capitalisme et anticapitalisme

 

 

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    [Le Chat déchaîné #1 : Pour un autre futur]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
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    Le Chat déchaîné #1 : Pour un autre futur]. — La Chaux-de-Fonds : FLM_ (Fédération libertaire des Montagnes : 1978-....) : OSL_ (Organisation socialiste libertaire), [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : capitalisme et anticapitalisme  ; écologie  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Tertrais, Jean-Pierre
    • Presse citée  : Chat déchaîné, le
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    texte par Jean-Pierre Tertrais

    dessin (couple, nu et assis, essayant d’aspirer la planète à travers un entonnoir)

    texte :

    Le Chat déchaîné

    Feuille d’agitation de la Fédération Libertaire des Montagnes #1

    Pour un autre futur

    On a fait croire aux générations d’après la seconde guerre mondiale que l’épanouissement et la liberté des individus passaient par une consommation marchande sans cesse plus forte, et que l’abondance allait naître pour tous. Malgré le silence lâche des technocrates et des affairistes corrompus, la supercherie éclate aujourd’hui en pleine lumière. Non seulement l’opulence n’engendre pas le bonheur de ceux qui en jouissent, mais le nombre des exclus s’accroît constamment, parce que seuls les besoins de ceux qui peuvent payer intéressent les dirigeants des grandes firmes prédatrices : les démunis peuvent mourir dans une superbe indifférence.

    L’humanité est engagée dans une course folle, celle de l’accumulation du capital qui n’a d’autre finalité qu’elle-même (le capital, faut-il le rappeler, n’étant que la plus-value volée aux salariés qui l’ont créée). L’objectif fi nal est bien de transformer totalement les rapports de propriété sur la planète, de faire de la moindre ressource matérielle ou intellectuelle une marchandise, c’est-à-dire une source de profit. C’est parce que rien ne semble pouvoir arrêter cette course ponctuée de calculs sordides que chaque jour s’allonge la liste des dégâts sociaux et écologiques provoqués par cette accumulation. Nous sommes les premières générations, dans l’histoire, à transmettre à leurs descendants un héritage moins favorable que celui que nous avons reçu !

    Une planète en péril

    Ce n’est pas seulement par une erreur d’appréciation que le développement exponentiel de la technique nous rend vulnérables et nous aliène au lieu de nous libérer. Ce n’est pas seulement par manque de clairvoyance que les promesses de bonheur s’inversent en menaces de mort, et qu’une illusion de puissance nous rend dangereux pour nous-mêmes. Si les blessures infligées à la biosphère se multiplient, jusqu’à en rendre certaines irréversibles, c’est parce que l’arrogance criminelle de ceux qui nous gouvernent les pousse à faire prendre aux générations futures, et sans les consulter, les risques les plus fous plutôt que d’écorner quelque peu leur mode de vie extravagant.

    Des scientifiques de plus en plus nombreux s’interrogent sur l’état de la planète, et par conséquent sur les conditions de vie qui y régneront dans seulement un demi-siècle. Affirmer que le diagnostic est alarmant dans un système économique incapable d’assurer la survie de l’espèce humaine est un doux euphémisme : élévation du niveau des océans due à une hausse des températures ; pollutions atmosphériques ; altérations climatiques graves (tempêtes plus violentes et plus fréquentes) ; déchets nucléaires durablement toxiques ; perspective d’une grave pénurie d’eau concernant la moitié de la population mondiale ; perte de fertilité des sols, et particulièrement des terres agricoles ; perturbation des écosystèmes marins, c’est-à-dire diminution des ressources en poissons, et donc en protéines ; recul continu des forêts partout dans le monde ; réduction de la biodiversité ; accumulation de millions de tonnes de déchets métalliques et plastiques qui ne connaissent pas de recyclage… Autant de bombes à retardement !

    Un bilan humain désastreux

    L’ouverture de la planète à la concurrence sauvage accentue l’exploitation de la force de travail, et plus particulièrement dans les pays du tiers monde soumis aux programmes d’ajustement structurel du Fonds Monétaire International et de la Banque mondiale. Les chiffres sont édifiants : 1,2 milliard de personnes au-dessous du seuil de pauvreté, dont les trois-quarts chroniquement sous-alimentées ; 850 millions d’analphabètes ; 150 millions de chômeurs dans le monde ; 700 millions de sous-employés (l’Union européenne octroie 2,20 dollars de subvention par jour et par vache, alors que la moitié de la population du monde vit avec moins de un dollar par jour ! !). Des accidents du travail et des maladies professionnelles en augmentation constante.

    250 millions d’enfants travaillent dans les mines, les ateliers insalubres ou sont contraints à la prostitution, à l’esclavage.

    Face à la destruction des acquis sociaux, au démantèlement des services publics, à la suppression d’espaces de liberté, à la généralisation de la précarité, une fraction, certes trop peu nombreuse, de la population réagit. Et parce qu’il sent menacé l’ordre inégalitaire et autoritaire qu’il veut maintenir, le pouvoir met en place une politique sécuritaire et tout un arsenal de contrôle social : surveillance et fichage des citoyens, répression syndicale, criminalisation des mouvements sociaux, harcèlement des populations marginalisées, parce que quand une société n’ose plus soutenir le regard de ceux qu’elle a réduit à la misère, il ne lui reste plus qu’à les jeter dans l’obscurité des prisons. Sauf que si l’on peut incarcérer des hommes, on ne saurait enfermer leurs idées.

    Devoir de révolte

    Les siècles passés témoignent que les dirigeants, leurs complices, leurs collaborateurs, grâce à la puissance des institutions qui inculquent le sens de la hiérarchie et de l’obéissance, ont toujours assuré le droit du plus fort, le règne du despotisme en exploitant la bonne foi et la naïveté des peuples. La terrible servitude volontaire qui pousse les populations à accepter leur sort, à courber sans cesse l’échine, n’est pas une fatalité.

    Il n’est pas inéluctable que la réussite de quelques-uns se fonde sur l’échec du plus grand nombre, que les pays du Sud continuent à financer l’expansion de ceux du Nord, ou que se perpétuent des marchés financiers déconnectés de la réalité, où certains peuvent acheter sans avoir d’argent et vendre ce qu’ils ne possèdent pas !

    Faudrait-il que la jeunesse se contente de la flexibilité, des petits boulots, des salaires dérisoires, d’une protection sociale réduite, de retraites aléatoires, lorsque le P.D.G. d’Alcatel gagne deux mille fois le SMIC ?

    À travers l’histoire, des penseurs nous invitent à ne pas subir perpétuellement la violence légitimée des États, pas plus que la logique froide du capital. La Boétie : « Soyez donc résolus à ne plus servir et vous serez libres. » Stirner : « Si la soumission venait à cesser, c’en serait fait de la domination. » Camus : « La révolte est l’une des dimensions essentielles de l’homme. » Même la « Déclaration des droits de l’homme » de 1793 stipulait : « Quand les droits du peuple, ou d’une partie du peuple, sont bafoués, l’insurrection devient pour lui le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. »

    Parce que les idées dominantes sont toujours celles de la classe dominante, le discours officiel, économique ou politique, n’a qu’une seule fonction : légitimer l’ordre social établi.

