poing levé

 

 
 

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413 affiches :

 
















    [Droit dans l’mur ! « Occupe-toi de ton culte ! »]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Droit dans l’mur ! « Occupe-toi de ton culte ! »]. — Bordeaux : GAB_ (Groupe anarchiste Bordelais), . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 60 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; famille  ; sexisme et homophobie
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte sur 2 affiches ; dessin ; montage photo ]

    texte :

    Droit dans l’mur !

    Journal mural du Groupe anarchiste bordelais gabx.noblogs.org

    Occupe-toi de ton culte !

    Égalité des droits pour tou·tes, c’est pour demain ?

    Le mariage pour tou·tes est passé…

    L’Assemblée nous endort en nous servant un compromis, on en oublierait presque la PMA (procréation médicalement assistée) et l’adoption pour tou·tes…

    Aucune raison pour que seul·es les hétéros y aient droit ! L’existence de droits différents entre les individu·es parce qu’illes sont homos ou hétéros constitue une discrimination.

    La mobilisation actuelle contre l’ouverture de ces droits à tou·te·s pue l’homophobie. On a ainsi pu lire ou entendre que l’humanité est structurée autour des relations entre hommes et femmes, que les enfants élevé·es par des couples homosexuels seraient traumatisé·es, en danger, maltraité·es, que l’opposition à cette loi se faisait au nom de la protection des enfants, et que son application entraînerait une normalisation de la polygamie…

    Mais le mariage c’est quoi ?

    C’est d’abord une organisation sociale, un outil qui permet la domination des femmes par les hommes et qui va à l’encontre de la liberté individuelle. Le devoir conjugal assujettit les femmes et les hommes en leur imposant une relation exclusive et un devoir sexuel. La normalisation des enfants, c’est le conditionnement qu’on leur impose : le couple hétéro comme seule vérité ! De nombreux enfants sont pourtant déjà élevé·es par leurs parents non biologiques !

    Le mariage, c’est aussi un outil d’exclusion de celles et ceux qui ne veulent pas rentrer dans ces normes hétéro-patriarcales. C’est une institution homophobe puisque réservée à des couples qui seraient complémentaires — un homme et une femme — et s’uniraient dans le but de procréer. Le mariage se fonde sur des conceptions naturalistes de l’identité : on naît femme ou homme et l’on hériterait de caractères et de rôle sociaux soi-disant prédéterminés et complémentaires. Mais ce n’est qu’un simple contrat économique mis en place pour mieux servir le patriarcat et le capitalisme, mieux soumettre les femmes en créant une dépendance économique.

    Laissez-nous gérer nos vies comme on l’entend ! On veut vos droits pas votre avis !

    Nous, on veut l’égalité !

    Nous, le mariage, on s’en fout ! Mais nous demandons qu’on nous laisse à tout·es la liberté de choisir entre toutes les formes d’union possibles : de pas d’union du tout à la non-exclusivité, nous revendiquons le droit de vivre et de s’aimer et/ou s’unir entre adultes consentant·es à 1, 2, 3, 4, 5…

    Nous exigeons l’accès à l’adoption et à la PMA, c’est-à-dire le choix pour tout·es d’avoir un enfant ou pas, au-delà de la notion de classe, de sexe ou de couleur de peau.

    Nous voulons sortir de la notion étroite de paternité/maternité qui impose un schéma contraignant et préconçu : un papa, une maman, des enfants, un pavillon, un monospace, une cuisine équipée et un portail électrique… Sortir des carcans de l’hétéronormalité qui voudrait nous faire croire qu’un·e enfant ne s’épanouit qu’au sein d’une famille hétéro.

    Nous revendiquons l’abolition du genre : le sexe biologique ne détermine pas la place des individu·es, et les catégories hommes-femmes cessent d’être la norme de référence pour l’organisation de la société. Choisissons librement nos orientations sexuelles ! Offrons aux enfants une éducation sexuelle non hétéronormée et non sexiste !

    Le mariage n’est pas une preuve d’amour comme on nous le martèle dans les pubs sexistes et hétéronormées !
    Les homophobes, lesbophobes, transphobes et racistes sont à l’offensive !

    Pas besoin de reconnaissance institutionnelle pour s’aimer et/ou vivre ensemble tant qu’il y a consentement mutuel : Pas d’État et pas d’Église dans nos lits !

