2008

 

 

82 affiches :

 





    [Le Chat déchaîné #1 : Pour un autre futur]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le Chat déchaîné #1 : Pour un autre futur]. — La Chaux-de-Fonds : FLM_ (Fédération libertaire des Montagnes : 1978-....) : OSL_ (Organisation socialiste libertaire), [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : capitalisme et anticapitalisme  ; écologie  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Tertrais, Jean-Pierre
    • Presse citée  : Chat déchaîné, le
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    texte par Jean-Pierre Tertrais

    dessin (couple, nu et assis, essayant d’aspirer la planète à travers un entonnoir)

    texte :

    Le Chat déchaîné

    Feuille d’agitation de la Fédération Libertaire des Montagnes #1

    Pour un autre futur

    On a fait croire aux générations d’après la seconde guerre mondiale que l’épanouissement et la liberté des individus passaient par une consommation marchande sans cesse plus forte, et que l’abondance allait naître pour tous. Malgré le silence lâche des technocrates et des affairistes corrompus, la supercherie éclate aujourd’hui en pleine lumière. Non seulement l’opulence n’engendre pas le bonheur de ceux qui en jouissent, mais le nombre des exclus s’accroît constamment, parce que seuls les besoins de ceux qui peuvent payer intéressent les dirigeants des grandes firmes prédatrices : les démunis peuvent mourir dans une superbe indifférence.

    L’humanité est engagée dans une course folle, celle de l’accumulation du capital qui n’a d’autre finalité qu’elle-même (le capital, faut-il le rappeler, n’étant que la plus-value volée aux salariés qui l’ont créée). L’objectif fi nal est bien de transformer totalement les rapports de propriété sur la planète, de faire de la moindre ressource matérielle ou intellectuelle une marchandise, c’est-à-dire une source de profit. C’est parce que rien ne semble pouvoir arrêter cette course ponctuée de calculs sordides que chaque jour s’allonge la liste des dégâts sociaux et écologiques provoqués par cette accumulation. Nous sommes les premières générations, dans l’histoire, à transmettre à leurs descendants un héritage moins favorable que celui que nous avons reçu !

    Une planète en péril

    Ce n’est pas seulement par une erreur d’appréciation que le développement exponentiel de la technique nous rend vulnérables et nous aliène au lieu de nous libérer. Ce n’est pas seulement par manque de clairvoyance que les promesses de bonheur s’inversent en menaces de mort, et qu’une illusion de puissance nous rend dangereux pour nous-mêmes. Si les blessures infligées à la biosphère se multiplient, jusqu’à en rendre certaines irréversibles, c’est parce que l’arrogance criminelle de ceux qui nous gouvernent les pousse à faire prendre aux générations futures, et sans les consulter, les risques les plus fous plutôt que d’écorner quelque peu leur mode de vie extravagant.

    Des scientifiques de plus en plus nombreux s’interrogent sur l’état de la planète, et par conséquent sur les conditions de vie qui y régneront dans seulement un demi-siècle. Affirmer que le diagnostic est alarmant dans un système économique incapable d’assurer la survie de l’espèce humaine est un doux euphémisme : élévation du niveau des océans due à une hausse des températures ; pollutions atmosphériques ; altérations climatiques graves (tempêtes plus violentes et plus fréquentes) ; déchets nucléaires durablement toxiques ; perspective d’une grave pénurie d’eau concernant la moitié de la population mondiale ; perte de fertilité des sols, et particulièrement des terres agricoles ; perturbation des écosystèmes marins, c’est-à-dire diminution des ressources en poissons, et donc en protéines ; recul continu des forêts partout dans le monde ; réduction de la biodiversité ; accumulation de millions de tonnes de déchets métalliques et plastiques qui ne connaissent pas de recyclage… Autant de bombes à retardement !

    Un bilan humain désastreux

    L’ouverture de la planète à la concurrence sauvage accentue l’exploitation de la force de travail, et plus particulièrement dans les pays du tiers monde soumis aux programmes d’ajustement structurel du Fonds Monétaire International et de la Banque mondiale. Les chiffres sont édifiants : 1,2 milliard de personnes au-dessous du seuil de pauvreté, dont les trois-quarts chroniquement sous-alimentées ; 850 millions d’analphabètes ; 150 millions de chômeurs dans le monde ; 700 millions de sous-employés (l’Union européenne octroie 2,20 dollars de subvention par jour et par vache, alors que la moitié de la population du monde vit avec moins de un dollar par jour ! !). Des accidents du travail et des maladies professionnelles en augmentation constante.

    250 millions d’enfants travaillent dans les mines, les ateliers insalubres ou sont contraints à la prostitution, à l’esclavage.

