Maroc

 

 

Affichage par année

20 affiches :

 
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    [Guerre à la guerre !]

    notice :
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    Guerre à la guerre !]. — Paris : CGT_ Comité confédéral (Confédération générale du travail : 1895-1914-…), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [80 ?] × [60 ?] cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : colonialisme  ; guerre (généralités)  ; manifeste
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Allemagne  ; Maroc
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Confédération générale du travail

    Guerre à la guerre !

    Travailleurs,

    Demain peut-être nous serons en face d’un fait accompli : la guerre déclarée !

    Depuis cinq ans, un parti colonial français dont Delcassé fut l’homme-lige prépare la conquête du Maroc. Capitalistes et officiers poussent à l’invasion de ce pays. Les uns pour tripoter et s’enrichir, les autres pour ramasser dans le sang galons et lauriers.

    L’Allemagne capitaliste et militariste désireuse d’avoir, elle aussi, sa part su butin s’est interposée.

    Les gouvernants allemands et français, fidèles serviteurs des intérêts capitalistes seuls en cause, ont élevé ces querelles entre agioteurs à l’état de conflit aigu.

    Pour assouvir les appétits illimités de cette coalition d’intérêts, les dirigeants des deux pays sont prêts à lancer les unes contre les autres, les masses ouvrières d’Allemagne et de France.

    Qui ne frémit à l’horreur de ces carnages ? Des millions d’hommes s’entrechoquant… fusils à tir rapide, canons et mitrailleuses accomplissant leur œuvre de mort…

    Qui pourrait calculer les milliards gaspillés, arrachés au travail du paysan et de l’ouvrier ?…

    Ce tableau n’a rien d’exagéré. Actuellement on arme dans les ports de guerre ; l’armée de terre est prête à partir.

    En juin 1905 la déclaration de guerre ne fut évitée que par le départ de Delcassé. Depuis lors, la guerre est à la merci du moindre incident. C’est tellement vrai que le 19 décembre 1905 l’ordre de rappel de l’ambassadeur d’Allemagne à Paris ayant été connu par le gouvernement français, les communications télégraphiques restèrent suspendues pendant quatre heures, afin que le ministère pût, si besoin était, lancer les ordres de mobilisation en toute célérité.

    La presse sait ces choses… et elle se tait.

    Pourquoi ? C’est qu’on veut mettre le peuple dans l’obligation de marcher, prétextant d’honneur national, de guerre inévitable, parce que défensive.

    Et de la conférence d’Algésiras, qu’on nous présente comme devant solutionner pacifiquement le conflit, pour sortir de la guerre.

    Or, le peuple ne veut pas la guerre ! S’il était appelé à se prononcer, unanimement il affirmerait sa volonté de Paix.

    La Classe Ouvrière n’a aucun intérêt à la guerre. Elle seule en fait tous les frais. — payant de son travail et de son sang ! C’est donc à elle qu’il incombe de dire bien haut qu’elle veut la paix à tout prix !

    Travailleurs !

    Ne nous laissons pas abuser par le mot : « Honneur national ». Ce n’est pas une lâceté que de faire reculer la horde des financiers qui nous conduisent aux massacres.

    D’ailleurs, en Allemagne comme en France, la communion d’idées est formelle sur ce point : le prolétariat des deux pays se refuse à faire la guerre !

    Ainsi que nous, autant que nous, nos frères les travailleurs d’Allemagne veulent la paix. Comme nous, ils ont horreur des tueries. Comme nous, ils savent qu’une guerre, en satisfaisant les intérêts capitalistes, est préjudiciable à la cause de l’Émancipation Ouvrière.

    Donc, par notre action commune et simultanée, forçons nos gouvernants respectifs à tenir compte de notre volonté :
    Nous voulons la paix ! Refusons-nous à faire la guerre !

    Le comité confédéral.


    sources :

    Texte de l’affiche paru dans La Voix du peuple n° 274 (14-21 janvier 1906).

    Le numéro suivant de La Voix du peuple, le n° 275 (21-28 janvier 1906) rajoutera en sa « une » :

    Défendons nos affiches !
    Il nous revient qu’en bien des endroits, les affiches confédérales « Guerre à la guerre ! » ont été lacérées par les policiers.
    Si nous faisons des affiches, — si nous payons l’imprimeur, l’impôt du timbre, le collage, etc., — ce n’est pas pour l’unique satisfaction de donner du travail de grattage à la police.
    Nous usons d’un droit, — celui de dire notre pensée sous forme d’affiches. Si cette pensée est subversive, il y a en France assez de magistrats pour poursuivre. Mais, en tous les cas, que nos affiches soient répréhensibles ou non, dès qu’elles sont en règle avec la loi, — et elles sont par le seule fait qu’elle sont revêtues du timbre d’affiche, — elles deviennent inviolables.
    Seul, le locataire d’une place réservée à son affichage particulier peut trouver à redire à l’affichage. Hors cette circonstance, nos affiches doivent rester sur les murs.
    Il n’y a donc qu’une seule chose à faire : quand on voit un policier — un un quelconque quidam, — déchirer une affiche, il suffit de l’« l’inviter è avec toute l’obséquieuse politesse qui est de circonstance, à se rendre au prochain commissariat de police et là on somme le commissaire de dresser contravention contre,l’individu.
    Pour cette opération, il est utile d’avoir avec soi des témoins, afin que puisse être constaté le mauvais vouloir du commissaire de police… si mauvais vouloir il y avait.
    Certes, il ne faut pas exagérer trop de cette opération procédurière. Mais, comme elle s’appuie sur la loi, elle a tout au moins l’avantage de mettre en désagréable posture MM. les policiers.

