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1548 affiches :

 

    [Gruppi Anarchici Riuniti]

    notice :
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    [
    Gruppi Anarchici Riuniti]. — Carrara Carrare : Gruppi anarchici riuniti (Carrara), (Sea- Carrara). — 1 affiche (sérigr. ), coul. (une  : rouge ) ; 100 × 70 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : Biblioteca Archivio Germinal (Carrara)
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Italie : histoire : 1882-1911  ; Regicidio
    • Noms cités (± liste positive)  : Bresci, Gaetano (1869-1901)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    testo

    texte :

    Gruppi Anarchici Riuniti Carrara

    Gli Anarchici rispondono al manifesto della Democrazia Cristiana dove è attaccata l’iniziativa degli Anarchici sul caso "BRESCI".

    Lasciamo stare la storia sulla quale ai Democratici Cristiani non conviene parlare, lasciamo stare i momenti passati e quello presente che alla Democrazia Cristiana non sono mai mancati per disprezzare la vita umana.

    Oggi la Democrazia Cristiana di Carrara afferma che per ragioni politiche, e per pressioni avute dalla Democrazia Cristiana Nazionale ha imposto a due suoi consiglieri di cambiare giudizio sul caso "BRESCI".

    Ma allora la dignità dell’uomo, i valori culturali etici, storici, la libertà di coscienza dell’individuo dove vanno a finire se certe pressioni prevalgono nella società ?

    Di questo passo la Democrazia Cristiana ci farebbe rimpiangere i venti anni di fascismo. Che meschina speculazione elettorale compiono i signori della Democrazia Cristiana che con il loro settarismo politico strumentalizzano anche i morti "per una manciata di voti".

    Vogliamo sperare che i Carraresi sappiano impedire tali metodi nel rispetto della libertà di tutti, nellla giustizia per tutti per cui BRESCI fu assassinato nel carcere per volontà di uno stato "Oppressore, affamatore, fucilatore e sbirro".

    gli anarchici


    sources :
     



    [Il est fini le temps des colonies : indépendance pour la Kanaky !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Il est fini le temps des colonies : indépendance pour la Kanaky !]. — Paris : CLA_ (Coordination libertaire anti-impérialiste), (Édit 71 (Paris)). — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : rouge , papier blanc ) ; 64 × 90 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  : FACL (Fonds d’archives communistes libertaires)
    • Liste des thèmes  : colonialisme  ; impérialisme  ; libération nationale  ; populations autochtones
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Kanaky - Nouvelle-Calédonie
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    carte (Nouvelle-Calédonie et Iles Loyauté)

    texte :

    Il est fini le temps des colonies

    • En 1954, face à l’insurrection algérienne, les socialistes français enclenchaient, sous couvert de « maintien de l’ordre », une guerre coloniale qui allait, durer huit ans.

    N’oublions jamais : 1 million de mort, les tortures systématiques, les « disparitions », par milliers, les paras et les fascistes faisant la loi, des dizaines de milliers de soldats du contingent et les rappelés contraints de faire la « sale guerre » …

    • En 1984, après 130 années de domination, le peuple kanak se dresse à son tour pour son indépendance.
    La répression coloniale ne tarde pas : déjà 14 morts, 120 prisonniers (dont certains victimes de sévices), l’état d’urgence décrété, des villages canaques dévastés par les gendarmes, l’occupation militaire du territoire (près de 7 000 hommes pour 63 000 kanaks : 1 pour 9).
    L’État socialiste français cherche par tous les moyens à faire capituler le mouvement indépendantiste et lui faire accepter un plan néo-colonial (plan Pisani).

    Ne soyons pas complice du colonialisme.

    Indépendance pour la Kanaky !

    Solidarité avec les peuples (des DOM-TOM et de l’Hexagone) en lutte contre l’État français !
    Coordination libertaire anti-impérialiste

    Imprimerie Edit 71 - 22, rue d’Annam - 75020 Paris - tél. 626.89.09


    sources :
     



    [L’actualitat a Nicaragua]

    notice :
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    [
    L’actualitat a Nicaragua]. — Manresa : CNT_ (España) ; [et al.], [ & ante]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier rouge ) ; 69 × 44 cm.

    • Affiches par pays  : Espagne
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Nicaragua
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; carte du Nicaragua ]

    texte :

    L’actualitat a Nicaragua

    Dia 1 febrer a les 20h.