    Il appartient à tous, d’abord de comprendre que l’homme est aujourd’hui confronté à lui-même, et à lui seul, que les lois économiques ne sont pas naturelles mais sociales, qu’une société fondée sur la peur, la haine, la fraude et l’égoïsme n’a aucun avenir, ensuite d’imaginer qu’un autre monde est possible, enfin de le construire sur le respect, la solidarité, l’intelligence. Quand le cynisme des puissants se heurtera à la résistance des faibles, vivre décemment deviendra un espoir pour tous. Cet espoir ne passera ni par un simple « relookage » du système capitaliste, ni par le biais des élections qui délivrent des « chèques en blanc » aux politiciens tout en véhiculant l’illusion d’un possible changement par des spécialistes chargés de notre bien-être.

    Nous ne ferons pas l’économie d’une révolution !

    Jean-Pierre Tertrais

    Fédération Libertaire des Montagnes (FLM)
    CP 569 / 2301 La Chaux-de-Fonds / flm.osl@espacenoir.ch
    Les personnes qui désirent afficher ce texte sont priées de le faire aux endroits autorisés


    sources :

    http://rebellion-osl.ch/index.php/flm/chats-dechaines



    [Le Chat déchaîné #2 : la crise ! à qui la faute !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le Chat déchaîné #2 : la crise ! à qui la faute !]. — La Chaux-de-Fonds : FLM_ (Fédération libertaire des Montagnes : 1978-....) : OSL_ (Organisation socialiste libertaire), [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
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    • Liste des thèmes  : capitalisme et anticapitalisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Némitz, Michel
    • Presse citée  : Chat déchaîné, le
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    texte (signature de Michel Némitz)

    dessin (deux capitalistes jouant de l’argent aux dés)

    texte :

    Le Chat déchaîné

    Feuille d’agitation de la Fédération Libertaire des Montagnes #2

    La crise ! À qui la faute !

    Cette crise, la plupart et les plus écoutés des experts en économie ne l’ont pas vu venir. Elle était pourtant annoncée depuis longtemps par des journaux comme Le Courrier, Le Monde Diplomatique, Marianne et un certain nombre d’ouvrages. Les explications données par ces Cassandre1 étaient pourtant plus convaincantes que les théories fumeuses des tenants d’un libéralisme échevelé. Il faut avoir la foi du charbonnier pour croire que l’argent crée de la valeur sans passer par le travail productif. Comme par magie. Aujourd’hui, la crise affecte l’économie « réelle » car les pertes et les gains faramineux produits par l’économie « irréelle » doivent être valorisés par de réels producteurs de richesses qui travaillent et produisent des biens et des services. Vous l’avez compris, il s’agit d’un véritable hold-up. Mis en place dans les années 80 par Thatcher, Reagan et Coe, ce rapine a pu se renforcer grâce à la marginalisation de toute opposition par Tony Blaire et le courant dominant chez les dirigeants sociaux démocrates adeptes de la « troisième voie ». Nous étions pourtant encore nombreux à nous époumoner avec nos petits moyens pour dénoncer la supercherie, mais on nous traitait de ringards voire de conservateurs. Les Christoph Blocher, Ebner et Beat Kappeler nous expliquaient qu’il fallait laisser faire le marché qui résout tous les problèmes, qu’il faut lui confier tous les services publics, qu’on y gagnerait tous (on voit aujourd’hui). Les radicaux et l’UDC se chamaillaient pour savoir lequel des deux étaient « le parti de l’économie ». Christophe Blocher affirmait à Reconvilier devant des victimes des spéculateurs de Swissmetal, qu’il fallait laisser travailler les managers comme ils l’entendent. On a suivi son conseil, les américains nous avait montré l’exemple et voilà le résultat ! Il ne nous reste plus qu’à espérer que la leçon soit comprise et qu’enfin on change de cap. Qu’on ne se laisse plus aveugler par « les partis de l’économie » et qu’on décide enfin de reprendre les rennes de notre quotidien en rejoignant les rangs de ceux qui défendent les intérêts de la grande majorité des gens et non ceux de quelques privilégiés. Espérons qu’on comprendra une fois pour toute que les profiteurs ne sont pas parmi les plus pauvres (chômeurs, étrangers, assistés sociaux, rentiers AI) mais bien parmi les nantis.
    Michel Némitz

    QUE FAIRE ?
    Organisons-nous en associations, syndicats et autres mouvements de solidarité. Mettons en commun nos moyens pour créer des coopératives. Ils ont la puissance de l’argent, nous aurons le nombre si nous sommes unis. Par exemple, si chaque salarié, petit artisan, chômeur, étudiant donnaient, ne serait-ce que 100.— fr pour former un capital suffisant pour créer des entreprises coopératives utiles à la collectivité, la culture ou à l’environnement, nous pourrions commencer à nous donner les moyens pour résister à la crise qui s’annonce et construire un autre monde.

    APRÈS LA RIGUEUR POUR LES PAUVRES, LE SAUVETAGE DES RICHES !
    Les économistes, qui sont les seuls à n’avoir pas vu venir la crise, nous expliquent que nous n’avions pas d’autres possibilités que d’accorder aux banques les milliards de francs qu’elles nous demandaient, sans quoi plus rien ne fonctionnerait sur cette terre. Admettons, puisque de toute façon on ne nous a pas demandé notre avis et que le peuple ne semble pas si offusqué que cela. Il se plaint, bien sûr, il râle évidemment, mais seule une minorité descend dans la rue et la majorité des citoyens sont prêts à réélire ceux qui ont soutenu la politique économique qui nous a menés à cette débâcle et qui ont voté pour sauver ses principaux responsables. (Vous l’avez compris, je parle de l’UDC en tête suivi des radicaux-libéraux puis des démocrates chrétiens et finalement par la branche blairiste du parti socialiste).

    Il s’agit donc d’une extorsion de fond :
    LES FINANCIERS - « Tu nous donnes des milliards ou ça va aller mal pour toi » (à lire avec l’accent maffioso).
    Le PEUPLE - Mais c’est vous qui avez spéculé comme des bêtes, en nous disant que, comme ça, tout irait mieux pour tout le monde et que si y’avait un problème le dieu Marché allait le régler.
    LES FINANCIERS – C’est la crise personne n’y peut rien, maintenant faut se serrer les coudes. C’est le Marché qui le veut.
    LE PEUPLE – Mais quand nous avions besoin qu’on se serre les coudes pour nous, vous disiez que c’était la loi de la concurrence et qu’on devait se débrouiller pour s’en sortir et que c’était pas de votre faute si on était des loosers.
    LES FINANCIERS – Vous êtes toujours des loosers puisque c’est vous qui allez payer. D’ailleurs, si vous ne payez pas vous vous casserez la gueule encore plus que nous, tandis que nous quand vous étiez dans la dèche on s’enrichissait encore plus, c’est toute la différence.
    LE PEUPLE - Vous saviez que ça n’allait pas marcher indéfiniment puisque vous aviez des rendements de 15 % quand la croissance était de 2 ou 3 %.
    LES FINANCIERS - Non, on ne pouvait pas savoir car les voies du Marché sont impénétrables.
    LE PEUPLE - On voit bien que ça ne marche pas maintenant.
    LES FINANCIERS - Mais non ! vous ne comprenez rien à l’économie. Si le marché s’effondre c’est parce qu’on manque de foi en lui. Il faut reprendre confiance et tout ira bien. L’argent produit de la valeur quand on le place bien. Pas besoin du travail, de la production de biens et de services, Il suffi t d’avoir confiance et de consommer. Aie confiance Peuple. Aie confiance tout va s’arranger si tu reprends confiance …
    - LE PEUPLE - ZzZzZz…
    Et si on se réveillait !

