2017

 

 

151 affiches :

 





    [Fig. 3. Nique les Keufs]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Fig. 3. Nique les Keufs]. — Lille : [s.n.], . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (deux  : noir , orange , papier blanc ) ; 42 × 30 cm.

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    • Liste des thèmes  : police
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    dessin (renard avec poule dans la gueule) signé ∴

    texte :

    Fig. 3. Nique les Keufs.


    sources :
     


    [Fuck Canada]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Fuck Canada]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; [43 ?] × [28 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Canada
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    • Liste des thèmes  : colonialisme
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    • Vie des mouvements  : anniversaire, commémoration
    notes :
    descriptif :


    texte

    photos (graffitis)

    texte :

    Fuck Canada

    VIA Rail celebration of colonial genocide covered in the colours of green anarchy

    “Politicians, cops, capitalists and bootlickers across the territories of so-called Canada are celebrating the genocidal legacy of colonial civilization with a year full of grotesque spectacles. Canada tries to whitewash 150 years of colonial violence with fighter jets adorned with the colors of the Canadian flag, concerts and parades, and VIA Rail commuter train advertising.

    We see nothing to celebrate about the genocidal campaign waged against indigenous peoples, ecological devastation, or the establishment of a State which represses our wild desires and steals our capacity to live free. Instead, we celebrate the resistance of indigenous peoples across Turtle Island ; from the Gitwilgyoots peoples resisting the construction of a massive LFG (liquified fracked gas) terminal on their territories, to the Mi’kmaq resistance to fracking on their territories.

    Earlier this morning, we defaced the Canada 150 propaganda on the side of the VIA Rail train headed from Tio’Tia:Ke (“Montreal”) to Gichi Kiiwenging (“Toronto”). We wanted to celebrate an anti-colonial July 1st a little early, because colonialism isn’t reserved to a few days on the calendar. This is the same railway that was blockaded in solidarity with Standing Rock last November.

    Canada’s rail infrastructure played an integral role in the establishment of this settler society built on dead native and immigrant bodies – colonial expansion was contingent upon building these train lines for the transportation of troops and the transformation of “natural resources” into commodities for human exploitation. [...]"

    Canada150 Installation Defaced

    “On Friday, June 16, an installation in Montreal promoting Canada’s
    150th year of killing people and taking their land (among other
    shit), was defaced by some anarchists. A large “Canada150” bill-
    board above a Parks Canada information booth was covered with
    black paint, while anti-colonial posters were wheat pasted on an
    adjacent placard memorializing Sir Wilfred Laurier. [...]

    Inspiring calls to disrupt Canada150, a celebration of Indigenous
    genocide, have circulated widely in recent months. As people li -
    ving in Canadian cities who want to sabotage the economic, politi-
    cal, and symbolic machinery of the colonial state, we encourage a
    multi-pronged attack in engaging with Canada150.[...]

    Targets are everywhere. Colonization enlists every facet of Canadian capital and state power. On Friday, for instance, the property of Parks Canada, a federal agency that may seem innocuous at first glance, was damaged. Most parks in Canada are on traditional indigenous territories. The conversion of this land into federal and provincial parks is an important part of Canada’s genocidal history and present project. These areas were transformed from homes, hunting, and harvesting territories, where people could sustain themselves and their communities, into very specifically state-managed parks. It is no coincidence that the first National parks were established during the construction of the Canadian Pacific railway, and at the tail-end of the Métis Rebellion.

    Direct action targeting hard-to-defend infrastructure (even in and around urban areas) like highways, railways and pipelines can directly impact the revenue streams of government and corporate colonial profiteers. Doing so breaks with the social control on which colonial governance depends. These attacks build the skills, confidence, and collective capacity that are invaluable in periods of intensified collective action. [...]

    For the full communiqués, see
    MTLCOUNTER-INFO.ORG


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/fuck-canada/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/08/fuckcanada.pdf


    2017
    Affiches liées


    [Fuck le Canada]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Fuck le Canada]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; [43 ?] × [28 ?] cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : colonialisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : anniversaire, commémoration
    notes :
    descriptif :


    texte

    photos (graffitis)

    texte :

    Fuck le Canada

    De la peinture aux couleurs de l’anarchie verte est lancée sur les trains VIA Rail célébrant le génocide colonial

    « À travers les territoires du soi-disant Canada, l’héritage génocidaire de la civilisation coloniale est célébré par les politiciens, les flics, les capitalistes et les lécheurs de bottes et, ce, pour une année entière remplie de spectacles grotesques. Avec des avions de chasse aux couleurs du drapeau canadien, des concerts et des défilés ainsi que des publicités sur les trains de passagers de VIA Rail, le Canada essaye de blanchir 150 années de violence coloniale.

