noir

 

 
 

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3617 affiches :

 


    [Manifeste ... nous affirmons qu’il est temps de poser sérieusement la question de la dissolution de la Suisse]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Manifeste ... nous affirmons qu’il est temps de poser sérieusement la question de la dissolution de la Suisse]. — Delémont : D’autre part : Groupe à rebours, [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 51 × 32 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : manifeste  ; politique
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Suisse
    • Noms cités (± liste positive)  : Born, Maurice (1943-2020)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Manifeste

    L’essayiste Denis de Rougemont voyait dans la Suisse fédéraliste une préfiguration possible de l’Europe en devenir.

    À ce jour. nous devons à la vérité de lui donner tragiquement raison. Il avait pourtant négligé de nous préciser que son augure était catastrophique...

    À ce jour, nous n’avons plus d’excuses. Suivant l’évolution de nos voisins, nous savons maintenant ce que le passé nous réserve... La Suisse s’avère être le modèle du monde que prépare la technocratie européenne. Elle préfigure, avec le quart de siècle d’avance que lui a valu l’évitement des conflits. l’ennui monstrueux d’un avenir planifié pour les États européens qui l’encerclent.

    À ce jour, nous comprenons qu’un siècle et demi passé dans la sainte forteresse d’un laboratoire, à fuir le microbe des remises en cause, à éviter les ferments qui induisent la tolérance, à conforter dans la durée l’excellence de nos maux, aboutit à une définitive solidification. Les leurres d’une possible ascension sociale et des lendemains qui chantent ont eux-mêmes regagné le magasin des accessoires. Utiles tant que l’homme était force de travail, tant aussi que lui restait le choix d’être ou non consommateur. ils ne sont plus bons qu’à exporter vers les pays de misère dont nous vivons. Ici, plus rien d’aérien ne se meut, plus rien de liquide ne s’agite, tout s’est définitivement pétrifié. la Suisse est de marbre.

    À ce jour, rejoignant le grand rêve totalitaire qui voulait que les hommes occupent dans l’organisation du monde la place définitive à laquelle les destinait la qualité « de leurs tissus et de leur âme », nos maîtres sanctionnent l’évolution, la dominent de la perfection de leur organisation sans faille. Maintenir la situation à un stade qui fut mythiquement celui du profit maximal de la classe marchande reste la seule utopie helvétique. Mortelle utopie ! Depuis longtemps, rien n’est plus à décider, tout est accompli, tout est déjà connu. Et voilà pourquoi Peter Bichsel s’évertue en vain à rechercher les lieux d’une discussion, à trouver une Suisse qui soit celle du citoyen suisse. La persistance de l’esprit du Réduit national. en empêchant toute connexion avec le grand large, a favorisé la mise en place d’une pensée étriquée tout en fomentant la construction du plus grand décor jamais conçu par l’homme. grandeur nature. grandeur culture. Des millions de figurants habitent et font vivre cet artefact si conforme au rêve immobile des maîtres de l’économie, dans un respect religieux de leur rôle infiniment répété. La Suisse est bien devenue ce Disneyland sans âme, la Suisse ne ment pas, la Suisse est un mensonge.

    À ce jour, nous saisissons comment nos pouvoirs, usant tantôt du visage de la tradition, tantôt de celui des prétendues exigences de la modernité, ont perverti le réel de nos existences. Ils ont conservé, contre la vie, ce qui fut normal auparavant et qui devait s’effacer, le transformant en accessoire factice ; ils ont comblé de reconstitutions artificielles le vide créé par la destruction volontaire des versions authentiques qui les gênaient. Ainsi s’est installé le bric-à-brac qui constitue le matériel de la pensée helvétique.

    À ce jour, le mensonge triomphant, ayant gagné en conscience satisfaite ce qu’il perdait en désir d’inventer, a fait de nous ses complices et ses otages Confondant l’être et le rôle assigné, voici qu’au risque de nous détruire, nous prolongeons à notre tour le mensonge dont nous mourons lentement. Nous recouvrons tristement — avec une tristesse qui nous est devenue nature — la médiocrité ambiante du voile d’un prétendu réalisme. Dans ce théâtre où nous répétons notre rôle sans conscience de l’avoir jamais appris, notre veulerie se réfléchit dans la couardise européenne face à la Yougoslavie dépecée ; notre égoïsme trouve son écho dans les lâches mesures contre les réfugiés, dans le pillage du pauvre monde ; notre impuissance s’avère aussi totale que celle des États devant les cohortes de travailleurs jetés à la rue par la sainte économie de marché.