    Le numéro 277 de La Voix du peuple (21-28 janvier 1906) continuera :

    Guerre à la guerre ! : le manifeste confédéral et l’arbitraire policier
    La police fait rage contre l’affiche confédérale Guerre à la guerre. En bien des endroits, elle s’est permis de les lacérer, violant ainsi les propres lois bourgeoises, car il faut bien se convaincre qu’en aucune façon et sans aucun prétexte les policiers ne jouissent pas du privilège de violer la loi.
    S’ils le font, c’est parce que, par ignorance de ses propres droits, le peuple les laisse opérer.
    Donc, il nous faut redoubler de vigilance et il faut, chaque fois que se manifeste un nouvel acte d’arbitraire que notre protestation se produise, — et se produise dans le milieu où l’arbitraire s’est accompli.
    Sinon, si on s’avisait de subir toutes les fantaisies scélérates du Pouvoir et de ses laquais, nous dégringolerions rapidement dans un cloaque d’oppression.
    Pour ce rendre compte jusqu’où peut aller la scélératesse arbitraire des policiers, il suffit de signaler qu’à Nice, ces jours derniers, que des camarades qui affichaient le manifeste Guerre à la guerre furent appréhendés par une bande de policiers et conduits au poste où ils furent retenus toute la nuit. Inutile d’ajouter que les affiches furent confisquées.
    Nice est évidemment une ville qui doit relever du Pouvoir du tsar et non de celui de Rouvier et Cie.

    Saint-Claude, qui est cependant une ville du Jura, doit aussi relever du dictatoriat de M. Witte. À preuve que, samedi dernier, au moment où l’afficheur se préparait à placarder le manifeste Guerre à la guerre, la ballot lui a été saisi par le commissaire de police.
    Les camarades ont voulu savoir en vertu de quel ordre opérait ce sbire. Le personnage a répliqué que c’était par « ordre du gouvernement ».
    Or, pas davantage par ordre du gouvernement que par ordre du tsar, de Guillaume d’Allemagne ou de n’importe qui, nos affiches — dûment timbrées — ne peuvent être « légalement » arrachées et toute entrave à leur placardage est aussi « illégale ».
    Il est évidemment ennuyeux d’employer ces termes ; mais, la légalité n’est pas pour nous que la constatation de libertés acquises et qui ne se peuvent nier. Par conséquent, il est de notre intérêt de déployer toute notre activité et notre énergie afin d’empêcher que les souteneurs du gouvernement violent aussi impudemment les lois qu’ils se prétendent chargés de faire respecter.

    Pour répondre à cette scélératesse, les camarades de Saint-Claude ont immédiatement ouvert une souscription dont le montant a servi à publier, sous forme de circulaire à distribuer, la manifeste Guerre à la guerre.
    Une initiative semblable a été prise par la Fédération ouvrière de Besançon et de Franche-Comté.
    Ne pouvant monter la garde près de chaque affiche, trique à la main, pour empêcher que, en violation de la loi, des malfaiteurs ou scélérats quelconques, — policiers ou simples particuliers, viennent la déchirer, l’affiche a été reproduite en circulaires à distribuer à la main et, de la sorte, quelques dizaines de mille ont été semées un peu partout.

    etc.



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    [Contre les bourreaux de la liberté]

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    Contre les bourreaux de la liberté]. — Paris : CGT_ Comité confédéral (Confédération générale du travail : 1895-1914-…), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : colonialisme  ; grève : grève générale  ; justice  ; révolte  ; syndicalisme : syndicalisme révolutionnaire
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne  ; Maroc  ; Peine de mort
    • Noms cités (± liste positive)  : Ferrer y Guardia, Francisco (1859-1909)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Contre les bourreaux de la liberté

    Nous avons tous admiré le beau geste par lequel les ouvriers d’Espagne se sont révoltés.

    Qui donc pourrait blâmer, des pères de famille qui s’insurgèrent plutôt que de courir aux abattoirs du Maroc pour le profit des capitalistes internationaux ?

    Ce fut un spectacle réconfortant que cette grève générale spontanée qui fit trembler tous les profiteurs de la monarchie cléricale et inquisitoriale.

    Mais cette grève, trop localisée, malgré les actes héroïques de nos courageux camarades, fut vaincue.