    Sala d’Actes de la Caixa de Pensions
    c/Guimerà, 1 - Manresa
    amb la intervenció del cònsul de Nicaragua a Barcelona

    solidaritat amb Nicaragua

    Organitzen :
    Amnistia Internacional (Grup Local del Bages) — Assoc. Dones del Bages — Ateneu Cultural Llamborda — Casal d’Amistat Catalo-Cubana a Manresa — CCOO — Comunitat per la Pau — Coordinad. AAVV — CNT.C — EEC — ERC — MCC — PCC — PSUC.


    sources :
     







    [Lettre ouverte à Abdelkarim Khalki, Georges Courtois et Patrick Thiolet]

    notice :
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    [
    Lettre ouverte à Abdelkarim Khalki, Georges Courtois et Patrick Thiolet]. — Grenoble : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : bleu , papier blanc ) ; 46 × 65 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : droit  ; justice  ; police  ; prison
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    texte :

    Lettre ouverte à Abdelkarim Khalki, Georges Courtois et Patrick Thiolet

    Les requins ont cherché à faire de toi un chef, Courtois. Alors qu’un de tes amis, dehors, confiait : "Ce n’est pas un chef, non, mais un mec qui a des couilles comme ça !". La formule a bien l’inconvénient de ne pas dire que les femmes aussi peuvent "en avoir" —souvenons-nous de Martine Willoquet et d’Evelyne Segard pour n’évoquer que des situations similaires —, mais sachez que nous ne vous ferons pas l’insulte de vous considérer comme des héros : ceux qui le feraient avoueraient par là qu’ils auraient désiré vous voir mourir, après vous avoir évidemment admirés en train de dessouder quelques poignées de RAID crevures, ce qu’à aucun moment ils ne compteraient faire eux-mêmes. "Martyr, c’est pourrir un peu !". Vous avez eu l’intelligence de vous rendre, et vous n’avez pas à en rougir. Il n’était pas nécessaire de qualifier tout ceci de "demi-échec, demi-réussite" : les réussites totales, dans ce monde, ne sont que celles de ce monde et de ceux qui le maintiennent ainsi.

    Vous aviez poussé trop loin le bouchon, et l’injure à media, la blessure que vous aviez infligée était trop profonde, pour qu’ils vous laissent partir. Ce n’est pas la présence de deux magistrats, que tout le monde méprise fort justement, jusqu’aux dirigeants eux-mêmes, qui aurait empêché les salauds de vous massacrer.

    Si Froussard a dû se livrer à son prétendu "corps-à-corps psychologique", ce n’est pas qu’il soit dans son tempérament de discuter. C’est au niveau politique que l’on voulait éviter un bain de sang, car cela aurait grippé le mécanisme d’enterrement de votre acte, qu’il était question d’actionner le plus rapidement possible : l’anonymat, vite, l’anonymat !, seul recours efficace contre une telle attaque. Les journalistes ont entendu la requête, et le couperet, celui qui coupe la tête de tous les esclaves chaque matin en les renvoyant éternellement à l’anonymat dont ils n’ont aucun espoir de sortir, même et surtout vis-à-vis de leurs plus proches, ce couperet est tombé : les media vous ont oubliés, ou évitent du moins de parler de vous — car votre souvenir les hantera encore certainement longtemps. Ils ont tué Mesrine, pour le faire taire, ce n’est pas pour s’embarrasser de trois cadavres trop bavards.

    Sans diminuer pour autant les talents de Mesrine, on peut émettre l’hypothèse sans grand risque de se tromper, que l’État avait depuis longtemps les moyens de le neutraliser. Si la police le laissait courir, c’est certainement parce que le déploiement du discours des media avait encore trop besoin de l’existence d’un "ennemi public numéro un", censé exprimer tout le bien dans lequel l’idéologie dominante du moment tenait l’affirmation de la révolte, de l’individu autonome et du ramassement sur soi, tels qu’ils s’expriment dans la clandestinité. S’il a été finalement sup-primé en novembre 1979, c’est qu’à la fois dans ces comportements il allait trop loin (dénonciation de la collusion entre le "milieu" et les corps censés le combattre, et surtout trahison de la règle du jeu médiatique en laissant pour mort le journaliste de "Minute" Jacques Thillier), et que l’époque commandait d’en finir définitivement avec les "ennemis publics numéro un" : le spectacle de l’insatisfaction avait fait son temps.

    Dès lors, il fallait neutraliser ou dissuader tous les individus qui auraient pu être tentés de prendre, fût-ce de manière symbolique, la relève :
    — Taleb Hadjadj, qui avait fait en taule la connaissance de Mesrine, et a été retrouvé pendu à Fresnes le 26 février 1979…
    — Roger Knobelspiess, qui fut l’objet en juillet 1983 d’une machination policière visant à le descendre : par miracle, il échappa aux balles et ne fut qu’arrêté et inculpé pour un braquage dont il est notoirement innocent
    — Radiça Joanovic, ami de Sulak, descendu délibérément par la police alors qu’il préparait l’évasion de Sulak en mars 1984
    — François Besse, neutralisé, on peut le penser, par l’évocation de son prénom à l’occasion de la mort de Lebovici, rééditeur de "L’Instinct de mort" de Jacques Mesrine ; est-il encore vivant, d’ailleurs ?
    — Bruno Sulak, assassiné par les matons de Fleury en mars 1985
    — Charlie Bauer, oublié à Fleury, et qui vient d’écoper de onze ans
    — Jean-Charles Willoquet, qui pourrit dans les Quartiers d’Isolement
    — Gérard Lebovici*, dont l’assassinat réel en mars 1984, mais aussi forcement symbolique, résume tous les autres, en ce qu’il semble signaler une réaction droitière s’opposant aux nouvelles théories pénales, présentes avant lui cependant, qu’incarne aujourd’hui Robert Badinter.