    À ce jour, réduits à assumer une Suisse mythique, à la porter à bout de bras, les intellectuels ont dans leur majorité opté pour le rôle de « gardiens de la prison », oubliant que leur place n’est pas au côté du pouvoir, mais bien dans l’affirmation et la défense de valeurs intemporelles et extérieures au réalisme de cet État qui. leur donnant le droit de penser librement, leur en ôte la faculté Pour reprendre la formulation de Julien Benda : « Le pouvoir temporel gouverne selon l’injustice ; le pouvoir spirituel condamne cette injustice, et la subit à son tour. » Les « clercs » ont oublié : le désir de gloire, l’appât du gain sécuritaire les ont conduits à épouser toutes les querelles partisanes, toutes les idées pratiques de ce monde de l’utilité, et à prétendre pourtant s’étonner de l’accusation de trahison ou d’outrage dont on les accable dès qu’ils osent relever encore la tête. La confusion de la pensée est telle que la plupart renoncent, préférant s’adonner à l’écrit verbe, à la culture désincarnée, nombrilisme clos au monde.

    À ce jour, et devant cette survie amère et répétitive érigée en norme, devant cette volonté niveleuse n’offrant plus de droit à la différence que dans la grossièreté, la trivialité d’une consommation hiérarchisée, nous disons que la Suisse apparaît bien comme ce « Milieu du monde » autour duquel ce qui reste d’espoir de vie, de différences proclamées, d’odeurs incontrôlées, de désir affiché, de violence assumée se trouve entraîné dans l’orbite dont ce pays constitue le trou noir.

    À ce jour donc,
    - parce que nous refusons la sombre menace de Victor Hugo, prévoyant que « la Suisse, dans l’histoire, aura le dernier mot »
    - parce que le temps des rafistolages politiques, des nécessaires critiques dont on espère la prise en compte est bien révolu ;
    - parce que dans cette logique, les idées utiles ne peuvent qu’être contraintes à servir celles du pouvoir ;
    - parce que si cette démocratie refuse de mettre fin au scandale du déve-loppement cumulatif prétendument irréversible et à son cortège de chômeurs, il est probable que les chômeurs s’en saisiront et mettront fin à cette prétendue démocratie ;
    - parce que dans son désir de mort, ce monde tente aujourd’hui de réduire ce qui reste de nature à l’humaine culture ;
    - parce qu’enfin ce désir. à trop être comprimé, finira par exploser dans d’ignobles déviations qui pourraient faire le totalitarisme de demain ;

    nous affirmons qu’il est temps de poser sérieusement la question de la dissolution de la Suisse.

    Après sept cents ans d’hésitations et cent cinquante ans de parades ennuyeuses, après les derniers soubresauts de vie, apparus à la faveur de la conjoncture occidentale du demi-siècle — déchirures vite colmatées au pseudo-ciment social —, notre peep-show de la démocratie peut bien, profitant de l’anniversaire de sa Constitution, avouer qu’il n’a jamais été qu’un appât et relâcher enfin ses prisonniers-voyeurs. Le moment semble idéal pour dépasser les bornes avec quelques initiatives précises :
    - puisque les sujets qui y naissent, qui y vivent n’ont pas tous le droit de vote. désertons les bureaux de vote, encourageons activement l’abstention ;
    - puisque l’histoire est falsifiée du 4 août au 1er août, puisque seule est retenue la mythologie qui nous fossilise, désertons les commémorations, encourageons l’amnésie nationale ;
    - puisqu’il n’y a plus de place à l’intérieur, puisque les quotas de fait excluent les femmes, les étrangers et les frontaliers, désertons leurs salons, devenons frontaliers, encourageons la marginalité. Et que la marge gagne bientôt toute la page ;
    - puisque les moyens ne suffisent plus à la satisfaction des besoins élémentaires de tous, puisqu’on pleure sur le sort des prétendus exclus, prenons le terme pour la chose, excluons-nous, c’est là ce que nos maîtres craignent le plus :
    puisque les intérêts des possédants sont érigés en priorité nationale, que cet État est leur propriété, refusons de participer à leur défense, tournons le dos à leur armée ;
    - puisque l’Europe est le dernier jouet à la mode, refusons de rejoindre l’un des camps. Évitons aussi d’agiter le hochet d’une Europe des régions : elle sent par trop la logique surannée des empires. Contentons-nous d’organiser notre dissidence. Les maquis se fédéreront bien comme ils l’entendront !

