2011

 

 

245 affiches :

 

    [Musiques tordues pour gens tordus, ou pas]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Musiques tordues pour gens tordus, ou pas]. — Mens Menç : [s.n.], [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : musique
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (loups noirs ?, enfants avec ballons gonflables, tête de femme avec inscription JiJi [Dalida ?] sur corps d’« Alice derrière le miroir » ?, chauve-souris) ]

    texte :

    Rencontres tænia solium

    Mens (38) Bessaire

    Musiques tordues pour gens tordus

    ou pas

    ateliers & concerts

    20 mai à partir de 14 h

    Les Monstres, slam poétique pour musique de film /// Strasbourg
    Dure-mère, tango mélodieusement noisy /// Montpellier
    Lili Refrain, guitare héroie & solo de voix /// Rome
    Motto, chaos massif & destruction final /// Marseille

    21 mai à partir de 14 h

    concert pour les gosses à 17 h
    Krekekekexkoaxkoax, musique bruyante pour enfants bruyants /// (tais-toi et) Creuse

    Les Profsdeskids, Elvis Presley • Beach Boys • Dead Kennedys • [AERO ?] /// Grenoble
    Fast Arbeit Babies, disco compulsive à deux [cris ?] /// Strasbourg
    Pizza O.D., ils jouent vite, ils chantent faux, et c’est rock’and roll /// Lyon
    Scarb, la couleur du métal, le goût du punk-hardcore /// Valence

    22 mai à partir de 14 h

    Le Fond de l’Air Effraie, harcordéon fou et tambour du [bronx ?] /// Strasbourg
    Rodriguo y Rodriguo, le meilleur de la musique en acoustique /// Marseille
    Not’ pain quotidien, pour une défunte veuve et cinq [belles ?] marionnettes-spectacle /// [… ?]
    Jo et Slam, slam de [pouchev’ ?], musique de taulard /// Grenoble

    les 3 jours

    Las Vegan, le meilleur restaurant du monde midi et soir /// Grenoble
    salon de thé, avec muffies, jeux et vue sur le Vercors
    stands, distros DIY de disques et de zines
    atelier “fais ton disque toi-même”, enregistrement artisanal & fabrication artisanale de pochettes artisanales, tous les après-midis

    Où c’est ? Ça se passe au lieu-dit “Bessaire”, à Mens, 80 km au sud de Grenoble.
    Le paln sur www.taenia-solium.net ou en demandant aux gens.
    Camping ? C’est possible, avec des moustiques en option.
    Parking ? Venez en covoiturage ou en mobylette, il n’y a pas beaucoup de place pour se garer.
    Contactez-nous si vous cherchez des gens pour covoiturer.
    Autogestion ! Ces rencontres ne sont pas un évènement commercial.
    Une adhésion à l’association à prix libre (mais nécessaire) vous sera demandée.
    Qui fait ça ! Taenia Solium est une association qui organise des concerts, édite des disques et publie un fanzine. Taenia Solium privilégie les pratiques non-marchandes, fonctionne sans subventions ou salarié. Pour l’amour de la musique, on fait les choses nous-mêmes, et du mieux qu’on peut DIY !
    La SACEM ? Qu’elle crève. Vive le copyleft.

    mp3, informations, programme, covoiturage www.taenia-solium.net
    06.28.19.69.37
    [xx ?].38.[49 ?].99

    Les propos et comportements racistes, sexistes, h[aineux ?] ne sont pas les bienvenus.


    sources :
     





    [Noborderfest #7]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Noborderfest #7]. — Timișoara : Gluga Neagră : No Border, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Roumanie - România
    • Lieux d’archivages  : Anarhiva
    • Liste des thèmes  : art : musique  ; émigration et immigration
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : galas et actions de soutien  ; spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    texte
    dessin : personne franchissant un mur avec des barbelés

    texte :

    Gluga Neagră - AKA Black Hood Society — www.gluganeagra.ro - AKA Black Hood Society

    ora 19:00, atelier DIY, Str. Pestalozzi Nr. 20

    Gattaca - liberated hardocre/crust (Cehia)
    Tyranie Identity - freedom fronted folk punks (Cehia)
    Iluzia - melodic punk rock in struggle (Slovacia)
    Livia Sura - balckened sludge / crust (România)

    + films & workshops
    Food not bombs in Prague and Timișoara
    www.realita.tv

    Vegan Buffet

    Photo Exhibition “Animal liberation-human liberation”
    “shots from the local hardcore punk scene” Distro’s

    Noborderfest #7

    Do it yourself Eastern European Festival
    26 Martie 2011

    Atelier DIY 32 […]


    sources :

    Atelier DIY/Gluga Neagră, “Afiș Noborderfest # 7 (2011),” Anarhiva, accessed May 31, 2024, https://anarhiva.com/items/show/362.




    [Not bombs = Pas de bombes !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Not bombs = Pas de bombes !]. — Besançon : Food not bombs : Resto Trottoir (Besançon), (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : alimentation  ; antimilitarisme  ; armée  ; guerre (généralités)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : repas, cantine, …
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; images en filigrane ]

    texte :

    Not bombs = Pas de bombes

    L’État Français en guerre

    l’Afghanistan, principal terrain d’opérations

    Lancée en 2001 sous prétexte de traquer les terroristes responsables des attentats du 11 septembre, la guerre d’Afghanistan a déjà officiellement causé la mort de 37 249 personnes sans compter les
    «  victimes collatérales  » d’un conflit mené dans un pays très pauvre et totalement désorganisé.
    Aujourd’hui, 40 000 soldats de l’Otan et 28 000 mercenaires privés sont engagés dans un conflit qui s’enlise et qui a déjà coûté 285 milliards de dollars. Alors que Chirac s’était contenté d’envoyer des instructeurs militaires, Sarkozy l’américain a engagé la France sur le terrain et en 2010, ce sont 4 300 militaires français qui se battent en Afghanistan aux frais du contribuable.

