deux

 

 
 

Affichage par année

2328 affiches :

 

    [Hier Zyed et Bouna, aujourd’hui Selom et Matisse : manifestation place Degeyter]

    notice :
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    [
    Hier Zyed et Bouna, aujourd’hui Selom et Matisse : manifestation place Degeyter]. — Lille : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , jaune , texte en défonce , papier blanc ) ; 37 × 55 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : police  ; répression
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo de fond (aiguillages ferroviaires) ]

    texte :

    Hier Zyed et Bouna, aujourd’hui Selom et Matisse

    Le vendredi 15 décembre 2017, aux alentours de 21 h, Selom, Matisse, Ashraf et Aurélien se font renverser par un train. Selom et Matisse en meurent. Ashraf et Autrélien sont blessés.

    La soir même, La Voix du Nord parle d’un raccourci que les jeunes « inconscients » auraient voulu prendre. Le lendemain à Caulier, des voitures brûlent. Une rumeur tourne dans le quartier : ils fuyaient la police. Pendant trois jours, presse, police, justice et préfecture ont nié la présence de la police sur les lieux.

    Le lundi, lors du rassemblement de solidarité avec les familles et les victimes sur la place de Fives, Aurélien explique que lui et ses amis cherchaient à échapper à l’intervention de policiers particulièrement agressifs qui leur fonçaient dessus, matraques à la main. Depuis, des plaintes ont été déposées par les familles et les autorités ont dû admettre une possible responsabilité policière dans le « tragique accident ».

    À Fives, comme dans d’autres quartiers, la police met la pression, elle frappe, elle ment, elle humilie. Voilà pourquoi certains les fuient…
    Comme en 2005 avec Zyed et Bouna, les conséquences sont mortelles.

    Pour dénoncer les violences policières et le mépris des pouvoirs publics

    Pour soutenir les victimes, leurs familles et leurs proches

    Manifestation samedi 13 janvier 2018 - 15 h - place Degeyter - Lille Fives


    sources :
     




    [Les lycéens montrent la voie, suivons là !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Les lycéens montrent la voie, suivons là !]. — Toulouse : CLASSE (Collectif de Liaison pour l’Autodéfense et la Solidarité de clasSE), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
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    • Liste des thèmes  : autonomie  ; étudiants (et luttes étudiantes)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
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    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (manifestant·e·s agenouillés avec banderole « Traverse la rue, prends ton bahut ») ]

    texte :

    Les lycéens montrent la voie, suivons là !

    Depuis une semaine un mouvement lycéen d’une ampleur et rapidité inédite a pris forme partout en France et particulièrement à Toulouse. Une quarantaine de lycées bloqués au plus fort, des blocus reconductibles presque partout, des manifs spontanées et sauvages du matin au soir tous les jours, des mises à distance de la police, des barricades enflammées un peu partout en ville, des pillages, des incendies d’établissements… Si les grands médias minimisent la chose personne n’a pu passer sérieusement à côté. De fait les lycéens et leurs alliés de galères bloquent la ville quotidiennement. Contrairement aux mobilisations contre la loi Travail ou Parcoursup au printemps dernier, ce sont les lycées aux plus fortes compositions prolétariennes qui se sont mis immédiatement en mouvement, donnant un rythme et un contenu bien plus intéressants.

    De la continuité…

    Les voix s’élèvent déjà pour tenter de faire rentrer ce mouvement dans des cases revendicatives, pour mieux le circonscrire. Pourtant, les médias le repèrent aisément, il ne s’agit ni spécifiquement d’une lutte contre Parcoursup ou contre la sélection à l’université, ni d’une lutte contre la réforme du bac pro ni d’une pure continuation du mouvement « gilet jaune ». C’est que, comme ce dernier, son contenu reste impalpable pour beaucoup, c’est-à-dire pour ceux qui veulent que les prolétaires en lutte aient des revendications et des objectifs réformistes et catégoriels.

    Les lycéens n’ont que trop de raisons pour se révolter et beaucoup ont vu leurs parents mettre ou soutenir les gilets jaunes ces derniers temps. Comme eux ils subissent depuis une répression à la hauteur de la fébrilité du gouvernement : des centaines d’arrestations, des blessés (graves) sont à compter dans de nombreuses villes ou encore des humiliations comme à Mantes-la-Jolie.