    Face à la destruction des acquis sociaux, au démantèlement des services publics, à la suppression d’espaces de liberté, à la généralisation de la précarité, une fraction, certes trop peu nombreuse, de la population réagit. Et parce qu’il sent menacé l’ordre inégalitaire et autoritaire qu’il veut maintenir, le pouvoir met en place une politique sécuritaire et tout un arsenal de contrôle social : surveillance et fichage des citoyens, répression syndicale, criminalisation des mouvements sociaux, harcèlement des populations marginalisées, parce que quand une société n’ose plus soutenir le regard de ceux qu’elle a réduit à la misère, il ne lui reste plus qu’à les jeter dans l’obscurité des prisons. Sauf que si l’on peut incarcérer des hommes, on ne saurait enfermer leurs idées.

    Devoir de révolte

    Les siècles passés témoignent que les dirigeants, leurs complices, leurs collaborateurs, grâce à la puissance des institutions qui inculquent le sens de la hiérarchie et de l’obéissance, ont toujours assuré le droit du plus fort, le règne du despotisme en exploitant la bonne foi et la naïveté des peuples. La terrible servitude volontaire qui pousse les populations à accepter leur sort, à courber sans cesse l’échine, n’est pas une fatalité.

    Il n’est pas inéluctable que la réussite de quelques-uns se fonde sur l’échec du plus grand nombre, que les pays du Sud continuent à financer l’expansion de ceux du Nord, ou que se perpétuent des marchés financiers déconnectés de la réalité, où certains peuvent acheter sans avoir d’argent et vendre ce qu’ils ne possèdent pas !

    Faudrait-il que la jeunesse se contente de la flexibilité, des petits boulots, des salaires dérisoires, d’une protection sociale réduite, de retraites aléatoires, lorsque le P.D.G. d’Alcatel gagne deux mille fois le SMIC ?

    À travers l’histoire, des penseurs nous invitent à ne pas subir perpétuellement la violence légitimée des États, pas plus que la logique froide du capital. La Boétie : « Soyez donc résolus à ne plus servir et vous serez libres. » Stirner : « Si la soumission venait à cesser, c’en serait fait de la domination. » Camus : « La révolte est l’une des dimensions essentielles de l’homme. » Même la « Déclaration des droits de l’homme » de 1793 stipulait : « Quand les droits du peuple, ou d’une partie du peuple, sont bafoués, l’insurrection devient pour lui le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. »

    Parce que les idées dominantes sont toujours celles de la classe dominante, le discours officiel, économique ou politique, n’a qu’une seule fonction : légitimer l’ordre social établi.

    Il appartient à tous, d’abord de comprendre que l’homme est aujourd’hui confronté à lui-même, et à lui seul, que les lois économiques ne sont pas naturelles mais sociales, qu’une société fondée sur la peur, la haine, la fraude et l’égoïsme n’a aucun avenir, ensuite d’imaginer qu’un autre monde est possible, enfin de le construire sur le respect, la solidarité, l’intelligence. Quand le cynisme des puissants se heurtera à la résistance des faibles, vivre décemment deviendra un espoir pour tous. Cet espoir ne passera ni par un simple « relookage » du système capitaliste, ni par le biais des élections qui délivrent des « chèques en blanc » aux politiciens tout en véhiculant l’illusion d’un possible changement par des spécialistes chargés de notre bien-être.

    Nous ne ferons pas l’économie d’une révolution !

    Jean-Pierre Tertrais

    Fédération Libertaire des Montagnes (FLM)
    CP 569 / 2301 La Chaux-de-Fonds / flm.osl@espacenoir.ch
    Les personnes qui désirent afficher ce texte sont priées de le faire aux endroits autorisés


    sources :

    http://rebellion-osl.ch/index.php/flm/chats-dechaines



    [Le Chat déchaîné #2 : la crise ! à qui la faute !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le Chat déchaîné #2 : la crise ! à qui la faute !]. — La Chaux-de-Fonds : FLM_ (Fédération libertaire des Montagnes : 1978-....) : OSL_ (Organisation socialiste libertaire), [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : capitalisme et anticapitalisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Némitz, Michel
    • Presse citée  : Chat déchaîné, le
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    texte (signature de Michel Némitz)

    dessin (deux capitalistes jouant de l’argent aux dés)

    texte :

    Le Chat déchaîné

    Feuille d’agitation de la Fédération Libertaire des Montagnes #2

    La crise ! À qui la faute !