    RÉALITÉ ET MENSONGE EN ÉCONOMIE
    La crise est le résultat inévitable donc prévu et prévisible de 30 années de révolution conservatrice et néolibérale instaurée par Margaret Thatcher et Ronald Reagan qui ont contaminé les autres pays et partis comme en Grande-Bretagne avec la complicité de Tony Blaire ou la Suisse avec Christophe Blocher en tête, la droite en général ainsi que d’une partie des socialistes partisans de la « troisième voie ».
    Peu à peu la propagande de cette idéologie à force de matraquage a réussi à imposer une vision mensongère des réalités économiques : Le marché s’autorégule c’est lui qui produit les richesses et non les producteurs, c’est donc à lui que doit revenir la plus grande part des richesses, et c’est à lui de décider de la politique économique à suivre, car il ne peut pas se tromper. Si une entreprise fonctionne bien ce n’est pas grâce à ces employés mais grâce à ses super-managers qui méritent donc un revenu considérablement supérieurs aux salariés.
    Or cette crise révèle au contraire :
    - Le marché et ses spéculateurs ont pour logique dominante le profit maximum à court terme. Qu’ils ne créent pas des richesses mais qu’ils les accaparent, qu’il fausse la valeur réelle des entreprises,
    - Les super managers, sont les managers en haute conjoncture et les mauvais sont ceux en exercice en période de crise. En d’autre terme ils ne sont pour pas grand-chose dans l’évolution d’une société et ne mérite donc pas particulièrement plus d’estime que les autres employés.

    QUELQUES LEÇONS PARUES DANS LA PRESSE
    « On ne peut distribuer durablement plus d’argent que ce qui a été produit »
    Le Courrier du samedi 18 octobre 2008
    « Les cours des bourses sont censé représenter les profit anticipés des entreprises. Or, lorsqu’on promet des rendements généralisés à 15 % dans une économie qui croit à 2 à 5 %, il y a forcément arnaque. »
    « La Bulle financière : 50 fois le PIB Mondial » (En d’autres termes l’économie réelle, soit non spéculative : la production de bien et de service représentait 2 % des transactions financières mondiales) Marianne du 4 - 10 octobre 2008 page 17

    LES CHOIX POLITIQUES QUI ONT FAVORISE LA CRISE
    Non seulement la crise économique que nous vivions aujourd’hui était non-seulement prévisible, mais elle était inéluctable. Depuis son avènement, le capitalisme subit cycliquement des crises inhérentes à son fonctionnement, mais les choix politiques néolibéraux de ses dernières décennies ont favorisé le développement de cette situation. La foi aveugle dans les marchés financiers déjà surpuissants et leur déréglementation, le démantèlement de la redistribution des richesses (diminution des impôts et des taxes en faveur des plus riches et des actionnaires), l’intrusion des spéculateurs dans les secteurs gérés par le service public (privatisation), le transfère des revenus des salariés au profit des actionnaires (délocalisation, diminution des effectifs, stagnation des salaires) sont autant décisions politiques qui ont amplifié la gravité de cette crise.

    Fédération Libertaire des Montagnes (FLM)
    CP 569 / 2301 La Chaux-de-Fonds / flm.osl@espacenoir.ch

    Les personnes qui désirent afficher ce texte sont priées de le faire aux endroits autorisés


    sources :

    http://rebellion-osl.ch/index.php/flm/chats-dechaines



    [En lutte contre les élites]

    notice :
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    En lutte contre les élites]. — Bruxelles = Brussels Bruxelles : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
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    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
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    notes :
    descriptif :


    [ texte (long) ; dessin (personnage masqué de BD, bras croisés) ]

    texte :

    En lutte contre les élites

    Depuis qu’ils nous ont annoncé leur crise, le capital, les patrons et toutes les machines à se faire du fric sur le dos des autres sont passés à une offensive encore plus sauvage, dévoilant sans trop de complexe leurs vrais visages.

    Licenciement à gogo, chômage technique, travail le week-end, délocalisation… Voilà le quotidien de milliers de personnes utilisées comme de vulgaires pièces interchangeables qui devraient faire fonctionner la machine à fric sans jamais en voir le moindre sous.

    On nous dit de nous serrer la ceinture, d’être responsables et que cela va passer, alors qu’au même moment la plupart des chiffres d’affaires des entreprises continuent à être conséquents. Ce genre de mépris ne peut rester sans réponse.

    Loin de la résignation, des formes de lutte à la hauteur de l’exploitation et de l’affront subi réapparaissent : séquestration de patrons, occupation du lieu de travail, blocage, sabotage… Autant de moyen jugés adéquats par les personnes qui les mettent en place ; sans trop se préoccuper de la notion de légalité, mais parce que dans ce corps à corps qui les oppose à leurs patrons, c’est ce qui leur a semblé utile et nécessaire.

    Évidemment, la justice — fidèle aux logiques de ce système — viendra vite sanctionner les personnes qui s’organisent, sonnant ainsi le rappel à l’ordre. Tout comme — à travers ses prisons, ses centres fermés pour étrangers et sa Constitution — elle rappelle à l’ordre chaque personne qui ne suit pas les règles du jeu imposées par le capitalisme. Mais cet ordre c’est celui de vies de restrictions au profit de quelques exploiteurs alors, franchement, cet ordre-là ils peuvent bien se le garder.

    La pression sur les personnes qui se mettent en lutte est de plus en plus pesante. Les astreintes sont en passe de devenir monnaie courante pour toutes formes d’actions sortant de la fameuse “table des négociations”. La marge de manœuvre se restreint de plus en plus, dans l’idée d’affaiblir rapport de force qui se constitue.

    En renvoyant chacun au “dialogue démocratique”, aux libertés individuelles ou en jouant des pressions financières, ils voudraient nous laisser manifester notre mécontentement tout en s’assurant que notre voix soit inoffensive.

    Il est important de montrer notre solidarité avec les personnes qui tombent sous les différentes sanctions judiciaires. Non pas parce que ces sanctions porteraient atteintes aux quelques “droits” que le pouvoir à bien voulu nous laisser, mais pour que la lutte puisse continuer et s’étendre à toutes les sphères de nos vies.

    Parce que l’État, le patronat et le capital veulent nous priver de nos vies, osons lutter sans entraves et de manière autonome.