    Il existe depuis longtemps un "débat" entre deux conceptions juridiques contradictoires :
    — la première, d’inspiration anglo-saxonne, privilégie les peines de prison courtes, dures et terrorisantes, la séparation prison-extérieur restant bien marquée
    — la seconde, inspirée du marxisme, a commencé à se manifester dès les années vingt en Union Soviétique ; elle s’est développée depuis dans certains pays de l’Est avant de s’imposer petit à petit en Europe, d’abord en Italie ; un avocat de Lyon résumait en 1970 cette opposition ; "Hier il s’agissait de constater une infraction, c’est-à-dire de sanctionner un fait, l’accomplissement d’un acte défendu. Aujourd’hui on a substitué à cette notion primaire l’idée de conflit. On ne se contente pas de rapprocher un acte de certaines normes préalables. On se demande ce qui a provoqué ce comportement délictueux. Le problème judiciaire s’est ainsi ’enrichi de nombreux facteurs, psychologiques, psychiatriques, économiques et sociaux, dont les Juges des temps passés n’avaient pas la moindre idée. La recherche doit être poursuivie. Le but est de sauver les hommes d’eux-mêmes, de les aider à trouver leur place dans la Société. Exigence d’humanité et de fraternité, mais aussi d’efficacité." ; et une affiche récente ajoutait : "La Psychanalyse enseigna au Droit qu’on domestique mieux un homme en le mettant en mouvement qu’en le maintenant immobile ; pour peu que l’on sache diriger discrètement ce mouvement et l’homme à la fois vers une auto-limitation ressentie comme libératrice.".

    Certains tenants de la première conception, regardés à juste titre comme de sérieux activistes spécialisés dans la lutte contre la subversion, regroupés dans l’“Institut d’Histoire Sociale” de Paris, ont été cités dans une brochure comme responsables probables, en accointance avec les services secrets et policiers, de la mort de Gérard Lebovici.

    L’actualité réserve parfois, comme "ils" disent, de surprenantes coïncidences : au moment où vous rappeliez l’atrocité de l’enfermement dans et hors la prison, Robert Badinter rendait public son projet de nouveau Code Pénal, expression des nouvelles théories en vogue qui cherchent précisément à organiser l’oubli à ce sujet. Ce qui est remarquable, c’est que ce ministre des occasions perdues semble bien désabusé quant aux chances de succès de son enfant, comme il l’est déjà depuis longtemps vis-à-vis de la modernisation du Droit. Car celle-ci avait besoin pour s’imposer de :
    — héros du type Mesrine, transgresseur de la loi, mais sans aller jusqu’à critiquer les fondements du Droit (il acceptait par exemple le principe de l’existence des prisons et se montrait par trop complaisant à l’égard des media, véritables producteurs du Droit aujourd’hui)
    — anciens détenus combatifs s’étant attaqué aux attributs les plus archaïques de la loi (QHS, peine de mort, etc.) et s’étant reconvertis dans un militantisme en faveur de la modernisation du juridique, type Knobelspiess
    — la compréhension du corps policier et de la magistrature.

    Or Mesrine a été abattu, Knobelspiess a failli l’être et de puis s’est finalement refusé à tenir le rôle qui lui était imparti (c’est pour cela qu’il croupit maintenant en taule**), et les policiers et magistrats, dans leur grande majorité, n’ont rien compris.

    Exit donc bientôt Badinter ainsi que tous les héros potentiels ou hérauts de la modernisation juridique. Exit donc également pour l’anonymat dont il n’aurait jamais dû sortir, aux yeux des media, Georges Courtois. Il n’y a plus de place dans la terreur médiatique que pour des tueurs anonymes, simples expressions fantasmatiques de la terreur d’Etat, caractérisés par leur absence totale d’humanité et d’intelligence. C’est ainsi que les "tueurs du Brabant" viennent opportunément esquisser un lien entre les "terroristes aveugles venus du Proche-Orient" d’un côté, et les gangsters qui ont pris, encore et toujours ce même jeudi 19 décembre, les usagés du métro "en otage" (dixit un présentateur à la télévision). Vous-mêmes avez été traités de "terroristes", évidemment.