    Puisque enfin la seule loi reste l’économie, refusons de faire celle de la réflexion.

    Groupe à rebours

    Le Groupe à rebours refuse toute médiatisation. toute personnalisation. Nous répondrons par écrit, et au nom du groupe, à toute demande, critique ou développement. Vous pouvez reproduire ce texte, le traduire ou l’adapter librement, même sans indication d’origine. Vous pouvez aussi nous communiquer vos actions et réactions à l’adresse suivante :
    Case postale nº 3294, 28(X) Delémont 1.


    sources :

    Écrit par Maurice Born ? Cette affiche accompagnait l’ouvrage : Dissolution de la Suisse : dix solutions !.












    [Scuola : né di Stato né privata, per una trasmissione antiautoritaria del sapere, noi non smobilitiamo]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Scuola : né di Stato né privata, per una trasmissione antiautoritaria del sapere, noi non smobilitiamo] / Clifford Peter Harper. — Bologna Bologne  ; Carrara Carrare : FAI_ (Federazione anarchica italiana) : Umanità nova, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir ) ; 84 × 56 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : éducation  ; fédérations anarchistes  ; mouvement anarchiste : congrès
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Umanità Nova (1920-…)
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; gavure (une ville dans laquelle il y a une manifestation, un chat noir au premier plan) : dessin de Clifford Harper ]

    texte :

    Scuola : né di Stato ni Privata

    per una trasmissione antiautoritaria del sapere

    Come ogni anno, il nuovo governo, spalleggiato dalle burocrazie di CGIL-UIL, impone nuovi tagli alla scuola e all’università, a scapito dei ceti meno abbienti e dello stesso valore pedagogico dell’insegnamento.

    Come ogni anno, si mobilita per alcune settimane il movimento studentesco, che come al solito viene fermato attorno a Natale dalle forze politiche che, dietro l’ipocrisia dell’"apolitica", nascondono i loro tentativi egemonici sul movimento.

    Noi non crediamo che la riposta di chi vive la scuola sia la società, perché non ci va bene lo Stato né il Privato : vogliamo autogestire la scuola, la società e la nostra esistenza. Perché l’autogestione non è un surrogato dell’"okkupazione", ma l’autogoverno delle scuole, delle fabbriche e dei quartieri, senza la sfruttamento dell’uomo sull’uomo, sulla donna e sull’ambiante.

    Per rovesciare in senso antiautoritario l’intera istruzione, ci mobilitiamo dal basso, lontano dai partiti e dalle burocrazie, per un progetto rivoluzionario che riguardi tutti coloro, studenti, lavoratori della scuola e genitori, che vogliono impegnarsi nella scuola per costruire in prima persona un mondo nuovo.

    Il nostro metodo è antiautoritario e assembleare. E proprio per combattere l’autorità, non ci basta discutere una legge, ma tutto un sistema, e per questo non ci limitiamo a rivendicazioni settoriali ma sosteniamo, tramite i meccanismi della solidarietà, le lotte sociali espresse dai sindacati di base contro i padroni e contro i sindacati di Stati CGIL-CISL-UIL, e le lotte antimilitariste ed antiautoritarie espresse dai relativi movimenti.

    Una riforma cambia solo la forma.

    noi non smobilitiamo !