    Par le dépassement !

    Les blocages organisés par le mouvement des gilets jaunes semblaient atteindre une forme de limite que sont venues compenser les journées d’actions du samedi. Moins de personnes sur les piquets, plus de flics envoyés par le pouvoir pour déloger. C’est normal qu’après avoir passé plus de 20 jours et nuits à se relayer, tout en continuant pour beaucoup, d’aller au taf la journée, la fatigue se ressente… Les lycéens ont changé la donne par leur mobilité et leur détermination. Bloquer un carrefour et bouger sur un autre, la manœuvre a fait ses preuves.

    Les pratiques actuelles du mouvement lycéen sont la piste la plus crédible pour que ce mouvement se transforme en grande vague révolutionnaire. Comme les gilets jaunes avant eux les lycéens se sont immédiatement retrouvés ensemble par l’action directe. Blocage du bahut puis prise de la rue tant pour bloquer (barricades, déplacements policiers, métro coupé…) que pour agrandir le mouvement par le débrayage constant. Les manifs peuvent commencer à peu et finir à des milliers, signe de l’ambiance actuelle.

    Pour l’auto-organisation, contre le retour des morts-vivants

    Mais la mise en branle lycéenne a aussi remis dans le bain tout un pan du « mouvement social » complètement dépassé par l’actuel mouvement des gilets jaunes, car en mal de ses sujets de prédilection habituels. Si les bureaucrates de la gauche semblent avoir du mal à contenir ce bel élan pour le moment, il n’en reste pas moins que leurs tentatives sont et seront nombreuses. Services d’ordre, groupes de gilets jaunes qui s’attachent à reconnaître les « fauteurs de trouble » comme ils disent, paternalisme des syndicats étudiants envers des lycéens qu’on ramène à la fac et à qui on ordonne de rester sages…

    Cette contradiction va se retrouver dans tous les cortèges et blocages ces prochains temps. Entre ceux qui veulent la poursuite du mouvement, son élargissement sur des bases de classe et ceux qui aimeraient bien gratter quelques miettes afin que tout le monde rentre sagement chez soi en attendant les prochaines élections politiques ou syndicales.

    Comme une odeur de grève généralisée !

    Le mouvement actuel est en constante évolution. Tout le monde a bien compris désormais que ce n’est pas une mobilisation contre les taxes… Partout, on ne parle plus que de la vie trop chère pour être vécue, de l’argent qu’on n’a pas, d’un système politique qui n’est là que pour nous maintenir dans la merde, et nous tirer dessus le cas échéant. A nous de transformer les appels à détruire Macron en appels et en actes à détruire le capital. La question de la grève est désormais centrale, partout elle se murmure. Il suffit d’une brèche pour que nous venions toutes et tous l’agrandir. Soutenons tous les piquets des prochains jours, tant dans les lycées que dans les boîtes !

    La fameuse grève générale ne se décrète pas. Elle s’organise pratiquement, comme le font les lycéens.

    Bloquons puis allons débrayer les entreprises autour de nous une par une !

    C’est comme cela que nous déploierons la grève partout et sans représentant !

    Collectif Classe


    sources :

    Affiche ou tract ?
    http://www.classeenlutte.org/2018/12/07/les-lyceens-montrent-la-voie-suivons-la/





    [Nous sommes contre la prison parce que ce monde n’en a que trop besoin]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Nous sommes contre la prison parce que ce monde n’en a que trop besoin]. — [S.l.] : [s.n.], [ & ante]. — 1 affiche (sérigr. ), coul. (deux  : texte en défonce ) ; 64 × 29 cm.