    Quand par bonheur — par malheur pour ce monde — un homme, qui a conservé, malgré vingt années de légumisation, des qualités d’homme peu communes, contraint les media à communiquer au reste de l’humanité que ça existe encore, un homme, et que ça veut encore exister, les journalistes qui, eux, ont perdu — tout juste le temps de quelques bulletins de paie, toute trace d’humanité et d’intelligence, n’ont plus le choix : c’est à qui proclamera le plus haut et fort que les propos de Courtois sont incohérents ("Libération" excelle dans cet art), ou sussurera qu’il ne cherche que la reconnaissance des caméras***. Ils s’y entendent, ceux qui crient à la censure dès qu’on touche à leur sacro-sainte liberté d’expression de conneries en tous genres, ils s’y entendent pour se taire quand le ministère de l’intérieur saisit des cassettes de prise de vue, ainsi que les déclarations écrites de Courtois. Ils s’y entendent pour vous prêter des motivations qui ne sont que la projection de leurs propres obsessions les plus viles.

    Pourtant, Courtois le leur a dit : "Oui, je retourne en prison. Quant à vous, vous êtes des requins qui me déplaisez particulièrement !".

    C’est cela qu’ils nomment volonté de reconnaissance et de se justifier devant les media. Comme si "LES MEDIA" était un sujet de l’histoire (comme aiment à l’indiquer les flics qui ne loupent pas une occasion de rendre hommage aux journalistes et de louer leurs interventions au cours d’affaires comme la vôtre), dont il faudrait demander l’avis avant de faire l’amour ou de penser. Il est vrai cependant que c’est bien ce qui se réalise sous nos yeux tous les jours. La terreur s’améliore, les sens du spectateur y participent.

    C’est précisément là que vous avez fait mal, en ce que vous avez révélé l’extraordinaire fatuité de tous ceux qui parlent à la place des autres**** : psychologues, sociologues, politiciens, publicitaires et journalistes.

    Vous avez touché à leurs sondages chéris, ceux-là mêmes par lesquels ils cherchent à se rassurer sur la possibilité d’un nouveau Mai 68, le dégoût pour la politique, que savons-nous encore ? Lorsque Courtois a posé, devant des dizaines de millions de spectateurs, cette question aux jurés : "Quel effet cela vous fait-il, vous qui étiez venus pour juger, d’être jugés à votre tour ?", combien de millions d’entre eux auront été capables de retourner la question à leur téléviseur ? Combien auront su dire : "Quel effet cela vous fait-il, vous autres journalistes qui ne savez que juger et condamner les gens, d’être jugés à votre tour ?" ? Combien de centaines de milliers d’entre eux auront su se dire : "Quel effet cela me fait-il d’être jugé à mon tour, moi qui suis habitué à juger des choses du monde et de la vie des gens que je ne connais, pas plus que le monde d’ailleurs ?" ?

    Combien de milliers d’entre eux, Courtois, auront su répondre à cette question autre chose que ce que te répondit ce juré : "pas d’effet !" ? Et s’il n’y en a que cent qui aient su vous comprendre dans vos interrogations, c’est déjà bien. La valeur s’améliore, l’essence des acteurs y participe.

    Car enfin, ce que ne supportent pas nos sondeurs hystériques, c’est qu’un homme pose une question ayant un sens, à un autre homme étant en situation de la comprendre et d’y répondre. Ce qu’à l’inverse, on en conviendra, un sondage évite toujours soigneusement, même quand il s’agit de sondages intimes. Ce qu’ils ne peuvent tolérer, c’est que des gens se penchent pratiquement sur la question de la communication, car qu’en serait-il en ce cas de leur prétention à être les seuls à pouvoir en parler ? Qu’en serait-il de leurs discours stupides selon lesquels ce monde met à la disposition de chacun d’immenses moyens de communication ? Rien, il n’en resterait rien.

    Les gens découvriraient, abasourdis, qu’on ne les sonde pas pour connaître leur opinion (ils n’en ont pas), mais pour leur faire croire qu’ils en ont une. Les politiciens n’en sont plus à persuader les gens de voter pour tel ou tel, ils se tiennent les coudes pour tenter de convaincre le passant qu’il doit bien avoir quelque part une petite préférence pour le veston par dessus l’épaule, ou bien les dents en plastique.

    Si nous nous penchions un tant soit peu sérieusement sur la question de la communication entre les êtres, nous saurions déjà que nous n’avons rien à envier à ces spectateurs du Heysel qui, bien après la fin du match, ne savaient toujours pas ce qui s’était passé, quand trois cent millions de téléspectateurs pouvaient voir et revoir à l’envi, et ce dès les premiers instants, les scènes les plus atroces.