    Cette crise, la plupart et les plus écoutés des experts en économie ne l’ont pas vu venir. Elle était pourtant annoncée depuis longtemps par des journaux comme Le Courrier, Le Monde Diplomatique, Marianne et un certain nombre d’ouvrages. Les explications données par ces Cassandre1 étaient pourtant plus convaincantes que les théories fumeuses des tenants d’un libéralisme échevelé. Il faut avoir la foi du charbonnier pour croire que l’argent crée de la valeur sans passer par le travail productif. Comme par magie. Aujourd’hui, la crise affecte l’économie « réelle » car les pertes et les gains faramineux produits par l’économie « irréelle » doivent être valorisés par de réels producteurs de richesses qui travaillent et produisent des biens et des services. Vous l’avez compris, il s’agit d’un véritable hold-up. Mis en place dans les années 80 par Thatcher, Reagan et Coe, ce rapine a pu se renforcer grâce à la marginalisation de toute opposition par Tony Blaire et le courant dominant chez les dirigeants sociaux démocrates adeptes de la « troisième voie ». Nous étions pourtant encore nombreux à nous époumoner avec nos petits moyens pour dénoncer la supercherie, mais on nous traitait de ringards voire de conservateurs. Les Christoph Blocher, Ebner et Beat Kappeler nous expliquaient qu’il fallait laisser faire le marché qui résout tous les problèmes, qu’il faut lui confier tous les services publics, qu’on y gagnerait tous (on voit aujourd’hui). Les radicaux et l’UDC se chamaillaient pour savoir lequel des deux étaient « le parti de l’économie ». Christophe Blocher affirmait à Reconvilier devant des victimes des spéculateurs de Swissmetal, qu’il fallait laisser travailler les managers comme ils l’entendent. On a suivi son conseil, les américains nous avait montré l’exemple et voilà le résultat ! Il ne nous reste plus qu’à espérer que la leçon soit comprise et qu’enfin on change de cap. Qu’on ne se laisse plus aveugler par « les partis de l’économie » et qu’on décide enfin de reprendre les rennes de notre quotidien en rejoignant les rangs de ceux qui défendent les intérêts de la grande majorité des gens et non ceux de quelques privilégiés. Espérons qu’on comprendra une fois pour toute que les profiteurs ne sont pas parmi les plus pauvres (chômeurs, étrangers, assistés sociaux, rentiers AI) mais bien parmi les nantis.
    Michel Némitz

    QUE FAIRE ?
    Organisons-nous en associations, syndicats et autres mouvements de solidarité. Mettons en commun nos moyens pour créer des coopératives. Ils ont la puissance de l’argent, nous aurons le nombre si nous sommes unis. Par exemple, si chaque salarié, petit artisan, chômeur, étudiant donnaient, ne serait-ce que 100.— fr pour former un capital suffisant pour créer des entreprises coopératives utiles à la collectivité, la culture ou à l’environnement, nous pourrions commencer à nous donner les moyens pour résister à la crise qui s’annonce et construire un autre monde.

    APRÈS LA RIGUEUR POUR LES PAUVRES, LE SAUVETAGE DES RICHES !
    Les économistes, qui sont les seuls à n’avoir pas vu venir la crise, nous expliquent que nous n’avions pas d’autres possibilités que d’accorder aux banques les milliards de francs qu’elles nous demandaient, sans quoi plus rien ne fonctionnerait sur cette terre. Admettons, puisque de toute façon on ne nous a pas demandé notre avis et que le peuple ne semble pas si offusqué que cela. Il se plaint, bien sûr, il râle évidemment, mais seule une minorité descend dans la rue et la majorité des citoyens sont prêts à réélire ceux qui ont soutenu la politique économique qui nous a menés à cette débâcle et qui ont voté pour sauver ses principaux responsables. (Vous l’avez compris, je parle de l’UDC en tête suivi des radicaux-libéraux puis des démocrates chrétiens et finalement par la branche blairiste du parti socialiste).

    Il s’agit donc d’une extorsion de fond :
    LES FINANCIERS - « Tu nous donnes des milliards ou ça va aller mal pour toi » (à lire avec l’accent maffioso).
    Le PEUPLE - Mais c’est vous qui avez spéculé comme des bêtes, en nous disant que, comme ça, tout irait mieux pour tout le monde et que si y’avait un problème le dieu Marché allait le régler.
    LES FINANCIERS – C’est la crise personne n’y peut rien, maintenant faut se serrer les coudes. C’est le Marché qui le veut.
    LE PEUPLE – Mais quand nous avions besoin qu’on se serre les coudes pour nous, vous disiez que c’était la loi de la concurrence et qu’on devait se débrouiller pour s’en sortir et que c’était pas de votre faute si on était des loosers.
    LES FINANCIERS – Vous êtes toujours des loosers puisque c’est vous qui allez payer. D’ailleurs, si vous ne payez pas vous vous casserez la gueule encore plus que nous, tandis que nous quand vous étiez dans la dèche on s’enrichissait encore plus, c’est toute la différence.
    LE PEUPLE - Vous saviez que ça n’allait pas marcher indéfiniment puisque vous aviez des rendements de 15 % quand la croissance était de 2 ou 3 %.
    LES FINANCIERS - Non, on ne pouvait pas savoir car les voies du Marché sont impénétrables.
    LE PEUPLE - On voit bien que ça ne marche pas maintenant.
    LES FINANCIERS - Mais non ! vous ne comprenez rien à l’économie. Si le marché s’effondre c’est parce qu’on manque de foi en lui. Il faut reprendre confiance et tout ira bien. L’argent produit de la valeur quand on le place bien. Pas besoin du travail, de la production de biens et de services, Il suffi t d’avoir confiance et de consommer. Aie confiance Peuple. Aie confiance tout va s’arranger si tu reprends confiance …
    - LE PEUPLE - ZzZzZz…
    Et si on se réveillait !