    Umanità nova : settimanale anarchica - Per copie saggio, diffusione, abbonamenti : CCP 12 93 15 56 intestato a Italino Rossi, CP 90-55046 Querceta (LU) — FAI - Federazione Anarchica Italiana - Convegnio di Bologna del 3-4 dic. ’94, Commissione di Corrispondenza : CP 14-54033 Carrara


    sources :

    Pubblicato in pagine centrale di Umanità nova anno 74 n. 36 (18 dicembre 1994)


    [s.d.]
    Affiche liée



    [Stop de vliegende Papenkraam]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Stop de vliegende Papenkraam]. — Leuven Louvain : [s.n.], [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , texte en défonce ) ; 61 × 44 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : religion et spiritualité (en général)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

     
    texte :

    het pausontvangstkomitee stelt voor

    Vreedzame protestbijeenkomst

    Stop de vliegende Papenkraam

    Zondag 15 mei, ’s namiddags

    St.-Maartensdal Leuven

    Paus Johannes-Paulus komt naar Leuven. Wij hebben bezwaren tegen zijn bezoek.

    Omdat de paus in zijn laatste encykliek de morele dogma’s die seksualiteit beperken tot het huwelijk en voortplanting obsessioneel herbevestigt.

    Omdat hij 15 miljoen seropositieven wereldwijd verbiet een kondoom te gebruiken.

    Omdat een Europese resolutie die een eind maakt aan de juridische diskriminatie van homo’s en lesbiennes volgens de paus moreel niet is toegestaan.

    Omdat vrouwen in de ogen van de onfeilbare kerkleider nog steeds niet gelijkwaardig zijn aan mannen.

    Omdat OpusDei, de eksreem reaktionaire ultrakatholieke keurtroepen van het Vatikaan, niets meer zijn dan een heilige mafiabende, onder bescherming von de paus.

    Omdat progressieve bewegingen (zoals de bevrijdingstheologen) door het Vatikoon worden belemmerd, buitengewerkt vervangen door konservatieve pausgezinden.

    De paapse morele orde wordt opgelegd door talloze rooms-katholieke organisaties, aanwezig op alle niveaus van het maatschappelijk leven, gedirigeerd vanuit het Vatikaan. Zo bepalen ze het leven van miljoenen mensen. Penetratie in het politieke en sociale leven heeft rampzalige gevolgen voor ontwikkelingslanden, demokratie, vrouwen, anders-seksuelen,…

    breng je boterhammetjes mee

    v.u. : pausontvangstkomitee


    sources :

    Zondag 15 mai = 1988, 1994, 2005 ?


    1994

    1988

    [ 1993 ?]
    Affiches liées

















    [Die Armen werden ärmer, die Reichen werden reicher ! Aktionstag]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Die Armen werden ärmer, die Reichen werden reicher ! Aktionstag]. — Wien Vienne : RBH_ (Revolutionsbräuhof), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier jaune ) ; 61 × 43 cm.

    • Affiches par pays  : Autriche
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : égalité et inégalité  ; étudiants (et luttes étudiantes)  ; pauvreté
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ Text ]

    texte :

    Verschärfung des Wiener Sozialhilfegesetzes (1986) • Frauennachtarbeitsgesetz Meldegesetz (1992) • Sicherheitspolizeigesetz, Aufenthaltsgesetz, Asyl- und Fremdengesetz (1993) • Ankoppelung der Familienbeihilfe (und aller damit zusammen-hängender Sozialleistungen) für Studentinnen an einen Leistungsnachweis (1993) Einschränkung des Arbeitslosengeldbezieherinnenkreises mittels des Beschäftigungssicherungsgesetzes (1993) • Ausländerinnenbeschäftigungsgesetz (1993) Mietrechtsgesetz (1994) • Verschärfung des Arbeitslosengeld bezugs für Werkstudentinnen (1994)

    Die Armen werden ärmer, die Reichen werden reicher !

    Aktionstag

    Information vor der Universität Wien, vor Arbeits- und Sozialämtern)

    26. April 1994

    GRUWI-Plenum

    Das GRUWI-Plenum ist ein basisdemokratisches Forum für Studierende und Aktive an der GRUWI-Fakultät der Universität Wien.
    Wir bemühen uns, konsequente Interessensvertretung mit allgemeinpolitischem Engagement zu verbinden.