    C’est la Réaction sauvage, féroce, impitoyable qui sévit maintenant.

    Tous les braves qui luttèrent, tous ceux qui ne sont pas morts en combattant expient leur acte sublime dans les cachots, dans les tortures, en attendant leur jugement, leur condamnation et leur exécution.

    Les galonnés espagnols, vaincus sur tous les champs de bataille, prend bravement leur revanche sur les sièges des conseils de guerre.

    Ils condamnent à mort tout ce que l’Espagne compte encore de noble, de généreux dans sa population.

    Les hommes de progrès, les hommes de pensée libre sont voués au garrot ou au peloton d’exécution.

    Laisserons-nous assassiner nos frères d’Espagne sans protester, sans crier notre admiration aux victimes, notre haine aux bourreaux…

    Non !

    Il faut qu’on nous entende !

    Il faut que les tortureurs frémissent devant nos vibrantes protestations.

    Toute l’Europe ouvrière proteste avec nous. Il faut que nos camarades en danger de mort reprennent espoir. Faisons tout pour les arracher aux cruelles et lâches vengeances des moines et des officiers

    Travailleurs

    Joignez-vous aux protestataires. Si vous êtes des hommes conscients, venez tous à la manifestation organisée par la CGT.

    Le Comité confédéral


    sources :

    Appel d’octobre 1909, « affiché partout par les soins des Bourses du travail » (d’après Rapports des comités & des commissions pour l’exercice 1908-1910, présentés au XVIIe congrès corporatif, XIe de la CGT, tenu à Toulouse, du 3 au 10 octobre 1910, p. 13-15).

    Il fait suite à un manifeste du Comité confédéral (en affiche ou non ?) en juillet 1909 :

    Manifeste à nos frères d’Espagne

    Dans un noble sentiment de fraternité internationale, dans un élan d’admiration et d’émotion, le prolétariat de France adresse à ses frères d’Espagne ses vœux les plus sincères pour le triomphe de leur lutte héroïque contre la guerre.

    Nous comprenons trop bien, ouvriers de France, l’importance d’une aussi belle révolte du peuple espagnol pour ne pas nous réjouir aux moindres succès de la révolte ouvrière en Catalogne. Nous applaudissons aux actes d’insubordination militaire. Honneur à ceux qui refusèrent d’être des assassins !

    Honneur aux femmes et aux jeunes gens d’Espagne, empêchant les hommes de partir pour la tuerie du Maroc !

    Nous applaudissons de tout cœur à tous les actes révolutionnaires accomplis au delà des Pyrénées.

    La Grève Générale proclamée par le monde ouvrier des centres industriels d’Espagne, aussitôt suivie d’un sabotage énergique des lignes téléphoniques, télégraphiques et de chemins de fer, c’est en somme, la réalisation des vœux émis en France, dans nos congrès ouvriers.

    Il n’y a pas d’autres moyens en notre pouvoir pour empêcher les exploiteurs de partout d’arroser du sang du Peuple les territoires qu’ils convoitent, comme favorables à leurs opérations financières.

    « Plutôt l’insurrection que la guerre ! » ont proclamé les socialistes au Parlement français.

    « À la déclaration de guerre, nous répondrons par la Grève Générale ! » ont dit les ouvriers de France dans leurs congrès nationaux et internationaux.

    Nos amis, nos frères d’Espagne mettent en pratique ce que nous avons mis en résolution. Nos souhaits les plus chaleureux les accompagnent et, s’ils sont vainqueurs, toute l’Internationale ouvrière voudra bientôt imiter leur exemple. S’ils sont vaincus,leur courage, leur héroïsme n’auront pas été inutiles. Le sang répandu ne l’aura pas été en vain : il fécondera, comme toujours, les idées de révolte, créatives de mieux-être et de liberté !

    Quelle que soit l’issue de la lutte acharnée des ouvriers espagnols, un enseignement salutaire s’en dégage pour le Prolétariat universel.

    Pour vous, braves camarades en lutte, c’est une expériences qui portera ses fruits.

    Frères d’Espagne, courage !

    Les travailleurs organisés de France sont avec vous !

    Le Comité confédéral.



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    [Contre la guerre ! Grande manifestation ouvrière]

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    Contre la guerre ! Grande manifestation ouvrière]. — Paris : CGT_ Comité confédéral (Confédération générale du travail : 1895-1914-…), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : colonialisme  ; guerre (généralités)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Allemagne  ; Espagne  ; Maroc
    • Noms cités (± liste positive)  : Jouhaux, Léon (1879-1954)  ; Kolthek, Harm (1872-1946)  ; Mann, Tom (1856-1941)  ; Negre, José (1875-1939)  ; Péricat, Raymond (1873-1958)  ; Yvetot, Georges (1868-1942)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Confédération générale du travail

    Contre la guerre !

    Pour protester contre les manœuvres dangereuses des bandits coloniaux du Maroc, la CGT organise pour le vendredi 4 août un grand meeting de protestation Contre la Guerre.