    RÉALITÉ ET MENSONGE EN ÉCONOMIE
    La crise est le résultat inévitable donc prévu et prévisible de 30 années de révolution conservatrice et néolibérale instaurée par Margaret Thatcher et Ronald Reagan qui ont contaminé les autres pays et partis comme en Grande-Bretagne avec la complicité de Tony Blaire ou la Suisse avec Christophe Blocher en tête, la droite en général ainsi que d’une partie des socialistes partisans de la « troisième voie ».
    Peu à peu la propagande de cette idéologie à force de matraquage a réussi à imposer une vision mensongère des réalités économiques : Le marché s’autorégule c’est lui qui produit les richesses et non les producteurs, c’est donc à lui que doit revenir la plus grande part des richesses, et c’est à lui de décider de la politique économique à suivre, car il ne peut pas se tromper. Si une entreprise fonctionne bien ce n’est pas grâce à ces employés mais grâce à ses super-managers qui méritent donc un revenu considérablement supérieurs aux salariés.
    Or cette crise révèle au contraire :
    - Le marché et ses spéculateurs ont pour logique dominante le profit maximum à court terme. Qu’ils ne créent pas des richesses mais qu’ils les accaparent, qu’il fausse la valeur réelle des entreprises,
    - Les super managers, sont les managers en haute conjoncture et les mauvais sont ceux en exercice en période de crise. En d’autre terme ils ne sont pour pas grand-chose dans l’évolution d’une société et ne mérite donc pas particulièrement plus d’estime que les autres employés.

    QUELQUES LEÇONS PARUES DANS LA PRESSE
    « On ne peut distribuer durablement plus d’argent que ce qui a été produit »
    Le Courrier du samedi 18 octobre 2008
    « Les cours des bourses sont censé représenter les profit anticipés des entreprises. Or, lorsqu’on promet des rendements généralisés à 15 % dans une économie qui croit à 2 à 5 %, il y a forcément arnaque. »
    « La Bulle financière : 50 fois le PIB Mondial » (En d’autres termes l’économie réelle, soit non spéculative : la production de bien et de service représentait 2 % des transactions financières mondiales) Marianne du 4 - 10 octobre 2008 page 17

    LES CHOIX POLITIQUES QUI ONT FAVORISE LA CRISE
    Non seulement la crise économique que nous vivions aujourd’hui était non-seulement prévisible, mais elle était inéluctable. Depuis son avènement, le capitalisme subit cycliquement des crises inhérentes à son fonctionnement, mais les choix politiques néolibéraux de ses dernières décennies ont favorisé le développement de cette situation. La foi aveugle dans les marchés financiers déjà surpuissants et leur déréglementation, le démantèlement de la redistribution des richesses (diminution des impôts et des taxes en faveur des plus riches et des actionnaires), l’intrusion des spéculateurs dans les secteurs gérés par le service public (privatisation), le transfère des revenus des salariés au profit des actionnaires (délocalisation, diminution des effectifs, stagnation des salaires) sont autant décisions politiques qui ont amplifié la gravité de cette crise.

    Fédération Libertaire des Montagnes (FLM)
    CP 569 / 2301 La Chaux-de-Fonds / flm.osl@espacenoir.ch

    Les personnes qui désirent afficher ce texte sont priées de le faire aux endroits autorisés


    sources :

    http://rebellion-osl.ch/index.php/flm/chats-dechaines






    [Loger décemment, habiter autrement]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Loger décemment, habiter autrement]. — Lyon : CNT_F (France) : SUB_ - CNT_ (Syndicat unique du bâtiment), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : vidéo  ; logement, habitat  ; syndicalisme : syndicalisme révolutionnaire  ; urbanisme
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    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; dessin (maisons se donnant la main et formant le sigle DALAS) ]

    texte :

    Loger décemment, habiter autrement

    Conférence - Débat, le 15 novembre 2008 à 18 h

    ★ projection d’un film
    ★ rencontre avec des militants de l’APAU et du DALAS

    — L’APAU (Atelier Populaire d’Architecture et d’Urbanisme) regroupe des technicienEs du cadre bâti, des habitantEs et des syndicalistes afin de concevoir et réaliser l’espace collectivement sur la base du partage de savoirs, de l’autoformation et de l’autogestion.