    • Affiches par pays  : Belgique
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : prison
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    dessin (3 loups sous la neige)

    texte :

    Nous sommes contre la prison

    nous sommes contre le prison parce qu’elle est née et s’est développée pour défendre les privilèges des riches et le pouvoir

    nous sommes contre le prison parce qu’elle ne sert qu’à enfermer les pauvres et gérer la misère

    nous sommes contre le prison parce que le bruit de la clé dans la serrure d’une cellule est une torture quotidienne, l’isolement une abomination, la fin du parloir une souffrance, et le temps enfermé un sablier qui tue à petit feu

    nous sommes contre le prison parce qu’elle nous a arraché trop de jours, de mois, d’années ou d’ami-es, d’inconnu-es, de compagnon-nes

    nous sommes contre le prison parce que nous n’avons pas oublié la grisaille pénitentiaire des couloirs de l’école et que les sonneries résonneront toujours en nous comme la cadence du dressage

    nous sommes contre le prison parce qu’il y aura toujours des maton-nes pour étouffer nos révoltes

    nous sommes contre le prison parce que nous voulons changer radicalement cette société, pas nous intégrer pacifiquement dans ses villes, dans ses usines, dans ses casernes, dans ses supermarchés

    parce que ce monde n’en a que trop besoin


    sources :
     













    [Cops Kill]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Cops Kill]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , texte en défonce , papier blanc ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; police
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    text

    fond (taches de sang)

    texte :

    Cops kill

    Anthony Griffin • Marcellus François • Trevor Kelly • Richard Barnabé • Paolo Romanelli • Martin Omar Suazo • Mohamed Anas Bennis • Fredy Alberto Villanueva • Marin Hamel • Patrick Limoges • Farshad Mohammadi -Alain Magloire • David Lacour • Nicholas Thorne-Belance • Rene Gallant • André Benjamin • Bony Jean-Pierre • Chad Murphy • Pierre Coriolan • Nicholas Gibbs

    None of them had guns. All of them were killed by the SPVM.

    Think before calling the cops. You might be summoning someone’s executioner.

    Before you call the cops on someone who is having a mental health crisis, someone who looks homeless, someone who is having a bad drug ytip, someone who is stealing a bike, ask yourself :

    Do I really want to be responsible for this person’s death ?


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/wp-content/uploads/2019/06/fuck12-en.pdf

    Anonymous submission to MTL Counter-info — https://mtlcounterinfo.org/dont-call-the-cops/
    with text :

    n the early morning of Monday June 10th, the Montreal police shot a man. A neighbour was having a crisis. Instead of doing anything helpful, they harassed him for hours. They had guns pointed at his head. They finally shot him in the leg through hs own apartment door early Monday morning. On Sunday June 17th anarchists in the St-Henri neighbourhood of Montreal put up posters reminding our neighbours to think twice before calling the cops.

    St-Henri is famously undergoing a rapid and brutal gentrification process. Gentrification is fueled by social cleansing. This means arresting and relocating people with mental health issues, the poor, drug users, sex workers, and all of us trying to get by in a cruel world. One way to resist the over-policing and gentrification of our neighbourhoods is to stop calling the goddamn cops. We made posters that name all the unarmed people who have been killed by the SPVM in the last few years, because this is fucking serious. Cops will always escalate the situation, we can’t trust them. Instead let’s build relationships of trust between neighbours — Let’s make police obsolete ! Please download and share these posters — let your neighbours know that COPS KILL, and share some alternatives to calling the police, so no one else has to have their neighbours blood on their hands.


    2019

    2019
    Affiches liées






    [Les flics tuent]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Les flics tuent]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , texte en défonce , papier blanc ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; police
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    fond (taches de sang)

    texte :

    Les flics tuent

    Anthony Griffin • Marcellus François • Trevor Kelly • Richard Barnabé • Paolo Romanelli • Martin Omar Suazo • Mohamed Anas Bennis • Fredy Alberto Villanueva • Marin Hamel • Patrick Limoges • Farshad Mohammadi -Alain Magloire • David Lacour • Nicholas Thorne-Belance • Rene Gallant • André Benjamin • Bony Jean-Pierre • Chad Murphy • Pierre Coriolan • Nicholas Gibbs

    Aucun ne possédait d’arme. Ils ont tous été tués par le SPVM. 

    Penses-y à deux fois avant d’appeler la police. Tu convoqueras peut-être l’exécuteur de quelqu’un.

