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    [Adresse aux prolétaires de Pologne. Quand vous éliminerez vos bureaucrates, n’oubliez pas les curés !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Adresse aux prolétaires de Pologne. Quand vous éliminerez vos bureaucrates, n’oubliez pas les curés !]. — Le Mayet-de-Montagne ; Vitry-sur-Seine : le Frondeur, [ca ] (Minographie). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : brun , papier blanc ) ; 56 × 43 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : révolte
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Pologne
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  : Frondeur
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte (long) ]

    texte :

    Adresse aux prolétaires de Pologne

    En 1970, vous vouliez tout et tout de suite. Vous vous révoltiez contre la misère du prolétariat et l’oppression des bureaucrates du parti. Bref, contre le charme discret de la démocratie « socialiste » …
    On vous envoya la milice et la mitraille.

    En 1976, vous vous insurgiez à nouveau. Mais vous vouliez aussi plus de démocratie. Vous exigiez une plus grande participation dans la gestion de votre misère salariée. Et déjà des aspirants-dirigeants offraient leur service.

    En 1980, vous voulez un syndicat libre et, là, les candidats-dirigeants sont légions. L’État capitaliste les reconnaît, cet État qui a su si bien tirer les leçons du passé et comprendre la nécessité, pour sa survie, des syndicats. De tous les syndicats et de toutes les « oppositions réalistes ».

    Est-ce le désespoir d’une situation apparemment bloquée qui vous incite à abandonner votre sort à d’autres ? À vous laisser représenter par des spécialistes de la fausse contestation, vous permettez à l’État de se renforcer sur votre dos au prix de l’ignoble chantage de la concertation.

    N’ayant ni patrie ni partie, nous sommes impatients de nous occuper de vos affaires puisqu’elles sont aussi les nôtres.

    Alors quand vous éliminerez vos bureaucrates, n’oubliez pas les curés !

    Nous vous rendrons la politesse.

    Merde aux représentants du peuple,
    grands et petits !
    Crève la démocratie !
    Vive le communisme !

    Le Frondeur, 03250 Le Mayet-de-Montagne

    [tampon :] Le Frondeur - BP 105 - 94400 Vitry

    Minographie - Tél. : 797-63-51


    sources :
     















    [Faites quelque chose pour les travailleurs polonais, suicidez-vous !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Faites quelque chose pour les travailleurs polonais, suicidez-vous !]. — [S.l.] : [s.n.], [ca ] (Imprimerie spéciale [Impr. spéc.]). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , texte en défonce , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CDA (FA, Paris)
    • Liste des thèmes  : marxisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Chili  ; guerres : Afghanistan : 2001-2003 *  ; Pologne  ; Salvador
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte (blanc sur noir) ]

    texte :

    Faites quelque chose pour les travailleurs polonais

    Suicidez-vous !

    L’indignation, la colère ou la honte périodique que vous étalez à longueur de colonnes de journaux à chaque fois qu’un ivrogne galonné fait parader ses chars sur le ventre d’une population nous donne envie de dégueuler.

    Vos représentants, politiciens, journalistes, sociologues peuvent enfin jouer un rôle à leur mesure : celui de Guignol.

    Tout ce beau monde pratique l’indignation sélective, à chacun ses charniers, le Chili vaut-il la Pologne, l’Afghanistan, la Salvador ? de toutes façons le commerce continue.

    Peignes culs. La France est le seul pays d’Europe où la venue au pouvoir du fascisme n’ait pas entrainé un bain de sang. La révolte de quelques-uns ne peut faire oublier qu’à cette époque, tout comme maintenant, vous ne faisiez pas de politique !

    Toquards. Vous en êtes à reprocher au Parti communiste sa position abjecte !
    Est-ce qu’il n’en a jamais eu une autre ?

    Vous avez les communistes que vous méritez

    Faux derches. Le Parti socialsite se refait un pucelage en osant émettre des réserves sur l’intervention militaire contre les mineurs polonais. Combien sont, parmi ceux-ci, les fils de ceux contre lesqules il a envoyé la troupe en 1947 ?