    Loin de rétablir un régime démocratique, la présence militaire est accusée par les associations humanitaires comme Human Right Watch de commettre de nombreuses exactions comme des arrestations arbitraires, la torture des prisonniers et les bombardements de civils (en 2008, 1 192 tonnes de bombes avaient été larguées sur l’Afghanistan…). De plus, depuis l’installation de l’administration de Karzaï en 2000, la culture de l’opium est redevenue la principale ressource du pays et l’Afghanistan fournit à lui seul 93 % de la production mondiale de cette drogue.

    La situation humanitaire s’est dégradée depuis le début du conflit, l’espérance de vie est passée de 45,5 ans en 2000 à 43,1 ans en 2005 et le taux d’alphabétisation de 31 % à 28,7 %. 40 % de la population vit sous le seuil de pauvreté et beaucoup d’Afghans souffrent de la faim, notamment les enfants. Seul 31 % de l’aide humanitaire, qui sert souvent de bonne conscience aux militaires, parvient à atteindre les populations.

    Aucun des soi-disant responsables terroristes n’a été trouvé en Afghanistan, le régime Taliban est tombé mais pour être remplacé par un système corrompu et autoritaire qui n’hésite pas à faire alliance avec les anciens maîtres du pays. Et on peut légitimement s’interroger sur les motifs réels de cette guerre impérialiste. Contrôle de la région et de ses frontières avec l’Iran, le Pakistan et la Chine ? Sécurisation du passage d’oléoducs en provenance de la région pétrolifère du Bakou ? Les Afghans apprécient, c’est sûr, ce que leur offrent de tels «  avantages  »…

    De l’argent pour la nourriture, pas pour les bombes ! Ni ici, ni ailleurs !

    Le néo-colonialisme à la française

    la Françafrique...

    L’armée constitue un des piliers de la «  Françafrique  », système mis en place par le général De Gaulle et Jacques Foccart pour maintenir les anciennes colonies françaises dans la soumission et la dépendance à l’égard de la métropole.
    La France dispose de bases permanentes sur le continent africain à Djibouti et au Gabon et intervient dans de nombreux pays pour soutenir des «  régimes amis  » (Tchad, Centratrique, Côte-d’Ivoire…).
    Parmi les 21 pays sous domination française en Afrique, seuls deux sont des démocraties (Mali et Sénégal) les autres subissent des dictatures militaires ou des régimes illégitimes. L’armée française a soutenu de nombreux coup d’État (comme celui qui, en 1987 a renversé Thomas Sankara au Burkina Faso pour installer la dictature de Blaise Compaoré toujours en poste). Elle forme l’armée et la police de ces régimes sanguinaires comme elle l’a fait au Rwanda avec le gouvernement raciste hutu responsable du génocide tutsi. La France vend également beaucoup d’armes à ces pays pauvres et entretient ainsi les conflits qu’elle dénonce officiellement.
    Ces régimes maintenus en place grâce à des accords secrets de défense qui autorisent l’armée française à intervenir sur leur territoire organisent le pillage des ressources naturelles de leur pays au profit des multinationales françaises qui leur reversent quelques jolies miettes du gâteau  :

    Total, dont 1/3 de l’activité se situe en Afrique et qui multiplie les profits records a de gros intérêts en Angola et au Gabon.
    Areva, qui exploite les mines d’uranium au Niger.
    Bolloré, qui est en situation de quasi monopole dans l’exploitation des transports terrestres et maritimes. Il possède également plus de 50 000 ha de palmiers à huile, de bananes, de coton, de cacao…
    Rougier, principal exportateur de bois exotique vers l’Europe,
    et bien d’autres…

    Les programmes d’ajustement structurel exigés par le FMI* (l’actuel directeur en février 2011, Dominique Strauss Khan) pour «  aider  » les pays africains surendettés ont particulièrement profité à la Françafrique. Ainsi, de nombreuses entreprises privatisées dans le cadre de ces plans ont été rachetées par des entreprises françaises (Bolloré notamment) ; les cultures d’exportation ont été encouragées pour remplir les caisses des États au détriment de l’agriculture vivrière augmentant la dépendance alimentaire. L’aide au développement est également accusée de n’être qu’une excuse pour financer indirectement les entreprises françaises, l’ex-secrétaire à la coopération, Alain Joyandet a même déclaré «  on veut aider les Africains mais il faut que cela nous rapporte  ».

    * cf WIKI : Le Fonds Monétaire International (FMI) est une institution internationale multilatérale regroupant 187 pays, dont le rôle est de « promouvoir la coopération monétaire internationale, de garantir la stabilité financière, de faciliter les échanges internationaux, de contribuer à un niveau élevé d’emploi, à la stabilité économique et de faire reculer la pauvreté ». Le FMI a ainsi pour fonction d’assurer la stabilité du système monétaire international et la gestion des crises monétaires et financières en fournissant des crédits aux pays qui connaissent des difficultés financières telles qu’elles mettent en péril l’organisation gouvernementale du pays, la stabilité de son système financier (banques, marchés financiers), ou les flux d’échanges de commerce international avec les autres pays. […] Le FMI prête de l’argent [… mais] conditionne l’obtention de prêts à la mise en place de certaines réformes économiques visant de manière générale à améliorer la gestion des finances publiques et une croissance économique équilibrée à long terme. >>> (Note de traduction du “Food Not Bombs-Resto Trottoir” de cet article > Tout cela veut dire : Casse de la sécurité sociale et de tous les systèmes de protection des individus, Obligation de cultures ou de productions pour l’exportation au détriment des productions locales vivrières, Augmentation du coût de la vie et diminution du niveau de vie pour la population, Hausse des acquis et des lois pour les entreprises, etc.)