    Avant d’appeler la police pour quelqu’un qui est en détresse psychologique, quelqu’un qui a l’air d’un.e sans-abris, quelqu’un qui fait un mauvais trip de drogue, quelqu’un qui a volé un vélo, demande toi :

    Est-ce que je veux vraiment être responsable de la mort de cette personne ?


    sources :

    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2019/06/fuck12-fr.pdf

    Soumission anonyme à MTL Contre-info — https://mtlcontreinfo.org/nappelle-pas-les-flics/
    avec le commentaire :

    Tôt le matin du lundi 10 juin, la police de Montréal a tiré sur un homme. Un voisin avait une crise. Plutôt que de faire quelque chose d’utile, les flics l’ont harcelé pendant des heures. Leurs armes étaient pointés vers sa tête. Ils lui ont finalement tiré dans la jambe à travers la porte de son propre appartement tôt lundi matin. Dimanche le 17 juin, des anarchistes du quartier St-Henri à Montréal ont collé des affiches rappelant au quartier d’y penser à deux fois avant d’appeler la police.

    St-Henri est actuellement dans un processus d’embourgeoisement rapide et brutal. L’embourgeoisement va de paire avec le nettoyage sociale. Cela signifie les arrestations et les relocalisations de personnes ayant des troubles de santé mentale, de pauvres, d’utilisateur.trice.s de drogue, de travailleur.euse.s du sexe et de tous.tes celleux d’entre-nous qui essaient de s’en sortir dans un monde cruel. Un façon de résister au poliçage et à l’embourgeoisement de notre quartier est d’arrêter d’appeler les osti de flics. On a fait des affiches qui nomment toutes les personnes non-armées ayant été tuées par le SPVM depuis les dernières années, parce que c’est sérieux. Les flics escaladeront toujours la situation. Nous ne pouvons pas leur faire confiance. Bâtissons plutôt des relations de confiance entre voisins : rendons la police inutile ! SVP téléchargez et partager ces affiches — faites savoir à vos voisins que LES FLICS TUENT et partagez des alternatives à appeler la police pour que plus personne n’ait le sang de leur voisin sur les mains.


    2019

    2019
    Affiches liées










    [Chèr.e.s frères et sœurs ; chèr.e.s ennemi.e.s et ami.e.s]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Chèr.e.s frères et sœurs ; chèr.e.s ennemi.e.s et ami.e.s]. — [S.l.] : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 42 × 15 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : insurrectionnalisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; gravure (manifestation de black bloc, caméra de surveillance brisée par un avion en papier, drone capturé par un oiseau, …) par rox ? ]

    texte :

    Chèr.e.s frères et sœurs ; Chèr.e.s ennemi.e.s et ami.e.s. Pourquoi sommes nous si seul.e.s ici ? Tout ce dont nous avons besoin est d’un peu plus d’espoir, un peu plus de joie. Tout ce dont nous avons besoin est d’un peu plus de lumière, un peu moins de poids, un peu-plus de liberté.

    Si nous étions une armée, et si nous pensions que nous étions une armée et si nous croyons que tout le monde avais peur comme de jeunes enfants perdus dans leurs habits et. leurs postures d’adultes. Alors nous sommes arrivé.e.s ici seules, flottant.e.s• à travers de longues journées perdues et de grandes tribulations pendant que tout semblait faux.

    Des bons mots, des mots forts, des mots qui auraient pu bouger des montagnes ! Des mots que personne n’a jamais dit et que nous attendions tou.te.s d’entendre. Personne ne les a dit, et les tactiques n’ont jamais éclos, les.. plans n’ont jamais été faits, et nous avons appris à ne pas croire. Et d’étranges monstres solitaires galopent dans les collines se demandant pourquoi, mais il vaux mieux ne jamais au grand jamais, jamais, jamais, jamais se demander pourquoi.

    Alors enveloppe, O enveloppe nous de rubans écarlates ! Ayons une parade. ça fait si longtemps que nous n’en avons pas eu. Faisons une parade ! Invitons tou.te.s nos ami.e.s et les ami.e.s de nos ami.e.s ! Promenons nous en descendant les boulevards avec une fierté terrible et de la lumière dans les yeux. Géant.e.s et titubant.e.s, malades de joie, avec les anges et de la lumière dans nos yeux.