    Nous n’aurons que ce que nous prendrons


    sources :

    Affiche annoncée dans Tout doit partir n° 5 (juil. 2009) : « Affiche collée dans Bruxelles. »











    [Le Chat déchaîné #8 : le WEF, un forum en guerre et contre la démocratie]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le Chat déchaîné #8 : le WEF, un forum en guerre et contre la démocratie]. — La Chaux-de-Fonds : FLM_ (Fédération libertaire des Montagnes : 1978-....) : OSL_ (Organisation socialiste libertaire), [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

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    • Liste des thèmes  : capitalisme et anticapitalisme  ; économie : mondialisation
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    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Chat déchaîné, le
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    texte

    dessin (Gipfelsturmi [sorte de Mafalda anti-WEF) ])

    texte :

    Le Chat déchaîné

    Feuille d’agitation de la Fédération Libertaire des Montagnes #8

    Le WEF, un forum en guerre et contre la démocratie

    Depuis 40 ans bientôt, le Forum Économique Mondial de Davos (WEF en anglais) a droit à quelques lignes à son égard dans les journaux suisses et internationaux. On parle des dernières personnalités économiques qui s’y montrent, du dispositif sécuritaire qui s’est considérablement renforcé ces dernières années et des mouvements de contestation, généralement lorsque les manifestations dégénèrent.

    Cependant, les gens peinent à s’intéresser à ce que représente réellement le WEF pour eux, ainsi que pour le monde entier. C’est une vaste organisation employant presque quatre-cent salariés à l’année et qui se caractérise médiatiquement par un rassemblement annuel ayant lieu à Davos, dans les montagnes grisonnes. Elle y regroupe des chefs d’États, des intellectuels, quelques personnalités du showbiz, et surtout les leaders des plus grandes multinationales du monde, tous secteurs confondus. La liste est longue, passant de Nestlé à BP, de Nike à Coca-Cola, UBS et Manpower.

    Durant ces quelques jours de la fin de janvier de chaque année, ont lieu des conférences, quelques débats et discussions, des repas de luxe, et des rapports sur divers sujets sont publiés sur le site du WEF. Ces gens-là esquissent l’avenir de nos sociétés. Rien que ça ! Sur son site internet, le Forum prétend améliorer l’état du monde, ce qui est non seulement très vague mais surtout très absurde lorsqu’on observe de plus près la politique des entreprises membres et leur influence économique, sociale et environnementales partout là où elles sont implantées.

    Voici quelques exemples de ce qu’entreprennent les membres du WEF au nom de la sainte croissance économique :

    GDF Suez, un fournisseur d’énergie appartenant en partie à l’Etat français, participe activement à la construction d’un barrage gigantesque au Brésil. Ce projet implique le défrichement d’immenses étendues de forêts, le déplacement de plusieurs milliers d’indigènes, la disparition de différentes espèces de poissons et une recrudescence de la malaria.

    Roche, une entreprise pharmaceutique suisse, compte un chiffre annuel de 45,6 milliards de nos francs. En 2005, le Cellcept, un médicament agissant contre le rejet d’organes transplantés, figurait au troisième rang de ses médicaments les plus vendus en Chine. Encore aujourd’hui, elle fait ses essais médicaux dans ce pays, où plus de 90 % des organes proviennent des prisonniers condamnés à la prison à vie où à la peine capitale. Malgré la pression internationale, les tests continuent.

    Areva, fournisseur d’uranium, compte un chiffre d’affaire annuel de 10,9 milliards d’euros. Au Niger, où l’entreprise est implantée, les régions autour des mines sont devenues extrêmement radioactives, polluant air, rivières et forêts. Les mineurs ne le savent pas et des faux diagnostics sont faits par les médecins pour éviter à Areva de devoir leur payer les soins médicaux nécessaires. De plus, tous les bénéfices des ventes d’uranium s’en vont à l’étranger et la population reste très pauvre.

    D’autres exemples plus révoltants les uns que les autres sont publiés
    sur le site www.publiceye.ch

    Après ça, peut-être vous sentirez-vous très loin de ces tracas qui ne vous concernent pas vraiment de manière directe. Et que de toute façon, vous vivez dans un pays où démocratie est reine. Mais les choses ont changées. Depuis quelques décennies, l’emprise des populations sur l’économie et l’État s’est terriblement affaiblie. Les politiciens que vous vous donnez la peine d’élire de bonne foi n’apparaissent plus que comme des figurines bien-pensantes dirigées elles-mêmes par la main invisible du marché. Les communes, les cantons, les régions et la Confédération ont presque tous sacrifiés leur redevance aux populations au profit de la loi des grandes entreprises nationales et internationales. Les élections ne deviennent alors plus qu’un achat d’une bonne conscience citoyenne même si elles sont devenues vides de sens.

    Tant que la logique de profit maximum et que la croissance économique sera vue comme la seule amélioration possible des conditions d’épanouissement de l’humanité et que l’écologie est mise de côté à chaque décision économique ou politique, l’autonomie et la liberté des citoyens va continuer à se réduire jusqu’au néant. Et l’environnement va continuer sa descente aux enfers, cumulant pollutions, extinctions et destructions.

    Il est donc de notre devoir ne pas laisser les élites auto-proclamées de ce monde décider de ce qui est bien pour nous, et ce qui ne l’est pas. Compte tenu des quelques exemples cités en haut, c’est un cauchemar qui nous attend tous si nous les laissons envahir notre quotidien. Le WEF est une organisation de criminels et de terroristes à cravates et aux dents bien trop blanches. De plus, durant toute la durée du forum, des milliers de militaires et policiers seront en charge de protéger ces gens. Et tout ceci aux frais du contribuable.

    Nous ne voulons ni payer pour leur sécurité, ni les voir se rassembler !
    Vive la liberté, à bas le WEF !

    Fédération Libertaire des Montagnes (FLM)
    CP 569 / 2301 La Chaux-de-Fonds / flm.osl@espacenoir.ch

    Les personnes qui désirent afficher ce texte sont priées de le faire aux endroits autorisés


    sources :

    http://rebellion-osl.ch/index.php/flm/chats-dechaines



    [ Contre la loi, la police, les prisons et les ‘bon.nes citoyen.nes’]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Contre la loi, la police, les prisons et les ‘bon.nes citoyen.nes’]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [43 ?] × [28 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : capitalisme et anticapitalisme  ; droit  ; insurrectionnalisme  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Stathopoulos, Vaggelis
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    vignettes phot. (menottes, caméras de vidéo-surveillance, policiers anti-émeute)

    texte :

    Contre la loi, la police, les prisons et les ‘bon.nes citoyen.nes’

    La police, les juges, les riches et leurs prisons défendent le monde actuel du travail et de la misère et seulement à travers le conflit ec elles/eux, nous créons un monde où ces systèmes de domination n’existent pas. Un monde où nous sommes libres de poursuivre nos besoins en commun avec les autres en absence de la rareté imposée du capitalisme et la police occupant nos rues, enfermant la menace de la liberté partout où elle commence à fleurir. Jusque-là, nous nous trouverons de l’autre côté des lois qu’ils maintiennent. Nous savons que l’égalité devant la loi est un mythe, construit par les puissant.es afin de dissimuler que ces lois s’appliquent à une réalité de profondes inégalités maintenues grâce à la domination. La loi, dans un grand souci d’égalité, interdit aux riches comme aux pauvres de coucher sous les ponts, de mendier dans les rues et de voler du pain.