    — Le DALAS (Droit Au Logement Autogéré et Social) regroupe des familles, des technicienEs du bâtiment et des syndicalistes de la CNT, qui réfléchissent ensemble à l’élaboration et la construction de logements populaires basées sur l’entraide et la solidarité.

    au local CNT - 44, rue Burdeau - 69001 Lyon

    Bar / casse-croûtes

    [logo SUB] Syndicat Unique du Bâtiment / CNT - SUB 69
    44, rue Burdeau - 69001 Lyon

    Tél. : 04 78 27 05 80 - mél : sub69@cnt-f.org - www.cnt-f.org/sub69

    [logo caisse à outils avec chat noir cerclé CNT] CNT

    CNT Construction

    […]


    sources :

    http://www.cnt-f.org/IMG/jpg/Affiche2B.jpg


    2008
    Affiche liée









    [Qui sont les terroristes ?]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Qui sont les terroristes ?]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (en défonce) ; photo (enfant assis sur mine marine ?) ]

    texte :

    Qui sont les terroristes ?

    Les conditions de vie toujours plus insupportables qui nous sont imposées reposent sur la peur. Peur de ne pas avoir de boulot et de ne pas arriver à boucler les fins de mois. Peur de la police, peur de la prison. Parce qu’au fond, la matraque et son acceptation est ce qui garantit les rapports sociaux.

    Dans ce monde à l’envers, le terrorisme ce n’est pas contraindre des milliards d’êtres humains à survivre dans des conditions inacceptables, ce n’est pas empoisonner la terre. Ce n’est pas continuer une recherche scientifique et technologique qui soumet toujours plus nos vies, pénètre nos corps et modifie la nature de façon irréversible. Ce n’est pas enfermer et déporter des êtres humains parce qu’ils sont dépourvus du petit bout de papier adéquat. Ce n’est pas nous tuer et mutiler au travail pour que les patrons s’enrichissent à l’infini. Ce n’est pas même bombarder des populations entières. Tout cela, ils l’appellent économie, civilisation, démocratie, progrès, ordre public.

    La politique est en réalité l’art de travestir les faits en changeant les mots. Leur « guerre au terrorisme » à l’échelle planétaire n’est qu’une arme de propagande pour légitimer toute agression militaire à l’extérieur et toute répression des rebelles à l’intérieur.

    Dans un effet miroir, l’État voudrait tous nous obliger à être le reflet de sa sale gueule autoritaire. Des amitiés, des affinités et le partage d’une même idée de liberté deviennent une « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste ». Des liens tissés dans les luttes deviennent une « mouvance anarcho-autonome ». Un fumigène devient une bombe.

    Et pourtant, s’organiser n’est pas nécessairement constituer une Organisation, tout comme une grève n’est pas une prise d’otage. L’attaque contre une banque, une prison, une ANPE, une permanence électorale, un centre de rétention, le sabotage de la circulation des trains ou des machines dans une usine, ne sont pas du « terrorisme ». Un abîme sépare ceux qui s’insurgent pour se libérer, et ceux qui frappent dans le tas pour défendre, consolider ou conquérir le pouvoir, c’est-à-dire les États et leurs concurrents, les patrons, leurs mercenaires et leurs laboratoires de mort.

    Dans cette guerre sociale qui se déroule au travail comme dans la rue, de jour comme de nuit, l’ennemi est tout individu qui fait obstacle à la marche radieuse du capital.

    Que chacun, de la manière qu’il estime la plus adéquate, s’oppose au terrorisme d’État et au totalitarisme démocratique. Nous ne subirons pas cette déclaration de guerre en baissant la tête.

    Que crève le meilleur des mondes !


    sources :

    Affiche parue sur http://www.non-fides.fr/?Qui-sont-les-terroristes (12 novembre 2008) : « Texte d’une affiche trouvée sur les murs de plusieurs villes en avril 2008 ».