    Pour nous, il n’y a rien à célébrer dans la campagne génocidaire contre les peuples autochtones, dans la dévastation écologique ou dans la mise en place d’un État qui réprime la férocité de nos désirs et nous dérobe de notre capacité à vivre librement. Ce que nous désirons célébrer, c’est plutôt la résistance des peuples autochtones à travers l’île Tortue : des peuples Gitwilgyoots qui résistent à la construction d’un immense terminal de gaz naturel liquéfié sur leur territoires à la résistance des Mi’kmaq contre fracturation sur leurs territoires.

    Plus tôt ce matin, nous avons sali la propagande du 150e canadien décorant les flancs d’un train VIA Rail en partance de Tio’Tia:Ke (“Montréal”) vers Gichi Kiiwenging (“Toronto”). Nous désirions célébrer à l’avance un 1er juillet anti-colonial, parce que c’est tous les jours que le colonialisme existe. En novembre dernier, le même chemin de fer avait été bloqué en solidarité avec Standing Rock.

    Les infrastructures ferroviaires a joué un rôle important dans l’établissement de la société coloniale bâtie sur les corps morts d’autochtones et d’immigrants – l’expansion coloniale était contingente à la construction des chemins de fer pour le transport de trouves et la transformation de “ressources naturelles” en marchandises pour l’exploitation humaine. [...]"

    Une installation du Canada150 recouverte de peinture

    “Le vendredi 16 juin, des anarchistes ont vandalisé une installation faisant la promotion du 150e anniversaire du Canada – célébrant l’assassinat de personnes autochtones et le vol de leurs terres (entre autres). Un immense panneau d’affichage “Canada150” se trouvant au-dessus d’un stand d’information de Parcs Canada, a été couvert de peinture noire, alors qu’étaient collés à proximité des posters anti-coloniaux sur une affiche commémorant Sir Wilfred Laurier. [...]

    En tant que personnes vivant dans des villes canadiennes et désirant saboter la machinerie économique, politique et symbolique de l’état colonial, nous encourageaons une attaque diversifié contre Canada150.[...]

    Les cibles sont partout puisque la colonisation mobilise toutes les facettes du capital et du pouvoir de l’État canadien. Vendredi, par exemple, la propriété de Parc Canada – une agence fédérale qui semble inoffensive au premier abord – a été endommagée. La plupart des parcs du Canada se trouvent sur des territoires autochtones traditionnels. La conversion de ces territoires en parcs provinciaux et fédéraux est un facteur important l’histoire du génocide des autochtones par le Canada et pour le projet canadien actuel. Ces zones, autrefois des maisons, des territoires de chasse et des territoires de cueillette à partir desquels les gens pouvaient subvenir à leurs propres besoins et à ceux de leurs familles, ont été transformés en parcs gérés de manière très spécifique par l’état. Ce n’est pas une coïncidence que les premiers parcs nationaux aient été établis lors de la construction du chemin de fer Canadien Pacifique et à la toute fin de la rébellion Métisse.

    Des actions directes ciblant des infrastructures difficiles à défendre (même dans et autour de zones urbaines) comme des autoroutes, des chemins de fer et des pipelines, peuvent avoir un impact direct sur les revenus des gouvernements et des profiteurs corporatifs coloniaux. Cela brise le contrôle social dont la gouvernance coloniale dépend. Ces attaques bâtissent des savoir-faires, de la confiance, et une capacité collective qui est inestimable dans les temps où l’action collective est intensifiée.[...]
    "

    Pour lire les communiqués en entier, allez voir
    MTLCOUNTER-INFO.ORG


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/fuck-canada/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/08/fuckcanada.pdf