    Après les incidents d’Agadir avec l’Allemagne, après ceux d’El-Ksar avec l’Espagne, il est nécessaire que la volonté ouvrière se manifeste.

    Ces incidents peuvent demain se renouveler avec des conséquences plus tragiques.

    Devant cette situation trouble, devant l’imminence du danger menaçant la paix du monde, rester indifférent serait lâche et dangereux.

    En face de la coupable apathie du Parlement et la servilité gouvernementale, la classe ouvrière doit réagir.

    Une guerre n’est possible qu’avec le consentement du peuple ; avec nous, avec les délégués, représentants les peuples frères, vous viendrez clamer votre volonté de vous opposer, par tous les moyens, à toutes les possibilités de guerre.

    Pour faire cesser les agissements criminels des requins de la colonisation, vous assisterez à la

    Grande manifestation ouvrière

    qui aura lieu le vendredi 4 août, à 8 heures du soir, salle Wagram, 39.

    Prendront la parole pour la France : L. Jouhaux, G. Yvetot, secrétaires de la CGT ; Merrheim, de la Métallurgie ; Savoie, de l’Union des syndicats de la Seine ; Péricat du Bâtiment.

    Pour l’Allemagne : Robert Schmidt, député au Reichstag, de la General Komission ; Bauer des Employés de Berlin ; Silberschmidt, de la Fédération allemande du Bâtiment.

    Pour l’Angleterre : Tom Mann, des Organisations syndicales anglaises.

    Pour l’Espagne : Nègre, de la Conféderacion Nacional del Trabaja ; Vicente Barrio, de l’Union générale des Trabajadores.

    Pour la Hollande : Koltkeck du Secrétariat du travail de Hollande.

    […]


    sources :

    Affiche contre la guerre au Maroc [1] (d’après Rapports des comités & des commissions pour l’exercice 1910-1912, présentés au XVIIIe congrès corporatif (XIIe de la CGT), tenu au Havre, du 16 au 21 septembre 1912, p. 12-15). Savoie = Auguste Savoie (1876-1949), secrétaire de l’Union des syndicats de la Seine de 1908 à 1913. Bauer = Gustav Bauer, vice-président de la GGD (futur chancelier, en 1919). Tom Man, délégué par l’ISEL. Koltkeck = Harm Kolthek, du NAS (Nationaal Arbeids-Secretariaat).

    Voir aussi une précédente affiche de la CGT : « Contre la guerre » (1909).

    Notes

    [1Celle placardée à Paris le 27 juillet 1911 citée (in : Guillaume Davranche, Trop jeunes pour mourir : ouvriers et révolutionnaires face à la guerre, 1909-1914, L’Insomniaque, Libertalia, 2014, p. 181). ?






    [Comité de défense sociale : contre les trois ans]

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    Comité de défense sociale : contre les trois ans] / Gaston Raieter. — [S.l.] : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....), (Espérance, impr. l’ (Paris : 1910-1913)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier de couleur ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : antimilitarisme  ; colonialisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Maroc
    • Noms cités (± liste positive)  : Aernoult, Albert Louis (1886-1909)  ; Rousset, Émile (1883-1961)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; vignettes (« Si nous avions notre gas ! », « Perdre 1 an de plus. Pourquoi ! ») sur fond de dessin par Gaston Raieter ]

    texte :

    Comité de défense sociale

    « Si nous avions notre gas ! »  « Perdre 1 an de plus. Pourquoi ! »

    Contre les trois ans

    Cent milliards ! Chiffres donnés par le ministre des finances Klotz. — ont été engloutis ces 10 dernières années pour la défense nationale. Quel gâchis ! Quel pillage ! Quel gouffre ! Ce n’était pas assez : le gouvernement, avec l’appui de la presse nationaliste et d’affaires, veut imposer à la classe ouvrière, avec de nouvelles charges financières, trois années de service militaire au lieu de deux.

    _ C’est monstrueux ! Les aigrefins du pouvoir prétendent que les nécessités de la Défense nationale exigent ces mesures. C’est faux, en temps de guerre, la loi de trois ans ne donnerait pas un homme de plus. 60.000 hommes sont, paraît-il, nécessaires pour renforcer les troupes de couverture. — Évacuons le Maroc où 80.000 hommes agonisent ; mobilisons les 25.000 fricoteurs — scribes, ordonnances, etc. — qui baillent et se trainent inutiles dans les bureaux militaires ; ajoutons les 30.000 hommes des garnisons de l’ouest et du centre, qui en temps de guerre n’ont rien à craindre du premier choc, et, cela donnera 135.000 hommes.