    Medieninhaber, Herausgeber und Hersteller : GRUWI-Plenum, Rooseveltplatz 5a, 1090 Wien


    sources :
     



    [Endlösung Obdachlos : Was beschert uns der freie Wohnungsmarkt zu Weihnachten ?]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Endlösung Obdachlos : Was beschert uns der freie Wohnungsmarkt zu Weihnachten ?]. — Wien Vienne : RBH_ (Revolutionsbräuhof), [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier jaune ) ; 61 × 43 cm.

    • Affiches par pays  : Autriche
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : logement, habitat  ; luttes urbaines
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ Text ]

    texte :

    Was beschert uns der freie Wohnungsmarkt zu Weihnachten ?

    Eine Obdachlosenaktion am Karlplatz

    Endlösung Obdachlos

    Volksküche 24, Dezember, ab 12.00 Uhr — Karlsplatzpassage

    Die Aktion dauert vom Vormittag bis in den späten Abend - bringt Kleidung, Nahrungsmittel, Spenden... mit.

    Und : Wir machen das nicht, weil Weihnachten ist - sondern trotzdem. Mit der dabei gängigen Heuchelei wollen wir nichts zu tun haben. Wir wollen nicht euer Mitleid, sondern Solidarität. Und das sind zwei grundverschiedene Dinge. Es gibt ausreichend Gründe : Dagegen zu sein. Gegen Wohnungspolitik und deren Nutznießer.

    Natürlich beseitigt eine solche Aktion nicht Wohnungsnot und Elend. Natürlich ist sie kein Ersatz für politisches Vorgehen. Aber ein Teil davon. Durchzusetzen, daß Wohnen eine Selbstverständlichkeit und nicht fast schon ein Privileg ist.

    Anarchistische Buchhandlung ; Antifa 10 ; FAU (Ö) ; Gewerkschaftliche Einheit (GE) ; GRUWI-Plenum ; Initiative Aspangbahnhof ; Initiative „Frauen gegen Zwangsarbeit" ; Kritische autonome Zelle (KauZ) ; Kurden in Not ; Revolutionsbräuhof (RBH) ; Redaktion „AKIN" ; Redaktion „Schwarze Distel" ; Redaktion „TATblatt" ; Rosa Antifa ; Herta Schöpf — Antifaschistin ; Oberparteiliche Plattform gegen die neue Wohnungsnot ; Verein „Asyl" ; Verein „Hilfsorganisation initiativer obdachloser Bürger" (HIOB) ;

    Revolutionsbräuhof (RBH)

    Medieninhaber, Herausgeber und Hersteller : Revolutionsbräuhof, Hanhgasse 15, 1090 Wien.
    Sachspenden etc. holen wir in den Tagen vorher auch ab : (0222) 310-76-93


    sources :
     












    [Les 5 ans du garage]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Les 5 ans du garage]. — Genève : [s.n.], . — 1 affiche (photocop. ), coul. (une  : noir , papier rose ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : luttes urbaines  ; squatt
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : anniversaire, commémoration
    notes :
    descriptif :


    [ texte (programme du samedi 4 février) ; dessin (chiens jouant, visage avec piercings, gâteau d’anniversaire projeté ; entrelacs et frises celtisantes) ]

    texte :

    Les 5 ans du garage

    Concerts : Buz, Sinner + surprises

    2 spectacles de marionnettes — défilé de mode — cracheurs de feu — jongleurs

    Entrée libre
    19a Lachenal - GE

    sam. 4 fév.


    sources :
     


    [Libertäre Tage ’95]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Libertäre Tage ’95]. — Wien Vienne : RBH_ (Revolutionsbräuhof) : SAU_ (Sozialanarchistische Union), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier jaune ) ; 61 × 43 cm.

    • Affiches par pays  : Autriche
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : capitalisme et anticapitalisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :


    [ texte (programme journée d’études) ]

    texte :

    Gegen Staat, Patriarchat und Kapital

    Libertäre Tage ’95

    Samstag, den 3. Juni 1995
    Sonntag, den 4. Juni 1995

    Beginn : 11.00 Uhr

    TU-Club ; 4., Paniglgasse 1

    Information, Diskussion und politische Debatte — Arbeitskreise zu : Anarchistische Utopien heute, Arbeit schändet, „3. Republik“, Linke Bewältigungsstrategien versus politischer Arbeit, Gewalt & Gewaltfreiheit,
    Politische Tätigkeit und Recht
    Politische Filme, Büchertische

    Dieses Programm versteht sich als ein vorläufiges und ist für Ergänzung durch Euch offen !

