Antich !]
[L’État espagnol a assassiné Puig Antich !]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 44 × 31 cm.
sources :
![]() 1973 |
[¡Solidaridad ! los compañeros del ex-MIL]
[¡Solidaridad ! los compañeros del ex-MIL]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 39 × 53 cm.
sources :
![]() 1973 |
[Meeting de soutien aux inculpés des GARI]
[Meeting de soutien aux inculpés des GARI]. — Paris : CA__ (Coordination anarchiste : 1972-1976) : Marge : ORA_ (Organisation Révolutionnaire Anarchiste : 1967-1976) : le Réfractaire, [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 66 × 44 cm.
sources :
[Suppression des juridictions d’exception !]
[Suppression des juridictions d’exception !] / Gustave-Henri Jossot. — [S.l.] : CLO_ (Comités de lutte des objecteurs), (Imprimerie 34__ (Toulouse : 1973-2014)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 62 × 44 cm.
sources :
[Avis de recherche... Les 4 bandits des GARI ont profité de leur transfert...]
[Avis de recherche... Les 4 bandits des GARI ont profité de leur transfert...]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : brun , papier blanc ) ; 56 × 40 cm.
sources :
[GARI, bientôt les procès]
[GARI, bientôt les procès]. — Toulouse : CA__ (Coordination anarchiste : 1972-1976), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 55 × 38 cm.
sources :
[Los procesos franquistas continúan. El gobierno francés sigue... Contra el neo fascismo en Europa]
[Los procesos franquistas continúan. El gobierno francés sigue... Contra el neo fascismo en Europa]. — [S.l.] : [s.n.], [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 49 × 65 cm.
sources :
[Otages de la cour de sûreté de l’État pendant 2 ans pour faire plaisir au régime espagnol... Tel est le sort réservé en France aux inculpés des GARI]
[Otages de la cour de sûreté de l’État pendant 2 ans pour faire plaisir au régime espagnol... Tel est le sort réservé en France aux inculpés des GARI]. — Toulouse : [s.n.], (Imprimerie 34__ (Toulouse : 1973-2014)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 60 × 40 cm.
sources :
[Procès Marini, anarchiste emprisonné en danger de mort]
[Procès Marini, anarchiste emprisonné en danger de mort] / Dino Bingo. — [S.l.] : FA__ [2] (Fédération anarchiste : 1953-....), [ ?] (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier de couleur ) ; 65 × 50 cm.
sources :
![]() 1974 |
![]() 1977 |
![]() [ 1974 ?] |
![]() 1976 |
[Front libertaire des luttes de classes : inculpé ! pour apologie de…]
[Front libertaire des luttes de classes : inculpé ! pour apologie de…]. — Paris : Front libertaire des luttes de classes, (Édit 71 (Paris)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : noir , vert , papier blanc ) ; 64 × 46 cm.
sources :
[Garde à vous ! repos : une seule réforme de l’armée, sa suppression !]
[Garde à vous ! repos : une seule réforme de l’armée, sa suppression !]. — [S.l.] : FA__ [2] (Fédération anarchiste : 1953-....), [ ?]. — 1 affiche (sérigr. ) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
![]() [ca 1970] |
![]() [s.d.] |
![]() [ca 1970] |
![]() [s.d.] |
[Solidarité avec les inculpés des GARI. L’action directe c’est aussi : grève, occupation, sabotage,...]
[Solidarité avec les inculpés des GARI. L’action directe c’est aussi : grève, occupation, sabotage,...]. — Toulouse : [s.n.], (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : violet , papier blanc ) ; 63 × 45 cm.
sources :
[Procès de huit écologistes à Bordeaux]
[Procès de huit écologistes à Bordeaux]. — Bordeaux : CAN_ (Comité antinucléaire de Bordeaux) : FA__ [2] (Fédération anarchiste : 1953-....) : FA__. Groupe anarchiste de Bordeaux ; [et al.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : noir , bleu ) ; x × y cm.
sources :
[L’État expulse, extrade, interdit les manifestation, musèle la presse]
[L’État expulse, extrade, interdit les manifestation, musèle la presse]. — Lyon : IRL_ (Informations rassemblées à Lyon), (Édit 71 (Paris)). — 1 affiche (sérigr. ), coul. (une : rouge , papier blanc ) ; 64 × 45 cm.
sources :
[Procès politique d’un anarchiste ? vendredi 21 sept. 79 au tribunal de Toulon]
[Procès politique d’un anarchiste ? vendredi 21 sept. 79 au tribunal de Toulon]. — Toulon : FA__ (groupe de la FA) [à déterminer] : FA__ [2] (Fédération anarchiste : 1953-....), . — 1 affiche (sérigr. ) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
[Soutien aux déserteurs : procès de Philippe Giroud & Alain Port, 23 octobre 1979]
[Soutien aux déserteurs : procès de Philippe Giroud & Alain Port, 23 octobre 1979]. — [S.l.] : GSD (groupe de solidarité avec les déserteurs), (Imprimeurs libres (Paris), les). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 77 × 56 cm.
sources :
![]() [ 1979 ?] |
[J’aime le cinéma, je vais au TPFA]
[J’aime le cinéma, je vais au TPFA]. — [S.l.] : [s.n.], [ca ] (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier jaune ) ; 45 × 32 cm.
sources :
[Lo Stato processa Valpreda, processiamo lo stato]
[Lo Stato processa Valpreda, processiamo lo stato]. — [S.l.] : FAI_ (Federazione anarchica italiana), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
![]() 1980 |
[Lo Stato processa Valpreda, processiamo lo stato]
[Lo Stato processa Valpreda, processiamo lo stato]. — Milano Milan : Comitato anarchico Valpreda : FAI_ (Federazione anarchica italiana), ([…] in proprio). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux : rouge , noir , papier blanc ) ; 100 × 70 cm.
sources :
![]() 1980 |
[Procès du GARI, 20 révolutionnaires passent en procès pour avoir lutté contre la dictature franquiste, contre le capitalisme, contre l’État]
[Procès du GARI, 20 révolutionnaires passent en procès pour avoir lutté contre la dictature franquiste, contre le capitalisme, contre l’État]. — Toulouse : CA__ (Coordination anarchiste : 1972-1976), (Imprimerie 34__ (Toulouse : 1973-2014)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une : noir , papier jaune ) ; 62 × 45 cm.
sources :
[Rassemblement de soutien aux inculpés de Radio-Trottoir]
[Rassemblement de soutien aux inculpés de Radio-Trottoir]. — Toulon : FA__ (groupe de la FA) [à déterminer] : FA__ [2] (Fédération anarchiste : 1953-....), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.
sources :
![]() 1998 |
![]() 1985 |
![]() [ca 2006] |
![]() [ca 2006] |
![]() 1998 |
![]() [s.d.] |
![]() 2010 |
[Sur le procès en Assises des anti-franquistes…]
[Sur le procès en Assises des anti-franquistes…] / André-François Barbe. — Toulouse : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 61 × 44 cm.
sources :
![]() 1977 |
![]() 1981 |
[1975 - mort de Franco ; 1981 - Procès des anti-franquistes du GARI aux assises de Paris du 19 au 31 mars]
[1975 - mort de Franco ; 1981 - Procès des anti-franquistes du GARI aux assises de Paris du 19 au 31 mars] / Andrès Vazquez de Sola. — Toulouse : AAEL (Association pour l’art et l’expression libre : 1973-....), (Imprimerie 34__ (Toulouse : 1973-2014)). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 91 × 61 cm.