    Arrêtez de nous bassiner avec le modèle père et mère quand on sait que la plupart des enfants grandissent autrement, et que ça a toujours été comme ça !

    Arrêtez de raconter des histoires qui laissent croire que l’hétérosexualité à l’occidentale est la seule façon de faire partie de l’humanité.

    Laissez-nous gérer nos vies comme on l’entend ! On veut nos droits, pas votre avis !


    sources :

    Journal mural Droit dans l’mur (Bordeaux, mars 2013).
    https://gabx.noblogs.org/post/2013/03/28/droit-ans-lmur/
    https://gabx.noblogs.org/files/2013/03/DDLMP1.jpg (p. 1/2)
    https://gabx.noblogs.org/files/2013/03/DDLLMP2.jpg (p. 2/2)














    [Repas gratuit pour tous et toutes, dimanche 24 novembre 2013]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Repas gratuit pour tous et toutes, dimanche 24 novembre 2013]. — Besançon : Food not bombs : Resto Trottoir (Besançon), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : alimentation
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : repas, cantine, …
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; dessin noir et blanc (solarisé) de femmes poing levé (« mujeres en lucha ») ]

    texte :

    Resto Trottoir

    collectif Food not bombs, Besançon
    blog : restotrottoir.blogspot.com

    Dim. 24 nov. 2012

    Repas gratuit pour tous et toutes !

    Dès 12 h 30 place Marulaz

    Repas végétalien issu de récupérations

    + zone de gratuité : vêtements, chaussures, objets, libres, jouets…
    + infokiosque : tracts et brochures… discussions, échanges…
    + venez avec des jeux, des instruments, des animations !

    Il pleut ou neige fortement : cherchez-nous quai Vauban ou aux Arènes

    Harcèlement — Viol — Humiliation — Agression — Manipulation — Isolement — Privation de liberté — Insulte — Mépris — Droit de cuissage — Menace — Dévalorisation — Mutilation — Mariage forcé — Enfermement — Chantage — Bousculade — Meurtre

    Ça suffit !!

    25 novembre, Journée internationale contre les violences faites aux femmes

    Nous rejoindre place Marulaz : participer à l’installation (11 h 30)

    Participer librement : venir à la réunion d’organisation (pour participer à la diffusion de l’information, à la collecte, à la cuisine) : chaque premier mercredi de chaque mois à 19 h à la librairie L’Autodidacte au 5 de la rue Marulaz. Nous contacter : par mail : resto-trottoir@herbesfolles.org

    Papier recyclé le plus qu’on peut. Imprimerie spéciale. À coller où on peut ! À ne pas jeter sur la voie publique.


    sources :

    https://restotrottoir.blogspot.com/2013/11/resto-trottoir-de-novembre.html


    2010

    2015

    [ 2011 & ante]

    2010
    Affiches liées


    [Repas gratuit pour tous et toutes, dimanche 26 mai 2013]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Repas gratuit pour tous et toutes, dimanche 26 mai 2013]. — Besançon : Food not bombs : Resto Trottoir (Besançon), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; 42 × 30 cm.

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    • Vie des mouvements  : meetings et manifestations  ; repas, cantine, …  ; spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte ; photo (vélo dessiné avec des légumes découpés) ]

    texte :

    Resto Trottoir

    collectif Food not bombs, Besançon
    blog : restotrottoir.blogspot.com

    Dim. 26 mai 2013

    Repas gratuit pour tous et toutes !

    Dès 12 h 30 place Marulaz

    + zone de gratuité : vêtements, chaussures…
    + infokiosque : infos, tracts et brochures…

    + Fête du vélo, organisée par Vélo Campus

    Samedi 1er juin : centre ville et Boulie
    14 h : esplanade de la Huppe : jeux de vélos
    16 h : parade en musique dans la boulce
    17 h : arrivée au Campus à l’Aquarium
    18 h : repas végétalien Resto Trottoit
    18 h à 20 h : concerts

    Il pleut ou neige fortement : cherchez-nous quai Vauban ou aux Arènes

    La croissance, c’est la pollution !

    Automobilistes : c’est la fin du pétrole, préparez vos guiboles !

    La solution :

    Vive le vélo et les légumes !