    2017
    Affiches liées
















    [Journées libertaires : [10e édition], 2017]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Journées libertaires : [10e édition], 2017]. — Pau_ : CNT_ - AIT_ (France : ≥1993), . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : musique  ; culture  ; édition  ; luttes sociales (mouvement social)
    • Géographie, géopolitique et Histoire  : Espagne
    • Noms cités (± liste positive)  : Giorgios  ; Taibo, Carlos
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…  ; exposition  ; salon, foire
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (« saint » sans visage sur un nuage rouge) ]

    texte :

    Journées libertaires

    x Pau du 17 au 23 février 2017 x

    Vendredi 17 février - 20 h 00 - Maison de l’étudiant
    Concert de soutien
    Luna Park + Dé’clique + Patators

    Samedi 18 février - 15 h 00 - local de la CNT-AIT
    Conférence // Giorgios, militant anarchiste grec
    Siriza face aux mouvements sociaux

    Lundi 20 février - 18 h 00 - hall URF de Lettres
    Exposition // Les anarchistes dans les mouvements spontanés de ces dernières années à travers le monde

    Mercredi 22 février - 18 h 30 - amphi 1 UFR de Lettres
    Conférence // Carlos Taïbo et de deux militants de la CNT de Barcelone
    Le mouvement des indignés et Podemos

    Jeudi 23 février - 18 h 30 - amphi de la Présidence
    Conférence // Mark Bray
    Occupy Wall Street

    Maison de l’étudiant - avenue de l’Université BP 576, rond-point des Droits de l’Homme, 64000 Pau // Local de la CNT-AIT - 16, rue Jean-Baptiste Carreau, 64000 Pau / UFR de lettres - avenue du Doyen Robert Poplawski, 64000 Pau
    renseignements : journéeslibertairespau@gmail.com // http://journeeslibertairespau.blogspot.fr/

    KL-20


    sources :

    http://journeeslibertairespau.blogspot.fr/






    [L’État, les racialistes et nous…]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    L’État, les racialistes et nous…]. — Montreuil (Montreuil-sous-Bois) : Amis de Juliette et du printemps : Condensateur d’idées, . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : racisme et antiracisme
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : conférence, débat…
    notes :
    descriptif :


    texte

    dessin symboliste (personnage ailé et drapé)

    texte :

    L’État, les racialistes et nous…

    Cette soirée d’hiver chez les amis du printemps s’inscrit dans une perspective simple : réfléchir à contrer la tentative de réimplantation et de promotion des logiques religieuses, raciales, racistes, homophobes, communautaristes et identitaires avançant sous pavillon antiraciste et déblayer le
    terrain pour enfin ouvrir des possibilités de perspectives subversives et révolutionnaires. Continuer la discussion pour trouver comment refuser plus efficacement la logique racialiste qui ne peut, au mieux, qu’accompagne le devenir du capitalisme et la in de tout horizon d’émancipation. Pour que les choses soient bien claires et que personne ne se sente mal reçu, il faut sans doute préciser qu’il ne s’agira pas ce soir de discuter du bien fondé ou non du racialisme, ce serait tenter le diable, mais des moyens d’en finir avec sa gangue et ses gangs, cela sans aucun « amour révolutionnaire » (dont acte).

    Autour de la sortie du livre
    La race comme si vous y étiez ! Une soirée de printemps chez les racialistes
    Par les amis de Juliette et du printemps

    Dimanche 22 janvier 2017 à 18 h
    Au Condensateur d’Idées, 43 rue de Stalingrad, Montreuil


    sources :
     



    [La Pétroleuse : expression murale anarchiste, numéro 1, février 2017]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La Pétroleuse : expression murale anarchiste, numéro 1, février 2017]. — Clermont-Ferrand : La Pétroleuse (2017-2020), . — 1 affiche (photocop. ) : n. et b. ; 42 × 30 cm.

    • Affiches par pays  : France
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : presse
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : journal mural
    notes :
    descriptif :


    texte

    logo (silhouette de sorcière en vol sur son balai avec une chauve-souris)

    texte :

    Expression murale anarchiste - Clermont-Ferrand et environs — Numéro 1, février 2017

    La Pétroleuse

    « C’est à vous de décider si vous mourrez de faim ou de froid à la vue de vivres et de vêtements, hors de prison, ou si vous commettez quelque acte manifeste contre l’institution de la propriété » V. de Cleyre


    JUSTICE ET VÉRITÉ ?