    Pour les dirigeant.es de ce monde, nous sommes, en effet, tous des criminel.les – du moins potentiellement. Nous sommes capables de menacer le sommeil tranquille du pouvoir parce que nous pouvons voir à travers le voile de la loi, choisir de l’ignorer et reprendre les moments de nos vies, quand nous le pouvons, en nos propres termes. Après tout, nous sommes qu’ils policent et surveillent. On peut se demander si ce n’est pas parce que c’est trop évident que les gens y sont aveugles.

    Si les banques sont attaquées, c’est parce que l’argent est la cause principale de la misère. Si les vitres sont brisées, ce n’est pas parce que la vie est chère, mais parce que l’existence de marchandises empêchent de vivre à tout prix. Si les machines sont sabotées, ce n’est pas à cause d’un désir de protéger le travail, mais pour attaquer l’esclavage du salaire. Si la police et les prisons sont attaquées, ce n’est pas juste pour les faire sortir de nos quartiers, mais pour les faire sortir de nos vies. Les anarchistes sont ceux et celles qui mettraient le feu à un bulldozer ou une maison de luxe plutôt que de laisser une forêt être rasée, qui préfèrent entendre le bruit du verre qui se brise plutôt que le discours d’un politicien. Les criminel.les sont ceux et celles qui s’en soucient. Et le plus grand crime est de sympathiser avec eux et elles. Le plus grand acte de servitude est de faire semblant qu’ils sont des monstres.

    Dans les yeux des puissant.es, nous sommes à domestiquer. Quelle meilleure façon de prouver que nous sommes bien dressé.es que de nous faire nous prosterner devant l’absurdité ? Nos patron.nes tuent des gens chaque année dans ce pays par des accidents de travail facilement évitables, par des maladies liées aux professions et en libérant des poisons dans l’air et l’eau. Pourtant, on nous enseigne à avoir peur des plus faibles que nous et de nous accrocher plus fortement à nos dirigeant.es pour se protéger. Les bon.nes citoyen.nes collaborent avec l’autorité, rapportent les activités suspectes, suivent les règles et travaillent fort pour rendre plus facile la protection du gouvernement contre les supposées menaces qui ne peuvent pas, ne doivent pas, être comprises.

    Le bon citoyen ne remarque pas quelque chose de suspect lorsque les politicien.nes et les PDG prennent crédit pour « la création d’emplois » et reprochent aux immigrant.es les « emplois volés ». La bonne citoyenne peut se plaindre quand les banques volent des millions, mais elle sera d’accord que c’est du terrorisme si quelqu’un brûle la banque et aura peur de la personne qui la vole. Le bon citoyen va à la guerre pour les ambitions des politicien.nes et les profits des corporations.

    Le bon citoyen oublie d’où il vient.
    La bonne citoyenne s’identifie à ses propriétaires.
    Le bon citoyen suit les règles qui sont contre lui.
    La bonne citoyenne n’a rien à cacher et est prête à être fouillée pour le prouver.
    Le bon citoyen est un délateur, un mouton, un vendu.

    Les grands empires ne se sont pas seulement construits dans l’oppression. Ils ont également été construits sur le consentement des masses les applaudissant dans les stades romains intemporels de chaque dictateur. Le bon citoyen est l’exécuteur de la loi et de l’ordre où la police n’a pas le nombre pour être présent.e et sans lui nous serions plus près de déterminer nos vies dans la liberté totale. La bonne citoyenne trahira ceux et celles qui se rebellent. Surtout, elle se trahit elle-même, parce que le système qu’elle protège n’offre rien d’autre que des mensonges pour inspirer la loyauté

    FAISONS DE NOUS DES CAMARADES DANS LA LUTTE CRIMINELLE POUR LA LIBERTÉ –
    CONTRE TOUTE MENTALITÉ QUI EST EN PAIX AVEC LE POUVOIR ET CHAQUE CONSCIENCE QUI LE TOLÈRE.
    TUONS LE FLIC DANS NOS TÊTES ET REFUSONS DE PORTER UNE PRISON À L’INTÉRIEUR DE NOUS-MÊMES.

    « Dans ma vie, j’ai appris à ne pas ramper à gauche et à droite comme un délateur et un informateur, j’ai appris à ne pas trahir mes ami.es et camarades, à ne pas les abandonner, à ne pas les dénoncer en face de mes persécuteur(rice.s pour me sauver. Dans ma vie, j’ai appris à garder la tête haute, à être une personne fière et à ne pas ramper, même si cela a un prix. Si certaines personnes agissent comme des délateurs, j’ai vraiment honte pour eux. » -Vaggelis Stathopoulos, prisonnier anarchiste en Grèce

    mtlcounter-info.org / sabotage.anarkhia.org


    sources :

    https://mtlcontreinfo.org/la-loi/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/06/loi.pdf
    https://mtlcounterinfo.org/law/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/06/law.pdf


    2012

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    [Against the law, police, prisons, and the ‘good citizen’]

    notice :
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    Against the law, police, prisons, and the ‘good citizen’]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [43 ?] × [28 ?] cm.

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    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : capitalisme et anticapitalisme  ; droit  ; insurrectionnalisme  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Stathopoulos, Vaggelis
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    text

    vignettes phot. (menottes, caméras de vidéo-surveillance, policiers anti-émeute)

    texte :

    Against the law, police, prisons, and the ‘good citizen’

    The police, judges, the rich, and their prisons defend the present world of work and misery, and only through conflict with them will we create a world where these systems of domination don’t exist : where we are free to pursue our needs in common with others in the absence of the scarcity imposed by capitalism and the police who occupy our streets, caging the threat of freedom wherever it begins to bloom. We will always find ourselves on the other side of the laws they maintain ; there is no way to destroy the state and capital legally. We know that equality before the law is a myth, constructed by the powerful in order to disguise that these laws apply to a reality of deep-seated inequality. The law, in its majestic equality, forbids the rich as well as the poor to sleep under bridges, to beg in the streets, and to steal bread.

    To the rulers of this world, we are, indeed, all criminals – at least potentially. We are capable of threatening the tranquil sleep of power, because we can see through through the veil of the law, choose to ignore it and take back the moments of our lives, whenever we can, on our own terms. After all, we are the ones they are policing and monitoring. One can only wonder if it is the fact that this is so glaringly obvious that makes people blind to it.

    If the banks are attacked, it’s because money is the central cause of misery. If the windows are smashed, it’s not because life is expensive, but because the existence of commodities prevents living at all costs. If the machines are broken, it’s not out of a desire to defend work, but to attack the slavery of salary. If police and prisons are attacked, it’s not just to get them out of our neighborhoods, but to get them out of our lives. Anarchists are those who would set fire to a bulldozer or a new luxury home rather than let a forest be cut down, who would rather hear the sound of shattering glass than a politician’s speech. The criminals are those who care. And the greatest crime is to sympathize with them. The greatest act of servitude is to pretend they are monsters.