    Plus loin encore que des propos sensés chez un homme, les media ne supportent pas — même quand il s’agit de l’État — qu’on leur commande, et surtout pas les actes réels des hommes, car ceux-ci vont presque toujours à l’encontre des conditions existantes. Quand un homme agit, c’est qu’il est insatisfait et ceci est très souvent dangereux.

    "Pourvu qu’il ne se passe rien !", voilà leur pensée. "Pourvu qu’il semble se passer quelque chose !". voilà leur gagne-pain quotidien, tel qu’il se donne à voir dans leur adulation pour l’entreprise à la Tapie, parée désormais de toutes les qualités humaines dont les hommes eux-mêmes ont été dépossédés.

    Jeudi dernier, à l’opposé, il s’est passé quelque chose : vous avez entrepris, réellement entrepris, et sans vous retrouver au tapis pour autant. Vous avez commandé aux media : la couardise du journaliste est telle qu’il n’a pu vous désobéir. C’est par crainte de tout ce qui peut évoquer un désordre révolutionnaire que la télévision ne peut s’empêcher d’aller voir ce qui se passe quand "ça craint". C’est parce qu’elle est la police secrète moderne, avec tous les autres services de presse et de radio, qu’elle est contrainte de venir observer ce qui la terrifie. Elle ne tire pas, comme la vieille police, elle mitraille. C’est précisément dans les occasions, rares, où les actes réels des hommes lui commandent, comme dans le cas de votre aventure, où vous avez agi consciemment et intelligemment, ou dans le cas du "drame du Heysel", où les hommes sont apparus au comble de la dépossession de leurs propres actes et de leurs conséquences, que les media se posent la question dite de déontologie. Comme s’ils avaient un tant soit peu de morale ! En fait, c’est de trouille qu’il s’agit, de la terreur qu’ils ont de se faire piéger à leur tour. Car, ce que ces peureux croient saisir en venant "couvrir" l’événement, ils ne le saisissent qu’au travers de leurs objectifs, et c’est ainsi qu’ils ne comprennent absolument rien.

    Ce sentiment d’impunité, l’impossibilité absolue de toute implication réelle dans les situations, sont tels que. comme l’a avoué un caméraman présent dans la salle des Assises de Nantes, ils ne comprennent même Pas qu’une balle tirée dans leur direction puisse les atteindre : c’est ainsi que des reporters peuvent filmer leur propre mort, en croyant jusqu’au out la regarder à la télévision. Le sentiment d’impunité est ce qui explique l’abusement absolu du journaliste et lui confère cette totale absence de pudeur lui permettant de rentrer par effraction dans la vie personnelle des hommes sans même qu’ils ne s’en rendent compte, ni les uns ni les autres.

    Tu as bien fait, Courtois, de percer d’une balle un des objectifs des assassins embusqués, comme tu as su si bien les reconnaître. C’est ainsi qu’on tue le regard abusé. Maintenant, qu’allez-vous devenir, après un tel moment de réalité ?

    Les journalistes vont revenir à l’attaque, sans doute. Ce qui l’indique, c’est cette manie qu’ils ont de souligner une intelligence au-dessus de la moyenne chez tous les individus qui les ont piégés : c’est ainsi qu’ils préparent la possibilité de récupérer ces hommes qui leur échappent. comme ils l’ont fait ou tenté avec Sulak, à qui les journalistes de "L’Autre Journal" avaient proposé une tribune à ronger.

    Avant de vous quitter, nous voudrions vous dire combien nous avons été touchés par le geste de Khalki, combien il nous rappelle que certaines qualités morales et affectives ne sont toujours pas anéanties. Mais que cela doit être dur de penser qu’il y a des Broussard et des Mancini. avec leurs dégueulis de mensonges, dans le même monde que le vôtre !

    Nous voudrions vous dire combien votre geste nous va droit au coeur et à la raison, tout comme ce fut le cas de la geste des taulards mutinés au printemps dernier.

    Mercredi 25 décembre 1985

    * Gérard Lebovici était un peu au monde du spectacle, en tant que rouage incontournabie du cinéma français. ce que Jacques Mesrine était au gangstérisme. Thierry Lévy, son avocat,. indiquait : "Ce qui le fascinait dans le cas de Mesrine. c’est que lui-même avait très bien su expliquer comment il avait été aspiré par les media". Sa double personnalité trouvait un expression dans son activité d’éditeur à vocation révolutionnaire d’inspiration situationniste (Éditions Champ Libre).
    ** Son procès doit prochainement se dérouler du 6 au 17 janvier à la cour d’Assises d’Évry.
    *** Un journaliste a évoqué le fait que les trois hommes savaient ce qu’ils voulaient dire mais que la télévision les en empêchait : terrible aveu de la terreur qu’exerce directement celle-ci sur les consciences. Même quand pour une fois un homme parle clair, la télévision le persuade qu’il déraisonne.
    **** A cet égard. nous vous demandons de nous remettre à notre place si vous considérez un tant soit peu que nous le faisons vis-à-vis de vous : nous avons conscience de prendre un risque.