    Vous les avez élus… Ils vous ressemblent tant !

    On a planifié votre indignation comme on organise déjà votre silence.

    Vous supportez tant puisque vous vous supportez vous-même

    Vous pouvez crever !

    imp. spéciale


    sources :
     











    [La legge è di classe]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La legge è di classe]. — Genova Gênes : [s.n.], ([…] in proprio). — 1 affiche (impr. photoméc. ), coul. (une  : noir ) ; 84 × 60 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : Biblioteca Archivio Germinal (Carrara)
    • Liste des thèmes  : répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Arnaldi, Edoardo (1925-1980)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : nécrologie
    notes :
    descriptif :


    testo e foto

    texte :

    La legge è di classe e dietro le sbarre ci stanno inevitabilmente i trasgressori di questa legge. Il diritto alla difesa è storicamente una conquista dei proletari, giacché loro e soltanto loro si sono ritrovati storicamente nella condizione di doversi difendere
    Edoardo Arnaldi

    i blitz, il riflusso, la cultura del sospetto e della sconfitta, una repressione sempre più cieca e brutale non sono riusciti a incrinare la coscienza della forza delle nostre idee, non ci impediscono di vivere, pensare, costruire antagonismo, sovversione.

    Finché esisterà questa società dello sfruttamento esisteranno uomini liberi che lavoreranno per abbatterla.

    Comunismo e libertà : per tutto ciò ha vissuto Edoardo, per tutto ciò continuano a vivere i proletari.

    I compagni di Genova

    […]


    sources :

    1981 d’après : http://www.archiviomovimenti.org/fondo.asp?ID=10




    [Le véritablement testament de l’État]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Le véritablement testament de l’État]. — [S.l.] : [s.n.], [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , texte en défonce , papier blanc ) ; 64 × 46 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : État et étatisme  ; syndicalisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Pologne
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte noir au blanc

    texte :

    Le véritablement testament de l’État

    « La vérité est ce qui s’inscrit en négatif des apparences »

    La Pologne devient dans sa phase Révolutionnaire à la fois ce qui exige la fin de tout et à la fois le « trou-positif » dans la politique du Monde de l’État.

    L’État ne gouverne plus en Pologne

    Il n’y a pas de syndicat et déjà plus d’Église. L’Etat vient de perdre la Pologne, il nous faut lui faire perdre le Monde.

    L’Église, après avoir été l’outil de seconde zone de tout impérialisme, en disparaissant devient malgré elle l’outil du Prolétariat qui la supprime. Si les prolétaires vont encore à la messe en nombre aujourd’hui, ce n’est pas pour s’esquinter la bouche dans de vilains cantiques mais pour se communiquer des informations pour la grève générale et rejoindre la jeunesse de l’histoire naissante.

    L’ordre règne mais ne gouverne pas.

    Fin du syndicalisme paisible

    « Le syndicalisme peut négocier avec le pouvoir, pas avec le peuple ».

    Alors que toutes les salopes s’accordent dans l’unité syndicale à reconnaître l’exis-tance de Solidarité dans le Monde, les Révolutionnaires Polonais démontrent pra-tiquement, à contrario, que Solidarité n’a jamais été un syndicat au grand dépit des ordures qui le dirigeaient. Aussitôt les accords de Gdansk signés, sans attendre que l’encre ne sèche, le pouvoir, jouant encore le jeu, les trahissait déjà, au moment même où les Révolutionnaires avançaient de nouvelles revendications non-négociables.

    L’idée d’un syndicalisme libre, avant d’avoir été jetée en pâture au peuple somnolent par le Pouvoir, fut jetée en pature au pouvoir par les Révolutionnaires. Par là même, c’est l’histoire du syndicalisme ouvrier qui se trouve résumée. En deux années de pratiques Révolutionnaires, lei Polonais sont passés du syndicat comme outil de leur émancipation à l’émancipation directe sans outil. À mesure que l’entreprise de cette émancipation trouve son expression qualitative, l’outil s’use et doit disparaître.