    In the eyes of the powerful, we, all of us, are to be domesticated. What better way to prove that we are well trained than to make us bow down to absurdity ? Our bosses kill many people every year in this country through easily preventable work accidents, occupational diseases, and the release of poison into the air and water. Yet, we are taught to fear those weaker than us and to cling closer to our leaders for protection. The ‘good citizen’ collaborates with authority, reports suspicious activity, follows the rules and works hard, to make it easier for the government to protect him from shadowy threats that he cannot, and must not, understand.

    The good citizen doesn’t notice anything suspicious when politicians and CEOs take credit for “creating jobs” and blame immigrants for “stealing jobs”. The good citizen may complain when the banks steal millions, but he will agree that it is terrorism if someone burns the bank down, and he will be afraid of the person who robs a bank. The good citizen goes to war for the ambitions of politicians and the profits of corporations.

    The good citizen forgets where he came from.
    The good citizen identifies with her owners.
    The good citizen follows the rules that are stacked against him.
    The good citizen has nothing to hide, and is willing to be strip-searched to prove it.
    The good citizen is a snitch, a follower, a sellout.

    The great empires weren’t just built on oppression. They were also built on the consent of the applauding masses in the timeless Roman stadiums of every dictator. The good citizen is the enforcer of law and order where the police don’t have the numbers to be present, and without them we become one step closer to determining our lives in total freedom. The good citizen will betray those who rebel. Most of all, he betrays himself, because the system he protects offers nothing to inspire loyalty other than lies

    LET’S FIND EACH OTHER AS COMRADES IN THE CRIMINAL STRUGGLE FOR FREEDOM –
    AGAINST EVERY MENTALITY THAT WELCOMES POWER, AND EVERY CONSCIENCE THAT TOLERATES IT.
    LET’S KILL THE COP IN OUR HEADS, AND REFUSE TO CARRY A PRISON INSIDE OURSELVES.

    In my life, I haven’t learned to crawl left and right like a snitch and informer, I haven’t learned to betray my friends and comrades, to abandon them, to denounce them in front of my persecutors to save myself. In my life I’ve learned to keep my head high, to be a proud person and not to crawl, even if that has a cost. If some people have learned to live like snitches, I really feel ashamed for them.
    Vaggelis Stathopoulos, anarchist prisoner in Greece

    mtlcounter-info.org / sabotage.anarkhia.org


    sources :

    https://mtlcontreinfo.org/la-loi/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/06/loi.pdf
    https://mtlcounterinfo.org/law/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/06/law.pdf


    2012

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    [Only global insurrection can stop global warming]

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    [
    Only global insurrection can stop global warming]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [43 ?] × [28 ?] cm.

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    notes :
    descriptif :


    texte

    photos (manifestation, usine) ; dessins (émeute)

    texte :

    Carbon offsets — Sustainable energy — Alternative fuels

    Only global insurrection can stop global warming

    It is a testament to the boundless horror of capitalism that after decades of its changelessness, of the end of history, of a famine of other possible futures even in the minds of children, that those of us alive today who will see this world change forever cannot count ourselves lucky.

    Ecological devastation is present on a scale never before seen, along with misery, work, starvation, slavery, and war. The destruction of our entire ecosystem is built into the logic of capitalism. Carbon emissions and climate change are a mere symptom of the ecological degradation caused by capitalism. Taken as an isolated issue, climate change is ludicrous. Even if burning fossil fuels didn’t cause climate change, it would still be cancerous to humans, pollute the ocean and atmosphere, fuel the automobiles and missiles of war, and create the raw materials of everything from disposable plastic bags to useless toys. Just as cutting down the forest reduces the planet’s ability to store carbon, it also destroys innumerable species, rips asunder indigenous forms of life and evicts them from their homes, and destroys even the possibility of the joy many humans get from being outside. Even if a “green” zero-carbon capitalism was remotely plausible, it would transform living natural resources into dead capital. If it’s not production of carbon, it will be the destruction of water, of the soil, of our lives, all sacrificed to capital.

    All of us secretly desire for this system to end. The grand illusion of Western civilization has always been the myth of progress, namely that the industrial present will righteously extend into an infinite future. This provides a certain sick comfort, along with a feeling of imprisonment.

    Those self-appointed to “save” us from this crisis – the governments, scientists, activists – seem incapable of anything but sloganeering : clean development, carbon markets, sustainable development, climate justice, green capitalism. Governments rule by monopolizing decision-making, by seizing the central ground of society and making themselves the arbiter of social conflicts and the implementer of solutions. The state is the chief defender and administrator of fossil fuel-based capitalism. Rejecting the solutions of the state, refusing to dialogue with powerful institutions — in fact trying to disrupt them and eventually destroy them — is a crucial part of our fight to save our place on this planet. Because the way capitalism works and the way ecosystems work, there are no supply-based solutions to climate change. Green capitalism will not save us.

    Climate crisis is already killing people and driving entire species to extinction every day. It will be used by the state to close borders, and to increase social control, warfare, and policing. We can accept more of the same by trusting in the solutions of the leaders we know are lying to us, or we can take things into our own hands…

    Protest merely asks the state to politely stop. The point is not to ask for something to stop, but to make it stop. Sabotage is a fundamental form of direct action against capitalism, and so it is also fundamental to preventing catastrophic climate change. Sabotage is any act that destroys the reproduction of capitalism. How to blockade the flows of capitalism so as to halt ecological degradation and human exploitation ? It may end with generalized insurrection, but it begins with a group of friends. Networks of friends can self-organize to halt the flow of commodities and carbon. As the state and capital enter into irreversible ecological crisis, the possibilities for decentralized social revolution bloom a thousandfold. Insurrection is the beginning of the realization of the anarchist idea that we can live without the state.

    Further climate change will cause a deepening of misery beyond what any of us can imagine. If there is a choice between cynicism and hopelessness or a determined and focused attack on the present institutions of domination that murder our future, we choose the latter. While it may be true that the odds are stacked against us, there are thousands of instances of resistance, revolt, and mutual aid that indicate the possibility of subverting the present social order and of relating in radically different ways.

    The time to act for freedom is now. To live is to resist, to obey is to die.

    mtlcounter-info.org / sabotage.anarkhia.org


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/ecology/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/06/ecology.pdf
    https://mtlcontreinfo.org/ecologie-2/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/06/%C3%A9cologie.pdf


    2012

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    [Repas gratuit pour tous et toutes, dimanche 27 mai 2012]

    notice :
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    [
    Repas gratuit pour tous et toutes, dimanche 27 mai 2012]. — Besançon : Food not bombs : Resto Trottoir (Besançon), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

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    • Vie des mouvements  : repas, cantine, …
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (président François Hollande, récemment élu) ]

    texte :

    Resto Trottoir

    collectif Food not bombs, Besançon
    blog : restotrottoir.blogspot.com

    Dim. 27 mai 2012

    Repas gratuit pour tous et toutes !