    [Rassemblement contre la machine à expulser]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Rassemblement contre la machine à expulser] / Eric Drooker. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; émigration et immigration  ; logement, habitat
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    [ texte (long) ; gravure (ville enclose d’une haute clôture avec personnes [pauvres ?] expulsées par un coup de pied géant) par Eric Drooker ]

    texte :

    Rassemblement contre la machine à expulser

    métro La Chapelle — dimanche 15 juin à 16 h

    Les contrôles et arrestations massifs de sans-papiers s’intensifient dans les quartiers et les gares. Au métro La Chapelle (ligne 2) et sur les boulevards qui l’entourent, ils sont devenus presque quotidiens : policiers et contrôleurs RATP traquent, tôt le matin, à l’heure d’aller au travail (à partir de 6 heures) et le soir, les sans papiers et les fraudeurs.

    Plutôt que de faire des grosses rafles visibles, les flics préfèrent opérer en petites unités de civils. Les détenus du centre de rétention de Vincennes expliquent qu’ils se sont fait arrêter par des policiers déguisés en jeunes couples ou passants du quartier, puis emmener au commissariat dans des voitures banalisées. En discutant entre eux, les retenus ont remarqué qu’à chaque jour correspondrait un faciès : par exemple, au mois de mai, les jeudi et vendredi les flics n’auraient contrôlé que des maghrébins.

    Le choix de ce quartier n’est pas anodin : entre Barbès et Stalingrad, la police sait qu’elle va attraper des travailleurs sans papiers. Et les autorités — de la préfecture à la municipalité — y trouvent leur compte, ça « nettoie » le quartier pour laisser place à la « mixité sociale » avec l’installation des bobos sur les Quais de Seine et à la Goutte d’Or. Cela fait plusieurs années que ces quartiers sont en « restructuration » : augmentation des loyers, expulsions des pauvres aux portes de Paris, contrôle e des places et des rues. La Chapelle, comme beaucoup d’autres quartiers, est un secteur d’application de la politique d’immigration de la France et de l’Europe : expulser un maximum de clandestins tout en mettant en place « immigration choisie et dévouée ». C’est le meilleur moyen pour optimiser le contrôle sur tous les travailleurs et sur tous les migrants.

    Face à ces arrestations des gens s’organisent. En témoignent les réseaux d’alerte téléphoniques mis en place dans certains quartiers de la région parisienne pour se prévenir des contrôles, se rendre sur place et opposer une résistance à la police. Dans les centres de rétentions les personnes arrêtées se révoltent (grèves de la faim, émeutes, refus du contrôle et de rentrer dans les cellules…) et devant ces prisons, des manifestations et des parloirs sauvages se multiplient.

    Sabotons la machine à expulser !

    Ce rassemblement s’inscrit dans le cadre de la « semaine de solidarité sans frontières » (du 9 au 16 juin 2008).
    Liberté pour tous les prisonniers, avec ou sans papiers !
    Liberté pour toutes et tous !
    Solidarité avec les deux de Vierzon. avec Bruno. Ivan, Damien et les autres !

    Toute contribution pratique à la semaine de solidarité sans frontières pourra être envoyée à : solidarite_sans_frontieres@riseup.net


    sources :

    Affiche annoncée dans Mauvaises intentions n° 2 (janv. 2009) : « Affiche trouvée sur les murs du 18e arrondissement, à Paris, début juin 2008. »





    [Repas gratuit pour toutes et tous : Resto trottoir, rendez-vous le dernier dimanche de chaque mois]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Repas gratuit pour toutes et tous : Resto trottoir, rendez-vous le dernier dimanche de chaque mois]. — Besançon : Autodidacte (librairie L’) : Food not bombs : Resto Trottoir (Besançon), [ca ]. — 1 affiche (sérigr. ), coul. (quadri  : noir , bleu , orange , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; économie : agriculture  ; luttes rurales et paysannes  ; luttes urbaines  ; manifeste
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (citrouille, brandissant des légumes, au dessus d’une foule ; divers phylactères : « des biens communs pas des profits », « de la bouffe pas des bombes », « des écoles pas des casernes », « des maisons pas des prisons », « des soins pas des potions », « des légumes pas du bitume », « des frites pas des flics ») ]

    texte :

    Resto Trottoir - collectif Food Not Bombs Besançon

    Repas gratuit pour toutes et tous

    dès 12 h 30, place Marulaz
    Rendez-vous le dernier dimanche de chaque mois

    • La rue est devenue un espace marchand
    Les centres villes sont dédiés au commerce au détriment des autres activités sociales. Pour imposer cet ordre marchand, les autorités repoussent les populations indésirables à la périphérie de la ville. interdire de différentes manières tout un tas de petits regroupements, réprimer des manifestations, contrôler les bars, cloisonner l’espace urbain, c’est priver la rue de toute vie. C’est pour cette raison que le Resto trottoir juge légitime de se réapproprier la rue.