    Imp. des Dauphins - Grenoble


    sources :

    Note manuscrite au dos de l’un des exemplaires :
    « Lettre rédigée par Victor, soumise avec mon texte à 3 personnes. Je retire le mien pour me consacrer à celui-ci exclusivement — chaque phrase, chaque idée y furent débattues — puis ce texte fit l’objet d’une lecture générale à Grenoble regroupant 13 personnes. Depuis des contacts existent entre Courtois sa femme et nous ; nous n’arrivons pas à obtenir de nouvelles de P. Thiolet, ni de Khalki. La sœur de l’épouse de Courtois vient d’obtenir un permis de visite… nous attendons.
    Doc disponible à Marseille sur l’affaire et ses suites.
     »

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Courtois

















    [Rue Jacques Mesrine]

    notice :
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    [
    Rue Jacques Mesrine]. — Paris : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : bleu , texte en défonce , papier blanc ) ; 30 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : autonomie  ; criminalité et délinquance
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : anniversaire, commémoration
    notes :
    descriptif :


    [ texte (en forme de plaque de rue) ]

    texte :

    Rue Jacques Mesrine

    assassiné par l’État le 2 novembre 1979


    sources :

    Collée sur les murs de Paris dans un secteur proche des Buttes Chaumont le 2 novembre 1985 pour le 6e anniversaire de la mort de Jacques Mesrine (ex ennemi public n° 1).









    [1936-1986, la rivoluzione in Spagna]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    1936-1986, la rivoluzione in Spagna]. — [S.l.] : FAI_ (Federazione anarchica italiana), (Tipolitografica, stampa la Coop (Carrara)). — 1 affiche (impr. photoméc. ), coul. (une  : noir , papier blanc ) ; 84 × 60 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : Biblioteca Archivio Germinal (Carrara)  ; CDA (FA, Paris)
    • Liste des thèmes  :
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne : histoire : 1936-1939
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : anniversaire, commémoration
    notes :
    descriptif :


    grafica e testo

    texte :

    1936 1986

    La Rivoluzione in Spagna

    [foto]

    Cinquanta anni fa il proletariato spagnolo scrivera la più gloriosa pagina nel libro di storia dell’emancipazione : armi in pugno, gli operai e i contadini davano vita agli embrioni di una nuova società più giusta e più umana, quella comunista libertaria. Contro di essi fascimo e democrazie di tutto il mondo si unirono agli infami che, dall’interno, tramavano contro la rivoluzione sociale in marcia. Il sogno non più utopia ma realtà durò tre anni, lasciando alla fine un milione di morti e la 2a guerra mondiale.

    Cinquanta anni dopo, la lezione della rivoluzione spagnola indica ancora la strada da seguire : la liberazione degli sfruttati sarà opera di loro stessi o non sarà. L’azione diretta e l’auto-organizzazione al di fuori e contro le istituzioni del potere sono le uniche tattiche vincenti per una strategia tesa verso una società libera dallo sfruttamento e dallo stato.

    Federazione Anarchica Italiana


    sources :
     








    [Brisons les chaînes de la répression]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Brisons les chaînes de la répression]. — Genève : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier jaune ) ; 45 × 32 cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : prison
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Allemagne
    • Noms cités (± liste positive)  : Kröcher-Tiedemann, Gabriele (1951-1995)  ; Möller, Christian  ; Wagner, Rolf Clemens (1944-2014)
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte (dactylographié : solidarité avec Gabriele Kröcher, Christian Möller et Wagner en grève de la faim, emprisonnés en Suisse de 1977 à 1987) ; dessin (poing levé avec une chaine brisée) ]

    texte :

    Brisons les chaînes de la répression

    En entendant une grève de la faim, G. Kröcher, Ch. Möller et R. Wagner manifestent la terrible solitude dans laquelle les a plongé la "démocratique" justice de classe helvétique. En osant affronter hier l’État bourgeois les armes à la main, ces combattants d’avant-garde ont été frappés de lourdes peines de prison. L’indifférence qui règne à leur égard permet à la répression bourgeoise de s’exprimer totalement. En luttant aujourd’hui avec l’arme dérisoire de la grève de la faim, du fond de leur cellule nos frères emprisonnés nous appellent à manifester notre solidarité.

    La classe ouvrière qui engraisse par son travail la bourgeoisie ne peut la laisser assassiner ces généreux combattants qui se sont levés contre son ordre social infâme. La solidarité avec les victimes de la répression bourgeoise est devoir de la classe ouvrière.