    _ On nous ment ! À propos du Conflit balkanique, on nous a chanté sur tous les tons les beautés de l’armée française, armée forte, puissante, invincible. Aujourd’hui, pour justifier la loi des trois ans, on nous dit : elle est faible, mal organisée, insuffisante. — Quand nous a-t-on dit la vérité ? — On invoque le vœu de la Nation… La population des campagnes à laquelle la caserne enlève la plus grande partie de ses ouvriers agricoles ; la population des villes pour laquelle les armements sont toujours onéreux, toujours néfastes : ne veulent pas de la loi de 3 ans ! — Les deux cent milles manifestants du Pré-Saint-Gervais, les milliers et les milliers de travailleurs ne veulent pas de la loi de 3 ans ! — Le jeunesse des écoles, craignant pour la bonne marche de ses études, demande un régime de faveur. Reste pour le « vœu de la nation », trois cent potaches… c’est maigre.

    _ Assez de bluff ! Classe ouvrière ! La loi de 3 ans permettra de constituer une armée rompue à l’obéissance passive, elle formera au bénéfice des patrons une gendarmerie nationale que l’on opposera aux jours de grève. Nous reverrons les criminelles journées de Fourmies, Châlon, la Martinique, Villeneuve, Narbonne, etc. — Mères de familles ! La loi de 3 ans est la cause initiale de la multiplication des envois de vos fils à Biribi ; d’assassinats, comme celui dont fut victime Aernoult ; de crimes, comme celui dont fut victime Rousset. Resterez-vous insensibles devant les nouveaux dangers qui menacent ceux que vous chérissez ? Non ! vous serez avec nous.

    _ De toutes les poitrines doivent sortir des protestations énergiques. Partout doivent s’organiser des manifestations. Devant le crime qui se prépare, aucune hésitation n’est permise.

    Tous debout contre la loi de trois ans.

    _ Camarades agissons !

    Le comité de défense sociale

    [Marque syndicale] Imprimerie communiste L’Espérance - 1 & 3, rue de Steinkerque, Paris-XVIIIe - Tél. 42[5 ?]-32


    sources :

    http://tropjeunespourmourir.com/
    http://41.media.tumblr.com/7589230040bcc492d8f1d35115beb5ba/tumblr_mwxywsRB0x1sj1s0wo2_r1_500.jpg



    [Le règne de la barbarie continue !]

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    [
    Le règne de la barbarie continue !]. — Lyon : CDS_ (Comité de défense sociale : 1903-....), (Association typographique (Lyon & Villeurbanne)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 124 × 85 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Mundaneum (Mons)
    • Liste des thèmes  : répression  ; révolution
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Égypte  ; Espagne  ; guerres : Guerre mondiale , 1 (1914-1918)  ; Hongrie  ; Irlande  ; Maroc  ; Syrie
    • Noms cités (± liste positive)  : Berthet, Nicolas (1875-1930)  ; Branche, Me
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…  ; meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Syndicat des métallurgistes de Lyon

    Comité de Défense Sociale (section lyonnaise), 86, cours Lafayette

    Le règne de la barbarie continue !

    Jugez-en plutôt

    Quinze mois après la signature de l’armistice couronné finalement par une paix bâtarde, les soldats et civils condamnés par les tribunaux d’exceptions sont toujours embastillés ; l’amnistie, mot magique qui fit naitre tant d’espoir est lettre morte pour la plupart.

    La France plus réactionnaire que les monarchie de l’Entente, arme et entretient tous les réacteurs cyniques qui combattent la Russie des soviets et conserve dans les camps les soldats russes, coupables de na pas vouloir combattre la révolution.

    La paix qui devait donner aux peuples la “liberté de disposer d’eux-mêmes” voit se dresser dans tous les pays la réaction capitaliste et militariste.

    La Hongrie écrasée dans sa Révolution est le pays de la torture pour tous ceux qui sont soupçonnés de quelques sympathies pour le communisme.

    L’Irlande, l’Égypte, la Syrie, le Maroc, sont le siègent de sanglantes répressions.

    L’Amérique, l’Espagne, voient les arrestations, les déportations, les pendaisons, les fusillades en masse pour ceux qui défendent leur droit à la vie et à la liberté.

    Et devant ce tableau édifiant, que disent, que font les 1.700.000 électeurs du PSU et les 2.500.000 syndiqués de la CGT ?

    Rien… ou si peu de chose.

    C’est l’avilissante et dégradante complicité du silence qui rend possible la continuation de tels crimes contre lesquels se doit de protester tout homme qu n’a pas abdiqué toute dignité personnelle, au sein de l’aveulissement général des volontés, de abâtardissement des énergies, de l’aveuglement des cerveaux.

    C’est donc à ceux qui entendent crier haut et fort leur mépris pour de tels procédés et ne pas se solidariser par un silence approbateur des crimes ci-dessus énumérés, que nous nous adressons en les conviant au

    Grand Meeting

    qui aura lieu le samedi 14 février 1920, à 20 heures 30

    Grande salle de la Bourse du Travail

    avec le concours des orateurs

    Berthet, Comité de DS, section de Lyon
    Tomasi, CDS à Paris
    Marguerite Marion, Union des syndicats ouvriers du Rhône
    Georges Levy, Fédération socialiste du Rhône
    Branche-Vérillac, Association républicaine des anciens combattants [ARAC]
    Perrins, groupe “Clarté”
    Pavy, Comité 3e Internationale
    Roche, Fédération Libre Pensée

    Réunion tous les jeudis à 20 heures 30, Salle Chevrolat, 54, rue Moncey.