    La rue est à nous ! Nous avons les moyens d’agir. par exemple :

    • La rue comme espace démocratique et de discussion
    La démocratie directe se construit collectivement sur les places publiques par des échanges et débats entre les habitant.e.s et non dans les urnes qui confisquent le pouvoir politique au profit d’une minorité.

    • La gratuité, une arme contre le système marchand
    La rue peut être un lieu d’échanges gratuits, de services entre voisin.e.s. Les zones de gratuité permettent à tous.tes, de pouvoir accéder aux objets et aux évènements. Le prix libre permet d’avoir des échanges sans profit basés sur l’appréciation de chacun e de ses propres moyens.

    • La réappropriation de la rue et des murs par l’expression populaire
    La propagande publicitaire envahit nos villes et nous impose la surconsommation, le gaspillage et des rapports sociaux stéréotypés. La rue doit redevenir un lieu d’expression populaire et non un espace contrôlé par le pouvoir politique et les marchands. Dans cette idée, nous pouvons peindre, graffer, tagger, signifier notre présence…

    • La réappropriation des espaces de vie et de circulation
    Pour des espaces verts intégrés à la ville Guérilla jardinière ! Semons, plantons, fleurs, arbres et légumes partout où c’est possible. Pour des transport non polluants ou collectifs qui ne monopolisent pas l’espace urbain. Pour une circulation lente et des espaces conviviaux qui favorisent le hasard des rencontres propices aux échanges.

    [dessin]

    Food not bombs

    Je ne bouffe pas des bombes

    Le Resto trottoir organise chaque mois un repas convivial dans la rue. Ce repas est gratuit, végétal, non exclusif et constitué à partir de nourriture donnée ou destinée à être jetée.

    Ces repas sont l’occasion d’échanges et de rencontres (par exemple autour de la table de presse) mais c’est aussi un espace alternatif au capitalisme, à sa logique de surproduction et de gaspillage, à son système de hiérarchisation et d’exclusion.

    Le collectif resto-trottoir se réunit chaque mercredi du mois à 19 h à la librairie l’Autodidacte pour
    organiser le repas suivant selon les principes de la démocratie directe et de l’horizontalité permettant ainsi à chacun.e de participer aux différentes étapes de ce processus pensé et réalisé collectivement. Une « zone de gratuité » se tient également ouverte à cette occasion afin d’échanger, en marge des rapports marchands, les objets (vêtements, livres, vaisselle, jouets…) devenus inutiles pour certains mais précieux pour d’autres.

    Des moments festifs et/ou revendicatifs peuvent avoir lieu en fonction d’initiatives.


    sources :
     


    [Sacoches & mailloches : 2, le show du 8 mars]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Sacoches & mailloches : 2, le show du 8 mars] / Chantal Gariépi. — Québec : Ainsi squattent-elles, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , bleu , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : culture  ; femmes
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (visage masqué de jeune femme : « peinture de Chantal Gariépi ») ]

    texte :

    Les filles d’Ainsi squattent-elles présente :

    Sacoches & mailloches 2

    (le show du 8 mars)

    Spectacle de variétés
    Fait pour les femmes et par les femmes

    samedi le 8 mars dès 20 h

    au café-bar L’AgitéE (251, Dorchester)

    Théâtre, danse, slam poésie, vidéos engagées, expo photos, expo peinture, jam musical…

    entrée : contribution volontaire

    Musique : Yhe Gilligans, Isabelle Simard, Marie-Andrée Lesssard [Lessard], Dominique Fiset
    Projection vidéo : Émilie Baillargeon, Cindy Iabonté [Labonté], Rozenne et cie…
    Expo peintures : Kdez
    Expo photos : Mylène Abdel Ghaly et Caroline Braën
    Danse : Élise-Anne Vallières
    Théâtre : Geneviève et Geneviève
    Slam poésie : Hélène Matte, Émilie Dufour, Nazon et Marie-Noëlle
    Disc joker de la soirée : d.j.annette

    Pour plus d’infos : elizz777@yahoo.ca ou café-bar L’Agitée : 522-6133


    sources :

    http://voixdefaits.blogspot.fr/2008/03/spectacle-fministe-ce-8-mars.html










    [ΑΣΦΑΔΕΙΑ ΔΙΚΑΙΟΣΥΝΗ ΕΔΕΥΘΕΡΙΑ = ASFADEIA DIKAIOSYNI EDEUTHERIA]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    ΑΣΦΑΔΕΙΑ ΔΙΚΑΙΟΣΥΝΗ ΕΔΕΥΘΕΡΙΑ = ASFADEIA DIKAIOSYNI EDEUTHERIA]. — Thessaloníki̱ = Θεσσαλονίκη Thessalonique : [s.n.], [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Grèce
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : émigration et immigration
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (homme hurlant dont des mains bouchent les yeux et les oreilles) ]

    texte :