    Nous rejoindre : place Marulaz : 11h30 participer à l’installation

    Participer librement : venir à la réunion d’organisation (pour participer à la diffusion de l’information, à la collecte, à la cuisine) : chaque premier mercredi de chaque mois à 19 h à la librairie L’Autodidacte au 5 de la rue Marulaz. Nous contacter : par mail : resto-trottoir@herbesfolles.org

    Papier recyclé le plus qu’on peut. Imprimerie spéciale. À coller où on peut ! À ne pas jeter sur la voie publique.


    sources :

    https://restotrottoir.blogspot.com/2013/05/repas-du-joli-mois-de-mai.html



    [Rythmes scolaires : retrait de la réforme !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Rythmes scolaires : retrait de la réforme !]. — Paris : CNT_F (France), [ ?]. — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : rouge , noir , jaune , papier blanc ) ; 30 × 42 cm.

    • Affiches par pays  : France
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    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte (avec argumentaires d’exemples façon texte manuscrit scolaire) ; photo (montage : ouvrier mi-blanc mi-noir, avec casque de chantier, sur fond de chantier de construction) ; filigrane (poing levé) ]

    texte :

    Rythmes scolaires

    Rythme des enfants

    Dans les communes où la réforme a été mise en place, les enfants restent plus longtemps à l’école : autant d’heures de classe, plus d’heures d’école !

    Les enfants n’ont plus de coupure en milieu de semaine, parents et enseignant-e-s constatent une fatigue accrue pour les enfants après seulement quelques semaines de classe.

    Les journées sont tellement fragmentées que les élèves sont désorienté-e-s, particulièrement en maternelle.

    À Paris, les enfants de petite section sont réveillé-e-s de la sieste, ils sont pris en charge par trois adultes différent-e-s dans la même journée. Difficile dans ces conditions de structurer l’espace et le temps.

    On prétend prendre en compte le rythme de vie des enfants mais ce sont surtout les intérêts économiques qui priment : pour ne pas froisser l’industrie touristique, on ne touche pas au système des zones pour les petites vacances, ce qui crée des périodes travaillées qui varient de 5 à 12 semaines.

    Conditions de travail des adultes

    Pendant le temps périscolaire, les disparités de salaires et de statuts entre : l’enseignant, l’animateur titulaire, l’animateur précaire, l’ATSEM, bénévoles associatifs... sont aggravées. Ils font pourtant le même travail avec les mêmes enfants.

    En raison du manque de locaux disponibles, le lieu de travail des enseignant-e-s leur échappe, tandis que les animateur-rice-s ne peuvent s’approprier leur espace de travail.

    L’augmentation du nombre maximum d’enfants par adulte a été décidée pour faire des économies. Les activités sont donc plus difficiles à mettre en place et la sécurité des enfants en pâtit.

    Malgré l’avis du Conseil Constitutionnel, on est passé de 10 à 14 enfants pour un adulte en maternelle, et de 14 à 18 en élémentaire.

    Les difficultés de recrutement ainsi que le non-remplacement aggravent la situation du taux d’encadrement et génèrent des sureffectifs parfois hallucinants.

    À Paris, il n’est pas rare qu’un animateur se retrouve seul avec 50 enfants dans la cour.

    Ces conditions de travail et d’encadrement engendrent du stress, de la fatigue, des tensions, des démissions... ce qui a des conséquences sur la qualité des activités proposées aux enfants sur les temps scolaires et périscolaires.

    Aggravation des inégalités

    Les activités périscolaires sont financées par les communes, or elles n’ont pas ou ne se donneront pas toutes les mêmes moyens pour les mettre en place.

    Selon les communes, voire les quartiers, le tissu associatif, les activités disponibles et les équipements culturels et sportifs varient considérablement.

    Si la seule association du village est l’Amicale des chasseurs, Doudou Lapin a peut-être de quoi s’inquiéter

    Le contenu des activités peut varier selon la couleur et les choix politiques de la mairie. Celles-ci ont un pouvoir réel sur le contenu du périscolaire, dans le cadre du Plan Éducatif Territorial.

    Avec cette réforme, c’est la porte ouverte au clientélisme et aux fondations privées à visées mercantiles.

    Le 9 juin 2013, le ministère de la Jeunesse et des Sports a signé une convention de trois ans avec la Fondation Total pour financer les « activités culturelles en dehors du temps scolaire notamment en accompagnant la réforme des rythmes éducatifs ». Total promet 4 millions d’euros pour pallier les difficultés financières des communes.