    Dès 12 h 30 place Marulaz

    Repas végétalien issu de récupérations

    + zone de gratuité : vêtements, chaussures, objets, libres, jouets…
    + infokiosque : tracts et brochures… discussions, échanges…
    + venez avec des jeux, des instruments, des animations !

    Il pleut ou neige fortement : cherchez-nous quai Vauban ou aux Arènes

    La vie en rose ??? Ne rêvons pas !

    Avoir viré Sarkozy c’est bien mais monsieur Hollande n’est ni plus ni moins qu’un valet d’une sociale démocratie à la solde du capital.

    Restons mobilisé(e)s car nous tous avons le pouvoir de faire changer les choses et créer une société de liberté, solidarité, proximité, respect, tolérance, d’entraide et d’égalité…

    Nous rejoindre : place Marulaz : participer à l’installation (11 h 30) et au repas…

    Participer librement : venir à la réunion d’organisation (pour participer à la diffusion de l’information, à la collecte, à la cuisine) : chaque premier mercredi de chaque mois à 19 h à la librairie L’Autodidacte au 5 de la rue Marulaz.

    Nous contacter : par mail : resto-trottoir@herbesfolles.org

    Papier recyclé le plus qu’on peut. Imprimerie spéciale. À coller où on peut ! À ne pas jeter sur la voie publique.


    sources :

    https://restotrottoir.blogspot.com/2012/05/prochain-resto-trottoir-le-27-mai-2012.html



    [Seule une insurrection globale peut arrêter le réchauffement climatique global]

    notice :
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    [
    Seule une insurrection globale peut arrêter le réchauffement climatique global]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; [43 ?] × [28 ?] cm.

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    • Presse citée  :
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    notes :
    descriptif :


    texte

    photos (manifestation, usine) ; dessins (émeute)

    texte :

    Seule une insurrection globale peut arrêter le réchauffement climatique global

    C’est un testament à l’horreur infinie du capitalisme qu’après des décennies de son immuabilité, de la fin de l’histoire, d’une famine d’autres avenirs possibles même dans l’esprit des enfants, que ceux et celles d’entre nous vivant aujourd’hui qui verrons ce monde changer à tout jamais ne pouvons nous compter chanceux(se)s.

    La dévastation écologique est présente à une échelle encore jamais vue, avec la misère, le travail, la famine, l’esclavage et la guerre. La destruction de notre écosystème tout entier est intégrée dans la logique du capitalisme. Les émissions de carbone et les changements climatiques sont simplement un symptôme de la dégradation écologique causé par le capitalisme. Pris comme un problème isolé, le changement climatique est ridicule. Même si la combustion de combustibles fossiles n’aurait pas causé le changement climatique, elle serait encore cancéreuse pour les humains, en polluant l’océan et l’atmosphère, en carburant automobiles et missiles de guerre et créant les matières premières de tout, de sacs en plastique jetables à des jouets inutiles. Tout comme la coupe forestière réduit la capacité de la planète à stocker le carbone, elle détruit également d’innombrables espèces, détruit les formes de vie indigènes et les expulse de leurs terres, jusqu’à détruire la possibilité même de la joie que de nombreux.ses humain.es ressentent en étant à l’extérieur. Même si un capitalisme « vert » zéro carbone était seulement plausible, il s’agirait quand même de transformer les « ressources naturelles » vivantes en capital mort. Si ce n’est pas la production de carbone, ce sera la destruction de l’eau, des sols, de nos vies, tous sacrifiés pour le capital.

    Chacun.e d’entre nous désire secrètement la fin de ce système. La grande illusion de la civilisation occidentale a toujours été le mythe du progrès, à savoir que le présent industriel s’étendra vertueusement dans un futur infini. Cela donne un certain confort malade, avec une sensation d’emprisonnement.

    Ceux et celles auto-désigné.es pour nous « sauver » de cette crise – les gouvernements, scientifiques, activist.es semblent incapables d’autre chose que de slogans : développement propre, les bourses de carbone, le développement durable, la justice climatique, le capitalisme vert. Les gouvernements règnent en monopolisant la prise de décision, en saisissant les terrains centraux de la société et en se faisant l’arbitre des conflits sociaux et l’exécutant des solutions. L’État est le chef défenseur et l’administrateur du capitalisme basé sur les combustibles fossiles. Rejeter les solutions de l’État, refusant de dialoguer avec les puissantes institutions – en fait, d’essayer de les perturber et finalement les détruire – est un élément crucial de notre lutte pour sauver notre place sur cette planète. Puisque de la façon dont le capitalisme fonctionne et la façon dont fonctionnent les écosystèmes, il n’y a pas de solution axée sur l’approvisionnement contre le changement climatique. Le capitalisme vert ne nous sauvera pas.

    La crise climatique tue déjà des gens et conduit des espèces entières à l’extinction tous les jours. Elle sera utilisée par l’État pour fermer les frontières et augmenter le contrôle social, la guerre et la police. Nous pouvons accepter plus du même en faisant confiance aux solutions des leaders qui, comme nous le savons, nous mentent ou nous pouvons prendre nous-mêmes les choses en main…

    Les manifestations, trop souvent, demande simplement à l’État d’arrêter poliment. Le point n’est pas de demander que quelque chose arrête, mais de le faire cesser. Le sabotage est une forme fondamentale de l’action directe contre le capitalisme et de même est également fondamental pour la prévention du changement climatique catastrophique. Le sabotage est un acte qui détruit la reproduction du capitalisme. Comment bloquer le flux du capitalisme afin d’arrêter la dégradation écologique et l’exploitation humaine ? On peut y mettre fin avec l’insurrection généralisée, mais elle commence avec un groupe d’ami.es. Des réseaux d’ami.es peuvent s’auto-organiser pour stopper le flux de matières premières et de carbone. Alors que l’État et le capital entrent dans l’irréversible crise écologique, les possibilités de la révolution sociale décentralisée fleurissent par mille. L’insurrection est le début de la réalisation de l’idée des anarchistes que nous pouvons vivre sans l’État.

    La continuation du changement climatique entraînera l’approfondissement de la misère au-delà de ce que chacun.e de nous pouvons imaginer. S’il y a un choix entre le cynisme et le désespoir ou une attaque déterminée et ciblée contre les institutions actuelles de domination qui assassinent notre avenir, nous choisissons cette dernière. Bien qu’il est peut-être vrai que les chances sont contre nous, il y a des milliers de cas de résistance, de révolte et d’aide mutuelle qui démontrent qu’il est possible de subvertir l’ordre social actuel et de se relier de manière radicalement différente.

    LE TEMPS D’AGIR POUR LA LIBERTÉ EST MAINTENANT. VIVRE, C’EST RÉSISTER. OBÉIR, C’EST MOURIR.

    mtlcounter-info.org / sabotage.anarkhia.org


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/ecology/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/06/ecology.pdf
    https://mtlcontreinfo.org/ecologie-2/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2012/06/%C3%A9cologie.pdf


    2012

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    [Crise : l’État et les entreprises se serrent les coudes ; nous, on se serre la ceinture]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Crise : l’État et les entreprises se serrent les coudes ; nous, on se serre la ceinture]. — [S.l.] : Alès : Exploités énervés, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , gris , papier blanc ) ; 68 × 49 cm.