    Frères et sœurs, l’espoir attends toujours au tournant, comme une vieille mégère. Impatiente, seule et tremblante, dans l’attente de construire ses glorieuses flammes.

    C’est à cause de nos plans, nos plans ridiculement magnifiques. Faisons les décoller comme des avions à réactions, les fracassant tous dans la rivière. Construisons des machines étranges et radieuses contre cette Jericho qui n’attend que de tomber. »

    Thee Silver Mt. Zion
    Built then burin (Hourra !)


    sources :

    Lille ?, 2020. Imprimé sur des chutes d’impressions de cahiers de livre.











    [Plutôt squatteur et mauvais payeur qu’expulseur et spéculateur]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Plutôt squatteur et mauvais payeur qu’expulseur et spéculateur]. — [S.l.] : [s.n.], [ca ]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , papier blanc ) ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : logement, habitat  ; solidarité  ; squatt
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    texte

    vignettes (gravures de maisons sur des échelles)

    texte :

    Plutôt squatteur et mauvais payeur qu’expulseur et spéculateur

    C’est la merde. Tous les prix augmentent, beaucoup de gens galèrent de plus en plus à payer les factures, les courses… et aussi le loyer. Avoir un toit sur la tête ne devrait pas être un luxe. Mais vu que ç’en est devenu un, certain-es par choix ou par nécessité arrêtent de payer leur loyer, ou squattent des maisons vides.

    Alors ces dernières années l’État a mis en place plusieurs nouvelles lois qui protègent les rentier-e-s et propriétaires, rendant de plus en plus difficile le fait de squatter et pénalisent celleux qui essaient. La dernière loi en date a pour but affiché de mettre en prison les squatteur-ses, ainsi que d’expulser les locataires au bout d’un mois d’impayé.

    Et pour rendre tout ça acceptable, les médias et la bourgeoisie créent des mythes : les malheureux-ses petit-es proprios qui, chassé-e-s de leurs maisons alors qu’iels étaient juste parti-e-s en vacances, se retrouveraient à la rue. Ces histoires mensongères et larmoyantes créent de l’empathie chez plein de gens qui ont peur de travailler toute leur vie pour finir par se faire "voler" leur maison par des méchantes squatteuses.

    Mais si t’as une maison que t’as galéré a te payer, ben t’habites dedans, non ?

    La réalité est loin du mythe. les bâtiments ou maisons squattées sont en grande majorité des lieux abandonnés depuis des années ! Souvent c’est des multi proprios qui les laissent vides car ça prend de la valeur avec le temps et qu’iels pourront revendre plus cher plus tard : ça s’appelle la spéculation.

    Squatter ou ne pas payer son loyer c’est ne pas respecter les règles du jeu de ce monde de merde qui est basé sur la thune, la propriété privée, la compétition…

    Alors ça serait tricher, ça serait injuste : si certains galèrent et travaillent autant, pourquoi d’autres pourraient avoir un toit sans payer ?

    Parce que les seul.es qui gagnent à ce petit jeu c’est les riches et toutes celles qui ont un intérêt à maintenir l’ordre existant. Bien content-e-s que la colère soit dirigée sur ceux qui trichent plutôt que sur eux. Parce ce que ce jeu dégueulasse bousille les corps et les cœurs. On veut essayer de faire autrement, on a pas envie de perdre notre vie à la gagner !

    Parce que squatter ça permet de vivre dans des baraques qu’on pourrait jamais se payer ni même louer Parce qu’on galère à payer un logement ou juste à l’obtenir, qu’on a pas d’alternative ou pas les bons papiers Parce qu’on a besoin d’espaces où l’on peut s’organiser contre ce monde et se rencontrer Parce qu’il y a plein de maisons vides (3,5 millions en france), alors pourquoi se gêner … !

    Et même si ça devient plus difficile et que ça fait peur, on cherchera toujours des ruses pour refuser de jouer selon leurs règles ! On continuera à s’entraider et a créer des solidarité au quotidien et face a la répression ! On se laissera pas faire et que ceux qui profitent de la propriété privée et la défendent sachent que ça ne sera pas sans conséquences !

    Face à la répression et aux expulsions, la solidarité est une arme


    sources :