    Pour des raisons financières ou politiques, les communes peuvent être amenées à faire payer les activités, certaines le font déjà.

    À Cours-sur-Marne, la mairie fait payer toutes les activités aux familles, 4 euro de l’heure, quels que soient leurs revenus. À Grenelle, la garderie, pompeusement rebaptisée « récréative », est gratuite mais les activités culturelles ou sportives sont payantes.

    Ainsi selon le lieu de scolarisation des enfants, ils n’auront ni les mêmes activités, ni les mêmes moyens, ni les mêmes rythmes : où est l’égalité dans tout ça ?

    Retrait de la réforme !

    Nos besoins :
    • L’école a besoin de personnels pour assurer les remplacements et réduire les effectifs dans les classes, accompagner les élèves en situation de handicap, assurer l’entretien de locaux,...
    • Elle a besoin de financements et de programmes qui permettent la mise en place, sur le temps scolaire, d’activités pédagogiques ouvertes sur le monde.
    • Le périscolaire doit être un vrai projet avec des vrais moyens et des personnels formés et respectés.

    Cette réforme est-elle vraiment la priorité ?

    Fédération CNT des travailleurs-euses de l’Éducation
    fede-educ@cnt-f.org — 06 26 50 01 36 — http://www ;cnt-f.org/fte


    sources :

    http://www.cnt-f.org/ud57/IMG/pdf/affiche_rythmes.pdf
    https://web.archive.org/web/20150505221013/http://www.cnt-f.org/fte/IMG/pdf/affiche_rythmes.pdf






    [Ton patron abuse ? Précaire en galère ? Réclame tes droits !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Ton patron abuse ? Précaire en galère ? Réclame tes droits !]. — Besançon : Autodidacte (librairie L’) : CNT_F (France), . — 1 affiche (impr. photoméc.) : n. et b. ; 30 × 21 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : syndicalisme : anarchosyndicalisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte + liste de sigles (RSA, CMU, …) ; dessins (scène de manifestation, scènes de travail par silhouettes) ]

    texte :

    Ton patron abuse ?

    — Salaire non payé, Heures sup’
    — Congés, Accident, Maladie
    — Discrimination, Harcèlement, Pressions
    — Licenciement, indemnités
    — Abus en tous genres…

    Réclame tes droits !

    On peut t’aider, par l’action directe et la solidarité

    Syndicat inter-professionnel CNT-25
    c/o CESL, BP 121, 25014 Besançon Cedex

    Permanence : 1er samedi du mois, 13 h-15 h devant la poste Battant (ou à la librairie L’Autodidacte, place Marulaz, s’il pleut)

    Blog : http://cntbesancon.wordpress.com

    Mail : cnt-doubs@cnt-f.org


    Précaire en galère ?

    RSA - CMU - APL - visa - ASS - CAF - Sécu - CCAS - bourses - ASSEDIC - CROUS - CPAM - CAGB - AAH - OQTF - préfecture - Pôle emploi

    Chômage - Logement - Santé - Aides sociales - Immigration - Abus des administrations…

    Réclame tes droits !

    On peut t’aider, par l’action directe et la solidarité

    Syndicat inter-professionnel CNT-25
    c/o CESL, BP 121, 25014 Besançon Cedex

    Permanence : 1er samedi du mois, 13 h-15 h devant la poste Battant (ou à la librairie L’Autodidacte, place Marulaz, s’il pleut)

    Blog : http://cntbesancon.wordpress.com

    Mail : cnt-doubs@cnt-f.org


    sources :

    http://www.cnt-f.org/le-chaboteur-no6.html
    https://cntbesancon.files.wordpress.com/2013/12/rc3a9clame3.pdf


    2013

    2013
    Affiches liées











    [Crise : l’État et les entreprises se serrent les coudes ; nous, on se serre la ceinture]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Crise : l’État et les entreprises se serrent les coudes ; nous, on se serre la ceinture]. — [S.l.] : Alès : Exploités énervés, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : rouge , noir , gris , papier blanc ) ; 68 × 49 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : capitalisme et anticapitalisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :
    Symbole(s) utilisé(s) :