    [marque syndicale] Association Typographique, Lyon et Villeurbanne. — H. Gabrion, directeur [marque]


    sources :
     


    [À bas la guerre !…]

    notice :
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    [
    À bas la guerre !…]. — Paris : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier jaune ) ; 120 × 60 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : antimilitarisme  ; colonialisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Maroc
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Libertaire (1895-1939), Le  ; Revue anarchiste, la (1922-1925)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    UNION ANARCHISTE

    À bas la guerre !…

    Cinq années de carnage n’ont pas assouvi la soif de sang des vampires capitalistes.

    Aux fabricants d’instruments de meurtre, il faut des débouchés. Aux industriels, il faut à bon compte des matières premières.

    Le Maroc, qui détient dans son sol des richesses immenses, a éveillé les convoitises des requins de la Finance et de l’Industrie.

    Les Gouvernants espagnols et français, à la solde, comme tous les gouvernants, des puissances d’argent, ont résolu de s’emparer de ce riche pays. Et ils n’hésitent pas à sacrifier des vies humaines pour ce but méprisable. Pour remplir les coffres-forts, chaque jour des hommes tombent frappés à mort.

    Que font les politiciens ?

    Socialistes, radicaux de toutes nuances, libéraux, soutiennent de leur vote et de leur parole, cette opération de brigandage et mêlent leurs aboiements à ceux des Maurras et Daudet, ces chiens qui, toujours, hurlent à la mort.

    LES COMMUNISTES, eux, la dénoncent tapageusement, mais envoient des télégrammes de félicitations au dictateur marocain Abd-el-Krim qui soulève ses compatriotes au nom d’une soi-disant défense patriotique, mais n’est en réalité que l’agent d’autres puissances d’argent et ne rêve que d’établir sur les malheureux indigènes sa propre domination.

    Prenant prétexte des poursuites exercées coutre eux, très courtoisement d’ailleurs, par le tortionnaire en chef Schrameck, les employés de Moscou, dictateurs en gestation, ameutent effrontément et trahissent la Classe ouvrière qu’ils prétendent servir.

    Les Anarchistes sont contre toutes les Guerres

    Logiques avec leur conception de liberté de l’individu, les anarchistes revendiquent pour les peuples coloniaux le droit de disposer d’eux-mêmes.

    Seuls, ils ont le droit de dire aux Français, aux Espagnols et aux Marocains :

    RÉVOLTEZ-VOUS !…

    Mettez dans le même sac Painlevé, Caillaux el Schrameck, etc., sans oublier Briand, Primo de Rivera et son Alphonse, Abd-el-Krim et tous les aspirants dictateurs. Prenez conscience du rôle que l’on vous fait jouer et dont vous ne gagnerez qu’une mort misérable. Ne placez plus vos espoirs de vie meilleure et de paix humaine entre les mains des pantins de la politique, quelle que soit l’outrance de leurs discours ou l’éclat de leur drapeau.

    Tous les politiciens trompent le peuple : tout est subordonné pour eux à l’intérêt de leur parti ou de leurs personnes.

    On rendra la Guerre impossible en opposant aux appétits des capitalistes, des gouvernants, aux roueries intéressées des flagorneurs, la volonté agissante de ceux qui font les frais de toutes les guerres, exploités de tous pays et de toutes races.

    D’autres carnages se préparent

    Demain, profitant de l’apathie des masses ouvrières, les dirigeants organiseront de nouvelles hécatombes. IL NE FAUT PLUS QUE CELA SOIT.

    Exploités, serfs du chantier, de l’usine, du bureau, préparez-vous à la résistance. Venez aider les anarchistes dans leur propagande anti-militariste, anti-patriotique, pour un idéal de justice et de paix. Assistez aux meetings qui se tiendront sous les auspices des organisations ouvrières qui ont su se soustraire à la tutelle des politiciens.

    Il n’y a plus un instant à perdre.

    CONTRE LA GUERRE MAROCAINE, POUR LA VIE

    Contre toutes les guerres, TOUS DEBOUT !

    LE COMITÉ D’INITIATIVE DE L’UNION ANARCHISTE.

    Lisez chaque Samedi Le Libertaire, 9, Rue Louis-Blanc, le n° 25 cent. ; le 10 de chaque mois, La Revue anarchiste, 14, Rue Petit, Paris (19e).