    Ici, si les journaputes débavent inlassablement les mêmes nouvelles déjà vieillies, c’est bien pour détourner, avec le concours des salopes politiciennes, l’attention générale vers ce qui ce fait ailleurs et pour éviter soigneusement de parler réellement de ce qui de semblablement magnifique s’annonce déjà ici.

    Les révolutionnaires ne doivent pas négocier la liberté en Pologne, mais l’imposer partout !!!

    Viendra le temps ou la question de savoir si les hommes aiment la liberté ne se posera plus, il ne pourront plus aimer qu’elle.


    sources :
     










    [Pas d’obligations militaires pour les insoumis et déserteurs amnistiés]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Pas d’obligations militaires pour les insoumis et déserteurs amnistiés] / Andrès Vazquez de Sola. — Lyon ; Paris : Collectif insoumis amnistiés (CIA), (Édit 71 (Paris)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : bleu , papier blanc ) ; 64 × 45 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : antimilitarisme  ; socialisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    bande dessinée (discours d’un militaire socialiste avec casque à cornes) par Vazquez de Sola

    texte :

    Pas d’obligations militaires pour les insoumis et déserteurs amnistiés

    La force de nos armées c’est d’être toujours unies :
     
    Si l’un de nos héros veut arrondir ses fins de mois en faisant un peu de trafic d’armes. Il faut lui donner la formule de la bombe à neutrons : c’est du bon matériel
     
    Si la gendarmerie se fabrique un fichier illégal des malfrats du dimanche, je fusille pour l’exemple la Ligue des droits de l’homme.
     
    Bref, je donnerai à la France une armée puissante !
     
    Dehors les bordels pacifistes ! Pas d’insoumis, ni de déserteurs, ni d’objecteurs ! Plus de civils ! Service militaire de dix ans ! En avant pour défendre…
     
    … les sacro-saints principes de nos traditions démocratiques et du socialisme. Rompez !

    Vazquez de Sola

    Collectif Insoumis Amnistiés

    Imprimerie Edit 71


    sources :

    Dénonciation des « ordres de route » reçus début septembre 1981 par les déserteurs et insoumis amnistiés le 5 aout 1981.









    [Solidarietà con gli occupanti di Codena e di Sorgnano]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Solidarietà con gli occupanti di Codena e di Sorgnano]. — Carrara Carrare : Gruppi anarchici riuniti (Carrara), (Tipolitografica, stampa la Coop (Carrara)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : bleu , papier de couleur ) ; 85 × 60 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : Biblioteca Archivio Germinal (Carrara)
    • Liste des thèmes  : logement, habitat  ; squatt
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :


    Testo

    texte :

    Solidarietà con gli occupanti di Codena e di Sorgnano e di tutti quelli che lottano per la casa

    Sembra che il problema della casa esploda d’un tratto, mentre è dall’introduzione della legge sull’equo canone che la situazione, già tutt’altra che rosea prima, si va deteriorando. Non è più possibile affittare case : l’unico modo per averne una è quello di comprarsela, per chi ha i soldi, o di occuparla per chi non li ha. Al di sotto delle esigenze che si sono venute a creare, le case popolari sono largamente insufficienti, mentre i contributi che i lavoratori si vedono trattenuti sulla busta paga sono puntuali, tutti i mesi. Questi giorni le occupazioni di case si succedono, tutte con motivazioni più che giustificate, che partono dalle precedenti condizioni abitative. Le recenti occupazioni di Codena e di Sorgnano assumono maggiore risonanza perchè ad essere occupate sono case che sarebbero state assegnate ad altri bisognosi.

    A Codena gli ocuupanti sottolineano che dei 12 appartamenti NESSUNO sarebbe stato assegnato ad abitanti di Codena, Bergiola e Bedizzano, e non è che in queste frazioni manchino coloro che da anni e anni continuano a presentare domande su domande.