    [ texte (rouge et noir sur fond gris) ; dessins (personnage broyé par des engrenages avec : en entre : « Salaires, Conditions de travail, Aides sociales, Retraite » et en sortie : « Factures, Prix, Impôts, Chômage » ; dessin montage d’une foule, poings levés et drapeaux, vue de dos : manifestation ou concert) ]

    texte :

    Crise

    L’État et les entreprises se serrent les coudes

    Nous, on se serre la ceinture

    La crise, c’est quoi ? La crise est une réalité pour nous et pour les capitalistes. Plus encore, il ne peut y avoir de capitalisme sans crise, tant ce système est traversé de contradictions : les capitalistes ont besoin de faire toujours plus de profits, de produire toujours plus, sans quoi leurs entreprises disparaîtraient dans la concurrence effrénée qu’elles se mènent. L’essentiel des profits provient de la vente de la production. Et, en bout de chaîne, qui achète ? L’ensemble de la population, les travailleurs, les chômeurs... Nous, dont on baisse en permanence les revenus ! Avec la hausse des prix, la baisse des salaires et des allocations est l’un des levier du capital pour maintenir ses profits dans la crise. Ces politiques d’austérité sont nécessaires aux capitalistes mais dans le même temps, elles induisent une baisse de la consommation, alors qu’on produit toujours plus. C’est une des contradictions du capitalisme qui mène à la crise de surproduction. Les profits n’augmentent plus suffisamment et, pour y pallier, les capitaux sont massivement investis dans les marchés financiers. Crise de la finance, des sub-primes, de la dette... ne sont que des facettes de cette crise du système.

    Si la part de la finance a augmenté, au fond, les profits boursiers ou non, proviennent du travail humain. Certains possèdent les moyens de production (usines, entreprises...) et la très grande majorité vend ses mains ou son cerveau pour un salaire. Un capitalisme plus ou moins financiarisé n’enlève rien à l’exploitation que l’on subit.

    La régulation du capitalisme est impossible tant la crise est un temps de son fonctionnement. Les entreprises les moins compétitives coulent, le capital se concentre, le coût du travail doit baisser. Quand cela ne suffit pas, les guerres, les destructions massives de moyens de production, sont l’aboutissement de la crise et relancent l’économie. La crise actuelle créé les mêmes tensions que celle de 1929 : renfermement national, identitaire, populisme, guerre contre les pauvres et de tous contre tous…

    Et l’État dans tout ça ? Depuis son apparition, sa fonction, qu’il soit de gauche, de droite, d’extrême gauche ou d’extrême droite, est de garantir la survie du système. Dans les périodes fastes, cela passe par une relative redistribution qui soutient la consommation et garantit la paix sociale. Dans la crise, l’État tente différentes politiques économiques : keynésienne, libérale ou protectionniste sous différentes formes : totalitaire ou démocratique. Actuellement, il abandonne le social pour un soutien direct aux entreprises. C’est l’austérité ! L’État baisse le coût du travail : nos salaires et nos aides sociales. Il empêche les révoltes et devra mettre au pas le prolétariat. L’État ne remet jamais en cause les fondements du système capitaliste : l’exploitation de l’Homme par l’Homme.

    Qu’est-ce qu’on peut faire ? Seule la disparition de ce système nous sortira de ce retour permanent de crises et des tensions qui en résultent. Chaque lutte dans une entreprise en grève, chaque bagarre de chômeurs face aux administrations, chaque fois que des voisins s’entraident face à un huissier, chaque révolte contre un dictateur (Tunisie, Égypte) ou une politique d’austérité (Brésil, Espagne)... construit un rapport de force qui permet d’entrevoir la fin du système capitaliste. Ici comme ailleurs, lutter collectivement, c’est sortir de la résignation.

    Leurs profits, c’est nos galères
    Face à la crise, pas d’alternative

    Guerre sociale contre le capital et ses larbins


    sources :

    http://exploitesenerves.noblogs.org/serie-daffiches-a-commander/


    [ca  2010]

    [s.d.]

    2014

    [ 2014 & ante]

    2011

    2009

    [ 2007 & ante]

    [ 2014 & ante]

    2009

    [ 2014 & ante]

    [ 2007 ?]

    [ 2007 ?]

    [ca  2010]

    2015

    [ 2018 & ante]

    [ca  2008]
    Affiches liées