    [marque syndicale] Imprimerie de l’Union anarchiste


    sources :

    Archives nationales F/7/13172, dossier n° 2, A244 :
    https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/media/FRAN_IR_050130/c-22tl2jivg-v31knt5tf5sz/FRAN_0020_15859_L



    [La guerre au Maroc]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La guerre au Maroc]. — Paris : Ligue internationale des réfractaires à toutes guerres, (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier jaune ) ; 60 × 80 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : colonialisme  ; pacifisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Maroc
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Pas un homme pour l’Armée — Pas un sou pour la guerre

    La guerre au Maroc

    Comme nous l’avions prévu, il y a quelque temps, lorsque la Chambre, alias « Bloc des Gauches », votait d’importants crédits pour l’occupation du Maroc, la guerre avec le Riff n’était plus qu’une question de jours, maintenant c’est chose faite, depuis plusieurs semaines :

    Le sang coule au Maroc

    Hommes et femmes qui vivez en travaillant, il faut que vous sachiez qu’au Maroc, le Gouvernement Français, d’accord avec le Directoire de Primo de Rivera, a entrepris une guerre. Guerre voulue par les capitalistes européens vivant là-bas de la sueur des indigènes. Ces requins ont eu peur un instant que le peuple marocain ne se soulève et les expulse comme ils le méritent.

    Notre Gouvernement, dit « pacifiste », a, dans cette circonstance, bien su travailler : « opération stratégique, pour la sauvegarde du Maroc français », a-t-il dit, afin qu’aucun murmure ne s’élève.

    Et, chaque jour, la « Grande Presse » publie des communiqués officiels relatant les succès remportés par nos « braves soldats » avec des « pertes minimes ». Mais nous nous rappelons les communiqués officiels de la grande tuerie de 1914-18 et les formidables mensonges que dissimulaient ces mots « pertes minimes » !

    Ce qu’on appelle Maroc français n’est qu’une horde d’aventuriers et de pillards légaux vivant du travail du peuple arabe et maintenant celui-ci dans la misère par des salaires honteux.

    Ouvriers et Ouvrières de France,

    vous devez exhorter vos fils à ne pas verser leur sang pour protéger ces bandits, vous ne pouvez pas les encourager à assassiner leurs frères du Maroc !

    Si l’ordre de tirer leur est donné, ils doivent réfléchir avant d’obéir à cet ordre.

    Et avec nous, vous clamerez tous votre haine contre les assassins officiels qui commandent les pillages, les viols et les massacres coloniaux.

    La Guerre est une honte et un crime. Soldat, refuse de combattre.

    Ligue Internationale des Réfractaires à toutes guerres.

    Imprimerie spéciale de la Ligue des réfractaires.


    sources :

    Archives nationales F/7/13174, dossier n° 75, A268 :
    https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/media/FRAN_IR_050130/c-22tl6gg0q--mrpmev3vrd2v/FRAN_0020_15882_L

    Affiche diffusée par la Ligue internationale des réfractaires à toutes guerres en mai 1925.




    [Les assassins recommencent]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Les assassins recommencent]. — Paris : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : dictature
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Maroc
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Libertaire (1895-1939), Le
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Union anarchiste

    Les assassins recommencent

    La crise du chômage se faisait sentir dans les rangs de l’armée et chez les fabricants de munitions ; de temps à autre, quelques prolétaires tombaient victimes des balles des « agents de l’Ordre ». Ces manœuvres n’épuisaient cependant pas les stocks accumulés dans les arsenaux et la haute finance, étroitement associée à la haute industrie, voyait avec terreur s’implanter dans le monde une paix désastreuse à leurs appétits.

    Il fallait trouver un remède à cet état de choses.

    Le sinistre Primo de Rivera, flanqué de son anémique roitelet, allait donner aux dignes représentants de la République Troisième l’occasion de se montrer les fidèles serviteurs des ploutocrates démocratiques.

    La guerre du Maroc vient de recommencer

    Simple position d’attente, qui permet aux divers Comités des Forges de prendre patience. L’expédition marocaine n’est que le prélude d’un mouvement guerrier de grande envergure qui apportera à bref délai une nourriture plus consistante à tous les profiteurs de charniers.

    LA GUERRE EST PROCHE

    Elle sera plus horrible et plus sanglante que celle du « Droit et de la Liberté ».

    Les clameurs de paix des travailleurs mondiaux ne couvrent pas les bruits de la mitraille qui déjà a commencé son œuvre dévastatrice.

    La nouvelle génération, née dans les affres du dernier carnage, aura-t-elle à souffrir mêmes douleurs que son aînée ? Devra-t-elle finir dans la boue sanglante des batailles ?

    Il ne le faut pas !

    PEUPLE DE FRANCE,

    Que ton cri s’élève bien haut et que son écho, répercuté dans les palais gouvernementaux fasse reculer ces plats valets du capitalisme.

    NI POUR ABD-EL-KRIM, NI CONTRE ABD-EL-KRIM ! Le prolétariat français n’a rien à faire au Maroc. Les richesses souterraines de l’Afrique une fois conquise ne lui profiteront pas.

    Que les capitalistes aillent se battre &ils le veulent pour la conquête des trésors marocains le Peuple français, lui, doit rester étranger à toutes ces compétitions qui ne peuvent enfanter qu’une nouvelle ère de larmes et de ruines.