    Revolutionsbräuhof (RBH)
    Sozialanarchistische Union (SAU)

    Medieninhaber, Herausgeber und Hersteller : Revolutionsbräuhof (RBH) ; Gußhausstraße 14/3, 1040 Wien • Zuschriften an : Fach 174, 118 Wien


    sources :
     






    [Lüge und Fälschung ! : die „Kronen-Zeitung“ vom 10 Mai 1995]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Lüge und Fälschung ! : die „Kronen-Zeitung“ vom 10 Mai 1995]. — Wien Vienne : RBH_ (Revolutionsbräuhof), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier jaune ) ; 61 × 43 cm.

    • Affiches par pays  : Autriche
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : terrorisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ text ; photos de presse (tentative de criminalisation après une bombe lancée contre l’Université) ]

    texte :

    Die „Kronen-Zeitung“ vom 10 Mai 1995

    Lüge und Fälschung !

    Die Hetze und Desinformationskampagne aufgrund der nach wie vor ungeklärten Ereignisse in Ebergassing hat einen neuen Höhepunkt erreicht.

    Nicht bloß, daß uns von der „Kronen-Zeitung" ein angeblicher Bombenanschlag an der Universität unterschoben werden soll, der sich sehr schnell als fragwürdiger Jux von irgendwelchen Idioten herausgestellt hat — „in der Bibliothek wurde eine Patrone mit verbotenem Tränengas und ein Nebeltopf aus Militärbeständen gefunden" — werden dort gefälschte Agitationsmaterialien gemeinsam mit tatsächlich existierenden abgedruckt.

    Wir haben nie in irgendwelcher Form zur Ermordung des Bundeskanzlers aufgerufen oder zum Abbrennen von Arbeitsämtern aufgefordert —und zwar gerade weil wir weder für den Bundeskanzler noch für Arbeitsämter viel übrig haben. Uns geht es um die Köpfe und Hirne der Menschen, wir wollen Meinungen ändern und dadurch Verhältnisse.

    Aber darum geht es hier längst nicht mehr : Die Parole „Patrioten sind Idioten" propagieren wir tatsächlich, denn Patrioten sind tatsächlich nicht ganz dicht. Warum das so ist, können wir ausführlich begründen, wer will kann das am betreffenden Plakat nachlesen — das hängt überall an der Universität.

    Hier soll eine Pogromstimmung geschaffen wer-den und dafür greift die „Kronen Zeitung" zum Mittel der Fälschung. Die ist relativ bemüht : So hat man sich sogar die Mühe gemacht, eine Kontaktadresse, die wir vor mehr als sieben Jahren verwendet haben, anzugeben.

    Der Zweck ist dennoch klar : Hier soll die Linke insgesamt — und lange nicht bloß wir, deren Inhalte und Utopien selbst an ihrer angeblichen „Hochburg" eher verworfen denn geteilt werden — diskreditiert werden, um von der Politik der Rechts-rechten abzulenken. Die wollen die „3. Republik". Ob dafür in Ebergassing zwei Menschen starben, ist nach wie vor ungeklärt : Zum Beispiel ist bis heute kein Obduktionsbericht von Gregor Thaler und Peter Konicek veröffentlicht worden, der Fremdeinwirkung wirklich ausschließen läßt.

    ***

    Wir lassen uns nicht kriminalisieren, wir lassen uns nicht mundtod machen !

    Wir sind Anarchistinnen und Anarchisten — keine „Terroristen" !

    So lange es geht, machen wir dagegen — politische Agitation und zwar öffentlich, sichtbar und hörbar ! •

    Revolutionsbräuhof (RBH)

    Medieninhaber, Herausgeber und Hersteller : Revolutionsbräuhof, Gußhausstraße 14/3, 1040 Wien • Zuschriften an : Postfach 142, 1181 Wien


    sources :