    Complexe militaro-industriel  :

    ensemble des entreprises liées au budget de l’armement

    L’ensemble des entreprises liées au budget de l’armement forme le complexe militaro-industriel. Elles vivent quasi exclusivement des commandes militaires de l’État français et des accords de vente d’armes à l’étranger passés par celui-ci. Elle bénéficient d’un marché protégé où les contrats, souvent opaques se comptent en centaines de millions et font l’objet de commission et de rétrocommission (comme la vente des frégates à Taïwan) bénéficiant aux partis politiques qui signent les contrats.
    En France, elles s’appellent NEXTER  : armement terrestre  ; EADS-SNECMA-DASSAULT  : aéronautique, missiles  ; THALES-SAGEM  : électronique  ; DCNS  : construction navale  ; MBDA  : production de missiles  ; MATRA  : aéronautique, transport, télécommunications.
    Parmi ces entreprises, trois sont liées à de grands groupes de presse qui assurent une « communication  » favorable à leurs intérêts en légitimant par exemple les interventions militaires dont elles profitent directement  :

    Dassault, président du groupe Socpresse dont le journal Le Figaro  ;
    Matra et Eads qui appartiennent au groupe Lagardère et qui détient  : Les éditions Hachette, Elle, Paris Match, Télé 7 jours, Disney Hachette Presse, Europe1, virgin17, canalJ, Gulli, Hachette distribution service, ainsi que 40 % des NMPP (Nouvelles Messageries de la Presse Parisienne – devenue “Presstalis”) chargées de distribuer l’ensemble de la presse dans les kiosques. Ces entreprises tissent également des liens étroits avec les hommes politiques qui reconduisent les juteux budgets de la défense et négocient les ventes avec leurs «  homologues étrangers  »  :
    DASSAULT, sénateur et maire UMP de la ville de Corbeil-Essonne de 1995 à 2009, a été condamné pour avoir truqué les élections en achetant des électeurs.
    LAGARDÈRE est un proche ami de M. Sarkozy.
    L’entreprise DCNS est au cœur du scandale de Karachi, affaire de rétro-commissions au Pakistan soupçonné du financement de la campagne éléctorale de M. Balladur en 1993 dont M. Sarkozy était le directeur.

    Ici, le collectif Resto trottoir explique la partie « bombs » du mouvement Food Nor Bombs auquel le Resto trottoir se rattache.

    La GUERRE, c’est un outil pour un projet de société

    QUI ? ou “Les acteurs” :

    Les ENTREPRISES MULTINATIONALES exploitant les ressources naturelles et la main d’œuvre bon marché.
    Les ÉTATS aux mains de politiciens corrompus au service des entreprises. Les institutions internationales (FMI, OMC…) au service des banquiers.
    LES MÉDIAS aux mains des industriels de l’armement et d’États qui encouragent  : la division entre les peuples, la xénophobie, la création d’un ennemi intérieur et d’extérieur (propagande/guerre/terrorisme).

    POURQUOI ? ou “Un outil” :

    La guerre, ou sa préparation, permet la soumission des peuples et l’enrichissement de quelques hommes (ou établissements) de pouvoir.

    COMMENT ? ou “Les objectifs/ les résultats” :

    Extension des territoires sous contrôle impérialiste et capitaliste (vente d’armes, nucléaire, imposition de dépendance alimentaire…)
    Accès aux ressources des pays conquis pour les multinationales  : pétrole : Total en Birmanie, gaz  : Afghanistan, eau  : Palestine/Israël, Coltan  : Congo, Uranium  : Niger, Opium  : Afghanistan, Or  : Mali, diamants  : Sierra Leone, cacao  : Côte d’ivoire, …
    Désorganisation des sociétés  : installation de dictatures corrompues et de démocraties factices.
    Renforcement dans les pays occidentaux du pouvoir de contrôle des populations, de la répression, de l’emprise des multinationales, fermeture des frontières…


    Budget de l’État français

    […]
    53,5 milliards : Défense et sécurité
    […]
    12,3 milliards : Solidarité et insertion
    […]


    sources :

    Ceci n’est pas une affiche proprement dite mais un panneau de propagande amené lors des repas du Resto Trottoir.

    https://restotrottoir.blogspot.com/2011/02/panneau-not-bombs-pas-de-bombes.html
    https://restotrottoir.blogspot.com/2012/05/not-bombs-pas-de-bombes.html






    [Nucléaire : danger permanent]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Nucléaire : danger permanent]. — Lyon : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 69 × 50 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : nucléaire
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (beaucoup de légendes) ; carte de France ]

    texte :

    Nucléaire : danger permanent

    […]

    Réseau sortir du nucléaire

    Agissez avec nous pour un monde sans nucléaire !

    […]

    3e édition : juillet 2011. Imprimé sur papier recyclé à 100 % avec des encres végétales par un imprimeur labellisé Imprim’Vert.


    sources :
     




    [Opposons-nous aux rafles ici et maintenant]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Opposons-nous aux rafles ici et maintenant]. — Strasbourg : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 30 × 21 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : émigration et immigration  ; prison
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (blanc au noir) ; dessin (homme s’enfuyant vers un escalier extérieur) ]

    texte :

    Opposons-nous aux rafles ici et maintenant

    Depuis de nombreuses années, l’État orchestre un battage médiatique au service de sa politique contre l’immigration. Suite aux révoltes au Maghreb et au Moyen-Orient, il augmente les contrôles aux frontières et les interpellations au faciès. La préfecture et ses chiens de garde ciblent les abords des associations d’aide aux sans-papiers, des administrations, des gares et galeries marchandes ...