    Il y a un peu plus de cinq ans, le 31 décembre 2011, Wissam El Yamni se faisait tuer par la police. Tout le monde le sait. Dans une ville pacifiée comme Clermont­-Ferrand, chacun a été interloqué.

    Et immédiatement, des voitures ont brûlé, des poubelles itou, des tags dans le quartier de La Gauthière. Condamnation tous azimuts de toutes les organisations politiques. Pourtant, ce fut pour nous des feux de joie qui font chaud au cœur. Quartier bouclé par les CRS, internet coupé. L’État. Jusque dans les foyers. Une guerre sociale tout à coup bien moins diffuse qu’à l’accoutumée.

    Et immédiatement, ça s’organise, horizontalement. Pas un jour sans qu’il ne se passe rien. Dans le quartier, nous nous souviendrons toujours avoir entendu « On perdra le jour où y’aura les partis et les syndicats ». Mais évidemment, cette flambée n’a pas pu durer. Cette flambée qui résonnait, qui reliait des individus animés par la seule rage de l’assassinat d’un pote ou de la rage anti­autoritaire. Cette spontanéité, le quartier rempli de tags, de mots échangés la nuit. Tout ça, l’État le craint. Car tout ça n’est pas contrôlable. Lentement, et sournoisement comme d’hab’, avec des complicités, des partis sont arrivés à s’infiltrer, et les syndicats avec. Jouer sur l’émotion de la famille. La présidentielle arrivait, avec des « chances » pour un gouvernement de gauche. On se calme. On manifeste avec un drapeau français. On appelle à voter. Il ne s’agit pas pour nous de blâmer des individus, sous le coup de l’émotion, on se laisse avoir par les promesses politiciennes. On se laisse persuader que l’État interviendra en « notre » faveur. Après tout, nous sommes en démocratie. Et en démocratie, ce qu’ont fait les flics se nomme bavure, et exige réparation. Interdiction de parler de normalité policière et de vengeance.

    Le Comité Justice et Vérité pour Wissam s’épurge, on y trouve même des travailleurs sociaux (des keufs en civil). Et 5 ans après ? Toujours rien. La paix sociale… Nous avons tous fait l’expérience de la perte d’un proche. Nous avons tous ressenti la douleur, le manque, jusqu’au plus profond de notre chair. Alors quand en plus c’est des flics qui tuent votre frère, votre fils, votre ami, il y a une rage spontanée, explosive. Dangereuse. Aux fond des chiottes, les divisions de classe, de « couleurs » , de genre (même si admettons-­le, ça c’est plus rare…) la complicité se crée dans le feu de l’action. Et ça non, ça ne peut pas durer…

    Mais alors… tout le monde sait que les keufs ont descendu Wissam ce 31 décembre à La Gauthière. La bavure est un vocabulaire qui nous fout la rage. La police tue. À Clermont comme partout. C’est tout. Mais elle ne fait pas que tuer, elle viole aussi. Pour protéger la démocratie, devant les applaudissements qui disent « si c’est arrivé, c’est pas sorti de nulle part ». Et non, ça ne sort pas de nulle part. Pour se maintenir, l’État fait la guerre aux pauvres, ici ailleurs, partout, tout le temps. Et les keufs sont l’armée de pacification du quotidien. Meurtres, viols… la vérité, on la sait. Rien à foutre de ce que dit la presse. Quant à la justice… bien sûr, il nous semble logique qu’une famille s’en remette à elle. Mais la justice, c’est l’État. Et l’État, c’est le patron des flics assassins. Et un flic muté, ou renvoyé, et des dommages pécuniaires, ça ne remplacera jamais un frère, un fils, un ami.

    Et ça n’arrêtera pas les flics et l’État. Pour en finir avec la violence d’État, il nous faut mettre fin au monde qui la produit. Depuis le viol de Théo, à chaque manif à Paris, malgré les pacificateurs, des dizaines de bâtiments sont défoncés, les keufs se font attaquer…

    Nous ne voulons ni vérité ni justice. Nous voulons détruire ce qui nous détruit.