    Για την Ευρωπαϊκή ’Ενωση που συνέρχεται στιs Βρυξέλλεs στιs 15-16 Οκτωβρίου για να ιμηφίσειτο σύμφωνο για την μετανόστευση και το άσυΠο,οι έννοιεs :

    ΑΣΦΑΔΕΙΑ ΔΙΚΑΙΟΣΥΝΗ ΕΔΕΥΘΕΡΙΑ

    ΣΠμαΊνΟUν αΠοτΣλεσμαtΙκότερΛ διαχείρΛQΛ των μεταναστευτικών ροών και τΛε φτΠνΛ5 εργασΊα5 μέσα από ένα ολΟΚΓΙπρωτΙκό -πλην δημοκρατικό- νομικό Και εκτελεστικό οπλοστάσιο

    Για όλουs/εs εμάs που στεκόμαστε αλληλέγγυοι/ες στουs μετανάστεs/στριεs γιατί δεν αναγνωρίτουμε κανέναν εθνικό διαχωρισμό και γιατίη απαξίωση τηs εργασίας μαs αγγίτει όλο και περισσότερο.

    Για εμάs που αντιλαμβανόμαστε τα κέντρα υποδοχής μεταναστων ωό τα σύγχρονα στρατόπεδα συγκέντρωσηs και τα έκτακτα νομικά -εκtελεστικά μέτρα (18μηνη κράτηση, ματικές απελάσεις)ως την οργάνωση τηs κυριαρχίας απέναντι στιs σύγχρονες κοινωνικές αρνήσειs

    Όλα αυτα σημαίνουν

    ΠΟΔΕΜΟΣ

    Να αντισταθούμε στοννέο οriοκληρωτισμό
    Αλληλεγγύη στουs μετανάστεs

    ΠΟΡΕΙΑ : 16 ΟΚΤΩΒΡΙΟΥ, 18.00, ΚΑΜΑΡΑ

    ΚΑΤΑΛΗΨΗ ΦΑΜΠPIΚΑ ★ ΥΦΑΝΕΤ


    Gia tin Evropaïkí ’Enosi pou synérchetai stis Vryxélles stis 15-16 Oktovríou gia na imifíseito sýmfono gia tin metanóstefsi kai to ásyPo,oi énnoies :

    ASFADEIA DIKAIOSYNI EDEUTHERIA

    SPmaÍnOUn aPotSlesmatIkóterL diacheírLQL ton metanasteftikón roón kai tLe ftPnL5 ergasÍa5 mésa apó éna olOKGIprotIkó -plin dimokratikó- nomikó Kai ektelestikó oplostásio

    Gia ólous/es emás pou stekómaste alliléngyoi/es stous metanástes/stries giatí den anagnorítoume kanénan ethnikó diachorismó kai giatíi apaxíosi tis ergasías mas angítei ólo kai perissótero.

    Gia emás pou antilamvanómaste ta kéntra ypodochís metanaston oó ta sýnchrona stratópeda synkéntrosis kai ta éktakta nomiká -ektelestiká métra (18mini krátisi, matikés apeláseis)os tin orgánosi tis kyriarchías apénanti stis sýnchrones koinonikés arníseis

    Óla afta simaínoun

    Na antistathoúme stonnéo orioklirotismó
    Allilengýi stous metanástes

    POREIA : 16 OKTOVRIOU, 18.00, KAMARA

    KATALIPSI FAMPRIKA ★ YFANET


    traduction :

    Pour la réunion de l’Union européenne à Bruxelles les 15 et 16 octobre pour signer le pacte sur l’immigration et l’asile, les concepts sont :

    JUSTICE DE SÉCURITÉ JUSTICE

    GESTION EFFICACE EFFICACE DES FLUX DE MIGRATION ET DE LA FORME DE TRAVAIL5 GRÂCE À UN ARMURAGE COMPLET - mais démocratique - juridique et exécutif

    Pour nous tous qui sommes solidaires des immigrés / détroits parce que nous ne reconnaissons aucune ségrégation nationale et parce que la dévalorisation de notre travail nous atteint de plus en plus.

    Pour ceux d’entre nous qui perçoivent les centres d’accueil des immigrés comme des camps de concentration modernes et les mesures juridiques d’urgence (18 mois de détention, déportations) comme l’organisation de la domination sur les dénis sociaux modernes

    Tout cela signifie

    PODEMOS

    Pour résister au nouvel extrémisme
    Solidarité avec les immigrés

    COURS : 16 OCTOBRE, 18h00, KAMARA

    Occupation [tissus ?] ★ yfanet


    sources :