    À Strasbourg, ceux qui n’ont pas de papiers sont emprisonnés au Centre de Rétention Administratif de Geispolsheim puis expulsés le plus souvent depuis l’aéroport d’Entzheim. Cette traque, en plus d’ancrer chez certains la peur d’un retour forcé (synonyme parfois de torture, prison ou mort ; le plus souvent de misère), participe ici à banaliser le contrôle de l’État sur nos vies par le fichage au moyen des papiers d’identité.

    Être sans papiers pousse à accepter des boulots dans la restauration, le bâtiment, le nettoyage et autres secteurs où l’exploitation est à son comble (salaires et conditions de merde). Les patrons sont friands d’une main-d’œuvre corvéable à merci qui ferme sa gueule sous peine d’être dénoncée aux flics. Le capitalisme a besoin de l’immigration, légale ou non.

    L’enfermement, la gestion et les expulsions des sans-papiers sont un marché juteux que se disputent les charognards tels Vinci, Eiffage, Bouygues, Air France, Accor, la Croix Rouge, Sodexho, etc, au moyen de contrats passé avec l’État.

    À Geispolsheim, l’Alsacienne de Restauration et Véolia se font leur beurre sur le cantinage et le nettoyage. Dans la même logique de profit mais sous couvert de bonne conscience humanitaire, l’Ordre de Malte y cogère l’enfermement et collabore à la répression en réduisant la vie à des dossiers administratifs.

    Menant la bataille juridique de la régularisation, des associations telles que RESF trient les bons et les mauvais sans papiers sur des critères d’intégration. Ils créent ainsi la séparation entre ceux qui « mériteraient » de vivre ici et les autres, là où il pourrait y avoir de la solidarité et des luttes hors du moule légaliste et citoyenniste.

    Mais certains n’ont pas choisi la voie de la résignation ou de l’indignation. Dans de nombreux centres de rétention (à Paris, à Marseille, en Italie, en Belgique et ailleurs), des détenus se révoltent et s’évadent à coup d’incendies, d’émeutes, sans concession avec l’État et ses flics. Contre les centres de rétention, de multiples étincelles de rage ont surgi en solidarité, et surgissent encore.

    Que chacun déploie ses forces contre les rafles, les CRA, les expulsions, et contre tous ceux à qui cela profite.

    Pour un monde sans État ni frontières

    Détruisons toutes les prisons


    sources :

    Affiche diffusée sur, d’après Indymedia Grenoble (http://grenoble.indymedia.org/2011-05-03-Opposons-nous-aux-rafles-ici-et,34529 ; 3 mai 2011) : « Affiche trouvée sur les murs de Strasbourg » (4 mai 2011).










    [Projection-débats autour du travail social]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Projection-débats autour du travail social] / Loïc Faujour. — Marseille : CNT_F (France), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : cinéma  ; contrôle social  ; syndicalisme : syndicalisme révolutionnaire  ; travail, emploi
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Thépenier, Christine
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; dessin (un directeur de Pôle Emploi [bureau de placement] devant son agence : « On a confié à une boite privée la gestion de nos déchets », près d’une poubelle remplie de chômeurs) par Faujour ]

    texte :

    Projection-débats autour du travail social

    projection
    Petites et grandes soustractions , un film de Christine Thépenier

    Une plongée dans le quotidien des travailleurs-euses du social et de leurs usager(e)s. Extrait : « déjà que tu te sens impuissant à les aider, mais quand en plus, t’es dans un dispositif ou un système qui continue de les traquer... T’oscilles entre la colère et le découragement... »
    « ...c’est l’équation libérale : l’addition pour les riches, la soustraction pour les pauvres... »

    Projection suivie d’un débat en présence de la réalisatrice et d’un représentant de la fédération syndicale CNT Santé-Social

    Débats

    Le travail social dans le contexte actuel.
    Quel avenir pour les travailleurs-euses du social ?
    Dérives du privé et répression syndicale : l’exemple de People & Baby.

    samedi 22 janvier 2011, 20h00 à 1000 Babords - 61, rue Consolat 13001, entrée libre venez nombreux-euses !

    Soirée organisée par l’union locale CNT

    Confédération Nationale du Travail
    Pour un syndicalisme de classe et d’émancipation sociale.
    12 rue de l’Évêché 13002 Marseille.
    06 01 10 50 40 / sam@cnt-f.org

    [logo chat cerclé CNT]


    sources :

    http://www.cnt-f.org/IMG/pdf/last_affiche_22_janvier_2011.pdf



    [Propostas e projetos anarquistas para uma sociedade em crise]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Propostas e projetos anarquistas para uma sociedade em crise]. — São Paulo : Terra livre (biblioteca), . — 1 affiche (photocop. ), coul. (quadri ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Brésil
    • Lieux d’archivages  : Biblioteca Terra Livre (São Paulo)
    • Liste des thèmes  : art : cinéma  ; propagande
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : France : histoire : 1871 (La Commune)  ; France : histoire : 1894-1914
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photos (extraits de films) ]

    texte :