    C’est déjà les élections …

    Ça y’est, le grand cirque est de retour. Ça ne nous avait pas manqué. Après 5 ans de gauche, 5 ans de la même violence, des mêmes humiliations qui forment ce qu’on nomme béatement « le train­train quotidien », c’est déjà l’heure de choisir des nouveaux chefs. C’est la grand­-messe démocratique. C’est le jour de s’exprimer en tant que citoyen. Bof. Ce calendrier n’est pas le nôtre. Pourtant partout ça s’agite, il s’agit de recruter du citoyen, les médias ne parlent plus que de ça ou presque. Les affaires de Fillon ? La « révolution » de Macron (t’es sérieux là ?) ? Le Pen qui nous dit que les riches sont chouettes, que c’est les pauvres pas nés ici le problème de fond ? Hamond qui tente de redorer l’image d’un PS pourri jusqu’au trognon ? Mélanchon nationaliste comme les autres ? Les verts de gris, les debout pour la république, les gauchistes toujours vivants ? On n’en a rien à foutre. Mais on ne compte pas juste le dire entre deux bières au bistrot, entre la clope et le café au taf, où pendant la file d’attente de la CAF.

    Le problème n’est pas le chef, ni un problème droite/gauche. Le problème c’est l’existant, c’est ce monde fait d’exploitation, c’est le patriarcat, c’est le racisme entre pauvres, c’est le travail qui nous tue, c’est les syndicats qui nous pacifient. C’est les flics qui outre le fait de tabasser, sont là pour nous inculquer la peur. C’est la thune. C’est la propriété privée. C’est l’autorité, même d’un seul. Et nous, on a envie de vivre. Pas de s’en remettre à un type ou un autre. Nous on a soif de cette foutue liberté. Cette liberté incompatible avec toute forme d’autorité.

    Pendant ce temps, des ultras-­gauches et leur Parti Invisible sont également en campagne, nous annonçant (dans les médias aussi…) que « 2017 n’aura pas lieu », (c’est messianique tout ça), et les organisations libertaires espèrent capitaliser (beurk) sur l’abstention. Le taux d’abstention ? On s’en fout, ça ne dit que ce que tu souhaites entendre. Depuis toujours, avant, pendant et après les élections, des individus en conflit permanent avec ce monde attaquent la politique. On ne compte plus les locaux de partis défoncés, attaqués à la peinture, recouverts de tags rageurs. En Grèce, on a même pu voir des élus se faire tabasser à la terrasse de cafés. Parce que comme nous autres, ils sont faits de chair et de sang.

    La politique, c’est nous prendre pour des abrutis depuis toujours. C’est nous expliquer qu’on a besoin d’un chef, que nous sommes tous des citoyens, que cette putain de France (ou n’importe quelle autre nation, n’importe quelle autre région, n’importe quelle autre identité factice) représente l’intérêt supérieur. La politique, elle nous nie en tant qu’individus. Elle nie notre capacité à rêver, à inventer, à créer, à s’associer librement… à vivre tout simplement. Alors face à elle, armons-­nous de nos rages, de nos imaginations, de nos joies. Rencontrons-­nous. Sans attendre avril ou mai. Vivons maintenant. On veut conquérir notre liberté, on vous fait cadeau de notre citoyenneté.

    « Le langage politique est destiné à rendre vraisemblables les mensonges, respectables les meurtres et à donner l’apparence de la solidité, à ce qui n’est que du vent. » G. Orwell

    lapetroleuse63@riseup.net


    sources :

    https://attaque.noblogs.org/post/2017/03/03/cest-deja-les-elections/



    [La résistance respire]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    La résistance respire]. — Lille : Comité ZAD de Lille, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : art : cinéma  ; luttes rurales et paysannes
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  : Grenet, Isabelle  ; Tchegini, Roxane
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : galas et actions de soutien
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; photo (constructions dans les arbres et personnages) ]

    texte :

    Production indépendante Terre éveillée

    La Résistance respire 

    Un film-média de Roxane Tchegini

    L’histoire de la résistance au barrage de Sivens
    proposé par le comité ZAD Lille - samedi 4 mars - 20 h

    Thé à la menthe / boissons / bière autoproduite / petite restauration vegan / auberge espagnole

    ouverture des portes : 17 h / prix libres

    court-métrage à 17 h 30 : « L’Argent n’a pas d’odeur (ZAD du Testet) », en présence de la réalisatrice

    Cinéma associatif L’Univers - 16, rue Georges-Danton - Lille

    comitezadslille@riseup.net — Réseaux : comitezadlille


    sources :

    « L’Argent n’a pas d’odeur » est de la réalisatrice Isabelle Grenet.