    A Sorgnano addirittura la casa che è stata occupata la si era cominciata a costruire per gli abitanti di Sorgnano nel ’61, e ora questi se la vedono assegnare ad altri !

    Mentre gli appartamenti IACP da assegnare sono qualche decina, a fare le domande, con tutte le carte in regola sono centinaia. E senza contare tutti quelli che pur con lo sfratto e che vivono in condizioni malsane o disagiate non hanno fatto domanda : il problema ha assunto una vastità di dimensioni tale da superare ampiamente le singole occupazioni di questa o quella casa popolare o privata che sia.

    Cosa fa l’amministrazione comunale in questo frangente ? Se esistesse la volontà politica da parte degli amministratori, si potrebbe ad esempio stanziare una parte dei proventi del pedaggio marmi per destinarli alla costruzione di case per i lavoratori del marmo, tanto più che con il passaggio alle USL dell’ex Ente Soccorso Lavoratori Cave il comune si trova a risparmiare oltre 250 milioni l’anno. Ma la volontà politica è ben altra, visto che si mandano consiglieri di circoscrizione e galoppini di partito ad intimidire e scoraggiare gli occupanti delle case di Sorgnano e di Codena. Una cosa comunque l’amministrazione comunale ha fatto a Carrara : ha fatto affiggere un manfesto ipocrita demagogico e qualunquista nel quale “invita” i proprietari a dare in affitto la casa “garantendo” che l’affitto sarà pagato secondo equo canone !...

    La popolazione deve sapere che in casi come questo l’amministrazione non può tentennare o corteggiare i padroni di casa. Requisire le case vuote, abbandonate e sfitte, cosa si aspetta a farlo ?

    Carrara, 10-11-’81

    Gruppi Anarchici Riuniti P.zza Matteotti 31 - Carrara (stampa...)


    sources :
     

    1981
    Affiche liée





    [Un Noël pour les Polonais]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Un Noël pour les Polonais]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : bleu , texte en défonce , papier blanc ) ; 65 × 45 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : CDA (FA, Paris)
    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme  ; révolte  ; situationnisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : France : histoire : 1871 (La Commune)  ; Pologne
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : anniversaire, commémoration
    notes :
    descriptif :


    [ texte ]

    texte :

    Un Noël pour les polonais

    Noël approche

    Au moment où la Pologne n’a d’autre alternative que la victoire du mouvement social ou son écrasement, Paris doit se souvenir qu’il a cent fois dressé des barricades et qu’il a cent fois connu l’humiliation de la défaite. Paris doit contribuer à ce que le mouvement prolétarien en Pologne ne sombre pas dans l’oubli et l’isolement, en créant principalement son propre terrain du renversement du renversement et de l’insurrection.

    Dès à présent, il nous faut parvenir à l’acquisition de matériaux de première nécessité dont les Polonais ont un besoin élémentaire : canons, fusils d’assaut, grenades, mitrailleuses.

    Ainsi pourront-ils substituer aux larmes sans critique des innombrables crétins de tous poils, la critique des armes, la critique en acte.

    Ce qui est à l’ordre du jour, c’est la capacité permanente du mouvement prolétarien international à faire de l’ingérence dans les affaires du monde.

    À l’heure où le mouvement social polonais se préparé à en finir définitivement avec tous ces pouvoirs, le minimum de solidarité que nous pourrions exercer serait par exemple de lyncher, par représailles, un stalinien pour chaque prolétaire ouvrier assassiné, de pendre par sympathie, un bourgeois pour chaque bureaucrate éliminé par les insurgés, et de bruler, par pure humanité, une église pour chaque usine occupée militairement.

    Nous remercions les prolétaires parisiens qui auront manifesté leur amitié aux Polonais et marqué leur solidarité, alors que, là comme ailleurs sont jetées les bases de la suppression universelle des conditions existantes.

    Vive le Pari(s) des insurgés

    Conseil général de la Commune


    sources :