    Cineclube Terra Livre

    Mostra películas negras : produção cinematográfica anarquista

    A Biblioteca Terra Livre tem o prazer de anunciar o inicio atividades do Cineclube Terra Livre. Trata-se de uma parceria com o Centro Cineclubista de São Paulo - http://centrocineclubista.blogspot.com/ A partir de março de 2011 o Cineclube Terra Livre realizará uma sessão de cinema mensal gratuita com temática anarquista seguida de debate. No primeiro semestre realizaremos a Mostra “Películas Negras” : Produção Cinematográfica Anarquista. O objetivo central desta mostra é resgatar parte de história do cinema que foi escamoteada por muitos anos. Pretendemos apresentar e retornar a discussão da produção cinematográfica anarquista. Anarquistas se aventuraram a produzir filmes em diferentes países e em diversos períodos históricos. Pretendemos traçar um panorama dessa produção, trazendo o anarquismo não somente como terna dos filmes, mas como idéia que orientou a organização e realização dos filmes, pensando na propaganda e se valendo da autogestão como meio do produção. Além disso, pretendemos criar um espaço permanente de reflexão e discussão sobre a estética anarquista e como os anarquistas utilizaram a linguagem do cinema para se expressar.

    Sessão 1 : 20/03 (Domingo) 18 horas

    cinema do povo

    Na sessão de inauguração do Cineclube Terra Livre serão exibidos filmes silenciosos realizados pelo grupo anarquista Cinema do Povo na década de 910 na França. Também serão exibidos dois filmes realizados por grandes estúdios de cinema comerciais do inicio do sêculo XX que criticam e combatem o anarquismo.

    A Comuna (La Commune) França, 1914, 35 mm, p/b, 22min
    As misérias da agulha (Les Misères de l’aiguille) França, 1914, 35 mm, p/b, 13min
    O Velho doqueiro (Le Vieux docker) França, 1914, 35 mm, b/b, 5min
    Assassinato do ministro Plehve - grão duqué Serge (Assassinat du ministre Plehve - grand-duc Serge) França, 1904, 35 mm, p/b, 1min16
    A Terrorista  (La Terroriste) França, 1907, tingido, 11min20

    ★★★

    Local : Centro Cineclubista de São Paulo

    Rua Augusta, 1239, sala 13 — São Paulo
    Próximo ao Metrô Consolação
    Entrada gratuita

    ★★★

    Cineclube Terra Livre
    http://bibliotecaterralivre.wordpress.com


    sources :

    Le Cinéma du Peuple (Paris, 1913-1914).


    1914
    Affiche liée





    [Quelle liberté ? Contre tous les pouvoirs, que vive l’insurrection !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Quelle liberté ? Contre tous les pouvoirs, que vive l’insurrection !]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Grande-Bretagne / Royaume-Uni
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : émigration et immigration  ; insurrectionnalisme  ; répression  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Algérie  ; Égypte  ; Tunisie
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Cette semaine (ca2000-....)  ; Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (personnes jugées sur des vélos pour regarder par-dessus une palissade) début 20e siècle ]

    texte :

    Quelle liberté ?

    Ces dernières semaines en Algérie, en Tunisie ou en Égypte, des milliers et des milliers d’individus sont sortis dans la rue pour manifester leur rage et leur révolte contre des conditions de vie insupportables.

    En plein hiver, ces blocages de routes, ces pillages massifs de supermarchés et d’entrepôts, ces incendies de sièges de partis politiques, ces saccages de villas de riches et de lycées, ces attaques de commissariats, ces mutineries et autres assauts victorieux contre des prisons nous ont réchauffé le cœur...

    Aujourd’hui, malgré des dizaines de morts, la soif de liberté des insurgés ne semble pas prêt de s’éteindre. Mieux encore, elle pourrait se diffuser un peu partout. Car partout, c’est un peu la même poudre qui s’accumule, celle de la misère et de l’écrasement quotidien. Car partout, et ici aussi, c’est un même monde qui voudrait nous soumettre : un monde de fric et de pouvoir pour quelques-uns, d’enfermements et de coups assassins pour tous les autres. Un monde au service des patrons et des États, quelle que soit leur couleur, et quelle que soit la manière dont ils entendent nous exploiter et nous contrôler. A présent que de nouveaux maîtres plus démocrates se précipitent pour se partager le gâteau en Tunisie, est-ce vraiment pour cela que des milliers de révoltés se sont battus au cri de « Liberté » ?

    Depuis le 14 janvier à Paris, Olivier et Dan ont été jetés en prison après avoir tagué « Algérie, Tunisie, vive l’insurrection » et « Vive l’anarchie » sur les murs de Belleville. Le 21 janvier à Bagnolet, c’est François qui a été incarcéré avant de sortir sous contrôle judiciaire une semaine plus tard.

    Tous sont accusés par les larbins de la section anti-terroriste de Paris et par une charogne en toge — la juge d’instruction Patricia Simon — d’avoir apporté leur solidarité avec les dix sans-papiers inculpés de l’incendie du centre de rétention de Vincennes en juin 2008. Au cri de « Liberté pour tous, avec ou sans-papiers », ils ont manifestement touché une corde sensible. Celle d’un système avide de chair humaine facile à exploiter et broyer sur les chantiers ou derrière une machine à coudre, avant de la rafler puis de l’expulser dans le premier avion venu.

    Mais cette histoire de révolte et de solidarités ne s’arrête pas là : juste avant Noël, les chiens en uniforme avaient ainsi déjà enlevé Bruno dans le métro parisien avant de l’envoyer en préventive.

    Lui est accusé de faire partie d’une« association de malfaiteurs à finalité terroriste », parce qu’il avait eu l’impudence de se rendre en janvier 2008 à une manifestation devant ce même centre de rétention de Vincennes avec… des fumigènes. Ici aussi, dans le paradis de la démocratie marchande, il semble bien que la lutte antiautoritaire pour la liberté, la lutte pour un monde sans patrie ni frontières, conduise rapidement derrière les barreaux.