    Toi qui lit cette affiche, tu peux briser la solitude de nos frères réprimés en diffusant partout autour de toi leurs revendications :


    — abolition des QHS, levée des mesures de haute sécurité !
    — Non à l’isolement !
    — Regroupement de tous les prisonniers politiques !
    — Non à l’extradition vers l’Allemagne !

    Lutter pour soulager le poids de la répression qui pèse sur les emprisonnés c’est pour la classe ouvrière manifester une solidarité active avec ses frères réprimés, c’est préparer pour demain de meilleures conditions générales pour la lutte de classe.

    « solidarité ouvrière »


    sources :
     




    [Concentración contra el vertedero]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Concentración contra el vertedero]. — Madrid : CNT_ (España) ; [et al.], [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier brun ) ; 45 × 65 cm.

    • Affiches par pays  : Espagne
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : écologie
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (silhouette de ville avec grue « Comunidad de Madrid » enfouissant des déchets divers sous une liste de quartiers ?) ]

    texte :

    AEDANAT - AES - Verdes Alternativos - Comisión Anti-OTAN - G. Ecolog. Mov. No Violencia - Coord. Colec. Juveniles - Feder. Reg. AA.VV. - MC - PCE - CNT - CC.OO.

    Madrid, me mata… la ley del…

    Concentración contra el vertedero
    c/Miguel Angel
    esq : García de Parades
    Metro : Rubén Darío
    Día 14 ; 19.00h.

    Vicaraldo — Cosiana — S. Fernando Hres — Meiorada — Torrejon

    Coordinadora contra el vertedero de residuos tóxicos — [logo avec hérisson au parapluie :] Vertedero de toxicos aquí ¡tampoco !, coordinadora comarcál Jarama-Menarés


    sources :
     



    [Convenio de banca, algo mas que un referendum]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Convenio de banca, algo mas que un referendum]. — [S.l.] : CNT_ (España), [ & ante]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : vert , papier blanc ) ; 49 × 34 cm.

    • Affiches par pays  : Espagne
    • Lieux d’archivages  : CIRA (Lausanne)
    • Liste des thèmes  : délégation de pouvoir (élections)  ; économie : banque
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte vert ]

    texte :

    Convenio de banca

    Algo mas que un referéndum

    Si votas “Si” :
    • Aceptas el “preacuerdo” AEB - CCC.OO que supone :
    — Perder poder adquisitivo : por 280 pesetas reales no comes, tendras que añadir dinero de tu salario.
    — Cambiar 5 tardes de ocio por una mañana.
    — La imposibilidad de volver a la jordana continuada cuando en la CEE se legislen las 35 horas semanales.
    — Aumentar la productividad y, por tanto, disminuir el empleo.
    • Haces el juego a la AEB, que desprecia la mesa negociadora.
    • Aceptas un próximo referéndum sobre movilidad geográfica.

    Si votas “No” :
    • Avalas la farsa de AEB, debiendo asumir sus resultados.
    • Eliminas la negociación colectiva a través de los sindicatos (mesa negociadora).
    • Posibilitas un próximo referéndum sobre cualquier otra reivindicación patronal.

    Si “No votas” :
    • Tienes garantizando el No de la comisión negociadora.
    • Rechazas el chantaje del preacuerdo : “O jornada partida o no hay convenio”.
    • Obligas a los sindicatos a la unidad de acción forzando otras salidas, que supongan el mantenimiento del poder adquisitivo y la consecución de sábados libres.
    • No avalas el fraude del referéndum : votar el 14 y no conocer los resultados hasta el 28 = “pucherazo”.

    La abstención es el no a la jornada partida que nos quieren imponer AEB - CC.OO

    UGT - CNT - FITC


    sources :
     


    [ennesima fuga di gas]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    ennesima fuga di gas]. — Carrara Carrare  ; Massa : Assemblea permanente dei cittadini di Massa e Carrara : Medicina Democratica, (Tipolitografica, stampa la Coop (Carrara)). — 1 affiche (impr. photoméc. ), coul. (une  : noir , papier blanc ) ; 84 × 60 cm.

    • Affiches par pays  : Italie
    • Lieux d’archivages  : Biblioteca Archivio Germinal (Carrara)
    • Liste des thèmes  : contestation  ; écologie
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : luttes : Montedison Farmoplant  ; protesta
    notes :
    descriptif :


    testo

    texte :

    ENNESIMA FUGA DI GAS ALLA FARMOPLANT

    Il 15 gennaio 86, alle ore 21, si è rotto il solito tubo alla Farmoplant ed è uscita ammoniaca che si è sparsa nell’atmosfera.

    L’ammoniaca è un tossico molto potente, che attacca in modo molto pericoloso, causa danni irriversibili alle vie respiratorie, agli occhi e alle mucose.

    Alla Ferroleghe vari operai si sono sentiti male, alle Cementerie Apuane il lavoro è state intorrotto per due turni.