    À BAS LA GUERRE AU MAROC !

    À BAS TOUTES LES GUERRES !

    Lire tous les Samedis " LE LIBERTAIRE " - le numéro : 0 fr. 25


    sources :

    Archives nationales F/7/13173, dossier 29 :
    https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/media/FRAN_IR_050130/c-22tl529do--1aflx7kv7klel/FRAN_0020_01851_L

    Affichette ou plutôt tract (papier blanc).





    [Arrière les dictateurs !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Arrière les dictateurs !]. — [S.l.] : UA__ - UAC_ - UACR (Union anarchiste… [communiste] [révolutionnaire]), [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier de couleur ) ; 75 × 63 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : Mundaneum (Mons)
    • Liste des thèmes  : dictature  ; fascisme et antifascisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Maroc  ; Syrie
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Union anarchiste

    Arrière les dictateurs !

    Par suite de la guerre et des charges créées par elle, et grâce aux massacres de Syrie et du Maroc où des millions sont engloutis, la République se débat dans des difficultés financières inouïes.

    Sous le prétexte de sauver la France les clans réactionnaires s’agitent, poursuivant un but avoué :

    L’instauration du fascisme

    Dans tous les pays où règne un semblable régime, les libertés sont abolies. La terreur horrible règne sur la classe ouvrière.

    Dans le Nord, les fascistes s’arment de Mauser. Ailleurs, on découvre des dépôts d’armes, chez les royalistes.

    La fusillade se prépare

    Il ne faut pas compter sur le Bloc des Gauches pour vous défendre, car, il n’a même pas poursuivi les factieux qui s’arment.

    La dictature, quelle qu’en soit la couleur, c’est le gouvernement d’un seul ou d’une camarilla. C’est le régime du bon plaisir.

    Les anarchiste sont contre toute dictature

    Quels que soient les partis, quels que soient les individus qui voudraient instaurer la dictature, ils trouveront les anarchistes pour leur barrer la route.

    La presse tout entière se fait la complice des ambitions dictatoriales.

    Pour connaitre la vérité sur le fascisme et sur tous ses agissements, [. texte coupé]


    sources :
     



    [Les travailleurs veulent l’indépendance totale des peuples coloniaux]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Les travailleurs veulent l’indépendance totale des peuples coloniaux]. — Paris : FCL_ (Fédération communiste libertaire : 1953-1957) : Le Libertaire (1944-1956), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [54 ?] × [37 ?] cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : FACL (Fonds d’archives communistes libertaires)
    • Liste des thèmes  : colonialisme  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Afrique du Nord *  ; Algérie  ; guerres : Algérie : 1954-1962 *  ; Indochine  ; Madagascar  ; Maroc  ; Tunisie
    • Noms cités (± liste positive)  : Tanforti, Jacques (1929-2014)
    • Presse citée  : Libertaire (1944-1956), le
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Les travailleurs veulent l’indépendance totale des peuples coloniaux

    NOUS SAVONS QUE les colonisés en lutte contre l’impérialisme, luttent aussi contre le capitalisme qui nous exploite dans notre pays.
    NOUS SAVONS QUE le combat des colonisés, c’est notre propre combat, que les prolétaires n’ont pas de patrie, que les ennemis des Indochinois, des Marocains, des Tunisiens, des Algériens, des Malgaches sont nos propres ennemis.

    Chaque victoire du prolétariat des colonies est une victoire du prolétariat français contre ses exploiteurs.

    Chaque jour des centaines de héros de la liberté tombent
    POUR LA CAUSE DES TRAVAILLEURS

    EXIGEONS le retrait du corps expéditionnaire, car seul, ce retrait peut assurer une paix véritable .
    REFUSONS l’envoi du contingent en Afrique du Nord et le rappel des réservistes ; le contingent en Afrique du Nord, c’est d’ailleurs la possibilité pour le gouvernement de renforcer les troupes de métier en Indochine.

    DÉJÀ 4.000 JEUNES ONT DU PARTIR AU MAROC pour faire les gardes-chiourme de l’impérialisme, pour réprimer la magnifique lutte du Peuple Marocain. Cela nous ne l’accepterons pas ! Les jeunes travailleurs ont choisi de combattre l’impérialisme français que ce soit en France, au Maroc et partout ailleurs.

    Les travailleurs coloniaux luttent contre l’impérialisme français et contre leur propre bourgeoisie.

    LES TRAVAILLEURS FRANÇAIS SONT AVEC EUX

    La Fédération Communiste Libertaire

    Lisez Le Libertaire

    Adhérez à la FCL, 145, Quai de Valmy, Paris-10e

    Avant affichage, cette affiche doit être rayée d’un trait de couleur

    Le gérant : Jacques Tanforti.

    Impr. Centrale du Croissant [marque syndicale] 19, rue du Croissant, Paris-2e


    sources :

    Affiche parue en dernière page dans Le Libertaire : organe de la Fédération communiste libertaire n° 393 (jeudi 15 juillet 1954).