    Si la liberté est le crime qui contient tous les crimes, nous nous affirmons sans vergogne complices des actes de ces compagnons et camarades. De même que nous laissons volontiers les catégories de « coupable » et « innocent » aux barbelés du code pénal et à ses souteneurs.

    Dans cette guerre sociale qui se déroule au travail comme dans la rue, de jour comme de nuit, continuons de briser nos chaînes, ici comme partout : contre une société dans laquelle on devrait se tuer au turbin ou crever au chômage, être dressé à l’école et enfermé en prison, étouffer dans des tours de béton et subir l’occupation policière sans broncher.

    Des deux côtés de la Méditerranée, en lutte contre tous les pouvoirs, démocratiques ou pas.

    Pour un monde sans maîtres ni esclaves

    Contre tous les pouvoirs, que vive l’insurrection !


    sources :

    « Affiche sortie ces jours-ci et trouvée notamment collée sur les murs de Paris lors de la balade à Belleville du 25 janvier dernier […] en A4, pour des tracts ou à agrandir en A3 » diffusée sur http://cettesemaine.free.fr/spip/article.php3?id_article=3907 (1er février 2011) et sur http://www.non-fides.fr/?Quelle-liberte-Contre-tous-les (5 février 2011).


    2011
    Affiche liée


    [Quelle liberté ? Contre tous les pouvoirs, que vive l’insurrection !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Quelle liberté ? Contre tous les pouvoirs, que vive l’insurrection !]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , brun , papier blanc ) ; 54 × 37 cm.

    • Affiches par pays  : Grande-Bretagne / Royaume-Uni
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : émigration et immigration  ; insurrectionnalisme  ; répression  ; révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Algérie  ; Égypte  ; Tunisie
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Cette semaine (ca2000-....)  ; Non fides (2007-2009-....)
    • Vie des mouvements  : soutien à militants
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (personnes jugées sur des vélos pour regarder par-dessus une palissade) début 20e siècle ]

    texte :

    Quelle liberté ?

    Ces dernières semaines en Algérie, en Tunisie ou en Égypte, des milliers et des milliers d’individus sont sortis dans la rue pour manifester leur rage et leur révolte contre des conditions de vie insupportables.

    En plein hiver, ces blocages de routes, ces pillages massifs de supermarchés et d’entrepôts, ces incendies de sièges de partis politiques, ces saccages de villas de riches et de lycées, ces attaques de commissariats, ces mutineries et autres assauts victorieux contre des prisons nous ont réchauffé le cœur...

    Aujourd’hui, malgré des dizaines de morts, la soif de liberté des insurgés ne semble pas prêt de s’éteindre. Mieux encore, elle pourrait se diffuser un peu partout. Car partout, c’est un peu la même poudre qui s’accumule, celle de la misère et de l’écrasement quotidien. Car partout, et ici aussi, c’est un même monde qui voudrait nous soumettre : un monde de fric et de pouvoir pour quelques-uns, d’enfermements et de coups assassins pour tous les autres. Un monde au service des patrons et des États, quelle que soit leur couleur, et quelle que soit la manière dont ils entendent nous exploiter et nous contrôler. A présent que de nouveaux maîtres plus démocrates se précipitent pour se partager le gâteau en Tunisie, est-ce vraiment pour cela que des milliers de révoltés se sont battus au cri de « Liberté » ?

    Depuis le 14 janvier à Paris, Olivier et Dan ont été jetés en prison après avoir tagué « Algérie, Tunisie, vive l’insurrection » et « Vive l’anarchie » sur les murs de Belleville. Le 21 janvier à Bagnolet, c’est François qui a été incarcéré avant de sortir sous contrôle judiciaire une semaine plus tard.

    Tous sont accusés par les larbins de la section anti-terroriste de Paris et par une charogne en toge — la juge d’instruction Patricia Simon — d’avoir apporté leur solidarité avec les dix sans-papiers inculpés de l’incendie du centre de rétention de Vincennes en juin 2008. Au cri de « Liberté pour tous, avec ou sans-papiers », ils ont manifestement touché une corde sensible. Celle d’un système avide de chair humaine facile à exploiter et broyer sur les chantiers ou derrière une machine à coudre, avant de la rafler puis de l’expulser dans le premier avion venu.

    Mais cette histoire de révolte et de solidarités ne s’arrête pas là : juste avant Noël, les chiens en uniforme avaient ainsi déjà enlevé Bruno dans le métro parisien avant de l’envoyer en préventive.

    Lui est accusé de faire partie d’une« association de malfaiteurs à finalité terroriste », parce qu’il avait eu l’impudence de se rendre en janvier 2008 à une manifestation devant ce même centre de rétention de Vincennes avec… des fumigènes. Ici aussi, dans le paradis de la démocratie marchande, il semble bien que la lutte antiautoritaire pour la liberté, la lutte pour un monde sans patrie ni frontières, conduise rapidement derrière les barreaux.

    Si la liberté est le crime qui contient tous les crimes, nous nous affirmons sans vergogne complices des actes de ces compagnons et camarades. De même que nous laissons volontiers les catégories de « coupable » et « innocent » aux barbelés du code pénal et à ses souteneurs.

    Dans cette guerre sociale qui se déroule au travail comme dans la rue, de jour comme de nuit, continuons de briser nos chaînes, ici comme partout : contre une société dans laquelle on devrait se tuer au turbin ou crever au chômage, être dressé à l’école et enfermé en prison, étouffer dans des tours de béton et subir l’occupation policière sans broncher.