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    • Liste des thèmes  : capitalisme et anticapitalisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte (rouge et noir sur fond gris) ; dessins (personnage broyé par des engrenages avec : en entre : « Salaires, Conditions de travail, Aides sociales, Retraite » et en sortie : « Factures, Prix, Impôts, Chômage » ; dessin montage d’une foule, poings levés et drapeaux, vue de dos : manifestation ou concert) ]

    texte :

    Crise

    L’État et les entreprises se serrent les coudes

    Nous, on se serre la ceinture

    La crise, c’est quoi ? La crise est une réalité pour nous et pour les capitalistes. Plus encore, il ne peut y avoir de capitalisme sans crise, tant ce système est traversé de contradictions : les capitalistes ont besoin de faire toujours plus de profits, de produire toujours plus, sans quoi leurs entreprises disparaîtraient dans la concurrence effrénée qu’elles se mènent. L’essentiel des profits provient de la vente de la production. Et, en bout de chaîne, qui achète ? L’ensemble de la population, les travailleurs, les chômeurs... Nous, dont on baisse en permanence les revenus ! Avec la hausse des prix, la baisse des salaires et des allocations est l’un des levier du capital pour maintenir ses profits dans la crise. Ces politiques d’austérité sont nécessaires aux capitalistes mais dans le même temps, elles induisent une baisse de la consommation, alors qu’on produit toujours plus. C’est une des contradictions du capitalisme qui mène à la crise de surproduction. Les profits n’augmentent plus suffisamment et, pour y pallier, les capitaux sont massivement investis dans les marchés financiers. Crise de la finance, des sub-primes, de la dette... ne sont que des facettes de cette crise du système.

    Si la part de la finance a augmenté, au fond, les profits boursiers ou non, proviennent du travail humain. Certains possèdent les moyens de production (usines, entreprises...) et la très grande majorité vend ses mains ou son cerveau pour un salaire. Un capitalisme plus ou moins financiarisé n’enlève rien à l’exploitation que l’on subit.

    La régulation du capitalisme est impossible tant la crise est un temps de son fonctionnement. Les entreprises les moins compétitives coulent, le capital se concentre, le coût du travail doit baisser. Quand cela ne suffit pas, les guerres, les destructions massives de moyens de production, sont l’aboutissement de la crise et relancent l’économie. La crise actuelle créé les mêmes tensions que celle de 1929 : renfermement national, identitaire, populisme, guerre contre les pauvres et de tous contre tous…

    Et l’État dans tout ça ? Depuis son apparition, sa fonction, qu’il soit de gauche, de droite, d’extrême gauche ou d’extrême droite, est de garantir la survie du système. Dans les périodes fastes, cela passe par une relative redistribution qui soutient la consommation et garantit la paix sociale. Dans la crise, l’État tente différentes politiques économiques : keynésienne, libérale ou protectionniste sous différentes formes : totalitaire ou démocratique. Actuellement, il abandonne le social pour un soutien direct aux entreprises. C’est l’austérité ! L’État baisse le coût du travail : nos salaires et nos aides sociales. Il empêche les révoltes et devra mettre au pas le prolétariat. L’État ne remet jamais en cause les fondements du système capitaliste : l’exploitation de l’Homme par l’Homme.

    Qu’est-ce qu’on peut faire ? Seule la disparition de ce système nous sortira de ce retour permanent de crises et des tensions qui en résultent. Chaque lutte dans une entreprise en grève, chaque bagarre de chômeurs face aux administrations, chaque fois que des voisins s’entraident face à un huissier, chaque révolte contre un dictateur (Tunisie, Égypte) ou une politique d’austérité (Brésil, Espagne)... construit un rapport de force qui permet d’entrevoir la fin du système capitaliste. Ici comme ailleurs, lutter collectivement, c’est sortir de la résignation.

    Leurs profits, c’est nos galères
    Face à la crise, pas d’alternative

    Guerre sociale contre le capital et ses larbins


    sources :

    http://exploitesenerves.noblogs.org/serie-daffiches-a-commander/


    [ca  2010]

    [s.d.]

    2014

    [ 2014 & ante]

    2011

    2009

    [ 2007 & ante]

    [ 2014 & ante]

    2009

    [ 2014 & ante]

    [ 2007 ?]

    [ 2007 ?]

    [ca  2010]

    2015

    [ 2018 & ante]

    [ca  2008]
    Affiches liées


    [Face à l’État et aux patrons : luttes collectives]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Face à l’État et aux patrons : luttes collectives]. — [S.l.] : Alès : Exploités énervés, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , texte en défonce , papier kraft ) ; 62 × 43 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : capitalisme et anticapitalisme  ; contrôle social  ; luttes sociales (mouvement social)  ; solidarité
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin façon gravure sur bois (groupe de personnes solidaires face à un bureaucrate assis) ]

    texte :

    Face à l’État et aux patrons : luttes collectives

    Nous sommes tous confrontés au manque d’argent, aux galères de boulots, aux difficultés pour finir le mois.

    Chacun peut résister au quotidien, pour survivre et ne pas trop subir. Mais nous avons aussi besoin de nous rencontrer, d’échanger des infos, de construire des rapports de force collectifs. À plusieurs, il est plus facile de se battre quand un proprio ou un huissier veut nous expulser, quand la CAF ou Pôle Emploi nous coupe les allocs, quand un patron refuse de nous payer ou nous licencie... S’organiser collectivement permet généralement de mieux s’en sortir.

    L’État et le patronat nous divisent pour mieux nous contrôler et nous exploiter. Travailleurs, chômeurs, français et étrangers, hommes et femmes, nous sommes tous dans la même galère. Nous avons tout à gagner à être solidaires dans la lutte contre ce système où la loi du profit nous écrase toutes et tous.

    Contre l’exploitation et les dominations,
    organisons-nous, soyons offensifs


    sources :

    http://exploitesenerves.noblogs.org/serie-daffiches-a-commander/






    [Occupy the streets]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Occupy the streets] / Eric Drooker. — Besançon : Resto Trottoir (Besançon), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : capitalisme et anticapitalisme  ; édition
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : États-Unis
    • Noms cités (± liste positive)  : Bray, Mark
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; dessin (gravure de femme en marche au dessus d’une ville) par Eric Drooker (titre : « Tomorrow ») ; couverture du livre ]

    texte :

    Occupy the streets

    OccupyTogether.org

    Discussion avec Mark Bray, auteur du livre « Translating Anarchy The Abarchism of Occupy all Street »,

    ou comment les pratiques anti-capitalistes et anti-autoritaires du mouvement Occupy Wall Street ont pu être diffusées à un public plus large, de façon accessible et révolutionnaire.

    Conférence proposée par le collectif Resto Trottoir

    Lundi 12 janvier — 20 h — Le Grenier — 48, place du Jura


    sources :