    [Maloka Fest]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    Maloka Fest]. — Dijon : Espace autogéré des Tanneries : Maloka, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (quadri ) ; x × y cm.

    • Affiches par pays  :
    • Lieux d’archivages  : Tanneries (Dijon)
    • Liste des thèmes  : art : musique
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  : lieux — librairies...  ; spectacle, concert, fête…
    notes :
    descriptif :


    [ texte ; dessin (personne assise, jupe relevée sur une bombe) ]

    texte :

    2 - 3 - 4 juin

    Maloka Fest

    aux Tanneries

    37, rue des Ateliers - Dijon

    Camping - Bouffe - Distros

    Vendredi 20 h

    Los Fastidios — The Varujers — Psycho Squatt — Autonomads — Congreed — Street Eaters

    Samedi 18 h

    James Bar Bowen — Dame Nerve — Omega Tribe — Icons of Filth — Zone Infinie — Human Dog Food — Gonnaget Yours — The Ready Mades — Vlaar

    Dimanche 20 h

    by Stanky Yard : Protect the Dub — S02E11 — Dub Master Clash

    feat Pilah - Fabbastone - Mayd Hubb - Full Dub - Antibypass - Dub Sheperds - Joe Pilerim - Jolly Joseph

    8 € / soit — 20 * / pass 3 jours


    sources :
     







    [More cameras, more targets !]

    notice :
    Image (fixe ; à 2 dimensions)
    [
    More cameras, more targets !]. — Montréal : Montréal contre-information = Montreal counter-information = MTL Contre-info, . — 1 affiche (impr. photoméc.), coul. (trois  : noir , bleu , violet , papier blanc ) ; 43 × 28 cm.

    • Affiches par pays  : Canada
    • Lieux d’archivages  :
    • Liste des thèmes  : contrôle social  ; insurrectionnalisme  ; sabotage / sabottage
    • Géographie, géopolitique et Histoire  :
    • Noms cités (± liste positive)  :
    • Presse citée  :
    • Vie des mouvements  :
    notes :
    descriptif :


    text

    photo

    texte :

    More cameras, more targets !

    December, 2016

    “Over the last few months, friends have been playing CamOver in the neighbourhood of Hochelaga. We’ve destroyed around twenty security cameras. For your pleasure (and certainly for our own as well !), here’s a photo in which we see a friend sporting a necklace of optical trophies.

    In response to the recent smashings of gentrifiers in the neighbourhood, and in the context of twenty-two businesses being vandalized in the last year, the city and the police have publicly announced a renewed collaboration. They’re desperately trying to reassert control, faced with people who “aren’t afraid of the police”, and their initiative to install more cameras shows it. Of course, the police know that it’s impossible to be everywhere all of the time. There will always be loopholes that allow those who are creative and well-prepared to attack. That’s where cameras come in : to make us feel powerless and watched. But our masks will continue to give us power against any camera. No face, no case. And so, to keep up morale, we’ve decided to see this increase in the presence of cameras in the neighbourhood as an occasion for more CamOver and increased sabotage of the mechanisms of control that the authorities put in place.

    We decided to play, and will continue this game of revolt, which is simultaneously thrilling and frightening, where we learn to overcome fears, deal with stress, and expand our capacities, because this is ultimately about more than the gentrification of a particular neighborhood. What’s happening in Hochelaga speaks to a history of struggle against domination as old as civilization itself : a multiplicity of wild and uncontrollable worlds that resist and evade the world of order and ‘progress’.

    Who is this ‘we’ ? We’re some friends who decided to autonomously destroy some cameras. Despite what the politicians and mass media want people to think, by trying to uncover who’s behind this ‘vandal group’, there is no mafia-like network to take apart. Anarchists don’t act from a chain of command, we act from the feelings in our bones. No police operation against any fictitious ‘network’ can stop people from deciding to self-organize, don a mask, and attack.”

    Found on :
    MTLCOUNTER-INFO.ORG


    sources :

    https://mtlcounterinfo.org/more-cameras-more-targets-2/
    https://mtlcontreinfo.org/wp-content/uploads/2017/01/morecameras.pdf


    2017
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