    Des deux côtés de la Méditerranée, en lutte contre tous les pouvoirs, démocratiques ou pas.

    Pour un monde sans maîtres ni esclaves

    Contre tous les pouvoirs, que vive l’insurrection !


    sources :
     

    2011
    Affiche liée












    [Raid policier à Wazemmes, 53 personnes arrêtées… et combien de contrôles quotidiens ?]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Raid policier à Wazemmes, 53 personnes arrêtées… et combien de contrôles quotidiens ?]. — Lille : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : bleu , papier blanc ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : art : musique  ; police  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte, non signé, dans un cadre, encre bleue ]

    texte :

    Raid policier à Wazemmes, 53 personnes arrêtées… et combien de contrôles quotidiens ?

    Vendredi 14 janvier 2011, une soirée de concerts hip-hop est organisée au Centre culturel libertaire (CCL), rue de Colmar. L’affiche qui annonçait « Plus de hip-hop moins de flics » a sans doute titillé la bleusaille qui a chopé la première occasion pour faire une bonne vieille rafle comme la France sait si bien les mener. Un surnom de tagueur écrit dans la poussière d’une devanture, et voilà l’occasion pour les flics de provoquer le public, de faire monter la pression. Des méthodes habituelles dans les quartiers à pacifier.

    À Wazemmes, la présence continue des flics s’est intensifiées avec l’installation du nouveau commissariat central. Si bien qu’ils se sentent suffisamment à l’aise pour briser les vitres du CCL, gazer et faire une rafle massive : 53 personnes asphyxiées, frappées, arrêtées puis humiliées et encore frappées en garde à vue. Une rafle comme Lille-Sud ou la rue Jules Guesde en ont déjà connues qui s’est conclue avec l’inculpation de deux personnes désignées au hasard. Depuis lors, la presse locale a fait son travail de relais docile du message policier, avec son corollaire de mensonges, et construit la désinformation. Pas question pour eux d’aller chercher plus loin, alors même que les liens entre la police lilloise et l’extrême-droite ne sont plus à démontrer et que la haine déployée par les flics avait ici clairement un goût de vengeance contre un lieu militant antiraciste et antiautoritaire.

    Cette histoire n’est pas une malencontreuse bavure ou un excès de zèle de la part de quelques agents : à Lille comme ailleurs, la police a pour but de maintenir l’ordre social existant. Elle est donc prête à tout pour écraser ceux qui refusent de jouer le jeu de cette société, avec ses gagnants bien propres sur eux, et la foule des perdants, toujours les mêmes, qui devraient se tuer au boulot ou crever au chômage. Toutes les méthodes sont bonnes : écraser pour l’exemple, abattre, mutiler par tirs de flashball, ou à coups de tonfa ou de taser. Nous faire baisser la tête pour sauver ce paradis de riches. Et quand ce ne sont les corps qui sont broyés, l’occupation du territoire, les contrôles systématiques, la vidéosurveillance, les vigiles, etc., se chargent de nous étouffer à petit feu.

    La fonction sociale de la police n’est plus à démontrer et c’est bien l’excellence de la police française en gestion de population qui a failli l’amener en Tunisie à mater les insurgés.

    De la Tunisie à la France, en passant par l’Algérie et ailleurs, vive l’insurrection !


    sources :

    L’affiche signalée dans le texte est visible ici. Une autre affiche a été placardée conjointement : Raid policier à Wazemmes, 53 personnes arrêtées… et combien de contrôles quotidiens ?.



    [Reinauguração da Biblioteca da Casa da Lagartixa Preta : homenagem a Saco e Vanzetti]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Reinauguração da Biblioteca da Casa da Lagartixa Preta : homenagem a Saco e Vanzetti]. — Santo André (São Paulo) ; São Paulo : Ativismo ABC_ (Santo André. SP) : Terra livre (biblioteca), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri  : brun ) ; [36 ?] × [26 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Brésil
    • Lieux d’archivages  : Biblioteca Terra Livre (São Paulo)
    • Liste des thèmes  : art : cinéma  ; art : théâtre  ; mouvement anarchiste : histoire  ; presse
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne
    • Noms cités (± liste positive)  : Miller, Peter  ; Sacco, Nicola (1891-1927)  ; Vanzetti, Bartolomeo (1888-1927)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…  ; lieux — librairies...
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (texte d’un livre ouvert) ; dessin (Sacco e Vanzetti) superposé à la photo ]

    texte :

    Reinauguração da Biblioteca da Casa da Lagartixa Preta

    15h : debate : Bibliotecas e Arquivos anarquistas
    17:30 : teatro : Cartas de Tamara (presa política)

    Homenagem a Saco e Vanzetti

    18h : filme : Sacco e Vanzetti (2006), Peter Miller, 80 min

    ***

    27 de agosto — Sábado

    Casa da Lagartixa Preta Malagueña Salerosa
    R. Alcides de Queirós, 161 - Casa Branca - Santo André — SP

    ***

    Realização : Ativismo ABC e Biblioteca Terra Livre

    * ativismoabc.org * bibliotecaterralivre.wordpress.com *


    sources :

    Mail (2011/08) :

    O Ativismo ABC e a Biblioteca Terra Livre convida para a (RE)Inauguração da Biblioteca da Casa da Lagartixa Preta e Homenagem à Sacco e Vanzetti.