    Molte famiglie della zona a mare della fabbrica sono dovute fuggire di casa per non soffocare.

    E’ stato un caso fortunato che la serata fosse ventilata : se ci fosse stata bassa pressione o pioggia, le conseguenze avrebbero potuto essere gravissime.

    — PERCHE’ NON CONTINUI IL GENOCIDIO
    DELLA POPOLAZIONE DI MASSA E CARRARA
    — CONTRO OGNI "LICENZA DI UCCIDERE" RILASCIATA SULLA BASE DI RICATTI
    — CONTRO TUTTI QUELLI CHE DICONO CHE QUESTA FABBRICA E’ INDISPENSABILE PER IL BENESSERE ECONOMICO E CHE PUO’ ESSERE COMPATIBILE CON IL TERRITORIO
    — PER L’IMMEDIATA CHIUSURA, LO SMANTELLAMENTO E LA BONIFICA DELLA FARMOPLANT E DELL’ANIC

    Manifestiamo tutti

    a MASSA SABATO18 GENNAIO
    ALLE ORE 15.30
    CONCENTRAMENTO IN PIAZZA GARIBALDI

    16 gennaio 86

    Assemblea Permanente dei Cittadini di Massa e Carrara —
    Medicina Democratica


    sources :
     



    [Fascisme contre les femmes : conférence de Rita Thalmann]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Fascisme contre les femmes : conférence de Rita Thalmann]. — Genève : les Féministes contre la guerre ; [et al.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (une  : noir , papier orange ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : Suisse
    • Lieux d’archivages  : Archives du MLF-Genève
    • Liste des thèmes  : édition  ; fascisme et antifascisme  ; féminisme  ; femmes
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Thalmann, Rita
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; dessin (femme à genoux, laçant un officier nazi) ]

    texte :

    Fascisme contre les femmes

    conférence de Rita Thalmann, historienne
    suivie d’un débat

    Jeudi 6 février, 20 h 30, Uni II - S.260
    rue du général Dufour

    organisation : Féministes contre la guerre
    soutenues par Femmes, féminisme et recherche - librairie L’Inédite - OFRA - F-Informations - groupe féminin du PDT - commission ♀ SSP-VPOD - commission ♀ PSO - comité Paix-Ge - revue Réelles

    Dessin : affiche des années 30 contre montée du fascisme


    Le fascisme contre les femmes

    Dans une période de crise et de chômage qui favorise la remontée de l’extrême droite (Le Pen, les Vigilants, l’Action Nationale, le mouvement conservateur en Valais, etc.) et la réapparition de slogans racistes et bellicistes, banalisés par les média, il est important que les féministes réagissent !

    Racisme et sexisme sont étroitement liés. Ce sont deux formes de mépris, basées sur l’idée de différence biologique et d’ « ordre naturel » qui prétendent justifier l’infériorisation d’une majorité des êtres humains au profit des hommes blancs. Dans ces discours la place « naturelle » des femmes est au foyer, réduites à leur rôle de reproductrices, propriétés des maris et du pouvoir.

    Ces théories qui renaissent sont directement inspirées par l’idéologie fasciste qui divisait les êtres humains en deux ordres : le masculin auquel se rattachait la lumière, l’ordre, l’esprit, la raison et le féminin, propre aux femmes, aux juifs, aux barbares, caractérisé par les ténèbres, la matière, la décadence, le chaos.

    Pour introduire ce nouvel ordre, il fallait exclure les femmes, vilement attachées à la matière. Dans ce contexte, toutes les revendications des femmes pour l’égalité et la liberté devaient être cassées. En revanche, elles étaient utiles au pouvoir en tant que « ventres » et force de travail dans les usines d’armements.

    L’histoire des femmes allemandes, leur résistance ou leur utilisation, est riche d’enseignement pour nous, féministes et pacifistes de 1986 en Suisse. C’est pourquoi, nous vous invitons à venir en nombre à la conférence de l’historienne Rita Thatmann, spécialiste de l’étude du fascisme, auteur d’un ouvrage Être Femme sous le IIIe Reich (Laffont 1982)

    Jeudi 6 février 1986, à 20 heures 30
    UNI II, salle 260

    La conférence sera suivie d’un débat et, nous l’espérons, d’une série de réflexions et d’actions. (Un stand de la librairie-femme l’Inédite vendra l’ouvrage de Rita Thatmann, ainsi que d’autres livres sur le sujet).

    Les féministes contre la guerre

    soutenues par : Femmes, Féminisme et Recherche - Librairie-femmes l’Inédite - Ofra - Groupe féminin du PdT - commission ♀ SSP/VPOD - commission ♀ PSO - comité Paix Genève - Revue Réelles - Case postale 187 Genève 1


    sources :