    CARTAZ:
    http://i1113.photobucket.com/albums/k519/bibliotecaterralivre/CARTAZBIBLIOSACCO-4.jpg

    (RE)Inauguração da Biblioteca da Casa da Lagartixa Preta

    A biblioteca foi reformada e está tomando nova forma, compreendida por uma organização do acervo mais clara e, em breve, com horários de funcionamento (para consulta e empréstimo de livros, grupos de estudos...).

    Assim, para comemorar a reabertura da biblioteca convidamos para uma atividade especial no dia 27 de agosto, com conversas, apresentação de vídeo e comida vegana...

    Programação a partir das 15:00 h.:

    Lançamento da edição nº8 do nosso periódico EL SALEROSO...

    15h. - Debate sobre a importância das bibliotecas e arquivos anarquistas, com Biblioteca Terra Livre e Ativismo ABC.

    17:30 h. - Esquete teatral sobre as cartas de Tamara (presa política na Espanha) com Raísa.

    19 h. - Exibição do documentário Sacco e Vanzetti, em lembrança ao assassinato destes dois anarquistas, que ocorreu em 27 de agosto de 1927.

    Sinopse:

    "Sacco e Vanzetti" - Documentário (2006) - 80 min
    Direção: Peter Miller

    Documentário que conta a história de dois anarquistas italianos julgados e
    assassinados nos EUA em 27 de agosto de 1927. Contém entrevistas com
    pesquisadores, historiadores e ativistas como Howard Zinn, além de imagens
    e documentos da época. O caso Sacco e Vanzetti tornou-se mundialmente conhecido e mobilizou protestos contra a execução dos anarquistas em vários países. Até hoje o tema é uma ferida profunda na história dos EUA.

    A atividade é aberta e gratuita.

    Casa da Lagartixa Preta:
    Rua Alcides de Queirós, 161 - Bairro Casa Branca - Santo André - SP
    (Próxima a Estação de Trem Celso Daniel/Santo André, Terminal de Onibus,
    SENAI, ELETROPAULO)

    Mais informações:

    ativismoabc.org - fotolog.com/ativismoabc - ativismoabc@riseup.net
    bibliotecaterralivre.wordpress.com – bibliotecaterralivre@gmail.com

    — 
    Biblioteca Terra Livre


    2017

    1977

    1985

    2010
    Affiches liées





    [Rencontre avec Gilbert Vincent Caboud, auteur de L’Anomalie ou les mémoires du silence]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Rencontre avec Gilbert Vincent Caboud, auteur de L’Anomalie ou les mémoires du silence]. — Lyon : CNT_F (France) : SUB_ - CNT_ (Syndicat unique du bâtiment), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : édition  ; syndicalisme : syndicalisme révolutionnaire
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Caboud, Gilbert Vincent
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; dessin (poing levé avec crayon, au dessus de la photo de la couverture du livre) ]

    texte :

    Rencontre avec Gilbert Vincent Caboud, auteur de L’Anomalie ou les mémoires du silence

    Samedi 26 novembre 2011 à 16 h

    au local CNT, 44 rue Burdeau, 69001 Lyon, suivi d’un pot de l’amitié

    Parce que notre classe a une culture, notre syndicat entend bien l’entretenir et la propager. La littérature prolétarienne est un pan de notre culture de classe. Nous avons souhaité organiser cette rencontre avec Gilbert Vincent Caboud autour du livre « L’anomalie ou les mémoires du silence » pour aborder ce thème de la culture de classe mais aussi ceux de son livre :

    Eric, l’homme que l’on suit tout au long de l’histoire, se réveille un jour et se découvre en tant qu’individu au milieu de cette masse de gens (dont il faisait partie) absorbés par le train-train quotidien et la société de consommation. Il réalise la futilité de sa vie et de cette société.

    Ce n’est pas un cheminement philosophique mais un enchaînement d’événements qui l’amène là. On y retrouve le lien à la nature, à la construction (réalisation de soi à travers une production), au travail mais aussi au père, à la famille et à l’amitié. Eric est habité par une force qui va lui faire remettre en cause tout ce qu’il est. Il veut devenir un homme libre ! La transformation totale aboutira avec la prise de position politique au sens large, quand il prendra sa carte syndicale dit-il. Ainsi l’homme libre qu’il aspire à devenir ne sera vraiment libre que lorsqu’il trouvera sa place dans la société des hommes libres, dans le collectif, dans la démocratie. Lorsqu’il s’engagera pour les autres !

    Retour à la Terre. Eric retrouve aussi sa place d’être humain sur terre. Il cherche à retrouver des racines et à s’ancrer dans l’histoire des hommes, du Monde et de la nature.

    Quand il approche le syndicat la crise de 2008 arrive et avec elle la peur du lendemain mais son remède se dessine : la solidarité ouvrière et la force collective. Ses camarades et lui vont réinventer le syndicalisme révolutionnaire en construisant les outils de lutte syndicale dont ils ont besoin pour s’opposer aux ravages de la crise financière et à l’oppression des patrons. Ces syndicalistes vont créer un lieu de vie retranché, assurant l’autarcie alimentaire et permettant de créer une base arrière à toutes les luttes du coin ; Ils vivront une expérience de vie collective basée sur d’autres valeurs que celle de notre société absurde.

    [logo SUB] Syndicat Unique du Bâtiment / CNT - SUB 69
    44, rue Burdeau - 69001 Lyon

    Tél. : 04 78 85 69 21 - mél : sub69@cnt-f.org - www.cnt-f.org/sub69

    [logo caisse à outils avec chat noir cerclé CNT] CNT

    CNT Construction

    […]


    sources :

    http://www.cnt-f.org/IMG/jpg/Affiche_Caboud_r_blog.jpg
    http://rebellyon.info/Rencontre-avec-Gilbert-Vincent.html